• Covid-19 : nouveau tour de vis sécuritaire à Shanghaï, sous l’impulsion de Pékin
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/09/covid-19-nouveau-tour-de-vis-securitaire-a-shanghai-sous-l-impulsion-de-peki

    Covid-19 : nouveau tour de vis sécuritaire à Shanghaï, sous l’impulsion de Pékin
    A la suite d’une réunion des dirigeants chinois, Shanghaï a encore renforcé les restrictions imposées à ses 25 millions d’habitants depuis plus de six semaines.
    Par Simon Leplâtre(Shanghaï, correspondance)
    Gaël, un Français installé à Shanghaï depuis huit ans, a reçu l’ordre de faire ses valises samedi 7 mai au matin : dans sa résidence du centre ancien de la ville, tous les habitants devaient être envoyés à l’isolement. Ils étaient pourtant testés négatifs au Covid-19, mais les autorités veulent accélérer la sortie de l’épidémie en isolant toujours plus d’habitants dans les résidences touchées par des cas de Covid-19. Quand Gaël, conseillé par le consulat de France, a demandé un document officiel pour justifier ce transfert forcé vers des centres ou des hôtels aux conditions spartiates, la responsable de son comité de résidents lui a envoyé une vidéo en guise de menace. On y voit des policiers en combinaison blanche tentant de justifier l’expulsion de citoyens chinois avant de s’impatienter : « Arrêtez de demander pourquoi ! Il n’y a pas de pourquoi, c’est en vertu des réglementations du pays ! »
    Ces derniers jours à Shanghaï, le renforcement de la politique d’isolement s’est accompagné d’une pluie de nouvelles règles : interdiction de recevoir des livraisons pour une semaine, et sorties interdites, même pour des rendez-vous médicaux. Les résidences épargnées par le Covid-19 depuis des semaines, qui bénéficiaient d’une certaine liberté, se retrouvent, elles aussi, de nouveau soumises aux mesures les plus drastiques pour sept jours. Le nombre de cas baisse pourtant progressivement, alors que Shanghaï commence sa septième semaine de confinement, avec 3 717 cas lundi 9 mai, après une pointe à 27 600 cas mi-avril. Mais pas assez vite pour les autorités.
    Ce tour de vis supplémentaire a une cause claire : une réunion, jeudi 5 mai, du comité permanent du bureau politique du Parti communiste, qui rassemble les sept plus hauts dirigeants chinois. Le comité, largement dominé par le président Xi Jinping, a balayé le moindre doute quant à la stratégie adoptée pour les prochains mois : le zéro Covid sera maintenu, coûte que coûte. « La persévérance, c’est la victoire », proclame le communiqué publié à l’issue de la réunion, réchauffant un slogan révolutionnaire. Il appelle également à « combattre résolument toute parole et tout acte qui déforme, interroge ou remet en question [leur] politique de prévention de l’épidémie » : un avertissement clair aux responsables du parti qui discuteraient les ordres ou, du moins, traîneraient des pieds.
    Dans la foulée, le comité municipal de Shanghaï a tenu une longue session d’étude de l’« esprit de la réunion du comité permanent ». La direction de Shanghaï se trouve sur des charbons ardents puisque la ville fait face au plus grand foyer de Covid-19 qu’ait connu la Chine. Lors de précédents foyers importants à Wuhan, dans le nord-est, ou à Xi’an, des dirigeants locaux ont systématiquement été sanctionnés. Vendredi et samedi, de nombreux quartiers de Shanghaï ont reçu des instructions détaillant des règles encore plus strictes.
    Dans un quartier du district de Xuhui, la note d’information indique : « Afin d’appliquer pleinement l’esprit de la réunion du comité central du bureau politique, du comité municipal et du comité de district, afin de gagner la bataille de Shanghaï et de lever le confinement le plus tôt possible (…), toutes les résidences doivent respecter des “périodes de silence” du 7 au 15 mai. » Le texte préconise d’interdire toute sortie, sauf pour les tests PCR, de réduire les livraisons à l’essentiel, et même d’éviter de se rendre à l’hôpital sauf urgence absolue, parce qu’il s’agit d’un lieu de transmission du virus… Des dizaines de cas de décès faute de soins assez rapides ont pourtant été documentés depuis le début du confinement de Shanghaï.
    Mais le ton martial du comité permanent se heurte à des résistances locales de plus en plus évidentes : « On est obligés de vous envoyer ça. Le secrétaire va bientôt se faire limoger », est le message qui a accompagné l’envoi d’une note similaire dans un autre quartier du centre-ville. Un message qui fait référence au secrétaire général du parti de la municipalité de Shanghaï, Li Qiang, qui pourrait payer la gestion chaotique du confinement de la capitale économique chinoise. Sous pression, les dirigeants de la ville semblent tout mettre en œuvre pour convaincre Pékin de leur détermination. En resserrant un peu plus la vis aux habitants de la métropole : au cours du week-end, des barnums marqués « police » ont fait leur apparition à l’entrée de nombreuses résidences, et des agents sont venus renforcer la pression pour appliquer les règles à la lettre, en plus des gardiens habituels.
    Des milliers de résidents ont dû renoncer à se faire livrer des commandes, alors que les colis alimentaires distribués par les autorités sont insuffisants. « Ce fut un week-end incroyablement compliqué pour nous. Des centaines de commandes n’ont pas pu être livrées, ce qui a causé beaucoup de retards et de problèmes », expliquait lundi matin une responsable d’Epermarket, une épicerie en ligne appréciée des expatriés, précisant que beaucoup de produits frais ont dû être jetés en conséquence.Cette approche toujours plus répressive du contrôle épidémique suscite de plus en plus de résistance. Jeudi, des centaines d’ouvriers d’une usine Quanta, un fournisseur d’Apple, ont brisé un barrage d’hommes en blanc au sein du campus de l’entreprise, apparemment après la découverte de nouveaux cas. Samedi, plusieurs vidéos ont montré une confrontation violente entre des jeunes Chinois et des policiers tentant de bloquer la sortie de leur immeuble, dans le district de Minhang, au sud de Shanghaï. Sur d’autres vidéos, des citoyens tentent de résister à la police qui les emmène en quarantaine, la porte d’une famille est défoncée par la police… « C’est de la folie, le gouvernement change de règles tous les trois jours, cela entretient une anxiété permanente », témoigne une trentenaire shanghaïenne.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#expatrie#zerocovid#politique#violence#quarantaine#

  • Covid-19 : nouveau tour de vis sécuritaire à Shanghaï, sous l’impulsion de Pékin
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/09/covid-19-nouveau-tour-de-vis-securitaire-a-shanghai-sous-l-impulsion-de-peki

    Covid-19 : nouveau tour de vis sécuritaire à Shanghaï, sous l’impulsion de Pékin
    A la suite d’une réunion des dirigeants chinois, Shanghaï a encore renforcé les restrictions imposées à ses 25 millions d’habitants depuis plus de six semaines.
    Par Simon Leplâtre(Shanghaï, correspondance)
    Gaël, un Français installé à Shanghaï depuis huit ans, a reçu l’ordre de faire ses valises samedi 7 mai au matin : dans sa résidence du centre ancien de la ville, tous les habitants devaient être envoyés à l’isolement. Ils étaient pourtant testés négatifs au Covid-19, mais les autorités veulent accélérer la sortie de l’épidémie en isolant toujours plus d’habitants dans les résidences touchées par des cas de Covid-19. Quand Gaël, conseillé par le consulat de France, a demandé un document officiel pour justifier ce transfert forcé vers des centres ou des hôtels aux conditions spartiates, la responsable de son comité de résidents lui a envoyé une vidéo en guise de menace. On y voit des policiers en combinaison blanche tentant de justifier l’expulsion de citoyens chinois avant de s’impatienter : « Arrêtez de demander pourquoi ! Il n’y a pas de pourquoi, c’est en vertu des réglementations du pays ! »
    Ces derniers jours à Shanghaï, le renforcement de la politique d’isolement s’est accompagné d’une pluie de nouvelles règles : interdiction de recevoir des livraisons pour une semaine, et sorties interdites, même pour des rendez-vous médicaux. Les résidences épargnées par le Covid-19 depuis des semaines, qui bénéficiaient d’une certaine liberté, se retrouvent, elles aussi, de nouveau soumises aux mesures les plus drastiques pour sept jours. Le nombre de cas baisse pourtant progressivement, alors que Shanghaï commence sa septième semaine de confinement, avec 3 717 cas lundi 9 mai, après une pointe à 27 600 cas mi-avril. Mais pas assez vite pour les autorités.
    Ce tour de vis supplémentaire a une cause claire : une réunion, jeudi 5 mai, du comité permanent du bureau politique du Parti communiste, qui rassemble les sept plus hauts dirigeants chinois. Le comité, largement dominé par le président Xi Jinping, a balayé le moindre doute quant à la stratégie adoptée pour les prochains mois : le zéro Covid sera maintenu, coûte que coûte. « La persévérance, c’est la victoire », proclame le communiqué publié à l’issue de la réunion, réchauffant un slogan révolutionnaire. Il appelle également à « combattre résolument toute parole et tout acte qui déforme, interroge ou remet en question [leur] politique de prévention de l’épidémie » : un avertissement clair aux responsables du parti qui discuteraient les ordres ou, du moins, traîneraient des pieds.
    Dans la foulée, le comité municipal de Shanghaï a tenu une longue session d’étude de l’« esprit de la réunion du comité permanent ». La direction de Shanghaï se trouve sur des charbons ardents puisque la ville fait face au plus grand foyer de Covid-19 qu’ait connu la Chine. Lors de précédents foyers importants à Wuhan, dans le nord-est, ou à Xi’an, des dirigeants locaux ont systématiquement été sanctionnés. Vendredi et samedi, de nombreux quartiers de Shanghaï ont reçu des instructions détaillant des règles encore plus strictes.
    Dans un quartier du district de Xuhui, la note d’information indique : « Afin d’appliquer pleinement l’esprit de la réunion du comité central du bureau politique, du comité municipal et du comité de district, afin de gagner la bataille de Shanghaï et de lever le confinement le plus tôt possible (…), toutes les résidences doivent respecter des “périodes de silence” du 7 au 15 mai. » Le texte préconise d’interdire toute sortie, sauf pour les tests PCR, de réduire les livraisons à l’essentiel, et même d’éviter de se rendre à l’hôpital sauf urgence absolue, parce qu’il s’agit d’un lieu de transmission du virus… Des dizaines de cas de décès faute de soins assez rapides ont pourtant été documentés depuis le début du confinement de Shanghaï.
    Mais le ton martial du comité permanent se heurte à des résistances locales de plus en plus évidentes : « On est obligés de vous envoyer ça. Le secrétaire va bientôt se faire limoger », est le message qui a accompagné l’envoi d’une note similaire dans un autre quartier du centre-ville. Un message qui fait référence au secrétaire général du parti de la municipalité de Shanghaï, Li Qiang, qui pourrait payer la gestion chaotique du confinement de la capitale économique chinoise. Sous pression, les dirigeants de la ville semblent tout mettre en œuvre pour convaincre Pékin de leur détermination. En resserrant un peu plus la vis aux habitants de la métropole : au cours du week-end, des barnums marqués « police » ont fait leur apparition à l’entrée de nombreuses résidences, et des agents sont venus renforcer la pression pour appliquer les règles à la lettre, en plus des gardiens habituels.
    Des milliers de résidents ont dû renoncer à se faire livrer des commandes, alors que les colis alimentaires distribués par les autorités sont insuffisants. « Ce fut un week-end incroyablement compliqué pour nous. Des centaines de commandes n’ont pas pu être livrées, ce qui a causé beaucoup de retards et de problèmes », expliquait lundi matin une responsable d’Epermarket, une épicerie en ligne appréciée des expatriés, précisant que beaucoup de produits frais ont dû être jetés en conséquence.Cette approche toujours plus répressive du contrôle épidémique suscite de plus en plus de résistance. Jeudi, des centaines d’ouvriers d’une usine Quanta, un fournisseur d’Apple, ont brisé un barrage d’hommes en blanc au sein du campus de l’entreprise, apparemment après la découverte de nouveaux cas. Samedi, plusieurs vidéos ont montré une confrontation violente entre des jeunes Chinois et des policiers tentant de bloquer la sortie de leur immeuble, dans le district de Minhang, au sud de Shanghaï. Sur d’autres vidéos, des citoyens tentent de résister à la police qui les emmène en quarantaine, la porte d’une famille est défoncée par la police… « C’est de la folie, le gouvernement change de règles tous les trois jours, cela entretient une anxiété permanente », témoigne une trentenaire shanghaïenne.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#expatrie#zerocovid#politique#violence#quarantaine#

  • La Chine reporte les Jeux asiatiques en raison du regain de l’épidémie de Covid
    https://www.lemonde.fr/sport/article/2022/05/06/la-chine-reporte-les-jeux-asiatiques-en-raison-du-regain-des-cas-de-covid_61

    La Chine reporte les Jeux asiatiques en raison du regain de l’épidémie de Covid. Le Conseil olympique d’Asie a annoncé, vendredi, que les 19es Jeux asiatiques n’auront pas lieu comme prévu en septembre. Aucune nouvelle date n’a été fixée.
    Le regain de cas de Covid-19 en Chine, qui touche à des degrés divers plusieurs provinces, a conduit les autorités chinoises à reporter, à une date non précisée, les Jeux asiatiques, qui devaient se dérouler du 10 au 25 septembre. « Le Conseil olympique d’Asie [COA] a annoncé que les 19es Jeux asiatiques (…) sont reportés », a annoncé vendredi 6 mai la télévision publique chinoise CCTV sur le réseau social Weibo. « Les nouvelles dates seront annoncées à une date ultérieure », a précisé la télévision.Dans un communiqué, le COA a justifié la décision par « la situation sanitaire ». Les compétitions devaient se tenir à Hangzhou (est), à moins de 200 km au sud-ouest de Shanghai, ville la plus touchée par la récente flambée épidémique. Cette dernière a été transformée en une immense prison pour 26 millions de personnes depuis près de six semaines.
    Le Conseil olympique d’Asie a par ailleurs annoncé l’annulation pure et simple des Jeux asiatiques de la jeunesse. Reportés une première fois, ils devaient se dérouler en décembre dans la ville chinoise de Shantou (Sud).
    Pour les Jeux asiatiques, les organisateurs avaient prévu d’appliquer un plan de prévention du coronavirus fondé sur celui des derniers Jeux olympiques et paralympiques d’hiver, en février à Pékin, qui avait constitué un succès sur le plan sanitaire.Mais le récent regain épidémique n’avait pas encore commencé. Or, les autorités chinoises sont soucieuses d’éviter toute contamination au sein de la population et appliquent depuis 2020 une stratégie zéro Covid. Celle-ci consiste en plusieurs mesures : confinements dès l’apparition de quelques cas, séparation des personnes testées positives du reste de la population, quarantaine à l’arrivée sur le territoire ou encore traçage des déplacements.« Le temps est loin où l’on pourra relâcher les efforts pour combattre le virus », soulignait, vendredi, le China Daily, organe du Parti communiste. « La Chine est un pays très peuplé, et avec de nombreuses personnes âgées. Avec un développement économique déséquilibré et un manque de ressources médicales, relâcher les mesures de contrôle provoquerait une vaste épidémie, de nombreux cas de maladies graves et de nombreux décès. Le développement socio-économique, la santé et la sécurité de la population seraient gravement affectés », insistait par ailleurs le comité permanent du bureau politique – les sept hommes qui dirigent le pays –, dans un communiqué publié jeudi.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#pandemie#sport#jeuxasiatiques#frontire#zerocovid#shantou#jeuxolympiques#confinement#quarantaine#tracking

