• le billet sur la méditation dont il est question dans la 4eme video -

      Tout le monde vous le dira : la méditation peut aider à calmer l’esprit. Et le corps. Ou pas. Du tout.

      Ce que la méditation permet surtout c’est de nous confronter à nos pensées, à notre bavardage intérieur, à nos obsessions, à nos compulsifs camouflages mentaux, à nos réponses automatiques. Rapidement, elle nous fait réaliser notre très grande tendance à fuir la réalité ; les faits comme les pensées.

      Oui, la méditation est un outil formidable pour aborder en conscience ce que nous avons dans la tête et aussi ce que notre corps exprime au travers de douleurs cycliques ou permanentes. En cultivant une attention soutenue à ce qui se présente, de manière systématique et chirurgicale, nous pouvons discerner et disséquer chaque mouvement mental, chaque répétition, chaque réflexe de fuite.

      Mais mais mais, la méditation ne nous permet pas, et je dirais même ne nous autorise pas à réfléchir notre petit (grand) manège mental. Car la technique, toutes écoles confondues, nous demande très expressément de mettre de côté chacune de nos pensées ou sensations, dès qu’elle est identifiée... jusqu’à ce que la suivante prenne le relais.

      En conséquence, une fois que nous avons aiguisé notre capacité d’attention - et si tant est que nous soyons intéressés par notre santé psychologique et par l’intelligence qui peut en émerger - il est important que l’analyse prenne le relais de la méditation/observation.

      Sinon, comment comprendre ce qui se passe dans notre esprit ? Comment ne pas perpétuer sans fin et à notre corps défendant toutes ces pensées parasites et majoritairement insensées ? Précisons ici que certaines peuvent être très très (très) étranges, dérangeantes, voire même effrayantes...

      De nombreux méditants, en réalisant la qualité de leurs pensées choisissent de méditer de manière soutenue, jusqu’à plusieurs heures par jour, afin d’évacuer ces circonvolutions problématiques (mais se rendent bien vite compte qu’elles reviennent toujours). Ou bien, ils sautent à pieds joints dans la pensée magique, l’adhésion à des croyances spirituelles pleines de vérités éthérées, voire se raccrochent à l’autorité rassurante d’un leader charismatique.

      Voilà l’histoire. Voilà comment la méditation peut mener à des souffrances plus importantes que celles qu’elle était supposée « soigner » ; à un profond manque de compréhension, à de lourds malentendus, à des échappatoires farfelues... et même à des désordres mentaux.

      La méditation est un outil puissant qui peut réellement affiner notre capacité d’attention et ainsi constituer un terreau favorable à une pensée de qualité.

      Ce n’est pas une voie magique vers la transcendance de notre corps ou de notre esprit, dans une dimension rêvée.

      Dans le plus grand intérêt de notre santé mentale, gardons bien ça en tête.

      – Élisabeth Feytit

      #méditation

      https://www.metadechoc.fr/aaah-la-meditation

      Interessant moi qui commence à pratiquer l’hypnose sur le figaro live ! et que j’ai réussi pour la première fois ce matin malgré les efforts soutenu de mon greffier pour me faire les abdos en même temps. Et quand même je suis vachement moins relou qu’hier enfin je pense ou j’espère. Mais c’est vrai que mon hypnotiseur du figaro m’apprend à laisser glisser mes ruminations et à etre aussi intelligente qu’une vache. Il dit quand même qu’il pense que ces ruminations sont un message de l’inconscient pour prévenir d’un danger mais un peu trop dosé pour pouvoir y reflechir utilement. En fait c’est pas contradictoire avec ce que dit Elisabeth Feytit !

      ps l’hypnotiseur en question est ici
      https://www.youtube.com/watch?v=c5vFsFbVDq4

      Peut etre que l’hypnose et la méditation c’est différent sinon il y aurais un même mot.

    • Sur la méditation dans un commentaire à son texte Elisabeth Feytit ajoute ;

      Effectivement, la méditation est contre-indiquée pour certains malades psychiatriques, notamment parce qu’elle les met brutalement face aux méandres de leurs propres pensées, ce qui peut faire empirer leur état. Elle est cependant utilisée de manière clinique contre les troubles de l’anxiété ou de syndromes post-traumatique.

      Ok nickel pour bibi merci madame Feytit

    • oui mais j’entend tellement de personnes me venter les médiations comme remède à tout faire et le jus d’herbe à blé contre le cancer que ca fait du bien cette parole ultra minoritaire. Tout comme le discours sur le HP ca fait du bien aussi et même ici j’ai plutot lu des croyant·es que l’inverse (y compris moi)

  • Que la force soit avec vous ! - Bonne année XXL à tou-s-tes- #Douance #hpi #hqi #zèbre #précoce #précocité #surdoué #surdouement #surefficient #hautpotentiel #gifted #Dys #dyslexie #dysorthographie #dyspraxie #dysgraphie #troublesdys #Famille #Parentalité #Scolarité #Tdah #tda #adhd #zappeur #hyperactif #atypisme #troublesdapprentissages #neurodiversité
    https://www.c-nous.net/le-zinc/article/que-la-force-soit-avec-vous

    A tous les enfants, les ados, les spéciaux, les #Dys, les #tda, les hauts potentiels leurs profs, parents, psys orthophonistes orthoptistes, les éducs, les animateurs, les aidants et tous les proches .... Toute la #Famille des C’est Nous ! vous souhaite l’énergie nécessaire, et même plus ! Le plein de tous ces petits instants de bonheur trouvés dans la joie d’une réussite, d’un dépassement... Que tout ceci permette bien plus de 2020 succès dans les parcours scolaires, périscolaires de nos enfants. Le (...) #Douance , hpi, hqi, précoce, précocité, zèbre, surdoué, surdouement, surefficient, hautpotentiel, gifted

    , Dys (...)

