• L’isolement d’étudiants français inscrits dans des universités chinoises
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/07/04/l-isolement-d-etudiants-francais-inscrits-dans-des-universites-chinoises_613

    L’isolement d’étudiants français inscrits dans des universités chinoises
    Une centaine d’étudiants français attendent un visa pour regagner les formations où ils étaient inscrits avant la crise sanitaire. Depuis deux ans et demi, ils suivent leurs cours à distance, la nuit, dans des conditions parfois drastiques.
    Par Soazig Le Nevé
    Publié le 04 juillet 2022 à 15h00 - Mis à jour le 04 juillet 2022 à 16h32
    Pour eux, les cours à distance n’ont jamais pris fin et ressemblent à un cauchemar : décalage horaire oblige, ils se connectent sur leurs ordinateurs au milieu de la nuit, dans des conditions de contrôle parfois drastiques. Depuis deux ans, une petite centaine d’étudiants français attendent qu’un visa leur soit délivré pour retrouver les campus chinois où ils sont censés étudier.En février 2020, Cédric (aucun des étudiants interrogés n’a souhaité donner son nom) a pris le tout dernier avion pour la France, via Shanghaï, avant que ne ferme la ville de Chengdu, dans le centre du pays. C’est là qu’il avait commencé sa licence d’informatique, six mois plus tôt. « On nous avait laissé le choix entre nous isoler dans l’établissement, dans des conditions très spartiates, et rentrer dans notre pays », raconte le porte-parole du collectif européen EU Students China, qui regroupe 77 Français dont 25 inscrits dans un cursus entièrement chinois – les autres suivant un échange universitaire en partenariat avec un établissement français.
    Deux ans plus tard, l’étudiant, qui avait d’abord regagné le foyer parental à Versailles, a fini par prendre un studio à Pau, « où les loyers sont moins chers », pour poursuivre ses études à distance. « Depuis deux ans, je dors la journée et vis la nuit, narre-t-il. Les conditions de validation des cours sont strictes, avec caméra ouverte et lumière dans le visage. » Pour contrôler l’attention, à intervalles réguliers, le professeur demande à l’assemblée à distance de taper un nombre sur les claviers. Lorsque les cours en présentiel ont repris pour les Chinois, les étudiants étrangers ont dû suivre des cours hybrides, filmés dans la classe.
    La politique zéro Covid est devenue une question d’ego pour le président Xi Jinping, selon Steven, inscrit en master à l’université de technologies du Zhejiang, sans jamais avoir pu s’y rendre. « C’était la première fois que la Chine pensait prouver au monde qu’elle allait gérer une crise mieux que quiconque, en fermant des villes. Cette politique va se poursuivre pour ne surtout pas donner raison aux Occidentaux », prédit le jeune homme, marié depuis cinq ans à une Chinoise, rencontrée lorsqu’elle était étudiante en France. Rentrée dans sa famille, c’est elle qui consulte l’intranet de l’université pour donner ses notes à Steven, car l’interface reste inaccessible depuis l’étranger.Pour payer son loyer, l’étudiant travaille trente-sept heures par semaine dans la maintenance informatique, un rythme de vie qui l’oblige à suivre les cours en différé, après ses heures de travail et le week-end, puisqu’il lui faut impérativement dormir la nuit. « Les professeurs lisent des PowerPoint, écrivent au tableau sans se filmer, ne répondent plus à mes mails… Je m’accroche, mais le plus dur, c’est le moral, confie-t-il. Je fais partie de cette université parce que j’ai mon numéro d’étudiant, mais c’est tout ce que j’ai. »De son côté, l’université du Zhejiang assure au Monde dans un message écrit qu’elle reste en attente de « mises à jour du gouvernement » pour se prononcer sur un retour éventuel des Français sur le campus. « Nous espérons que cela ne prendra pas trop de temps », ajoute le message.
    La psychiatre Magali Briane a sondé une trentaine de jeunes du collectif via deux questionnaires qu’elle avait déjà dispensés auprès d’étudiants en France, pendant, et après le confinement. « Près de 80 % présentent des troubles anxieux et environ 75 % des troubles dépressifs. Ce sont des résultats vraiment alarmants, souligne-t-elle. Ils vivent une perturbation de leur rythme social et biologique, notamment de leur sommeil, ce qui est facteur de vulnérabilité. » S’ajoute une dimension anxiogène liée aux frais engagés et à l’absence d’équivalence de diplômes à laquelle certains se trouvent confrontés.
    Le désarroi est d’autant plus grand que des étudiants d’autres nationalités ont obtenu un laissez-passer, comme les Russes et les Pakistanais, mais aussi les ressortissants des îles Salomon. Des pays qui entretiennent de bonnes relations économiques avec la Chine. Les Indiens, qui représentent le plus fort contingent, avec 23 000 étudiants, « se mobilisent énormément sur les réseaux sociaux et ont obtenu le soutien direct de leur gouvernement pour négocier », relève Cédric, qui espère que son collectif éveillera l’intérêt et l’action des autorités françaises et européennes.Alerté au mois de mai, l’ambassadeur de France à Pékin s’est entretenu en visioconférence avec le collectif, sans qu’il y ait de suites concrètes. Le retour en Chine s’apparente à un parcours d’obstacles : un accord politique au plus haut niveau, suivi d’une mise en œuvre par l’ambassade de Chine à Paris pour négocier des accords aériens pour chacune des destinations. Tout cela restant soumis au fait que les étudiants puissent trouver un vol à des tarifs avoisinant les 6 000 euros et que leurs universités soient bien disposées à les recevoir. « L’incitation est assez faible pour un établissement qui ne compte qu’un ou deux Français et peut considérer que les risques de contamination et difficultés pour les faire revenir l’emportent sur les avantages qu’il y a à les accueillir », décrypte une source proche du dossier.Une fois sur place, rien ne garantit que les cours seront en présentiel, la plupart des universités poursuivant le distanciel, avec des étudiants confinés sur les campus. « Même les expatriés les plus capés qui sont en Chine depuis des décennies frisent le burn-out, avertit Christophe-André Frassa, sénateur des Français établis à l’étranger. Vous vous faites tester dans le hall de votre immeuble et si vous êtes positif, vous ne pouvez même pas remonter chez vous chercher un manteau : vous partez directement au centre de confinement. » S’il dit comprendre « l’impatience des étudiants français, tout à fait légitime », il estime que le risque est trop élevé que des villes se referment brutalement.Cédric et Steven se disent pourtant prêts à accepter les conditions sanitaires drastiques de la stratégie zéro Covid. De même que Sonia, étudiante en médecine près de Shanghaï, qui n’a accédé à aucun laboratoire de travaux pratiques depuis qu’elle a quitté le pays, en janvier 2020. Elle reçoit en moyenne 200 pages de cours par jour, qu’elle tente d’assimiler. « On espérait un dialogue diplomatique en faveur d’une réciprocité des visas entre étudiants français et chinois, expose-t-elle. Une grosse cinquantaine d’étudiants, c’est très peu comparé aux Chinois en France, qui sont actuellement autour de 30 000 [plus de 45 000, en réalité]. »Sollicité par Le Monde, Lu Shaye, ambassadeur de Chine en France, n’a pas donné suite. Pour toute réponse, ses services renvoient vers un entretien que le diplomate a accordé le 23 juin au nouveau site Livre noir, animé par des bénévoles qui revendiquent une « approche différente des grands médias dominants ». Lu Shaye y assure que « la Chine souhaite toujours la bienvenue aux étudiants étrangers y compris français ». Il les encourage, « s’ils en ont besoin », à s’adresser à l’ambassade, qui tiendra « des statistiques » et rendra « un rapport au gouvernement chinois » en vue de « faciliter » leur retour.

    #Covid-19#migrant#migration#france#chine#sante#santementale#zerocovid#etudiantetranger#frontiere#retour

  • Macau shuts all casinos in bid to contain worsening Covid outbreak | Macau | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2022/jul/11/macau-shuts-all-casinos-in-bid-to-contain-worsening-covid-outbreak
    https://i.guim.co.uk/img/media/c9369f062f6b3f90b473e461e89b92180605d409/0_70_3500_2101/master/3500.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Macau shuts all casinos in bid to contain worsening Covid outbreak
    More than 30 closed for a week – with extension thought likely – and dozens of city zones locked down in gambling hub. Macau has shut all its casinos for the first time in more than two years as authorities struggle to contain the worst coronavirus outbreak yet in the world’s biggest gambling hub.The city’s 30-plus casinos, along with other non-essential businesses, will shut for one week from Monday and people have been ordered to stay at home. Police would monitor flows of people outside, the government said, and stringent punishments would be imposed for those who disobeyed.Hospitals, pharmacies, supermarkets and fresh food markets are some of the essential services that can remain open.More than 30 zones in the city that have been deemed high risk are now under lockdown, meaning no one is allowed to enter or exit for at least five days. While the government said it was not imposing a citywide lockdown, the stringent measures mean Macau is effectively closed.Macau adheres to China’s “zero-Covid” policy that aims to stamp out all outbreaks, running counter to a global trend of trying to coexist with the virus.Casinos were last shut in Macau in February 2020 for 15 days.The government had previously been hesitant to close casinos due to its mandate to protect jobs. The industry employs most of the population directly or indirectly and accounts for more than 80% of government revenues.Casinos owned by Sands China, Wynn Macau, SJM Holdings, Galaxy Entertainment, Melco Resorts and MGM Resorts have been effectively shut for the past few weeks, with no gamblers and minimal staffing as per government requirements for people to work from home.Analysts said it was likely that the suspension could be extended by another few weeks, with a recovery in gaming revenue unlikely until the end of the third or fourth quarter.“Even if the outbreak in Macau gets under control, it will likely be another few weeks before Macau-Zhuhai can remove quarantine requirements,” said Terry Ng, an analyst at Daiwa Capital Markets in Hong Kong.Frustration is mounting at the government’s handling of the outbreak. Some residents have got into fights at testing centres while others have had to queue for more than 20 hours to access healthcare facilities.Residents will be required to take part in mass Covid tests four times this week as the government attempts to cut transmission chains.Residents have already been tested six times since mid June and are expected to do rapid antigen tests daily.More than 90% of Macau’s 600,000 residents are fully vaccinated against Covid but this is the first time the city has had to grapple with the fast-spreading Omicron variant.Authorities have added two hotels in popular casino resorts to be used as Covid medical facilities as they try to increase capacity to handle the surge of infections.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#macau#confinement#zerocovid#omicron#depistage#vaccination#quarantaine#hongkong#mobilite#frontiere#casino#economie

  • Covid-19 patients under home quarantine to wear tracking wristbands from July 15, Hong Kong health minister says; city logs 2,863 infections | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3184846/coronavirus-hong-kong-covid-19-app-update-will