  • Coronavirus: eastern Chinese city ramps up zero-Covid strategy with tests every 48 hours | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/china/science/article/3175954/coronavirus-eastern-chinese-city-ramps-zero-covid-strategy-tests

    Coronavirus: eastern Chinese city ramps up zero-Covid strategy with tests every 48 hours. Hangzhou in Zhejiang province has set up around 6,500 testing stations for residents and visitors. Different strategies to handle outbreaks in Shenzhen and Shanghai cited as shaping vigilant approach and routine testing policy
    China’s city of Hangzhou has adopted a frequent Covid-19 testing routine since Thursday to beat the highly transmissible Omicron variant, in line with the country’s “early detection” goal under its dynamic zero-Covid policy.
    The provincial capital of eastern Zhejiang province and home to 12 million people has set up around 6,500 testing stations for residents and visitors to get PCR tested every 48 hours, according to local authorities.
    From Saturday, residents must show their test results to enter their residential areas, offices, public transport, public venues and schools, it added. Those who enter the city should be tested in the 48 hours before arriving.Shanghai fences in residential buildings to combat Covid-19
    Ying Xumin, deputy director of the Hangzhou health commission, said the frequent testing routine was key to detecting infections as early as possible and minimising the risk of spread in public venues.“Hangzhou faces a severe risk of imported cases [from other parts of the country]. The Labour Day [five-day] holiday is around the corner and there will be more movement of people and gatherings.“We launched the routine testing service to secure the hard-won results of Covid-19 control and maintain the normal operations of businesses and life in the city,” he said, adding that 7.4 million people were tested on Thursday.On Friday, the city reported seven new asymptomatic infections. One was an arrival from outside the city identified at the railway station and the rest were detected within local areas already under isolation.Li Bin, vice-minister of the National Health Commission, said on Friday the country aimed to act fast to beat the rapid transmission of Omicron.“The Omicron variant is highly infectious, transmits quickly and often unnoticed, and causes a high proportion of asymptomatic infections,” Li said. “[We] use both rapid antigen and PCR tests to identify infections as early as possible.”He said all local governments should stick to the dynamic zero-Covid policy and control local outbreaks to avoid infections spilling over to other parts of the country.“If certain places do not resolutely adhere to the policy … it might become the ‘transmitter’ and ‘magnifier’ of outbreaks, causing heavy loss of life and property and seriously affecting economic and social development,” he said.“We encourage local governments to improve precision in Covid-19 control to achieve the greatest results with the least cost.”Beijing’s policy is to contain local outbreaks with strict preventive measures, despite much of the rest of the world embracing a live-with-the-virus mentality.There have been calls from foreign businesses to resume international exchanges and ease pressure on the industrial and services sectors, both hit hard by the tough control measures.China’s insistence on zero-Covid has been controversial as people question the high cost of the social and economic disruption.China’s harsh Covid restrictions leave thousands of migrant workers in limbo. Huang Yanzhong, a senior fellow for global health at the New York-based Council on Foreign Relations, said Hangzhou’s frequent testing routine used PCR tests, instead of at-home rapid antigen tests, so authorities could be sure they knew the test results under a centralised system and could follow up with isolation orders.
    “The country is adjusting its zero-Covid policy, drawing on the experience of Shanghai’s outbreak. The megacity did not act fast enough to nip the crisis in the bud, causing huge social and economic costs.
    “Other places are now learning from Shenzhen which launched mass testing once a few cases were identified to stop the spread as early as possible.
    “That also means all places have to be vigilant and on high alert all the time to prepare for the return of the virus and make testing part of their routine, even if there is no local outbreak,” Huang said, adding that the practice might continue over the next six months, and become more widely adopted nationwide. In March, China approved Covid-19 rapid antigen tests for public use and it adopts a dual testing strategy – both PCR and RAT – for “early detection”. PCR test samples are tested for viral genetic material in a laboratory and results usually take between one day and a few days.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#chine#shangai#shenzen#zerocovid#travailleurmigrant#isolement#depistage#economie#globalisation#confinement

  • Mainland Chinese care worker at Covid-19 holding centre found dead in Hong Kong hotel | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/law-and-crime/article/3175860/mainland-chinese-care-worker-covid-19-holding-centre

    Coronavirus Hong Kong
    Mainland Chinese care worker at Covid-19 holding centre found dead in Hong Kong hotel. A woman who came to Hong Kong from mainland China to look after elderly coronavirus patients as a temporary care worker at a holding centre was found dead in her hotel room on Thursday.
    According to police, emergency personnel were called to B P International hotel in Tsim Sha Tsui at about 1.30pm after the woman was found unconscious.A force spokesman said she was certified dead at the scene by paramedics.The Social Welfare Department confirmed on the same day that the woman was one of about 760 care workers temporarily hired from the mainland to look after infected elderly residents in the city’s holding centres. It said she arrived in Hong Kong in March.
    A spokesman for the department said it was saddened to learn of the death and had contacted the woman’s family to help arrange her affairs. He added there were no further details as the case was being investigated by police.
    Actor’s death in quarantine sparks call for review, Hong Kong logs 413
    The Post has learned that the woman was Zhang Xiu, aged 50, who came to Hong Kong from Guangxi province.A source said Zhang had told her colleagues on Thursday morning that she was feeling unwell.He said Zhang’s colleagues had visited her hotel after she failed to report for duty. Staff helped them access the room after they received no answer from her and found the 50-year-old unconscious in the bathroom, the source added.
    She had stayed in the hotel since March 7 and worked at the Choi Wing Road Sports Centre in Kwun Tong, which had been turned into a holding centre for elderly coronavirus patients, according to another source.
    The residential care industry has been considered one of the hardest-hit sectors by the city’s fifth wave of infections, with hundreds of facilities having previously reported outbreaks among staff and residents.
    Welfare sector urges John Lee to better support care homes for elderly
    26 Apr 2022On March 1, the Social Welfare Department announced it planned to hire 1,000 staff from the mainland to fulfil roles for three months at holding centres, community isolation facilities and quarantine camps to care for elderly residents, people with disabilities and other potential or confirmed cases.Secretary for Labour and Welfare Law Chi-kwong revealed at the time that some care homes had seen almost all their staff and residents infected, adding that the industry was facing a manpower shortage as more employees either caught Covid-19 or had to be quarantined.
    The workers can earn as much as HK$31,000 (US$3,970) a month if they are willing to take care of residents in isolation. Staff are expected to provide basic nursing care such as feeding elderly patients who are confined to their beds.Both Chief Executive Carrie Lam Cheng Yuet-ngor and operators of care homes had previously said the recruitment process had faced challenges as candidates were concerned about Hong Kong’s Covid-19 outbreak. The lockdowns across the border also presented complications.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#hongkong#sante#zerocovid#travailleurmigrant#vaccination#isolement#frontiere#confinement

  • Valérie Niquet : « La République populaire de Chine s’est enfoncée dans une inefficacité dangereuse »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/04/27/valerie-niquet-la-republique-populaire-de-chine-s-est-enfoncee-dans-une-inef

    Valérie Niquet : « La République populaire de Chine s’est enfoncée dans une inefficacité dangereuse »Maîtresse de recherche à la Fondation pour la recherche scientifique
    La politiste juge, dans une tribune au « Monde », que la gestion zéro Covid adoptée par Pékin révèle la fragilité du régime. Cette politique suscite de graves mécontentements et se montre incapable de contenir le virus, faisant apparaître clairement, selon elle, que les dirigeants ne se soucient que de leur image.
    Il y a quelques années, le sinologue François Jullien publiait un Traité de l’efficacité (Grasset, 1996), qui opposait la rigidité occidentale à la faculté d’adaptation, fondée sur la saisie opportune du « bon moment », de la pensée chinoise. Le régime de Pékin a beaucoup vécu de ce type d’illusions, qui servaient aussi à attirer les investisseurs étrangers. Pourtant, dès l’époque maoïste, et à nouveau sous Xi Jinping, c’est un traité de l’inefficacité, une inefficacité dangereuse, qu’il faudrait écrire pour rendre compte des impasses dans lesquelles la République populaire de Chine (RPC) s’est enfoncée. La dernière de ces impasses est celle du traitement de la pandémie de Covid-19. Loin du pragmatisme, le seul facteur qui a présidé aux prises de décision est celui de l’image et du pouvoir du Parti communiste et de son dirigeant Xi Jinping, qui ne pouvait en rien être contesté ; même au prix d’un coût considérable dont on ne mesure sans doute pas encore l’étendue.
    La Chine en effet – si l’on s’en tient aux 4 665 morts officiels depuis le début de la pandémie – a fait bien mieux que le reste du monde. L’économie chinoise a connu en 2021 une croissance de 8 % qui impressionne. Les Jeux olympiques ont pu se tenir, en dépit de la pandémie, de Hongkong et de la répression des Ouïghours dans le Xinjiang.
    Tout cela s’effondre devant la flambée du variant Omicron et de ses dérivés, beaucoup plus contagieux que les précédents. La Chine n’est pas la seule à subir cette vague, et elle la subit semble-t-il moins fortement que d’autres, mais il a suffi d’une augmentation inédite du nombre de cas et de morts – ou peut-être de leur plus grande visibilité – pour que l’inanité du fonctionnement du pouvoir chinois soit soudainement exposée aux yeux du monde. La Chine avait réussi à échapper à une condamnation universelle, après l’irruption à Wuhan de la pandémie de Covid-19, dans des conditions qui ne sont toujours pas éclaircies. On ne parlait plus de ces médecins, lanceurs d’alerte muselés, dont un, le docteur Li Wenliang, sera l’une des premières victimes de la pandémie. Chacun alors s’émerveillait devant la construction en un temps record d’hôpitaux de campagne, véritables vitrines de la supériorité du régime pendant que le reste du monde hésitait.
    A l’extérieur, le pyromane se faisait pompier en distribuant des masques le long des nouvelles « routes de la soie de la santé ». Enfin, la Chine pouvait annoncer, la première après la Russie, la production d’un vaccin qui lui aussi serait largement imposé aux pays proches, sommés – comme le Cambodge – de l’accepter. Omicron révèle les limites de cette stratégie et la responsabilité du Parti communiste dans les échecs actuels. La Chine a acheté la licence de distribution des vaccins Pfizer, tout en refusant de le produire par nationalisme technologique, pour mieux imposer son contrôle à Taïwan, qui ne peut s’approvisionner librement. Les vaccins chinois, selon plusieurs études, sont bien moins efficaces que les vaccins à ARN messager, mais Pékin ne veut pas entendre raison, au nom de la prétendue supériorité de son système, comme le soutient la propagande officielle.
    Surtout, alors qu’on imaginait les campagnes de vaccination parfaitement organisées, on sait aujourd’hui qu’à peine plus de 50 % de la population chinoise serait complètement vaccinée. Et que dans cette proportion, les plus âgés, ceux qui ne se déplacent pas, sont les moins bien couverts. Le blocage des grandes villes, et plus encore de Shanghaï, la vitrine du modèle chinois, a servi de révélateur : non, le régime chinois n’est pas efficace. Il préfère prendre des décisions coûteuses sur le plan économique car le seul objectif est de servir le système politique, plutôt que les intérêts de la Chine et de son développement. Xi Jinping est le père de la stratégie zéro Covid, celle qui lui a permis de proclamer, dès le mois de septembre 2020, sa victoire dans la bataille contre la pandémie. Il n’est pas question de la remettre en cause, tous les experts qui émettent des doutes sont réduits au silence. Et en effet, en raison des mauvais choix effectués en matière de vaccins, lever cette politique serait exposer la Chine à des centaines de milliers de contaminations, des dizaines de milliers de morts, et ce, même si Omicron semble moins létal que les premiers variants. C’est tout l’argumentaire de la supériorité du régime qui s’effondrerait. Ceci d’autant plus que le système de soins révèle aussi ses faiblesses. Derrière les hôpitaux modèles, dont Shanghaï est pourtant bien pourvue, on reconnaît que la chaîne de soins – même en ville, et plus encore à la campagne – ne pourrait pas absorber les malades, au risque de multiplier les décès.
    Face à ces contradictions impossibles à résoudre parce qu’elles font partie du système lui-même, comme la corruption, c’est le choix de la fermeté qui a été fait, en dépit du coût économique, pourtant seule véritable force du « soft power » chinois. Les travailleurs migrants se retrouvent sans filet de protection ni travail. Les chaînes de production et de logistique sont gravement perturbées, pesant sur les exportations qui continuent de tirer les chiffres de la croissance chinoise. Les prévisions s’effondrent sous les 5,5 % officiellement annoncés au mois de mars. Les investisseurs étrangers prennent brutalement conscience, comme ils l’ont fait en Russie, des risques qui se cachent derrière l’apparente solidité d’un régime au service des intérêts d’un homme ou d’un groupe dirigeant. Mais le plus grave, sans doute, est le coup de projecteur braqué sur les habitants de Shanghaï, cette classe moyenne aisée qui a longtemps pu s’accommoder d’un régime dont elle est l’un des principaux bénéficiaires. C’est leur frustration que les habitants laissaient éclater en hurlant de leurs balcons contre un système désorganisé. Loin du Xinjiang et des campagnes souvent méprisées, c’est la base de soutien du parti, celle qui accepte d’échanger libertés politiques contre plaisirs de la consommation, qui est touchée. On peut penser que la situation sanitaire se stabilisera, mais le ver est dans le fruit, et c’est peut-être l’avenir du parti et de son dirigeant qui se joue aujourd’hui.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#zerocovid#sante#politiquesanitaire#vaccination#economie#travailleurmigrant#omicron