    #hpi #hqi #précoce #précocité #zèbre #surdoué #surdouement #surefficient #hautpotentiel #gifted #dyslexie #dysorthographie #dyspraxie #dysgraphie #troublesdys #Parentalité #Scolarité #Tdah #adhd #zappeur #hyperactif #troublesdapprentissages #atypisme #neurodiversité #_Le_zinc

  • Bonne(s) vacance(s) à toutes et à tous ! - Quelques nouvelles, prochaines étapes- #Douance #hpi #hqi #zèbre #précoce #précocité #surdoué #surdouement #surefficient #hautpotentiel #gifted #Scolarité #Triplées #sororité #fratrie #Dys #dyslexie #dysorthographie #dyspraxie #dysgraphie #troublesdys #Handicap #Tdah #tda #adhd #zappeur #hyperactif #atypisme #troublesdapprentissages #neurodiversité
    https://www.c-nous.net/le-zinc/article/bonne-s-vacance-s-a-toutes-et-a-tous

    C’est officiel depuis 2 jours, nous sommes en vacances ! Des milliers d’écoliers, collégiens et lycéens de l’hexagone et d’outre-mer peuvent enfin souffler. Une pause estivale bien méritée, en particulier lorsque l’année scolaire a été éprouvante, pour les enfants, les ados fragilisés par des situations compliquées, des besoins spécifiques plus ou moins pris en charge. Et pour nous, l’année s’achève en demi-teinte. Les #Triplées passent en classe supérieure. Mais dans un contexte bien difficile à plus d’un (...) #Douance , hpi, hqi, précoce, précocité, zèbre, surdoué, surdouement, surefficient, hautpotentiel, gifted

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  • Intelligence Day parisienne - samedi 16 mars 2019 - Alors....heureu-x-se ?- #Douance #hpi #hqi #zèbre #précoce #précocité #surdoué #surdouement #surefficient #hautpotentiel #gifted #neurodiversité
    https://www.c-nous.net/le-zinc/article/intelligence-day-parisienne-samedi-16-mars-2019

    Nous y sommes ! La traditionnelle « journée de l’Intelligence » organisée par l’association Mensa aura enfin lieu le samedi 16 mars à Paris ! Programmée puis annulée en décembre 2018, la voici reprogrammée ce prochain samedi 16 mars au CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers), 292 rue Saint-Martin, 75003 Paris, dans l’amphithéâtre Paul Painlevé. Et tout ceci, pour notre plus grand.....Bonheur ! Une Intelligence Day qui aura pour thème le bonheur de la personne à Haut-Potentiel. Inaccessible ? (...) #Douance , hpi, hqi, précoce, précocité, zèbre, surdoué, surdouement, surefficient, hautpotentiel, gifted

    , neurodiversité / Le (...)

    #hpi #hqi #précoce #précocité #zèbre #surdoué #surdouement #surefficient #hautpotentiel #gifted #neurodiversité #_Le_zinc

  • L’école à mi-temps ? - Une piste pour les enfants à besoins spécifiques- #Scolarité #Dys #dyslexie #dysorthographie #dyspraxie #dysgraphie #troublesdys #Tdah #tda #adhd #zappeur #hyperactif #Handicap #Douance #hpi #hqi #zèbre #précoce #précocité #surdoué #surdouement #surefficient #hautpotentiel #gifted #atypisme #troublesdapprentissages #neurodiversité
    https://www.c-nous.net/les-tuyaux/article/l-ecole-a-mi-temps

    Scolariser un enfant qui en a besoin à temps partiel : voilà une idée qui pourrait faire bondir certains parents et enseignants. Le principe existe dans le cadre spécifique des élèves en « double cursus », c’est-à-dire pratiquant à haute dose et à côté de l’école une activité artistique (danse, musique...) ou sportive. Ce cas de figure répond à un besoin pratique. Celui de poursuivre autant que possible la scolarité de ces enfants et ces ados qui font le choix de se professionnaliser dans un sport ou un art (...) Scolarité

    , #Dys

    , dyslexie, dysorthographie, dyspraxie, dysgraphie, troublesdys

    , #Tdah

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    , #Douance (...)

    #Scolarité #dyslexie #dysorthographie #dyspraxie #dysgraphie #troublesdys #tda #adhd #zappeur #hyperactif #hpi #hqi #précoce #précocité #zèbre #surdoué #surdouement #surefficient #hautpotentiel #gifted #troublesdapprentissages #atypisme #neurodiversité #Les_tuyaux
    http://www.clg-la-malmaison-rueil.ac-versailles.fr/spip.php?article266

  • Camouflage Dazzel

    Le camouflage disruptif, aussi connu sous le nom de Razzle Dazzle aux États-Unis (Dazzle signifiant « embrouiller » en anglais) et sous celui de camouflage Dazzle, était une technique de camouflage destinée à protéger un navire des tirs d’artillerie et de torpilles, en empêchant l’adversaire d’estimer avec précision sa position et son cap.

    Attribué à l’artiste Norman Wilkinson, ce camouflage repose sur un motif complexe formé d’un enchevêtrement de lignes irrégulières et de couleurs très contrastées, afin de briser la silhouette du navire.

    Très utilisé à la fin de la Première Guerre mondiale et avec moins de succès pendant la Seconde Guerre mondiale, il devint rapidement obsolète à cause des progrès réalisés dans la télémétrie et de l’avènement d’une nouvelle technique de détection : le radar.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Camouflage_Dazzle


    #images #camouflage #zèbre

    • à propos du monde du travail : Un jour d’entretien d’embauche, un « chef » me reçoit et me dit qu’il a une assez mauvaise nouvelle à m’annoncer : l’étude graphologique de ma lettre de motivation m’attribue la lettre « D ». Puis il me dit que ce n’est pas catastrophique et qu’on devrait pouvoir s’arranger...
      J’ignorais quels processus étaient jeu mais la perte de confiance en moi a été immédiate... et la détestation de ce « chef » encore plus forte puisque j’ai refusé le poste !

    • Heureusement, je pense qu’il existe aussi l’inverse : « la puissance acquise », pour tout le monde et à tout âge, une rencontre qui rassure sur ses capacités.

