• Papacito rêve-t-il d importer la tuerie de Charlottesville en France ?- L’En Dehors
    http://endehors.net/news/papacito-reve-t-il-d-importer-la-tuerie-de-charlottesville-en-france

    #extremedroite Papacito rêve-t-il d importer la tuerie de Charlottesville en France ? Sa volonté de mettre en scène en vidéo une attaque au 4x4 contre une manifestation reprend les codes et actes de l’Alt-Right US (+ de 104 faits en 2020).https://t.co/HCmYvnxACJ #Zemmour pic.twitter.com/hsibh01WwH (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • Warnstufe Rot : Log4j-Zero-Day-Lücke bedroht Heimanwender und Firmen
    https://www.heise.de/news/Roter-Alarm-Log4j-Zero-Day-Luecke-bedroht-Heimanwender-und-Firmen-6292863.html

    Attention, une bonne partie des grands services.disponibles par internet souffre d’une vulnérabilité du type zero day exploit directement exploitable. Ce n’est pas seulement un problème pour les fournisseurs de service mais concerne tous leurs clients et les utilisateurs d’ordinateurs qui utilisent la librairie Javascript Log4j.

    12.12.2021 von Mirko Dölle - Systeme abschalten, Verbindungen blockieren: Das BSI rät wegen der Zero-Day-Lücke in Log4j zu extremen Maßnahmen, Schadcode soll direkt ausführbar sein.

    Das Bundesamt für Sicherheit in der Informationstechnik (BSI) hat die am Freitag bekannt gewordene Zero-Day-Lücke in der weit verbreiteten Java-Bibliothek Log4j nachträglich hochgestuft. Es gilt nun die höchste Warnstufe Rot. Man habe beobachtet, dass die Schwachstelle ohne explizites Nachladen von Schadcode ausgenutzt werden könne, womit ein Großteil der zuvor empfohlenen Gegenmaßnahmen ins Leere läuft.

    Maliziöser Code könne direkt in der Abfrage enthalten seien, sodass auch Grundschutz-konforme Systeme gefährdet seien, die keine Verbindung ins Internet aufbauen können. Als akute Maßnahmen empfiehlt das BSI, nicht zwingend benötigte Systeme abzuschalten, Netzwerke zu segmentieren, um verwundbare Systeme zu isolieren und soweit wie möglich etwa durch den Einsatz von Proxies in HTTP-Headern Inhalte durch statische Werte überschreiben zu lassen. Außerdem sollte auf Systemen, die unabdingbar für Geschäftsprozesse sind und nicht abgeschaltet werden können, ein umfangreiches Logging erfolgen und auch ein- sowie ausgehende Verbindungen protokolliert werden, um im Nachgang leichter herausfinden zu können, ob ein System kompromittiert wurde.

    Weil die Java-Bibliothek Log4j als Komponente in extrem vielen Java-Anwendungen steckt, ist im Moment nicht absehbar, wie viele Internetdienste auch von namhaften Firmen von der Zero-Day-Lücke betroffen sind, die das Ausführen von beliebigem Code erlaubt. Auf GitHub gibt es eine bei weitem nicht vollständige Liste von Diensten, bei denen der am Freitag veröffentlichte Proof-of-Concept-Code (PoC) der Pen-Testing-Gruppe 0x0021h angeschlagen hat. Es ist ein Who-is-Who der bekanntesten Firmen und reicht von Amazon und Apple über CloudFlare, Google, IBM, Tesla und Twitter bis zu VMWare.
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    Auch Heimanwender gefährdet

    Doch nicht nur Großkonzerne sind gefährdet, Log4j steckt auch in vielen Netzwerk- und Systemkomponenten, die auch in kleinen Firmen, aber auch von Privatpersonen und Mitarbeitern im Home-Office eingesetzt werden. So hat Ubiquiti, bei Heimanwendern vor allem für seine Meshing-fähigen WLAN Access Points bekannt, bereits eingeräumt, dass das Konfigurations- und Verwaltungs-Frontend UniFi Network Application verwundbar ist und ein Update bereitgestellt.

    Für Firmen, deren Mitarbeiter derzeit Corona-bedingt von zu Hause aus arbeiten und sich mit ihren privaten Rechnern per VPN ins interne Firmennetzwerk einklinken, ist dies eine alarmierende Nachricht. Die UniFi Network Application kommt aber auch in vielen Hotels, Geschäften, Banken, Arztpraxen und kleinen Firmen zum Einsatz, um Besuchern mittels Vouchern einen Internetzugang via Gäste-WLAN anzubieten. Auch Netzwerkkomponenten anderer Hersteller könnten von der Lücke betroffen sein, Cisco etwa hat ebenfalls schon einige verwundbare Produkte entdeckt, bei Dutzenden anderen Cisco-Produkten laufen die Untersuchungen noch. Die meisten Hersteller hüllen sich aktuell jedoch noch in Schweigen.
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    Sicherheitssysteme betroffen

    Es sind aber nicht nur Server und Netzwerkkomponenten von der Log4j-Lücke betroffen, laut Cisco ist auch das Kameraüberwachungssystem Cisco Video Surveillance Operations Manager verwundbar. In Zugangssystemen wie digitalen Schließsystemen und in der Automatisierungstechnik sowie Smart Home ist Java ebenfalls weit verbreitet – ob auch diese Systeme durch die Zero-Day-Lücke in Log4j kompromittierbar sind, weiß noch niemand.

    Sicherheitsspezialisten auf der ganzen Welt arbeiten trotz Wochenende fieberhaft daran, verwundbare Systeme zu identifizieren und Lücken zu stopfen. Sie liefern sich einen Wettlauf mit den Angreifern, die derzeit ebenfalls Überstunden schieben. Laut der Pressemitteilung wurden dem BSI aus mehreren CERT-Quellen weltweite Massenscans und Angriffe gemeldet, es gebe auch erste erfolgreiche Kompromittierungen, unter anderem mit Kryptominern. Das BSI empfiehlt, zur Verfügung stehende Updates sofort einzuspielen und qualifiziertes IT-Personal einzusetzen, um kritische, vor allem von außen erreichbare Systeme engmaschig zu überwachen. Für Admins bedeutet dies alles andere als ein ruhiges Wochenende.

    https://github.com/YfryTchsGD/Log4jAttackSurface

    Intro

    Log4j impact on manufacturers and components summary from the Internet community. If Manufacturer or Component is not verified, it does not have screenshots or references to prove that it is affected.
    The List
    Manufacturer/Component Notes Verified
    Apple TRUE
    Tencent TRUE
    Steam TRUE
    Twitter TRUE
    Baidu TRUE
    DIDI TRUE
    JD TRUE
    NetEase TRUE
    CloudFlare TRUE
    Amazon TRUE
    Tesla TRUE
    Apache Solr TRUE
    Apache Druid TRUE
    Apache Flink FALSE
    Apache Struts2 TRUE
    flume FALSE
    dubbo FALSE
    IBM Qradar SIEM TRUE
    PaloAlto Panorama TRUE
    Redis FALSE
    logstash FALSE
    ElasticSearch TRUE
    kafka FALSE
    ghidra TRUE
    ghidra server TRUE
    Minecraft TRUE
    PulseSecure TRUE
    UniFi TRUE
    VMWare TRUE
    Blender TRUE
    Google TRUE
    Webex TRUE
    LinkedIn TRUE
    VMWarevCenter TRUE
    Speed camera LOL TRUE

    #sécurité #zeroday

  • Tüfekçi Zeynep, Twitter et les gaz lacrymogènes. Forces et fragilités de la contestation connectée
    https://journals.openedition.org/questionsdecommunication/26224

    De fait, toujours dans l’avant-propos, l’hypothèse de travail est clairement énoncée : « L’internet permet à des mouvements connectés d’atteindre rapidement une masse critique, sans pour autant leur faire acquérir en amont les capacités d’organisation ou toute autre capacité collective, formelle ou informelle, qui les préparera aux inévitables problèmes à venir et les aidera à réagir en conséquence » (p. 13). Autrement dit, la connectivité et ses affordances perturbent les certitudes qui animaient l’espace public dont « les architectures sont altérées » par les technologies (p. 46) : la sphère publique connectée est configurée différemment de l’autre : « des personnes ordinaires bénéficient de nouveaux moyens de diffusion » (p. 47).

    Chiapas, Seattle, la place Tahrir, Hong Kong, New York (Occupy Wall Street) et, bien sûr, Istanbul : T. Zeynep écrit qu’elle était « au mauvais endroit au mauvais moment » (p. 17). En fait, non : elle était au contraire au bon endroit et au bon moment pour faire avancer l’approche critique des technologies passées au crible de l’organisation des mouvements anti-autoritaires de gauche et, plus généralement, de l’action politique. Précisément, cette approche n’est pas plus possible dans le feu de l’action : « Le “clicactivisme” relève d’une action facile demandant peu d’efforts ou d’engagement » (p. 32) en mettant ensemble des « personnes qui ne sont pas unies par de véritables liens » (p. 32) : la Révolution a besoin de temps et, désormais, elle ne peut plus suspendre son vol. Après tout, cela n’est pas étonnant que cela « ne marche pas » : si « la technologie contribue à créer de nouveaux modes d’organisation et de communication » (p. 196), « les grandes plateformes logicielles qui jouent désormais un rôle central dans l’organisation des mouvements sociaux du monde entier : Facebook, Twitter, Google et autres » (p. 37) ne sont-elles pas des Gafam ? Et, face aux Gafam, les témoignages humains, casuels, qui parsèment joliment le texte finissent par être émouvants (Sana l’Égyptienne, Mohamed le Tunisien, « les blogs de cuisine qui dialoguent avec les blogs politiques » [p. 59] ou le modèle des cupcakes pour Ahmed [p. 120], les 140journos et leur maîtrise des métadonnées quand ils relayent Istanbul et que les bulldozers sont menaçants, [p. 97]) car, « la gouvernance des sans leaders », comme celle des @TahrirSupplies, ne peut fonctionner que conjoncturellement, à l’image des barricades en France en 1853 (p. 115).

    « Fourmi critique », elle multiplie les pavés qu’il est impossible de décrire dans cette note comme les mécanismes très à géométrie variable de la censure (p. 245-251), l’analyse « digitalo-émotionnelle » du Ice Bucket Challenge vs Ferguson (p. 258-263) ou YoubeMom (p. 278-280), ou encore les discordances entre affordances, capacités narratives ou disruptives, voire électorales, mises en œuvre par les mouvements sociaux et les signaux de puissance éventuels lors de Occupy Wall Street ou Tea Party (l’ensemble du chapitre viii qui, selon l’auteure, « guide » la réflexion du livre) jusqu’au nettoyage des différentes places ici et ailleurs, pour faire comme à la maison (p. 166). Sans compter aussi avec « l’armée des Trolls » (p. 366) qui occupe le terrain des affordances conduisant aux nouvelles formes de censure, voire à la paralysie tactique, « le revers de la médaille » (p. 411).

    Enfin, un ultime mot pour saluer la traduction, à la fois respectueuse du style narrativo-critique de l’auteure, de la langue et du français. L’objectif de s’adresser aussi bien à des lycéens intéressés qu’à des militants et à des chercheurs est atteint. Le livre peut alors se terminer par une dernière histoire diachronique (et une dernière rencontre à une terrasse de café à Madrid avec une Indignada) qui hante et les mouvements sociaux et les chercheurs : « Preguntando caminamos ».

    #Zeynep Tufekci #Mouvements_sociaux

  • Opinion | We Got a Head Start on Omicron, So Let’s Not Blow It - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2021/11/28/opinion/covid-omicron-travel-ban-testing.html

    Par Zeynep Tufekci

    There’s very little we know for sure about Omicron, the Covid variant first detected in South Africa that has caused tremors of panic as winter approaches. That’s actually good news. Fast, honest work by South Africa has allowed the world to get on top of this variant even while clinical and epidemiological data is scarce.

    So let’s get our act together now. Omicron, which early indicators suggest it could be more transmissible even than Delta and more likely to cause breakthrough infections, may arrive in the United States soon if it’s not here already.

    A dynamic response requires tough containment measures to be modified quickly as evidence comes in, as well as rapid data collection to understand the scope of the threat.

    The United States, the European Union and many nations have already announced a travel ban on several African countries. Such restrictions can buy time, even if the variant has started to spread, but only if they are implemented in a smart way along with other measures, not as pandemic theatrics.

    Mr. Biden’s ban has similar problems — it won’t even start until Monday, as if the virus takes the weekend off.

    That’s pandemic theatrics, not public health.

    The reason we can even discuss such early, vigorous, responsible attacks on Omicron is because South African scientists and medical workers realized it was a danger within three weeks of its detection, and their government acted like a good global citizen by notifying the world. They should not be punished for their honest and impressive actions. The United States and other richer countries should provide them with resources to combat their own outbreak — it’s the least we can do.

    Tragically, one reason South Africa put in place the advanced medical surveillance that found the Omicron variant was to track cases of AIDS, which continues to be a crisis there.

    The antiviral cocktail that turned AIDS from a death sentence to a chronic condition was developed by the mid-1990s, but pharmaceutical companies, protected by rich nations, refused to let cheap generic versions be manufactured and sold in many poorer countries — they even sued to stop South Africa from importing any. Millions died before an agreement was finally reached years later after extensive global activism.

    The callous mistreatment of South Africa by big pharmaceutical companies continued into this pandemic. Moderna, for example, has run some of its vaccine trials in South Africa but did not donate any to the country or even to Covax, the global vaccine alliance, until much later.

    Wealthier nations must provide financial support, as well, for nonpharmaceutical interventions, such as improved ventilation and air filtering, higher-quality masks, paid sick leave and quarantine.

    All this requires leadership and a global outlook. Unlike in the terrible days of early last year, we have an early warning, vaccines, effective drugs, greater understanding of the disease and many painful lessons. It’s time to demonstrate that we learned them.

    #Zeynep_Tufekci #Omicron #Pandemie_circus #Mesures_protection #Regard_mondial

  • Opinion | What Happens After the Worst of the Pandemic Is Behind Us? - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2021/11/18/opinion/covid-winter-risk.html

    par Zeynep Tufekci

    But despite having one of the earliest and most abundant supplies of vaccines, the United States has a vaccination rate that isn’t in the top 50 in the world — lower than many, many other countries that started much later.