  • Covid-19 en Chine : à Shanghaï, les autorités durcissent encore leur politique d’enfermement maximal
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/04/27/covid-19-a-shanghai-les-autorites-durcissent-encore-leur-politique-d-enferme

    Covid-19 en Chine : à Shanghaï, les autorités durcissent encore leur politique d’enfermement maximal
    Par Simon Leplâtre (Shanghaï, correspondance)

    RécitAprès un mois de confinement drastique, les autorités de la mégalopole chinoise sont prêtes à tout pour faire baisser le nombre de nouveaux cas. L’application aléatoire de mesures extrêmes épuise les habitants, dont la seule sortie quotidienne autorisée est pour faire un test PCR. Mme Ren, 34 ans, ne s’attendait pas à recevoir la visite de la police le 22 avril : « Ils sont arrivés à minuit pour nous dire que, parce qu’il y avait beaucoup de cas dans notre résidence, nous serions tous envoyés à l’isolement, témoigne la jeune femme. Dimanche, nous avons tous dû enfiler des combinaisons intégrales et nous avons été mis dans un bus avec une quarantaine de voisins, vers 16 heures. On est arrivés à destination sept heures plus tard, sans la moindre pause. Pour faire nos besoins, on nous avait distribué des couches. Dans le bus, il y avait une femme enceinte de sept mois, une personne âgée de plus de 80 ans et un enfant de 5 ans », raconte-t-elle.Enfin arrivés à destination, ils apprennent qu’ils se trouvent à Bengbu, dans la province chinoise Anhui, à 500 kilomètres au nord-ouest de Shanghaï. Ils posent leurs valises dans un ancien hôtel transformé en centre de quarantaine deux ans plus tôt, au début de la pandémie de Covid-19. (...)
    Après un mois de confinement drastique, les autorités de Shanghaï sont prêtes à tout pour faire baisser le nombre de nouveaux cas de Covid-19. L’objectif est simple : que 100 % des cas contacts se trouvent à l’isolement, de sorte que le virus ne circule plus au sein de la communauté. Pour ce faire, les responsables n’hésitent pas à envoyer des quartiers entiers en quarantaine, parfois dans des provinces voisines. Shanghaï dispose de plus de 300 000 places d’isolement collectif. Mercredi, 12 309 nouveaux cas ont été recensés, après un pic à plus de 27 000 cas mi-avril. Mais la route pour revenir à un niveau acceptable est encore longue, car les autorités centrales le martèlent ces dernières semaines : la Chine n’est pas prête à vivre avec le virus, et seule la politique zéro Covid est correcte. Ces dernières semaines, des villes sont mises sous cloche pour quelques cas seulement.
    A Shanghaï, les autorités emploient le slogan d’« embarquer tous ceux qui doivent être embarqués » (« yingshou jinshou »), utilisé également dans le cadre de campagnes contre le terrorisme au Xinjiang. Plusieurs séries de mesures ont été annoncées depuis dix jours : renforcement des contrôles routiers, désinfection des résidences et installation de détecteurs sur les portes des personnes positives, en attendant de les envoyer en centres d’isolement. Samedi 23 avril, la pression est encore montée d’un cran, avec l’apparition de barrières métalliques autour de certaines résidences et bâtiments ayant enregistré des cas depuis moins de sept jours. Une directive du nouveau district de Pudong, dans l’est de la ville, précisait samedi que les barrières doivent utiliser un grillage assez large pour permettre d’effectuer les tests en passant les écouvillons au travers, pour éviter d’avoir à ouvrir les grilles, et que des agents de sécurité devraient monter la garder 24 h sur 24 autour de ces bâtiments.
    Dans la ville, la frustration grandit : « Je refuse de descendre faire les tests depuis qu’ils ont mis ces grillages en bas de chez moi », témoigne une habitante du district de Pudong. De plus en plus d’habitants tentent ainsi de désobéir, à la fois par crainte que les tests soient des vecteurs de transmission du virus, et par colère contre les restrictions sans fin dont ils sont victimes. Au point que les autorités diffusent des menaces par SMS : « Rappel amical : les personnes qui ne se soumettent pas aux tests verront leur code de santé changer au jaune », ont été avertis mardi les habitants du district de Huangpu. Les codes QR de santé sont verts quand tout va bien, jaunes pour les cas suspects, et rouges pour les cas confirmés. Perdre son code vert peut avoir des conséquences lourdes, notamment en cas de demande d’accès à des hôpitaux.Gabrielle Gaillard est une jeune Française installée dans le centre de Shanghaï depuis deux ans. Mardi, vers minuit, elle a reçu un message de son comité de résidents lui demandant son numéro de passeport, en prévision du déplacement de tous les habitants de sa ruelle dans un hôtel pour une période de cinq jours. « Après le départ des habitants négatifs, la ruelle sera entièrement désinfectée », indique le message. Gabrielle hésite, sa résidence de 80 habitants compte déjà une dizaine de cas : « Ce n’est pas une solution de transférer tout le monde, on risque de s’infecter entre nous ! Ce matin à 8 heures, ils ont commencé à emmener les voisins. Quand j’ai demandé plus d’information sur l’hôtel où ce serait situé, on m’a dit que ce ne serait sans doute même pas à Shanghaï
    Outre les mesures extrêmes, c’est le caractère aléatoire de leur application qui épuise les habitants, maintenus dans une incertitude permanente. Début avril, Gabrielle Gaillard a tout fait pour envoyer son chien chez un ami à Pékin, parce qu’une habitante de sa ruelle placée en centre d’isolement avait dû abandonner ses deux chats chez elle. Vingt jours plus tard, elle n’est toujours pas revenue à son domicile : « Les voisins ont cherché à porter assistance aux deux animaux, mais il y a un scellé sur sa porte, nous avons interdiction formelle de rentrer, et ses fenêtres ne sont pas accessibles. On ne sait pas dans quel état sont les chats », déplore-t-elle. Dans d’autres communautés, les comités de quartier sont plus compréhensifs et laissent les voisins intervenir. De même, certains patients positifs peuvent rester à l’isolement chez eux, alors que la plupart sont envoyés dans des centres d’isolement aux conditions spartiates.
    Cette courte sortie donne un aperçu du climat qui règne dans la ville. Si la plupart des habitants sont résignés, certains craquent : enfermé derrière une grille érigée deux jours plus tôt, un quadragénaire trapu, armé d’un tuyau en plastique, frappe tout ce qui passe à sa portée en hurlant : « Je n’ai plus un sou pour vivre ! Et tout ce que vous faites pour nous, c’est de nous envoyer faire des tests. » Sur le chemin du retour, on croise un homme, la cinquantaine, réfugié avec quelques couvertures sous le porche d’un restaurant pour s’abriter de la pluie. Il fait partie des milliers de gardiens placés en faction à l’entrée de chaque ensemble résidentiel de la ville. Mais son dortoir a connu plusieurs cas, alors lui et ses camarades dorment dehors en ce moment : « Mei banfa, dit-il en soupirant (On n’y peut rien). »

    #Covid-19#migrant#migration#chine#shangai#zerocovid#expatrie#isolement#quarantaine#test#dortoir#politique#confinement

  • Coronavirus: Shanghai’s Covid-19 cases resume setting daily records after a one-day pause, extending horizon of citywide lockdown | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/business/china-business/article/3174088/coronavirus-shanghais-covid-19-cases-resume-setting-daily

    Shanghai’s Covid-19 cases resume setting daily records after a one-day pause, extending horizon of citywide lockdown.
    Shanghai reported 26,330 confirmed Covid-19 infections on Wednesday, setting a daily record for the 11th time in 12 days, underscoring how the disease has defied more than a week of lockdowns and quarantines to be deeply entrenched in the population of 25 million people.Symptomatic cases surged again after ebbing for two days, rising to 1,189 cases from 914 a day earlier, according to data released by the local health commission. The vast majority of infections remained asymptomatic, and no fatality has yet been linked directly to Covid-19 since March 1.
    The data released on Wednesday, which topped the previous record set on Monday at 26,087, have exacerbated concerns about extending the horizons of Shanghai’s lockdown, in place across all 16 districts in one of China’s largest population centres. Local authorities confined virtually every resident – except emergency and health workers – in China’s commercial hub either to their homes or workplaces since April 5.“New cases have not peaked yet, and it will still be some time before a dynamic zero-Covid goal can be achieved,” said Meng Tianying, a senior executive at Shanghai-based consultancy Domo Medical. “The central government and local authorities will have to re-examine the strategy used to contain the outbreak, after more than a week of citywide lockdown and mass testing exercises.”
    Wednesday’s reported caseload raised Shanghai’s tally since March 1 to 253,000, among which 9,500 showed symptoms. The city has conducted seven rounds of mass testing since April 3.China’s nationwide cases rose to 27,920, according to Wednesday’s data, including the tally in Shanghai and 31 in southern China’s Guangdong province. Jilin in northeastern China is the second epicentre of the current Covid-19 wave, with 1,085 cases.
    Shanghai authorities ordered a citywide lockdown on April 5, reversing an earlier plan for a two-phase quarantine for both sides of the Huangpu River – Pudong and Puxi – which was supposed to end that day. The lockdown confined all residents to their homes. Banks, factories, the local stock exchange, the airports and seaports that have kept operating to keep the very heart of China’s economy beating are functioning in “closed loops”, where workers are required to sleep on-site to ensure zero contact with outsiders. Since most workplaces are unable to accommodate every employee, factories and transport hubs have had to operate at reduced capacity. The effects are spilling over to the surrounding provinces of Jiangsu, Zhejiang and Anhui, crippling one of the world’s most vital supply chains. Nio, with a factory in the Anhui provincial capital of Hefei, said last week it has halted its assembly of electric cars, as its supply of components had been disrupted in Jiangsu, Shanghai and Jilin province in northeastern China.To quarantine infected patients, authorities have built makeshift hospitals, converting two convention centres in Pudong into quarantine facilities with 20,000 beds to augment the city’s health infrastructure.
    An office tower in Puxi owned by Shanghai’s largest developer Shanghai Greenland Group was turned into a temporary hospital with 3,650 beds on Wednesday. Gymnasiums, parks and stadiums have also been converted into so-called fangcang quarantine centres to accommodate carriers with mild symptoms. Vice-Premier Sun Chunlan has been in Shanghai since April 2 to oversee the anti-pandemic work, pushing the city to implement mass tests to spot new infections and quarantine them swiftly. On Monday, the State Council distributed a circular to local authorities, ordering them to keep airports, ports and highways open as they stepped up antivirus prevention measures to guard against the Omicron variant reaching their borders. The cabinet said the supply of food and daily essentials to virus-hit regions must be ensured and the transport links also needed to be maintained to support business activities.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#shanghai#confinement#sante#zerocovid#quarantaine#isolement

  • Covid-19 : à Shanghaï, vague de départs parmi les expatriés soumis au confinement
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/04/13/covid-19-a-shanghai-vague-de-departs-parmi-les-expatries-soumis-au-confineme

    Covid-19 : à Shanghaï, vague de départs parmi les expatriés soumis au confinement
    L’annonce de l’évacuation du consulat américain de Shanghaï arrive alors que beaucoup d’expatriés cherchent à quitter le pays au plus vite.