    Covid-19 patients under home quarantine to wear tracking wristbands from July 15, Hong Kong health minister says; city logs 2,863 infections
    Health chief Professor Lo Chung-mau also says government is studying to turn part of seven-day hotel quarantine into home isolation. Lo earlier unveiled plans for online bookings for Covid tests for travellers heading to mainland China.All Covid-19 patients under home quarantine will be required to wear tracking wristbands starting from Friday, Hong Kong’s health minister has announced, while revealing the government is preparing for a worst-case scenario as infection numbers rebound.The new plans came as the city recorded 2,863 cases, including 252 imported ones. Seven additional deaths were reported. Hong Kong’s overall coronavirus tally stands at 1,273,663 infections, with 9,419 related fatalities.Secretary of Health Professor Lo Chung-mau also said the government was studying to turn part of the seven-day hotel quarantine for arrivals from overseas into home isolation, to be conducted in a closed-loop arrangement.Lo announced the measures hours after he unveiled plans to allow online bookings for Covid-19 tests for travellers heading to mainland China via the Shenzhen Bay Port and expand the screening quota, apologising for long queues after people earlier swamped the border crossing.To tackle a backlog of nucleic acid tests at the border checkpoint, Lo said a booking system would be able to process 400 people per hour, with a peak of 500. He said the maximum daily capacity for tests would be raised to 2,500 from 1,300 with the company conducting them more than doubling screening machines from 23 to 47.“On Sunday morning, within three hours, about 1,200 people were crossing at the same time, so this created long queues,” Lo said. Shenzhen Bay Port, one of just two land passenger crossings that remain open amid the pandemic, was packed with crowds over the weekend after the Guangdong provincial city boosted the number of quarantine hotel rooms by 700 to 2,000 a day and added more spots for those in need.Earlier in the day, Lo shed some light on planned updates to the “Leave Home Safe” app, saying the aim was to enforce quarantine orders for those at home, adding that currently there was no way to ensure infected residents could not visit high-risk locations such as restaurants, hospitals and care homes.
    Lo, who first revealed officials were considering adjusting the “Leave Home Safe” app to require real-name registration a day earlier, stressed authorities were primarily considering a red health code for those who were found to be positive in nucleic acid tests, while real-name registration would make it easier to quarantine those infected.He also said a yellow health code, for example, could be used for overseas arrivals who were quarantining at home, as potentially they could be infected with Covid-19.
    “These are people who shouldn’t enter high-risk locations but can go to work point to point,” he said. Macau closes the Grand Lisboa, the first casino shuttered in the Covid-19 pandemicThe mainland uses a three-colour system, which indicates a person’s Covid-19 status via QR codes.
    The mainland’s health code app is used to track and contain patients by providing central authorities with user data such as locations, times and personal interactions.The QR codes generated follow a traffic-light system, with the colours affecting where residents can go and how they are treated: a green code declares a resident has not been exposed to any potential cases or risky areas, while yellow and red codes mean they are of higher risk.In December last year, Hong Kong launched a health code system which is built into the “Leave Home Safe” app and compatible with the mainland’s for people who travel across the border.The new health secretary on Monday addressed concerns that the planned updates would allow people’s movements to be traced, saying their main purpose was to identify high-risk individuals and not “track” them down.Some technology experts noted the “Leave Home Safe” app already contained certain personal details such as vaccine records, which included the user’ name and Hong Kong identity card number.While Lo did not give any more details about the planned update, he said the government was now looking at how to define which cases fell under red, yellow or green codes.‘Faster, daily Covid PCR tests could replace Hong Kong hotel quarantine’
    9 Jul 2022 He also did not give a timetable for the change, but said authorities hoped to bring them in as soon as possible, with the government already looking at how to make the updates. University of Hong Kong microbiologist Dr Ho Pak-leung told the same programme the government’s goals of minimising infected people’s mobility could theoretically be achieved by suspending their vaccine pass, as it was needed to enter any high-risk venues and operators were required to scan it.
    He also said he believed contact tracing should not be the city’s main concern right now. That was because of the large number of infections and a relatively high percentage of cases of unknown origin in the community.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#chine#zerocovid#depistage#passevaccinal#QRCode#hotel#quarantaine#casimporte#testPCR#vaccination#mobilite#frontiere

  • Hong Kong considers Covid health code system similar to mainland China, city logs 2,992 infections | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3184763/hong-kong-mulls-coronavirus-code-system-similar

    Hong Kong considers Covid health code system similar to mainland China, city logs 2,992 infections. Secretary for Health Dr Lo Chung-mau says proposed measure would prevent freedoms of uninfected residents from being affected by Covid-positive people. Lack of protection of individual privacy and sensitive information with code remains concern among public, says Democratic Party spokesman Ramon Yuen
    Hong Kong may adjust its Covid-19 app to require real-name registration as mainland China does to ensure residents subject to compulsory testing orders avoid entering high-risk areas, the city’s new health minister has said. But Secretary for Health Dr Lo Chung-mau on Sunday brushed aside concerns that the proposed measure would be unpopular with Hongkongers, arguing it would enhance the freedoms of uninfected residents. Lo said the measure was justified, given the government was seeking to avoid tightening social-distancing measures.“[If] we can’t find infected people or can’t quarantine them on time, we end up ‘quarantining’ people who are negative. We hope we don’t have to do this,” he said.
    Health officials on Sunday reported 2,992 new Covid-19 cases, including 219 imported ones, and two additional deaths. The city’s overall coronavirus tally stands at 1,270,800 infections and 9,412 related fatalities.
    Commissioner of Customs and Excise Louise Ho Pui-shan was placed under quarantine after one of her colleagues tested preliminary-positive, although her own test came back negative. Meanwhile, the health minister said there were limitations to the city’s “Leave Home Safe” contact-tracing app, which could not prevent coronavirus-positive people from accessing public areas or inform residents they were entering high-risk locations. While he noted that adding a tracking function was “not the first thing to do”, Lo said he believed it was more important for residents to register their real names to use the app.“[The app] is currently limited to telling whether a person is considered to be high-risk, and that they are not supposed to go to higher-risk areas before they do PCR [polymerase chain reaction] testing,” he said.
    Lo added that the current compulsory testing order, despite its name, had “no coercive means at all”, making it unfair for residents as high-risk people could still roam around the city without detection.
    When asked whether the potential measure could have any similarities to the health code systems used by Macau and the mainland, Lo replied that the Hong Kong government had taken both into consideration as a part of the proposal.The mainland’s health code app is used to track and contain Covid-19 patients by providing central authorities with user data such as locations, times and personal interactions.The QR codes generally follow a traffic-light system, with the colours affecting where residents can go and how they are treated: a green code declares a resident has not been exposed to any potential cases or risky areas, while yellow and red codes mean they are of higher risk.Dr Chuang Shuk-kwan, head of the Centre for Health Protection’s communicable disease branch, said she had no comment about Lo’s proposal and that the government would make relevant announcements when it was ready.But she acknowledged the contact-tracing app had limitations and said there were no estimate on the number of infected people who had not reported their positive case to authorities.Although the app had residents’ phone numbers, authorities could still face difficulties in reaching some people for contact-tracing purposes if they did not answer the calls, Chuang said.The centre also had to rely on other government departments to obtain residents’ vaccine pass information whenever there was an outbreak, as it did not have access to such details, she added.She said the centre did not have any information on the number of visitors at particular premises if no infections were reported there.“Macau adopted the mainland-like code system but still suffered an outbreak recently. After all, measures on social distancing and quarantine are still key to controlling the spread, especially in cities that have not reached herd immunity,” he said.Leung added that the proportion of the population in both cities that was immune to the virus due to vaccination or prior infection was still low compared with other places. If Hong Kong implemented the mainland’s app functions, it was crucial to reduce the time needed to synchronise the compulsory testing orders with residents’ phones, otherwise it would be futile if there were delays that lasted for days, he added.Ramon Yuen Hoi-man, the Democratic Party’s healthcare policy spokesman, said the lack of protection of individual privacy and sensitive information with the code system remained a concern among the public.He added that he was worried about the implications of introducing new restrictive measures after the fifth wave of infections had already subsided.“Overseas research has shown that stringent Covid-19 measures have been unfavourable to social harmony and unity. Is this something the new government really hopes to pursue?” he said.Medical and health services lawmaker Dr David Lam Tzit-yuen said privacy issues were not a concern as long as authorities were restricted to tracking a person’s identity and other personal information only if they were deemed to be at risk.“[The code system] is the way to go for better protecting the community. Privacy issues, which could be solved by the right algorithms, should not trump safety of others,” he said.Health minister Lo also said he planned to increase the frequency of PCR tests and require high-risk people, such as employees of nursing homes, to undergo such screening once a week, on top of rapid antigen tests, before increasing it to twice a week or every 48 hours.The new administration led by Chief Executive John Lee Ka-chiu has repeatedly stressed the importance of using PCR tests at an earlier stage more effectively, which it said would exclude people who were not infected from tough restrictions.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#hongkong#macau#chine#QRcode#controlesanitaire#politiquesanitaire#depistage#zerocovid#testPCR#restrictionsanitaire#surveillance

  • The Pandemic’s Next Phase - The New York Times - Interview with Zeynep Tufekci
    https://www.nytimes.com/2022/06/13/briefing/the-pandemics-next-phase.html

    The pandemic outlook

    The U.S. is in a peculiar moment in the pandemic.

    The nation is still averaging over 100,000 cases a day as the latest virus wave appears to be making its way westward. Yet many Americans seem to be meeting this latest wave with a shrug. Could this be the new normal?

    To help us reflect on where we are and where we’re going, I connected with Zeynep Tufekci, a sociologist who has written extensively on Covid for The Times’s Opinion section.

    As a society, where are we in the pandemic?

    I think the official messaging and our policy remain muddled and confusing, and that’s causing a lot of polarization. There are many questions that remain unanswered and a lack of clarity about the future steps. For example, it’s June 2022 and we still don’t have clarity on updating our vaccines for fall or for vaccines for the youngest. We don’t have the kind of research, clarity and steps needed to address long Covid, either.

    In response, some people are very anxious, some people are wondering how much to worry and some people have basically tuned out. And I’m not sure I could blame any group because at this moment, navigating the pandemic is kind of like a build-your-own-adventure game.

    What do you think the next phase of the pandemic will look like?

    There are many possible paths. The worst-case scenario would be that we get a variant that causes significant amounts of severe disease even among the vaccinated or those with prior infections. If this happens, and we haven’t prepared to quickly update our vaccines and administer them widely and globally, it could be a pretty grim scenario.

    It’s also possible that we just kind of sputter along: There isn’t a new variant that represents a huge jump, at least in terms of causing acute illness. But in combination with waning vaccine effectiveness, especially among the elderly whose immune systems are weaker, it settles into something like the disease burden of influenza. That’s also terrible. Influenza itself causes an incredible amount of suffering every year, and it would further strain our already strained health care system.

    The ideal scenario for vaccines is we update the vaccines, we vaccinate children and we vaccinate globally. But we shouldn’t stop there. We could also do many other things that would benefit everyone. For example, immunocompromised people are especially susceptible to generating variants because they can have very long-term infections. There are now therapeutics that should be used globally and equitably. And a large number of people with H.I.V. remain undertreated around the world, and thus immunocompromised. Extending treatment to them is both morally right and beneficial.

    What else is the government not doing that it should?

    There’s now a much better understanding of airborne transmission of respiratory diseases. If we got our act together, we could do for indoor air sanitation something similar to what we did to water after discovering waterborne diseases, in terms of regulating it to make it safer with better air cleaning filters, ventilation and other methods. We would see benefits against all the other respiratory viruses that are airborne too. It would be costly at first, but we would recoup that cost because illness is very costly — in terms of the human suffering but also financially.
    Editors’ Picks
    In N.Y.C. Apartments, the Ants Go Marching Up
    A Conductor’s Career, Cut Short, Still Blazes on Recordings
    Is the Future of American Opera Unfolding in Detroit?

