• Agent Zelensky - Enquête de Scott Ritter - Partie 2

    "Dans le domaine du renseignement, chaque agent se voit confier des tâches par ses supérieurs. Dans le cas de l’agent Zelensky, j’ai identifié 10 obligations qui définissent sa relation avec ses maîtres du renseignement étranger. Une fois que vous avez examiné chacune de ces obligations, vous comprenez pourquoi Zelensky le comédien a dit une chose et Zelensky le président en a fait une autre. Quelles sont les véritables raisons de la situation actuelle en Ukraine ? Quel type d’opération la CIA mène-t-elle en Ukraine depuis de nombreuses années ? Vous trouverez les réponses à ces questions et à bien d’autres dans la deuxième partie de mon documentaire d’investigation, « Agent #Zelensky »."

    https://odysee.com/@FranceTraductions:d/Agent-Zelensky---Enqu%C3%AAte-de-Scott-Ritter---Partie-2:5

  • "Les députés doivent déclencher l’article 68 pour destituer Macron !" - François Asselineau (Ligne Droite)
    https://www.crashdebug.fr/les-deputes-doivent-declencher-larticle-68-pour-destituer-macron-francois

    Bonjour à toutes et à tous j’espère que vous allez bien, quelques mots de françois asselineau si vous le voulez bien. Amitiés, l’Amourfou

    François Asselineau, président de l’Union populaire républicaine (UPR). #macron #zelensky #ukraine #poutine #media #gouvernement Ligne Droite est une émission indépendante. Ligne Droite refuse toute ressource publicitaire et ne vit que grâce à ses auditeurs. Aidez-nous à demeurer libres et indépendants en faisant vos dons en ligne ici : https://bit.ly/SoutenirLigneDroite Suivez-nous sur : Twitter : https://bit.ly/TwitterLigneDroite Notre site : https://bit.ly/ArchivesLigneDroite Facebook : https://bit.ly/FacebookLigneDroite LinkedIn : https://bit.ly/LinkedInLigneDroite Instagram : https://bit.ly/InstagramLigneDroite TikTok : (...)

  • BHL, le sparadrap du Palais, par Pierre Rimbert
    https://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2023-02-23-Le-sparadrap-du-Palais

    C’est l’une des malédictions de l’Élysée : depuis trente ans, tout président de la République française sait qu’un jour ou l’autre #Bernard-Henri_Lévy viendra rue du Faubourg Saint-Honoré, pour faire un selfie avec des amis ou réclamer une mission internationale. Il assiégea François Mitterrand en 1993 pour favoriser le destin d’Alija Izetbegović, président bosniaque. Jacques Chirac tenta de l’éloigner en février 2002 en lui confiant la rédaction d’un rapport sur l’Afghanistan. M. Nicolas Sarkozy, qu’il persuada d’intervenir militairement en Libye, le vit débarquer en avril 2011 avec des membres du Conseil national de transition. Puis il toqua à la porte de M. François Hollande en 2014 flanqué des favoris à la présidentielle ukrainienne. Comme chacun pouvait s’y attendre, #BHL s’est présenté le 8 février dernier au moment où MM. Volodymyr #Zelensky et Emmanuel Macron se retrouvaient à Paris.

    Ces apparitions coïncident généralement avec la sortie d’un livre ou d’un film où le comédien-philosophe combat le Mal et commente ses propres réflexions d’une voix enrouée. Diffusés sur la chaîne publique Arte, dont BHL a présidé le conseil de surveillance depuis 1993 (trente ans là aussi…), ces documentaires crépusculaires ravissent le Tout-Paris des médias. Le Point (où BHL est chroniqueur, 16 février), L’Express (16 février) ; France 2 (18 février), Paris-Match (18 février), Le Journal du Dimanche (19 février), France Inter (20 février), Le Figaro (21 février), Le Parisien (22 février), L’Opinion (22 février), Technikart (février), etc. ont salué le dernier en date, Slava Ukraini – gloire à l’Ukraine. Le démarrage est tonitruant : « 208 entrées France mercredi pour #SlavaUkraïni ! en comptabilisant la séance hier à 20 h en présence de BHL au cinéma l’Arlequin (Paris 6ème, situé près des cafés du Flore et des 2 Magots) », affirme « Destination ciné » au soir du lancement. Réunir plus de spectateurs que de journalistes louangeurs, le défi reste à relever…

    En période de creux, le réalisateur pourvoit lui-même à la promotion de son œuvre. « Mon film aux Nations unies. Pas celui que je suis en train de tourner, là, maintenant, (…). L’autre, Pourquoi l’Ukraine, qu’a diffusé Arte en juin », écrit-il il y a cinq mois dans son bloc-notes du Point (3 novembre 2022). BHL raconte alors comment un diplomate a fait applaudir un film de BHL qui met en scène BHL : « Voici l’ambassadeur Nicolas de Rivière – très en pointe depuis février dans le soutien à Zelensky – qui monte à la tribune pour présenter le film au nom de la France. (...) Et voici la salle qui, quand arrivent le générique de fin et la musique de Slava Vakarchuk, fait une standing ovation aux vivant et aux morts. » Et au réalisateur ?

    Toutefois, l’inquiétude point chez les amis de Bernard-Henri Lévy. Au fil des mois, le philosophe caricature sa caricature, comme si son personnage, pris d’une rage apocalyptique, lui avait échappé. Ainsi, la guerre d’Ukraine opposerait, d’un côté « des violeurs, des pédophiles, des tueurs, qu’on a sortis de prison pour aller se battre à la place des soldats, et, de l’autre, une armée citoyenne ». Par conséquent, « il faut dénazifier la #Russie », anéantir les incarnations maléfiques que représenterait M. #Vladimir_Poutine puis les dirigeants chinois, iranien, turc. Un vaste programme : « La victoire ukrainienne doit être totale, sans appel ». « Il faut que la #Russie capitule si l’on veut que la Chine recule à Taïwan ».

    Il faut aussi aller vite. « Je vais mourir bientôt. C’est fini. J’ai 75 ans. J’en ai plus pour longtemps », a expliqué BHL à #Christine_Angot qui rédigeait un article affectueux de plus à son sujet (Le Journal du Dimanche, 19 février). Certains se demandent si le fantôme de l’Élysée ne désire pas secrètement que le reste de la planète l’accompagne.

    #chien_de_garde #charlatan #laquais_de_l’impérialisme

  • Ukraine-Russie : à bas la guerre de Biden-Macron, à bas celle de Poutine ! (LO, 22 février 2023)

    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/02/22/ukraine-russie-bas-la-guerre-de-biden-macron-bas-celle-de-po

    L’ONU se prépare à adopter un Appel à sortir du conflit en Ukraine. Ce sera au mieux un vœu hypocrite, telles ces centaines de résolutions de l’ONU visant la politique d’Israël contre les Palestiniens.

    Le président américain, lui, ne se paie pas de mots. De passage à Kiev le 20 février, Biden a donné 500 millions de dollars d’aide militaire supplémentaire à Zelensky, ajoutant que l’heure n’était pas à négocier avec Poutine.