    Face au prolongement du confinement à Shanghaï, le département d’Etat américain a « ordonné le départ des employés non essentiels du gouvernement et des membres de leur famille du consulat général de Shanghaï », d’après un communiqué du lundi 11 avril. Le document appelle à ne pas se rendre dans la province du Jilin et à Shanghaï « à cause des restrictions liées au Covid, dont le risque de voir parents et enfants séparés », ni à Hongkong, « du fait d’une application arbitraire de la loi ». Shanghaï a imposé un confinement strict à ses 25 millions d’habitants fin mars, face à la montée des cas de Covid-19, mais les difficultés logistiques s’accumulent : de nombreux habitants se plaignent de manquer de nourriture, l’accès aux hôpitaux est compliqué, et plus de 100 000 personnes positives se trouvent actuellement dans des centres de confinement aux conditions spartiates. Pour la Chine, il s’agit d’une « manipulation politique » visant à dénigrer le bilan chinois de la gestion de l’épidémie. La Chine est « fort mécontente et s’oppose fermement à toute instrumentalisation et politisation » de cette évacuation, a fustigé devant la presse un porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian. Mais la décision des Américains reflète une anxiété grandissante au sein de la communauté des expatriés. Beaucoup d’entre eux ont fait leurs valises pour quitter la Chine au cours du confinement.
    L’ambassade précise que les diplomates américains ont informé les autorités chinoises « de leurs préoccupations concernant la sécurité et le bien-être des citoyens américains ». Shanghaï a déclaré 26 330 cas mercredi, un nouveau record, mais leur augmentation est désormais plus lente, suggérant que l’épidémie pourrait atteindre un plateau. Ces derniers jours, les projets de départ se multiplient parmi les expatriés. « La séparation des enfants est vraiment la limite pour moi : si tu as un enfant et que tu ne peux pas assurer sa sécurité, qu’à tout moment on peut le prendre pour l’envoyer dans un centre, alors qu’il n’est même pas positif, il y a un énorme problème », estime un Français, père d’une petite fille, qui a décidé avec sa femme, enceinte, de quitter Shanghaï au plus vite. Début avril, la publication d’une vidéo montrant des dizaines d’enfants isolés dans un hôpital de Shanghaï, à cinq ou six dans des lits à barreaux, a beaucoup choqué en Chine. Depuis, un centre d’isolement au moins permet l’accueil des familles, mais beaucoup d’hôpitaux continuent de séparer parents et enfants en cas de statut virologique différent. Mais quitter Shanghaï en plein confinement n’est pas facile : il faut obtenir un permis auprès du comité de quartier pour quitter sa résidence, effectuer des tests de dépistage du Covid en hôpital, et pouvoir atteindre l’aéroport dans une ville fantôme : face à la pénurie de taxis, un trajet pour l’aéroport, qui coûte habituellement entre 300 à 400 yuans (de 43,50 à 58 euros), coûte aujourd’hui jusqu’à 2 000 yuans (290 euros). Surtout, de nombreux vols ont été annulés, faute de personnel disponible pour les assurer à l’aéroport de Pudong, qui reçoit la plupart des vols internationaux. Lors d’une réunion publique le 6 avril, l’ambassadeur de France, Laurent Bili, a rejeté l’idée de vols charter pour évacuer les Français, comme ce fut le cas à Wuhan, début 2020, jugeant que la situation était moins grave. Beaucoup d’enseignants dans les écoles internationales devraient quitter le pays dans les mois qui viennent. Rick Garrison est américain, il enseigne les mathématiques en Chine depuis sept ans, dont deux à Shanghaï. Il a décidé de mettre fin à son aventure chinoise, quitte à revenir sur le contrat qu’il avait signé avec son établissement pour l’année prochaine. « Je ne me sens pas en sécurité. On nous avait annoncé quatre jours de confinement. Cela fait douze jours maintenant et je ne pourrai pas sortir avant au moins deux semaines de plus. Je n’étais pas préparé à cela. Quand mes livraisons ont été annulées, que mon lycée m’a envoyé des instructions pour distiller l’eau du robinet, je me suis dit : ça suffit, il faut que je parte ! » La crainte d’être envoyé en centre d’isolement en cas de test positif ajoute à l’anxiété générale : « J’ai plusieurs amis qui se sont retrouvés dans ces centres : les lumières restent allumées toute la nuit, il n’y a pas de douches… C’est très stressant de savoir qu’on risque d’y être envoyé à tout moment », ajoute Rick. Le confinement dur de Shanghaï, ville la plus internationale de Chine, risque d’avoir un impact de long terme sur l’attractivité de la métropole. Depuis une dizaine d’années, le nombre de ressortissants étrangers baissait déjà en Chine, à la fois du fait de l’augmentation du coût de la vie, du ralentissement de la croissance économique et du durcissement des règles d’obtention des visas, qui rend par exemple impossible la venue de stagiaires. Le nombre d’inscrits au registre des Français de l’étranger à Shanghaï a atteint son pic en 2013, avec 12 000 personnes, mais, à l’époque, de nombreux Français n’étaient pas inscrits, notamment les étudiants et les stagiaires. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 7 000 inscrits et la Chine n’octroie plus de visa aux étudiants depuis le début de la pandémie.
    Pour la Chambre de commerce européenne, le départ des étrangers en Chine va limiter les possibilités de coopération économique : « On s’attend à ce que le nombre d’expatriés soit divisé par deux cette année. Les opérations courantes peuvent continuer, mais, pour développer de nouvelles activités à l’avenir, cela va être très difficile », pointe Jörg Wuttke, le président de la Chambre européenne, lors d’une réunion en ligne, le 6 avril.Pour autant, la Chine n’est pas prête à dévier de sa stratégie zéro Covid. Selon les déclarations des autorités de santé, la stratégie « zéro Covid dynamique » permet au pays de gagner du temps pour améliorer la vaccination des plus fragiles, et d’avancer dans la recherche de meilleurs vaccins et traitements. « A ce stade, ils veulent éviter à tout prix que ce qui s’est passé à Hongkong se répète en Chine : avec une population âgée, des ressources médicales saturées et un grand nombre de morts, explique Dali Yang, directeur du département des études sur l’Asie de l’Est à l’université de Chicago. Si cela se produisait en Chine continentale, ce serait un coup porté à la légitimité du Parti communiste chinois et de son dirigeant, Xi Jinping, d’autant plus alors qu’on se dirige vers le 20e congrès du parti. » Un congrès qui doit confirmer Xi Jinping pour un troisième mandat à l’automne prochain.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#expatrie#zerocovid#etranger#economie#retour#pandemie

  • Les Français de Shanghaï privés de vote à l’élection présidentielle à cause du confinement
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/04/08/a-shanghai-4-600-francais-prives-de-voter-a-l-election-presidentielle-par-le

    Les Français de Shanghaï privés de vote à l’élection présidentielle à cause du confinement
    Les mesures prises pour endiguer la propagation du Covid-19 dans la plus grande ville de Chine empêchent l’ouverture des bureaux de vote, dimanche 10 avril, pour les 4 622 ressortissants français inscrits sur les listes électorales.
    L’ambassade de France en Chine l’a officialisé vendredi 8 avril au matin : les Français habitant Shanghaï, métropole entièrement confinée, ne pourront pas voter pour le premier tour de l’élection présidentielle, dimanche 10 avril. « En raison de ces circonstances exceptionnelles que sont l’impossibilité officielle de se déplacer et les conséquences auxquelles s’exposent nos compatriotes du fait des mesures prises par les autorités locales, et après consultation du Conseil constitutionnel, il a été décidé de ne pas ouvrir les bureaux de vote de Shanghaï pour le premier tour de l’élection présidentielle », a annoncé l’ambassade dans un communiqué envoyé aux électeurs. Ce sont 4 622 Français inscrits sur les listes électorales qui se retrouvent ainsi privés de leur droit de vote.
    « Je suis frustré : j’ai l’impression qu’en Chine, on me prend à la fois ma liberté de mouvement et de pensée. Après, je trouve que les moyens de voter pour les référendums et les élections sont obsolètes en 2022, à l’heure du numérique », regrette Jason Vanmaele, directeur commercial de Greenwire, une entreprise de conseil en approvisionnement en panneaux solaires, installé à Shanghaï depuis quatre ans. Après des semaines à essayer de contrôler un foyer du variant Omicron du SARS-CoV-2 avec des mesures ciblées, les autorités chinoises ont décidé de confiner toute la ville fin mars. Dans ces conditions, la tenue d’une élection est impossible, puisque les votants, et le personnel du consulat chargé de l’organisation du scrutin, ont tous interdiction de sortir de chez eux.
    Seuls des travailleurs « essentiels » sont autorisés à circuler : volontaires, policiers et quelques livreurs. Les autorités chinoises n’ont pas fait d’exception pour la tenue d’une élection démocratique. « Des démarches répétées ont été effectuées auprès des autorités, y compris à haut niveau, afin de permettre, d’une part, l’autorisation d’ouverture des bureaux de vote et, d’autre part, une autorisation exceptionnelle de sortie pour les électeurs et membres des bureaux de vote et assesseurs confinés. Malheureusement, il a été répondu par les autorités de Shanghai le 7 avril que “compte tenu de la situation grave et compliquée (…), il est objectivement impossible de remplir les conditions pour l’organisation par votre consulat de l’élection, pour la sécurité de toutes les personnes résidant à Shanghai” », a indiqué l’ambassade de France.L’impossibilité de voter s’ajoute à une liste de difficultés de plus en plus longue pour les habitants : « Je dirais que c’est un problème, mais il y en a d’autres un peu plus urgents : l’accès à la nourriture, aux urgences médicales… , pointe Hugues Martin, conseiller patrimonial et “chef d’îlot” dans l’ouest de Shanghaï, un poste de relais local pour assister les ressortissants français. Nous ne sommes pas si nombreux, donc ça ne devrait pas faire changer le résultat de l’élection, mais j’espère surtout qu’on pourra au moins voter au second tour. » L’option du vote par procuration n’est pas possible, puisque le bulletin doit être déposé dans le même bureau que celui de l’inscrit. Contrairement à certains pays, la France n’autorise pas le vote en ligne ou par correspondance.Autre sujet d’inquiétude, l’annulation de la plupart des vols internationaux, qui empêche les retours en France, prévus ou urgents. Et, si le confinement se prolonge, la tenue des épreuves du baccalauréat et du brevet pourrait aussi être empêchée. Enfin, beaucoup de Français auraient aimé avoir accès aux vaccins à ARN messager, plus efficaces face au variant Omicron, mais ceux-ci ne sont pas autorisés en Chine, où les principaux vaccins utilisent la technologie plus ancienne du virus inactivé.
    Début mars, les diplomates et enseignants au lycée français de Shanghaï ont pu recevoir une dose du vaccin Pfizer-BioNTech. Une campagne effectuée en toute discrétion par le consulat, qui a choqué une partie de la communauté française. « C’est une question de principe, regrette Gwënola Coupé, conseillère des Français de l’étranger pour la circonscription de Shanghaï et sa région. Les trois élus auraient dû être consultés pour que des compatriotes vulnérables puissent bénéficier de cette campagne de vaccination, plutôt que de vacciner des ayants droit de personnels d’établissements scolaires privés. »Lors d’une réunion publique organisée à Pékin et retransmise en ligne, mercredi 6 avril, l’ambassadeur de France à Pékin, Laurent Bili, s’est défendu : « Un pays tiers ne peut pas faire de campagne de vaccination systématique. Par contre, la convention de Vienne [sur les relations diplomatiques] nous donne une certaine flexibilité, à condition de respecter une certaine discrétion. Nous avons essayé de solliciter au maximum cette convention pour inclure dans son périmètre les personnels enseignants, considérant qu’ils rentraient dans le cadre de la mission de service public. A notre sens, c’était le maximum où nous pouvions aller sans fragiliser l’opération. »

    #Covid-19#migrant#migration#chine#france#sante#expatrie#retour#vaccination#zerocovid#confinement#election

  • Shanghai residents fume as authorities fumble lockdown - Asia Times
    https://asiatimes.com/2022/04/shanghai-residents-fume-as-authorities-fumble-lockdown

    Shanghai residents fume as authorities fumble lockdown
    Viral videos show quarantined residents fighting for scarce supplies while criticism mounts over children separated from parents
    Shanghai’s massive Covid-19 lockdown is stirring social unrest, prompting the government to vow to improve food supplies and essential services as criticism mounts over the harsh and in spots bumbling implementation of its “zero Covid” policy. A viral video of the chaotic situation in a Nanhui district quarantine center showed people fighting for food, water and necessities amid a lack of support staff in the facility. Other videos have shown residents being kicked and beaten by healthcare workers as they are taken away from their homes to be put into quarantine. PCR tests of the city’s 26 million residents found 30,431 people were infected with Covid-19 as of Tuesday, with 98% of them asymptomatic. The local government said most of the new infections were found in quarantine centers or isolated areas. Pudong, a financial district and hub for expats on the eastern side of Shanghai, has been locked down since March 28 after thousands of Covid cases, mostly asymptomatic, were recorded per day.
    The lockdown was set to end last Friday but was extended by the government as the number of infections in the city kept rising.
    The western side of Shanghai also extended its lockdown period from Tuesday. The municipal government has not yet set a timetable for a return to post-lockdown normalcy. It said it hoped to find all those infected by using a citywide testing scheme, isolating them and thus cutting off all virus transmission chains as soon as possible.On Sunday, the financial hub reported 311 new cases and 16,766 asymptomatic infections, compared with 268 new cases and 13,086 asymptomatic infections on Saturday.
    On Monday, the Shanghai government insisted that parents would only be allowed to stay with their infected children if they also tested positive. The government was heavily criticized by the public for failing to consider the needs of infected children.
    Liu Min, the deputy director and inspector of the Shanghai Municipal Commission of Commerce, held a media briefing on Wednesday and dismissed a rumor that parcel and food deliveries would soon be suspended in Shanghai.Liu said 11,000 food couriers in the city were still delivering food for online platforms and they were required to undergo a PCR and rapid ATK test on a daily basis. (...) Prior to this, some netizens complained that food and necessities were piled up at the front gates of many locked down areas, but there was no staff delivering them and people were not allowed to leave their homes.A similar situation was seen in a new quarantine center in Nanhui district. People who were sent to the center could not receive any food and necessities, so they marched to the supply area and grabbed whatever they could get.In a widely-circulated video, some people were seen taking a pile of bedsheets, while others grabbed lunch boxes. A woman complained in a video that she could only get a box of bottled water.
    (...) While many Shanghai residents are clearly losing their patience with the extended lockdown, the China Youth Daily, an official newspaper of the Communist Youth League of China, on Wednesday published a propaganda article titled “Shanghai under epidemic: challenges and warmth coexist.”
    The article admitted that logistics within lockdown areas have had some problems, but many of these challenges had already been overcome as many volunteers offered help, it added. Meanwhile, a netizen said the way the Shanghai government had categorized 98% of Covid patients as asymptotic was misleading. He said infected people might not have pneumonia, but their condition could still be serious. He said many people had the wrong impression that the Omicron variant was only like a flu. He said based on Hong Kong’s death rate, Omicron could kill tens of thousands of people in Shanghai within weeks if not arrested.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#shangai#zerocovid#sante#expatrie#hub#confinement#isolement#restrictionsanitaire

