• Zimbabwe : L’agroécologie paysanne transforme la communauté de Shashe

    Les semences et les variétés de semences inappropriées, la perte de biodiversité agroalimentaire, les intrants insuffisants, les sols dégradés et les sécheresses récurrentes ne sont que quelques-uns des nombreux facteurs ayant contribué à la faible productivité des cultures parmi les petits producteurs dans les communautés pauvres en ressources au Zimbabwe et dans une grande partie du sud global. Le changement climatique aggrave désormais ces menaces. L’École d’Agroécologie de Shashe pour les agriculteurs paysans offre un espoir.

    https://viacampesina.org/fr/zimbabwe-lagroecologie-paysanne-transforme-la-communaute-de-shashe
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/07/30/les-femmes-dans-la-lutte-contre-le-fondamentalisme-religieux-au-zimbabwe/#comment-61754

    #international #zimbabwe

  • Les femmes dans la lutte contre le fondamentalisme religieux au Zimbabwe

    Une militante de la Marche Mondiale des Femmes au Zimbabwe présente un aperçu des impacts du fondamentalisme religieux sur la vie quotidienne

    Le fondamentalisme religieux est l’approche des groupes religieux qui cherchent à donner une interprétation littérale aux textes et livres originaux – tels que la Bible, le Coran et la Torah –, estimant que les enseignements tirés de cette lecture doivent être utilisés dans tous les aspects politiques, économiques et sociaux de la vie. La plupart des gens qui pratiquent ces religions se font dire qu’ils doivent avoir une stricte obéissance à la doctrine. En Afrique, la croissance accélérée de nouveaux groupements religieux dirigés par des soi-disant hommes de Dieu a exacerbé les croyances fondamentalistes et conduit au développement d’une logique sectaire. Là d’où je viens, plus de 80% de la population est chrétienne. Quoi qu’il en soit, nous avons une petite minorité de la population qui appartient à d’autres religions, telles que les religions africaines traditionnelles, ou des personnes qui n’ont aucune religion. Quand on regarde le contexte politique de cette population, on voit que les femmes sont majoritaires dans nos églises – des institutions qui sont plus patriarcales qu’autre chose.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/07/30/les-femmes-dans-la-lutte-contre-le-fondamental

    #feminisme #violence #zimbabwe

  • Entretien (audio et vidéo) avec Simukai Chigudu.

    Les fantômes de la colonisation - La Vie des idées
    https://laviedesidees.fr/Les-fantomes-de-la-colonisation

    La vie des des idées , janvier 2024

    Quelles traces les entreprises coloniales ont-elles laissées ? En confrontant l’histoire publique du colonialisme au Royaume-Uni et au Zimbabwe à celle de sa propre famille, Simukai Chigudu fait apparaître la part refoulée du legs colonial et comment elle continue d’alimenter le cycle de la violence.❞

    (suite à lire sur le site en libre-accès de La Vie des idées).

    #Zimbabwe #indépendances #décolonisations #RhodesMustFall

  • Los estibadores de Barcelona deciden “no permitir la actividad” de barcos que envíen armas a Palestina e Israel

    Los estibadores del puerto de Barcelona han decidido “no permitir la actividad de barcos que contengan material bélico”. Así lo han explicado en un comunicado que se ha hecho público tras una asamblea del comité de empresa.

    La Organización de #Estibadores_Portuarios_de_Barcelona (#OEPB), el sindicato mayoritario entre los 1.200 estibadores barceloneses, apunta que han tomado esta decisión para “proteger a la población civil, sea del territorio que sea”.

    Con todo, los trabajadores aseguran un “rechazo absoluto a cualquier forma de violencia” y ven como una “obligación y un compromiso” defender “con vehemencia” la Declaración Universal de los Derechos Humanos. Unos derechos, dicen, que están siendo “violados” en Ucrania, Israel o en el territorio palestino.

    De esta manera, los trabajadores se comprometen a no cargar, descargar ni facilitar las tareas de cualquier buque que contenga armas. Ahora bien, los estibadores no tienen “capacidad para saber de facto que hay en los contenedores”, han afirmado a este diario.

    Los trabajadores se ponen en manos de ONG y entidades de ayuda humanitaria que sí puedan tener conocimiento sobre envíos de armas desde el puerto barcelonés. En esta línea, recuerdan el boicot que ya llevaron a cabo en 2011 en el marco de la guerra de Libia, durante la cual colaboraron con diversas entidades para entorpecer el envío de material bélico y, a su vez, se facilitó el envió de agua y alimentos.

    A pesar de que el Gobierno ha asegurado que no prevé exportar a Israel armas letales que se puedan usar en Gaza, los estibadores son conscientes de que, sólo en 2023, España ha comprado material militar a Israel por valor de 300 millones de euros, unido a otros 700 millones comprometidos en adquisición de armamento para los próximos años.

    Los trabajadores insisten en que con este comunicado no se están posicionado políticamente en el conflicto, simplemente abogan por el alto al fuego y la distribución de ayuda humanitaria. “No es un comunicado político, sólo queremos que se agoten todas las vías de diálogo antes de usar la violencia”.

    Este argumento fue el mismo que estos trabajadores portuarios usaron para negarse a dar servicio a los cruceros en los que la Policía Nacional se alojó durante los días previos al 1 de Octubre. En aquella ocasión también aseguraron que tomaban la decisión “en defensa de los derechos civiles”.

    Con este gesto, los estibadores se suman a otros colectivos de trabajadores portuarios, como los belgas, que también han anunciado que no permitirán el envío de material militar a Israel o Palestina. La del boicot es una estrategia que no es nueva: estibadores de diversos lugares del mundo ya la han llevado a cabo en momentos crudos del conflicto durante los últimos años. Por ejemplo durante el conflicto en la Franja de Gaza de 2008 y 2009, estibadores de Italia, Sudáfrica y Estados Unidos ya se negaron a a manipular cargamentos provenientes de Israel.

    https://www.eldiario.es/catalunya/estibadores-barcelona-deciden-no-permitir-actividad-barcos-envien-armas-pal
    #Barcelone #résistance #armes #armement #Israël #Palestine

    • Espagne : les #dockers du #port de Barcelone refusent de charger les #navires transportant des armes à destination d’Israël

      - « Aucune cause ne justifie la mort de civils », déclare le syndicat des dockers OEPB dans un #communiqué

      Les dockers du port espagnol de Barcelone ont annoncé qu’ils refuseraient de charger ou de décharger des navires transportant des armes à destination d’Israël, à la lumière des attaques de ce pays contre Gaza.

      « En tant que collectif de travailleurs, nous avons l’obligation et l’engagement de respecter et de défendre avec véhémence la Déclaration universelle des droits de l’homme », a déclaré l’OEPB, le seul syndicat représentant quelque 1 200 dockers du port, dans un communiqué.

      « C’est pourquoi nous avons décidé en assemblée de ne pas autoriser les navires contenant du matériel de guerre à opérer dans notre port, dans le seul but de protéger toute population civile », a ajouté le communiqué, notant qu’"aucune cause ne justifie la mort de civils".

      L’OEPB appelle à un cessez-le-feu immédiat et à un règlement pacifique des conflits en cours dans le monde, et notamment du conflit israélo-palestinien.

      Les Nations unies devraient abandonner leur position de complicité, due à l’inaction ou à leur renoncement dans l’exercice de leurs fonctions, a ajouté le communiqué.

      Israël mène, depuis un mois, une offensive aérienne et terrestre contre la Bande de Gaza, à la suite de l’attaque transfrontalière menée par le mouvement de résistance palestinien Hamas le 7 octobre dernier.

      Le ministère palestinien de la Santé a déclaré, mardi, que le bilan des victimes de l’intensification des attaques israéliennes sur la Bande de Gaza depuis le 7 octobre s’élevait à 10 328 morts.

      Quelque 4 237 enfants et 2 719 femmes figurent parmi les victimes de l’agression israélienne, a précisé le porte-parole du ministère, Ashraf al-Qudra, lors d’une conférence de presse.

      Plus de 25 956 autres personnes ont été blessées à la suite des attaques des forces israéliennes sur Gaza, a-t-il ajouté.

      Le nombre de morts israéliens s’élève quant à lui à près de 1 600, selon les chiffres officiels.