    Représentant de l’État le plus puissant de la planète, il a manifesté ainsi son « soutien indéfectible » à l’Ukraine. En fait, il aide à poursuivre la guerre dans laquelle le peuple ukrainien a été jeté, victime de la politique de poussée vers l’Est de l’OTAN.

    C’est Poutine qui a décidé, le 24 février 2022, de lancer ses chars et ses missiles sur l’Ukraine. Mais en voulant attirer l’Ukraine dans l’OTAN comme, avant elle, les ex-­Démocraties populaires et trois ex-républiques soviétiques, les puissances occidentales forçaient Poutine à choisir. Soit il laissait l’OTAN installer ses missiles à portée de Moscou, soit il réagissait. Ce qu’il a fait avec tout le mépris pour les peuples dont ce chef d’un régime réactionnaire, policier et antiouvrier est capable.

    La barbarie des combats dans les tranchées, des villes rasées, des centaines de milliers de victimes militaires et civiles, est devenue le quotidien de ce bout d’Europe. Elle n’a d’égale que celle dont les puissances occidentales ont fait preuve de l’Afghanistan à l’Irak, du Vietnam aux ex-colonies françaises d’Afrique, et sous tant d’autres cieux depuis longtemps. Sans oublier deux guerres mondiales, dans lesquelles les tenants du monde capitaliste en crise ont précipité l’humanité au 20e siècle.

    Il faut d’autant plus le rappeler que les Biden et autres dirigeants mondiaux répètent que la guerre en Ukraine va durer, qu’il faut se préparer à des affrontements plus vastes, de « haute intensité », dont la Chine serait la cible désignée.

    Les dirigeants américains exigent de la Chine qu’elle s’engage à ne pas livrer d’armes à la Russie, alors qu’eux mêmes en fournissent toujours plus au régime ukrainien. Ce faisant, les États de cette formidable alliance militaire qu’est l’OTAN espèrent que la Russie n’arrivera pas à les suivre dans cette escalade, que son économie s’y épuisera. Le 21 février, Poutine ne les a sans doute pas impressionnés avec son discours à la nation, se félicitant que l’#économie_russe ait tenu malgré les sanctions occidentales. Et d’ajouter qu’il « est impossible de vaincre la Russie sur le champ de bataille ».

    Tel #Biden lui répondant le même jour de Varsovie : « L’#Ukraine ne sera jamais une victoire pour la Russie », les dirigeants occidentaux tiennent à afficher leur volonté de défaire la Russie. Ils le font pour des raisons où l’Ukraine compte peu : il s’agit de montrer au monde ce qu’il en coûte à un État de ne pas se plier à leur politique, de contester cet ordre mondial qu’ils ne conçoivent qu’au service des nations capitalistes les plus riches. Ils se servent aussi de la situation créée en Ukraine pour obtenir des autres pays qu’ils fassent bloc avec l’#OTAN. Il leur faut suivre les États-Unis, même quand cela lèse les intérêts économiques ou diplomatiques de certains. Depuis un an que la guerre fait rage, elle a bien plus profité à l’État américain et à ses grands groupes qu’à ceux de leurs alliés européens tels l’Allemagne ou la France.

    Avec cette politique de bloc, le camp occidental veut mettre le monde en ordre de bataille en vue d’un affrontement majeur, dont la guerre en Ukraine ne serait qu’un prologue.

    Cette conflagration mondiale à venir, les États impérialistes la préparent de bien des façons : en voulant convaincre leurs opinions publiques de la légitimité de l’escalade guerrière, de la nécessité d’augmenter partout les budgets militaires, de celle aussi qu’il y aurait à faire passer les économies nationales en « économies de guerre ». Cette formule, qui revient souvent dans la bouche des Biden, Macron, Scholtz, la récente conférence des ministres de la Défense de l’OTAN en a fait son mot d’ordre. Et pour cause : la militarisation de l’économie répond à un double objectif.

    Dans un monde capitaliste dont la crise va s’aggravant, comme à chaque fois en pareil cas, les bourgeoisies et leur personnel politique trouvent dans la relance des industries de guerre un moteur de secours pour doper la production des profits. En effet les commandes militaires ne subissent pas la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs populaires. C’est le budget des États qui alimente la machine, même si, au final, régler la note échoit aux classes populaires.

    Cette #militarisation de l’économie et celle des esprits, dont se chargent les médias et les États, ne vont, ne peuvent aller que dans un sens : celui d’un affrontement gigantesque auquel la mise au pas de toute la société fournira les moyens techniques et humains.

    La guerre en Ukraine est celle des grands groupes capitalistes mondiaux, celle aussi des bureaucrates et oligarques de #Poutine, mais également d’autres bureaucrates et oligarques, ukrainiens eux, qui lorgnent avec #Zelensky du côté de l’Occident. Mais elle n’est pas celle des prolétaires ukrainiens, ni de leurs frères de Russie, ni des travailleurs d’Europe, d’Amérique et d’ailleurs.

    Il manque aujourd’hui au prolétariat la conscience de classe nécessaire pour tenter d’enrayer cette marche à la catastrophe, pour transformer cette guerre généralisée que les exploiteurs préparent en une guerre sociale, pour l’émancipation des travailleurs et de l’humanité. C’est ce qu’avaient entrepris les ouvriers russes, ukrainiens et autres avec la révolution d’Octobre, lors de la Première Guerre mondiale. Aussi lointaine que semble cette perspective, elle est la seule qui sera capable de sauver l’humanité d’une catastrophe, dont la #guerre_en_Ukraine ne donne encore qu’un aperçu.

    #impérialisme

  • « L’ennemi principal est dans notre propre pays » (Lutte Ouvrière Belgique, 14 février 2023)

    https://lutte-ouvriere.be/lennemi-principal-est-dans-notre-propre-pays

    Les chefs de gouvernement européens réunis à Bruxelles pour un sommet extraordinaire ont engagé une nouvelle étape dans la #guerre qui oppose les pays de l’#OTAN à la #Russie sur le territoire de l’Ukraine. Les dirigeants d’#Allemagne, #France, Belgique, etc, derrière les USA, accentuent leur intervention militaire en Ukraine, avec la livraison prochaine de chars lourds. Et ils discutent maintenant ouvertement de livrer des avions de chasse, avec le risque d’intervenir au-delà des frontières ukrainiennes.

    Ces décisions, pourtant extrêmement graves, sont prises sans le consentement des populations, par des généraux, des industriels de l’#armement, des diplomates, des agents secrets… Mais ces dirigeants veulent entraîner tout le monde dans leurs perspectives guerrières.

    Alors Zelensky a pris la parole au parlement de Bruxelles. Sous les ovations des parlementaires et journalistes, l’ancien acteur de série télé, ami des oligarques corrompus, s’est adressé directement à la population européenne, saluant policiers, enseignants, ouvriers, patrons et même les syndicalistes qui, en Europe, admire-t-il, ont le droit de manifester. Et de nous exhorter à suivre les #Macron, #Scholz ou de Croo, dont la politique anti-sociale est connue, pour accentuer la guerre en Ukraine dans le but de défendre « le mode de vie européen » contre le mode de vie autoritaire « russe ».