  • Shanghai lockdown: some parents allowed to stay with Covid-positive children after backlash | China | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2022/apr/07/shanghai-lockdown-some-parents-allowed-to-stay-with-covid-positive-chil
    https://i.guim.co.uk/img/media/afcacc667f64f6e84fb3a4e5381b268dd005f536/0_171_3851_2310/master/3851.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Shanghai lockdown: some parents allowed to stay with Covid-positive children after backlash
    Sanitation workers wearing PPE conduct disinfection work in Shanghai.
    Shanghai is allowing some parents to stay with their Covid-infected children during lockdown after a public backlash. Photograph: VCG/Getty Images
    Associated Press
    Shanghai is allowing at least some parents to stay with children infected with Covid-19, making an exception to a policy of isolating anyone who tests positive after a public outcry.The announcement came as China’s largest city remained in lockdown and conducted more mass testing on Wednesday following another jump in new cases.A top city health official said at a news conference that parents could apply to stay with children with “special needs” and accompany them if they fully comprehend the health risks and sign an agreement.
    The parents must wear masks, dine at a different time than their children, avoid sharing items with them and strictly follow all regulations, said Wu Qianyu of the Shanghai Municipal Health Commission. She did not define what qualified as “special needs.”Her announcement followed Chinese state media reports a day earlier that an isolation site set up at the Shanghai New International Expo Center was accepting children with parents. The city has opened sprawling isolation centres for tens of thousands of people to isolate the growing number of positive cases.Reports that parents were being separated from their infected children had sparked a wave of protest online last weekend, fuelled by photos showing several children in cots at a quarantine site with no parents in sight.Footage of a pet corgi being beaten to death on the streets of Shanghai over fears it may have the virus has also sparked outrage and frustration with China’s zero-Covid policy.
    “There is no humanity, and while the whole world is living a normal and orderly life, there are still ‘volunteers’ who have lost their humanity. Happening in China in 2022. Very sad,” one person wrote on Weibo.Last November, the death of another corgi – killed in its apartment while its owner was serving mandatory hotel quarantine in Jiangxi province – sparked a similar outcry.Shanghai reported 17,077 new cases detected over the previous day, all but 311 of them in people who showed no symptoms. Under China’s zero-Covid approach, the city requires all those who test positive to be held in designated locations for observation, along with their close contacts.The latest cases bring Shanghai’s total to about 90,000 in an outbreak that began last month. No deaths have been ascribed to the outbreak driven by the Omicron BA.2 variant, which is much more infectious but also less lethal than the previous Delta strain. Two deaths have been reported in another ongoing outbreak in Jilin province in China’s northeast.
    An official from the EU Chamber of Commerce in China joined a growing chorus of criticism of the Shanghai lockdown, which has disrupted daily life and commerce in a major financial and business centre.
    “Another really big fear is ending up in one of those mass central quarantine sites,” Schoen-Behanzin said in an online event for member companies and journalists.Others complained earlier about shortages of medical workers, volunteers and beds in the isolation wards. More than 38,000 health workers from 15 provinces have been sent to Shanghai to help with mass testing and other needs.Beijing is also tightening measures after 11 cases were detected in the Chinese capital in recent days. Authorities closed down a shopping and office centre in the busy Wangjing district and are requiring those arriving in the city to report to their place of work or residence within 12 hours and undergo a Covid-19 test within 72 hours. They must undergo another test within 48 hours of returning to their place of work.Despite growing public frustration and concerns about the economic effects, China says it is sticking to its hard-line “zero-tolerance” approach mandating lockdowns, mass testing and the compulsory isolation of all suspected cases and close contacts. While China’s vaccination rate hovers about 90%, its domestically produced inactivated virus vaccines are seen as weaker than the mRNA vaccines such as those produced by Pfizer/BioNTech and Moderna that are used abroad, as well as in the Chinese territories of Hong Kong and Macau. Vaccination rates among elderly people are also much lower than the population at large, with only around half of those over 80 fully vaccinated.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#shangai#sante#confinement#isolement#zerocovid#vaccination#restrictionsanitaire#hongkong#macau

  • Shanghai lockdown: some parents allowed to stay with Covid-positive children after backlash | China | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2022/apr/07/shanghai-lockdown-some-parents-allowed-to-stay-with-covid-positive-chil
    https://i.guim.co.uk/img/media/afcacc667f64f6e84fb3a4e5381b268dd005f536/0_171_3851_2310/master/3851.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Shanghai lockdown: some parents allowed to stay with Covid-positive children after backlash
    Sanitation workers wearing PPE conduct disinfection work in Shanghai.
    Shanghai is allowing some parents to stay with their Covid-infected children during lockdown after a public backlash. Photograph: VCG/Getty Images
    Associated Press
    Shanghai is allowing at least some parents to stay with children infected with Covid-19, making an exception to a policy of isolating anyone who tests positive after a public outcry.The announcement came as China’s largest city remained in lockdown and conducted more mass testing on Wednesday following another jump in new cases.A top city health official said at a news conference that parents could apply to stay with children with “special needs” and accompany them if they fully comprehend the health risks and sign an agreement.
    The parents must wear masks, dine at a different time than their children, avoid sharing items with them and strictly follow all regulations, said Wu Qianyu of the Shanghai Municipal Health Commission. She did not define what qualified as “special needs.”Her announcement followed Chinese state media reports a day earlier that an isolation site set up at the Shanghai New International Expo Center was accepting children with parents. The city has opened sprawling isolation centres for tens of thousands of people to isolate the growing number of positive cases.Reports that parents were being separated from their infected children had sparked a wave of protest online last weekend, fuelled by photos showing several children in cots at a quarantine site with no parents in sight.Footage of a pet corgi being beaten to death on the streets of Shanghai over fears it may have the virus has also sparked outrage and frustration with China’s zero-Covid policy.
    “There is no humanity, and while the whole world is living a normal and orderly life, there are still ‘volunteers’ who have lost their humanity. Happening in China in 2022. Very sad,” one person wrote on Weibo.Last November, the death of another corgi – killed in its apartment while its owner was serving mandatory hotel quarantine in Jiangxi province – sparked a similar outcry.Shanghai reported 17,077 new cases detected over the previous day, all but 311 of them in people who showed no symptoms. Under China’s zero-Covid approach, the city requires all those who test positive to be held in designated locations for observation, along with their close contacts.The latest cases bring Shanghai’s total to about 90,000 in an outbreak that began last month. No deaths have been ascribed to the outbreak driven by the Omicron BA.2 variant, which is much more infectious but also less lethal than the previous Delta strain. Two deaths have been reported in another ongoing outbreak in Jilin province in China’s northeast.
    An official from the EU Chamber of Commerce in China joined a growing chorus of criticism of the Shanghai lockdown, which has disrupted daily life and commerce in a major financial and business centre.
    “Another really big fear is ending up in one of those mass central quarantine sites,” Schoen-Behanzin said in an online event for member companies and journalists.Others complained earlier about shortages of medical workers, volunteers and beds in the isolation wards. More than 38,000 health workers from 15 provinces have been sent to Shanghai to help with mass testing and other needs.Beijing is also tightening measures after 11 cases were detected in the Chinese capital in recent days. Authorities closed down a shopping and office centre in the busy Wangjing district and are requiring those arriving in the city to report to their place of work or residence within 12 hours and undergo a Covid-19 test within 72 hours. They must undergo another test within 48 hours of returning to their place of work.Despite growing public frustration and concerns about the economic effects, China says it is sticking to its hard-line “zero-tolerance” approach mandating lockdowns, mass testing and the compulsory isolation of all suspected cases and close contacts. While China’s vaccination rate hovers about 90%, its domestically produced inactivated virus vaccines are seen as weaker than the mRNA vaccines such as those produced by Pfizer/BioNTech and Moderna that are used abroad, as well as in the Chinese territories of Hong Kong and Macau. Vaccination rates among elderly people are also much lower than the population at large, with only around half of those over 80 fully vaccinated.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#shangai#sante#confinement#isolement#zerocovid#vaccination#restrictionsanitaire#hongkong#macau

  • A Shanghaï, des enfants séparés de leurs parents, parfois dès l’accouchement, au nom de la politique zéro Covid
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/04/07/covid-19-a-shanghai-des-regles-de-confinement-draconiennes_6120939_3244.html

    A Shanghaï, des enfants séparés de leurs parents, parfois dès l’accouchement, au nom de la politique zéro Covid
    Alors que la plus grande ville de Chine entre dans une deuxième semaine de confinement draconien, l’isolement d’enfants même très jeunes en cas de test positif suscite colère et anxiété. M. Peng est devenu papa d’un petit garçon le 1er avril. Il n’a toujours pas vu son fils. La mère, encore à l’hôpital, a été positive au Covid-19 juste avant l’accouchement. M. Peng (qui ne donne que son nom de famille pour ne pas être reconnu) et son fils ont été négatifs, mais l’enfant a été placé à l’isolement malgré tout. « Je pourrai le récupérer le 8 avril, mais je ne sais même pas comment je pourrai sortir de chez moi et rejoindre l’hôpital, alors que tout est confiné », s’agace-t-il. La mère et l’enfant se trouvent actuellement dans deux départements séparés de la clinique publique du district de Jinshan, dans le sud-est de Shanghaï. Le 2 avril, la publication d’une vidéo prise dans cet hôpital public montrait des dizaines d’enfants, souvent à cinq ou six dans des lits à barreaux de fer : beaucoup de nouveau-nés, certains en larmes, dépenaillés, ou la tête sous une couverture…
    Mardi, une pétition en ligne a circulé quelques heures sur la messagerie WeChat, demandant la fin de cette politique, avant d’être censurée. Le 31 mars, le consulat français de Shanghaï a officiellement protesté, au nom de l’Union européenne, dont la France assure la présidence. Mais l’objectif zéro Covid passe avant tout : les autorités chinoises ne veulent pas voir des parents positifs infecter leur enfant ou l’inverse.
    Après avoir tenté pendant plus de trois semaines de contrôler plusieurs foyers de Covid-19 avec des mesures ciblées, Shanghaï a fini par confiner toute la ville, en commençant par sa partie est, Pudong, le 28 mars, puis tout le reste de la métropole depuis le 1er avril. La ville a déclaré 17 077 cas mercredi, alors que la Chine enregistrait 20 582 cas, un record absolu depuis le début de la pandémie, il y a plus de deux ans, à Wuhan.
    L’arrivée de la vice-première ministre, Sun Chunlan, à Shanghaï samedi a marqué la détermination de Pékin à poursuivre une politique zéro Covid stricte. La vice-première ministre, qui est chargée de la coordination de la lutte contre l’épidémie depuis plus de deux ans, a notamment appelé la ville à mettre en place davantage de centres d’isolement. Shanghaï dispose actuellement de 47 700 lits pour l’isolement et le traitement des patients atteints du Covid, et 30 000 devraient être ajoutés « immédiatement », a déclaré mardi le vice-secrétaire général de Shanghaï. Ces derniers jours, 2 000 membres du personnel médical de l’armée chinoise et 38 000 professionnels de santé des provinces voisines sont arrivés en renfort.
    Mais les conditions de ce confinement suscitent de plus en plus de colère et de frustration parmi la population. Dans certains quartiers, des problèmes d’approvisionnement se multiplient : des résidents affirment avoir faim. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses vidéos montrent des résidents emportés de force en confinement par des hommes en combinaison blanche. Quant aux centres de confinement, ils concentrent les critiques : ce sont des gymnases ou des parcs d’exposition où sont alignés de simples lits de camp, parfois agrémentés de quelques cloisons, mais aucun d’entre eux ne dispose de douche et les sanitaires semblent systématiquement insuffisants. Les patients positifs y restent dix à vingt jours en moyenne.
    Le choc de la séparation des enfants vient s’ajouter à ce contexte tendu. Lors d’une conférence de presse lundi, les autorités sanitaires de Shanghaï ont défendu leur choix : « Les personnes infectées doivent être isolées des personnes non infectées », a rappelé Wu Qianyu, une responsable de la commission municipale de la santé de Shanghaï. La ville semble toutefois adapter cette politique, sous la pression combinée des citoyens chinois et des représentations étrangères. Mercredi, Wu Qianyu a indiqué que, « pour des enfants avec des besoins spéciaux positifs, des proches peuvent demander à les accompagner, après avoir signé une lettre reconnaissant les risques encourus », sans préciser ce qui constitue des « besoins spéciaux ».
    La veille, le journal officiel Shanghaï Daily rapportait que le centre d’isolement installé dans le Shanghaï New International Expo Center disposait désormais d’une section d’un millier de lits réservée aux enfants et à leurs parents, quel que soit leur statut : « Pour la petite quantité de patients négatifs, le personnel médical les autorise à rester avec leur enfant, après les avoir informés des risques », explique le journal.Mais, sur le terrain, la confusion règne : Mme Wu, 24 ans, a été positive le 31 mars, avec son mari et leur bébé de 3 mois. Après un bref passage à l’hôpital, la famille a été envoyée à l’isolement dans un hôtel. « J’espérais recevoir un traitement, mais on nous a redit ce matin que, si on était traités à l’hôpital Jinshan, le bébé serait traité séparément », confie-t-elle mercredi, donnant simplement son nom. Son mari a déjà été envoyé en centre d’isolement. « Je suis terrifiée ! Mon bébé a 3 mois, il reconnaît les gens et il ne peut pas me quitter… Je ne vois vraiment pas pourquoi séparer notre bébé si nous sommes tous les trois positifs, mais personne ne nous explique rien. » Ces derniers jours, les groupes de parents sur la messagerie WeChat s’échangent anxieusement des articles et des témoignages pour tenter de faire sens des différentes déclarations.
    L’inquiétude est largement partagée. Mathieu, un Français qui tient lui aussi à rester anonyme, vit à Shanghaï avec sa femme enceinte et sa fille de 19 mois. Lundi soir à 22 heures, ils ont entendu des coups frappés à leur porte : leurs tests, effectués le matin même, étaient « anormaux ». Mais en Chine, les tests de masse sont effectués en mélangeant 10 à 20 échantillons. En cas de résultat positif, le groupe doit être testé à nouveau. Son test est positif : il s’isole dans une chambre et attend. « On est très stressés : ma femme a une grossesse à risque, elle devrait se reposer, mais là, elle s’occupe toute seule de notre fille, qui déborde d’énergie. Il est possible qu’ils viennent me chercher à tout moment pour m’envoyer en centre d’isolement. Ma femme angoisse totalement, elle s’imagine qu’ils vont venir chercher notre fille au milieu de la nuit. C’est le principal problème pour moi : l’état physique et mental de ma femme, et surtout ma fille, envisager qu’elle puisse nous être retirée… Mais ça, c’est hors de question, on ferait tout pour les en empêcher : on ne sépare pas une gamine de 19 mois de ses parents ! »