      C’est ce qu’il me semble expérimenter de façon frappante (et même ça me blesse aussi en tant que femme parmi les femmes) quand je rassure des hommes sur leur capacité informatique et les aide à comprendre et à créer du code. D’un coup ils comprennent très vite alors qu’ils s’embrouillaient complètement, persuadés d’être nuls.
      Donc j’en suis arrivée à me dire que j’ai peut-être un don pédagogique, mais alors ça devrait marcher autant avec les femmes. Vous comprendrez peut-être mieux mon sentiment énervé si je prends l’exemple d’une femme qui s’arrête pour aider un homme à changer une roue et la façon dont le mec est bêtement blessé dans son amour-propre d’avoir pris « une leçon » d’une femme du coup, son cerveau à l’air de se réveiller pour se dire « Ah ben si une femme peut le faire, c’est que ça doit être facile ». Voila, je vois ça agir très souvent, et après en général on me regarde de haut sans me renvoyer l’ascenseur. Vous avez déjà ressenti ça les copines ? @jacotte @monolecte @aude_v @mad_meg ? et les hommes aussi, dites moi si vous avez un sentiment là dessus !

    • il me semble que la puissance acquise c’est tout le principe de l’education masculine. C’est justement en retirant toute puissance aux femmes que les hommes se donnent l’illusion d’en avoir. C’est la base de la #fraternité, se garantir entre hommes que les femmes restent bien en dessous d’eux.

      Dans l’exemple que tu donne @touti, je ne comprend pas ce que la femme qui fournis les explications gagne en pouvoir. Elle gagne le fait de savoir que le mec qu’elle a aidé la considère comme une inférieur. Je ne pense pas que c’est pas très « empouvoirant » de se faire rappeler qu’on est un paillasson par la personne qu’on voulait aider. Le mec par contre a gagner de nouvelles connaissances et lui a pris du pouvoir. Ce que ton exemple me montre c’est que le groupe dominant trouvera toujours le moyen de faire tourné les choses à son avantage.

      Et pour une anecdote dans ce genre, il y a quelques mois j’etais dans le metro et je croise un homme qui galérait avec 2 énormes valises dans un escalier bondé. Je lui propose poliement de l’aidé à porter ces grosses valises et là il se met à gueulé comme un putois : « Mais je suis pas une femme moi ! je peu porter mes valises tout seul non mais ! je suis pas une femme moi, je suis un homme moi c’est pas une femme qui va m’aider... » il a continué comme ca probablement assez longtemps mais je suis parti en rigolant.

    • @mad_meg mon exemple ne visait pas à montrer que la femme avait gagné quoique ce soit, je me suis surement mal exprimé. D’autant que j’idéalise toujours le partage qui devrait enrichir tout le monde et que je tombe chaque fois des nues quand je vois qu’il est à sens unique, ou du moins à sens de pouvoir : Je prends ce que tu sais pour le faire mien et t’en exclure. L’exemple historique étant la prise de pouvoir des hommes sur l’enfantement.

      Le plaisir de l’altruisme, du partage des ressources et des connaissances fait oublier trop souvent que les hommes ont l’habitude de se servir des femmes comme marchepied.
      J’ai décidé de ne pas y prendre garde, si ceux que j’aide veulent me considérer ainsi, c’est qu’ils ont encore du chemin à faire, n’empêche je remarque que tout cela est très inconsciemment ancré pour propager le #patriarcat. D’autant que si je le fais remarquer à certains de ces hommes ils ne pensent pas que j’ai pu jouer un rôle d’aidante pour eux, c’est très intéressant cette capacité d’élimination.

      Très drôle ton histoire de putois masculin.

    • « effarée par le côté distinction sociale »
      Oui, d’autant que la prise en charge est très chère.
      Je l’entends parfaitement mais il ne faut pas s’arrêter à ça.
      On peut être libre d’étudier ce sujet des zèbres sans tomber dans ce piège, du moins je l’espère. J’ai une amie qui après des années à avoir refusé cette #anormalité prétentieuse parce qu’elle répétait depuis toute petite et à en pleurer « je veux être comme tout le monde, normale », je m’y intéresse aussi en me demandant comment avancer sans blesser personne.
      Néanmoins quand je vois le parcours d’échec scolaire de certains enfants zèbres (40% ne passe pas le bac) et toutes les réactions hostiles parce que ce serait uniquement un désir prétentieux des parents mais que du coup rien n’est fait, que s’ille s’ennuie on va lui donner des leçons en plus, parce que mais oui c’est normal qu’ille soit toujours seul·e à lire assis pendant la récréation, parce que c’est normal qu’ille refuse toute activité qu’ille ne dorme jamais, ou qu’ille est envie de se suicider à 12 ans … et que toute la famille souffre sans savoir. Bref, je peux vous assurer qu’il serait bien que l’éducation nationale sorte de cette ornière, tout autant que chacun de nous, pour accepter qu’il y a des personnes qui ont des cerveaux foutus différemment et qui ont besoin d’aide.
      #empathie #hypersensibilité #décalage

      Coming-out intellectuel… faut-il parler de son surdouement ?
      http://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2009/05/17/coming-out-intellectuel

      Florilège d’idées reçues sur les enfants intellectuellement précoces
      http://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2015/06/30/florilege-didees-recues-sur-les-enfants-intellectu

      Les enfants précoces sont des sentinelles embarrassantes
      http://www.humanite.fr/tribunes/les-enfants-precoces-sont-des-sentinelles-embarras-510997

    • il serait bien que l’éducation nationale sorte de cette ornière

      Oui, qu’un jour on se rende compte que huit heures par jour sur une chaise, pendant dix ans : c’est une torture pour tous les enfants, et pour certains (les plus curieux de la vraie vie) plus que pour d’autres.

    • Quand une nana se sent sure d’elle et de ses compétences, elle est immédiatement taxée d’arrogance.
      Par contre, un esbrouffeur — c’est à dire un mec incompétent tout rempli de son incommensurable estime de lui-même — sera toujours bien considéré, y compris bien longtemps après que les preuves de la fatuité aient commencé à lourdement s’empiler sur la balance.

      Depuis que je n’éprouve plus le besoin de faire valider mes compétences par autrui, d’être rassurée et réassurée en permanence, je suis effectivement devenue agressive et arrogante pour beaucoup.
      Et le meilleur, c’est que je m’en bats les steaks !

      C’est purement libérateur et je pense que c’est cette liberté qui rend fous les dominants.

    • Pour revenir au film, l’ #impuissance_acquise, c’est exactement le processus d’exclusion que j’ai identifié derrière la fameuse #culture_générale.

      La culture générale, c’est censé être le viatique minimum de la vie en société, ce genre de savoir informel universellement partagé dans un corps social.
      En réalité, il s’agit de la clé inviolable pour la #reproduction sociale.
      La culture générale réellement mesurée dans toutes les épreuves où elle est mobilisée est en fait une culture profondément bourgeoise et élitiste, le produit de toute une enfance soumise à un dressage spécifique.