    Oui, Poutine c’est la dictature, et les oligarques russes sont corrompus, autant que leurs semblables ukrainiens. Un système brutal qui pèse sur la population russe, entraînée dans une guerre qu’elle n’a pas choisi !

    Et en Europe, de quel « mode de vie » parle-t-il, de quelle liberté ? Du mode de vie des familles populaires « libres » de baisser le chauffage pour pouvoir payer leurs factures qui explosent ? Ou du mode de vie des politiciens grassement payés pour sauvegarder la liberté des actionnaires des groupes capitalistes de s’enrichir en spéculant sur l’énergie et la nourriture ? De la liberté des capitalistes de licencier ou de fermer des usines et condamner des milliers de #travailleurs au chômage ?

    Quant aux « #libertés_syndicales », Zelensky fait vraiment fort en matière d’hypocrisie. Lui, qui a supprimé jusqu’aux conventions collectives en Ukraine, et vendu les travailleurs ukrainiens aux groupes capitalistes occidentaux qui se précipitent pour soi-disant « reconstruire » le pays ! Une hypocrisie surpassée par celle des dirigeants européens qui exigent que soient virés les principaux oligarques ukrainiens corrompus avant d’accepter l’Ukraine dans l’Union européenne. C’est que les capitalistes européens veulent profiter de la main-d’œuvre ukrainienne bon marché sans être gênés par des concurrents locaux !

    Il n’y a pas de « mode de vie européen » valable pour tout le monde. Il y a ceux qui doivent travailler pour vivre, pour beaucoup sans même profiter de la retraite, et il y a ceux qui s’enrichissent sur leur dos ! Par contre, les problèmes et les besoins de tous les travailleurs, européens, russes, ukrainiens, américains, turcs, marocains, africains, asiatiques sont les mêmes : un travail correct, un salaire qui permette de vivre, une éducation et des soins, bien sûr un logement et une nourriture suffisante. Et cela tous les travailleurs et travailleuses ne l’ont pas, même dans un pays riche comme la #Belgique.

    L’unité nationale entre les travailleurs et les capitalistes est un piège. Pour nous faire accepter le chômage, les salaires insuffisants et demain la guerre. Ceux qui sacrifient aujourd’hui nos pensions, nos conditions de travail et nos droits aux soins et à l’éducation pour augmenter leurs profits, seront prêts demain à sacrifier nos vies pour leurs guerres !

    La #guerre_en_Ukraine n’est pas dans l’intérêt des travailleurs, pas plus que ne l’étaient celles en Irak, Afghanistan, Syrie, Libye et tant d’autres. Plus de 250 000 Ukrainiens seraient morts ou blessés. Des centaines de milliers d’autres ont tout perdu. Au nom de la patrie, pour la liberté et la paix future ? Non, en réalité pour l’enrichissement des capitalistes des pays de l’OTAN et des #oligarques ukrainiens.

    Le mirage de l’unité nationale commence à se fissurer en Ukraine. Alors qu’aux sommets de l’État, des proches de #Zelensky se sont rempli les poches en profitant des marchés de la guerre, les hommes meurent au front ou de froid ! Des hommes commencent à résister à l’#embrigadement_militaire.

    Les ennemis des travailleuses et travailleurs, ce sont d’abord les capitalistes de leur propre pays, qu’on soit russe, ukrainien, belge, français, allemand ou autre. La folie guerrière en #Ukraine et dans le monde cessera quand les travailleurs se mettront à riposter contre leurs propres exploiteurs, contre leurs propres généraux, en se donnant la perspective de les renverser pour un monde sans frontières et sans exploiteurs !

    * #Karl_Liebknecht, révolutionnaire allemand et compagnon de lutte de #Rosa_Luxembourg, en 1915 en pleine guerre mondiale, 3 ans avant la #révolution qui a fait tomber l’empereur allemand

    #impérialisme #lutte_de_classe #internationalisme #nationalisme

  • Antonio Guterres (#ONU) : « Nous marchons, les yeux grands ouverts, vers une guerre plus large »

    La seule guerre que nous avons à mener, c’est la guerre pour nos intérêts de travailleurs ! Éditorial des bulletins d’entreprise #LO du 13 février 2023

    http://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/la-seule-guerre-que-nous-avons-mener-cest-la-guerre-pour-nos-interet

    Depuis le 19 janvier, nous sommes engagés dans un bras de fer pour empêcher le report de l’âge de la retraite à 64 ans. Mais comment ne pas s’inquiéter, aussi, des bruits de bottes qui ne cessent de se rapprocher ?

    La #guerre_en_Ukraine menace toujours de dégénérer en déflagration généralisée. Aussi lourd de dangers, il y a l’affrontement économique et politique des deux géants que sont les #États-Unis et la #Chine. Celui-ci est déjà marqué d’une série d’actes guerriers. La semaine dernière, les États-Unis ont détruit un #ballon _chinois qu’ils accusaient d’#espionnage. En même temps, ils installaient quatre nouvelles bases militaires aux Philippines, à proximité d’une Chine encerclée par les bases américaines.

    Le secrétaire général de l’ONU, #Antonio_Guterres, s’en est alarmé : « Nous marchons, les yeux grands ouverts, vers une guerre plus large », a-t-il déclaré. C’est un fait : toutes les grandes puissances préparent la guerre en se réarmant à marche forcée. Elles ont même, désormais, avec l’Ukraine, un terrain d’entraînement. C’est là-bas que sont testés les canons et les missiles dernier cri, les chars et les drones bourrés de technologie.

    Qu’ils le veuillent ou non, tous les pays sont déjà pris au piège de cette guerre et de la rivalité sino-américaine. Plus les évènements s’envenimeront, plus ils seront sommés de choisir leur camp.

    Ici, la #propagande présente les États-Unis, l’#Otan et l’#Union européenne [#UE] comme des forces de paix garantes de la liberté, de la démocratie et du droit des peuples, quand la #Russie et la Chine seraient l’incarnation de la dictature et de l’oppression, autrement dit, l’axe du mal.

    C’est oublier que les puissances occidentales n’hésitent pas à fomenter des coups d’État et à appuyer des dictatures sanglantes, comme en #Arabie_Saoudite ou en Afrique, quand elles veulent exploiter et piller une région. Quand un régime leur est hostile, il n’y a pas de souveraineté qui tienne, elles envahissent le pays et le combattent, comme elles l’ont fait en Irak et en #Afghanistan. Pour soutenir #Israël, leur plus fidèle allié au #Proche-Orient, elles ferment les yeux sur la colonisation de la #Cisjordanie et enterrent le droit des #Palestiniens à disposer de leur propre État.

    Les relations internationales ne sont pas guidées par des valeurs morales, mais par la lutte permanente des grandes puissances pour l’accès aux #matières_premières, la captation de nouveaux marchés et pour la suprématie économique. Pas un km2 de la terre, des océans, et maintenant de l’espace, n’y échappe. C’est de ces rivalités-là que sont victimes, aujourd’hui, les Ukrainiens.