    Some of the reasons for our relatively low vaccination coverage trace back to the dysfunctions of our medical system. The United States is the only developed nation without universal health coverage, and our medical system continues to disproportionately fail people from minority backgrounds; such shortcomings don’t help develop the necessary trust.

    But there is another dynamic. Many Republican politicians and pundits have chosen to pump hostility to vaccines and public health institutions as a platform for their supporters to rally around. Some of their claims are outright false or wildly misleading, but as with such demagogy historically, sometimes they capitalize on existing failures.

    All this finds a ready home on online platforms designed to optimize for how much time and effort we spend on them. Even before the pandemic, doctors were begging tech platforms like Facebook and YouTube to take action about the rampant vaccine misinformation on their sites that not only existed but thrived. Leaked internal documents show that Facebook’s own researchers were worried about how rampant vaccine misinformation was on the platform during the pandemic. The public has even less insight into YouTube, but it only recently pledged to ban all vaccine misinformation on its platform — a step taken almost two years into the pandemic. This information environment fuels tribalization and demagogy the way warm water intensifies a hurricane. This, in turn, further degrades the capacity for mending our dysfunctional governance.

    #Zeynep_Tufekci #Covid

  • Je vois que sur les interwebz, le confinement des personnes non-vaccinées en Autriche fait hurler les anti-tout. Pourtant, dans la logique même des anti-tout, ça se justifie carrément bien…

    Voilà des gens qui, depuis des mois (années désormais) braillent qu’on n’aurait dû confiner, puis vacciner, que les personnes vulnérables, de façon à les protéger tout en laissant le reste de la société la plus libre possible. Hé ben voilà, désormais qu’on sait que les personnes non vaccinées sont 6, 12, 20 fois plus vulnérables au virus que les autres (en termes de contamination, d’hospitalisation, et de décès), leur propre logique implique que ce soient bien elles qu’on protège en les confinant.

    https://www.sound-fishing.net/SF-bruitages/rire-malefique/haharir.mp3

    • Au point où vous en êtes, d’applaudir des deux pieds et des deux mains chaque fois qu’une mesure répressive est prise contre les non vaccinés, sans jamais réfléchir aux possibilités que ça ouvre pour l’avenir... Je vous suggère de demander à votre député de propulser une loi dans laquelle on imposerait le port d’un bracelet électronique aux non-vaccinés, suivi de l’installation d’un détecteur à l’entrée de tous les sites que vous souhaitez leur interdire. Un simple déclenchement d’alarme et hop une brigade de miliciens musclés apparait, embarque le déliquant vaccinal et le conduit.... à l’asile d’aliénés ? Le rêve non ? Pourquoi pas... D’autant qu’après, on pourrait appliquer cette mesure à ceux qui refusent la prise de leur empreinte génétique dans les commissariats.
      En fait, je dis ça - simple mouvement d’humeur - mais j’en suis presque arrivé à me dire : autant que ce soit appliqué en Autriche... On verra quel effet cela aura sur la propagation de la pandémie. A mon avis, actuellement, ce sont principalement les vaccinés qui propagent le virus. Ils ne prennent plus aucune protection et se moquent totalement des autres. Or ils sont porteurs de la maladie et vue l’immunité limitée que leur donne le vaccin, ils sont des candidats tout désignés pour l’attraper à nouveau. Tout cela alors que je constate que moi je ne reste pas dans un local où il y a des gens en nombre, mal ventilé, et que je porte systématiquement un masque FFP2 même sur le marché de mon village pourtant fort bien ventilé (!!!). J’ai arrêté de fréquenter les supermarchés depuis près de trois ans (avant la pandémie) parce que c’est là que j’ai chopé la grippe, la seule fois où je l’ai attrapée depuis que je suis retraité.
      A part ça, je conçois très bien que des gens aient une évaluation différente des risques que moi, qu’ils n’aient guère de méfiance à l’égard de tout ce qui mêle pognon et enjeux de pouvoir, ou que leurs conditions de vie leur impose pratiquement le vaccin pour des raisons économiques et/ou sanitaires. Pour l’heure Macron n’a pas encore eu l’idée de suggérer que le versement des pensions soit lié à la présentation du Pass sanito-sécuritaire (c’est une autre demande que vous pouvez formuler auprès de votre député).
      Je n’ai aucun grief à l’encontre de celles/ceux qui sont vaccinés. Je respecte leur décision. J’aimerais que cela joue dans les deux sens. Rassurez-vous, je n’ai pas l’intention de voter pour Zemmour, Le Pen et je ne suis pas favorable au retour de la monarchie de droit divin. Je suis convaincu que les pyramides ont été construites par des humains qui ont empilé des cailloux et non par des soucoupes volantes. Je suis même convaincu du fait que les vaccinations ont joué un rôle important dans l’éradication des épidémies précédentes.
      La seule chose qu’il y ait de mondial à mes yeux, ce n’est pas un complot, mais un capitalisme prêt à nous presser le citron mental et physique jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de jus.
      Jusqu’à présent, je me considérais plutôt comme rationaliste. J’ai même rédigé une « histoire de l’informatique » il y a quelques décennies qui laissait entendre qu’internet ouvrait des portes passionnantes pour l’avenir.
      Je pensais ne plus intervenir sur ce sujet, car il me semblait que Seenthis avait retrouvé une certaine diversité... Mais là, ARNO, tu mets vraiment la pression.!.!.
      Le jour où je vais quitter Seenthis, j’aurai vraiment des regrets parce que c’est vraiment un outil formidable. Mais là je commence à en avoir vraiment ras le bol d’un monde où il faudra bientôt demander la permission pour aller pisser un coup.

    • Ah parce qu’Arno ou Seenthis t’interdit d’aller pisser ?…

      « A mon avis, actuellement, ce sont principalement les vaccinés qui propagent le virus. » Ton avis se base sur quoi ? Ton cas est particulier : il est assez clair que toutes les communications des réseaux anti-vaccins (les différents groupes, les associations qui se sont montées, les figures médiatiques, etc) sont majoritaires anti-masques et rassuristes dans le même temps, et donc sont majoritairement des gens qui ont des comportements dangereux du point de vue de la transmission de la pandémie, aussi voire plus que celleux qui se vaccinent.

    • Bonne technique rhétorique. Je ne vais pas m’amuser à sourcer chacune de mes affirmations. Les chiffres balancés par les médias sur la proportion vaccinés-non vaccinés parmi les hospitalisés changent tous les trois jours. Je me base sur la vraie vie : observe les gens installés dans les lieux publics où l’on est sensé pouvoir pénétrer avec un pass. Idem sans pass. Très peu sont masqués même quand c’est nécessaire. Or il parait que 80% de la population est vaccinée. Donc si les irresponsables sont les non vaccinés ils ne devraient représenter que 20 % de la clientèle d’un centre commercial.
      Le vaccin ayant été présenté comme la « clé de la liberté », le « retour au monde d’avant », c’est logique. Quant aux antivax dont tu suis les forums, aux crétins qui brandissent des pancartes sur le complot mondial dans les manifs, c’est dommage qu’on n’ait pas occupé le terrain à leur place. Maintenant c’est trop tard. Jamais vu le « peuple de Gauche » aussi préoccupé de répression que maintenant. On en reparlera au prochain round, mais je parie qu’une bonne partie des dispositifs sécuritaires mis en place en prenant le prétexte du terrorisme, puis de la solidarité antivirale, ne disparaitront jamais... Je ne suis pas catastrophiste et j’espère perdre ce pari pour une fois.
      Avant le déclenchement de cette hystérie collective j’étais plutôt favorable à l’idée de me faire vacciner, quoiqu’avec certaines réserves. Plus le temps passe, plus le vaccin me donne des boutons préventivement. Je fais partie des ânes qu’on fait avancer avec une carotte plutôt qu’avec un bâton.

    • C’est bien joli votre ressenti pseudo-libertaire, mais il faut un peu revenir sur terre. Certes les chiffres sont variables selon les études, les comportements ont aussi un impact, mais ça va toujours dans le même sens ; aux États-Unis ils viennent de sortir ces chiffres, mais on en a de similaires qui viennent de partout :
      https://seenthis.net/messages/934798

      – les gens vaccinés ont environ 6 fois plus de chances d’être contaminés ; et une fois contaminés, d’autres études indiquent qu’ils ont aussi proportionnellement beaucoup moins de risques de contaminer à leur tour ; donc vous faites comme vous voulez, mais les gens non-vaccinés participent infiniment plus à la diffusion d’un virus incapacitant et mortel que les vaccinés ;

      – les gens non vaccinés ont infiniment plus de chances d’occuper longuement (et donc inutilement) un lit de réanimation, provoquant ainsi la saturation du système de santé et retardant des soins nécessaires à d’autres ;

      – les gens vaccinés ont 12 fois moins de risques de mourir du virus que les non-vaccinés. (Ce qui n’est donc par ailleurs pas nul du tout, il n’est donc pas question de « respecter le choix » des gens qui préfèrent la mort des autres au risque minimal de se faire vacciner.)

      En France, on a depuis octobre 2021 l’étude Epi-Phare : les vaccins y sont considérés comme efficaces à plus de 90% sur les formes graves et les risques de décès (c’est-à-dire division du risque par au moins 10 pour les personnes vaccinées) :
      https://seenthis.net/messages/932915

      On a différentes études signalées cet été, donc y compris pour le variant delta, qui indiquent que la protection contre la contamination asymptomatique est extrêmement élevée (proche de 80% pour delta, donc division par 5 du risque d’être contaminé) :
      https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/07/14/vaccins-covid-19-que-sait-on-des-niveaux-de-protection-j-7-et-j-14_6088240_4

      Donc les foutaises sur la liberté et Macron il est méchant, ça tient tant qu’on ne considère pas qu’il y a une conséquence réellement mortelle au « choix » de ne pas se faire vacciner. Et que ce choix a pour conséquence de tuer des gens. Si ça vous fait chier de l’entendre, continuez à vous enterrer la tête dans le cul, mais ne venez pas couiner que ce sont les autres qui sont méchants.

      Ça fait 4 mois que Claude Guillon a dit les choses à la fois clairement et poliment en termes libertaires :
      https://seenthis.net/messages/923843

      Et non, votre opinion individuelle ne « compte pas ». Non pas parce le gouvernement est autoritaire (il l’est !) et oublie (il s’en moque !) qu’il est censé être à votre service (collectivité), mais parce que la santé publique s’évalue sur les grands nombres, lesquels sont extrêmement peu accueillants pour les particularités individuelles (ils les absorbent).

      Moi je n’ai plus la patience avec votre négationnisme.

    • Le vaccin ayant été présenté comme la « clé de la liberté », le « retour au monde d’avant », c’est logique.

      Exact, il y a une logique mais elle est plutôt à chercher du côté de nos dirigeants soumis au lobbying du monde des affaires, des capitalistes, enfin des élites dominantes détentrices du capital et des outils de production et/ou de financiarisation. Les politiques inféodé·es à leurs doctrines avaient tout intérêt à faire de la vaccination LA solution pour que l’économie de marché continue son bonhomme de chemin « business as usual ».
      Depuis le début, on sait que le vaccin peut protéger des formes graves de la maladie mais qu’il n’empêche pas d’être contaminé et contagieux. Et donc les vaccins ne dispensent pas de respecter les « gestes-barrières ».

      Le pass sanitaire est une véritable faillite morale tout comme l’ont été la stratégie et la communication du gouvernement depuis le début de cette crise.
      Une seule chose est certaine à 100 % : vacciné ou pas vacciné, respirer en présence d’autrui en ne protégeant pas son appendice nasal peut nuire gravement à la santé.

    • @sombre : pas d’accord là-dessus, il faut se mettre à jour : les différents chiffres qui arrivent désormais confirment que la vaccination ne se contente pas de protéger contre les formes graves : les chiffres varient mais ça va à chaque fois dans le même sens, la vaccination est une protection extrêmement efficace contre les formes asymptomatiques (donc contre la « simple » transmission).

      Donc, certes ça n’exonère pas contre les autres gestes barrières, mais tu as déjà divisé de plusieurs facteurs le risque d’être contaminé (et ensuite de transmettre la maladie). C’est un impact absolument énorme. Quand on essayait d’évaluer l’effet des différentes mesures barrière (masque, couvre-feux, confinements…), je pense qu’il n’y a quel le confinement strict qui avait un effet comparable à la vaccination sur la diminution des transmissions (chute du taux de reproduction effectif). Cela a déjà été commenté : certes Blanquer raconte des conneries quand il dit que tu ne peux plus l’avoir une fois vacciné, certes c’est une connerie de supprimer le masque dans les lieux sous passe sanitaire, mais tout de même il y a une très très forte protection du fait de la vaccination contre la simple contamination. (On a tendance à rester sur le fait que le vaccin a été conçu et initialement évalué sur la réduction des formes graves, mais désormais le recul confirme qu’il a aussi une forte incidence sur la « simple » contamination.)

      De ce fait on arrive au passe vaccinal, ou à l’obligation vaccinale (que je préfèrerais, comme Guillon), qui de toute façon devient incontournable. Tu peux trouver que c’est moralement pas terrible, mais en pratique c’est inévitable. À partir du moment où je suis vacciné, je réduis par 5 le risque d’être contaminé, je réduis par 10 de faire une forme grave, et je réduis encore plus le risque d’en mourir. Du coup tu n’as plus de base juridique pour m’interdire les cinémas, les bars et les musées. Je l’ai déjà écrit, mais c’est vraiment inévitable : les bars et restaurants qui ont gueulé contre le passe sanitaire, cet été avec les chiffres de contaminations qu’on s’est pris dans le coin, tout ça aurait été refermé ; et ce sont les bars et restaurants eux-mêmes qui seraient allé devenant le conseil d’État expliquer qu’ils ont un moyen trop kikou pour rester ouvert (c’est-à-dire vérifier que leurs clients sont vaccinés, donc largement protégés et protégeant les autres, donc avec un risque extrêmement réduit), et évidemment qu’ils auraient gagné.