      Tout comme dans le film, la culture générale permet de trier ceux qui ont bénéficié du dressage spécifique aux classes dominantes tout en faisant porter la responsabilité de l’échec programmé aux jeunes issus des classes non formatées, ce qui permet, in fine de valider la #méritocratie dans tous les esprits et de faire en sorte que nul ne puisse contester sa place dans la #hiérarchie sociale !

      Étonnant, non ?

      #domination

    • Quand j’ai entendu l’émission j’en ai pleuré.

      Pareil, ça nous est tombé dessus cet été, se rendre compte d’une évidence ça plombe, pleurer de soulagement parce que, bingo, ça concorde enfin avec toutes ces souffrances incompréhensibles et … ces renoncements. Ça plombe parce qu’on a été obligé de créer une stratégie, parfois d’amputation mentale, pour que l’hypersensibilité cognitive ne dérange ni soi même ni les autres. Qu’aucun professionnel (prof, psy etc) ne prenne en considération ces spécificités, entraine vers la question de la maladie mentale alors que non, c’est une chance quand on s’en rend compte à temps …

      Pour recroiser avec vous, ça fait longtemps que la société et surtout ceux qui la gouvernent se passe de l’intelligence, arase les savoirs ou son accès et fait en sorte de se dispenser des intellectuel·le·s, (ce mot est presque pire aujourd’hui que féministes et s’utilise en insulte dans les cours de récré) . Bref, sont devenues inutiles, les personnes qui se servent des capacités de leurs cerveaux pour élaborer une pensée créative vivante à partager. (Je ne parle pas des bouffis de l’académie qui prennent FK et autre bouse comme lanterne).
      Exit la pensée critique une fois mélangée à la sauce capitaliste pour en amoindrir les effets, les artistes du devant de la scène sont relégués à repeindre le décorum politique, jusqu’à la gerbe. (cf @philippe_de_jonckheere )

      Se trouvent exclus tous ceux qui ne peuvent/veulent plus marcher dans cette mascarade. Combien de temps encore avant de faire société intelligente ? Comme je regarde pas mal de films et lis beaucoup sur les zèbres en ce moment, excusez mais je ne retrouve plus la source dans laquelle des psys spécialistes de cette capacité affirment que chez les chômeurs un nombre plus important que le moyenne répond à ces critères d’intelligence différente.

    • une fois que tu sais ça, ça ne te sert à rien si tu continues à te faire coller dessus des diagnostics indigents

      @aude_v peut-être mais tu disposes d’une piste pour ne plus renoncer à ce que tu es, et aucun psy ne peut le faire à ta place. Donc justement, ne pas s’en tenir à l’aspect DRH ou secte des zèbres parce que c’est très concret et spécifique et qu’il existe des solutions, tout comme se construit/déconstruit la confiance en soi ou que les réseaux neuronaux sous certaines conditions peuvent emprunter d’autres chemins pour se reformer. Pas pour gagner en compétitivité et sur la tête des autres mais se libérer des limites qu’on s’est fait poser ou que l’on s’est posé soi même, c’est quand même un beau « challenge » (héhé). Il y a des associations de zèbres et des lieux de rencontres, vraiment peu et pas assez, peut-être pas bien faites et encore à créer mais ça aide à reprendre confiance. Et c’est plus facile sur Paris qu’en province, as usual.

  • Les tribulations d’un petit Zèbre » Difficultés à faire reconnaître le haut potentiel intellectuel de son enfant à l’école ?
    http://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2012/06/09/difficultes-a-faire-reconnaitre-le-haut-potentiel-

    De nombreuses familles sont mal reçues par les équipes enseignantes lorsqu’elles viennent parler précocité intellectuelle.
    Si certains enseignants sont connaisseurs des caractéristiques du surdouement (souvent pour des raisons personnelles d’ailleurs), la grande majorité n’est pas du tout au fait de cette spécificité (& on ne peut pas le leur reprocher, puisque rien n’est mis en place dans leur formation pour palier à ce problème :( ). Les réactions peuvent alors aller de l’indifférence la plus complète à la remise en cause du diagnostic établi par le psychologue. Les idées reçues vont bon train & il est souvent épuisant pour des parents de parvenir à les faire tomber.

    Quand toute sa scolarité, on vous dit que s’il s’ennuie on va lui fournir du travail en plus, et que si cela vous valorise, vous pouvez toujours croire qu’il est HQI. Et puis, de jours en jours, le gamin dépérit, et on se met tout ça sur le dos. Même si vous commencez à vous demander si tout cette indifférence des enseignants n’est pas qu’une sacré saloperie d’injustice vous n’osez pas passer au delà. Et puis, au désespoir, un jour vous lui faites passer les tests à reculons, et là, paf, dans ta gueule, le légume au fond de son lit qui veut tout arrêter est un HQI non détecté qui angoisse totalement.

    @heautontimoroumenos

    #douance #HQI #école #gachis #nivellement_par_le_bas

    • Jeanne Siaud-Facchin :« Un QI élevé peut cacher une fragilité » | La Recherche
      http://www.larecherche.fr/savoirs/psychologie/jeanne-siaud-facchin-qi-eleve-peut-cacher-fragilite-01-12-2004-70219

      Une étude, réalisée en 2002 par Muriel Lailheugue-Escribe au CHU de Toulouse avec une centaine de surdoués de 10 à 15 ans ayant un QI de 130, montre un pourcentage élevé de dépressifs chez ces adolescents : il y en aurait 55 %, bien qu’aucun d’entre eux n’était suivi en consultation au moment du test. Cette prévalence est beaucoup plus élevée que celle observée dans la population générale, seulement 2 % à 3 %.