    Les dirigeants occidentaux exploitent les atrocités commises par l’armée russe pour chauffer l’opinion à blanc et pour qu’elle accepte, résignée, de s’engager davantage dans la #guerre.

    Comme s’il était possible de stopper le carnage en amenant toujours plus d’armes sur le terrain ! Et qui peut croire que #Joe_Biden ou #Emmanuel_Macron s’inquiètent des travailleurs et des pauvres d’Ukraine, quand ils montrent tous les jours qu’ils n’ont que faire des classes populaires de leur propre pays !

    En Ukraine, il s’avère, sans surprise, que les prétendus défenseurs du peuple se préoccupent d’abord et surtout de leur coffre-fort. Plusieurs proches de #Zelensky ont en effet profité de la guerre pour toucher des pots-de-vin. Jusqu’au ministre de la Défense qui a détourné des millions du budget de l’armée ! Et ce n’est rien à côté des profits empochés par les industriels de l’armement, #Dassault, #Thalès… mais cela nous rappelle que, si la guerre est une tragédie pour les peuples, elle est toujours une gigantesque affaire commerciale pour la #bourgeoisie.

    Alors, non au #bourrage_de_crâne va-t-en guerre ! Non à la livraison d’armes à Zelensky ! Non à l’augmentation des budgets militaires ! La guerre que se mènent les grandes puissances avec, aujourd’hui, la peau des Ukrainiens, et demain, peut-être avec la nôtre, n’est pas notre guerre !

    Nous, travailleurs, n’avons pas à choisir entre la grande bourgeoisie exploiteuse occidentale et les oligarques russes ou les nouveaux capitalistes chinois. Ils font partie de la même classe exploiteuse. Partout, c’est de cette classe qu’il faut nous protéger en défendant nos intérêts de travailleurs. Ici, nous avons à poursuivre notre combat contre la retraite à 64 ans, le recul de nos salaires et des #droits_ouvriers. Il faut le faire en ayant en tête la nécessité de reconstruire une force politique pour pouvoir, demain, refuser de servir de chair à canon dans la guerre que fomentent les capitalistes.

    #réforme_des_retraites #guerre_mondiale #lutte_de_classe

    • Provenant du direct du Monde sur le guerre en Ukraine :
      – Le Quai d’Orsay demande aux Français de quitter sans délai la Biélorussie
      – Le département d’état demande lui aux citoyens américains de quitter immédiatement la Russie
      – L’Otan signale que l’Ukraine « consommerait » plus de munitions que les pays de l’alliance peuvent en produire.

    • Une éditorialiste dans Les Échos du 15 février 2023 :

      La reprise des tensions dit plus que jamais que, pour les Etats-Unis, la guerre en Ukraine est une distraction au sens pascalien du terme et que la confrontation existentielle est bien celle qui les oppose à la Chine.

  • Comment BlackRock prépare l’avenir de l’Ukraine
    https://lvsl.fr/comment-blackrock-prepare-lavenir-de-lukraine

    Les opportunités que présente l’Ukraine ne sont pas passées inaperçues. De #BlackRock (à qui Volodymyr #Zelensky a officiellement souhaité la bienvenue) aux fonds européens, le pays est scruté par les géants de la finance. Et par les organisations internationales, qui comptent bien lui imposer un climat favorable aux #investissements. Au menu : #dérégulation, #privatisations et « fiscalité efficiente ». Il faut dire que le gouvernement ukrainien n’a pas attendu la fin de la guerre pour mettre en place ces #réformes. […]

    #prédation #capitalisme #ukraine

  • « Et le sabotage de Nordstream ça visait à quoi ? »

    L’aide humanitaire et militaire que fournissent les États-Unis et l’Europe à l’Ukraine vise à garantir la sécurité et le respect des frontières européennes.
    Pour que l’Europe reste un endroit où la liberté et la démocratie prospèrent, 🇺🇦 l’Ukraine doit l’emporter.

    https://video.twimg.com/amplify_video/1623223245888421890/vid/720x720/A_fHV7NYhE0DIk1b.mp4?tag=16

    https://seenthis.net/messages/989862
    https://www.thetimes.co.uk/article/us-bombed-nord-stream-gas-pipelines-claims-investigative-journalist-seym

    Le bombardement des gazoducs sous-marins Nord Stream : une opération secrète ordonnée par la Maison Blanche et menée par la CIA affirme Seymour Hersh, prix Pulitzer pour ses révélations sur les crimes de guerre américains au Vietnam.

    • Que l’impérialisme se cache derrière des discours à dormir debout sur la démocratie et la liberté, pas étonnant. Ils nous refont à chaque fois le coup. La réalité, naturellement, est d’une autre nature. Maintenant, ce que raconte Seymour, même si ces dires n’ont rien d’étonnant, il faut s’en méfier un brin – le type a glissé dans le conspirationnisme depuis un petit moment...

      La #guerre qui ravage l’#Ukraine, que les classes populaires ukrainiennes et russes paient au prix fort, n’est donc pas seulement une agression du dictateur du Kremlin contre un voisin plus petit. Elle est le dernier épisode en date de trois décennies de pressions incessantes des États-Unis et de leurs alliés de l’Otan sur la Russie, pour réduire sa #zone_d’influence en faisant basculer dans la leur le maximum de territoires issus de l’URSS. À ce titre, l’offensive en cours déclenchée par Poutine s’inscrit dans une stratégie défensive de la Russie face à la poussée de l’#impérialisme.

      Mais, comme Roosevelt et Staline en leur temps, Biden et Poutine se comportent en bandits à la fois rivaux et complices. Malgré la campagne politico-médiatique du monde occidental qui présente Poutine comme un dictateur sanguinaire, les dirigeants impérialistes, s’ils cherchent effectivement à affaiblir la Russie, ne cherchent pas à se passer de celui qui la dirige. Ils ont besoin de son régime à poigne, qui assume un rôle irremplaçable de gardien de l’ordre mondial et de la stabilité sociale sur une portion de la planète, y compris au-delà des frontières de la #Fédération_de_Russie. Ainsi, ils n’ont rien trouvé à redire quand, en janvier dernier, #Poutine a envoyé ses parachutistes pour aider le dictateur du #Kazakhstan à mater une révolte ouvrière. Il est significatif que, lorsque le président des #États-Unis, venu à la fin mars passer en revue les troupes américaines stationnées en Pologne, a déclaré  : «  Cet homme ne peut pas rester au pouvoir  », son entourage l’a immédiatement recadré, affirmant que le départ de Poutine n’était pas leur objectif. Mais en même temps, bien sûr, ils veulent un État russe suffisamment faible pour qu’il ne puisse pas entraver les affaires de leurs capitalistes ni contrer les manœuvres de leurs diplomates et services secrets dans cette même région. Le secrétaire d’État à la Défense, #Lloyd_Austin, l’a explicité le 24 avril, depuis Kiev  : «  Nous voulons maintenant voir la Russie affaiblie à un point tel qu’elle ne puisse pas recommencer des choses comme envahir l’Ukraine.  »