    How do you feel about the moment we are in?

    We’re not in a good place, even though we could be. I am very despondent about the dysfunctional global and national response, and lack of clear next steps. We are not able to do things that are within the reach of countries like ours with the amount of science and wealth we have, let alone globally.

    When you have a virus or some problem and you don’t have an effective response, that is tragic. But it’s a different kind of tragic when we have so many things we could be doing but we just can’t get our act together. It feels like we’re living a bad chapter in a history book that ends with “aaand that’s why they screwed it up even though they didn’t have to.”

    #Zeynep_Tufekci #Covid

  • L’#Ukraine profite de la guerre pour accélérer les réformes ultralibérales
    https://www.mediapart.fr/journal/international/030722/l-ukraine-profite-de-la-guerre-pour-accelerer-les-reformes-ultraliberales

    Le président Zelensky avait dès son arrivée à la présidence en 2019 expliqué son souhait de « modifier le Code du travail en faveur du business », mais le projet de loi 5371, qui avait été initialement présenté en avril 2021, n’est finalement passé au vote des député·es que le 12 mai dernier.

    « Les parlementaires avaient peur de la réaction des travailleurs ukrainiens, mais une fenêtre s’est ouverte avec la guerre et ils en profitent », s’indigne l’avocat George Sandul. « On peut d’ailleurs noter que les députés de la coalition de la Plateforme pour la vie et la paix, un parti pro-russe interdit en mars dernier, ont voté en faveur du projet de loi. On comprend aisément que, dans le contexte actuel, ces derniers n’aient pas opposé beaucoup de résistance. Les autres partis d’opposition se sont prudemment abstenus. »

    Le projet de loi 5371 a officiellement été déposé par Halyna Tretyakova, cheffe de la commission parlementaire sur la politique sociale, également députée du parti au pouvoir. Il a été élaboré par une ONG ukrainienne, le Bureau des solutions simples et des résultats, créée par l’ancien président géorgien Mikheil Saakachvili, un temps revenu en grâce auprès de Volodymyr Zelensky, après avoir fait de la prison sous son prédécesseur Petro Porochenko, et qui travaille en collaboration avec des associations de patrons ukrainiens.

  • ZeratoR sur Twitter :
    https://twitter.com/ZeratoR/status/1545759317894348802

    Changement pour le ZEVENT. Le combat est trop important, merci pour votre soutien et vos réactions. #ZEVENT2022

    Fondation GoodPlanet sur Twitter :
    https://twitter.com/GoodPlanet_/status/1545758421080854533

    Albane Godard, Directrice Générale de la Fondation GoodPlanet s’exprime à propos du #ZEVENT2022

    Z Event 2022 : GoodPlanet quitte le marathon caritatif - Numerama
    https://www.numerama.com/pop-culture/1034518-le-z-event-2022-annule-son-partenariat-avec-la-fondation-goodplane

    Changement de programme pour le Z Event 2022. Face à la polémique dans le choix de l’association qui bénéficiera de l’argent récolté lors du marathon caritatif de jeu vidéo, Zerator revoit ses plans. La fondation GoodPlanet est écartée. Les internautes devront choisir cinq autres associations parmi une liste.

    ZEvent 2022 : la fondation GoodPlanet, accusée de « greenwashing », se retire du marathon caritatif
    https://www.bfmtv.com/tech/zevent-2022-la-fondation-good-planet-accusee-de-greenwashing-se-retire-du-mar

    Le marathon caritatif de jeux vidéo était au coeur d’une polémique depuis plusieurs jours après avoir choisi la fondation GoodPlanet pour l’édition 2022.
    Après avoir fait l’objet de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux ces derniers jours, la fondation GoodPlanet qui œuvre en faveur de l’écologie a annoncé ce samedi son retrait du ZEvent, marathon caritatif de jeux vidéo programmé du 9 au 11 septembre au Zénith de Montpellier.

    L’association GoodPlanet n’a manifestement pas résisté à l’analyse des Internautes. Accusée de pratiquer le greenwashing au profit d’un pollueur, de polluer via des NFT, de promouvoir la biodynamie, ou encore d’employer un responsable informatique climatosceptique.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #zevent #zorator #goodplanet #albane_godard #yann-athus_bertrand #bnp_paribas #garnier #edf #totalenergies #don #association #événement_caritatif #charité #annulation #retrait #nft #biodynamie #greenwashing #climatoscepticisme #climat #arkunir #maghla #coupe_du_monde #football #qatar #twitch #youtube

  • Shanghai Wrestles With Mental Health Impact of Lockdown - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2022/06/29/world/asia/shanghai-lockdown-china.html

    ‘Very Fragile’: Shanghai Wrestles With Psychological Scars of Lockdown
    The lockdown fueled anxiety, fear and depression among the city’s residents. Experts have warned that the mental health impact of the confinement will be long-lasting.
    BEIJING — June, for Shanghai, was supposed to be a time of triumph. After two months of strict lockdown, the authorities had declared the city’s recent coronavirus outbreak under control. Businesses and restaurants were finally reopening. State media trumpeted a return to normalcy, and on the first night of release, people milled in the streets, shouting, “Freedom!”

    Julie Geng, a 25-year-old investment analyst in the city, could not bring herself to join. “I don’t think there’s anything worth celebrating,” she said. She had spent part of April confined in a centralized quarantine facility after testing positive and the feeling of powerlessness was still fresh.

    “I feel there is no basic guarantee in life, and so much could change overnight,” she said. “It makes me feel very fragile.”

    The lockdown had plunged Shanghai into chaos and suffering. Sealed in their homes, residents were unable to buy food, denied medical care or separated from their children. Social media overflowed with their fury and desperation. Now the worst is ostensibly over. But in this city of 25 million, many are just beginning to take stock of what they endured, what they lost and what they expect from the future.
    Some residents are confronting the precarity of rights they once took for granted: to buy food and to expect privacy in their own homes. Some are grieving relationships that fractured under the stresses of lockdown. Many people remain anxious about the weeks they went without pay or whether their businesses will survive.
    Hanging over it all is a broader inability to put the ordeal fully behind them, as China still holds to its goal of eliminating the virus. The authorities announced recently that every district in the city would briefly lock down each weekend until the end of July for mass testing.“We are seeing a lot of symptoms of post-traumatic stress, though many people may not recognize them,” said Chen Jiejun, a Shanghai psychologist. Some people felt chest pain, or could not focus at work, she said.“How do you go from this trust that has been broken, and rebuild it in a way that will allow you to feel stable and safe again?”Health officials worldwide have warned of the pandemic’s toll on mental well-being. Anxiety and depression increased 25 percent globally in the first year of the outbreak, according to the World Health Organization.
    But China’s epidemic controls are singularly restrictive, with locked down residents sometimes physically sealed in their homes, unable to receive emergency medical care. Prescriptions, including for mental health conditions, went unfilled. People infected with the virus were sent to hastily constructed makeshift hospitals, some of which lacked showers or were brightly lit at all hours.The apparent arbitrariness of admission or discharge policies fed feelings of helplessness; some people were sent to the facilities in the middle of the night, or unable to leave despite testing negative. Others said that officials entered their homes with disinfectant while they were away and damaged their property.Ms. Geng, the investment analyst, was ordered to a makeshift hospital after testing positive. She refused, citing her diagnosis of a mood disorder, she said; eventually, officials sent her to a quarantine hotel instead. Still, she was shaken by her lack of control.
    During the lockdown, calls to mental health hotlines in Shanghai surged. Queries from the city for psychological counseling, on the search engine Baidu, more than tripled from a year ago. One survey of city residents found 40 percent at risk of depression. When restrictions in some neighborhoods loosened slightly in late April, more than 1,000 people lined up outside the Shanghai Mental Health Center one morning.At a government news conference in May, Chen Jun, the chief physician at the Shanghai Mental Health Center, said anxiety, fear and depression were inevitable under an extended lockdown. For most people the feelings would be temporary, he said.But other experts have warned that the effects will be long-lasting. An editorial this month in the medical journal The Lancet said the “shadow of mental ill-health” would linger over China’s culture and economy “for years to come.” It continued: “The Chinese government must act immediately if it is to heal the wound its extreme policies have inflicted.”

    The long-term fallout of the containment policies was already becoming clear in the inquiries that Xu Xinyue, a psychologist, received in recent weeks.

    When the pandemic began two years ago, said Ms. Xu, who volunteers for a national counseling hotline, many callers were scared of the virus itself. But recent callers from Shanghai had been more concerned with the secondary effects of China’s controls — parents anxious about the consequences of prolonged online schooling, or young professionals worried about paying their mortgages, after the lockdown pummeled Shanghai’s job market.
    Others were questioning why they had worked so hard in the first place, having seen how money could not ensure their comfort or safety during lockdown. They were now saving less and spending more on food and other tangible objects that could bring a sense of security, Ms. Xu said.
    “Money has lost its original value,” she said. “This has upended the way they always thought, leaving them a bit lost.”The lockdown also transformed interpersonal relationships. Under Shanghai’s policies, just one confirmed case could lead to tighter controls on an entire building or neighborhood. Some residents who fell ill said they were shamed in their housing complexes’ group chats.Before the lockdown, Sandy Bai, a 48-year-old resident, considered her next-door neighbor a friend. They swapped eggs when the other was short and asked after each other’s parents. But one day after the city shut down, Ms. Bai returned from walking her dog — technically not allowed, but she had slipped out because her dog was sick — to find that her neighbor had reported her to the police, she said.
    Interactions between strangers also seem to point to a frayed social fabric. After officials at one testing site told residents they could not be tested — and therefore could not move freely about the city — a resident smashed a table and injured a worker.Li Houchen, a blogger and podcaster, compared Shanghai residents to easily startled birds, on edge because they had exhausted their ability to cope with stress.“There is also a tense feeling on the newly reopened streets and in people’s behavior, that at any moment you could be watched, interfered with, interrupted or driven away,” he wrote in an essay widely shared on WeChat.There are few avenues for release of that tension. In addition to limited resources for mental health — national medical insurance does not cover counseling — censors have erased many critical social media posts from the lockdown. State media has glossed over residents’ residual anger and fear, encouraging “positive energy” and holding Shanghai up as yet another example of the success of the zero Covid strategy.Anna Qin, an education consultant in her 20s, has started going to the office and the gym again. She walks and bicycles around the city, delighting in feeling her feet on the pavement.But the fact that such mundane things now feel so special is just a reminder of how much the city was forced to sacrifice“We’re glad it’s opening up again, but also there’s no acknowledgment of what we went through,” she said.“Now it’s closed, now it’s open, and we have no control. And now we’re supposed to be happy.”

    #covid-19#migrant#migration#chine#shangai#zerocovid#strategiesanitaire#etranger#resident#confinement#depistage#sante#santementale

  • En 2022, les mesures pour le pouvoir d’achat vont coûter 50 milliards d’euros (Lefigaro.fr)
    https://www.crashdebug.fr/en-2022-les-mesures-pour-le-pouvoir-d-achat-vont-couter-50-milliards-d-eu

    Bonjour à toutes et à tous, j’espère que vous allez bien. Je n’ai pas voulu être trop violent ce matin, car quand on voit ce qui circule sur les nouvelles, au réveil c’est un peut brutal..., donc je vous passe cet article du Figaro pour savoir un peut à quoi s’attendre... Pour le reste c’est totalement schizophrénique, les prix augmentent à cause de leurs politiques, mais plutôt que stopper ces politiques nocives, ils nous donnent des impôts décalés pour y faire face....