      Et sérieusement, tu me refermes à nouveau mes libertés, celles de mes parents et de mes enfants, alors que statistiquement j’ai réduit énormément le risque d’être contaminé, et massivement le risque de faire une forme grave, et d’autant le risque de contaminer quelqu’un d’autre, au motif que d’autres ont peur de la petite piqûre… là je vais te parler de faillite morale. Je sais pas où tu étais cet été, mais ici c’était la fête du slip complète, en pleine vague du variant delta ; le moins qu’on puisse dire, c’est que la solidarité sanitaire ça a été juste une vue de l’esprit. Macron et son équipe sont pitoyables, je n’ai pas tellement plus de sympathie pour ce que j’ai vu cet été. Si tu veux de la faillite morale, ben voilà. Le passe sanitaire ce mois d’août, au moins il a servi de cache sexe à cette fête du slip des égoïsmes : sans ça, je pense qu’on n’aurait eu aucun autre choix que de tout refermer.

    • Je viens de voir Coquerel (parmi 1000 autres) qui, tout en étant favorable à la vaccination, répète :
      https://www.youtube.com/watch?v=-I9kOLQpovs

      ça indique une chose, c’est que quand vous êtes vacciné, vous pouvez transmettre la maladie – y’a des tas de gens qui ont été vaccinés et qui ont transmis la maladie, et même que vous pouvez la déclarer, enfin, moins gravement, ça c’est important, mais…

      Et voilà : on reste au fait que le vaccin protège contre les formes graves, mais on commence par répéter qu’on peut tout de même transmettre la maladie, en occultant le fait ainsi que le vaccin réduit tout de même de manière importante la transmission du virus. (Le même Coquerel, qui certes ne porte pas de masque dans un studio fermé, n’irait tout de même ouvertement argumenter, après bientôt deux ans de crise sanitaire, que « ah oui mais y’a des tas de gens qui portaient le masque et qui ont transmis la maladie, hein… ».)

      Ce qui, de fait, tue largement l’argumentaire pourtant central que le vaccination est bien un geste altruiste. On ne se vaccine pas seulement pour se protéger soi (contre les formes graves et le décès), on se vaccine aussi parce que réellement le fait d’être vacciné réduit le risque d’attraper et de transmettre la maladie dans des proportions très importantes. On se vaccine aussi pour réduire la diffusion de l’épidémie et protéger les autres.

      Il faut vraiment se mettre à jour, et essayer d’avoir des chiffres un peu stables à ce sujet, parce que c’est un point vraiment important. À partir du moment où la vaccination réduit de manière très importante le risque de transmettre, alors c’est bien une question de santé publique et pas de simples choix individuels.

      Tant que les responsables comme les Insoumis continuent de se contenter de répéter que « ça n’empêche pas de transmettre » et que ça protège uniquement contre les formes graves, on annihile la possibilité de convaincre une bonne partie des gens. Parce que tant que tu restes sur cette idée (fausse) que c’est un geste qui ne te protège que toi, alors oui c’est largement une question de choix individuel.

      Ce que je veux dire par là, c’est qu’il est difficile de dénoncer (à juste titre par ailleurs) l’autoritarisme des gouvernements si, dans le même temps, tu tiens un discours dépassé qui empêche de convaincre les gens.

    • Bien ! Mais restons tolérants ; chacun sa façon de protéger les autres ! Personnellement étant désormais à la « Retraite » je m’autoconfine régulièrement, je tiens mes distances, je porte le masque sauf quand je marche en montagne pour m’oxygéner, le restaurant c’est en terrasse à la maison. Je ne vais plus au cinéma, ni au musée, ne consomme plus sauf pour m’alimenter. Je n’ai aucun mépris pour les vaccinés qui se retrouvent entrelles, ni pour les braillardes, ni pour les anti-touts. Moi je n’ai plus la patience avec ceux qui acceptent cette société de maltraitance et se soumettent à une société de surveillance généralisée.

      Une question me taraude : faut-il faire sa 3e dose après avoir eu le covid, après ses deux premières doses ? La HAS a t’elle la réponse ?

    • Non c’est pas « chacun sa façon » : certes il peut bien sûr y avoir plusieurs façons, pas qu’une seule MAIS : certaines façons fonctionnent, sont prouvées comme fonctionnant et réduisant drastiquement la propagation donc protégeant l’ensemble des gens, et d’autres façons ne fonctionnent pas et donc n’ont aucune raison de rentrer dans un « chacun sa façon ».

      Là il se trouve que ta description c’est que tu t’auto-confines drastiquement en ayant plus d’activité sociale ou culturelle à l’extérieur (en ville, en milieu fermé, etc). Ce qui est justement l’objet du post de départ : confiner les non-vaccinées puisque ce sont elleux les plus dangereux à la fois pour la contamination des autres et pour leur propre santé donc pour le risque de bloquer des lits d’hopitaux impunément alors qu’illes auraient pu l’éviter (et donc empêchant d’autres gens d’y avoir accès).

    • Une question me taraude : faut-il faire sa 3e dose après avoir eu le covid, après ses deux premières doses ? La HAS a t’elle la réponse ?

      La réponse (si j’en crois ce que j’ai lu) est non. Le fait d’avoir contracté la maladie te confère (normalement) une immunité renouvelée. Quant à la HAS, il vaut mieux prendre ce qu’elle affirme un jour pour son contraire à une date ultérieure.

    • Ce que je veux dire par là, c’est qu’il est difficile de dénoncer (à juste titre par ailleurs) l’autoritarisme des gouvernements si, dans le même temps, tu tiens un discours dépassé qui empêche de convaincre les gens.

      Il n’est pas dépassé. Les clusters de vaccinés existent. La vaccination réduit la propagation fortement. Mais les clusters de vaccinés existent.

      Quant à convaincre dans un contexte où aucun niveau de l’appareil d’état ni des corps intermédiaires ne tient de discours tout court... franchement. C’est un petit peu trop rapidement faire comme s’il allait pouvoir être possible de sortir de ce bordel rien qu’en discutant.

      J’avoue ne pas tout à fait comprendre ton envie de simplification. Le sujet est complexe. Et à le simplifier à l’excès, tu te retrouves comme chez moi, où les vaccinés se refont la bise, se serrent la paluche, font des repas au resto confiné, et des réunions où les fenêtres et les portes sont fermées. Tiens, dans la grosse boiboite à côté, ils vont faire un team building sur deux jours en montagne dans un gite à 5 par chambre. La vaccination n’y pourra rien, le cluster pourra arriver et les contaminations avoir lieu ; ou pas, ce qui si ça n’arrive pas, permettra de dire tout et son contraire, c’est la difficulté de la construction des raisonnements en contexte de probabilités faibles.

      Ceci dit, ça n’arrête pas autour de nous, les bronchites chez les enfants et les adultes. Tous négatifs au test. Mais tous avec un virus qu’on ne sait pas d’où il sort, mais qu’on est tous certains que ce n’est pas le Covid, puisque le test le dit.

      Le virus est toujours présent. Il continue de s’améliorer, du fait qu’on continue à mener une politique de laisser-circuler. La seule politique de santé publique viable est celle du zéro-covid assumé. Toute autre ne fait que tortiller du croupion autour de simplifications fumeuses, de part et d’autre. Ceux qui veulent faire comme si le vaccin suffisait, ceux qui veulent faire comme si le virus n’existait pas, ceux qui pensent que c’est terminé, ceux qui pensent que pondre de nouvelles lois suffira, etc. Cacophonie débilitante qui arrange ceux qui ont les moyens de supporter cette anarchie.

    • Grizzly, je ne dis pas du tout que le vaccin suffit : je dis qu’il faut prendre en compte le fait qu’il réduit les risques de contamination, et que donc il participe directement d’une logique altruiste. Je dis ça explicitement en réponse à la prétention selon laquelle la vaccination devrait être un choix personnel.

      Si la vaccination effectivement ne réduisait pas la transmission, et se contentait de protéger la personne vaccinée, et elle seule, contre les formes graves, alors on peut comprendre que c’est un choix personnel. (Pour revenir à l’argument du geste altruiste, on doit rappeler que saturer le système de santé et occuper tous les lits de réanimation alors qu’on a désormais un vaccin, c’est bien un problème qui n’est pas un choix purement personnel. Mais c’est moins immédiat que de rappeler que ça limite fortement les risques de transmettre le virus.)

      L’argument du choix personnel, qui n’a pas de conséquences, « parce que de toute façon ça n’empêche pas d’être contaminé et de transmettre », c’est vraiment un point central dans la motivation des non-vaccinés. Il ne s’agit de pas de simplifier (façon Blanquer, comme je l’ai écrit ci-dessus), mais bien d’expliquer que la vaccination est un geste très efficace dans une politique de réduction des risques. Non, ça n’empêche pas totalement d’être contaminé et de transmettre, et donc non, ça ne doit pas éliminer les autres gestes barrières (évidemment merci le gouvernement pour cette bonne connerie), mais oui c’est un élément vraiment vital pour se protéger les uns les autres. Pas juste soi-même contre les formes graves.

      J’ai plusieurs connaissances qui m’ont explicitement dit qu’ils s’étaient fait vacciner parce qu’ils avaient été obligés, mais à chaque fois ils ont bien insisté sur le fait que ça les faisait chier parce que « de toute façon ça n’empêchait pas de l’attraper et de le transmettre » (exactement les mêmes mots, tout le temps, que Coquerel). Et très clairement : l’argument selon lequel certes ça n’empêche pas totalement, mais ça réduit considérablement le risque de l’attraper et de le transmettre, ça c’est un argument qui porte énormément (parce que l’obligation au motif que ça protège les autres, c’est tout à fait accepté).

      Le problème c’est que ça n’est raconté que par les approximations de Blanquer, et que la plupart des gens (ici Coquerel, mais vraiment c’est en permanence) font comme si ce n’était pas du tout le cas.

      Et je suis désolé, mais c’est le fait de se contenter de dire « le vaccin n’empêche pas la transmission du virus », sans tout de suite souligner que, tout de même, il réduit considérablement cette transmission, qui est une simplification. C’est l’exemple que je donne : Coquerel ne s’amuserait pas à balancer « ah oui mais le masque, ça n’empêche pas la transmission, il y a des gens masqués qui ont contaminé leurs proches » sans illico rappeler que tout de même, le port du masque est un geste qui protège largement soit-même et les autres, de manière imparfaite mais indispensable (rappel : à une époque on discutait pour savoir si le masque protégeait le porteur, ou s’il protégeait les autres – et sérieusement c’est bien le fait que c’est un geste altruiste aussi qui permet de justifier les obligations de le porter dans les lieux clos).

      J’ai pas l’air comme ça, mais je suis aussi pour qu’on discute et qu’on convainc. Ce qui n’empêche que je suis aussi pour l’obligation vaccinale. De la même façon que je suis pour le port de la ceinture de sécurité obligatoire, mais que dans le même temps on explique pourquoi la ceinture c’est nécessaire et que ça protège, même s’il y a des gens qui meurent alors qu’ils avaient bien mis leur ceinture…

    • Perso, je suis vacciné deux doses Pfizer depuis le 11/06 et j’envisage de me faire faire une troisième dose dès que ce sera possible. Pourquoi ? Parce que les articles que je grappille ici et là me convainquent que c’est nécessaire pour :
      a) sauver sa peau
      b) bénéficier du passe sanitaire ne serait-ce que pour aller dans un établissement de santé (pas seulement le restau ou le cinoche)
      c) éviter de me faire écouvillonner les fosses nasales pour bénéficier d’un pass très temporaire et aussi (depuis peu) payant.
      Quant à éviter de contaminer mon entourage, malheureusement @arno, toi qui nous dis que les vaccinés sont moins contagieux, j’ai lu exactement le contraire il y a une semaine ou deux. Donc pour l’aspect « vie sociale » je conserve les « gestes barrières ».

      Maintenant, je me dis qu’il y a sûrement un tas de gens qui n’ont pas le temps de s’informer disons « de façon éclairée » en portant un regard critique sur les communications officielles parce qu’ils consacrent la majeure partie de leur temps à leur travail, leur famille, leurs amis. Et quand ils ont un petit moment pour se détendre, ils n’ont pas envie de se prendre le chou à ce sujet. C’est dommage mais là aussi, c’était prévisible vu la « cacophonie ambiante ». Pour ces derniers, je ne parle pas bien sûr de ceux qui affûtent leurs frustrations aux discours haineux et aux théories fantasmagoriques. Je préfère penser à toutes celles et tous ceux qui sont rincé·es par leur labeur quotidien et qui n’ont pas envie d’en remettre une couche pendant la pause.

      Je préfère orienter ma colère vers les politicards tendance « illibérales ». C’est parmi cette coterie qu’on trouve les vraies ordures qui n’ont rien mais alors vraiment rien à foutre du bien-être de leurs congénères.
      Et je préfère être indulgent envers toutes celles et tous ceux qui n’ont pas les moyens de supporter cette « anarchie » (j’emploierais plutôt le terme anomie, mais merci @biggrizzly pour ton intervention). Et donc, faillite morale quand même et , de surcroît, du sommet de la pyramide, phénomène qui se propage encore plus sûrement qu’un virus et contre lequelle aucun vaccin n’a encore été trouvé.

    • Petite illustration (qui vaut ce qu’elle vaut) sur la logistique de la lutte contre la #pandémie : https://pbs.twimg.com/media/FEnvXJ1WYAc1tMG?format=jpg&name=medium

      Image extraite de https://twitter.com/MaladeMedecin/status/1461826324679602184

      Ça fait tout de même beaucoup de tranches de fromage pour arriver à #zéro_covid et vu notre organisation sociale, il reste encore beaucoup de #trous_dans_la-raquette : transports en commun, salles de classes, lieux de travail, festivités, spectacles, etc. Mais surtout, c’est l’hiver qui arrive et nous passons beaucoup de temps à l’intérieur.

    • Oui, @sombre, @marielle : c’est exactement à cela que je pense. Et dans cette logique, on est bien d’accord qu’il serait totalement débile de répéter « oui mais le masque il n’empêche pas de transmettre le virus », sans jamais préciser que « mais tout de même il a une très bonne efficacité pour réduire les risques », et donc on arrête d’imposer le masque dans les lieux clos et les transports, au motif justement que « il y a des gens qui ont contaminé alors qu’ils portaient leur masque » donc il ne sert à rien (c’est-à-dire le sophisme qu’on nous sert en permanence sur le vaccin).