      Outre le grand nombre de victimes et les déplacements massifs, les approvisionnements en produits essentiels viennent à manquer pour les 2,3 millions d’habitants de la Bande de Gaza, en raison du siège israélien, qui s’ajoute au blocus imposé par Israël à l’enclave côtière palestinienne.

      https://www.aa.com.tr/fr/monde/espagne-les-dockers-du-port-de-barcelone-refusent-de-charger-les-navires-transportant-des-armes-%C3%A0-destination-disra%C3%ABl/3046909

    • #Genova, Barcellona, #Sidney. I lavoratori portuali si rifiutano di caricare le navi con le armi per Israele

      Diverse organizzazioni di lavoratori portuali hanno indetto mobilitazioni e iniziative per protestare contro i bombardamenti della striscia di #Gaza. Venerdì prossimo a Genova si svolgerà il presidio indetto dai portuali del capoluogo ligure. La mobilitazione raccoglie l’appello lanciato lo scorso 16 ottobre dai sindacati palestinesi per “smettere di armare Israele”. I lavoratori dello scalo genovese si rifiutano di gestire l’imbarco di carichi di armi diretti in Israele (e non solo). Un’iniziativa simile è in atto nel porto di Sidney, in Australia, dove si protesta contro l’attracco di una nave della compagnia israeliana #Zim. All’appello dei colleghi palestinesi hanno aderito ieri anche i lavoratori dello scalo di Barcellona, annunciando che impediranno “le attività delle navi che portano materiale bellico”. Come lavoratori, si legge nel comunicato degli spagnoli, “difendiamo con veemenza la Dichiarazione universale dei diritti dell’uomo“, aggiungendo che “nessuna causa giustifica il sacrificio dei civili”. In Belgio a rifiutarsi di caricare armi sono da alcune settimane gli addetti aeroportuali che nel comunicato spiegano “caricare e scaricare ordigni bellici contribuisce all’uccisione di innocenti“. Solidarietà con i lavoratori palestinesi è arrivata inoltre dal sindacato francese Cgt, così come è molto attivo il coordinamento dei sindacati greci #Pame.

      Negli Stati Uniti, nei pressi di Seattle, sono invece stati un centinaio di attivisti a bloccare il porto di #Tacoma, mossi dal sospetto che la #Cape_Orlando, nave statunitense alla fonda, trasportasse munizioni ed armamenti per Israele. La nave era già stata fermata alcuni giorni prima nello scalo di #Oakland, nella baia di San Francisco. Iniziative di questo genere si stanno moltiplicando. Nei giorni scorsi gli attivisti avevano bloccato tutte le entrate di un impianto della statunitense #Boeing destinato alla fabbricazione di armamenti nei pressi di St Louis. Manifestazioni si sono svolte alla sede londinese di #Leonardo, gruppo italiano che ad Israele fornisce gli elicotteri Apache. Il 26 ottobre scorso un centinaio di persone avevano invece bloccato l’accesso alla filiale britannica dell’azienda di armi israeliana #Elbit_Systems.

      https://www.ilfattoquotidiano.it/2023/11/07/genova-barcellona-sidney-i-lavoratori-portuali-si-rifiutano-di-caricare-le-navi-con-le-armi-per-israele/7345757
      #Gênes

    • La logistica di guerra

      Venerdì 10 novembre i lavoratori del porto di Genova hanno lanciato un blocco della logistica di guerra. I porti sono uno snodo fondamentale della circolazione delle armi impiegate in ogni dove.
      A Genova è stato osservato un carico di pannelli per pagode militari che verrà destinato ad una delle navi della compagnia saudita Bahri.
      Dal terminal dei traghetti nelle scorse settimane sono stati caricati camion militari dell’Iveco destinati alla Tunisia, con ogni probabilità destinati alla repressione dei migranti.
      Le organizzazioni operaie palestinesi hanno fatto appello alla solidarietà internazionalista, alla lotta degli sfruttati contro tutti i padroni a partire da quelli direttamente coinvolti nel conflitto.
      Nel porto di Genova opera una compagnia merci, l’israeliana ZIM, che il 10 novembre gli antimilitaristi puntano a bloccare.
      Inceppare il meccanismo è un obiettivo concreto che salda l’opposizione alla guerra con la lotta alla produzione e circolazione delle armi.
      L’appuntamento per il presidio/picchetto è alle 6 del mattino al varco San Benigno.
      Ne abbiamo parlato con Christian, un lavoratore del porto dell’assemblea contro la guerra e la repressione.

      https://www.rivoluzioneanarchica.it/genova-fermare-la-logistica-di-guerra
      #logistique

    • Porti bloccati contro l’invio di armi a Israele

      Genova, Barcellona, #Oackland, #Tacoma, Sidney. I lavoratori portuali si rifiutano di caricare le navi con le armi per Israele

      L’appello lanciato lo scorso 16 ottobre dai sindacati palestinesi per “smettere di armare Israele” è stato raccolto dai sindacati in diversi paesi.

      Diverse organizzazioni di lavoratori portuali hanno indetto mobilitazioni e iniziative per protestare contro i bombardamenti della striscia di Gaza. Venerdì prossimo a Genova si svolgerà il presidio indetto dai portuali del capoluogo ligure. La mobilitazione raccoglie l’appello lanciato lo scorso 16 ottobre dai sindacati palestinesi per “smettere di armare Israele”. I lavoratori dello scalo genovese si rifiutano di gestire l’imbarco di carichi di armi diretti in Israele (e non solo).

      “Mentre da quasi due anni in Ucraina si combatte una guerra fra blocchi di paesi capitalisti, mentre lo stato d’Israele massacra i palestinesi, mentre la guerra nucleare è dietro l’angolo, il Porto di Genova continua a caratterizzarsi come snodo della logistica di guerra: imbarchi di camion militari diretti alla Tunisia per il contrasto dei flussi migratori, passaggio di navi della ZIM, principale compagnia navale israeliana, nuovi materiali militari per l’aeronautica Saudita pronti per la prossima Bahri. Questo è quello che sta dietro ai varchi del porto di Genova. Basta traffici di armi in porto. Solidarietà internazionalista agli oppressi/e palestinesi. Il nemico è in casa nostra. Guerra alla Guerra” si legge nel comunicato che invita alla partecipazione.

      Anche i lavoratori del porto australiano di Sidney, stanno protestando contro l’attracco di una nave della compagnia israeliana Zim. All’appello dei sindacati palestinesi. E’ di ieri la dichiarazione della Organización de Estibadores Portuarios di Barcellona (OEPB) i cui aderenti si rifiuteranno di caricare armi destinate al conflitto israelo-palestinese dal porto catalano. E’ la risposta all’appello lanciato dai sindacati palestinesi per fermare «i crimini di guerra di Israele» sin dall’inizio dell’invasione di Gaza

      In Belgio già da alcune settimane a rifiutarsi di caricare armi sono i lavoratori aeroportuali che nel comunicato spiegano “caricare e scaricare ordigni bellici contribuisce all’uccisione di innocenti“. Solidarietà con i lavoratori palestinesi è arrivata inoltre dal sindacato francese Cgt, così dal sindacato greco Pame che il 2 novembre ha bloccato l’aeroporto di Atene per protesta contro i bombardamenti israeliani.

      Negli Stati Uniti, nei pressi di Seattle, sono invece stati un centinaio di attivisti a bloccare il porto di Tacoma, mossi dal sospetto che la Cape Orlando, nave statunitense alla fonda, trasportasse munizioni ed armamenti per Israele. La nave era già stata fermata alcuni giorni prima nello scalo di Oakland, nella baia di San Francisco. Iniziative di questo genere si stanno moltiplicando. Nei giorni scorsi gli attivisti avevano bloccato tutte le entrate di un impianto della statunitense Boeing destinato alla fabbricazione di armamenti nei pressi di St Louis.

      Manifestazioni si sono svolte alla sede londinese di Leonardo, gruppo italiano che ad Israele fornisce gli elicotteri Apache. Il 26 ottobre scorso un centinaio di persone avevano invece bloccato l’accesso alla filiale britannica dell’azienda di armi israeliana Elbit Systems.

      Di fronte al genocidio dei palestinesi in corso a Gaza, in tutto il mondo sta montando un’ondata di indignazione che chiede il boicottaggio degli apparati militari ed economici di Israele, con un movimento che somiglia molto a quello che portò alla fine del regime di apartheid in Sudafrica.

      A livello internazionale da anni è attiva in tal senso la campagna BDS (Boicottaggio, Disinvestimento, Sanzioni) verso Israele che le autorità di Tel Aviv temono moltissimo e contro cui hanno creato un apposito dipartimento, lanciando una contro campagna di criminalizzazione del Bds in vari paesi europei e negli USA. Un tentativo evidentemente destinato a fallire.

      https://www.osservatoriorepressione.info/porti-bloccati-linvio-armi-israele

    • Genova: In centinaia bloccano il porto contro l’invio di armi a Israele

      E’ iniziato all’alba, presso il porto di Genova, il presidio per impedire il passaggio della nave della #ZIM, carica di armamenti e diretta a Israele.

      Dal varco San Benigno già centinaia le persone solidali con il popolo palestinese, tra lavoratori del porto, studenti, cittadini e realtà che vanno dal sindacalismo di base alle associazioni pacifiste e che si sono ritrovati questa mattina uniti sotto gli slogan “la guerra comincia da qui” “fermiamo le navi della morte”. Oltre al varco della ZIM bloccato anche il varco dei traghetti.