    VIDEO📺 @ThierryMariani : "Les sanctions sont une stupidité, elles ne feront jamais baisser la Russie🇷🇺 car le reste de la planète ne les applique pas. Par contre qui paie la note ? Les Européens🇪🇺. Et les seuls qui profitent de la guerre sont les USA."#Ukraine #Poutine #Zelensky pic.twitter.com/p5VV2qxEna — (...)

  • L’Esport à l’Elysée – Solidaires Informatique
    https://solidairesinformatique.org/2022/06/13/lesport-a-lelysee

    Vendredi 3 Juin, un évènement a rassemblé certains des acteurs les plus connus de l’esport français à l’Elysée autour d’Emmanuel Macron, pour un grand selfie célébrant la beauté du secteur en France. C’est un sacré coup de com’ à une semaine des législatives, mais un coup de com’ qui cache des jeux d’influence violents. Ainsi, ZeratoR, grande figure du milieu, raconte avoir subi de fortes pressions, devant finalement annuler la répétition de la Trackmania Cup pour être présent. On a donc mis en péril l’un des grands moments du milieu qu’on est censé célébrer.

    […]

    Ainsi, on retrouve sans surprise dans la clique du SNJV menée par Julien Villedieu, Guillaume de Fondaumière – dont l’entreprise Quantic Dream avait fait les gros titres du Monde, de Canard PC et de Mediapart, qui dénonçaient une ambiance toxique, des photomontages racistes et sexistes et du crunch violent. Ces dénonciations ont abouti sur une série de procés, dans lesquels Quantic a déjà été condamnée.
    Également présent, Florent Castelnerac, directeur d’Ubisoft Nadeo. L’année dernière, d’anciens employés racontaient à Numerama qu’il n’hésitait pas à lyncher publiquement certains employé-es, leur hurlant dessus pendant 20 minutes au vu et au su de toustes.
    Ce type d’évènements permet de créer des ponts avec le milieu politique, ce qui facilite l’existence et l’attribution de fonds publics (subventions, crédits d’impôts, etc.) dont le patronat du jeu vidéo est si gourmand. (Cf. https://rb.gy/ktthzu)

    Interpelé sur Twitter, le représentant du syndicat patronal SNJV offre une réponse pour le moins saugrenue qui met en lumière l’absence de dialogue entre patrons et salariés dans l’industrie du jeu vidéo :

    Julien Villedieu sur Twitter :
    https://twitter.com/Julv_SNJV/status/1537075626917634050

    On répond pas à des gens vulgaires & politisés

    Un fil de contextualisation de cet échange saugrenu :

    Gauthier Andres sur Twitter :
    https://twitter.com/gautoz/status/1537081857468137473

    J’avais un peu peur mais me voilà rassuré : le pince-fesses à l’Elysée à une semaine des législatives était apolitique.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #syndicalisme #syndicat #syndicat_salarié #syndicat_patronal #élysée #esport #emmanuel_macron #zerator #france_esports #snjv #sell #solidaires_informatique #julien_villedieu #guillaume_de_fondaumière #quantic_dream #culture_toxique #florent_castelnerac #ubisoft_nadeo #politique

  • #zendefondo  _

    légère boiterie des armées du ciel
    à prévoir aujourd’hui il ne pleuvra que
    sur le trottoir d’en face ne pas traverser
    semble tactique agile mais gare au bug
    la nature en a marre et fait open bar
    avec des bugs suspendus comme des cafés
    à chaque coin de rue tout est être là
    au moment favorable je suis ça c’est
    un coup de tartre oups la nation est en danger
    les filles se cabrent et ne veulent plus parler
    faisez tous comme moi susurre chacune
    Suburre j’ai pris mes responsabilités
    la seule manière d’aimer ce monde est
    de le laisser se bousiller #zendefondo


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3.

  • Covid-19 : Shanghaï va reconfiner 2,7 millions d’habitants pour dépister la population
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/06/09/covid-19-shanghai-va-reconfiner-2-7-millions-d-habitants-pour-les-depister_6

    Covid-19 : Shanghaï va reconfiner 2,7 millions d’habitants pour dépister la population
    Le district de Minhang, dans le sud-ouest de la mégalopole chinoise, sera confiné samedi matin et ses habitants devront passer un test PCR, ont annoncé les autorités locales.Une annonce qui suscite l’inquiétude des habitants de la métropole chinoise quant à un potentiel reconfinement général de la ville. En dépit du déconfinement amorcé depuis quelques jours, Shanghaï a annoncé, jeudi 9 juin, qu’elle allait confiner samedi un district de 2,7 millions d’habitants afin d’y dépister l’ensemble de la population.Le district de Minhang, dans le sud-ouest de Shanghaï, sera confiné samedi matin et ses habitants devront passer un test PCR, ont annoncé les autorités locales sur le réseau social WeChat. « La fermeture sera levée après la collecte des échantillons », ont-elles ajouté, sans préciser de date ni d’heure précise, ni quelles mesures seraient prises en cas de détection de cas positifs. En vertu de la stratégie sanitaire nationale « zéro Covid », toutes les personnes testées positives sont en théorie placées en quarantaine.
    La ville a levé la semaine dernière une grande partie des restrictions pesant sur ses 25 millions d’habitants, qui étaient confinés depuis au moins le début d’avril afin d’affronter une flambée de Covid-19, la plus virulente depuis 2020. Mais le déconfinement n’est pas total : plusieurs centaines de milliers de personnes restent confinées dans leurs complexes résidentiels en raison de la détection de cas positifs.« Est-ce que le verrouillage du district [de Minhang] sera vraiment levé après la collecte des échantillons ? », se demande un utilisateur du réseau social Weibo. « Que se passera-t-il s’il y a des résultats positifs ? Le confinement va-t-il continuer ? », s’inquiète un autre. La mairie a démenti jeudi les rumeurs selon lesquelles le reste de Shanghaï serait à nouveau confiné.
    Le confinement a porté un rude coup à l’économie, mais la métropole reprend vie depuis quelques jours. Métros et bus circulent de nouveau, tandis que les Shanghaïens profitent des restaurants, bars et parcs de la ville. Certains habitants sont cependant toujours coincés chez eux, ce qui suscite parfois des tensions avec les autorités. Le ministère de la santé a fait état jeudi de neuf nouveaux cas positifs la veille à Shanghaï.La capitale chinoise, Pékin, se rapproche doucement de la normalité après avoir fermé restaurants, bars, salles de sport et parcs le mois dernier pour éradiquer une flambée épidémique – de bien moindre ampleur qu’à Shanghaï. Le principal district de la ville, celui de Chaoyang, a cependant ordonné jeudi la fermeture des clubs et des bars après la détection de quelques cas, ont annoncé des médias officiels.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#shanghai#sante#zercovid#depistage#confinement#strategiesanitaire#caspositif

  • En Chine, la poursuite de la stratégie zéro Covid implique un contrôle social encore renforcé
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/06/01/en-chine-la-poursuite-de-la-strategie-zero-covid-implique-un-controle-social

    En Chine, la poursuite de la stratégie zéro Covid implique un contrôle social encore renforcé
    Alors que les restrictions de circulation sont levées à Shanghaï et à Pékin, les autorités maintiennent un objectif d’éradication du virus, lourd de conséquences pour la population.
    Par Frédéric Lemaître(Pékin, correspondant)
    Publié le 01 juin 2022 à 11h35
    Deux mois après le début d’un confinement qui, selon les autorités, ne devait durer que quatre jours, la grande majorité des vingt-cinq millions de Shanghaïens peuvent à nouveau sortir de chez eux, à partir du mercredi 1er juin. De même, la situation à Pékin, soumise à un semi-confinement, depuis le 1er mai, revient peu à peu à la normale. A l’exception des écoles qui restent fermées et des cafés-restaurants qui ne font que de la vente à emporter, la plupart des commerces et des activités sociales ont rouvert leurs portes, et les employés ne sont plus obligés de télétravailler.
    « Nous ne pensons pas que la stratégie zéro Covid soit soutenable, étant donné le comportement actuel et, selon nos prévisions, futur du virus », avait déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, le 10 mai. La Chine entend démontrer l’inverse. « Après avoir remporté la bataille contre l’épidémie, à Wuhan, et retrouvé le niveau de productivité prépandémique, puis avoir été victorieuse à Shanghaï (…), la Chine montre au monde qu’elle a obtenu des résultats remarquables lors de cette épreuve et qu’il en ira de même à l’avenir », claironne Li Junru, un des théoriciens du Parti communiste chinois dans le quotidien Global Times du 1er juin. La victoire n’est pourtant que partielle. La ville de Dandong (2,3 millions d’habitants), à la frontière avec la Corée du Nord, est officiellement confinée.
    Symboles de la poursuite de cette politique que résume le triptyque « tester, tracer, isoler », à Pékin comme à Shanghaï, les milliers de tentes provisoires, où la population doit se faire tester, sont peu à peu remplacées par des conteneurs aménagés et pérennes. La « nouvelle normalité » ne ressemble que partiellement à la « vie d’avant ». Les Pékinois doivent se faire tester toutes les quarante-huit heures, et les Shanghaïens tous les trois jours. Sans test, l’accès aux commerces et aux transports publics est interdit. Que l’on soit vacciné ou pas. Au moindre cas positif, des centaines voire des milliers de cas contacts sont envoyés en quarantaine, pendant une semaine, et les immeubles qu’ils ont fréquentés sont confinés. Vivre dans une zone considérée « comme à moyen danger » (où des cas ont été recensés, mais sans dépasser le nombre de cinquante dans les deux semaines précédentes) – ou à haut danger (plus de cinquante cas) rend matériellement impossible l’achat d’un billet de train ou d’avion. De plus, il y a de fortes chances que la ville où vous souhaitez vous rendre vous refuse l’accès ou vous impose une quarantaine.Cette politique ne peut fonctionner que si les tests sont systématiques. La ville de Siping (3,3 millions d’habitants, dans le nord-est du pays) avait annoncé, mardi 31 mai, que les habitants refusant de s’y soumettre, seraient passibles de dix jours de prison et de 70 euros d’amende, avant, semble-t-il, de faire marche arrière. Encore faut-il que les tests soient fiables. A Shanghaï et à Pékin, plusieurs laboratoires sont soupçonnés de déclarer à tort des tests « positifs » pour que la politique de dépistage se poursuive. Des enquêtes sont en cours.
    Confirmée par le président Xi Jinping, début mai, la politique zéro Covid ne fait pas l’unanimité. Enfermés depuis des semaines dans leur campus, alors que les cours se déroulent en ligne, plusieurs centaines d’étudiants de l’université de Pékin ont manifesté, le 24 mai, pour pouvoir rentrer chez eux. A Tianjin, d’autres étudiants ont au contraire protesté pour que les cours reprennent. A Shanghaï, le confinement et les problèmes de ravitaillement rencontrés les premières semaines ont aussi donné lieu à des mouvements de protestation en ligne ou à l’intérieur des résidences tout à fait inhabituels. Enseignant à Shanghaï, Benoît Vermander, un des tout derniers jésuites étrangers présents en Chine, est même sorti du silence qu’il s’imposait jusque-là pour déclarer au Monde que la politique zéro Covid constituait « une nouvelle étape dans une stratégie d’ensemble de l’Etat-parti : établir un management scientifique qui permette d’exercer un contrôle continu et évolutif sur la population, calibré selon la nature des urgences. Il faut éliminer tout ce qui est “impur” : les virus aussi bien que les mèmes censés polluer l’atmosphère sociale. C’est une forme extrême d’hygiénisme social ».