  • #Marc_Muller : limites physiques de la transition ; mauvaise nouvelle : ça va péter.

    On ne parle presque que de #climat et de #transition_énergétique au quotidien. Cela donne l’impression que le mouvement est en marche et que nous allons y arriver. Les gouvernements occidentaux misent sur le #Zéro_Net_Carbone en 2050 (plus d’émissions du tout) et cela semble jouable. C’est l’objectif de l’#accord_de_Paris.

    Sur invitation des actionnaires du #Groupe_E, je m’amuse à faire le tour de quelques-unes de nos activités en appliquant le Zéro Net Carbone 2050. Je vous le livre (démonstration dans la vidéo) : grand nombre de nos activités devront disparaître car nous n’avons simplement pas assez d’énergies renouvelables. Ce sont les limites physiques que nous impose notre petite planète.

    Les #éco-carburants, les #carburants_de_synthèses, l’#hydrogène et l’#avion propre ne sont que du #greenwashing sans aucun fondement physique. A force de répéter que ces solutions vont arriver, on pourrait presque croire que c’est vrai. Pourtant ça ne l’est pas.

    Or, les tensions entre ceux qui l’ont compris et ceux qui s’évertuent à prétendre qu’on pourra changer sans rien changer ne fait que se tendre. Je vous livre ici mon intuition : ça va péter. Ca va péter entre les générations, ça va péter entre les manifestants et les gouvernements et ça va péter entre ceux qui veulent que ça change maintenant et ceux qui continuent à nier les lois de la physique.

    Ce ne sera pas la faute des jeunes, des écolos, ou des scientifiques, mais bien la conséquence de la non-action de tous les autres.

    Démonstration en 20 minutes chrono !

    https://www.youtube.com/watch?v=HR-sZlRqpPk

    Via #Tristan_Nitot sur Twitter

    Quand un ingénieur en énergie explique aux actionnaires d’un groupe d’énergie suisse ce qui va se passer avec franchise, ça fait du bien, beaucoup de bien

    https://twitter.com/nitot/status/1453690786420252673

  • Vaccination : Olivier Véran « envoie un signal » de mobilisation en recevant sa troisième dose
    https://www.20minutes.fr/sante/3158475-20211027-vaccination-olivier-veran-envoie-signal-mobilisation-rece

    « J’en ai profité pour faire dans le même mouvement et dans l’autre bras la vaccination contre la grippe », précise le ministre, qui entend envoyer « un signal ».

    Je note pour ce #zeugma d’une exceptionnelle qualité.

  • #Suisse : Le spectre de pénuries d’électricité met la Suisse dans tous ses états Le Temps - Stéphane Bussard

    Un rapport de l’Office fédéral de l’énergie signale que le pays court un vrai risque de black-out en hiver d’ici à 2025. Face à ce constat, le patron d’Economiesuisse appelle à un retour du nucléaire tandis que d’autres, dont le conseiller national Roger Nordmann, saluent un projet de construction d’un réseau de 2000 mini-centrales à gaz


    Image d’illustration. Le réseau entre Rothenburg et Inwil, septembre 2012. — © KEYSTONE/Sigi Tischler

    « C’était une erreur d’interdire au fond la construction de nouvelles centrales nucléaires en Suisse. » Président d’Economiesuisse, Christoph Mäder n’a pas peur de contester, dans la SonntagsZeitung, le résultat de la votation fédérale de 2017 qui avait entériné la sortie du nucléaire dans le cadre de la Stratégie énergétique 2050. Mais au vu des pénuries d’énergie qui se profilent à l’horizon, et du débat climatique, le retour du nucléaire est dans l’air du temps.

    La suite payante : https://www.letemps.ch/suisse/spectre-penuries-delectricite-met-suisse-etats

    #électricité #énergie #pénurie #juste_à_temps #zero_stock

    • La Confédération peut prendre des mesures en cas de pénurie
      https://www.rts.ch/info/suisse/12571985-des-centrales-a-gaz-pour-pallier-le-risque-dune-penurie-delectricite-li

      La Confédération informe déjà les entreprises suisses sur de possibles mesures en cas de pénurie d’électricité, rapporte aussi la NZZ am Sonntag. Des brochures sont envoyées à quelque 30’000 entreprises.

      Le document les informe qu’en cas de pénurie d’électricité, le Conseil fédéral peut les obliger à réduire leur consommation d’électricité d’un certain pourcentage. Selon la brochure, en cas de pénurie d’électricité, la première étape consiste à appeler la population à réduire sa consommation.

      Dans un second temps, le Conseil fédéral peut interdire l’exploitation des piscines, systèmes de climatisation ou escaliers roulants.

      Ce n’est que lors d’une troisième étape que des quotas d’électricité peuvent être imposés à l’économie.

      C’est pourquoi la brochure invite également les entreprises à réfléchir à la manière dont elles peuvent économiser de l’électricité. Outre la pandémie, le scénario d’une pénurie d’électricité est actuellement considéré comme la plus grande menace pour l’approvisionnement de la Suisse.

  • Pour atteindre le « zéro Covid », Hongkong impose une quarantaine éprouvante aux résidents revenant sur l’île
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/10/13/pour-atteindre-le-zero-covid-hongkong-impose-une-quarantaine-eprouvante-aux-

    Pour atteindre le « zéro Covid », Hongkong impose une quarantaine éprouvante aux résidents revenant sur l’île. Longtemps considéré comme l’un des plus libres de la planète, le territoire est en train de se couper du reste du monde.
    Depuis fin août, les résidents de Hongkong qui rentrent de France, du Royaume-Uni, des Etats-Unis ainsi que de vingt-trois autres pays ne sont admis dans la région administrative spéciale de Chine qu’au terme de vingt et un jours d’une quarantaine éprouvante tant pour leur santé morale et physique que pour celle de leurs finances. Le voyageur doit en effet rester enfermé dans une chambre d’hôtel – l’un des trente-cinq « DQH » (« hôtels conçus pour quarantaine ») habilités par le gouvernement – sans la moindre sortie à l’air libre autorisée. Le nombre de personnes qui souhaitent rentrer à Hongkong étant bien supérieur à l’offre disponible, les délais s’allongent, les prix grimpent. Certains hôtels, surtout bas de gamme, abusent de ce filon en proposant des chambres non seulement minuscules mais aussi sales, voire insalubres. Au cours de ce séjour, le voyageur (nécessairement vacciné et ayant déjà été testé au moins deux fois au cours des quarante-huit heures qui précèdent son arrivée à l’hôtel) doit se soumettre à six tests obligatoires, qui ont lieu avec des précautions qui semblent dignes d’un laboratoire de haute sécurité. Pour les gens qui voyagent seuls, ces visites leur offrent néanmoins les seuls contacts humains de tout leur séjour, même si ces intervenants aux allures de cosmonaute ont la réputation d’être peu causants. Même la livraison des plateaux-repas est organisée de sorte à éviter toute interaction entre le personnel et les personnes placées en quarantaine. Certains hôtels exigent que ces derniers attendent deux minutes avant d’ouvrir leur porte pour laisser au personnel le temps de quitter l’étage. Une porte ouverte trop tôt ou trop longtemps, un pied posé dans le couloir ont provoqué des sanctions. « Sortir de la chambre sera considéré comme une violation des règles de quarantaine et donc un délit, passible de peines allant jusqu’à six mois de prison et 25 000 dollars de Hongkong [environ 2 800 euros] d’amende », précise le site du gouvernement.Dans la plupart des hôtels, il est en outre impossible d’ouvrir la fenêtre, ce qui accentue le sentiment de claustrophobie, les migraines, les réactions aux moisissures… « Entre la valse des plateaux-repas et l’air conditionné non-stop, on sort de là aussi pâteux et vaseux que d’un mauvais voyage en avion, qui aurait duré vingt et un jours », témoigne un jeune homme en quarantaine qui n’avait pas les moyens de s’offrir un hôtel de bon standing.Surfant sur cette niche, des entreprises se sont créées pour livrer tapis de course et vélos d’intérieur, alors que les tutos et les groupes d’entraide en tout genre sont apparus en ligne pour aider à passer cette épreuve. On y apprend l’importance de structurer ses journées, mais aussi comment élaborer un minibowling avec la réserve de bouteilles d’eau livrées en début de séjour et une orange, ou comment faire sa lessive dans la bouilloire électrique… Pour soulager leurs clients captifs, certains hôtels subventionnent une « Happy hour » sur Zoom le vendredi soir.
    La rigueur extrême dont use le gouvernement pour gérer la situation se répercute sur les compagnies aériennes, qui peuvent être suspendues pendant plusieurs semaines si elles importent un certain nombre de cas parmi leurs passagers. Par conséquent, les contrôles à l’embarquement sont devenus particulièrement tatillons. Certains passagers ont été laissés sur le tarmac pour un prénom mal orthographié, un test PCR ayant dépassé de quelques minutes le délai de soixante-douze heures ou faute d’avoir pu fournir la preuve (traduite en anglais) de la certification ISO du laboratoire qui avait réalisé leur test… Récemment, à la suite du test positif d’une hôtesse de l’air arrivée de Los Angeles, tout l’équipage du vol a été mis en quarantaine pour trois semaines dans le centre de quarantaine du gouvernement, Penny Bay. La menace d’être envoyé à Penny Bay pèse d’ailleurs désormais comme une épée de Damoclès sur n’importe quel citoyen de Hongkong. Car le gouvernement peut décider, ou non, d’isoler certains cas contacts…Le gouvernement justifie cette approche radicale par son ambition de « zéro Covid », en ligne avec le régime de Pékin mais en contraste avec la quasi-totalité des pays développés.Vendredi 8 octobre, un employé de l’aéroport a été testé positif, alors que Hongkong n’avait pas enregistré un seul nouveau cas de Covid-19 depuis cinquante et un jours. Depuis la première apparition du virus à Hongkong en janvier 2020, sur les 12 251 qu’a connus l’île, seuls 213 ont entraîné le décès des patients, pour 7,3 millions d’habitants.Ces mesures ne sont justifiées par aucune étude scientifique et dénoncées par plusieurs médecins. La chambre de commerce européenne de Hongkong a, en outre, à plusieurs reprises, averti des effets dévastateurs de cette quarantaine sur l’économie locale et sur l’image de Hongkong. Son président, Frederik Gollob, a déclaré, début octobre, qu’à cause de ces mesures, de nombreuses entreprises européennes envisageaient à présent de quitter Hongkong.Des exemptions sont toutefois prévues par la loi, notamment pour certains hommes d’affaires de haut niveau et pour les diplomates. L’apparition de l’actrice australienne Nicole Kidman, en train de faire du shopping à Central mi-août, deux jours après son arrivée à Hongkong pour le tournage d’une série, a fait scandale.
    A Canton, de l’autre côté de la frontière chinoise, c’est un « centre international de santé », un camp de quarantaine de la taille de quarante-six terrains de foot et d’une capacité de 5 000 chambres qui devrait remplacer d’ici peu les quarantaines obligatoires à l’hôtel. Et les Hongkongais redoutent que leur gouvernement, de plus en plus soucieux de faire comme la Chine, ne reprenne l’idée.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#chine#sante#santementale#quarantaine#test#resident#retour#santepublique#zerocovid#frontiere#hotel#economie#exemption

  • Pendant que les médias internationaux sont trop heureux d’annoncer l’« échec » de la stratégie Zéro Covid de la Nouvelle Zélande, c’est encore sur les interwebz qu’on va trouver des points de vue moins débiles…

    Ici Jin Russell :
    https://twitter.com/DrJinRussell/status/1445302761579421696

    Kia Ora everyone. This is a thread for people overseas, to put context around what is happening in Aotearoa New Zealand with our Covid-19 strategy. The first point to make is that though we are now shifting away from hard elimination, we couldn’t have picked a better strategy
    https://twitter.com/nytimes/status/1445061184030453761

    Some headlines will say we have “failed” in our attempt to eliminate delta. This misses a key point. Our Go Hard, Go Early lockdown nationally, led to such a hard suppression of the virus, that our daily case counts are still low overall. Our outbreak seeded from NSW, compare:

    NZ’s Alert Level 4 was effective even against delta, and while it was in place, we prevented uncontrolled exponential spread. We have prevented 1381 chains of transmission so far. Daily case counts are <50.

    In real terms, we have saved lives. We have sadly had 1 death in this delta outbreak, bringing our total to 27 deaths from covid. This means that currently, our hospitals are able to operate without overwhelm. We would like to prevent this NZ has experienced only two true national lockdowns. The first was in March 2020, and we went on to eliminate covid for 100 days. The second national lockdown was in August 2021. If you live outside of Auckland, you’ve experienced incredible freedoms for most of the pandemic

    Auckland’s most recent lockdown was so effective, that the rest of NZ was able to come out of lockdown after a couple of weeks, meaning that schools and workplaces were open again around the country, at Alert Level 2 - which is a light setting only - distancing, masks.

    Our Deputy Prime Minister, Grant Robinson, recently reported that NZers have enjoyed 464 days of no workplace closures over the entire pandemic, compared to say 78 in the US, 75 in the UK. Importantly, this has meant schools have been open for the most part as well.