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  • How Covid helped China tighten its hold on Hong Kong | Hong Kong | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2022/mar/28/covid-china-hong-kong
    https://i.guim.co.uk/img/media/74eace71692be6d33cfb0f3ce882530bafac3827/0_107_3275_1964/master/3275.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    How Covid helped China tighten its hold on Hong Kong
    Doctors from the mainland are treating patients and Chinese workers are building hospitals as Beijing’s presence is felt like never before
    Traffic is busier than usual in Lok Ma Chau, a village on Hong Kong’s northern border. Heavy-duty trucks shuttle mainland Chinese workers to and from the wetland district, where they are building a makeshift hospital to treat Covid-19 patients.The hubbub would have been unimaginable a year or even a month ago. The Asian financial capital is separated from the southern Chinese city of Shenzhen by a winding river. But in early March, a makeshift bridge linking the two cities was erected. Satellite images show the foundations of the structure being laid days before the Hong Kong government announced the project.
    Since its opening, the two-lane crossing in Hong Kong’s northernmost district has emerged as a physical manifestation of the shrinking space between Beijing and the semi-autonomous territory, and that gap has closed faster than ever during the pandemic.A former British colony, Hong Kong was returned to China in 1997 under the “one country, two systems” arrangement negotiated with Britain. The framework allowed the city to preserve rights and freedoms not afforded across the border for 50 years, enabling its rise as a global, freewheeling hub in the heart of Asia.
    Government workers in protective gear on a Hong Kong street this year
    Hong Kong Covid crisis: why is the death rate so high?Yet Beijing has attempted to bring the territory under its wing since then.A visitation scheme introduced in 2003 made it easier for mainland Chinese travellers to come to Hong Kong. In 2012, with Beijing’s support, Hong Kong proposed a patriotic education curriculum, which triggered citywide protests.Then in 2020, the national security law, a response to large-scale demonstrations that broke out in 2019, was passed by Beijing’s top legislature and enacted in Hong Kong a year later without being reviewed by local lawmakers. Scores of veteran pro-democracy activists have been arrested under the law.But it took a pandemic – specifically, Covid-19’s highly transmissible Omicron variant – for Beijing’s presence in Hong Kong to be felt in ways like never before.
    In late February, Hong Kong announced that it would invoke an emergency ordinance so the city could “draw on [the] mainland’s support” and “undertake key anti-epidemic projects at full speed”, a press release read.
    At a treatment facility set up in the cavernous AsiaWorld-Expo convention centre, elderly patients are now being tended to by mainland Chinese doctors and nurses. Under the emergency laws, the medical staff were able to bypass licensing exams and registration procedures normally required for staff who aren’t trained locally. Authorities said computers for recording patient information had been changed from English to Chinese to accommodate them.Hong Kong’s chief executive Carrie Lam has said the territory ‘cannot let existing laws stop us from doing what we should do’ during Covid.Hong Kong’s chief executive Carrie Lam has said the territory ‘cannot let existing laws stop us from doing what we should do’ during Covid. Meanwhile, Hong Kong’s chief executive, Carrie Lam, announced during a coronavirus press briefing on Friday that the city would be distributing rapid test kits, face masks and a traditional Chinese medication – Lianhua Qingwen – to households, donated by the mainland.
    The medication, which has been registered with the city’s pharmaceutical board, has been flagged by health authorities in Singapore and the US for being advertised with unsupported claims.“Beijing has been trying to mould Hong Kong into another [Chinese] city,” says Lynette Ong, a political science professor at the University of Toronto. “The Covid crisis gives them a legitimate reason to do so.”Besides the construction of a Covid-19 hospital in Lok Ma Chau, mainland China has already assisted Hong Kong with the building of five other isolation facilities for patients with mild or no symptoms. China and Hong Kong are among the last places in the world that still isolate or hospitalise Covid patients who are in a stable condition.
    Infrastructure projects in Hong Kong typically involve construction firms submitting tenders to compete for billion-dollar contracts. But all of the facilities being built with mainland aid have been handed over to Chinese State Construction Engineering, a state-owned company.At an opening ceremony for the newest centre in the northern district of Yuen Long, top Hong Kong officials stood at attention as a video of toiling construction workers, portrayed as worked-to-the-bone heroes, played before them. A song in Mandarin, instead of the Cantonese language spoken in Hong Kong, played in the background.“The scale and speed at which these projects were finished is unprecedented,” Hong Kong’s leader Lam said at the Thursday ceremony. “This will go down in the history of Hong Kong’s Covid-19 fight.”
    Lam is used to talking about the crisis in terms of conflict. “In an environment as urgent as this, we cannot let existing laws stop us from doing what we should do … this is not the mentality for fighting a war,” she said in February.Jeffrey Wasserstrom, a history professor at the University of California, Irvine, says “there was once a chasm separating what takes place in Hong Kong from what takes place across the mainland border”. That chasm is getting smaller.
    Under the national security law, spaces like independent newsrooms, universities and civil society groups have felt a chill as Beijing seeks to integrate Hong Kong further into its fold.And as Hong Kong prepares to welcome a batch of traditional Chinese medicine practitioners to staff treatment facilities and open more isolation camps built by mainland workers, the assimilation is now playing out more publicly than ever.
    “The way that Covid has been handled by the Hong Kong authorities has demonstrated that the ‘one country, two systems’ concept is a pale shadow of what it once was,” Wasserstrom says.

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  • Covid-19 : l’est de Shanghaï confiné au moins quatre jours
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/03/28/covid-19-l-est-de-shanghai-confine-au-moins-quatre-jours_6119446_3244.html

    Covid-19 : l’est de Shanghaï confiné au moins quatre jours
    A partir du 1er avril, ce sera l’ouest de la métropole chinoise qui sera mis sous cloche pour faire face à la vague Omicron, qui s’accélère.
    Le Monde avec AFP
    Publié aujourd’hui à 10h18
    C’est un confinement en deux temps. La moitié de Shanghaï est mise sous cloche, à partir de lundi 28 mars, au moment où la capitale économique chinoise de 25 millions d’habitants affronte sa pire flambée de Covid-19 depuis deux ans. Les Shanghaïens habitant dans l’est de la ville sont confinés jusqu’au 1er avril à 5 heures du matin à leur domicile, avec interdiction d’en sortir. A cette date, ce sera au tour de la partie ouest.
    L’annonce de cette mesure, dimanche soir, a provoqué un afflux des habitants dans les supermarchés. Beaucoup d’entre eux sont lassés de l’impuissance des autorités à juguler la flambée épidémique malgré plusieurs semaines de restrictions. « On ne comprend vraiment pas les mesures anti-épidémie de la mairie. Il y a un manque de cohérence, déclare un homme de 59 ans, qui fait la queue pour acheter des produits alimentaires. Après déjà tout ce temps, la ville n’arrive toujours pas à contrôler le virus et les chiffres continuent de grimper. »Pour la mairie, ce confinement en deux phases vise à accélérer le dépistage de la population et à venir à bout des nouvelles infections « le plus vite possible ». Jusqu’alors, Shanghaï avait tenté d’éviter un confinement total, très préjudiciable à l’économie, cherchant plutôt à minimiser les perturbations avec une approche plus ciblée : des confinements de quarante-huit heures de bâtiments ou de complexes résidentiels.
    La métropole est devenue ces derniers jours l’épicentre d’une nouvelle vague de contaminations, liée au variant Omicron du SARS-CoV-2, qui a commencé à s’accélérer au début de mars et met à rude épreuve la stratégie chinoise « zéro Covid ». Le ministère de la santé a rapporté lundi 3 500 nouveaux cas positifs à Shanghaï.La partie confinée ce lundi est celle de Pudong, district qui compte notamment l’aéroport international de la ville et le célèbre quartier d’affaires avec ses immenses et emblématiques gratte-ciel. A partir de vendredi, ce sera Puxi, la moitié ouest de Shanghaï, qui sera sous cloche. Elle compte notamment la célèbre artère historique du Bund, en bordure du fleuve Huangpu, qui traverse la ville. La mairie n’a pas précisé dans l’immédiat quelles seraient les conséquences sur les aéroports de Shanghaï et son port maritime.La Chine a largement éradiqué l’épidémie depuis 2020 grâce à des quarantaines à l’arrivée sur le territoire, au traçage des déplacements par des applications mobiles et à des confinements de villes, parfois décrétés après seulement une poignée de cas. Mais Omicron met à mal le zéro Covid : le ministère de la santé a recensé ces deux dernières semaines des milliers de nouveaux cas journaliers. Un niveau très faible au niveau mondial, mais élevé pour la Chine, où le nombre de nouvelles contaminations quotidiennes dépasse rarement le chiffre de 100 depuis le printemps 2020.
    Ces dernières semaines, des millions d’habitants de régions touchées, dans l’ensemble du pays, ont été soumis à des confinements, comme la métropole technologique de Shenzhen (sud) ou la cité industrielle de Shenyang (nord-est).Mais si Shanghaï et ses confinements jusqu’alors ciblés peinent à venir à bout d’Omicron, d’autres voient le bout du tunnel. Shenzen, qui avait été totalement confinée au début de mars, reprend son activité car le nombre de nouveaux cas positifs est désormais très faible.
    Les autorités chinoises ont également observé avec nervosité la vague d’Omicron à Hongkong, qui a fait un grand nombre de victimes parmi les personnes âgées non vaccinées.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#shangai#sante#zerocovid#confinement#quarantaine#frontiere#economie#contamination

  • Shanghai starts China’s biggest COVID-19 lockdown in 2 years | AP News
    https://apnews.com/article/covid-business-health-china-beijing-b406df3a0113b9be99273324fec2c12e

    Shanghai starts China’s biggest COVID-19 lockdown in 2 years
    BEIJING (AP) — China began its most extensive lockdown in two years Monday to conduct mass testing and control a growing outbreak in Shanghai as questions are raised about the economic toll of the nation’s “zero-COVID” strategy.China’s financial capital and largest city with 26 million people, Shanghai had managed its smaller, past outbreaks with limited lockdowns of housing compounds and workplaces where the virus was spreading.But the citywide lockdown that will be conducted in two phases will be China’s most extensive since the central city of Wuhan, where the virus was first detected in late 2019, first confined its 11 million people to their homes for 76 days in early 2020. Millions more have been kept in lockdown since then.Shanghai’s Pudong financial district and nearby areas will be locked down from Monday to Friday as mass testing gets underway, the local government said. In the second phase of the lockdown, the vast downtown area west of the Huangpu River that divides the city will start its own five-day lockdown Friday.
    Residents will be required to stay home and deliveries will be left at checkpoints to ensure there is no contact with the outside world. Offices and all businesses not considered essential will be closed and public transport suspended.
    Already, many communities within Shanghai have been locked down for the past week, with their housing compounds blocked off with blue and yellow plastic barriers and residents required to submit to multiple tests for COVID-19. Shanghai’s Disneyland theme park is among the businesses that closed earlier. Automaker Tesla is also suspending production at its Shanghai plant, according to media reports.Panic-buying was reported on Sunday, with supermarket shelves cleared of food, beverages and household items. Additional barriers were being erected in neighborhoods Monday, with workers in hazmat suits staffing checkpoints.In-person observations of the April 5 Tomb Sweeping Festival have been canceled and memorials will instead be held online.Some workers, including traders at the city’s stock market, were preparing to stay within a COVID-19 “bubble” for the duration of the lockdown.Li Jiamin, 31, who works in the finance industry, said she had packed several days of clothing and supplies, and her company was sorting out sleeping and eating arrangements.“The overall impact is still great,” Li told The Associated Press, pointing especially to losses suffered by workers in the informal sector who have no such support.
    Huang Qi, 35, who works at a local university, said he had undergone a lockdown at home before and prepared for the new round by stocking up.
    “I think if the closure continues like this, our school workers will not be affected much, but what about those who work in the real economy? How can their business be maintained?” Huang said.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#shangai#zerocovid#sante#bullecovid#confinement#frontiere#economie

  • Pourquoi la Chine n’est pas prête à abandonner l’objectif de zéro Covid
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/03/24/pourquoi-la-chine-n-est-pas-prete-a-abandonner-l-objectif-de-zero-covid_6118