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#zerocovid#confinement#depistage#residentetranger#mobilite#controlepolitique#politiquesanitaire

  • Covid-19 : à Shanghaï, le début du retour à la vie après deux mois de confinement drastique
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/31/a-shanghai-un-debut-de-retour-a-la-vie-apres-deux-mois-de-confinement-drasti

    Covid-19 : à Shanghaï, le début du retour à la vie après deux mois de confinement drastique
    Le nombre de personnes atteintes par le Covid-19 était de vingt-neuf seulement, mardi 31 mai, contre plus de 27 000 cas quotidiens à la mi-avril, dans la ville la plus peuplée de Chine. Après la levée quasi complète des restrictions, le 1er juin, des tests PCR réguliers seront pratiqués.
    Par Simon Leplâtre(Shanghaï, correspondance)
    Publié aujourd’hui à 10h25, mis à jour à 12h10
    Les autorités de Shanghaï ont annoncé qu’elles allaient prendre des mesures importantes, mercredi 1er juin, en vue de la réouverture de la plus grande ville de Chine, après deux mois de confinement dus au Covid-19.
    Les autorités de Shanghaï ont annoncé qu’elles allaient prendre des mesures importantes, mercredi 1er juin, en vue de la réouverture de la plus grande ville de Chine, après deux mois de confinement dus au Covid-19. ALY SONG / REUTERS

    Des familles qui marchent d’un pas tranquille le long du fleuve Huangpu, des coureurs en shorts fluo qui trottinent, une jeune fille sur un skateboard tirée par son chien… sur le « West Bund », les rives aménagées du fleuve qui sépare Shanghaï en deux, la vie semble presque revenue à la normale. Ne manquent que les cafés et les musées, pas encore ouverts et les espaces de jeux, entourés de barrières. Un peu partout dans la ville, les promeneurs, libérés, ont repris les rues, à pied ou à vélo. Les voitures sont toujours interdites : les seuls véhicules motorisés sont des camions, ou des voitures de polices, ou les rares bénéficiaires d’autorisations de sortie. Il règne, dans la ville la plus peuplée de Chine, une atmosphère étrange : les habitants qui le peuvent profitent de leur liberté retrouvée tandis que quelques millions d’entre eux sont encore enfermés. A Shanghaï, la ville de l’argent roi, les habitants n’ont nulle part où consommer, au grand dam des patrons de boutiques encore condamnées par des scellés.
    Après deux mois de confinement drastique, la plupart des habitants de Shanghaï devraient être libérés mercredi 1er juin. L’approche extrêmement stricte des autorités chinoises a atteint son objectif : vingt-neuf cas de Covid-19 seulement, mardi 31 mai, contre plus de 27 000 cas quotidiens à Shanghaï, à la mi-avril. Entre-temps, les habitants ont dû serrer les dents, enfermés chez eux, comptant sur les distributions alimentaires du gouvernement pour se nourrir, et des commandes en ligne, très aléatoires. Après avoir encore renforcé les restrictions au début de mai, la municipalité de la ville avait annoncé, le 16 avril, le déconfinement progressif de la ville sous quinzaine. Un cap qu’elle a pu tenir grâce à la baisse régulière des cas. Au 1er juin, seuls les quelque 900 000 habitants des résidences à risques « moyen et élevé » – des cas ayant été enregistrés ces deux dernières semaines – resteront enfermés.Quelques jours plus tôt, la première sortie en deux mois avait quelque chose d’irréel : « Oui, vous pouvez sortir faire de l’exercice, mais n’allez pas trop loin », avait concédé le gardien de notre résidence. Quelques voisins, en bons termes avec lui, se permettaient déjà des sorties discrètes, mais c’était pour la première fois une réponse claire. De quoi redécouvrir à petites foulées une ville encore marquée par deux mois de confinement extrême. Un festival de barricades, palissades, barrières de chantier, enfermait encore de très nombreux quartiers. Des contrôles de police barraient certaines rues, contrôlant notamment les permis de circuler des livreurs à scooter, et des camions. En plein centre, le parc Xiangyang, transformé en centre de test de masse au début de mars, était toujours occupé par les grands barnums blancs abritant du personnel médical. Des habitants profitaient de la fraîcheur du soir et de leur liberté retrouvée.
    Sur les marches d’un magasin du centre de Shanghaï, quatre hommes étaient assis autour d’une plaque électrique posée sur un carton, où bouillonnait leur dîner. Autour, quelques cartons contenaient leurs affaires, des couvertures et de grosses boîtes siglées Meituan, l’une des principales plates-formes chinoises de livraisons de repas. Ces travailleurs migrants, originaires de l’Anhui, une province pauvre située à l’ouest de Shanghaï, dormaient ici depuis le début d’avril, la première semaine du confinement généralisé à Shanghaï. « Evidemment, c’est dur, confiait l’un d’eux, un quadragénaire souriant au teint hâlé par les journées passées à l’extérieur. Mais on est ensemble. Dormir dehors, on s’y habitue. Au moins, on sort, et on peut continuer à gagner notre vie. » A Shanghaï, c’est déjà une chance. Quelques jours après, ils n’étaient plus là : les autorités ont fait place nette avant la réouverture de la ville.
    Pour l’instant, le contrôle de la population est encore aléatoire. Alors que les habitants des districts périphériques peuvent circuler librement dans leur quartier depuis des semaines, ceux du centre, plus touchés par le Covid-19, ont été libérés au compte-gouttes, et sans explications claires, suscitant la colère des résidents enfermés. Parfois, des conflits générationnels éclatent au sein des communautés, entre les jeunes qui veulent sortir plus vite et leurs aînés, plus inquiets, qui préféreraient voir leurs résidences fermées un peu plus longtemps. Le soir du 29 mai, des habitants étaient agglutinés au portail d’une petite ruelle du district de Jingan, dans le centre, pour demander haut et fort leur libération. Plusieurs voitures de polices tentaient de faire circuler les passants compatissants. « C’est vraiment injuste. C’est incroyable. En ce moment, Shanghaï, c’est une prison… », soupire un quadragénaire en débardeur, sorti faire un tour.
    Face à l’arbitraire des mesures locales, la municipalité a dû préciser que « mis à part les zones à risques haut et moyen, tous les comités de districts, de villages, les syndics, etc., ne doivent pour aucune raison empêcher les résidents vivant dans la communauté d’aller et venir », à partir du 1er juin. La veille de l’ouverture officielle, beaucoup d’habitants n’avaient toujours pas le droit de sortir de chez eux, tandis que d’autres étaient encore soumis à des autorisations limitées à une personne par foyer pour quelques heures. Mardi 31 mai, quelques restaurants faisaient le ménage pour se préparer à rouvrir « d’ici quelques jours » et après une inspection sanitaire. Dans un premier temps, les enseignes ne seront autorisées qu’à proposer de la vente à emporter.Les autorités ont conscience de l’ampleur de l’impact économique de la politique « zéro Covid ». Mercredi 25 mai, le premier ministre, Li Keqiang, a tenu une réunion en ligne avec tous les niveaux de gouvernement en Chine, des provinces jusqu’aux comtés, soit environ 100 000 responsables locaux. Le numéro deux chinois a dressé un tableau particulièrement noir de la situation : « Beaucoup de petites et moyennes entreprises et les autorités locales m’ont dit qu’ils vivaient leur période la plus difficile », a affirmé le dirigeant, avant de pousser les responsables locaux à faciliter la reprise de l’activité. Au mois d’avril, les ventes au détail, une mesure de la consommation, ont chuté de 11 % sur un an en Chine, et la production industrielle a reculé de 3 %. C’est la première baisse depuis les confinements du début de 2020. Pour le premier ministre, la situation est, « dans une certaine mesure, pire qu’en 2020 », rapporte le Financial Times, qui a eu accès à ce discours.
    En 2020, les mesures de confinement avaient permis un retour rapide de la production et de la consommation en Chine, permettant aux Chinois de mener une vie relativement normale, à l’intérieur de leurs frontières fermées. Mais l’arrivée des variants plus contagieux a changé la donne : malgré les efforts consentis par une ville confinée après l’autre, les foyers n’ont cessé d’apparaître.Pour tenter de maintenir une certaine stabilité après un printemps marqué par les confinements, les autorités prévoient de généraliser les tests PCR réguliers à l’ensemble de la population. A Shanghaï, comme dans d’autres villes chinoises, des centaines de petites stations de tests de proximité ont été installées sur les trottoirs. Pour accéder à tous les lieux publics, les habitants devront désormais montrer leur QR code de santé, qui doit mentionner un test de moins de soixante-douze heures. Les résidences de la ville ont commencé à s’équiper en lecteur de codes pour contrôler toutes les entrées. De quoi découvrir d’éventuels cas de Covid-19 rapidement… tout en renforçant encore la surveillance de la population.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#shanghai#confinement#travailleurmigrant#depistage#QRcode#politiquesanitaire#zerocovid#circulation

  • Bienvenue en #Géozarbie

    #Enclaves, territoires prêtés, zones disputées, #micro-États, île fantasmée... il existe dans le monde quantité de petits bouts de terre aux frontières ou statuts bizarres ! Mêlant anecdotes loufoques et grands moments de l’Histoire, Bienvenue en Géozarbie nous fait découvrir 10 lieux où l’ubuesque se dispute à l’absurde !

    https://www.arte.tv/fr/videos/RC-022365/bienvenue-en-geozarbie

    #géographie #géographie_politique #frontières #absurdité #série #arte #vidéo #ressources_pédagogiques #Absurdistan

    –—

    Le Mont blanc n’est pas en France

    Saviez-vous que l’île de la Conférence est administrée à égalité de temps par deux pays, la France et l’Espagne ? Que la principauté d’Arbézie, à cheval sur la frontière franco-suisse, est… un hôtel-restaurant ? Ou que la France possède des territoires à Jérusalem ?
    Ce sont ces bizarreries géographiques que nous raconte #Olivier_Marchon dans ce livre étonnant qui rassemble des dizaines d’histoires de ce type, des plus tragiques au plus loufoques : de petits morceaux de terre, enclavés, disputés, au statut à part, parfois étrange, qui chacun à leur manière racontent la grande histoire…

    https://www.editionspoints.com/ouvrage/le-mont-blanc-n-est-pas-en-france-olivier-marchon/9782757895757
    #livre

    ping @reka

  • Covid-19 : des milliers d’habitants de Pékin placés de force en quarantaine
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/21/covid-19-des-milliers-d-habitants-de-pekin-places-de-force-en-quarantaine_61