      Jusqu’à quel point les dirigeants américains veulent-ils affaiblir la #Russie  ? Que sont-ils prêts à concéder à Poutine, y compris sur le dos de l’Ukraine, qui fournit la chair à canon tandis que l’Amérique fournit les #armes  ? Le Kremlin a envahi l’Ukraine avec un objectif affiché  : obtenir sa neutralité et la garantie que l’#Otan n’y installera aucune base. Après avoir échoué à faire tomber Kiev et le gouvernement #Zelensky, quel compromis Poutine est-il prêt à accepter  ? La réponse à ces questions dépendra du rapport de force sur le terrain, de la réussite ou de l’échec de la nouvelle offensive russe centrée sur le Donbass. Pour les dirigeants américains, affaiblir la Russie, cela signifie prolonger la guerre en renouvelant les stocks de munitions et en augmentant encore les livraisons d’armes.

      https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2022/05/02/ukraine-une-guerre-russo-americaine-et-un-tournant_301279.ht

  • Déjà 19 millions de livres radiés des bibliothèques ukrainiennes

    "À l’annonce d’une réunion avec les organes compétents, Yevheniya Kravtchouk, présidente de la sous-commission de la Politique de l’Information et de l’intégration européenne de la Verkhovna Rada ukrainienne, a déclaré que 19 millions de livres avaient déjà été radiés des bibliothèques ukrainiennes en novembre dernier.

    Parmi ceux-ci 11 millions ont été passés au pilon parce que signés par des auteurs russes de toutes les époques.

    Ce programme, qui a débuté en juin 2022, vise à détruire 100 millions de livres liés à la culture russe [1]. Ce n’est donc qu’un début.

    Il s’agit du plus vaste programme de censure depuis la Seconde Guerre mondiale. Plusieurs chefs d’État et de gouvernement se sont prononcés pour une adhésion « le plus tôt possible » de l’Ukraine à l’Union européenne."

    #politique #Europe #Ukraine #Russie #culture #littérature #censure #autodafé #bibliothèque #Zelensky #Fahrenheit_451 #société #vangauguin #histoire

    https://www.voltairenet.org/article218803.html

  • Une récente vague de limogeages au sommet de l’État ukrainien en dit long sur la nature véritable de ce régime que médias et gouvernants occidentaux présentent comme le héraut de la démocratie à l’est de l’Europe et le défenseur des intérêts de la population ukrainienne…

    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/01/25/ukraine-un-regime-corrompu-et-antiouvrier_475586.html

    Quatre ministres, cinq gouverneurs régionaux et quatre très hauts responsables ont été limogés. On a appris aussi que le vice-ministre de la Défense, Chapovalov, le chef adjoint de l’Administration présidentielle, Tymochenko, et le procureur général adjoint, Symonenko, avaient démissionné. Ou plutôt, qu’ils avaient été démissionnés, comme l’indique un communiqué du ministère de la Défense à propos de son numéro 2 : il s’agissait, dit-il, de « préserver la confiance de la société et des partenaires internationaux » de l’Ukraine.

    Il faut croire que si le régime en arrive à de telles mesures, c’est qu’il y a urgence pour lui, au moins vis-à-vis de la population. Récemment, des médias ont commencé à révéler des affaires de marchés conclus par le ministère de la Défense, qui achetait de quoi nourrir ses soldats en payant à des prix deux à trois fois plus élevés qu’en magasin. Les lecteurs ont ainsi appris qu’il payait 17 hryvnias (0,42 €) les œufs qu’eux achètent à 7 hr (0,17 €), les pommes de terre 22 hr au lieu de 8 ou 9. S’agissant de produits de première nécessité, que la population travailleuse peine à acheter, une telle différence a déjà de quoi choquer. Alors que chacun a un ou des proches à l’armée, cela montre surtout que ses grands chefs profitent de la guerre pour s’enrichir, eux ainsi que des intermédiaires et fournisseurs amis. Et puis, la presse a publié non plus les prix d’achat à l’unité, mais le montant total des contrats conclus le 23 décembre : 13,16 milliards de hryvnias (328,27 millions d’euros) pour les seules régions militaires de Tcherkassk, Poltava, Jytomir et Tchernihiv.

    Cela souligne le fait que, quand #Zelensky affirme chaque jour à la télévision que toute la population se mobilise pour défendre la patrie, les profiteurs de guerre pullulent au sommet de l’État, y compris parmi ceux qui organisent ladite #défense_nationale.

    Comme ces gens se croient tout permis, #Symonenko, censé faire respecter la loi au sommet, a, entre autres frasques, pu aller passer des vacances en Espagne, bien que toute sortie à l’étranger soit interdite aux hommes en âge de porter les armes. Qu’il y soit allé dans la voiture d’un homme d’affaires avec un garde du corps de ce dernier n’étonne guère. En effet il est de notoriété publique que la plupart des #oligarques et #affairistes de quelque importance ont fui depuis des mois se mettre à l’abri à l’étranger, laissant aux Symonenko, Zelensky et autres la charge de rafler des combattants pour servir de chair à canon face à l’armée russe.

    Peu avant ces révélations et démissions forcées, #Lozynsky, vice-ministre des Infrastructures, avait été évincé. Il avait reçu 400 000 dollars pour faciliter l’achat de générateurs, alors qu’une partie de la population est plongée dans l’obscurité et le froid du fait des frappes russes qui ont détruit beaucoup d’infrastructures énergétiques.

    #Tymochenko, le numéro 2 de l’Administration présidentielle, en poste au côté de ­Zelensky depuis son élection en 2019, serait aussi impliqué dans des détournements liés à la reconstruction du pays… dont il avait en partie la charge.

    Peut-être encore plus que ses compères limogés, ce personnage, typique de la haute #bureaucratie ukrainienne, fait en quelque sorte le pont entre le pouvoir actuel et celui d’avant février 2022. En effet il a été impliqué dans une série de #scandales_financiers avant comme après le déclenchement de la guerre. Cela n’avait pas eu d’autre conséquence jusqu’à présent.

    Ce pouvoir n’est pas moins ennemi des travailleurs que celui de Poutine : il était, est et reste fondé sur la #corruption, le #pillage en grand des ressources de l’État et un mépris sans borne pour le sort et les souffrances de la population.

    #ukraine #oligarchie

  • « Le combat du monde civilisé (ou de la démocratie) contre la barbarie (ou contre la dictature / le fascisme) », ce vieux #bullshit qui fonctionne toujours. C’est même sur la base de celui-ci que les dirigeants de l’#impérialisme enfoncent — doucement mais sûrement — le monde dans la #troisième_guerre_mondiale. Et ce, à n’en pas douter, avec la complicité garantie des dirigeants politiques de la gauche et des syndicats. Comme en 1914. #baratin

    Vous pouvez être tentés de réduire votre aide, de mettre l’accent sur d’autres priorités. Mais ce n’est vraiment pas le moment, alors que la Russie a fait de l’hiver une arme. Et que cette guerre est plus que jamais celle du monde civilisé contre la barbarie.