    Elimination has also been beneficial for the economy. And while I don’t want to minimise at all the hardship we have seen over this time, particularly on tourism, we have done well compared to other more hard hit countries
    https://twitter.com/CecPhil/status/1440993198025887745

    A key success of elimination has been that we will face re-opening with four crucial weapons:

    1. Safe and effective vaccines
    2. Very highly vaccinated healthcare workforce
    3. Lessons from successful reopenings elsewhere
    4. Some effective treatments for those hospitalised

    For instance, in reopening schools, we have the benefit of studies and ECDC and CDC guidance showing how to do this as safely as possible. We can look to learn from guidance produced elsewhere, for instance, Victoria, who have produced a great plan:
    https://www.coronavirus.vic.gov.au/sites/default/files/2021-10/Staged%20return%20to%20onsite%20learning_plan%20and%20diagram.pd

    A challenge we face is to quickly get our vaccination levels as high as poss. Almost 80% of the eligible population has had their 1st dose, almost 50% their 2nd dose. Our early general vaccine rollout went so fast that at peak we vaxxed 1.5% of the population in a single day

    But sadly the pandemic increases inequities, and we are seeing the virus spread along inequitable lines in our society. This is not unexpected, given the social drivers of spread seen overseas. We need to urgently get equity into our vaccine rollout
    https://www.theguardian.com/world/commentisfree/2021/oct/05/by-ending-covid-elimination-jacinda-ardern-once-again-fails-to-turn-com

    Thanks goodness we have quite amazing community health organisations who are rising to the challenge. And we need to significantly invest here to enable them to do this crucial work.
    https://twitter.com/RNZTeAoMaori/status/1445213189600256000

    There is a myth overseas that NZers have been oppressed into compliance. But the overwhelming majority of NZers have supported the elimination strategy, and backed PM Ardern’s government to win a historic election majority. Even up till very recently
    https://www.odt.co.nz/news/national/kiwis-back-covid-elimination-strategy-poll

    The elimination strategy has been so popular in fact, that we were caught a little off guard by the shift to hard suppression, and so we are needing to psychologically recalibrate. I hope this is understandable. We’ve had huge events at Level 1. It was incredible

    We were so deep into Level 1, that when the All Blacks played the Bledisloe Cup to a half empty stadium just days before the Auckland August Delta outbreak started, the poor stadium turnout…made headline here.
    https://www.nzherald.co.nz/sport/bledisloe-cup-rugby-eden-park-half-empty-for-all-blacks-romp-over-wallabies/GWCKOCAIZ27HCWGGDCXASJ4YOA

    But the most important point is this. We have saved thousands upon thousands of lives through elimination.
    https://www.thelancet.com/journals/lanwpc/article/PIIS2666-6065(21)00165-6/fulltext

    And we continue to save thousands of lives through committing to a cautious approach.
    https://www.rnz.co.nz/national/programmes/checkpoint/audio/2018813594/professor-shaun-hendy-explains-covid-19-scenario-modelling

    So we need to stay the course. We have to continue to chase down the virus, and vaccinate as fast as possible, because our hospital capacity is too low, and we are NOT SENSITISED TO LOTS OF COVID-19 DEATHS AND DON’T WANT TO BE

    So now, even though we are allowed very small picnics and barbecues in Auckland, we continue to stay home as much as possible, and wait till our vaccine levels reach the same level of immunity or higher, seen elsewhere, but without the deaths, the long covid, the disability.

    Please send us your best thoughts and prayers. We are not done yet and we have a lot of work to do. But what I’ve seen from NZers over the past 18 months has made me so bloody proud to live here. Kia kaha /end

    Addendum: when all is said and done, the New Zealand Covid-19 story will be a public health case study. Even if we falter from here, what we have achieved to date with elimination, leadership and collective action has been remarkable. I am truly privileged to bear witness to it.

  • L’Australie et la Nouvelle-Zélande actent l’échec de la stratégie « zéro Covid »
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/10/09/l-australie-et-la-nouvelle-zelande-actent-l-echec-du-zero-covid_6097738_3244

    L’Australie et la Nouvelle-Zélande actent l’échec de la stratégie « zéro Covid »Débordés par la progression du variant Delta, Auckland et Canberra misent désormais sur une accélération de la vaccination, et non plus sur l’éradication du SARS-CoV-2. Le 17 août, quand le variant Delta a, pour la première fois, été identifié à Auckland, en Nouvelle-Zélande, le gouvernement a immédiatement déployé les grands moyens pour éradiquer le virus et ne pas avoir à abandonner sa politique du « zéro Covid ». Sept semaines plus tard, le constat est sans appel. La bataille est perdue. Le pays enregistre chaque jour quelques dizaines de nouveaux cas, le chiffre le plus haut depuis avril 2020. Après les Etats australiens de Nouvelle-Galles du Sud puis du Victoria, l’archipel a renoncé, lundi, à éliminer le virus.
    « Il est clair qu’une longue période de sévères restrictions ne nous a pas permis de revenir à zéro », a ainsi constaté, le 4 octobre, la première ministre, Jacinda Ardern. Dès le 17 août, elle avait placé la principale ville du pays sous cloche, réduisant les autorisations de sortie au minimum et fermant les écoles ainsi que tous les commerces non essentiels, dans l’espoir que des mesures fortes et rapides lui permettraient, une nouvelle fois, de débarrasser son territoire du SARS-CoV-2. Mais face à cette souche qualifiée de « tentacule », son gouvernement n’a pu que constater son échec. « L’élimination du virus était importante parce que nous n’avions pas de vaccin, maintenant nous en avons, donc nous pouvons commencer à changer la façon dont nous faisons les choses », a relativisé l’élue travailliste.
    Néanmoins, avec seulement 52,7 % des Néo-Zélandais de plus de 12 ans disposant d’un schéma vaccinal complet (à la date du 9 octobre) et un objectif de 90 %, le basculement vers la sortie de crise se fera d’abord à pas comptés afin d’éviter tout engorgement des hôpitaux. Le pays se résoudra-t-il ensuite à vivre avec le virus ? A ouvrir ses frontières, fermées depuis mars 2020 ? Les autorités n’ont pas encore répondu à ces questions, qui divisent dans le petit archipel de cinq millions d’habitants ayant fait de sa stratégie de l’élimination un modèle, reconnu dans le monde entier pour son efficacité. Non seulement la Nouvelle-Zélande n’a déploré que 28 morts depuis le début de la pandémie, mais sa population a pu vivre, la majeure partie du temps, dans un pays où le virus ne circulait pas.
    De l’autre côté de la mer de Tasman, le premier ministre, Scott Morrison, a tranché. L’Australie, qui doit actuellement faire face à quelque 2 500 nouveaux cas quotidiens, ne restera pas isolée du monde une minute de plus que nécessaire. Fin juillet, son gouvernement a présenté un plan de transition en quatre phases dont l’avancée sera fonction des taux de vaccination.Dès que sera franchi le seuil de 70 % de la population âgée de plus de 16 ans doublement vaccinée, les Etats ayant mis en place des mesures de restriction pour contenir des flambées épidémiques commenceront à les alléger. Une fois atteint le taux de 80 %, les confinements devront être rares et ciblés. Surtout, l’île-continent permettra aux Australiens de quitter le territoire, ce qui, depuis mars 2020, n’était possible qu’en cas de circonstances exceptionnelles.Ce moment très attendu ne devrait plus tarder. Les premiers avions pourraient décoller en novembre, selon Scott Morrison. A Sydney, les habitants n’ont pas attendu pour se ruer sur les sites de réservation en ligne. Dans un pays où la moitié de la population compte au moins un parent né à l’étranger, c’est l’une des restrictions qui ont le plus pesé. Pour les Australiens résidant en dehors du continent, aussi. Faute de places dans les rares appareils encore en circulation comme dans les hôtels de quarantaine, des dizaines de milliers d’entre eux sont restés bloqués loin de chez eux. Ils espèrent désormais pouvoir rentrer pour Noël. Le premier Etat susceptible de rouvrir ses portes devrait être la Nouvelle-Galles du Sud. Mercredi, l’Etat a déjà passé le cap de 70 % de sa population ayant reçu deux doses de vaccin contre le Covid-19. Lundi 11 octobre, les habitants célébreront la fin du confinement instauré par les autorités, fin juin, pour empêcher le variant Delta de provoquer une catastrophe sanitaire : le taux de vaccination flirtait avec les 5 %. En quatre mois, ce pourcentage a progressé à une vitesse fulgurante. « La stratégie de conditionner le retour des libertés au taux de vaccination a été efficace. La peur du virus a également joué. Selon nos analyses, on se dirige vers un taux de 85 % de la population adulte vaccinée », se félicite Anthony Scott, spécialiste des questions de santé au Melbourne Institute.
    Quelques Etats australiens – parmi lesquels l’Australie occidentale et le Queensland – qui n’ont pas connu de flambées épidémiques s’arc-boutent sur la politique du « zéro Covid ». Suivront-ils le plan de transition national et ouvriront-ils leurs territoires, ne serait-ce qu’à leurs compatriotes ? C’est une autre inconnue de l’équation australienne.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#nouvellezelande#sante#zerocovid#vaccination#frontiere#circulation#retour#tourisme#confinement#quarantaine

  • Coronavirus: Australia to reopen border for vaccinated residents from November; Japan’s state of emergency ends | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/east-asia/article/3150825/coronavirus-japans-state-emergency-ends-cases-fall

    Coronavirus: Australia to reopen border for vaccinated residents from November; Australian Prime Minister Scott Morrison on Friday said the country would begin to reopen its borders next month, 18 months after citizens were banned from travelling overseas without permission.
    Morrison said vaccinated Australians would be able to return home and travel overseas “within weeks” as 80 per cent vaccination targets are met.
    For the last 560 days, countless international flights have been grounded, and overseas travel has slowed to a trickle. Families have been split across continents, an estimated 30,000 nationals were stranded overseas and foreign residents were stuck in the country unable to see friends or relatives. More than 100,000 requests to enter or leave the country were denied in the first five months of this year alone, according to Department of Home Affairs data.“The time has come to give Australians their life back. We’re getting ready for that, and Australia will be ready for take-off, very soon,” Morrison said. He also announced that inoculated residents would be able to home quarantine for seven days on their return, dodging the current mandatory and costly 14-day hotel quarantine.The exact timing of the border reopenings will depend on when Australian states reach their 80 per cent vaccination targets, and crucially on local political approval.The most populous state of New South Wales currently has 64 per cent of those aged over 16 fully vaccinated, and has indicated it will hit 70 and 80 per cent targets this month.Australian flag carrier Qantas welcomed the decision, announcing it would restart flights to London and Los Angeles on November 14.But most Australian states – notably West Australia and Queensland – still have no widespread community transmission, are maintaining a “Covid-zero” strategy.Responding to the announcement, WA Premier Mark McGowan said he did not expect international travel to return to his state until 2022, and would not set a date for lifting even domestic borders.
    McGowan described life in Melbourne under the current lockdown as a “bleak, dim, hard, dark place” compared to a “pre-Covid” lifestyle in his state. He shrugged off concerns that it could mean Sydneysiders would more easily travel to Paris than Perth. “If that means in the interim, we don’t have mass deaths. We don’t have huge dislocation in our economy,” he said. “Well then, I think the choice is clear; we wait till it’s safe.”

    #Covid-19#migrant#migration#australie#sante#pandemie#frontiere#retour#vacinnation#zerocovid

  • #Suisse : Nouveaux trains supprimés à cause d’un manque de pilotes de locomotives ats/ther
    https://www.rts.ch/info/suisse/12527554-nouveaux-trains-supprimes-a-cause-dun-manque-de-pilotes-de-locomotives.

    Les CFF connaissent un nouveau pic dans la pénurie de mécaniciens de locomotives. Ce début de semaine, à savoir lundi, mardi et mercredi, ils ont été contraints d’alléger la cadence des trains RegioExpress (RE) entre Vevey (VD) et Annemasse (F), qui circulent une fois par heure au lieu d’une fois par demi-heure. La situation devrait revenir à la normale jeudi.

    En complément, les CFF ont modifié les horaires du train InterRegio15 (Lucerne – Genève-Aéroport), afin que celui-ci circule dans l’horaire du RE supprimé et effectue l’ensemble des arrêts prévus entre Lausanne et Genève. Ainsi, malgré la suppression de son train, la clientèle ne perdra que quelques minutes, expliquent-ils mardi dans un communiqué.


    Ce manque de mécaniciens est dû à des erreurs commises dans le passé au niveau de la planification des ressources en personnel des locomotives, rappellent-ils. Le nombre de mécaniciens (280 en Suisse romande) est tout juste suffisant pour assurer tous les trains nécessaires : il suffit de quelques absences de dernière minute pour que l’effectif requis ne soit pas atteint.

    Mieux d’ici la fin de l’année
    Les planificateurs cherchent des solutions de dernière minute, en contactant les mécaniciens pour leur proposer de modifier ou déplacer leurs congés par exemple. Il arrive que, malgré tous les efforts consentis de part et d’autre, l’ensemble des tours de service ne puisse pas être couvert et, qu’en conséquence, il faille supprimer des trains.

    C’est le cas ponctuellement en Suisse romande depuis quelques mois. La situation doit s’améliorer d’ici la fin de l’année, assurent-ils. Samedi dernier, par exemple, les CFF ont malheureusement dû supprimer les trains de la ligne S6 du RER Vaud entre Palézieux et Lausanne, un train sur deux de la ligne L5 entre Genève et La Plaine, ainsi qu’entre Fribourg et Yverdon-les-Bains.

    Tendu jusqu’à fin octobre
    A moyen terme, l’entreprise a pris des mesures de recrutement renforcé. Dans les six prochains mois, quelque 200 mécaniciennes et mécaniciens de locomotive vont terminer leur formation dans toute la Suisse. La situation du personnel des locomotives reviendra ainsi à la normale d’ici fin 2021 ; elle reste cependant particulièrement tendue dans certaines régions jusqu’à fin octobre, comme à Zurich ou en Suisse romande.

    Les CFF adressent leurs excuses à leurs clients et les prient de consulter l’horaire en ligne avant leur voyage. Des informations sont également disponibles par téléphone au numéro payant 0848 44 66 88 (24 heures sur 24).

    #Anticipation des besoins #zero_stock #travail #capitalisme #économie #zero_stocks #anticipation #mobilité #pensée_magique #culte_du_cargo #lean_management #management

    • #MDR : Les pilotes de locomotives, ils les ont virés, il ,’y a pas si longtemps
      Environ 230 postes supprimés chez CFF Cargo, sans licenciements
      https://www.hrtoday.ch/fr/news/environ-230-postes-supprimes-chez-cff-cargo-sans-licenciements

      CFF Cargo poursuit sa cure d’amaigrissement et supprimera environ 230 postes d’ici 2020. La centrale d’Olten (SO) est touchée. Les conducteurs sont aussi concernés. Le tunnel de base du Gothard est une des explications.
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      Berne (ats) Le nouvel ouvrage, inauguré en juin et dont l’ouverture est prévue le 11 décembre, permettra à CFF Cargo de rouler avec moins de mécaniciens, explique le directeur général de l’entreprise Nicolas Perrin, dans une interview parue dans la Basler Zeitung. A cela s’ajoute le nouveau concept pour le trafic marchandises.