    Covid-19 : des milliers d’habitants de Pékin placés de force en quarantaine
    La capitale est confrontée à sa plus forte flambée de contaminations depuis le début de la pandémie. Le variant Omicron a infecté plus de 1 300 personnes depuis la fin d’avril, entraînant la fermeture indéfinie des restaurants, des écoles et des sites touristiques. Sur les réseaux sociaux chinois, certains évoquent des scènes d’évacuation rappelant la guerre. Des milliers d’habitants de Pékin – 21 millions d’habitants – ont été envoyés de force en quarantaine dans la nuit de vendredi 20 à samedi 21 mai, après la découverte de 26 cas de Covid-19 dans leur résidence, selon des images et un avis officiel largement partagés sur les réseaux sociaux. Plus de 13 000 habitants du complexe résidentiel Nanxinyuan, dans le sud-est de la capitale, bien que testés négatifs au virus, ont été transportés dans la nuit vers des hôtels d’isolement et menacés de représailles s’ils résistaient.
    « Les experts ont décidé que tous les résidents de Nanxinyuan seront soumis à une quarantaine à partir de minuit le 21 mai pour sept jours », peut-on lire dans une annonce des autorités sanitaires du district de Chaoyang. « Veuillez coopérer, sinon vous subirez les conséquences légales », ont-elles ajouté. Des photos sur les sociaux montrent des centaines de personnes faisant la queue avec leurs bagages dans l’obscurité pour monter dans des autocars devant la résidence. « Certains d’entre nous ont été enfermés pendant vingt-huit jours depuis le 23 avril, et nous avons tous été testés négatifs depuis », s’est plaint un résident sur Weibo. « Beaucoup de mes voisins sont âgés ou ont de jeunes enfants. » Les habitants ont été priés d’emballer leurs vêtements et leurs biens essentiels, et informés que leurs logements allaient être désinfectés, selon des discussions sur Weibo.
    Pékin est confrontée à sa plus forte flambée de contaminations depuis le début de la pandémie. Le variant Omicron a infecté plus de 1 300 personnes depuis la fin d’avril, entraînant la fermeture indéfinie des restaurants, des écoles et des sites touristiques. La Chine mène une politique draconienne de « zéro Covid » : fermeture des frontières, tests massifs, confinements de villes entières et quarantaines forcées pour les cas contact. Le mois dernier, des milliers de résidents de Shanghaï avaient été envoyés dans des centres de quarantaine improvisés à des centaines de kilomètres de là, alors que la métropole de 25 millions d’habitants combattait une flambée épidémique. Sur Weibo, des internautes exprimaient samedi leur inquiétude de voir Pékin adopter une approche similaire à celle de Shanghaï, où les habitants subissent un confinement parfois chaotique, qui a privé de nombreuses personnes d’un accès adéquat à la nourriture et aux soins.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#pekin#sante#zerocovid#isolement#quarantaine#cascontact#resident#frontiere#deplacementforce#tourisme

  • Taïwan renonce peu à peu à la politique zéro Covid
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/05/16/taiwan-renonce-peu-a-peu-a-la-politique-zero-covid_6126267_3244.html

    Taïwan renonce peu à peu à la politique zéro Covid
    L’île de 23 millions d’habitants, saluée jusqu’ici pour sa gestion exemplaire de l’épidémie, a décidé de vivre avec le virus, assumant de voir le nombre de cas augmenter.
    Par Frédéric Lemaître(Pékin, correspondant)
    La progression du Covid-19 à Taïwan est spectaculaire. Une centaine de nouveaux cas quotidiens seulement étaient recensés à la mi-mars. Essentiellement des cas importés. On en dénombrait un millier à la mi-avril, plus de 10 000 fin avril, 30 000 début mai et 68 769 le 15 mai. A cette date, on comptait au total 768 543 cas, et ceux importés étaient devenus ultraminoritaires.Une conséquence directe et assumée de l’abandon progressif, par les autorités de cette île de 23 millions d’habitants, de la politique zéro Covid, qui avait pourtant été saluée dans le monde entier. « Dès mars 2020, le gouvernement avait présenté le zéro Covid comme une solution transitoire, en attendant les vaccins et les traitements efficaces. Si les débuts de la campagne de vaccination ont été plutôt lents, le taux de vaccination a atteint 80 % fin février. Du coup, le 24 février, le gouvernement a adopté une nouvelle politique consistant à vivre avec le virus », explique un fonctionnaire. Une stratégie comparable à la plupart des pays d’Asie, à l’exception notable de la Chine.
    Lire aussi : Article réservé à nos abonnés L’opinion chinoise divisée par la politique du zéro CovidDès le 7 mars, Taïwan réduit de quatorze à dix le nombre de jours de quarantaine imposés à l’arrivée sur l’île. Début mai, ce nombre est passé de dix à sept. Depuis fin avril, les personnes positives sont isolées à domicile, et non plus hospitalisées, si elles ne sont pas considérées comme des cas graves. Auparavant, les malades de plus de 60 ans étaient quasi systématiquement hospitalisées. Ce seuil a été relevé à 70 ans, puis à 80 ans.Seules les personnes vivant avec une personne positive sont considérées comme cas contact, une définition bien moins large que précédemment. Depuis le 13 avril, les écoles ne sont fermées que si un tiers de ceux qui y étudient ou y travaillent sont positifs. Auparavant, la fermeture intervenait dès le deuxième cas. Les masques restent obligatoires dès que l’on sort de son domicile, sauf pour les activités sportives. « Nous continuons de nous ouvrir. C’est notre direction. Le but principal est maintenant d’atténuer les préjudices », expliquait, début avril, Chen Shih-chung, le ministre de la santé. D’importantes élections locales ont lieu à l’automne et le gouvernement sait que le sujet est évidemment sensible.
    « Au début, la population n’a pas vraiment compris pourquoi on modifiait une politique qui était efficace et pourquoi on laissait circuler le virus, témoigne Gia To, une youtubeuse spécialisée dans la technologie. Quand les magasins ont abandonné le QR code qu’il fallait scanner à l’entrée, pas mal de clients se sont sentis déboussolés. D’ailleurs, certains commerçants en ont profité et ont remplacé ces QR codes sanitaires par des QR codes purement commerciaux », dit-elle. Néanmoins, au fil des semaines, la population se réhabitue. De nombreux salons professionnels ouvrent de nouveau leurs portes et se tiennent en présentiel.La transition ne s’effectue pourtant pas sans heurts. Comme en Chine, les personnes âgées sont relativement peu vaccinées. Environ 20 % des plus de 75 ans ne le sont pas du tout, malgré les incitations financières proposées. Si le nombre de décès reste très faible – moins de vingt décès quotidiens mi-mai et 1 068 depuis le début de l’épidémie, en 2020 –, les experts s’attendent à une augmentation dans les prochaines semaines. Mi-avril, on ne comptabilisait encore que 854 décès.Autre problème : la difficulté d’obtenir des tests. En avril, les Taïwanais patientaient parfois plusieurs heures devant des pharmacies rapidement en rupture d’approvisionnement. Après les pilotes d’avion qui se sont plaints des quarantaines continuant de leur être imposées, ce sont les chauffeurs de taxi qui sont descendus dans la rue pour protester contre l’insuffisance de tests. Autant de mécontentements catégoriels exploités par l’opposition, même si celle-ci ne remet pas en question l’évolution de la stratégie. Le confinement très strict de Shanghaï depuis début avril, stade ultime de la logique zéro Covid, est le meilleur argument pour l’abandon de celle-ci par Taïwan.

    #Covid-19#migration#migrant#taiwan#chine#zerocovid#casimporte#politiquesanitaire#sante#frontiere#circulation#vaccination

  • Sauf exception, les Chinois ne sont plus autorisés à sortir de Chine
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/13/sauf-exception-les-chinois-ne-sont-plus-autorises-a-sortir-de-chine_6125993_

    Sauf exception, les Chinois ne sont plus autorisés à sortir de Chine
    Au nom de la lutte contre la pandémie, les visites familiales aux personnes vivant à l’étranger ne sont plus permises, tandis que la politique zéro-Covid pousse de nombreux Chinois à tenter d’émigrer.
    Par Frédéric Lemaître(Pékin, correspondant)
    La Chine a annoncé, jeudi 12 mai, qu’elle allait « mettre en place une politique de l’immigration stricte » en limitant les « sorties non-essentielles » des détenteurs d’un passeport chinois. Déjà, en août 2021, les services de l’immigration avaient limité la délivrance de passeports aux citoyens souhaitant voyager pour leurs études et leur travail. Alors qu’environ 50 millions de Chinois vivent à l’étranger, leur rendre visite n’est donc déjà plus autorisé aux membres de leur famille vivant en Chine. Selon le magazine en ligne Sixth Tone, un certain nombre de Chinois essaient de contourner l’interdiction en se procurant des faux contrats de travail établis à l’étranger.
    Officiellement, cette politique restrictive s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. En sens inverse, les autorités chinoises ne veulent pas interdire formellement à leurs ressortissants vivant à l’étranger de revenir dans la mère-patrie, mais elles font tout pour les décourager. Ainsi, depuis mars 2020, plus de 98 % des vols internationaux au départ ou à destination de la Chine sont annulés, et les prix des billets sont prohibitifs. Empêcher les Chinois de sortir est une façon de limiter le nombre des retours à venir. En 2021, la Chine a compté 74 millions d’entrées et de sortie de son territoire, un chiffre inférieur de 79 % à celui de 2019, avant la pandémie. De même, au premier semestre 2021, le pays n’a délivré que 335 000 passeports, soit 2 % du total délivré au 1er semestre de 2019. Symboliquement, le président Xi Jinping n’est lui-même pas sorti du pays depuis janvier 2020.
    Mais cette politique s’inscrit dans un cadre plus large. Au nom de la lutte contre la corruption, de plus en plus de fonctionnaires, de membres du Parti communiste ou de cadres travaillant dans les entreprises publiques n’ont plus le droit de garder leur passeport à domicile mais doivent le remettre au commissariat. Lors du voyage effectué en Chine en juin 2018 par Edouard Philippe, alors premier ministre, les chefs d’entreprises français se sont plaints auprès du premier ministre chinois Li Keqiang que leurs homologues chinois n’étaient plus autorisés à voyager. « On invite le PDG, et c’est le directeur du marketing qui vient », témoignait un patron français. « Plus on est élevé dans la hiérarchie, moins on peut voyager », résume un cadre chinois. La politique zéro Covid a drastiquement accentué cette pratique. Fin mars, la province du Hunan, dans le centre du pays, a ordonné à tous les détenteurs de passeport de les remettre à la police « jusqu’à la fin de la pandémie ». Or, justement, la politique zéro Covid inciterait nombre de Chinois à envisager de quitter le pays. Selon le site américain Radio Free Asia, le nombre de recherches sur Internet de thèmes tels que « critères pour migrer au Canada » aurait progressé de 3 000 % en avril, essentiellement à partir des grandes villes comme Shanghaï, Pékin et Canton, soumises à confinement. Des rumeurs ont également fait état de confiscations ou d’annulations récentes de passeports chinois à l’arrivée en Chine, mais celles-ci ont été officiellement démenties.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#zerocovid#immigration#passeport#pandemie#sante#mobilite#etranger#politiquemigratoire#politiquesanitaire