    (#Zelensky aux élus du Congrès)

  • #Guerre_en_Ukraine — Lors du dernier Congrès de Lutte Ouvrière (qui s’est tenu les 3 et 4 décembre 2022 en région parisienne), la résolution suivante a été adoptée à l’unanimité :

    « La guerre en Ukraine, opposant les puissances impérialistes de l’#OTAN à la #Russie, avec la peau du peuple ukrainien, mais aussi celle du peuple russe, menace le monde entier d’une déflagration généralisée.

    Quels que puissent être la concrétisation future de cette menace et le cheminement qui y mène et quels que seront les camps en présence, ce sera une guerre de la bourgeoisie impérialiste contre les peuples embrigadés comme chair à canon.

    Pour éviter la guerre, les peuples ne peuvent pas compter sur la bourgeoisie impérialiste, ses hommes politiques, ses états-majors qui, au contraire, préparent méthodiquement l’embrasement général par l’accumulation d’armes et par la mise au pas des populations. Les travailleurs devront s’opposer à la guerre avec leurs moyens et leurs armes de classe, avec comme perspective la transformation de la guerre en guerre civile contre la bourgeoisie.

    Les travailleurs conscients doivent refuser le mécanisme guerrier qui se met en place, comme ils doivent refuser toute forme d’union sacrée derrière leur bourgeoisie et l’État qui défend les intérêts de cette dernière. Ils doivent se méfier de toute la propagande mensongère de la classe dominante, à commencer par la défense de la patrie, alors que, derrière ces mots, il n’y a que les intérêts de la classe capitaliste et des plus riches.

    Pour ce qui est de la guerre déjà présente en Europe, les travailleurs n’ont à prendre parti ni pour la Russie de #Poutine, ni pour l’Ukraine de #Zelensky sous la protection des puissances impérialistes. Ils doivent rejeter tous les clans politiques de la bourgeoisie impérialiste, ceux qui tiennent ouvertement un langage guerrier, comme ceux qui prétendent œuvrer pour la paix par des négociations. L’intérêt des travailleurs est de reprendre à leur compte, aussi bien ici, en France, qu’en Russie, en Ukraine, et partout où les masses sont angoissées par les préparatifs de la guerre généralisée, le slogan du révolutionnaire allemand #Karl_Liebknecht : “L’ennemi principal est dans notre propre pays.”

    Seul le renversement du pouvoir de la bourgeoisie et de la domination de l’impérialisme sur le monde peut écarter la menace de la guerre mondiale, assurer des relations fraternelles entre les peuples et créer les conditions de leur collaboration pour le bien commun de l’humanité. »

    https://journal.lutte-ouvriere.org/2022/12/07/le-congres-de-lutte-ouvriere_448961.html

    #Lutte_Ouvrière #LO #Congrès #guerre #Ukraine #internationalisme #impérialisme #motion

  • Russie-Ukraine : “faible probabilité de victoire” et pressions américaines
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2022/11/23/russie-ukraine-faible-probabilite-de-victoire-et-pressions-a

    En #Ukraine, où la neige est déjà là, dix millions de personnes, selon le président #Zelensky, sont privées d’électricité du fait des #frappes_russes massives sur les installations énergétiques du pays. En face, les troupes russes, forcées d’abandonner #Kherson, se sont redéployées sur les 20 % de territoire qu’elles tiennent au sud et à l’est de l’Ukraine.

    Chaque camp se prépare à poursuivre la #guerre dans des conditions aggravées par l’hiver. Faute de moyens matériels et humains pour une offensive, l’armée de Poutine fortifie ses centaines de kilomètres de lignes de défense. Celle de Zelensky tente de repousser un peu plus son adversaire et s’apprête à recevoir les nouvelles armes que le Sénat américain a décidé de lui livrer.

    Mais, dans le même temps, on a la confirmation en haut lieu que Washington pousse Kiev à négocier avec Moscou. Lors d’une conférence de presse, le général et chef d’état-major Milley a déclaré qu’à brève échéance « la probabilité d’une victoire militaire […] qui expulse les Russes de toute l’Ukraine […] n’est pas très élevée ». Et, pour bien se faire comprendre de Zelensky, il a ajouté : « Les Russes sont vraiment dans une mauvaise passe », conseillant de « négocier à un moment où vous êtes en position de force ».

    – Vers une négociation ?

    Zelensky avait déjà infléchi sa position en disant qu’il acceptait de discuter avec Poutine, mais sans vouloir céder la moindre part de territoire. Or, pour Washington, la Crimée doit rester à la Russie, qui réagirait par une forte riposte à toute tentative de la reprendre. Et, même dans le camp ukrainien, certains n’hésitent plus à dire que réintégrer de force le Donbass, dont la population regarde vers Moscou, poserait des problèmes insolubles à l’État ukrainien.

    Mais accepter des pourparlers sans retrait préalable des forces russes de toute l’Ukraine « cela veut dire, a déclaré à l’AFP un conseiller de la présidence ukrainienne, capituler devant le pays qui est en train de perdre ». Or Zelensky, auquel le soutien de l’Amérique et de l’Europe a permis de prendre la posture du Père la Victoire, estime qu’il ne peut pas se permettre de sembler mollir et de risquer que la mouvance nationaliste et d’extrême droite, qui l’accepte comme chef de guerre, l’accuse de brader l’intégrité nationale. Cela lui poserait d’autant plus de problèmes qu’une partie de la population pourrait exprimer de nouveau son rejet de sa politique antisociale, comme elle le faisait avant la guerre.

    Les médias occidentaux semblent découvrir ces jours-ci que Zelensky n’est pas aussi populaire qu’ils le prétendaient quand leurs dirigeants le soutenaient sans réserve. C’est leur façon de coller aux inflexions de la politique du camp impérialiste. Car, pour les États des pays riches, les peuples et leurs dirigeants, même vantés un temps comme alliés, ne sont que des pions sur l’échiquier de leurs grandes manœuvres.

    Les pressions de plus en plus ouvertes que les États-Unis exercent sur le gouvernement ukrainien ne signifient en aucun cas que des négociations, et a fortiori un accord, sont pour demain. Elles peuvent prendre des mois, des années, en fonction du rapport de force sur le terrain et dans chaque camp. Et ce sera aussi fonction de ce que les grandes puissances impérialistes estimeront le plus favorable à leurs intérêts, sur fond de tensions internationales qui s’accroissent.

    Le plus haut gradé américain, déjà cité, a comparé la guerre de tranchées en Ukraine à celle qui prévalait en Europe en 1915 : chaque camp était tellement fortifié que les lignes ne bougeaient plus. Il aurait fallu négocier, selon le général Milley, alors qu’en continuant les combats on passa de un à vingt millions de morts. C’est une façon de rejeter les morts à venir de cette guerre sur le régime de Kiev, que Washington a armé, mais dont il souhaiterait maintenant qu’il prenne un virage.

    – Poutine suffisamment affaibli ?