    • Les surdoués ordinaires
      http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-les-surdoues-ordinaires

      Les enfants surdoués sont mal adaptés, trop intelligents pour une vie simple et épanouie. Beaucoup échouent à l’école, sombrent dans la dépression, ou développent une image d’eux-mêmes dévalorisante. Sensibles et pleins d’humour, passionnés et logiques, ils utilisent leur cerveau démesuré pour résoudre des problèmes insolubles au commun des mortels. Tout cela, parents et enseignants, ou simplement utilisateurs d’Internet et lecteurs des sites d’informations psychologiques, nous le « savons » bien, ce sont même des lieux communs… mais est-ce pour autant la vérité ? Pour y répondre, Nicolas Gauvrit a passé en revue une série d’idées reçues sur les enfants précoces qui se révèlent parfois justes et parfois totalement fausses. Nous faisons aujourd’hui le point sur les études scientifiques menées sur les surdoués.

      #zèbre

    • En même temps il n’y a pas que les surdoués qui s’emmerdent à l’école. J’ai tendance à penser que le problème c’est l’école en générale qui n’est adaptée pour plus personne, sauf à formater des gamins à l’usine.

    • Oui @odilon, bien sur que le système est à revoir. Les surdoués sont justes des personnes encore moins adaptés que les autres, et qui souffrent de troubles d’anxiété élevée une fois sur deux, plus encore à force d’intégrer le faux-self et de s’automutiler intellectuellement pour rester dans la norme.

      Le problème avec les surdoués c’est que personne ne veut particulièrement qu’ils le soient, le plus souvent ils passent à la trappe si ils ne sont pas repérés et il y a peu d’études sur eux donc très peu de structures d’accueil, en bref, si l’école ne les méprise pas ouvertement, elle les ignore. Le système sur lequel l’école évolue est celui de l’égalité (pour la liberté repasser dans xxxxx ans) c’est à dire que tous les enfants sont mis au même niveau quelque soit leurs difficultés, quelque soit leur ressenti. Il me semble que le corps enseignant comprend facilement qu’il est souhaitable d’aider un enfant dans une position d’infériorisé, que celle-ci soit sociale, de genre ou de handicap physique ou mental, je ne dis pas que cela se fasse ou que ce soit simple pour ces enfants, juste que le handicap mental des surdoués est très particulier, parce que personne ne considère qu’ils leur manquent quelque chose, ou ne supporte l’idée de leur douance particulière comme si il y a avait un au-dessus de quelque chose qu’on leur reproche, pourtant ils n’ont rien de dominants et beaucoup sont en souffrance. C’est une très grande incompréhension de part et d’autres. Est-ce parce que ce système validiste a besoin de normes dans cette fameuse égalité, ou de rassurer ces principes de charité où les êtres humains sont hiérarchisés ? Comment aider quelqu’un qui est au-dessus de soi ? Et justement, les surdoués gênent puisque personne ne comprend qu’ils échouent.

    • Un site super documenté. Merci @touti.

      Dans ma carrière, j’ai eu plusieurs fois à m’occuper d’enfants précoces. Ce n’est pas tant le travail scolaire qui les intéressent mais plutôt l’accès à des documents écrits pour satisfaire leur insatiable curiosité.
      Je n’ai malheureusement pas eu l’occasion d’avoir accès à des ressources pour bien m’occuper d’eux.
      Quand en plus les parents pourtant demandeur de saut de classe (2 ans d’avance pour l’un d’entre eux direct en CE2 après un trimestre en CP, le gamin savait lire dès la moyenne section de maternelle) viennent te casser les pieds parce que leur enfant écrit comme un cochon ...
      Je me souviens aussi de la maman qui interdisait à son fiston de jouer avec des « duplo » (ces cochonneries de jeux débiles en plastique) à la halte garderie associative du coin. Elle préférait lui faire apprendre des poèmes de Verlaine à 4 ans ... Je sais que la valeur n’attend pas le nombre des années mais un enfant a quand même un droit imprescriptible, celui d’avoir droit à l’enfance justement ... Tout ça pour dire que certaines familles non plus ne sont pas claires et confondent souvent « enfant surdoué » avec « singe savant ».

  • On reprend sur le thème de l’imposteur et de l’auto-sabotage, avec un poil plus de recul que la dernière fois. Je vais tenter de lister les caractéristiques d’expression de mon syndrome (ce n’est peut-être pas pareil pour tout le monde, je ne sais pas, dites moi).

    Symptômes ressentis :
    – angoisses, angoisses et angoisses. Toujours.
    – un grand sentiment de lucidité et de mépris de soi, sur chaque geste ("j’aurais pu faire comme ci ou comme ça, cette personne là - que j’apprécie - aurait fait comme ça)
    – sentiment d’admiration quasi-enfantin pour toutes les personnes que je rencontre
    – (va avec éblouissement à la vue de quelqu’un qui aurait un peu de confiance en soi, du moins en apparence)
    – fatigue, découragement, flemme (grande flemme, allant jusqu’à la désinvolture)
    – sentiment d’être menacée par une critique même moindre ("Ah je suis découverte ! Je vais me faire virer !" déjà arrivé deux fois en un mois)
    – grande émotivité
    – grande empathie (c’est une bonne chose, c’est certain, mais couplée à l’émotivité, l’empathie est parfois un peu extrême)

    note à moi-même : voir si tous ces « sentiments » sont liés au syndrome ou si certains (ex : grande empathie + grande émotivité, ne sont pas juste des traits de personnalité, j’ai toujours pleuré pour la moindre trace de tristesse dans les yeux de qqun d’autre, alors ça ne m’étonnerait pas)

    La (ma) conséquence : l’auto-sabotage.
    En lisant internet et plusieurs sources différentes, certaines assez... obscures ; on note qu’il peut y avoir soit un burn-out du fait d’un travail supplémentaire pour en arriver au niveau que l’on exige de soi-même
    – soit un underdoing, on lâche prise, on se décourage, on en fait plus une. Etant d’un naturel assez contemplatif et passif - Oblomov c’est pas pour rien - je suis dans l’underdoing. Je vais arrêter de travailler, tout lâcher, partir à 17h30, rester la journée dans mon canapé, même avec une échéance proche (c.f. mon dernier post). S’en suivent des jolis reproches auto-envoyés comme « je l’ai bien mérité » (en soi, c’est vrai) qui justifierait (mais je ne suis pas psy) mon imposture.
    – Une humeur en dents de scie : je suis parfois ultra-motivée pour faire plein de choses, je fais des listes, je lis des choses que j’avais envie de lire, je ne procrastine pas tout mon planning. Oui MAIS, vient la phase de rédaction de ce travail. Et là arrive le package all-inclusive de l’imposteur auto-saboteur (Oblomov IAS de mon vrai nom)

    Voilà un premier recensement plutôt objectif des effets du syndrome de l’IAS (vous en pensez quoi ?) de la matérialisation de ce « syndrome » (ou phénomène dans la littérature, mais rapprocher ce « phénomène » de la pathologie ne me paraît pas aberrant dans les cas comme le mien). Je cherche encore des solutions (mais finalement étant le pire juge de moi-même, je doute que cela me vienne tout seul, je vais encore farfouiller Internet, j’en parle à mon copain maintenant, qui m’a somme toute l’air assez détaché, bien qu’inquiet. Et peut-être faudra-t-il se tourner vers un psy ?