      Celui-ci dilue le transport de marchandises sur l’ensemble de la journée, et non plus sur un seul transport la nuit. Le fret ferroviaire peut ainsi être organisé avec 80 mécaniciens de moins, selon M. Perrin. Personne ne perdra cependant son poste, car CFF Cargo compte tendanciellement trop peu de pilotes. En outre, la CCT interdit les licenciements sans motifs économiques.

      L’entreprise utilisera également son stylo rouge à Olten (SO), où 70 puis au moins 80 postes seront supprimés respectivement jusqu’à la fin de l’année et d’ici 2020. Des discussions sont menées avec les partenaires sociaux et les employés.

      Pour rappel, les CFF ont annoncé vendredi qu’ils allaient introduire l’horaire cadencé pour le transport de marchandises. Dès le 11 décembre, CFF Cargo reliera les principaux points de desserte trois fois par jour et les clients pourront passer des réservations pour des heures précises. L’ex-régie fédérale supprimera par ailleurs 1400 emplois d’ici 2020 dans le cadre de son programme RailFit 20/30.
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    • Baisse de 13% des dépenses dans la restauration depuis l’instauration du certificat Covid
      https://www.rts.ch/info/12524322-baisse-de-13-des-depenses-dans-la-restauration-depuis-linstauration-du-

      – Les restaurants tirent un premier bilan de l’extension du certificat Covid, deux semaines après son introduction. La baisse des dépenses dans le secteur a atteint 13% en Suisse, selon une étude dirigée par l’Université de Saint-Gall.
      #pass_sanitaire #surveillance

  • Major fire at migrant camp on Greek island of #Samos

    A major fire that broke out Sunday evening at the Vathy migrant camp on the Greek island of Samos, was brought under control, the Greek Ministry of Migration said.

    “There is no danger for those who are still there because the fire broke out in abandoned sheds in the western side of the camp,” the ministry statement added.

    Thirteen firefighters with six engines were fighting the blaze, according to the Fire Brigade that added there was no report of injury.

    Earlier, as the fire still burned, the mayor of Samos, Girgos Stantzos, told AFP that the site had been entirely evacuated.

    A number of migrants, including several children in tears, could be seen gathered at a car park near the camp.

    The camp, due for closure at the end of the month, was still housing 300 people awaiting transfer Monday to a new “closed” camp opened this weekend by Migration Minister Notis Mitarachi.

    According to the Ministry, all the asylum-seekers were evacuated to an empty space near the entrance of the camp.

    While, 10 unaccompanied minors were expected to be transported to the new closed Samos facility later on Sunday, the rest of them will be transported there as planned on Monday.

    The new Samos facility opened on Saturday is the first of five such camps, which are opposed by rights groups who say the tight access measures are too restrictive.

    A double barbed wire fence surrounds the 12,000-square-metre camp, which is also installed with surveillance cameras, x-ray scanners and magnetic doors.

    It also includes a detention centre for migrants whose asylum claims have been rejected and who are to be sent back to Turkey.

    Campaigners had long denounced conditions at Vathy camp on Samos.

    Located on one of the Aegean islands taking in migrants arriving from nearby Turkey, between 2015 and 2016 it sheltered nearly 7,000 asylum-seekers. It was only built to take in 680 people.

    A year ago, the overcrowded camp at Moria, on the nearby Greek island of Lesbos went up in flames, destroyed in two fires that in quick succession that left 13,000 without shelter for several days.

    https://www.unhcr.org/cgi-bin/texis/vtx/refdaily?pass=52fc6fbd5&id=61482ef03

    #incendie #feu #camp_de_réfugiés #réfugiés #camps_de_réfugiés #Grèce

    –—

    ajouté à la métaliste des incendies dans les camps de réfugiés, notamment en Grèce :
    https://seenthis.net/messages/851143

    • Après le feu sur l’île de Samos, la Grèce transfère les migrants vers le nouveau camp

      Quelques heures après qu’un incendie important a ravagé le camp de Vathy 300 demandeurs d’asile vont être déplacés vers le nouveau centre « fermé » de #Zervou.

      Les autorités grecques ont commencé, lundi 20 septembre, à transférer près de 300 demandeurs d’asile du camp de Vathy vers le nouveau centre « fermé » de l’île grecque de Samos, quelques heures après qu’un incendie important a ravagé l’ancien camp, a constaté l’Agence France-Presse (AFP). Quelque 350 demandeurs d’asile vivent encore dans des conditions insalubres dans le camp qui s’étend aux portes de la ville de Vathy depuis la crise migratoire de 2015.

      Le premier bus a déposé 22 personnes lundi matin dans le nouveau camp de Zervou, entouré de fils barbelés et fermé par des portails magnétiques. Inaugurée samedi, c’est la première des cinq structures « à accès contrôlé et fermé » financées par l’Union européenne sur les cinq îles grecques qui reçoivent le plus de migrants arrivant des côtes turques voisines.

      Le feu a ravagé une partie du camp de Vathy, sur l’île de Samos, dimanche 19 septembre 2021. LOUISA GOULIAMAKI / AFP

      « Deux cent soixante-dix d’entre eux ont déclaré volontairement qu’ils voulaient être transférés dans le camp » de Zervou, a affirmé dimanche soir Manos Logothetis, secrétaire général pour l’asile au ministère des migrations grec. Il a assuré sur les lieux de l’incendie « ne pas avoir de raison de croire qu’ils ont mis le feu » au camp de Vathy. Le sinistre s’est déclaré dimanche soir dans des baraques abandonnées et n’a pas fait de victime, avant d’être maîtrisé en début de nuit.

      La population locale opposée au nouveau camp

      Sur la chaîne publique ERT lundi matin, M. Logothetis a cependant assuré qu’il était « habituel » que les demandeurs d’asile brûlent les affaires qu’ils ne veulent pas emporter avec eux lors d’un transfert. Le feu « n’était pas une surprise, nous y étions préparés », a-t-il dit, ajoutant que 200 migrants seraient transférés lundi et mardi.

      « Aujourd’hui est un jour historique », a-t-il poursuivi, se réjouissant à la perspective de l’ouverture imminente des nouvelles installations, qui apportent « sécurité et valeurs humanitaires » aux demandeurs d’asile. Mais à Samos la population y est opposée, et réclame la relocalisation pure et simple de tous les migrants de l’île vers le continent grec ou d’autres pays européens.

      Les organisations de défense des droits des migrants ont dénoncé le caractère fermé du nouveau camp, où les migrants ne seront autorisés à sortir que la journée munis de badges électroniques et où un centre de rétention est prévu pour les déboutés du droit d’asile.

      Le camp de Vathy a été longtemps décrié pour ses conditions insalubres, véritable bidonville où erraient les rats. Il a abrité près de 7 000 demandeurs d’asile à son pic entre 2015 et 2016, pour une capacité initiale de 680 personnes.

      Il y a un an, le camp de Moria, sur l’île grecque de Lesbos, également décrié pour ses conditions insalubres, a été réduit en cendres par deux incendies successifs, laissant quelque 13 000 migrants sans abri pendant plusieurs jours.

      https://www.lemonde.fr/international/article/2021/09/20/sur-l-ile-grecque-de-samos-un-camp-de-migrants-evacue-suite-a-un-incendie_60

  • « Débat » Zemmour - Mélenchon sur BFM TV : un grand momoent de politique spectacle.

    Duel au soleil des médias : Zemmour et Mélenchon - AOC media - Analyse Opinion Critique
    https://aoc.media/opinion/2021/09/22/duel-au-soleil-des-medias-zemmour-et-melenchon/?loggedin=true