      Oltre al varco della ZIM, la principale compagnia logistica di Israele, è stato bloccato anche il varco dei traghetti.

      Il cielo di Genova si è anche illuminato di rosso (clicca qui per il video: https://www.facebook.com/watch/?v=348645561154990) con una serie di torce, a simulare quello che, tutti i giorni, accade a Gaza con l’occupazione militare israeliana: “i popoli in rivolta – dicono camalli e solidali – scrivono la storia”.

      «Sono cinque anni che facciano una serie di blocchi, scioperi, presidi, azioni anche con la comunità europea per contrastare i traffici. Principalmente contro la compagnia Bahri. Nel 2019 siamo riusciti a evitare che una nave dell’azienda saudita caricasse dal porto di Genova armi che sarebbero state utilizzate in Yemen», spiega Josè Nivoi, sindacalista dell’Usb dopo essere stato per 16 anni un lavoratore del porto: «Nella nostra chat abbiamo condiviso anche un piccolo manuale, scritto insieme all’osservatorio Weapon Watch, su come identificare i container che contengono armi. Perché ci sono degli obblighi internazionali, ad esempio, che costringono le compagnie ad applicare una serie di adesivi utili per quando i vigili del fuoco devono intervenire in caso di incendio. Che rendono riconoscibili i carichi. Mentre in altre navi le armi sono facilmente individuabili, visibili ad occhio nudo».

      Nel 2021 il Collettivo autonomo dei lavoratori portuali di Genova, insieme quelli di Napoli e Livorno ha anche cercato di bloccare una nave israeliana che stava trasportando missili italiani a Tel Aviv: «Non siamo riusciti a fermarla perché abbiamo saputo troppo tardi, dalle carte d’imbarco, che cosa trasportava. Ma da quel momento sono iniziate le nostre operazioni in solidarietà con il popolo palestinese. E abbiamo deciso di accogliere l’appello lanciato lo scorso 16 ottobre dai sindacati palestinesi per “smettere di armare Israele”. Rifiutando di gestire l’imbarco di carichi di armi. Non vogliamo essere complici della guerra».
      A convocare l’iniziativa l’Assemblea contro la guerra e la repressione. “Mentre da quasi due anni in Ucraina si combatte una guerra fra blocchi di paesi capitalisti, mentre lo stato d’Israele massacra i palestinesi, mentre la guerra nucleare è dietro l’angolo, il Porto di Genova continua a caratterizzarsi come snodo della logistica di guerra: imbarchi di camion militari diretti alla Tunisia per il contrasto dei flussi migratori, passaggio di navi della ZIM, principale compagnia navale israeliana, nuovi materiali militari per l’aeronautica Saudita pronti per la prossima Bahri. Questo è quello che sta dietro ai varchi del porto di Genova. Basta traffici di armi in porto. Solidarietà internazionalista agli oppressi/e palestinesi. Il nemico è in casa nostra. Guerra alla Guerra” si legge nel comunicato che invitava alla partecipazione.
      L’iniziativa di oggi raccoglie l’invito dei sindacati palestinesi, che nei giorni scorsi avevano diffuso un appello nel quale chiedono ai lavoratori delle industrie coinvolte di rifiutarsi di costruire armi destinate ad Israele, di rifiutarsi di trasportare armi ad Israele, di passare mozioni e risoluzioni al proprio interno volte a questi obiettivi, di agire contro le aziende complicitamente coinvolte nell’implementare il brutale ed illegale assedio messo in atto da Israele, in particolare se hanno contratti con la vostra istituzione, di mettere pressione sui governi per fermare tutti i commerci militari ed in armi con Israele, e nel caso degli Stati Uniti, per interrompere il proprio sostegno economico diretto.a lottare e a opporci con tutta la nostra forza a questa guerra, boicottandola praticamente con i mezzi che abbiamo a disposizione e quindi chiediamo a tutte e tutti di partecipare al presidio.

      Il collegamento dal porto di Genova con Rosangela della redazione di Radio Onda d’Urto e le interviste ai manifestanti: https://www.radiondadurto.org/wp-content/uploads/2023/11/Rosangela-da-Genova.mp3

      Le interviste ai partecipanti: https://www.radiondadurto.org/wp-content/uploads/2023/11/interviste-Rosangela-due.mp3



      Il blocco del molo è poi diventato corteo fino alla sede della compagnia israeliana ZIM dove si è verificato un fitto lancio di uova piene di vernice rossa. La cronaca di Rosangela della Redazione di Radio Onda d’Urto: https://www.radiondadurto.org/wp-content/uploads/2023/11/Rosi-da-sede-Zim-Genova.mp3

      Ancora interviste ai partecipanti: https://www.radiondadurto.org/wp-content/uploads/2023/11/interviste-Rosangela-tre.mp3

      Corrispondenza conclusiva con un bilancio dell’iniziativa di Riccardo del Collettivo autonomo lavoratori portuali: https://www.radiondadurto.org/wp-content/uploads/2023/11/Corrispondenza-conclusiva-di-Riccardo-Calp-Genova.mp3

      https://www.osservatoriorepressione.info/genova-centinaia-bloccano-porto-linvio-armi-israele
      #camalli

    • Shutting Down the Port of Tacoma

      Since October 7, the Israeli military has killed over 10,000 people in Palestine, almost half of whom were children. In response, people around the world have mobilized in solidarity. Many are seeking ways to proceed from demanding a ceasefire to using direct action to hinder the United States government from channeling arms to Israel. Despite the cold weather on Monday, November 6, several hundred people showed up at the Port of Tacoma in Washington State to block access to a shipping vessel that was scheduled to deliver equipment to the Israeli military.

      In the following text, participants review the history of port blockades in the Puget Sound, share their experience at the protest, and seek to offer inspiration for continued transoceanic solidarity.
      Escalating Resistance

      On Thursday, November 2, demonstrators protesting the bombing and invasion of Gaza blocked a freeway in Durham, North Carolina and shut down 30th Street Station in Philadelphia. Early on Friday, November 3, at the Port of Oakland in California, demonstrators managed to board the United States Ready Reserve Fleet’s MV Cape Orlando, which was scheduled to depart for Tacoma to pick up military equipment bound for Israel. The Cape Orlando is owned by the Department of Transportation, directed by the Department of Defense, and managed and crewed by commercial mariners. After an hours-long standoff, the Coast Guard finally managed to get the protesters off the boat.

      Afterwards, word spread that there would be another protest when the boat arrived in Tacoma. The event was announced by a coalition of national organizations and their local chapters: Falastiniyat (a Palestinian diaspora feminist collective), Samidoun (a national Palestinian prisoner support network), and the Arab Resource & Organizing Center, which had also participated in organizing the protest in Oakland.

      The mobilization in Tacoma was originally scheduled for 2:30 pm on Sunday, November 5, but the organizers changed the time due to updated information about the ship’s arrival, calling for people to show up at 5 am on Monday. Despite fears that the last-minute change would undercut momentum, several hundred demonstrators turned out that morning. The blockade itself consisted of a continual picket at multiple points, bolstered by quite a few drivers who were willing to risk the authorities impounding their cars.

      All of the workers that the ILWU deployed for the day shift were blocked from loading the ship. Stopping the port workers from loading it was widely understood as the goal of the blockade; unfortunately, however, this did not prevent the military cargo from reaching the ship. Acting as scabs, the United States military stepped in to load it, apparently having been snuck into the port on Coast Guard vessels.

      Now that the fog of war is lifting, we can review the events of the day in detail.

      Drawing on Decades of Port Blockades

      The Pacific Northwest has a long history of port shutdowns.

      In 1984, port workers in the International Longshore and Warehouse Union (ILWU) coordinated with anti-Apartheid activists and refused to unload cargo ships from South Africa. Between 2006 and 2009, the Port Militarization Resistance movement repeatedly blockaded the ports of Olympia and Tacoma to protest against the occupation of Iraq and Afghanistan. In 2011 and 2012, participants in Occupy/Decolonize Seattle organized in solidarity with port workers in the ILWU in Longview and shut down the Port of Seattle, among other ports.

      In 2014, demonstrators blockaded the Port of Tacoma using the slogan Block the Boat, singing “Our ports will be blocked to Israel’s ships until Gaza’s ports are free.” One of the participants was the mother of Rachel Corrie, a student who was murdered in Gaza by the Israeli military in 2002 while attempting to prevent them from demolishing the homes of Palestinian families. In 2015, an activist chained herself to a support ship for Royal Dutch Shell’s exploratory oil drilling plans, using the slogan Shell No. In 2021, Block the Boat protesters delayed the unloading of the Israeli-operated ZIM San Diego ship for weeks. The Arab Resource & Organizing Center played a part in organizing the Block the Boat protests.