    Ca c’est pour le travail personnel. Pour ce qui est de fouiller la litté et les biblio pour sourcer un peu le problème dans un contexte plus sociétal (social, socio-économique..), je vais m’y mettre mais j’ai encore du mal à distinguer les bouquins sérieux des bouquins de développement personnel un peu « mystique ». Je ne rejette pas de fait le bien-fondé de certains courants alternatifs de la psychologie mais ce n’est pas ce que je recherche.

    (je crois qu’il faut tagger alors allons-y gaiement : #imposteur voilà.)

    N.B. Le nombrilisme fait-il partie des caractéristiques d’un IAS ?

    • attention, je vois passer beaucoup de post sur le # imposteur, mais ce n’est pas forcément lié (ex : la fabrique des imposteurs, j’ai parcouru quelques pages à la librairie hier, et nope, je ne m’y suis pas retrouvée).

    • Je pense qu’il y a nécessité à remonter à la source. Ce sentiment arrive souvent à des enfants des classes populaires qui ont pris l’ascenseur social, par exemple.
      Il y a aussi à regarder les processus de dévalorisation et de survalorisation. Souvent, les gens qui ont été « poussés » ne se sentent pas à la hauteur des trop fortes espérances placées en eux. Ou alors, il s’agit d’un processus particulièrement fin de sabotage pour désobéir à une injonction de réussir par procuration dans une vie qu’on n’a donc pas choisie. Ou alors, c’est l’impossibilité de l’extirper de l’ombre du commandeur.
      En gros, interroger tes relations familiales et les intentions des uns et des autres.

      J’ai croisé pas mal de filles, par exemple, très tirées vers le bas par leur mère. Rivalité, mais pas seulement : il y a des jugements péremptoires qu’on se prend dans les gencives étant gosse « tu es trop conne pour faire quelque chose de ta vie » ou « Moi, je n’ai pas eu la chance de faire les études que je méritais » (peut-être bien parce que tu es née et que tu m’a gâché la vie...) et qui finissent par se graver au fer rouge dans ta mémoire, à même être constitutives de ta personnalité.

      Le psy est juste un regard extérieur qui t’aide à remettre tout cela sur le tapis pour arriver ensuite à trier et évacuer le nuisible. C’est d’ailleurs pour cela que les entourages ne raffolent pas de ce genre de démarches, parce qu’il y a de sales petites choses qui remontent forcément à la surface.

      Sinon, tu as le contexte, comme le choix d’une filière peu accueillante pour les filles où chaque moment, profs et étudiants te font bien sentir que tu n’es pas « à ta place ».

      Il y a aussi notre société hyper hiérarchisée (tout en prétendant le contraire) et de plus en plus obsédée par la compétition et le néodarwinisme social. Cette course constante à l’excellence et à l’échalote est, pour moi, le meilleur fournisseur officiel de clients à psy et anxiolytiques. C’est Highlander tous les jours : « il ne peut y en avoir qu’un », ce qui amènent tous les autres à penser qu’ils ne sont pas à la hauteur de la tâche. Mais ce n’est pas parce qu’il n’y a que 3 places au concours que les trois cents autres sont des bras cassés.

      Donc je vois 2 angles d’attaque simultanés :

      1. une action à effet immédiat comme te le conseillaient d’autres sur le fameux fil interminable qui consiste à programmer ton travail en mode systématique. L’hygiène de l’assassin, en quelques sorte : tu règles ta journée au métronome. Telle heure, lever, déjeuner (ha ouais, tu déjeunes pas ? Et ben tu vas te forcer : hydratation et sucres lents) et paf, une tomate de travail (d’après les minuteurs de cuisine en forme de tomate) : 25 minutes à écrire, même des trucs nuls et mal branlés, même des notes et du désordre, produire à toute force, jusqu’à ding final. Tu ne dois pas juger de ce que tu fais. On s’en fout des fautes et tout. Ensuite, une plage de repos de 10 min avec ding à la fin et paf, re 25 minutes.

      Pourquoi 25 minutes : parce que c’est le temps où tu peux être concentrée à fond sans trop d’efforts, efficace et tout. Ensuite, tu dois relâcher l’attention. Et 25 minutes c’est à la fois pas énorme et beaucoup.
      Tu places tes premières 25 minutes en premier après déjeuner. Ensuite, tu prends 10 minutes pour tes mails ou te doucher et paf, tu reprends.

      C’est le premier niveau. Tu crées une routine de travail un peu abrutissante dans le mode bourrin : tu produis et c’est tout. À toi de programmer les taches intellectuelles et les taches mécaniques en fonction de ton horloge interne. Pour ma part, j’écris très bien le matin, je tri les papiers ou je fais les comptes l’après-midi et je peux avoir une phase créatrice intense et bordélique en fin de soirée. Faut donc apprendre à faire avec ce qu’on a.

      2. l’introspection au long terme pour dénouer l’origine de ton sentiment d’illégitimité et lui faire la peau. Processus long, douloureux et incertain qui nécessite donc la mise en place des routines de travail bourrines pour t’éviter d’attendre 20 ans que tu ailles mieux.

      3. Ne pas hésiter à utiliser la méthode Coué améliorée qui consiste donc à se raconter au quotidien comme on aimerait être : « Oui, je suis capable de faire ce boulot », « oui, je ne suis pas plus nulle qu’une autre », « oui, je mérite cette place ou cette récompense », etc.
      Je sais, ça fait gourou du markéting, mais c’est assez efficace comme processus de blocage immédiat des pensées négatives et auto-dénigrentes. Limite, tu te tapes le buste en gueulant « Je peux le faire » avant de lancer une tomate.