    Duel au soleil des médias : Zemmour et Mélenchon
    Par Olivier Christin
    Historien
    Le débat entre Jean-Luc Mélenchon et Éric Zemmour, qui doit se tenir jeudi soir en direct sur BFMTV, est attendu comme un combat, un duel qui révèlera l’illégitimité de l’un ou de l’autre des deux participants. Mais ce qui se joue dans ce clash, ce n’est pas la victoire d’une position sur une autre, puisqu’il lui manque la condition minimale de toute discussion, le fait de se montrer disposé à endosser éventuellement le point de vue de l’autre. Ce qu’il convient de prendre au sérieux, en revanche, ce sont les effets concrets de ces dispositifs médiatiques agonistiques sur les pratiques démocratiques elles-mêmes.
    Nous assistons depuis plusieurs années à une transformation des conditions du débat public, dans les médias de l’audiovisuel notamment, caractérisée par la multiplication de confrontations dans lesquelles les protagonistes semblent moins soucieux de se convaincre mutuellement et de convaincre le public que de réduire au silence leur adversaire. Sur les plateaux de télévision ou dans les débats radiophoniques, les attaques personnelles cherchant à déstabiliser l’opposant, les interruptions destinées à l’empêcher de s’exprimer, le refus de répondre aux questions et surtout de faire place au point de vue opposé pour faire émerger de possibles points d’accord ou de convergence sont devenus courants, au point de s’imposer parfois comme l’objectif à peine dissimulé de certains dispositifs de parole et de certains castings qui visent à « faire le buzz » pour accroître les audiences.
    Ces transformations sont évidemment inséparables de processus de longue haleine : l’exigence croissante de participation citoyenne à la discussion des affaires publiques au sein des démocraties[1] ; l’émergence en France depuis 1987 de chaînes d’information en continu[2] qui trouvent dans les émissions de débats une manière peu coûteuse d’occuper l’antenne et d’être citées dans les revues de presse et autres résumés de l’actualité que proposent, par exemple, certains opérateurs téléphoniques ou moteurs de recherche[3] ; l’essor spectaculaire des réseaux sociaux. À terme, ces transformations ont affecté très largement la physionomie, la sociologie et la déontologie du débat public dans certains médias, sur les questions politiques, bien entendu, mais aussi sur une gamme de plus en plus vaste de sujets dits « de société ».
    Ces transformations sont, d’une part, au principe du succès croissant d’émissions de « débats », de talk-show ou d’infotainment qui reposent sur la mise en présence d’intervenants que l’on met en situation de confrontation, ne serait-ce que par l’aménagement de certains plateaux organisant scéniquement le face-à-face ou l’interrogatoire agressif des invités par un présentateur vedette[4]. Certaines chaînes se sont fait une spécialité de ces « débats » qui se saisissent d’une affaire (le réfugié afghan sorti du lieu de résidence qui lui avait été assigné), d’un propos rapporté par la presse ou d’une question isolée et réduite à sa formulation la plus simple pour les constituer en enjeu d’un jour (les cours d’école non-genrées), sur lesquels chacun des participants doit se prononcer, sans disposer pour autant d’informations précises ou de compétences spécifiques.
    Ces transformations déterminent, d’autre part, l’évolution du profil des animateurs de débats et de leurs invités, qui déborde désormais de plus en plus largement des rangs des professionnels de la politique et des médias, comme des experts reconnus, pour s’ouvrir à des profils plus divers et plus hybrides : consultants, experts assurant dans ces confrontations leur promotion ou celle de leur société, membres de collectifs ou d’associations pour qui l’exposition médiatique est une condition essentielle de leur capacité à agir, vedettes de la télévision, du sport ou du show-biz à qui la notoriété sert de sésame pour accéder à de nouvelles émissions, écrivains-éditorialistes, etc. Ce sont les « bons clients », ceux dont on sait qu’ils animeront le débat et parleront de tout ou presque[5]. Cette sociologie en partie inédite confirme en fait l’analyse que Pierre Bourdieu avait consacrée au palmarès des grands intellectuels publié par la revue Lire, évoquant des « personnages mixtes (…) qui sont un défi pour les taxinomies communes »[6].
    De manière plus significative encore, certains protagonistes de ces bouleversements médiatiques inscrivent leur trajectoire de bout en bout dans ces émissions de confrontation, quitte à changer de chaîne ou de plateau et à mélanger les genres du journalisme, de l’essayisme pamphlétaire et de l’animation. De Ça se dispute sur I-Télé à Face à l’Info sur CNews, en passant évidemment par On n’est pas couché sur France 2, la carrière télévisuelle d’Éric Zemmour s’est déroulée dans ce type de programmes, dont le principe est au fond toujours le même : parler dru, créer du clash, et surtout démontrer qu’il n’y a aujourd’hui nulle véritable grandeur sociale légitime, que les politiques ne sont que des acteurs, les intellectuels des pédants, les artistes des bateleurs qui cherchent à faire de la « promo ». Nombre de dispositifs scéniques sont d’ailleurs explicitement conçus pour déstabiliser les invités, assis sur des sièges ridicules, interrompus par des musiques tonitruantes, des chroniqueurs ironiques et un public dûment chauffé, et soumis à un feu roulant de questions auxquelles personne sur le plateau n’attend de véritable réponse, puisque tout cela « c’est que de la télé », comme le dit un expert en la matière.
    Il ne s’agit ni de discourir pour convaincre, ni de délibérer en commun, ni de se légitimer, mais de délégitimer les adversaires et l’idée même d’avoir à débattre utilement avec eux.
    Ces transformations en cours bouleversent très profondément, enfin, les règles discursives des échanges, qui sont comme dépouillés de tout ce qui pourrait suggérer une forme ou une autre de reconnaissance mutuelle des adversaires ou d’appartenance commune (à la classe politique, au monde des médias, à l’univers académique ou intellectuel). Dans les nouvelles normes oratoires, les figures du discours, les choix lexicaux et les stratégies d’énonciation qui se déploient poursuivent un objectif, sinon de condamnation explicite de l’adversaire, du moins de disqualification de celui-ci, ce qui rend presque sans objet la nécessité de l’écouter et de lui répondre[7]. 
    Pour reprendre le titre d’une journée d’étude organisée à l’Université de Sophia-Antipolis (« La rhétorique démocratique en temps de crise. Discours, délibération, légitimation », Nice, janvier 2011), certaines des nouvelles formes du débat public paraissent faire peu de cas des objectifs traditionnellement assignés à la rhétorique depuis l’Antiquité : il ne s’agit ni de discourir pour convaincre, ni de délibérer en commun y compris dans l’affrontement des positions, ni de se légitimer, mais de délégitimer les adversaires et l’idée même d’avoir à débattre utilement avec eux. Il faut vaincre sans convaincre, parler – ou vociférer – pour faire taire et offrir au public ce que l’on dit qu’il attend : une foire d’empoigne, un spectacle, une joute. « C’est que de la télé ». 
    Ces débats campent donc loin des règles classiques de la discussion, qui repose toujours sur un « accord préalable » puisque, pour reprendre les termes de Chaïm Perelman, « écouter quelqu’un, c’est se montrer disposé à admettre éventuellement son point de vue »[8]. Il est donc faux de prétendre que Jean-Luc Mélenchon assure une quelconque reconnaissance à Zemmour en acceptant de l’affronter : ce duel ne dérogera pas au fonctionnement paradoxal des débats sans « accord préalable », qui rendent souvent possibles les insinuations personnelles, les assignations identitaires, les invectives aussi et parfois pour les défis ou les menaces, comme le débat Tapie-Le Pen de 1989, à bien des titres fondateur, l’avait montré avec ses références douteuses à la boxe.
    Ces confrontations finissent par enfermer les protagonistes dans des alternatives simplifiées, des questions fermées, et donc dans des choix qui servent avant tout à les classer et à les placer sur l’échiquier politique.
    Il pourrait être rassurant de se dire que ces émissions sont en effet sans enjeu, qu’elles ne changent rien et surtout pas les convictions des uns et des autres, y compris celles de téléspectateurs, qui seraient assez avertis pour ne pas s’y laisser prendre, même si la démolition des « grands hommes » et des grandeurs sociales y est une loi presque universelle. Force est néanmoins de constater que les principes et les ressorts de ces joutes se sont imposés dans des programmes qui prétendent être autre chose que des talk-show sur des questions d’actualité et de société, et qu’ils ont fini par dessiner également les formes des débats les plus formels entre les personnalités politiques de premier plan, même s’il paraît difficile de qualifier ainsi le chroniqueur de Cnews. L’affrontement entre Trump et Biden en octobre 2020 ou l’aménagement de certains plateaux télévisuels français lors des soirées électorales des récentes régionales – avec le face-à-face des invités en fonction d’un partage gauche-droite, qui permet aux animateurs de jouer à la fois la confrontation des camps et l’amalgame entre ceux qui siègent du même côté de la table – en ont fourni des exemples frappants.
    Ces exemples doivent nous inviter à prendre au sérieux les effets concrets des dispositifs agonistiques sur les pratiques démocratiques elles-mêmes. Car en ayant pour principal enjeu non de préciser les positions des uns et des autres, mais de les accuser (dans le double sens de consolider et de dénoncer), ces confrontations finissent par enfermer les protagonistes dans des alternatives simplifiées, des questions fermées (pour ou contre les pistes cyclables, les menus végétariens dans les écoles, l’obligation vaccinale), et donc dans des choix qui servent avant tout à les classer et à les placer sur l’échiquier politique – participant par là à la fois d’un appauvrissement du débat démocratique et d’une transformation partisane de l’ensemble des questions débattues dans l’espace public, comme le montre la très forte politisation de la question du port du masque aux Etats-Unis.
    Dans de telles conditions, nous devons nous interroger sur le sens du nouveau duel télévisuel qui se profile entre deux des figures marquantes du tournant agonistique du débat politique, Éric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon. Attendu et présenté comme « un combat », une confrontation et un moment de vérité dans lequel l’illégitimité de l’un ou l’autre des protagonistes sera dévoilée, peut-il échapper à ce piège que la rhétorique agonistique tend au débat politique et aux conditions démocratiques de formation de l’opinion, celui de déboucher sur la certitude de chaque camp d’en être sorti vainqueur ?
    Si l’on veut prendre la mesure des périls que recèle ce genre de confrontation, qui tient du duel et de la mise en accusation, il n’est peut-être pas inutile de rappeler que d’autres crises majeures ont elles aussi suscité l’apparition de nouvelles manières de parler et de s’affronter, de révoquer les règles de l’échange, avec l’espoir de discréditer l’adversaire et de la réduire au silence, voire à la disparition de la sphère publique. Et l’on pourrait en prendre pour exemple les grandes disputes religieuses du XVIe siècle, dans le contexte d’apparition de la Réforme protestante, exemple d’autant plus significatif qu’il ne met en jeu ni des questions politiques ni le fonctionnement des médias modernes et qu’il permet alors de se concentrer sur la question des effets pragmatiques des dispositifs de parole.
    En septembre 1561, alors que le Royaume de France commence à s’enfoncer dans les troubles mais que l’espoir d’une conciliation religieuse n’a pas tout à fait disparu, la Reine et son entourage prennent l’initiative d’organiser à Poissy un grand colloque où les représentants des deux confessions, calviniste et catholique, débattront publiquement. Dès la première session, l’organisation même des débats et le choix délibéré de certains des protagonistes de privilégier rapidement les questions sur lesquelles ils savent pertinemment qu’il sera difficile de s’accorder conduisent, sans surprise, à un grave incident. Interrogé sur l’eucharistie, l’orateur protestant, Théodore de Bèze, rejette l’idée de transsubstantiation et affirme que « le corps [du Christ] est éloigné du pain et du vin autant que le plus haut du ciel est éloigné de la terre ». Aussitôt, l’un des membres influent du camp catholique, le Cardinal de Touron, l’interrompt et demande au Roi en lui demandant : « Avez-vous ouï ce blasphème ? ». La possibilité d’un accord s’évanouit ; quelques mois plus tard, les adversaires prennent les armes, qui ne retombent qu’en 1598.
    Comparaison n’est pas raison ; le débat du 23 septembre ne conduira pas à la guerre civile. Nul ne songe pour l’instant en France à réveiller le souvenir de nos anciennes guerres civiles comme sortie possible de la crise démocratique. Mais l’échec du colloque ou la naufrage du débat Trump-Biden sont là pour nous rappeler qu’il n’est pas simple de sortir démocratiquement de confrontations publiques majeures pensées pour être des mises à mort rhétorique des adversaires. Tout porte à parier que les protagonistes et leurs partisans en sortiront confortés dans leurs croyances et désireux d’aller plus loin encore dans l’affrontement.
    Olivier Christin
    Historien, Directeur d’études à l’EPHE et directeur du Centre européen d’études républicaines

    • Hier soir, c’était un événement médiatique parce que ça déplace le centre de gravité du paysage audiovisuel, mais c’est aussi la fin d’un certain monde. Moi je suis pour que le débat ait lieu partout.

      Pour Zemmour comme pour moi, le débat était d’une totale dureté parce que nous sommes deux visions du monde extrêmement construites.

      On n’était pas en train de faire semblant de s’affronter. Nous sommes depuis deux siècles sur deux collines, face à face.

      Il y avait un truc frappant : Zemmour tournait en rond. Tout ce qu’il avait à dire c’est « islam, islam, islam... ». Et dès qu’on arrivait sur un autre sujet, il fallait qu’il ramène l’islam.

      Pour moi le véritable enjeu était de voir jusqu’à quel point il allait assumer ce qu’il est et ce qu’il a à dire.

      Il a été incapable d’expliquer en quoi consistait la remigration et il a été obligé sur les femmes de passer dans une contradiction incroyable.
      Jlm

      https://linsoumission.fr/2021/09/24/zemmour-le-machiste-qui-pense-que-les-femmes-ont-des-cerveaux-archaiqu

      « Le pouvoir attire les femmes, c’est comme ça, c’est dans leur cerveau ​archaïque ». Voici ce que pense Éric Zemmour des femmes. Le polémiste d’extrême droite n’en est pas à son coup d’essai, il avait qualifié l’arrestation de DSK de « castration de tous les hommes français ». Une vision réactionnaire nauséabonde du délinquant multirécidiviste, condamné à trois reprises pour incitation à la haine, qui est notamment pour restreindre le droit à l’avortement. Zemmour, un danger pour les femmes. Notre article.

    • Et pour rire un peu :)) :

      La leçon incontestable du débat BFMTV c’est que les français s’intéressent à la politique quand ce n’est pas le cirque médiatique des candidats creux interchangeables qui promettent le contraire de ce qu’ils disaient hier et qui feront autre chose une fois élus, telle Anne Collabo.

      On sait que Mélenchon a gagné un débat lorsque le clergé médiatique et les pitres d’extrême-droite qui pollueront les plateaux n’osent pas dire qu’il a perdu. #DebatBFMTV

      Pendant que la goche Mediapart cherche à sodomiser des coléoptere.e.s, Mélenchon agit. Autant il nous a déçu parfois, autant nous préférons celui qui agit à ceux qui font la fine bouche dans leurs domiciles cossus.

      « #Zemmour a montré sa maîtrise de plusieurs sujets puisqu’il a été capable de parler non seulement de l’islam mais aussi des musulmans »

      https://twitter.com/MFrippon?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Eauthor

    • Et pour combattre la pensée profonde du philosophe de seconde zone : « A quoi tient l’audience exceptionnelle d’un face-à-face pour la 6è place ? D’où vient la passion que déclenchent deux candidats de seconde zone, sinon du caractère essentiellement divertissant d’un tel combat ? » la pensée express...

      https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/raphael-enthoven-on-a-regarde-la-baston-zemmour-melenchon-comme-un-classico

      Une citation :

      Friedrich Nietzsche :

      « Tout homme, quel qu’il soit, à qui l’on interdit l’action, et qui de ce fait se trouve dans l’impuissance, est affecté par le ressentiment : c’est-à-dire qu’il ne peut que subir l’impossibilité de s’extérioriser. »
      https://twitter.com/MFrippon/status/1441448474944413696

  • Quelques twitts à propos de la #zemmouroïd

    Le racisme obsessionnel de Zemmour est l’expression d’une stratégie de survie classique de l’immigré, qui, ne supportant pas sa position minoritaire, cherche par suradhésion une place au sein du système qui a vocation à le discriminer. (1/12)

    Il est le reflet du racisme endémique au sein des classes élitaires, qui requièrent des gages à tout membre d’une minorité avant de lui offrir une place et l’intégrer.
    Il en devient ainsi l’idiot utile. Mais plus grave encore : un traître et l’incarnation de la lâcheté. (2/12)

    Cette position inassumable, extrêmement violente, est ce qui explique son obsession contre ce qu’il prétend être la lâcheté des « progressistes », sans qui il aurait été soit exterminé, soit systématiquement discriminé : il les hait de ce qu’il sait leur devoir. (3/12)

    Elle rencontre un écho important au sein de la société pour une simple raison : nous sommes des millions à accumuler des frustrations du fait de nos compromissions avec un système dont on sait qu’il nous a détruit intérieurement, et saccagé nos semblables qui y ont résisté. (4/12)

    Elle explique pourquoi il est par tant d’autres considéré comme un guignol, un bateleur : on ne voit en lui que l’archétype du soumis. Que toute une partie de l’extrême droite antisémite, dont Soral, se régale de lui, dit tout au sujet du chemin qu’il a pris. (5/12)

    Là où la gauche commet une erreur fondamentale, c’est en ne comprenant pas que ces turpitudes et cette violence l’ont poussé à construire une puissante pensée pour sublimer la violence et le dégoût qu’autrement, de lui-même, il ressentirait. (6/12).

    Zemmour est beaucoup plus puissant et armé intellectuellement qu’un quelconque des hérauts du progressisme contemporain qui, depuis des années, ont cessé de penser la société. Au-delà de ses fixations identitaires, il touche un clef : l’idée de la France, et sa souveraineté (7/12)

    Comme tous les lâches, il évite le principal écueil, la véritable raison de l’effondrement de son pays : sa colonisation américaine et la destruction de ses traditions par un consumérisme, une financiarisation et un libre-échangisme forcenés.
    C’est cela qui nous a dévasté. (8/12)

    Pas les pauvres hères que nous n’aurons cessé d’exploiter et d’écraser, et qui ont été comme nous les victimes de la dévastation de nos sociétés.
    Mais il faudrait un courage immense pour l’énoncer. Et pour rompre avec un modèle économique qu’il n’aura jamais pensé. (9/12)

    Un courage immense pour dire le mépris que suscite une politique étrangère vassalisée, qui réduit le ministre des affaires étrangères au rôle de vulgaire marchand de canons, ne parlant que lorsqu’il s’agit de se plaindre ou de se féliciter de contrats d’armements. 10/12

    Un courage immense pour dire la vérité : sans rupture avec l’Union Européenne - que Zemmour veut préserver - il n’y aura jamais de sortie de cette vassalisation et de la perte de souveraineté qui nous a tous amenés à devenir les colonies d’un empire avarié. 11/12

    Un courage immense enfin, pour dire que ce sont bien eux, les Bolloré, Dassault & cie, qui ont détruit notre démocratie et produisent chaque année les flots de désespoir qui arrivent à nos pieds.
    Ceux là même qui ont fabriqué Zemmour et nous privent aujourd’hui de souveraineté.

    Juan Branco
    Source : https://threadreaderapp.com/user/anatolium
    https://twitter.com/anatolium/status/1439173526041333760?t=-LuAZEq6Npnr9VQCOElMzg&s=19
    https://www.facebook.com/groups/batiamourtsou/posts/10159469532766125

    #racisme #france #zemmour #extrême_droite #islamophobie #sexisme #histoire #femmes #médias #eric_zemmour #extrême-droite #culture_du_viol #xénophobie #metoo

    • Comme tous les lâches, il évite le principal écueil, la véritable raison de l’effondrement de son pays : sa colonisation américaine et la destruction de ses traditions par un consumérisme, une financiarisation et un libre-échangisme forcenés.
      Un courage immense pour dire la vérité : sans rupture avec l’Union Européenne - que Zemmour veut préserver - il n’y aura jamais de sortie de cette vassalisation et de la perte de souveraineté qui nous a tous amenés à devenir les colonies d’un empire avarié.
      C’est totalement faux sur ces points. Zemmour en parle largement. Il s’est même payé en direct la folledinge de l’IFRAP, Verdier-Molinié et l’a écrasée.