    Pourquoi la Chine n’est pas prête à abandonner l’objectif de zéro Covid
    Faible taux de vaccination des seniors, manque d’infrastructures médicales, peur du virus : malgré une politique zéro Covid toujours plus coûteuse, la Chine n’est pas prête à changer de stratégie.
    Par Simon Leplâtre(Shanghaï, correspondance)
    Des milliers de cas par jour, une province entière confinée, le Jilin, au nord-est, et des métropoles en partie refermées, Shanghaï et Shenzhen : la Chine fait face à sa plus forte vague de Covid-19 depuis le début de l’épidémie à Wuhan, fin 2019. Jeudi 24 mars, le pays a déclaré 4 732 cas, dont 2 722 asymptomatiques. Le variant Omicron, à la fois moins sévère et plus contagieux, met à l’épreuve la stratégie zéro Covid en vigueur dans le pays depuis deux ans. La situation peut-elle remettre en cause cette approche très stricte consistant à réagir dès le premier cas, à tester massivement et à fermer s’il le faut des villes entières ? Pas pour l’instant : la Chine n’est pas prête, répondent les responsables sanitaires. S’il rouvrait ses portes, le pays risquerait une « vague de sortie » massive et meurtrière, dans un territoire immense et peu immunisé.
    Le président chinois, Xi Jinping, a d’ailleurs rappelé le 17 mars que le temps était à la « persévérance ». Tout en invitant à « prendre des mesures plus efficaces pour parvenir à une prévention et à un contrôle maximum avec le coût le plus faible possible, à minimiser l’impact de l’épidémie sur l’économie et la société », d’après l’agence Chine nouvelle. Mais, pour les dirigeants locaux, engager des mesures radicales reste l’option la plus sûre, car nombre de responsables ont été sanctionnés pour avoir laissé filer l’épidémie, mais rarement pour avoir pris des mesures trop strictes.
    Le coût de cette stratégie ne fait pourtant qu’augmenter. Là où la Chine pouvait profiter de plusieurs mois de retour à la normale entre deux foyers avec les premiers variants, ce n’est plus le cas depuis l’arrivée du variant Delta à l’été 2021 : des foyers apparaissent désormais tous les mois. A chaque fois, les zones touchées subissent des conséquences économiques importantes, notamment pour les secteurs de la restauration, du tourisme et du divertissement. La consommation est fortement impactée. Ces dernières semaines, le mécontentement s’est fait sentir dans les villes où les mesures sont les plus strictes. A Shenzhen, des habitants ont protesté, parfois violemment, dans plusieurs quartiers où la quarantaine se prolongeait, d’après des vidéos partagées sur les réseaux sociaux. Sur l’une d’elle prise à Futian, un district du centre-ville, on les entend hurler derrière des barricades en plastique : « Déconfinez ! On n’en peut plus ! »
    Pourtant, l’abandon de l’objectif de tolérance zéro face au virus n’est pas à l’ordre du jour, insistent les autorités de santé chinoises. « Certains pays du monde ont relâché les mesures et ne font plus rien. Mais la vision du gouvernement chinois et du Parti communiste est de mettre la santé et le peuple au premier plan. Si nous choisissions de baisser la garde maintenant, tous nos efforts passés auraient été en vain, a déclaré Liang Wannian, le chef du groupe d’experts chargé de la réponse à l’épidémie de Covid-19 en Chine, en conférence de presse le 22 mars. Surtout face à Omicron, dont la transmission est très rapide, nous ne pouvons pas rester passifs, parce que nos ressources sont déséquilibrées (entre villes et campagnes) et que la vaccination des personnes vulnérables n’est pas encore complètement en place. » Pour le responsable, la stratégie zéro Covid permet de gagner du temps, avec l’espoir que des traitements et des vaccins plus efficaces émergent, ou qu’une mutation rende le virus moins dangereux. Le principal point faible de la Chine aujourd’hui est la vaccination des personnes âgées : alors que 87 % de la population générale est vaccinée, seuls 51 % des plus de 80 ans ont reçu deux doses et 20 % ont reçu une troisième dose, a indiqué le 18 mars la Commission nationale de la santé. Une dose de rappel d’autant plus importante que les vaccins chinois à virus inactivés sont moins efficaces que ceux à ARN. D’après une étude présentée en preprint le 22 mars par l’Université de Hongkong, l’efficacité de Sinovac n’est que de 72 % contre les cas graves et mortels après deux doses chez les plus de 60 ans, mais grimpe à 98 % après une troisième dose. Selon les chiffres du gouvernement, le taux de mortalité pour les plus de 80 ans est de 15 % sans vaccin, de 2,9 % avec deux ou trois doses Sinovac, et de 1,51 % avec deux ou trois doses du vaccin BioNTech. Mais, contrairement à Hongkong, la Chine n’a pas autorisé la commercialisation du produit de BioNTech.
    « Pour vivre avec le virus, il faut qu’ils vaccinent leur population âgée à au moins 90 %, et qu’ils les testent pour s’assurer que leurs niveaux d’anticorps sont élevés, insiste Jin Dongyan, professeur d’oncologie et de virologie à la faculté de médecine de l’université de Hongkong. Sinon, comme à Hongkong, les personnes âgées non vaccinées ou vaccinées avec une seule dose ou avec des vaccins peu efficaces, ces gens-là vont mourir, et on aura tellement de morts que les gens seront terrifiés. » L’île du sud de la Chine se détourne de la stratégie zéro Covid, rendue obsolète face à l’explosion des cas ces dernières semaines. Le territoire bénéficiant d’une certaine autonomie enregistre aujourd’hui le plus fort taux de mortalité au monde, du fait d’une faible vaccination des personnes âgées : moins d’un quart de ses plus de 80 ans avaient reçu deux doses avant l’émergence de cette vague, en février.
    En Chine continentale, la peur des effets secondaires des vaccins a dissuadé les personnes âgées ou souffrantes de se faire vacciner. Les scandales sanitaires passés liés à des vaccins frelatés y sont pour quelque chose, de même que la perception que les médicaments modernes provoquent beaucoup d’effets secondaires, contrairement à la médecine traditionnelle. Les autorités elles-mêmes sont prudentes : les femmes enceintes sont par exemple exclues de la vaccination. « Le problème est qu’au départ les personnes âgées n’ont pas été incluses dans les campagnes de vaccination massive. Ensuite, la communication publique aurait dû insister davantage sur le fait que les risques de développer des symptômes sévères sont bien plus importants que les risques associés à la vaccination, estime Huang Yanzhong, spécialiste des politiques de santé en Chine au Council on Foreign Relations (CFR), un centre de recherche américain. Mais c’est difficile dans le contexte chinois, parce que la stratégie zéro Covid a créé un faux sentiment de sécurité : si le virus ne circule pas, à quoi bon aller se faire vacciner », ajoute le chercheur.
    Pour cet expert, les autres obstacles à un changement d’approche sont psychologiques et politiques. Depuis deux ans, les autorités ont joué sur la peur pour favoriser l’adhésion des Chinois aux restrictions : « Ils sont constamment informés de la situation dramatique en Occident, qui a vu exploser le nombre de morts parce qu’ils n’ont pas opté pour la stratégie zéro Covid. Il y a ce sentiment que, si la Chine change son approche, les conséquences seraient dévastatrices », note le professeur Huang. Malgré la frustration face au retour des confinements, les remises en cause de la stratégie officielle sont très minoritaires en Chine. Enfin, les autorités sont sensibles au risque politique associé à une perte de contrôle de l’épidémie : « Maintenir la politique zéro Covid est vu comme primordial par Pékin, qui peut continuer à revendiquer la supériorité du modèle et du système politique chinois. »

    #Covid-19#migrant#migration#chine#hongkong#sante#zerocovid#vaccination#frontiere#risquepolitique#restrictionsanitaire

  • Covid-19 : Hongkong assouplit les mesures de contrôle en pleine cinquième vague
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/03/22/covid-19-en-pleine-cinquieme-vague-hongkong-assouplit-les-mesures-de-control

    Covid-19 : Hongkong assouplit les mesures de contrôle en pleine cinquième vagueAprès des mois de lutte erratique contre l’épidémie, la cheffe de l’exécutif, Carrie Lam, répond aux inquiétudes des milieux d’affaires face à un risque d’isolement.Nouveau changement de cap à Hongkong dans la lutte contre le Covid-19 : lundi 21 mars, la cheffe de l’exécutif, Carrie Lam, a annoncé la levée de l’interdiction des vols en provenance de neuf pays (dont la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis) et la diminution de la durée de la quarantaine obligatoire à l’hôtel pour les arrivants, qui passera de quatorze à sept jours, à partir du 1er avril. Carrie Lam a également « suspendu » la grande opération de dépistage universel obligatoire. C’était pourtant la mesure-phare de son vaste plan de lutte contre la cinquième vague de l’épidémie, rendu public le 22 février, à la suite des sommations très directes du président chinois, Xi Jinping, une semaine plus tôt, l’intimant de contrôler l’épidémie et d’assumer la responsabilité de cette crise.
    Ce nouveau coup de barre dans la gestion erratique de la crise arrive à un moment étrange, puisque Hongkong est encore en pleine cinquième vague, d’une virulence nettement supérieure aux quatre précédentes. Quant à la Chine, qui avait réussi à s’isoler du virus en imposant une stratégie zéro Covid, elle semble, à son tour, faire face à une invasion incontrôlable du variant Omicron. « Si quelqu’un est attaché au statut de centre financier international de Hongkong, c’est bien moi », a déclaré Carrie Lam, semblant avoir soudain compris qu’à force d’isoler Hongkong, elle risquait de lui faire perdre son atout principal, tant aux yeux du monde qu’aux yeux de la Chine, celui de troisième centre financier de la planète.Même si l’on est encore loin d’une réouverture complète des frontières (seules les personnes ayant le statut de résident sont autorisées à revenir à Hongkong), ces mesures ont été bien accueillies par les milieux d’affaires, de la finance et les communautés diplomatiques et expatriées qui les réclamaient désespérément depuis des mois, voire des années.
    Il faut dire que les critiques contre le gouvernement montaient désormais de partout, et non plus seulement des journaux pro-Pékin, qui servent de porte-voix au mécontentement du gouvernement central chinois. « Au cœur de cette crise se trouve un problème de leadership. Plus spécifiquement un manque d’humilité et un excès de confiance en soi injustifié de certains de nos dirigeants », écrivait ainsi, dans le quotidien anglophone South China Morning Post du 17 mars, Ronnie Chan, l’un des grands propriétaires fonciers de Hongkong. La pique visait explicitement Carrie Lam. Plusieurs lettres ouvertes cinglantes adressées à la cheffe de l’exécutif ont circulé sur les réseaux sociaux et dans la presse, quand bien même les principaux médias d’opposition n’existent plus.
    (...) Outre les mesures de distanciation physique, très fermement imposées depuis plus de deux ans, Hongkong s’est également isolé du reste du monde, comme jamais dans son histoire, au point que nombre d’entreprises internationales ont dû relocaliser certains de leurs cadres à Dubaï, à Singapour ou à Shanghaï. Tous ces sacrifices avaient comme seul objectif de pouvoir, un jour, rouvrir les frontières avec la Chine, qui, ayant dompté le virus, n’acceptait les visiteurs de Hongkong qu’au compte-gouttes. Tout en imposant des mois d’attente pour obtenir un visa et trois à quatre semaines de quarantaine à l’entrée en Chine. Hongkong n’était donc plus ni la porte d’entrée vers la Chine ni la plaque tournante d’échanges entre Pékin et le reste du monde. La communauté étrangère était au bord de la crise de nerfs. Outre la fermeture-réouverture constante des écoles (les familles avec enfants en sont à onze mois d’école à la maison) et la menace d’être envoyé de force en centre d’isolement public sous divers prétextes, voire d’être séparé de ses propres enfants, la perspective de l’opération de dépistage universel et obligatoire fut pour des milliers d’expatriés le déclencheur du départ.
    L’année 2021 avait déjà vu environ 100 000 personnes quitter Hongkong, plutôt des familles de la classe moyenne supérieure, après l’entrée en vigueur de la loi sur la sécurité nationale, le 30 juin 2020, qui menace directement les libertés fondamentales. Mais la gestion erratique de la cinquième vague de Covid-19, cumulée au climat politique incertain, a déclenché un exode d’expatriés et de Hongkongais d’une ampleur inégalée dans l’histoire contemporaine de la ville : depuis le 1er janvier, 134 000 résidents, en flux net, sont partis avec armes et bagages, dont 43 000 pendant la première quinzaine de mars. Les mesures annoncées lundi devraient désamorcer l’inquiétude qui commençait à gagner même les têtes les plus froides de la région administrative spéciale. Hongkong, d’abord forcée d’afficher une stratégie « zéro Covid dynamique » conforme à la doctrine de Pékin, a gaspillé d’immenses ressources pour donner l’impression de lutter « comme en Chine » à éradiquer le moindre foyer de contamination, pendant que le virus se répandait à grande vitesse dans tous les districts du territoire et décimait des milliers de personnes âgées non vaccinées. C’est à la suite de la venue de l’épidémiologiste chinois Liang Wannian, le chef de la stratégie Covid-19 au sein de la commission nationale de la santé, qu’un certain réalisme est apparu. C’est indéniablement sous son influence que la « grande idée » de dépistage universel a été remise en cause.

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  • Covid-19 : la Chine dit avoir enregistré ses deux premiers morts depuis plus d’un an
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/03/19/covid-19-la-chine-dit-avoir-enregistre-ses-deux-premiers-morts-depuis-plus-d

    Covid-19 : la Chine dit avoir enregistré ses deux premiers morts depuis plus d’un an
    Le président Xi Jinping a assuré jeudi que le gouvernement « s’en tient » à la stratégie dite « zéro Covid », selon la télévision publique.
    La Chine, qui subit sa plus grande recrudescence de coronavirus depuis le début de la pandémie, a dit avoir enregistré ses deux premiers morts du Covid-19 depuis plus d’un an, samedi 19 mars. Ces deux décès, officialisés par la Commission nationale de la santé, sont survenus dans la province de Jilin au nord-est du pays. Dans le même temps, le pays a enregistré samedi 4 051 nouvelles infections.Le pays, où les premiers cas de coronavirus sont apparus à la fin de 2019, a ensuite gardé l’épidémie sous contrôle grâce à un contrôle strict des frontières, de longues quarantaines et des confinements ciblés.
    Mais le variant Omicron, hautement contagieux, est venu menacer cette stratégie, obligeant les autorités à confiner des villes comme le centre technologique Shenzhen et ses 17,5 millions d’habitants dans le sud de la Chine. La deuxième économie du monde, qui enregistrait moins de 100 cas par jour il y a encore trois semaines, annonce plus d’un millier de nouvelles infections quotidiennes depuis une semaine.Le président Xi Jinping a assuré jeudi que le gouvernement « s’en tient » à la stratégie dite « zéro Covid », selon la télévision publique. « Nous devons toujours mettre au premier plan les gens et leur vie, nous en tenir (…) à la politique du zéro Covid, et enrayer au plus vite la propagation de l’épidémie », a-t-il ordonné.
    Des dizaines de millions de personnes sont actuellement confinées chez elles à travers le pays, et les autorités se sont efforcées de libérer des lits d’hôpitaux, craignant que l’épidémie ne mette le système de santé sous grande tension. Pékin a fait de son faible taux de mortalité un argument politique, assurant que cela démontrait la puissance de son modèle de gouvernance. La province de Jilin, qui a rapporté des milliers de cas la semaine passée, a construit huit hôpitaux temporaires et deux centres de quarantaine pour gérer l’épidémie. Hongkong, région chinoise semi-autonome, subit aussi la vague de coronavirus la plus importante depuis le début de la pandémie, enregistrant plus de 200 décès chaque jour, soit plus de 5 000 depuis le début de l’année.

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  • Coronavirus: Hong Kong shuts public beaches amid Covid-19 surge, but frustrated residents ask: why can’t we swim and relax? | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3170833/why-not-let-us-swim-and-relax-frustrated

    Coronavirus: Hong Kong shuts public beaches amid Covid-19 surge, but frustrated residents ask: why can’t we swim and relax?Government closes all public beaches amid outcry from mainland Chinese online users over social-distancing measures perceived as lax Residents react with mixed emotions, with one restaurant manager urging authorities to give clear deadline to allow businesses to adjust
    Residents have expressed their frustration at a decision by Hong Kong authorities to close all public beaches amid a Covid-19 outbreak, while some have called it necessary as a result of frequent social-distancing violations.On Wednesday, the government announced that all public beaches would close from Thursday until further notice to reduce social gatherings and the risk of virus transmission. The measure kicked in as the city confirmed 21,650 new coronavirus cases.A source had said the decision followed the circulation of posts on Chinese social media platforms Weibo and WeChat which compared scenes of Shenzhen’s empty streets and closed subway stations with Hong Kong’s crowded beaches and malls.
    The posts went viral among mainland online users, who criticised Hong Kong’s looser social-distancing measures, contrasting these with the lockdown across the border. They blamed Hongkongers for contributing to the surge in cases on the mainland.