  • Covid-19 : nouveau tour de vis sécuritaire à Shanghaï, sous l’impulsion de Pékin
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/09/covid-19-nouveau-tour-de-vis-securitaire-a-shanghai-sous-l-impulsion-de-peki

    Covid-19 : nouveau tour de vis sécuritaire à Shanghaï, sous l’impulsion de Pékin
    A la suite d’une réunion des dirigeants chinois, Shanghaï a encore renforcé les restrictions imposées à ses 25 millions d’habitants depuis plus de six semaines.
    Par Simon Leplâtre(Shanghaï, correspondance)
    Gaël, un Français installé à Shanghaï depuis huit ans, a reçu l’ordre de faire ses valises samedi 7 mai au matin : dans sa résidence du centre ancien de la ville, tous les habitants devaient être envoyés à l’isolement. Ils étaient pourtant testés négatifs au Covid-19, mais les autorités veulent accélérer la sortie de l’épidémie en isolant toujours plus d’habitants dans les résidences touchées par des cas de Covid-19. Quand Gaël, conseillé par le consulat de France, a demandé un document officiel pour justifier ce transfert forcé vers des centres ou des hôtels aux conditions spartiates, la responsable de son comité de résidents lui a envoyé une vidéo en guise de menace. On y voit des policiers en combinaison blanche tentant de justifier l’expulsion de citoyens chinois avant de s’impatienter : « Arrêtez de demander pourquoi ! Il n’y a pas de pourquoi, c’est en vertu des réglementations du pays ! »
    Ces derniers jours à Shanghaï, le renforcement de la politique d’isolement s’est accompagné d’une pluie de nouvelles règles : interdiction de recevoir des livraisons pour une semaine, et sorties interdites, même pour des rendez-vous médicaux. Les résidences épargnées par le Covid-19 depuis des semaines, qui bénéficiaient d’une certaine liberté, se retrouvent, elles aussi, de nouveau soumises aux mesures les plus drastiques pour sept jours. Le nombre de cas baisse pourtant progressivement, alors que Shanghaï commence sa septième semaine de confinement, avec 3 717 cas lundi 9 mai, après une pointe à 27 600 cas mi-avril. Mais pas assez vite pour les autorités.
    Ce tour de vis supplémentaire a une cause claire : une réunion, jeudi 5 mai, du comité permanent du bureau politique du Parti communiste, qui rassemble les sept plus hauts dirigeants chinois. Le comité, largement dominé par le président Xi Jinping, a balayé le moindre doute quant à la stratégie adoptée pour les prochains mois : le zéro Covid sera maintenu, coûte que coûte. « La persévérance, c’est la victoire », proclame le communiqué publié à l’issue de la réunion, réchauffant un slogan révolutionnaire. Il appelle également à « combattre résolument toute parole et tout acte qui déforme, interroge ou remet en question [leur] politique de prévention de l’épidémie » : un avertissement clair aux responsables du parti qui discuteraient les ordres ou, du moins, traîneraient des pieds.
    Dans la foulée, le comité municipal de Shanghaï a tenu une longue session d’étude de l’« esprit de la réunion du comité permanent ». La direction de Shanghaï se trouve sur des charbons ardents puisque la ville fait face au plus grand foyer de Covid-19 qu’ait connu la Chine. Lors de précédents foyers importants à Wuhan, dans le nord-est, ou à Xi’an, des dirigeants locaux ont systématiquement été sanctionnés. Vendredi et samedi, de nombreux quartiers de Shanghaï ont reçu des instructions détaillant des règles encore plus strictes.
    Dans un quartier du district de Xuhui, la note d’information indique : « Afin d’appliquer pleinement l’esprit de la réunion du comité central du bureau politique, du comité municipal et du comité de district, afin de gagner la bataille de Shanghaï et de lever le confinement le plus tôt possible (…), toutes les résidences doivent respecter des “périodes de silence” du 7 au 15 mai. » Le texte préconise d’interdire toute sortie, sauf pour les tests PCR, de réduire les livraisons à l’essentiel, et même d’éviter de se rendre à l’hôpital sauf urgence absolue, parce qu’il s’agit d’un lieu de transmission du virus… Des dizaines de cas de décès faute de soins assez rapides ont pourtant été documentés depuis le début du confinement de Shanghaï.
    Mais le ton martial du comité permanent se heurte à des résistances locales de plus en plus évidentes : « On est obligés de vous envoyer ça. Le secrétaire va bientôt se faire limoger », est le message qui a accompagné l’envoi d’une note similaire dans un autre quartier du centre-ville. Un message qui fait référence au secrétaire général du parti de la municipalité de Shanghaï, Li Qiang, qui pourrait payer la gestion chaotique du confinement de la capitale économique chinoise. Sous pression, les dirigeants de la ville semblent tout mettre en œuvre pour convaincre Pékin de leur détermination. En resserrant un peu plus la vis aux habitants de la métropole : au cours du week-end, des barnums marqués « police » ont fait leur apparition à l’entrée de nombreuses résidences, et des agents sont venus renforcer la pression pour appliquer les règles à la lettre, en plus des gardiens habituels.
    Des milliers de résidents ont dû renoncer à se faire livrer des commandes, alors que les colis alimentaires distribués par les autorités sont insuffisants. « Ce fut un week-end incroyablement compliqué pour nous. Des centaines de commandes n’ont pas pu être livrées, ce qui a causé beaucoup de retards et de problèmes », expliquait lundi matin une responsable d’Epermarket, une épicerie en ligne appréciée des expatriés, précisant que beaucoup de produits frais ont dû être jetés en conséquence.Cette approche toujours plus répressive du contrôle épidémique suscite de plus en plus de résistance. Jeudi, des centaines d’ouvriers d’une usine Quanta, un fournisseur d’Apple, ont brisé un barrage d’hommes en blanc au sein du campus de l’entreprise, apparemment après la découverte de nouveaux cas. Samedi, plusieurs vidéos ont montré une confrontation violente entre des jeunes Chinois et des policiers tentant de bloquer la sortie de leur immeuble, dans le district de Minhang, au sud de Shanghaï. Sur d’autres vidéos, des citoyens tentent de résister à la police qui les emmène en quarantaine, la porte d’une famille est défoncée par la police… « C’est de la folie, le gouvernement change de règles tous les trois jours, cela entretient une anxiété permanente », témoigne une trentenaire shanghaïenne.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#expatrie#zerocovid#politique#violence#quarantaine#

  • Covid-19 : nouveau tour de vis sécuritaire à Shanghaï, sous l’impulsion de Pékin
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/09/covid-19-nouveau-tour-de-vis-securitaire-a-shanghai-sous-l-impulsion-de-peki

    Covid-19 : nouveau tour de vis sécuritaire à Shanghaï, sous l’impulsion de Pékin
    A la suite d’une réunion des dirigeants chinois, Shanghaï a encore renforcé les restrictions imposées à ses 25 millions d’habitants depuis plus de six semaines.
    Par Simon Leplâtre(Shanghaï, correspondance)
    Gaël, un Français installé à Shanghaï depuis huit ans, a reçu l’ordre de faire ses valises samedi 7 mai au matin : dans sa résidence du centre ancien de la ville, tous les habitants devaient être envoyés à l’isolement. Ils étaient pourtant testés négatifs au Covid-19, mais les autorités veulent accélérer la sortie de l’épidémie en isolant toujours plus d’habitants dans les résidences touchées par des cas de Covid-19. Quand Gaël, conseillé par le consulat de France, a demandé un document officiel pour justifier ce transfert forcé vers des centres ou des hôtels aux conditions spartiates, la responsable de son comité de résidents lui a envoyé une vidéo en guise de menace. On y voit des policiers en combinaison blanche tentant de justifier l’expulsion de citoyens chinois avant de s’impatienter : « Arrêtez de demander pourquoi ! Il n’y a pas de pourquoi, c’est en vertu des réglementations du pays ! »
    Ces derniers jours à Shanghaï, le renforcement de la politique d’isolement s’est accompagné d’une pluie de nouvelles règles : interdiction de recevoir des livraisons pour une semaine, et sorties interdites, même pour des rendez-vous médicaux. Les résidences épargnées par le Covid-19 depuis des semaines, qui bénéficiaient d’une certaine liberté, se retrouvent, elles aussi, de nouveau soumises aux mesures les plus drastiques pour sept jours. Le nombre de cas baisse pourtant progressivement, alors que Shanghaï commence sa septième semaine de confinement, avec 3 717 cas lundi 9 mai, après une pointe à 27 600 cas mi-avril. Mais pas assez vite pour les autorités.
    Ce tour de vis supplémentaire a une cause claire : une réunion, jeudi 5 mai, du comité permanent du bureau politique du Parti communiste, qui rassemble les sept plus hauts dirigeants chinois. Le comité, largement dominé par le président Xi Jinping, a balayé le moindre doute quant à la stratégie adoptée pour les prochains mois : le zéro Covid sera maintenu, coûte que coûte. « La persévérance, c’est la victoire », proclame le communiqué publié à l’issue de la réunion, réchauffant un slogan révolutionnaire. Il appelle également à « combattre résolument toute parole et tout acte qui déforme, interroge ou remet en question [leur] politique de prévention de l’épidémie » : un avertissement clair aux responsables du parti qui discuteraient les ordres ou, du moins, traîneraient des pieds.
    Dans la foulée, le comité municipal de Shanghaï a tenu une longue session d’étude de l’« esprit de la réunion du comité permanent ». La direction de Shanghaï se trouve sur des charbons ardents puisque la ville fait face au plus grand foyer de Covid-19 qu’ait connu la Chine. Lors de précédents foyers importants à Wuhan, dans le nord-est, ou à Xi’an, des dirigeants locaux ont systématiquement été sanctionnés. Vendredi et samedi, de nombreux quartiers de Shanghaï ont reçu des instructions détaillant des règles encore plus strictes.
    Dans un quartier du district de Xuhui, la note d’information indique : « Afin d’appliquer pleinement l’esprit de la réunion du comité central du bureau politique, du comité municipal et du comité de district, afin de gagner la bataille de Shanghaï et de lever le confinement le plus tôt possible (…), toutes les résidences doivent respecter des “périodes de silence” du 7 au 15 mai. » Le texte préconise d’interdire toute sortie, sauf pour les tests PCR, de réduire les livraisons à l’essentiel, et même d’éviter de se rendre à l’hôpital sauf urgence absolue, parce qu’il s’agit d’un lieu de transmission du virus… Des dizaines de cas de décès faute de soins assez rapides ont pourtant été documentés depuis le début du confinement de Shanghaï.
    Mais le ton martial du comité permanent se heurte à des résistances locales de plus en plus évidentes : « On est obligés de vous envoyer ça. Le secrétaire va bientôt se faire limoger », est le message qui a accompagné l’envoi d’une note similaire dans un autre quartier du centre-ville. Un message qui fait référence au secrétaire général du parti de la municipalité de Shanghaï, Li Qiang, qui pourrait payer la gestion chaotique du confinement de la capitale économique chinoise. Sous pression, les dirigeants de la ville semblent tout mettre en œuvre pour convaincre Pékin de leur détermination. En resserrant un peu plus la vis aux habitants de la métropole : au cours du week-end, des barnums marqués « police » ont fait leur apparition à l’entrée de nombreuses résidences, et des agents sont venus renforcer la pression pour appliquer les règles à la lettre, en plus des gardiens habituels.
    Des milliers de résidents ont dû renoncer à se faire livrer des commandes, alors que les colis alimentaires distribués par les autorités sont insuffisants. « Ce fut un week-end incroyablement compliqué pour nous. Des centaines de commandes n’ont pas pu être livrées, ce qui a causé beaucoup de retards et de problèmes », expliquait lundi matin une responsable d’Epermarket, une épicerie en ligne appréciée des expatriés, précisant que beaucoup de produits frais ont dû être jetés en conséquence.Cette approche toujours plus répressive du contrôle épidémique suscite de plus en plus de résistance. Jeudi, des centaines d’ouvriers d’une usine Quanta, un fournisseur d’Apple, ont brisé un barrage d’hommes en blanc au sein du campus de l’entreprise, apparemment après la découverte de nouveaux cas. Samedi, plusieurs vidéos ont montré une confrontation violente entre des jeunes Chinois et des policiers tentant de bloquer la sortie de leur immeuble, dans le district de Minhang, au sud de Shanghaï. Sur d’autres vidéos, des citoyens tentent de résister à la police qui les emmène en quarantaine, la porte d’une famille est défoncée par la police… « C’est de la folie, le gouvernement change de règles tous les trois jours, cela entretient une anxiété permanente », témoigne une trentenaire shanghaïenne.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#expatrie#zerocovid#politique#violence#quarantaine#