    Tout se passe comme si les États-Unis, maîtres de l’escalade guerrière en Ukraine, estimaient maintenant sa prolongation plus nuisible que profitable à leurs intérêts. Après neuf mois de guerre, Poutine apparaît comme ayant raté son « opération spéciale ». Aux yeux de tous, la #Russie en est visiblement affaiblie, ce qui était un des objectifs proclamés de #Biden. Militairement, elle doit reculer. Les sanctions occidentales ont frappé son économie, au point que les autorités reconnaissent que le pays est en récession. Et puis, les critiques à l’égard de Poutine, qui n’ont jamais cessé, se font plus fortes en haut lieu, même si l’on ne sait exactement ce qu’elles recouvrent, ni ce qui pourrait résulter d’un mouvement de mécontentement social qui éclaterait face à un pouvoir affaibli.

    Pour les dirigeants américains et européens, c’est une chose d’affaiblir le pouvoir de Poutine. Mais c’en est une autre de prendre le risque que son régime s’écroule, en entraînant un chaos à grande échelle, qui serait pour eux difficilement gérable. Ils ne veulent probablement pas d’une situation qui déstabilise profondément la Russie, alors qu’elle reste à sa façon un des piliers de l’ordre mondial. Les trusts pétroliers ont encore pu le vérifier en janvier dernier : l’armée russe était allée au Kazakhstan mater une révolte populaire qui menaçait les intérêts de la dictature locale aussi bien que du Kremlin et des firmes occidentales présentes.

    Les pressions de Washington pour que Zelensky négocie sans trop tarder avec #Poutine semblent indiquer que les dirigeants américains, après avoir joué avec le feu en Ukraine, veulent éviter que l’incendie puisse s’étendre en Russie et échapper à tout contrôle.

    #impérialisme #États-Unis

  • L’#Ukraine profite de la guerre pour accélérer les réformes ultralibérales
    https://www.mediapart.fr/journal/international/030722/l-ukraine-profite-de-la-guerre-pour-accelerer-les-reformes-ultraliberales

    Le président Zelensky avait dès son arrivée à la présidence en 2019 expliqué son souhait de « modifier le Code du travail en faveur du business », mais le projet de loi 5371, qui avait été initialement présenté en avril 2021, n’est finalement passé au vote des député·es que le 12 mai dernier.

    « Les parlementaires avaient peur de la réaction des travailleurs ukrainiens, mais une fenêtre s’est ouverte avec la guerre et ils en profitent », s’indigne l’avocat George Sandul. « On peut d’ailleurs noter que les députés de la coalition de la Plateforme pour la vie et la paix, un parti pro-russe interdit en mars dernier, ont voté en faveur du projet de loi. On comprend aisément que, dans le contexte actuel, ces derniers n’aient pas opposé beaucoup de résistance. Les autres partis d’opposition se sont prudemment abstenus. »

    Le projet de loi 5371 a officiellement été déposé par Halyna Tretyakova, cheffe de la commission parlementaire sur la politique sociale, également députée du parti au pouvoir. Il a été élaboré par une ONG ukrainienne, le Bureau des solutions simples et des résultats, créée par l’ancien président géorgien Mikheil Saakachvili, un temps revenu en grâce auprès de Volodymyr Zelensky, après avoir fait de la prison sous son prédécesseur Petro Porochenko, et qui travaille en collaboration avec des associations de patrons ukrainiens.

  • En 2022, les mesures pour le pouvoir d’achat vont coûter 50 milliards d’euros (Lefigaro.fr)
    https://www.crashdebug.fr/en-2022-les-mesures-pour-le-pouvoir-d-achat-vont-couter-50-milliards-d-eu

    Bonjour à toutes et à tous, j’espère que vous allez bien. Je n’ai pas voulu être trop violent ce matin, car quand on voit ce qui circule sur les nouvelles, au réveil c’est un peut brutal..., donc je vous passe cet article du Figaro pour savoir un peut à quoi s’attendre... Pour le reste c’est totalement schizophrénique, les prix augmentent à cause de leurs politiques, mais plutôt que stopper ces politiques nocives, ils nous donnent des impôts décalés pour y faire face....

    VIDEO📺 @ThierryMariani : "Les sanctions sont une stupidité, elles ne feront jamais baisser la Russie🇷🇺 car le reste de la planète ne les applique pas. Par contre qui paie la note ? Les Européens🇪🇺. Et les seuls qui profitent de la guerre sont les USA."#Ukraine #Poutine #Zelensky pic.twitter.com/p5VV2qxEna — (...)

  • Noam Chomsky : « La guerre en Ukraine accélère l’horloge de l’apocalypse. »

    Depuis le début de la guerre en #Ukraine, la stratégie militaire de la #Russie et les objectifs géostratégiques du président Vladimir #Poutine ont fait l’objet de nombreuses spéculations. En effet, on ne sait toujours pas ce que veut Poutine, et les invitations répétées du président ukrainien Volodymyr #Zelenskyy à une rencontre en tête-à-tête ont été rejetées par #Moscou, même s’il semble que cela pourrait bientôt changer. Pendant ce temps, la destruction de l’Ukraine se poursuit sans relâche, tandis que les pays européens et les #États-Unis augmentent leurs dépenses militaires, ce qui est sans doute l’indication la plus claire à ce jour qu’une nouvelle guerre froide pourrait être en cours.

    L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (#OTAN) renforce son front oriental et aucun signe en provenance de #Washington n’indique que l’administration #Biden souhaite s’engager dans une diplomatie constructive pour mettre fin à la guerre en Ukraine. En fait, le président Joe Biden jette de l’huile sur le feu en utilisant un langage particulièrement provocateur à l’encontre du président russe.

    Nous vivons une époque dangereuse. Il nous faut nous souvenir que, pendant le mandat de Trump, les aiguilles de l’horloge de l’apocalypse ont laissé tomber les minutes et n’indiquent que les secondes, elle est maintenant réglée à 100 secondes avant minuit – extinction. Les analystes qui ont réglé l’horloge donnent trois raisons à cela : la guerre nucléaire, la destruction de l’environnement et le délitement tant de la démocratie que d’une sphère publique libre, ce qui sape tout espoir de voir des citoyens informés et sensibilisés contraindre leurs gouvernements à triompher de la double course au désastre.

    La guerre en Ukraine a exacerbé ces trois tendances désastreuses. La menace nucléaire a fortement augmenté. La nécessité impérieuse de réduire fortement l’utilisation des combustibles fossiles a été réduite à néant par l’adulation des destructeurs de toute vie sur Terre ayant sauvé la civilisation face aux Russes. Et la démocratie tout comme une sphère publique libre connaissent un déclin inquiétant.

    Cela rappelle tellement ce qu’il se passait il y a 90 ans, même si les enjeux sont bien plus importants aujourd’hui. À l’époque, les États-Unis ont répondu à la crise en ouvrant la voie à la social-démocratie, en grande partie sous l’impulsion d’un mouvement ouvrier renaissant. L’Europe a sombré dans les ténèbres fascistes.