  • How New Zealand has succeeded against the Delta variant | news.com.au — Australia’s leading news site
    https://www.news.com.au/world/coronavirus/global/how-new-zealand-has-succeeded-against-the-delta-variant/news-story/56f6e0e9fff1bf9122ae51f771c12fa9

    Against all odds, New Zealand has avoided “serious trouble” and its goal of eliminating covid transmission remains within reach – for three key reasons.

  • Eric Zemmour : après la bourgeoisie start-up, la bourgeoisie fasciste

    Dans une émission face à Laurent Ruquier et Léa Salamé, Eric Zemmour s’est promis de réunir la bourgeoisie de droite CSP+ et les classes populaires de droite, recette qui fit ses preuves au siècle dernier et qui, si elle réussit, permet effectivement à l’extrême droite de parvenir au pouvoir.
    Pourtant, à en croire la jeune garde militante de la “Génération Z”, le mouvement né en faveur de sa candidature, s’il réussit bien à attirer les premiers, les seconds en sont fortement absents.

    En effet, Zemmour, qui semble être particulièrement obsédé par les prénoms, ne paraît être entouré que par des Stanislas d’école de commerce et des Jean-Eude de Sciences Po. Et pour cause.

    La pensée d’Eric Zemmour, celle du “très grand intellectuel de la droite française” est largement connue et a l’avantage, malgré son immense complexité, de pouvoir être résumée assez correctement et sans trahir l’esprit génial de son auteur, en deux ou trois phrases. 

    Tentative : la France est chrétienne et blanche par essence. Les musulmans et autres étrangers violents et fanatisés veulent, et réussiront, à remplacer les vrais Français si nous n’agissons pas. Il faudrait alors, comme il le disait à un journaliste italien, les déporter (“par avion ou par bateau”, précisait-il), ou à minima stopper toute immigration, etc. Tout a été dit sur ces positions et chez Frustration, nous pensons que rien ne sert d’ajouter du bruit au bruit et de participer au petit jeu qui consiste à s’effaroucher chaque fois qu’un éditiorialiste droitard et un intellectuel bourgeois de seconde zone lève le doigt, les laissant ainsi polariser le conflit autours de leurs thématiques. Toutefois, Eric Zemmour est désormais un quasi-candidat à la présidence de la République. Un point mort de son discours, et probablement de son programme à venir, attire alors notre attention : quelle est la pensée sociale d’Eric Zemmour ?
    Quelles sont ses positions sur l’économie, c’est-à-dire sur ce qui détermine une grande partie de nos vies ? On ne sait généralement rien, ou si peu, de sa “pensée” sur le sujet. Elle existe pourtant, et spoiler… ce n’est pas bien glorieux. 
    Eric Zemmour combat l’oligarchie mondialisée mais (étrange), celle-ci semble beaucoup l’apprécier
    La suite et les liens de cet extrait d’article : https://www.frustrationmagazine.fr/zemmour-bourgeoisie

    #racisme #france #zemmour #extrême_droite #en_vedette #islamophobie #sexisme #histoire #médias ( #eric_zemmour #extrême-droite #culture_du_viol #xénophobie #bourgeoisie qui se croit #haute_bourgeoisie #oligarchi
    #école_de_commerce #sciences_po #sciences_popo

  • Eric Zemmour : Du populaire au populisme. Août 2021 Gérard Noiriel, Faire de l’Histoire... populaire

    Zemmour et le « grand remplacement ». Enquête sur un diagnostic populiste.

    https://www.youtube.com/watch?v=aJohL4C9plY

    Ce nouveau numéro de notre magazine télévisé « Faire de l’histoire...populaire », est consacré aux « transfuges sociaux », à partir du cas Eric Zemmour. Issu d’un milieu populaire, plutôt de gauche dans sa jeunesse, c’est un exemple (loin d’être unique dans notre histoire contemporaine) de journaliste polémiste qui a fait fortune en rejoignant les rangs de l’extrême droite populiste.

    L’émission revient sur son itinéraire, ses ambitions politiques, et sur les puissants soutiens dont il bénéficie.

    Pour conclure, Gérard Noiriel explique pourquoi il ne suffit pas de critiquer les arguments de ce genre de polémistes. Il plaide pour qu’on analyse sérieusement la rhétorique (l’art de convaincre) qu’ils développent pour convaincre une partie de l’opinion.

    #Histoire #racisme #zemmour #eric_zemmour #france #islamophobie #femmes #extrême_droite #médias (en réalité #merdias ) #en_vedette #extrême-droite #populisme

  • Coronavirus: nearly half of Hong Kong’s convention, events sector could close if travel rules not eased, survey finds | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/hong-kong-economy/article/3147768/coronavirus-nearly-half-hong-kongs-convention

    Coronavirus: nearly half of Hong Kong’s convention, events sector could close if travel rules not eased, survey findsNearly half of Hong Kong’s exhibition and convention sector could face closure by the end of the year if authorities do not ease travel restrictions and roll out more subsidies, an industry survey has found.The Hong Kong Exhibition and Convention Industry Association, which released the report on Monday, urged the government to relax Covid-19 quarantine rules for eligible business travellers to attend events, conferences and conventions in the city.
    It warned that 45 per cent of event organisers, contractors, freight forwarders, travel agents, audiovisual equipment suppliers and design houses could fold within a year if current control measures remained and no financial aid was provided by the end of 2021.“The convention and exhibition industry, which contributed over HK$58 billion (US$7.5 billion) to Hong Kong’s economy in 2018, has been in deep water since February 2020 as no international event could be held in Hong Kong due to travel restrictions and preventive measures,” association chairman Stuart Bailey said.
    In its survey, conducted in August on 60 members, the association found event organisers and industry players were facing losses totalling HK$50 million this year.Despite keeping coronavirus cases at bay for months, health authorities have been adamant in maintaining a “zero-infection” policy in the hopes of reopening the border with mainland China.
    The city’s travel restrictions are among the strictest in the world, with arrivals from countries and regions deemed high risk facing 21 days of hotel quarantine.Last week, authorities announced Asia’s premier tech conference RISE would be held in Hong Kong for the next five years starting in March as an in-person event, promising 10,000 attendees. The conference was originally set to be held in Malaysia, but organiser Web Summit said that was no longer a feasible location because of logistical issues.However, Hong Kong’s government has not offered quarantine exemptions for the summit. According to the survey, all respondents said quarantine-free travel for overseas participants was important to their operations, with 75 per cent warning they would move international events elsewhere if Hong Kong insisted on its tough measures till the end of the year.Under the government’s Anti-epidemic Fund subsidy scheme, private organisers of events held at the Convention and Exhibition Centre in Wan Chai and the AsiaWorld-Expo in Chek Lap Kok near the airport are eligible for financial aid covering full venue rents until June 2022.However, organisers have had to postpone or cancel events, meaning they have been unable to benefit from the subsidies. The association said only 42 exhibitions had been awarded a total of HK$97.38 million as of June 30.
    The association called on the Commerce and Economic Development Bureau to provide more aid and prepare a road map for relaxing travel restrictions so the industry could plan ahead, warning the city could lose out to foreign competitors. In a reply to a Post inquiry, the bureau said it was aware of the survey and would continue to liaise closely with the sector to work on reinvigorating Hong Kong’s premier position as an international convention, exhibition and sourcing hub.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#sante#economie#bussiness#pandemie#zerocovid#frontiere#circulation

  • Cent projets de start-up pour renforcer le service public
    https://www.lefigaro.fr/entrepreneur/cent-projets-de-start-up-pour-renforcer-le-service-public-20210905

    L’État est devenu incubateur de jeunes pousses. À Bercy, l’une d’elles, Signaux Faibles, est censée mieux détecter les entreprises en difficulté.

    Pour faire bouger l’État, il y a les vastes réflexions sur les nouveaux enjeux du service public et les petits pas concrets. Le programme Beta.gouv suit clairement la seconde voie. Il vise à « aider les administrations publiques à améliorer le service public de l’intérieur grâce au numérique » en s’appuyant sur des start-up d’État, c’est-à-dire des services innovants incubés au sein des ministères ou des administrations.

    Concrètement, il s’agit de donner aux fonctionnaires, à l’esprit entrepreneur et au projet solide, les moyens financiers et le temps pour développer leurs idées de nouveaux outils internet tournés vers les usagers. Ces incubateurs inspirés du privé permettent ainsi à l’État de valoriser ses agents les plus innovants, mais aussi de mobiliser l’expertise de jeunes informaticiens, codeurs, qui, sans cette promesse de souplesse et d’autonomie dans le travail, n’auraient jamais pensé rejoindre la direction d’un ministère.

    La suite payante, mais à lire : Start-up nation : quand l’État programme son obsolescence Jules Brion https://seenthis.net/messages/926470

    #start-ups #France #État_français #schumpeters #entreprenariat. #jeunes_pousses #start-up_nation #French_Tech #Fleur_Pellerin #Innovation #Économie_numérique #French_Tech_Visa #licornes #innovation #subventions #réindustrialisation #bpi #Banque_Publique_d_Investissement #Caisse_des_Dépôts_et_Consignations #CDC #conversion_numérique #Transition_numérique #Cedric_O #passerelles_public-privé #SATT #Italie #mythe #chômage #désindustrialisation #qwant #souveraineté_technologique #start-up_mania #chômage_structurelle #plateformisation #Uber #Deliveroo #code_du_travail #Aircall #Voodoo #Tencent #healthtech #Owkin #Lucine #Icade #agents_publics #zeitgeist #Doctolib #AP-HP #COVID-19 #financiarisation #burn_rate #Theranos #Rifft #The_camp #AirBnb #Lyft #pyramide-de_Ponzi #néolibéralisme #économie_disruptive #services_publics

  • Covid-19 : en Nouvelle-Calédonie, la vaccination contre le Covid-19 sera obligatoire pour tous les adultes, y compris les touristes
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/09/03/covid-19-la-nouvelle-caledonie-adopte-l-obligation-vaccinale-pour-toutes-les

    Cette obligation, adoptée vendredi 3 septembre à l’unanimité par le congrès de la Nouvelle-Calédonie, s’appliquera également à tous les voyageurs souhaitant se rendre dans l’archipel, rare territoire au monde encore exempt de Covid-19. Elle ne s’applique ni aux mineurs ni aux personnes présentant une contre-indication médicale.
    La mesure fait l’objet d’un vaste consensus politique en Nouvelle-Calédonie. Elle doit permettre de donner un coup d’accélérateur à la vaccination.

    Les autorités s’inquiètent d’une possible introduction du virus, qu’elles jugent très probable en raison de la forte contagiosité du variant Delta du SARS-CoV-2, malgré les conditions de quarantaine strictes imposées aux personnes autorisées à entrer sur le territoire. La faiblesse du taux de vaccination contrarie également la volonté du gouvernement de rouvrir les frontières au 31 décembre.

    Les experts estiment que seule une couverture vaccinale d’au moins 60 % pourrait éviter au système de santé de s’effondrer en cas d’épidémie. Le manque de personnel spécialisé est criant en Nouvelle-Calédonie, notamment du fait des restrictions d’accès au territoire mises en place en mars 2020 en raison de la crise sanitaire.

    #vaccination #vaccination_obligatoire

    • Covid-19 : la Nouvelle-Calédonie se reconfine après la découverte de trois cas
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/09/06/covid-19-la-nouvelle-caledonie-se-reconfine-apres-la-decouverte-de-trois-cas

      Le port du masque à l’extérieur devient obligatoire. Les liaisons aériennes sont suspendues jusqu’à nouvel ordre, exception faite pour le personnel médical.

      Un confinement strict de quinze jours commencera, mardi midi, en Nouvelle-Calédonie, où trois cas autochtones de Covid-19 ont été détectés, lundi 6 septembre. Jusqu’ici, l’archipel avait été préservé de la maladie.

      La détection de trois cas « géographiquement éloignés » et « sans lien entre eux » a conduit le président du gouvernement, Louis Mapou (indépendantiste), et le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, Patrice Faure, à prendre cette décision.

      Le port du masque à l’extérieur du domicile devient obligatoire. Les écoles, les collèges, les lycées et l’université n’accueilleront plus les élèves. Les liaisons aériennes extérieures et intérieures sont suspendues jusqu’à nouvel ordre, exception faite pour le personnel médical. L’activité économique des entreprises ne recevant pas de public peut se poursuivre, comme celle des commerces de première nécessité.

      Les trajets domicile-travail, les déplacements pour consultation médicale, achats de première nécessité et activité physique dans la limite d’une heure par jour et dans un rayon de un kilomètre sont autorisés.

      « Le virus circule et, à cette heure, plusieurs dizaines de Calédoniennes et de Calédoniens sont probablement contaminés » , a averti M. Mapou, tout en invitant la population à ne pas céder à la panique. Le confinement « doit permettre de casser la transmission du virus » , a-t-il insisté. « La restriction devient la règle ; la liberté, l’exception », a déclaré de son côté le haut-commissaire, précisant que les contrôles concernant le port du masque et les motifs de déplacement commenceraient dès mardi.

      Crainte d’une saturation du système de santé
      Ce scénario de l’introduction du virus était très redouté par les autorités, qui craignent une saturation très rapide du système de santé, 30 % seulement de la population étant vaccinée et le manque de personnel médical étant criant. Une crainte qui a poussé les autorités à adopter en fin de semaine dernière l’obligation vaccinale pour tous les majeurs, mesure qui a pris effet lundi.

      Le principal hôpital de l’archipel a déclenché son plan blanc. Une tente a été installée à l’entrée de la structure pour permettre le tri des patients. « La solidarité nationale s’appliquera, des renforts seront demandés si nécessaire », a assuré M. Faure. Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, la Nouvelle-Calédonie n’a enregistré que 139 cas et aucun décès.

      Depuis mars 2020 et le premier confinement de l’île, l’accès au territoire est très restreint et les arrivants doivent se soumettre à une quarantaine de quinze jours stricte chez des hôtes réquisitionnés par le gouvernement.

      Au vu de la terrible leçon antillaise, #zéro_covid. #confinement