    #Covid-19#migration#migrant#chine#hongkong#sante#frontiere#zerocovid#restrictionsanitaire#circulation#politiquesante

  • Coronavirus Hong Kong: use mainland Chinese help well, plan for next stage of battle and ensure social stability, top Beijing official tells local government | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3170759/coronavirus-hong-kong-use-mainland-chinese-help

    Coronavirus Hong Kong: use mainland Chinese help well, plan for next stage of battle and ensure social stability, top Beijing official tells local governmentHong Kong and Macau Affairs Office director Xia Baolong says city still facing uphill battle against pandemic. At high-level meeting in Shenzhen, he calls on local administration to plan for next phase of crisis, with focus on ‘three reductions’, referring to infections, severe cases and deaths
    Hong Kong’s government should distribute aid from the central government properly and plan for the next stage of the Covid-19 pandemic in an orderly way, a top Beijing official has told a high-level meeting in Shenzhen on the health crisis facing the financial hub. Hong Kong and Macau Affairs Office (HKMAO) director Xia Baolong also emphasised the need for local officials to safeguard social stability, according to the Hong Kong China News Agency. He was chairing the meeting on Wednesday after flying back to Shenzhen from the capital where he attended the annual “two sessions” of the nation’s parliament and top advisory body.Lau Siu-kai, vice-president of semi-official Chinese Association of Hong Kong and Macau Studies think tank, said Beijing believed reforms were needed after the pandemic was under control, such as improving the government’s managerial abilities and the leadership capabilities of the executive branch.It was the ninth meeting of the tripartite coordination task force, involving Hong Kong and mainland officials, and the second in less than a week, with the last one taking place on March 11.Xia said in the latest meeting that the current epidemic situation in the city was still serious and the fight against the virus has remained an uphill battle.
    During the meeting, he also spoke via video link with teams sent to assist Hong Kong and called on the local government to speed up the distribution of Chinese medicine, boost the occupancy rate of isolation facilities and make good use of the medical professionals sent from the mainland.
    Xia went on to instruct the local administration to plan ahead for the next phase of the outbreak, focusing on the strategy of “three reductions, three focuses and one priority”.The first element refers to reducing infections, severe cases and deaths. The second involves three specific areas of focus: boosting vaccinations among the elderly and enforcing closed-loop staffing arrangements in care homes; strengthening the work of clinics, hospitals and isolation facilities; and identifying high-risk premises for children, seniors and the disabled, and stepping up protections there.
    Think tank vice-president Lau said Xia’s remarks not only focused on offering guidance and supervision, but also showed that Beijing would hold Hong Kong’s government accountable for failing to control the epidemic.
    “There is a need for improvement of our health care system and formulating contingency plans within the government on how to deal with such kinds of crisis.”Central authorities would look at improving the local government’s managerial abilities and its executive role, Lau said, adding the city needed to “prepare well for any upcoming sixth or seventh waves”.
    Lau suggested it was very rare that Beijing had to be so “hands-on” on Hong Kong’s issues, calling it proof that the city government’s poor handling of the outbreak had already greatly affected national interests.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#macau#hongkong#pekin#sante#zerocovid#politique#retsrictionsanitaire#shenzen#pandemie

  • Covid-19 : la Chine confine les 9 millions d’habitants de la ville de Changchun
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/03/11/covid-19-la-chine-confine-les-9-millions-d-habitants-de-la-ville-de-changchu

    Covid-19 : la Chine confine les 9 millions d’habitants de la ville de Changchun
    Ce confinement est le plus important annoncé en Chine depuis celui de la métropole de Xi’an, au nord du pays, et de ses 13 millions d’habitants à la fin de l’année dernière.Confrontée à sa pire flambée épidémique depuis deux ans, la Chine a dû se résoudre, vendredi 11 mars, à confiner la grande ville de Changchun, dans le nord-est du pays. Les 9 millions d’habitants de la ville chinoise ont été placés en confinement, ont annoncé les autorités locales. Seule une personne par foyer est autorisée à sortir, une fois tous les deux jours, a fait savoir la mairie, qui se prépare à dépister toute la population. Ce confinement est le plus important annoncé en Chine depuis celui de la métropole de Xi’an, au nord du pays, et de ses 13 millions d’habitants à la fin de l’année dernière. La mairie a ordonné la fermeture des écoles et des commerces ainsi que des transports publics. Il est défendu de quitter la ville, qui a enregistré plusieurs centaines de cas au cours des derniers jours. Changchun, la ville de « l’éternel printemps », est la capitale de la province du Jilin, frontalière de la Corée du Nord. Ce pays fermé n’a jusqu’à présent jamais fait état de cas de Covid-19.Par ailleurs, la Chine a annoncé vendredi qu’elle allait introduire l’usage de tests antigéniques rapides du Covid-19 pour la première fois. La Commission nationale de santé a précisé que des kits d’autotest seraient disponibles à l’achat pour les établissements hospitaliers et les citoyens auprès « des pharmacies de détail, des plates-formes de vente en ligne et d’autres canaux ». Le pays, où le virus a été la première fois détecté fin 2019, a rapidement endigué l’épidémie dès le printemps 2020, en adoptant des mesures de confinement très strictes frappant des villes entières. Le géant asiatique est ainsi parvenu à largement enrayer la contagion, avec un bilan officiel d’un peu plus de 100 000 cas, dont 4 636 mortels exactement, en l’espace de deux ans. Le régime communiste y voit la supériorité de son système autoritaire par rapport aux nombreuses morts enregistrées par les pays démocratiques. Mais la souche Omicron est à l’origine de flambées localisées qui concernaient vendredi 1 369 personnes exactement au cours des dernières vingt-quatre heures, selon les données du ministère de la santé.
    Un bilan qui reste faible en comparaison avec le reste du monde mais qui n’en est pas moins le plus élevé pour la Chine depuis la première phase de l’épidémie, début 2020. Sur ce total, les autorités ont dénombré 158 cas importés et 814 cas asymptomatiques, qui font l’objet d’un décompte séparé. Ce pic intervient alors que les cas échappent à tout contrôle dans le territoire de Hongkong, au sud du pays, où les hôpitaux débordent de patients et où la population locale dévalise les supermarchés dans la panique, craignant un confinement. Les autorités chinoises redoutent que des habitants potentiellement contaminés se soient rendus clandestinement sur le continent en provenance de Hongkong, répandant la contagion.
    Les autorités n’ont toutefois pas laissé envisager un abandon de la stratégie du « zéro Covid » lors de la session annuelle du Parlement qui s’est conclue vendredi. « Nous devons constamment affiner les mesures » contre l’épidémie, a simplement dit le premier ministre, Li Keqiang, lors d’un discours fleuve devant les députés le 5 mars. De nombreuses parties du pays sont désormais confrontées à un durcissement des mesures antiépidémiques, notamment Shanghaï, la ville la plus peuplée de Chine, avec 25 millions d’habitants, où les élèves vont désormais devoir suivre leurs cours en ligne.Les autorités municipales se sont efforcées ces derniers mois d’imposer des mesures ciblées, imposant des confinements stricts seulement à quelques quartiers ou bien dans des lieux où des cas ont été répertoriés. Il arrive ainsi que des personnes se retrouvent coincées sur leur lieu de travail ou au restaurant en attendant de pouvoir être dépistées. L’attente du résultat peut aller jusqu’à quarante-huit heures.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#hongkong#sante#variant#omicron#zerocovid#circulation#confinement

  • Covid-19 : L’Australie rouvre ses frontières aux voyageurs étrangers
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/02/22/covid-19-l-australie-rouvre-ses-frontieres-aux-voyageurs-etrangers_6114758_3

    Covid-19 : L’Australie rouvre ses frontières aux voyageurs étrangers
    Après vingt-trois mois d’isolement volontaire dans le cadre de sa stratégie « zéro Covid », l’île-continent,où plus de 93 % des plus de 12 ans ont déjà reçu au moins deux doses de vaccin, accueille à nouveau les visiteurs.
    Son fils n’a pas encore franchi les portes du hall d’arrivée de l’aéroport de Sydney qu’une larme perle déjà aux yeux de Glynnis Nancarrow. « Il vient de Tokyo, je ne l’ai pas vu depuis plus de deux ans », souffle cette mère de trois enfants. « Il vivait au Japon quand l’Australie a brusquement décidé de fermer ses frontières extérieures, en mars 2020. Il aurait pu rentrer plus tôt mais je ne voulais pas qu’il passe quatorze jours enfermé dans un hôtel de quarantaine. Je ne m’attendais pas à le perdre pendant si longtemps. » Lundi 21 février, après vingt-trois mois d’isolement volontaire, l’Australie a finalement rouvert ses portes à tous les voyageurs doublement vaccinés.
    Parmi les 5 000 premiers visiteurs, accueillis avec des koalas en peluche et des cafés gratuits sous les applaudissements d’un groupe de drag queen venu « mettre l’ambiance », les touristes sont rares et essentiellement Australiens. Ce sont eux qui, les premiers, ont été autorisés, le 1er novembre 2021, à traverser les frontières du pays transformé en forteresse. « Je suis partie voir ma mère au Vietnam. Elle est très malade. Ce fut extrêmement émouvant de pouvoir la serrer enfin dans mes bras », raconte Linh Huynh, qui a passé trois semaines auprès de sa famille.
    Comme un tiers de la population australienne, elle est née à l’étranger. Si elle a soutenu la décision du gouvernement de fermer les portes du pays pour se protéger de la pandémie, elle a souffert de ce long éloignement.
    Pour Leisei Giwmy, une étudiante en commerce, cette épreuve a été tellement douloureuse qu’elle a décidé de plier bagage et de retourner vivre au Vanuatu, l’archipel mélanésien dont elle est originaire. « Il a fallu attendre vingt mois pour que les autorités commencent à desserrer l’étau, pour qu’elles autorisent nos parents à entrer dans le pays, puis les étudiants internationaux, etc. Je ne veux plus jamais me retrouver coupée des miens », lâche la jeune fille qui attend sa sœur, les bras chargés d’un immense bouquet de fleurs. Dans un mois, elle repartira avec elle.
    A quelques pas de là, Charmaine Nair, une Néo-Zélandaise installée en Australie, et Desirel Calvin Lawrence, un Américain tout juste débarqué de Washington, cherchent quelqu’un pour les prendre en photo « devant le logo de l’aéroport de Sydney ». Ce couple, qui a survécu à des mois d’éloignement, a encore du mal à croire en la réalité de ses retrouvailles. « Jusqu’au bout, j’ai eu peur qu’il y ait un problème et surtout d’attraper le Covid-19. J’ai dû faire un test PCR et deux types de tests antigéniques différents avant de partir. Toute cette expérience a été hyperstressante », raconte le jeune homme.Si aujourd’hui, tout semble oublié, les amoureux gardent une dent contre les autorités australiennes ayant refusé de leur délivrer le laissez-passer qui pouvait être accordé pour motif impérieux d’ordre familial ou professionnel. « Beaucoup de couples ont bénéficié d’exemptions durant la pandémie. Le problème, c’est que nous n’avions jamais vécu ensemble. Notre dossier a été refusé », explique Charmaine Nair.
    Pour le gouvernement, qui avait abandonné la politique du « zéro Covid » après l’arrivée du variant Delta aux antipodes à l’été 2021, et attendait qu’un pourcentage suffisant de la population soit vacciné pour ouvrir ses frontières, le pari sanitaire est réussi : non seulement la pandémie n’a fait que 4 956 morts sur l’île-continent mais plus de 93 % des plus de 12 ans avaient reçu au moins deux doses de vaccin le 22 février.La priorité est maintenant d’œuvrer au retour à la normale le plus rapidement possible et surtout de remettre d’aplomb le secteur touristique. « Les touristes reviennent et mon message pour eux, pour les touristes du monde entier, c’est : faites vos valises, venez vivre l’une des plus belles expériences que vous puissiez imaginer (…). Et n’oubliez pas de prendre de l’argent, car vous trouverez une multitude de lieux où le dépenser, vivre le voyage et l’expérience d’une vie », a notamment lancé, le 20 février, le premier ministre Scott Morrison.L’agence gouvernementale Tourism Australia vient de déployer une vaste campagne publicitaire dans les pays anglo-saxons afin de redonner l’envie d’un pays, qui, en raison de ses mesures drastiques contre la pandémie, a parfois été comparé à la Corée du Nord. En 2019, quelque 9,5 millions de touristes étrangers avaient visité l’île-continent, injectant 45 milliards de dollars (39 milliards d’euros) dans l’économie locale. Une centaine d’avions atterrissaient chaque jour à Sydney. Lundi, ils ne sont que vingt-six à s’être posés sur le tarmac de l’aéroport international.

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  • ‘Today we rejoined the world’: hugs, tears and Vegemite as Australia reopens international borders | Australia news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/australia-news/2022/feb/21/today-we-rejoined-the-world-hugs-tears-and-vegemite-as-australia-reopen
    https://i.guim.co.uk/img/media/cdc2546686ee1a7199bfe99db7bc413b6b89819b/0_195_8192_4918/master/8192.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    ‘Today we rejoined the world’: hugs, tears and Vegemite as Australia reopens international borders; There were tears, DJs, Vegemite and drag queens as families, friends and lovers reunited at Sydney airport after the resumption of all international travel to Australia.While a number of expert bodies including the US Centers for Disease Control and Prevention and the European Council have warned against travel to Australia due to soaring Covid-19 case numbers over summer, the federal government has vowed to keep the borders open.The federal minister for trade, tourism and industry, Dan Tehan, who was at the airport on Monday morning, said it was a “great day” for Australia’s tourism industry – battered by years of shutdowns.
    “It’s been a party out here at Sydney airport,” Tehan said, a bright blue T-shirt emblazoned with the words “Welcome back” visible underneath his suit jacket.“To see the way people have been united – the hugs, the tears – has been wonderful. The future is looking very, very bright.“I’ll do everything possible to keep the border open.”
    At 6.20am, a Qantas flight from Los Angeles was the first to touch down at Sydney airport, marking the end of 704 days of restrictions on international travel.Fifty-six flights were expected to arrive in Australia on Monday, more than half of them landing in Sydney.The New South Wales premier, Dominic Perrottet, said there was a “buzz and excitement” in the air as the state rejoined the world.“It’s been a long journey, a long journey through Covid,” he said.“But having our borders open, not just here, but around our country will make a real difference in people’s lives; we’re seeing families being reunited … international students return.“Today we rejoined the world, and what a positive thing it is.”At the arrivals hall, travellers were greeted with koala and kangaroo toys, Vegemite and eucalyptus sprigs, while a DJ atop a bus played Australian hits such as Men at Work’s Down Under and Yothu Yindi’s Treaty.(...)

    #Covid-19#migrant#migration#australie#sante#pandemie#retour#tourisme#frontiere#circulation#famille#vaccination#zerocovid