      Today, the Port of Tacoma appears to be the preferred loading point for military equipment in the region—perhaps because the Port Militarization Resistance successfully shut down logistics at the Port of Olympia, while Tacoma police were able to use enough violent force to keep the Port of Tacoma open for military shipments to Iraq and Afghanistan. The various port blockades fostered years of organizing between ILWU workers, marginalized migrant truck workers, environmentalists, and anti-war activists. New tactics of kayaktivism emerged out of anti-extractivism struggles in Seattle, where seafaring affinity groups were able to outmaneuver both the Coast Guard and the environmental nonprofit organizations that wanted to keep things symbolic. On one occasion, a kayaking group managed to run a Shell vessel aground without being apprehended. Some participants brought reinforced banners to the demonstration on Monday, November 6, 2023, because they remembered how police used force to clear away less-equipped demonstrators during the “Block the Boat” picket at the Port of Seattle in 2021.

      Over the years, these port blockades have inspired other innovations in the genre. In November 2017, demonstrators blockaded the railroad tracks that pass through Olympia.1 At a time when Indigenous water protector and land defense struggles were escalating and locals wanted to act in solidarity, blockading the port seemed prohibitively challenging, so they chose a section of railroad tracks via which fracking proppants were sent to the port. This occupation was arguably more defensible and effective than a port blockade would have been, lasting well over a week. It may indicate a future field for experimentation.
      Gathering at the Port

      The Port of Tacoma and the nearby ICE detention center are located in an industrial area that also houses a police academy. They are only accessible through narrow choke points; in the past, police have taken advantage of these to target and harass protesters. The preceding action at the Port of Oakland took place in a more urban terrain; as protesters prepared for the ship to dock in Tacoma, concerns grew about the various possibilities for repression. Veterans of the Port Militarization Resistance and other logistically-minded individuals compiled lists of considerations to take into account when carrying out an action at this particular port.

      On Monday morning, people showed up with positive energy and reinforced banners. Hundreds of people coordinated to bring in supplies and additional waves of picketers. The plan was to establish a picket line at every of the three entrances into Pier 7. As it turned out, the police preemptively blocked the entrances, sitting in their vehicles behind the Port fence. Demonstrators marched in circles, chanting, while others gathered material with which to create impromptu barricades.

      Other anarchists remained at a distance, standing by to do jail support and advising the participants on security precautions. Others set up at the nearby casino, investigating and squashing rumors in the growing signal groups and helping to link people to the information or communication loops they needed. Whether autonomously or in conversation with the organizers, all of them did their best to contribute to the unfolding action.

      The demonstration successfully accomplished what some had thought might be impossible, preventing the ILWU workers from loading the military shipment. Unexpectedly, this was not enough. Even seasoned longshoremen were surprised that the military could be brought in to act as scabs by loading the ship.

      Could we have focused instead on blocking the equipment from reaching the port in the first place? According to publicly available shift screens, the cargo that was eventually loaded onto the ship had already arrived at the port before the action’s originally planned 2:30 pm start time on November 5. Considering that Sunday afternoon was arguably the earliest that anyone could mobilize a mass action on such short notice, it is not surprising that the idea of blocking the cargo was abandoned in favor of blocking the ILWU workers. Of course, if the information that military supplies were entering the port had circulated earlier, something else might have been possible.

      The organizers chose the approach of blocking the workers in spite of the tension it was bound to cause with the ILWU Local 23. Our contacts in the ILWU describe the Local 23 president as a Zionist; most workers in Local 23 were supposedly against the action, despite respecting the picket.2 The president allegedly went so far as to suggest bringing in ILWU workers on boats, a plan that the military apparently rejected.

      There were rumors that a flotilla of kayaks was organizing to impede the Orlando’s departure the following morning. In the end, a canoe piloted by members of the Puyallup, Nisqually, and other Coast Salish peoples and accompanied by a few kayakers blocked the ship’s path for a short time on November 6, but nothing materialized for November 7.

      This intervention is an important reminder of the ethical and strategic necessity of working with Indigenous groups who know the land and water and preserve a living memory of struggle against colonial violence that includes repeatedly outmaneuvering the United States military.

      The ship departed, but one Stryker Armored Personnel Carrier that was scheduled for work according the ILWU shift screens was not loaded, presumably due to the picket. Given the military work-crew’s inexperience in loading shipping containers, it’s unclear how much of the shipment was completely loaded in the time allotted for the ship, as ports hold to a strict schedule in order not to disrupt capital’s global supply chains.
      Evaluation

      The main organizers received feedback in the course of the protest and adapted their strategy as the situation changed, shifting their communication to articulate what they were trying to do and explaining their choices rather than simply appealing to their authority as an organization or as Palestinians. Nonetheless, some participants have expressed displeasure about how things unfolded. It was difficult to get comprehensive information about what was going on, and this hindered people from making their own decisions and acting autonomously. Some anarchists who were on the ground report that the vessel was still being loaded when the organizers called off the event; others question the choice not to reveal the fact that the military was loading the equipment while the demonstration still had numbers and momentum.

      It is hard to determine to what extent organizers intentionally withheld information. We believe that it is important to offer constructive feedback and principled criticism while resisting the temptation to make assumptions about others’ intentions (or, at worst, to engage in snitch-jacketing, which can undermine efforts to respond to actual infiltration and security breaches in the movement and often contributes to misdiagnosing the problems in play).

      Cooperating with the authorities—especially at the expense of other radicals—is always unacceptable. This is a staple of events dominated by authoritarian organizations. Fortunately, nothing of this kind appears to have occurred during the blockade on November 6. Those on either side of this debate should be careful to resist knee-jerk reactions and to avoid projecting bad intentions onto imagined all-white “adventurists” or repressive “peace police.”

      In that spirit, we will spell out our concern. The organizers simultaneously announced that the weapons had been loaded onto the ship, and at the same time, declared victory. This fosters room for suspicion that the original intention had been to “block the boat” symbolically without actually hampering the weapons shipment, in order to create the impression of achieving a “movement win” without any substantive impact. Such empty victories can deflate movements and momentum, sowing distrust in the hundreds of people who showed up on short notice with the intention of stopping weapons from reaching Israel. It might be better to acknowledge failure, admitting that despite our best efforts, the authorities succeeded in their goal, and affirming that we have to step up our efforts if we want to save lives in Gaza. We need organizers to be honest with us so we know what we are up against.

      It’s important to highlight that ultimately it was the military that loaded the ship, not the ILWU. This move was unprecedented, just like the military spying on demonstrators during the Port Militarization Resistance. But it should not have been unexpected. From now on, we should bear in mind that the military is prepared to intervene directly in the logistics of capitalism.

      This also highlights a weakness in the strategy of blocking a ship by means of a picket line and blockading the streets around the terminal. To have actually stopped the ship, a much more disruptive action would have been called for, potentially including storming the terminal itself and risking police violence and arrests. This isn’t to say that storming the port would have been practical, nor to argue that there is never any reason to blockade the terminal in the way that we did. Rather, the point is that the mechanics of war-capitalism are more pervasive and adaptable than the strategies that people employed to block it in Oakland and Tacoma. Any form of escalation will require more militancy and risk tolerance.

      At the same time, we should be honest about our capabilities, our limits, and the challenges we face. Although many people were prepared to engage in a picket, storming a secured facility involves different considerations and material preparation, and demands a cool-headed assessment of benefits versus consequences. We should not simply blame the organizers for the fact that it did not happen. A powerful enough movement cannot be held back, not even by its leaders.

      Considering that the United States military outmaneuvered the picket strategy—and in view of the grave stakes of what is occurring Palestine—”Why not storm the port?” might be a good starting point for future strategizing. Yet from this point forward, the port is only going to become more and more secure. Another approach would be to pan back from the port, looking for points of intervention outside it. In this regard, the rail blockade in Olympia in 2017 might offer a promising example.

      Likewise, while we should explore ways to resolve differences when we have to work together, we can also look for ways to share information and coordinate while organizing autonomously. We might not be able to reach consensus about what strategy to use, but we can explore where we agree and diverge, acquire and circulate intelligence, and try many different strategies at once.

      The logic and logistics of the ruling order are intertwined all the world over. Israeli weapons helped Azerbaijan invade the Armenian enclave of Nagorno-Karabakh in September. The technologies of surveillance, occupation, and repression, refined from besieging Gaza and fragmenting the West Bank, are deployed along the deadly southern border of the United States. The FBI calls Israeli tech firms when they need to hack into someone’s phone. Everything is connected, from the ports on the Salish Sea to the eastern coast of the Mediterranean.

      Here’s to mutiny in the belly of the empire. If not us, then who? If not now, then when?

      https://pugetsoundanarchists.org/shutting-down-the-port-of-tacoma

    • Des #syndicats du monde entier tentent d’empêcher les livraisons d’armes vers Israël

      #Liège, Gênes, Barcelone, #Melbourne, #Oakland, #Toronto et peut-être bientôt différents ports français… Depuis le début du bombardement de Gaza, des syndicats ont tenté de bloquer des livraisons d’armes vers Israël, rappelant la tradition de lutte internationaliste du syndicalisme. Des initiatives insuffisantes pour entraver l’armement du pays, mais qui ont le mérite de mettre les États exportateurs d’armes face à leurs responsabilités.