  • La Chine reporte les Jeux asiatiques en raison du regain de l’épidémie de Covid
    https://www.lemonde.fr/sport/article/2022/05/06/la-chine-reporte-les-jeux-asiatiques-en-raison-du-regain-des-cas-de-covid_61

    La Chine reporte les Jeux asiatiques en raison du regain de l’épidémie de Covid. Le Conseil olympique d’Asie a annoncé, vendredi, que les 19es Jeux asiatiques n’auront pas lieu comme prévu en septembre. Aucune nouvelle date n’a été fixée.
    Le regain de cas de Covid-19 en Chine, qui touche à des degrés divers plusieurs provinces, a conduit les autorités chinoises à reporter, à une date non précisée, les Jeux asiatiques, qui devaient se dérouler du 10 au 25 septembre. « Le Conseil olympique d’Asie [COA] a annoncé que les 19es Jeux asiatiques (…) sont reportés », a annoncé vendredi 6 mai la télévision publique chinoise CCTV sur le réseau social Weibo. « Les nouvelles dates seront annoncées à une date ultérieure », a précisé la télévision.Dans un communiqué, le COA a justifié la décision par « la situation sanitaire ». Les compétitions devaient se tenir à Hangzhou (est), à moins de 200 km au sud-ouest de Shanghai, ville la plus touchée par la récente flambée épidémique. Cette dernière a été transformée en une immense prison pour 26 millions de personnes depuis près de six semaines.
    Le Conseil olympique d’Asie a par ailleurs annoncé l’annulation pure et simple des Jeux asiatiques de la jeunesse. Reportés une première fois, ils devaient se dérouler en décembre dans la ville chinoise de Shantou (Sud).
    Pour les Jeux asiatiques, les organisateurs avaient prévu d’appliquer un plan de prévention du coronavirus fondé sur celui des derniers Jeux olympiques et paralympiques d’hiver, en février à Pékin, qui avait constitué un succès sur le plan sanitaire.Mais le récent regain épidémique n’avait pas encore commencé. Or, les autorités chinoises sont soucieuses d’éviter toute contamination au sein de la population et appliquent depuis 2020 une stratégie zéro Covid. Celle-ci consiste en plusieurs mesures : confinements dès l’apparition de quelques cas, séparation des personnes testées positives du reste de la population, quarantaine à l’arrivée sur le territoire ou encore traçage des déplacements.« Le temps est loin où l’on pourra relâcher les efforts pour combattre le virus », soulignait, vendredi, le China Daily, organe du Parti communiste. « La Chine est un pays très peuplé, et avec de nombreuses personnes âgées. Avec un développement économique déséquilibré et un manque de ressources médicales, relâcher les mesures de contrôle provoquerait une vaste épidémie, de nombreux cas de maladies graves et de nombreux décès. Le développement socio-économique, la santé et la sécurité de la population seraient gravement affectés », insistait par ailleurs le comité permanent du bureau politique – les sept hommes qui dirigent le pays –, dans un communiqué publié jeudi.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#pandemie#sport#jeuxasiatiques#frontire#zerocovid#shantou#jeuxolympiques#confinement#quarantaine#tracking

  • Coronavirus: eastern Chinese city ramps up zero-Covid strategy with tests every 48 hours | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/china/science/article/3175954/coronavirus-eastern-chinese-city-ramps-zero-covid-strategy-tests

    Coronavirus: eastern Chinese city ramps up zero-Covid strategy with tests every 48 hours. Hangzhou in Zhejiang province has set up around 6,500 testing stations for residents and visitors. Different strategies to handle outbreaks in Shenzhen and Shanghai cited as shaping vigilant approach and routine testing policy
    China’s city of Hangzhou has adopted a frequent Covid-19 testing routine since Thursday to beat the highly transmissible Omicron variant, in line with the country’s “early detection” goal under its dynamic zero-Covid policy.
    The provincial capital of eastern Zhejiang province and home to 12 million people has set up around 6,500 testing stations for residents and visitors to get PCR tested every 48 hours, according to local authorities.
    From Saturday, residents must show their test results to enter their residential areas, offices, public transport, public venues and schools, it added. Those who enter the city should be tested in the 48 hours before arriving.Shanghai fences in residential buildings to combat Covid-19
    Ying Xumin, deputy director of the Hangzhou health commission, said the frequent testing routine was key to detecting infections as early as possible and minimising the risk of spread in public venues.“Hangzhou faces a severe risk of imported cases [from other parts of the country]. The Labour Day [five-day] holiday is around the corner and there will be more movement of people and gatherings.“We launched the routine testing service to secure the hard-won results of Covid-19 control and maintain the normal operations of businesses and life in the city,” he said, adding that 7.4 million people were tested on Thursday.On Friday, the city reported seven new asymptomatic infections. One was an arrival from outside the city identified at the railway station and the rest were detected within local areas already under isolation.Li Bin, vice-minister of the National Health Commission, said on Friday the country aimed to act fast to beat the rapid transmission of Omicron.“The Omicron variant is highly infectious, transmits quickly and often unnoticed, and causes a high proportion of asymptomatic infections,” Li said. “[We] use both rapid antigen and PCR tests to identify infections as early as possible.”He said all local governments should stick to the dynamic zero-Covid policy and control local outbreaks to avoid infections spilling over to other parts of the country.“If certain places do not resolutely adhere to the policy … it might become the ‘transmitter’ and ‘magnifier’ of outbreaks, causing heavy loss of life and property and seriously affecting economic and social development,” he said.“We encourage local governments to improve precision in Covid-19 control to achieve the greatest results with the least cost.”Beijing’s policy is to contain local outbreaks with strict preventive measures, despite much of the rest of the world embracing a live-with-the-virus mentality.There have been calls from foreign businesses to resume international exchanges and ease pressure on the industrial and services sectors, both hit hard by the tough control measures.China’s insistence on zero-Covid has been controversial as people question the high cost of the social and economic disruption.China’s harsh Covid restrictions leave thousands of migrant workers in limbo. Huang Yanzhong, a senior fellow for global health at the New York-based Council on Foreign Relations, said Hangzhou’s frequent testing routine used PCR tests, instead of at-home rapid antigen tests, so authorities could be sure they knew the test results under a centralised system and could follow up with isolation orders.
    “The country is adjusting its zero-Covid policy, drawing on the experience of Shanghai’s outbreak. The megacity did not act fast enough to nip the crisis in the bud, causing huge social and economic costs.
    “Other places are now learning from Shenzhen which launched mass testing once a few cases were identified to stop the spread as early as possible.
    “That also means all places have to be vigilant and on high alert all the time to prepare for the return of the virus and make testing part of their routine, even if there is no local outbreak,” Huang said, adding that the practice might continue over the next six months, and become more widely adopted nationwide. In March, China approved Covid-19 rapid antigen tests for public use and it adopts a dual testing strategy – both PCR and RAT – for “early detection”. PCR test samples are tested for viral genetic material in a laboratory and results usually take between one day and a few days.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#chine#shangai#shenzen#zerocovid#travailleurmigrant#isolement#depistage#economie#globalisation#confinement

  • Mainland Chinese care worker at Covid-19 holding centre found dead in Hong Kong hotel | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/law-and-crime/article/3175860/mainland-chinese-care-worker-covid-19-holding-centre

    Coronavirus Hong Kong
    Mainland Chinese care worker at Covid-19 holding centre found dead in Hong Kong hotel. A woman who came to Hong Kong from mainland China to look after elderly coronavirus patients as a temporary care worker at a holding centre was found dead in her hotel room on Thursday.
    According to police, emergency personnel were called to B P International hotel in Tsim Sha Tsui at about 1.30pm after the woman was found unconscious.A force spokesman said she was certified dead at the scene by paramedics.The Social Welfare Department confirmed on the same day that the woman was one of about 760 care workers temporarily hired from the mainland to look after infected elderly residents in the city’s holding centres. It said she arrived in Hong Kong in March.
    A spokesman for the department said it was saddened to learn of the death and had contacted the woman’s family to help arrange her affairs. He added there were no further details as the case was being investigated by police.
    Actor’s death in quarantine sparks call for review, Hong Kong logs 413
    The Post has learned that the woman was Zhang Xiu, aged 50, who came to Hong Kong from Guangxi province.A source said Zhang had told her colleagues on Thursday morning that she was feeling unwell.He said Zhang’s colleagues had visited her hotel after she failed to report for duty. Staff helped them access the room after they received no answer from her and found the 50-year-old unconscious in the bathroom, the source added.
    She had stayed in the hotel since March 7 and worked at the Choi Wing Road Sports Centre in Kwun Tong, which had been turned into a holding centre for elderly coronavirus patients, according to another source.
    The residential care industry has been considered one of the hardest-hit sectors by the city’s fifth wave of infections, with hundreds of facilities having previously reported outbreaks among staff and residents.
    Welfare sector urges John Lee to better support care homes for elderly
    26 Apr 2022On March 1, the Social Welfare Department announced it planned to hire 1,000 staff from the mainland to fulfil roles for three months at holding centres, community isolation facilities and quarantine camps to care for elderly residents, people with disabilities and other potential or confirmed cases.Secretary for Labour and Welfare Law Chi-kwong revealed at the time that some care homes had seen almost all their staff and residents infected, adding that the industry was facing a manpower shortage as more employees either caught Covid-19 or had to be quarantined.
    The workers can earn as much as HK$31,000 (US$3,970) a month if they are willing to take care of residents in isolation. Staff are expected to provide basic nursing care such as feeding elderly patients who are confined to their beds.Both Chief Executive Carrie Lam Cheng Yuet-ngor and operators of care homes had previously said the recruitment process had faced challenges as candidates were concerned about Hong Kong’s Covid-19 outbreak. The lockdowns across the border also presented complications.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#hongkong#sante#zerocovid#travailleurmigrant#vaccination#isolement#frontiere#confinement