      Et plisse ton visage en forme de sourire. C’est ridicule, je sais, mais je sais aussi que le fait de simuler un sourire libère tout de même une certaine quantité d’endorphine dans le corps. Donc, tu prends !

      Voilà, voilà.

    • Toutes tes réactions sont chouettes je trouve, mais celle-ci particulièrement. Je dois m’imposer cette auto-discipline c’est clair, ça ne tient jamais longtemps mais effectivement couplée avec une méthode Coué (un peu vain mais très efficace sur le court terme), je pense que ça peut aider à minimiser l’impact de l’auto-sabotage dans le travail. Et c’est une bonne chose pour au moins me protéger dans ma vie professionnelle/universitaire. Le travail de fond demande plus d’introspection, c’est clair, et je fouille dans ma tête pour ça, outrepassant certains blocages (les relations avec les parents sont de vraies illuminations quant à la pression au travail/ à la réussite que l’on peut ressentir, pour mon cas en tout cas).
      Merci de ton commentaire, je continuerai à tenir un « journal de bord » de l’IAS, personnellement, ça m’aide pas mal.

    • Par rapport à l’hyperempathie et l’émotivité debordante, j’avais lu je ne sais plus où que ca fesant parti des signes de ce qu’on appel les personnes précoces ou surdoué comme on disait avant. Ces personnes sont généralement plus facilement reconnus quant ce sont des garçons et des bourgeois.e.s. Sur ce sujet on m’a conseillé plusieurs fois un livre d’une psy allemande spécialiste de la pédagogie qui s’appelle Alice Miller « le drame de l’enfant doué ». Que j’ai pas encore lu alors je ne peu pas vraiment savoir si ça peut t’être utile. C’est en plus dans une perspective de long terme comme le dit @monolecte c’est pas prioritaire ni forcement la voie à suivre.
      Bonne journée.

    • @oblomov : je continue à me soigner. ?
      Et je fais gaffe aux rechutes.

      Un truc marrant : chaque fois que j’ai été récompensée pour mon travail, j’ai toujours eu tendance à dire que c’est immérité. Depuis quelques années, j’arrive à me contenter de dire « merci beaucoup, je suis très contente. »
      Mais faut beaucoup bosser pour y arriver !

      @mad_meg Pour ce qui est des questions d’hyperempathie, j’ai plutôt tendance à penser que c’est l’ensemble de la société qui pousse à l’atrophie de ce marqueur humain essentiel. Donc, je pense que je suis « normale » et que notre société, en hyper-refoulant les émotions, est gravement pathologique.

    • Salut @mad_meg on m’a déjà parlé d’une potentielle précocité mais mes parents ont préféré ne pas en tenir compte (c’était à mes 3/4 ans puis à mes 10 ans). Je ne sais pas si c’est en rapport et j’avoue avoir du mal avec la notion de « surdoué » et « précoce », je vais me documenter là-dessus aussi (au risque de l’auto-diagnostic) mais je pense que c’est quelque chose dans ce sens (ou un autre facteur psy, pas forcément ça) qui amène aujourd’hui angoisse + hyper-empathie. En même temps ce sont deux sentiments que j’ai ultra-rationalisé pour les justifier, j’ai donc du mal à m’en dépatouiller. La perspective de long-terme se conjugue pour l’instant assez mal avec le travail de thèse qui a un sacré impact sur le psy (en plus de faire se développer des angoisses et autre syndrome d’imposteur chez des personnes n’en souffrant pas à la base). Mais ça reste passionnant comme sujet, d’autant plus quand on projette d’avoir des enfants.

      Au final, je cherche des témoignages sur internet et je trouve pas mal de récits proches de ce que je décris là, l’aspect sociétal est certainement très important. J’aimerais bien trouver des groupes de paroles ou des tables rondes sur ce sujet.
      En attendant, je procrastine sur le boulot que je suis censée faire !

      Vous êtes géniales de répondre à tous ces posts décousus ! Merci !

    • Pour l’empathie je suis d’accord avec toi @monolecte ca me rappel la chanson « gulliverte » de Anne Sylvestre qui dit à la fin « si je suis grande c’est parceque les hommes sont petits ».
      Par rapport au mot « surdoué » ou « précoce » je ne les aime pas non plus et j’ai vu utilisé l’expression « zèbre » qui veut dire que le zèbre est different du cheval, pas mieux, ni moin bien. Apparement les zèbres ont juste besoin qu’on reconnaisse la zebritude en elleux et une fois ce déni écarté on peu etre plus libre et heureureuses.
      En tout cas les conseils de @monolecte me semblent excellent, je fait aussi des listes, avec un ordre de difficulté, et un seul truc chiant a la fois. Pour lutter contre ma paresse et ma procrastination j’ai aussi pratiqué un auto conditionnement. Chaque jour je me forcait a faire un dessin, meme un dessin qui parle du fait que je ne sais pas quoi dessiné ou un dessin a l’arrache qui prend 10 mins. C’était le n°1 de ma do it liste. D’ailleur faut que j’y aille ;)

    • Ce qui me dérange avec « surdoués » ou « précoces » c’est que c’est relatif à des notions d’intelligences toutes faites.

      Je dois absolument fermer un à un les 56 onglets ouverts sur Chrome :( Adieu Seenthis, on se revoit dans 2 pages !

    • Je crois qu’en Belgique, on dirait que tu es probablement haut potentiel ou hyper je sais plus quoi comme le dit @mad_meg ou surefficient mental (et pas précoce ou surdoué qui sont des termes archaïques au regard des avancées en neurosciences et comportements). A lire, (en faisant un peu de tri) les livres de Chritel Peticollin par exemple, et surtout Jeanne Siaud-Facchin. Après, il y a différentes techniques pour arriver à vivre mieux avec cette hyperactivité mentale, émotivité et dévalorisation de soi, ça peut-être bien de trouver de l’aide spécialisée. #ralentir #relaxation

    • @philippe_de_jonckheere Oui ca me fait tout drole la Tv aussi. J’avoue ne pas avoirs écouter l’extrait en entier tellement Ca me saoul. Mais ça fait de la doc sur le syndrome de l’imposteur et savoir que Mme Chazal souffre aussi de ce syndrome est pas sans intérêt a mon avis.