      Peut-on compter sur la solidarité internationaliste des syndicats pour mettre fin à l’attaque de Gaza ? C’est en tout cas ce que veut croire la coordination syndicale Workers in Palestine. Composée de dizaines de syndicats palestiniens rassemblant travailleurs agricoles, pharmaciens ou encore enseignants, elle a lancé un appel aux travailleurs du monde entier afin d’entraver l’acheminement de matériel militaire vers Israël.

      « Nous lançons cet appel alors que nous constatons des tentatives visant à interdire et à réduire au silence toute forme de solidarité avec le peuple palestinien. Nous vous demandons de vous exprimer et d’agir face à l’injustice, comme les syndicats l’ont fait historiquement », écrivait-elle le 16 octobre. Dans la foulée, elle appelait à deux journées d’actions internationales les 9 et 10 novembre pour empêcher les livraisons d’armes.

      Tradition de lutte anti-impérialiste du syndicalisme

      En rappelant la tradition internationaliste du syndicalisme, Workers in Palestine inscrit son appel dans l’histoire des luttes syndicales contre les guerres impérialistes et coloniales. Une tradition qui n’est pas étrangère aux syndicats Français. Ainsi, en 1949, une grève organisée par les dockers de la CGT sur le port de Marseille permettait de bloquer plusieurs bateaux destinés à acheminer des armes vers l’Indochine, alors en pleine guerre de décolonisation. Et ce mode d’action n’a pas été oublié depuis. En 2019, les dockers du port de Gênes se sont mis en grève afin de ne pas avoir à charger un navire soupçonné de transporter des armes (françaises) vers l’Arabie Saoudite. « On a aussi fait des actions pendant la guerre en Irak », se remémore Didier Lebbe, secrétaire permanent de la CNE, un des syndicats belge qui a récemment refusé de transporter des armes vers Israël.

      Qu’ils répondent consciemment à l’appel de Workers in Palestine ou non, des syndicats et des collectifs citoyens ont organisé des actions sur des lieux stratégiques du commerce d’armes depuis le début des bombardements sur Gaza. Des blocages et des manifestations ont eu lieu sur les ports de Tacoma aux Etat-unis, ou encore à Melbourne, en Australie ou à Toronto au Canada. A Barcelone, des dockers ont déclaré vouloir refuser de charger ou de décharger tout matériel militaire en lien avec les bombardements à Gaza. Nous avons choisi de nous attarder sur quatre de ces initiatives.

      A Gênes, les dockers visent une entreprise de matériel militaire

      « De 2019 à aujourd’hui, nous avons bloqué presque deux fois par an les navires transportant des armes vers des zones de guerre comme le Yémen, le Kurdistan, l’Afrique et Gaza », explique Josè Nivoi, docker génois et syndicaliste à l’Unions Sindicale di Base (USB). C’est dans la continuité de ces actions qu’il s’est mobilisé avec ses collègues et son syndicat, à l’appel de Workers in Palestine. Vendredi 10 novembre, près de 400 personnes ont manifesté devant le port de Gênes pour protester contre l’envoi d’armes en Israël. Les dockers ont ensuite marché vers les locaux de Zim integrated Shipping Service, une entreprise israélienne de transport de marchandises et de matériel militaire.

      Après l’attaque du Hamas le 7 octobre, cette dernière a proposé son aide à Israël afin d’y acheminer du matériel. « Nous avons des camarades qui surveillent les navires et peuvent voir s’il y a des armes à bord », glisse le docker. Il ajoute que cette action s’inscrit dans la tradition, encore très forte à Gênes, des mobilisation anti-fasciste et anti-impérialsites : « Nous avons toujours été solidaires des peuples qui luttent pour l’autodétermination, et la question palestinienne fait partie de ces luttes. Nous sommes des travailleurs internationalistes et c’est pourquoi nous voulons nous battre pour essayer de changer les choses », explique le docker.

      En Angleterre, une usine d’armes bloquée temporairement

      Le même jour, près de 400 syndicalistes ont bloqué l’usine d’armes de l’entreprise BAE, à Rochester en Angleterre. L’usine d’arme fabrique notamment des « systèmes d’interception actif » pour les jet F35, « utilisés actuellement par Israël pour bombarder Gaza », écrivent les syndicats organisateurs de cette mobilisation. Art, culture, éducation, santé, sept organisations syndicales se sont retrouvées sous le mot d’ordre « Travailleurs pour une Palestine libre », répondant également à l’appel des syndicats palestiniens du 16 octobre.

      « L’industrie d’armement britannique, subventionnée par de l’argent public, est impliquée dans les massacres de Palestiniens. Nous sommes ici aujourd’hui pour perturber la machine de guerre israélienne et prendre position contre la complicité de notre gouvernement et nous exhortons les travailleurs de tout le Royaume-Uni à prendre des mesures similaires sur leurs lieux de travail et dans leurs communautés », explique une professeur qui manifestait vendredi à Dorchester.

      En Belgique les syndicats de l’aviation refusent de charger des armes vers Israël

      Si les avions de passagers ne relient plus Israël et la Belgique depuis l’attaque du Hamas, des avions cargos continuent de transporter des armes vers l’État hébreu, selon des syndicats. « On constate même une augmentation des vols cargo depuis Liège vers Tel Aviv », confie Christian Delcourt, porte-parole de l’aéroport de Liège, à la presse belge. Un phénomène qui n’a pas échappé aux travailleurs de ces sites. « Dans le courant du mois d’octobre, des manutentionnaires nous ont informés qu’ils chargeaient des armes dans des avions civils commerciaux. D’habitude, ces cargaisons doivent être transportées par des avions militaires. Mais quoi qu’il en soit, il n’était pas question pour eux de participer à une guerre, particulièrement quand on sait que des civils sont massacrés », explique Didier Lebbe, secrétaire permanent de la CNE. Le syndicat chrétien, majoritaire dans ces aéroports, prend alors contact avec trois autres syndicats du secteur pour rédiger un communiqué commun. « Alors qu’un génocide est en cours en Palestine, les travailleurs des différents aéroports de Belgique voient des armes partir vers des zones de guerre », écrivent-ils fin octobre. L’initiative fait en partie mouche : « parmi les deux compagnies aériennes qui effectuent ces livraisons, l’une d’elle les a arrêtées. L’autre, c’est une compagnie israélienne », soutient Didier Lebbe.

      En France, les dockers s’organisent

      En France, si aucun syndicat n’a pour l’instant appelé à des actions sur les lieux de travail, la fédération CGT Ports et docks pourrait bientôt rejoindre le mouvement international. La semaine prochaine, au port du Pirée à Athènes,12 organisations syndicales de dockers et portuaires européennes, membres de l’EDC (European Dockworkers Council )doivent se réunir pour une assemblée générale. « Au niveau français, on va pousser pour obtenir une journée d’arrêt de travail dans tous les ports européens pour manifester notre volonté d’un processus de paix, et dénoncer tous les conflits armés », affirme Tony Hautbois, secrétaire général de la fédération CGT Ports et docks. La possibilité d’un boycott des syndicats sur le transport d’armes vers Israël sera aussi en débat, il pourrait déboucher sur une position commune entre ces syndicats, qui regroupent 20 000 dockers à travers l’Europe.

      D’autres syndicats français ont également mis en avant la nécessité d’une action sur l’outil de travail pour empêcher les livraisons d’armes vers Israël. La fédération Sud-Rail a ainsi appelé à s’exprimer dans la rue « mais aussi avec les méthodes de la lutte des classes, comme la grève ». Sur le réseau social X (ex-Twitter), l’union locale CGT de Guingamp a relayé l’appel de Workers in Palestine.

      Des actions symboliques qui ne pèsent pas réellement sur le conflit…

      Pourtant, même si les initiatives syndicales essaiment, elles ne suffisent pas à entraver la capacité d’armement d’Israël. « Même si la vente de matériel militaire était bloquée en France, cela ne pèserait pas beaucoup. On estime que notre pays vend environ 20 millions d’euros de composants militaires par an à Israël. C’est incomparable avec ce que l’on vend aux Emirats arabes unis, par exemple », explique Patrice Bouveret, cofondateur de l’Observatoire des armements, centre d’étude antimilitariste basé à Lyon. A cela s’ajoutent les ventes de biens dits « à double usage », des composants qui peuvent servir pour produire du matériel militaire, ou non. « Mais il s’agit de matériel d’une telle précision qu’il est bien souvent utilisé uniquement pour les armes », commente Patrice Bouveret. Ces biens représentent une somme évaluée à 34 millions par le ministère de l’économie dans un rapport (voir tableau p. 38) remis aux parlementaires en juin 2023.