    Ce qui va se passer maintenant est incertain. La seule certitude que nous ayons est que cela ne dépend que de nous.

    https://www.les-crises.fr/noam-chomsky-la-guerre-en-ukraine-accelere-l-horloge-de-l-apocalypse

  • mckinsey en-marche, la France déglinguée - Les Bons Calculs Economiques
    https://www.campuslille.com/index.php/entry/mckinsey-en-marche-la-france-deglinguee-les-bons-calculs-economiques

    Les mensonges d’Emmanuel Macron sur le bilan de son quinquennat. 5 années de déglingue économique, en France. Le bourrage de crâne sur l’évolution de notre monde capitaliste, et notamment la question de la Russie.

    https://www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/LibrePensee/BCE220406.mp3

    Criminalité : Il se fait voler sa montre à 350.000 euros.
    Inflation : Les pommes de terre deviennent trop chères à cuire en Angleterre.
    Topo sur les mesures contre la Russie - Inflation - gaz - nucléaire
    L’actionnaire d’abord.
    Les mensonges en continu d’émmanuel macron.
    mcKinsey, qui sont les véritables clients ?
    Wasquehal : Les vieux.
    Auchan, ma vie avec les consultants. Témoignage. (Harcèlement, violence)
    Topo sur les élections.
    Le PCF et les jours heureux de Damart https://www.damart.fr/jours-heureux
    A propos de l’apprentissage.
    Les sociétés du cac40, leur évolution.

    https://www.youtube.com/watch?v=JJp29XWE5Tg

  • Caroline Glick https://twitter.com/CarolineGlick/status/15055842966...
    https://diasp.eu/p/14285149

    Caroline Glick

    https://twitter.com/CarolineGlick/status/1505584296693751811

    #Zelensky's claim that the Ukrainians were righteous gentiles who saved #Jews in the #Holocaust is sick historical revisionism. The Ukrainians were active, enthusiastic #Nazis. Ukrainian Jewry wasn’t annihilated in #Poland, but in #Ukraine, by their neighbors.

    #Russia #Zelenskyy #Zelenskyj #Israel

  • A letter to the Western Left from Kyiv
    25.02.2022 | Taras Bilous

    This is part of the wider phenomenon in the Western ‘anti-war’ movement, usually called ‘campism’ by critics on the Left. British-Syrian author and activist Leila Al-Shami gave it a stronger name: the “anti-imperialism of idiots”. Read her wonderful 2018 essay if you haven’t done so yet. I will repeat only the main thesis here: the activity of a large part of the Western ‘anti-war’ Left over the war in Syria had nothing to do with stopping the war. It only opposed Western interference, while ignoring, or even supporting, the engagement of Russia and Iran, to say nothing of their attitude to the ‘legitimately elected’ Assad regime in Syria.

    https://commons.com.ua/en/letter-western-left-kyiv

    #Ukraine #Zelenskyi #Donbas #war #Kyiv #Ukraine #Russia #Putin #nationalism #Left

    • extrait (google trad)

      Je terminerai en écrivant brièvement sur moi-même et mon point de vue.

      Au cours des huit dernières années, la guerre du Donbass a été le principal problème qui a divisé la gauche ukrainienne. Chacun de nous a formé sa position sous l’influence de son expérience personnelle et d’autres facteurs. Ainsi, un autre gauchiste ukrainien aurait écrit cet article différemment.

      Je suis né dans le Donbass, mais dans une famille ukrainienne et nationaliste. Mon père s’est engagé dans l’extrême droite dans les années 1990, observant la décadence économique de l’Ukraine et l’enrichissement de l’ancienne direction du Parti communiste, qu’il combattait depuis le milieu des années 1980. Bien sûr, il a des opinions très anti-russes, mais aussi anti-américaines. Je me souviens encore de ses paroles du 11 septembre 2001. Alors qu’il regardait les tours jumelles tomber à la télévision, il a dit que les responsables étaient des "héros" (il ne le pense plus - maintenant il croit que les Américains les ont fait sauter exprès).

      Lorsque la guerre a commencé dans le Donbass en 2014, mon père a rejoint le bataillon Aidar en tant que volontaire, ma mère a fui Louhansk, et mon grand-père et ma grand-mère sont restés dans leur village qui est tombé sous le contrôle de la « République populaire de Louhansk ». Mon grand-père a condamné la révolution ukrainienne Euromaïdan. Il soutient Poutine qui, dit-il, a « rétabli l’ordre en Russie ». Néanmoins, nous essayons tous de continuer à nous parler (mais pas de politique) et à nous entraider. J’essaie d’être sympathique envers eux. Après tout, mon grand-père et ma grand-mère ont passé toute leur vie à travailler dans une ferme collective. Mon père était ouvrier du bâtiment. La vie n’a pas été tendre avec eux.

      Les événements de 2014 – la révolution suivie de la guerre – m’ont poussé dans la direction opposée à la plupart des Ukrainiens. La guerre a tué le nationalisme en moi et m’a poussé à gauche. Je veux me battre pour un avenir meilleur pour l’humanité, et non pour la nation. Mes parents, avec leur traumatisme post-soviétique, ne comprennent pas mes opinions socialistes. Mon père est condescendant à propos de mon « pacifisme », et nous avons eu une mauvaise conversation après que je me sois présenté à une manifestation antifasciste avec une pancarte appelant à la dissolution du régiment d’extrême droite Azov.

      Lorsque Volodymyr Zelenskyi est devenu président de l’Ukraine au printemps 2019, j’espérais que cela pourrait empêcher la catastrophe qui se déroule actuellement. Après tout, il est difficile de diaboliser un président russophone qui a gagné avec un programme de paix pour le Donbass et dont les blagues étaient populaires parmi les Ukrainiens comme parmi les Russes. Malheureusement, je me suis trompé. Si la victoire de Zelenskyi a changé l’attitude de nombreux Russes envers l’Ukraine, cela n’a pas empêché la guerre.

      Ces dernières années, j’ai écrit sur le processus de paix et sur les victimes civiles des deux côtés de la guerre du Donbass. J’ai essayé de favoriser le dialogue. Mais tout cela est parti en fumée maintenant. Il n’y aura pas de compromis. Poutine peut planifier ce qu’il veut, mais même si la Russie s’empare de Kiev et installe son gouvernement d’occupation, nous lui résisterons. La lutte durera jusqu’à ce que la Russie sorte d’Ukraine et paye pour toutes les victimes et toutes les destructions.

      Par conséquent, mes derniers mots s’adressent au peuple russe : dépêchez-vous et renversez le régime de Poutine. C’est dans votre intérêt comme dans le nôtre.

  • En Ukraine, un nouveau président entre deux mondes
    https://www.mediapart.fr/journal/international/160619/en-ukraine-un-nouveau-president-entre-deux-mondes

    L’ancien comédien Volodymyr Zelenskyy, président le mieux élu depuis l’indépendance de l’Ukraine en 1991 (avec 73% des voix), se rendra à Paris, le 17 juin, pour un voyage officiel. Durant sa campagne, il avait promis de manière floue un changement radical, une lutte acharnée contre la corruption et une paix imminente avec la Russie. Tout en favorisant aujourd’hui une logique d’intégration européenne.

    #International #Zelenskyy,_Porochenko,_Kiev,_Ukraine