      @supergeante haut potentiel ou hyper ca reste le meme probleme que pour précoce ou surdoué, il y a plus une idee de supériorité que de différence. Dans mes lectures sur le sujet, j’étais tombé sur un forum de « zèbres » et il y avait un sujet sur quel mot choisir et ca n’aboutissait a rien. Les zèbres ont d’ailleur souvent çe syndrome qui fait qu’ils vont pas accepté qu’on leur colle du super-hyper-pré-sur ou tout autre préfixe de supériorité intellectuelle. Je vais rechercher le forum en question mais il est assez décevant.
      Voilà c’est ici : http://www.zebrascrossing.net

      Et pour ce que tu dit sur le fait de se faire aidé par une personne spécialiste je pense aussi que c’est une bonne idée. De ce que j’ai lu sur le sujet c’est pas une analyse psy qui prend des années mais plutot une sorte de validation qui dit « ok tu es une zèbre » et une fois ceci confirmé les zèbres sont capables de comprendre seul comment mieux vivre dans un monde de chevaux quant on est un zèbre.

    • @mad_meg Tu crois Madame Chazal sincère ? De mon côté il m’apparaît assez étonnant que n’ayant pas la télévision, il ne m’ait pas échappé que chaque année ou presque c’est un peu la même chose, les anciennes stars de la télévision se sentant menacées à l’heure du renouvellement des programmes par les stars montantes , les journaux soient pleins d’articles hagiographiques visant à les humaniser ou je ne sais quoi de ce tonneau fictif-là. Dans le cas présent on touche au sublime, de la psychanalyse de comptoir sur plateau de télévision, je me demande quel genre de drogue il m’aurait fallu prendre pour imaginer une chose pareille avant de l’avoir vue à la télévision donc.

    • Je sais pas si elle est sincère cette dame, je ne m’étais pas posé la question par rapport au calandrier. Mais je me dit qu’une présentatrice de JT a pu voire ses competences (réelles ou pas) de journalistes mise en doute. Sinon j’ai pas souvenir d’avoir lu ou entendu des hommes faire part de se sentiment d’imposture. Ca doit exister mais je voie mal un PPDA dire ce genre de choses apres son renvoie de TF1. Et sinon si tu as des exemples de personnes (célèbres ou pas) qui s’expriment sur le syndrome de l’imposteur ca m’intéresse.

    • @mad_meg je trouvais que surefficient ou hyper efficient était moins connoté > parce que la dimension émotionnelle est mise en avant au même titre que certaines difficultés relationnelles, et ces impressions d’imposture, de décalage etc. C’est comme hyperactif, ça dénote d’une activité cérébrale différente de la moyenne pas supérieure (c’est à dire pas une intelligence supérieure, une activité cérébrale différente), avec comme pour l’hyperactivité différentes formes de handicap social souvent corrélés comme la dyscalculie, des troubles de l’attention, des dépressions, ou encore de gros surmenages.
      L’aide dont je parlais est en effet de type comportementale, de type court, très pragmatique d’acquisition de techniques pour mieux vivre avec et se dépatouiller des aspects les plus handicapants et difficiles à surmonter (non pas en terme d’efficacité sociale ou économique - mais en terme de bien-être personnel).

    • Je ne doit pas connaître la définition de « efficience » je vais aller voire et je reviens avec. A part ca je suis toute a fait d’accord avec ce que tu dit @supergeante

      De retour la definition de efficience ne m’a pas elclairé (L’efficience est l’optimisation des outils mis en œuvre pour parvenir à un résultat. ), par contre la recherche a partir de « surefficience » m’a donner entre autre cette page qui donne pas mal d’infos mais que je n’ai pas lu en intégralité. Je la met ici pour plus tard.
      http://www.calay.be/douance.php
      Le debut donne une bonne idée du probleme du nom à donner aux zèbres (j’ai une préférence pour zèbre personnellement)

      On décrit généralement les individus dotés de « surefficience mentale », ou « à haut potentiel », ou « hp », ou « surdoués », ou « zèbres » ou « dotés de douance », ou « de profil atypique », comme possédant des capacités naturelles ou des fonctionnements nettement différents de la moyenne de la population dans plusieurs domaines d’habileté : intellectuel, créatif, artistique, sportif, etc.

      J’apprécie l’expression de « surefficience mentale », car elle illustre bien l’existence d’un potentiel, souvent bien encombrant, qui ne va pas nécessairement se transformer en efficacité relationnelle ni en bien-être existentiel !

      J’aime aussi la dénomination de « profil atypique », car elle exprime bien la différence, l’inattendu, l’anormalité qui génère de nombreux rejets, sans sous-entendre les notions de « sur- » ou de « plus- » présentes dans les termes « haut potentiel », « surdoué », etc..

      Dans cette page, j’utiliserai donc principalement l’une ou l’autre de ces deux expressions.

    • Tiens c’est drôle, parce que je suis plongée actuellement dans ces problématiques de douance (c’est québécois je crois) avec les livres de Jeanne Siaud-Facchin, l’inventrice du zèbre (de ce que j’en lis).
      Ce qui m’intéresse, ce n’est pas l’aspect singe savant (ou alors le modèle d’intelligence en arborescence) mais l’espace émotionnel et empathique hyper sensible et particulier qui peut conduire à ce qui est appelé le faux self. Le faux self est une parade de normalité avec laquelle l’entourage (et le douant) se rassure. Car le zèbre gêne à requestionner les structures avec sa cognition particulière et son gout viscérale de la vérité et du juste. Du coup, sans accompagnement bienveillant, il aura tendance à être inadapté, par exemple à l’école. Si la construction de l’identité est faite de faux self, la ou le zèbre est capable d’aller jusqu’à anesthésier son ressenti (qui ne le gratifie pas en le faisant souffrir) et détruit ses possibilités d’épanouissement, l’estime de soi. Bref, son désir se perd à vouloir être normal·e.
      D’autant que le zèbre n’est pas toujours là où on les autres l’attende : dans ce rôle de singe savant ou dans la réussite sociale. Et il peut être bon dans une discipline et nul dans une autre.
      Pour le désir, on peut se référer à la psychologie ou la psychanalyse, mais à mon humble avis, on fait fausse route en se forçant et je le définis comme une nécessité vitale et le point central du problème.