      « Le principal fournisseur d’armes à Israël, ce sont les États-Unis : près de 4 milliards d’euros de vente d’armes. Les américains entreposent également des stocks d’armes en Israël dans laquelle cette dernière peut puiser. Enfin, comme Israël a des capacités de production, elle peut importer des composants moins chers, qu’elle pourra elle-même transformer », continue Patrice Bouveret.

      …mais qui mettent les États face à leurs responsabilités

      Ces actions ont toutefois le mérite de poser la question de la responsabilité des États producteurs ou exportateurs d’armes dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza et sa population. Alors que 10 000 personnes sont mortes sous les bombes israéliennes, dont 4000 enfants, les termes « nettoyage ethnique », « génocide », ou « crimes de guerre » commencent à se faire entendre dans les plus hautes instances internationales. « La punition collective infligée par Israël aux civils palestiniens est également un crime de guerre, tout comme l’évacuation forcée illégale de civils », a déclaré Volker Türk, Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, le 8 novembre.

      Les accords et traités internationaux sont très clairs sur l’implication de pays tiers dans la commission de crimes de guerre, notamment par le biais de la vente d’armes. Le traité sur le commerce des armes (TCA), interdit tout transfert d’armes qui pourrait être employé dans le cadre de crimes de guerre. Amnesty international a déjà alerté sur l’implication de la France dans la vente d’armes à l’Arabie Saoudite, accusée de bombarder sans distinction la population civile au Yémen, où elle mène une guerre contre les rebelles Houthis, depuis huit ans.

      Quant à savoir si les bombardement israéliens constituent un crime de guerre ou un génocide, c’est à la cour pénale Internationale d’en décider. Une plainte pour « génocide » a déjà été déposée par une centaines de palestiniens, tandis que la France enquête déjà sur de possibles « crimes de guerre » du Hamas. Reporter sans Frontière a aussi déposé une plainte pour « crimes de guerres » après la mort de journalistes palestiniens et israéliens. Enfin, l’ONU enquête actuellement en Israël et en Palestine sur de possibles crimes de guerres, en lien avec l’attaque du Hamas le 7 octobre, ou les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis un mois.

      https://rapportsdeforce.fr/linternationale/des-syndicats-du-monde-entier-tentent-dempecher-les-livraisons-darme

  • Le jeune parti communiste : du combat pour créer un parti révolutionnaire au stalinisme

    https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/le-jeune-parti-communiste-du-combat-pour-creer-un-parti-revolutionna

    12 février 2021 #conferenceLO #archiveLO

    Sommaire :

    Avant le congrès de Tours  : des années décisives
    – La guerre accélératrice et révélatrice
    #Zimmerwald et ses clivages
    – La #révolution_russe et la vague révolutionnaire en Europe
    #Grèves en France en 1919
    – Les révolutionnaires, divisés et dispersés dans la #SFIO et dans la #CGT
    – 1920 : la grève du chemin de fer et ses conséquences politiques
    – Deuxième congrès de l’IC
    – Le #congrès_de_Tours

    1921-1924  : la lutte pour transformer le parti
    – Les interventions de Trotsky et des dirigeants de l’#IC
    – La question syndicale  : l’ISR et la #CGT-U
    – La #grève_du_Havre
    – Le reflux et le front unique
    – La crise dans le parti et le départ de #Frossard
    – L’#occupation_de_la_Ruhr, la politique antimilitariste et anticoloniale du PCF
    – Des femmes et des hommes engagés et dévoués
    – Janvier 1924  : une transformation inachevée

    La «  bolchevisation  » et le #stalinisme
    – La montée de la #bureaucratie en Union soviétique
    – La chasse aux soutiens de #Trotsky
    – La «  #bolchevisation  » du parti
    – Un langage encore révolutionnaire
    – La campagne contre la #guerre_du_Rif
    – Des zigzags politiques permanents
    – Un parti ouvrier réprimé
    – Dix ans après le congrès de Tours, un parti stalinien

    Conclusion

    #parti_communiste

  • Sajid Javid clears England’s travel red list as Omicron takes hold | Transport policy | The Guardian
    https://www.theguardian.com/politics/2021/dec/14/englands-travel-red-list-to-be-cleared-again-as-omicron-takes-hold
    https://i.guim.co.uk/img/media/0bb5c74d6e582ccd553dae044f23b34285936e8b/0_0_6278_3767/master/6278.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Sajid Javid clears England’s travel red list as Omicron takes hold
    All 11 countries to be removed from list as concerns about importing variant diminish
    All 11 countries on England’s travel red list are to be taken off it from 4am on Wednesday, amid diminishing concern about Omicron cases being imported into the country.Given that the variant has already taken hold in the UK – making up a third of new infections in London – the health secretary, Sajid Javid, announced that mandatory hotel quarantine for those arriving from some southern African countries was set to end.Instead, all travellers arriving in England will be able to isolate at home. If double-vaccinated, they can be released with a negative PCR test taken within two days of arrival. If not they must stay at home for 10 days and get a test before day two and another on day eight or later.The red list was cleared at the end of October, but after the discovery of the Omicron variant in South Africa, 11 countries were put back on it. They were: Angola, Botswana, Eswatini, Lesotho, Malawi, Mozambique, Namibia, Nigeria, South Africa, Zambia and Zimbabwe.Omicron’s spread through the UK has been swift. The UK Health Security Agency said on Monday that the number of confirmed cases of the variant was 4,700, but estimated daily infections were about 200,000.Javid announced in parliament on Tuesday that the red list was being emptied, saying it had become “less effective in slowing the incursion of Omicron from abroad”. He said the requirement to get tested before departure would remain in place.He had hinted at the move in a statement to the Commons last week. Under pressure from Tory MPs who raised concerns about the aviation and tourism sectors, Javid said that because Omicron cases would probably spread quickly in the UK, there would be “less need to have any kind of travel restrictions at all”.As health restrictions are devolved, it will be up to the administrations in Scotland, Wales and Northern Ireland whether to follow suit.Last week, EU leaders discussed easing similar curbs. Reuters reported a senior official as saying the travel ban was “a time-limited measure” but there were no immediate plans to lift it.The US has kept up its own travel ban, with the White House’s chief medical adviser saying action was taken when the country was “in the dark” about the variant, to give time to assess its threat.Some political leaders in southern Africa said the restrictions were unfair. Cyril Ramaphosa, the president of South Africa, said he was “deeply disappointed” by the action. According to the BBC, he said: “The only thing the prohibition on travel will do is to further damage the economies of the affected countries and undermine their ability to respond to, and recover from, the pandemic.”Akinwumi Adesina, the president of the African Development Bank Group, tweeted last week: “Now that Omicron has been found in many non-African and developed countries, why are travels from those countries not banned? Singling out African countries is very unfair, non-scientific and discriminatory.”

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#omicron#sante#angola#botswana#eswantini#lesotho#malawi#mozambique#namibie#nigeria#africadusud#zambie#zimbabwe#frontiere#circulation#santepublique#restrictionsanitaire

  • Coronavirus: UK lifts Omicron travel ban for 11 African nations | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/world/europe/article/3159718/coronavirus-uk-lifts-omicron-travel-ban-11-african-nations

    Coronavirus: UK lifts Omicron travel ban for 11 African nations
    Countries on the UK’s travel red list include South Africa, Zambia and Botswana. Health Secretary Sajid Javid said the measure is less effective in slowing the incursion of Omicron from abroad as the new variant has already taken hold in Britain
    Britain will remove all 11 countries from its Covid-19 travel red list from Wednesday because there is now community transmission of Omicron, Health Secretary Sajid Javid told parliament.The British government added the southern African countries to its red list in late November, meaning that entry was only allowed to UK citizens or residents who then must quarantine in a hotel, in a bid to slow the spread of the new variant.“Now that there is community transmission of Omicron in the UK and Omicron has spread so widely across the world, the travel red list is now less effective in slowing the incursion of Omicron from abroad,” Javid said.
    UK’s PM Boris Johnson accused of ‘culture of disregard’ for Covid-19 rules
    13 Dec 2021“Whilst we will maintain our temporary testing measures for international travel we will be removing all 11 countries from the travel red list effective from 4am tomorrow morning.”Britain requires all inbound travellers to take either a PCR or a rapid lateral flow test a maximum of 48 hours before departure.Transport Secretary Grant Shapps said these testing measures would be reviewed in the first week of January.
    What do we know about the new coronavirus variant Omicron?“As always, we keep all our travel measures under review and we may impose new restrictions should there be a need to do so to protect public health,” he said on Twitter.The 11 countries which will be removed from the list are Angola, Botswana, Eswantini, Lesotho, Malawi, Mozambique, Namibia, Nigeria, South Africa, Zambia and Zimbabwe.

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#omicron#sante#angola#botswana#eswantini#lesotho#malawi#mozambique#namibie#nigeria#africadusud#zambie#zimbabwe#frontiere#circulation#santepublique#restrictionsanitaire

  • Covid-19 : la France impose un test négatif obligatoire à tous les voyageurs, vaccinés ou non, arrivant de pays situés en dehors de l’UE
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/01/covid-19-la-france-prolonge-jusqu-a-samedi-la-suspension-des-vols-depuis-l-a

    Covid-19 : la France impose un test négatif obligatoire à tous les voyageurs, vaccinés ou non, arrivant de pays situés en dehors de l’UE
    Les autorités sanitaires françaises ont recensé treize cas suspects de contamination par le variant Omicron du coronavirus SARS-CoV-2 sur l’ensemble du territoire français, a par ailleurs annoncé Gabriel Attal, mercredi, après le conseil des ministres.
    Face à la propagation du variant Omicron du nouveau coronavirus, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, a annoncé un renforcement du protocole sanitaire pour les voyageurs internationaux, mercredi 1er décembre. Paris va imposer un test de dépistage négatif au coronavirus pour tout voyageur, vacciné ou non vacciné, provenant de pays extérieurs à l’Union européenne (UE), a-t-il dit. Ce test devra être de moins de quarante-huit heures pour les personnes vaccinées et de moins de vingt-quatre heures pour celles qui ne sont pas vaccinées, a-t-il déclaré à l’issue du conseil des ministres.Les autorités sanitaires françaises ont recensé treize cas suspects de contamination par le variant Omicron du SARS-CoV-2 sur l’ensemble du territoire français, a annoncé par ailleurs Gabriel Attal, lors du compte rendu du conseil des ministres. Selon lui, il est donc fort probable que des cas d’infection par ce nouveau variant identifié en Afrique du Sud soient déjà présents en France et identifiés dans les heures ou jours à venir.
    Le porte-parole du gouvernement a également expliqué mercredi que les vols avec dix pays de l’Afrique australe reprendront à partir de samedi avec un encadrement « drastique » qui ne permettra de voyager qu’aux Français, aux ressortissants de l’UE, aux diplomates et aux navigants. Ces dix pays sont l’Afrique du Sud, le Lesotho, le Botswana, le Zimbabwe, le Mozambique, la Namibie, l’Eswatini, le Malawi, la Zambie et l’île Maurice.
    Ces voyageurs subiront en outre un test de détection du SARS-CoV-2 à leur arrivée en France, suivi d’un isolement de sept jours en cas de résultat négatif et de dix jours si le résultat est positif. Dans les deux cas, l’isolement « sera surveillé par des forces de sécurité intérieure, et, en cas de non-respect de l’isolement, une amende de 1 000 à 1 500 euros » sera infligée, a ajouté M. Attal. Plus tôt dans la matinée, le secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Clément Beaune, avait détaillé sur RTL un protocole européen « extrêmement renforcé », faisant actuellement l’objet de discussions entre les Vingt-Sept. Il devrait comprendre des restrictions déjà prises à l’encontre des pays « en liste rouge » lors des précédentes vagues de propagation du Covid-19 (« test à l’arrivée, test au départ et isolement »). « Nous irons sans doute encore plus loin », avait alors ajouté le secrétaire d’Etat, expliquant déjà que mêmes les personnes vaccinées devraient probablement se soumettre à un test pour voyager entre la France et ces pays d’Afrique australe.

    #Covid-19#migrant#migration#afriquedusud#sante#france#lesotho#botswana#zimbabwe#mozambique#namibie#eswatini#malawi#zambie#ilemaurice#test#frontiere#circulation#vaccination

  • Covid-19 : le Royaume-Uni va interdire son territoire aux voyageurs en provenance de six pays d’Afrique en raison d’un nouveau variant
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/25/covid-19-le-royaume-uni-va-interdire-son-territoire-aux-voyageurs-en-provena

    Covid-19 : le Royaume-Uni va interdire son territoire aux voyageurs en provenance de six pays d’Afrique en raison d’un nouveau variant Les vols en provenance d’Afrique du Sud, de Namibie, du Lesotho, d’Eswatini, du Zimbabwe et du Botswana seront suspendus à compter de vendredi midi. Ce variant détecté en Afrique du Sud présente un « potentiel de propagation très rapide ». Le Royaume-Uni a annoncé, jeudi 25 novembre, qu’il allait interdire l’entrée aux voyageurs en provenance de six pays d’Afrique, après l’annonce par l’Afrique du Sud de la découverte d’un nouveau variant du Covid-19 aux multiples mutations. « Les premières indications que nous avons de ce variant sont qu’il pourrait être plus transmissible que le variant Delta et que les vaccins dont nous disposons actuellement pourraient être moins efficaces », a ajouté M. Javid. Selon lui, les scientifiques britanniques sont « très préoccupés » par ce variant, auquel l’Afrique du Sud attribue la récente augmentation des cas enregistrée dans le pays et qui a aussi été détecté chez des voyageurs du Bostwana ou de Hongkong. Aucun cas n’a en revanche été enregistré en Grande-Bretagne. « Nous demanderons à toute personne arrivant de ces pays à partir de 4 heures (GMT) dimanche de se mettre en quarantaine dans des hôtels », a précisé M. Javid, ajoutant que ceux arrivant avant cette date devront s’auto-isoler et faire deux tests PCR aux deuxième et huitième jours de leur confinement. « Et si quelqu’un est arrivé de ces pays dans les dix derniers jours, nous lui demanderons de faire des tests PCR », a-t-il encore ajouté.
    Ce nouveau variant du Covid-19 détecté en Afrique du Sud, nommé B.1.1.529, présente un nombre « extrêmement élevé » de mutations et « nous pouvons voir qu’il a un potentiel de propagation très rapide », a déclaré le virologue sud-africain Tulio de Oliveira, lors d’une conférence de presse en ligne. Son équipe de l’institut de recherche KRISP, adossé à l’université du KwaZulu-Natal, avait déjà découvert, l’année dernière, le variant Beta, très contagieux.Les métamorphoses du virus initial peuvent potentiellement le rendre plus transmissible, jusqu’à ce que le nouveau variant devienne dominant : cela a été le cas avec le variant Delta découvert initialement en Inde, et qui, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a réduit à 40 % l’efficacité des vaccins anti-Covid-19 contre la transmission de la maladie.A ce stade, les scientifiques sud-africains ne sont pas certains de l’efficacité des vaccins existants contre la nouvelle forme du virus. « Ce qui nous préoccupe, c’est que ce variant pourrait non seulement avoir une capacité de transmission accrue, mais aussi être capable de contourner certaines parties de notre système immunitaire », a déclaré un autre chercheur, le professeur Richard Lessells.
    La Grande-Bretagne a été parmi les pays les plus durement touchés par le Covid-19, avec 144 000 décès depuis le début de la pandémie. Le nombre de cas reste élevé – plus de 47 000 dans les dernières 24 heures jeudi – mais plus de 80 % des personnes âgées de 12 ans et plus ont reçu une double injection de vaccin, et presque 30 % ont eu une troisième dose.
    Le gouvernement britannique a été très critiqué pour avoir tardé à durcir les restrictions sur les voyages au début de la pandémie, lorsqu’il a gardé ses frontières ouvertes alors que les taux d’infection montaient en flèche.

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#afriquedusud#namibie#lesotho#eswatini#zimbabwe#botswana#variant#vaccination#circulation#frontiere#test#isolement#sante

  • Covid-19 : la France suspend les vols en provenance d’Afrique australe après la découverte d’un nouveau variant
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/26/covid-19-un-nouveau-variant-inquiete-plusieurs-pays-europeens-interdisent-l-

    Covid-19 : la France suspend les vols en provenance d’Afrique australe après la découverte d’un nouveau variant
    L’OMS a voulu apporter de la nuance, estimant qu’il faudra encore des semaines pour comprendre le niveau transmissibilité du variant. Elle déconseille, pour l’instant, de prendre des mesures de restriction aux voyages.La France a devancé l’avis des autorités européennes, ainsi que celui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : Matignon a annoncé, vendredi 26 novembre, suspendre immédiatement les arrivées en provenance de sept pays d’Afrique australe, dont l’Afrique du Sud, en raison de « la découverte d’un nouveau variant du coronavirus particulièrement préoccupant ».Cette mesure, appliquée « pour une durée minimale de quarante-huit heures », concerne également les voyageurs venant du Lesotho, du Botswana, du Zimbabwe, de Mozambique, de Namibie et d’Eswatini. « Les personnes ayant voyagé au cours des quatorze derniers jours dans l’un de ces pays sont invitées à se signaler aux autorités et à réaliser dans les meilleurs délais un test de dépistage RT-PCR », ajoute également Matignon.La Commission européenne avait proposé peu avant de suspendre les vols en provenance d’Afrique australe. L’exécutif européen doit faire une proposition aux représentants de tous les Etats membres lors d’une réunion prévue ce vendredi.Ce sera ensuite au Conseil (institution représentant les Vingt-Sept) d’adopter une telle recommandation. « La situation est en train d’évoluer très vite ; nous voulons nous assurer de faire le maximum pour ralentir la diffusion de ce variant » B.1.1.529, a déclaré un porte-parole de la Commission.
    L’OMS a voulu apporter de la nuance, vendredi, estimant qu’il faudrait encore quelques semaines pour comprendre le niveau transmissibilité et de virulence du nouveau variant B.1.1.529, en déconseillant aux pays de prendre des mesures de restriction aux voyages.Des experts chargés de suivre les évolutions du virus Covid se réunissent toutefois déjà aujourd’hui pour déterminer si le variant doit être classifié comme « préoccupant » ou « à suivre », a expliqué Christian Lindmeier, lors d’un point de presse régulier des agences de l’Organisation des Nations unies (ONU). Des scientifiques sud-africains ont annoncé jeudi qu’un nouveau variant du Covid-19 présentant un nombre « extrêmement élevé » de mutations et avec un « potentiel de propagation très rapide », avait été détecté dans le pays.
    Lire aussi Covid-19 : visualisez la part des variants du SARS-CoV-2 qui circulent en FranceAprès cette annonce, plusieurs pays ont fait savoir qu’ils allaient interdire l’entrée aux voyageurs en provenance des pays d’Afrique australe. Interrogé sur ces mesures, M. Lindmeier a rappelé quelle était la position officielle de l’OMS à ce sujet.« L’OMS recommande aux pays de continuer à appliquer une approche scientifique et fondée sur les risques lors de la mise en œuvre des mesures relatives aux voyages, conformément aux recommandations temporaires du comité d’urgence (…). A ce stade, encore une fois, la mise en œuvre de mesures de restrictions aux voyages est déconseillée », a-t-il dit.Pour faciliter les débats publics sur les variants, l’OMS nomme les variants à l’aide du nom des lettres de l’alphabet grec (alpha, bêta, gamma, delta…), plus accessible à un public non scientifique et qui permet d’éviter de stigmatiser le pays où ce variant est initialement découvert. L’OMS n’a toutefois pas encore donné de noms au nouveau variant, étant donné que ses experts ne l’ont pas encore classifié.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#OMS#Afriquedusud#lesotho#botswana#zimbabwe#mozambique#namibie#eswatin#variant#circulation#frontiere

  • Plus de 200 000 personnes retournent au Zimbabwe tandis que la COVID-19 a un impact sur les économies régionales | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/plus-de-200-000-personnes-retournent-au-zimbabwe-tandis-que-la-covid-19-un-impa
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/img_0316.jpg?itok=j7Sv4xFb

    Plus de 200 000 Zimbabwéens sont rentrés chez eux au cours de l’année écoulée en raison des retombées économiques de la COVID-19 dans les pays où ils travaillaient.L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) met à disposition du personnel infirmier pour aider les fonctionnaires zimbabwéens à effectuer des tests COVID-19. Les autres services comprennent des activités essentielles de communication des risques et de surveillance des maladies, de prévention et de contrôle de l’infection, de protection, d’eau, d’assainissement et d’hygiène (WASH) et d’aide à la réintégration.Mario Lito Malanca, chef de mission de l’OIM au Zimbabwe, a fait remarquer que le nombre de retours a dépassé les attentes, soulignant l’impact socioéconomique massif que le virus a eu dans les régions et qui nécessite un recentrage sur des solutions à long terme.« Sans ces mesures, nous verrons de nombreux migrants de retour s’enfoncer davantage dans la crise, recourir à des mécanismes d’adaptation négatifs et être éventuellement contraints de migrer à nouveau par des moyens irréguliers », a-t-il déclaré.Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 1,9 million de personnes ont été testées positives à la COVID-19 en Afrique australe depuis mars 2020, et plus de 60 000 personnes ont perdu la vie. Les plus touchés étaient les trois principaux pays de destination des travailleurs migrants zimbabwéens : l’Afrique du Sud, le Malawi et le Botswana.
    Un sondage de l’OIM sur les migrants de retour a révélé que, dans la plupart des cas, la décision de rentrer était liée aux conséquences de la pandémie, notamment aux difficultés financières, à la faim et à la perte du logement, au manque d’accès à l’aide médicale, au soutien en matière de santé mentale, aux problèmes de documents d’identité et au risque d’agression dans le pays où ils travaillaient. Le sondage a également révélé que les migrants de retour ont des compétences professionnelles allant de la construction au commerce, en passant par l’agriculture, la restauration, la peinture et le travail domestique. Les directives du gouvernement zimbabwéen exigent que les migrants de retour aient un certificat COVID-19 négatif valable avant d’entrer dans le pays. Sans certificat valable, ils sont envoyés dans les centres de quarantaine provinciaux de Beitbridge, Plumtree et Chirundu pour attendre leur dépistage.Avec le soutien de l’OIM et de son Fonds pour le développement, le gouvernement du Zimbabwe s’engage avec ses voisins à conclure des accords bilatéraux pour s’attaquer aux facteurs d’incitation des retours, tout en mettant en place des mécanismes internes de réintégration socioéconomique par le biais de projets d’aide à l’emploi.

    #Covid-19#migrant#migration#zimbabwe#afriquedusud#malawi#bostawana#sante#retour#economie#quarantaine#certificatcovid#OIM#test#emploi

  • Villes et pays continuent d’être rebaptisés en Afrique afin d’effacer le lien colonial

    En #Afrique_du_Sud, #Port_Elizabeth s’appellera désormais #Gqeberha. Les changements de nom de lieux sont étroitement liés à la #décolonisation ou aux fluctuations de régime politique.

    L’Afrique n’est pas une exception. De tout temps, les changements de toponymie ont été des marqueurs de l’histoire, souvent pour la gloire des vainqueurs, avec la volonté de tourner la page d’un passé fréquemment honni. L’exemple de l’Afrique du Sud, qui vient d’entériner le remplacement du nom de la ville de Port Elizabeth, illustre la volonté d’effacer le passé colonial du pays. Celle-ci portait en effet le nom de l’épouse du gouverneur du Cap, Sir Rufane Donkin, « fondateur » de la ville en 1820, à l’arrivée de quelques 4 000 migrants britanniques.

    Les initiateurs de ce changement de toponymie le revendiquent. Rebaptiser la ville est une manière d’inscrire le peuple noir dans l’histoire du pays et de rendre leur dignité aux communautés noires. Port Elizabeth s’appelle désormais Gqeberha qui est le nom, en langue Xhosa, de la rivière qui traverse la ville, la #Baakens_River. Mais c’est aussi et surtout le nom d’un de ses plus vieux Townships.

    #Uitenhage devient #Kariega

    La ville voisine d’Uitenhage est elle aussi rebaptisée Kariega. Les tenants de ce changement ne voulaient plus de référence au fondateur de la ville, #Jacob_Glen_Cuyler. « Nous ne pouvons pas honorer cet homme qui a soumis notre peuple aux violations des droits de la personne les plus atroces », explique Christian Martin, l’un des porteurs du projet.

    https://www.youtube.com/watch?v=TJLmPSdNh-k&feature=emb_logo

    Jusqu’à présent, rebaptiser les villes en Afrique du Sud s’était fait de façon indirecte, notamment en donnant un nom à des métropoles urbaines qui en étaient jusqu’ici dépourvues. Ainsi, Port Elizabeth est-elle la ville centre de la Métropole de #Nelson_Mandela_Bay, qui rassemble plus d’un million d’habitants.

    Si Pretoria, la capitale de l’Afrique du Sud, a conservé son nom, la conurbation de près de trois millions d’habitants et treize municipalités créée en 2000 s’appelle #Tshwane. Quant à #Durban, elle appartient à la métropole d’#eThekwini.

    Un changement tardif

    Ces changements de nom se font tardivement en Afrique du Sud, contrairement au reste du continent, parce que quoiqu’indépendante depuis 1910, elle est restée contrôlée par les Blancs descendants des colonisateurs. Il faudra attendre la fin de l’apartheid en 1991 et l’élection de Nelson Mandela à la tête du pays en 1994 pour que la population indigène se réapproprie son territoire.

    Pour les mêmes raisons, la #Rhodésie_du_Sud ne deviendra le #Zimbabwe qu’en 1980, quinze ans après l’indépendance, lorsque le pouvoir blanc des anciens colons cédera la place à #Robert_Mugabe.
    Quant au #Swaziland, il ne deviendra #eSwatini qu’en 2018, lorsque son fantasque monarque, #Mswati_III, décidera d’effacer la relation coloniale renommant « le #pays_des_Swatis » dans sa propre langue.

    Quand la politique rebat les cartes

    Une période postcoloniale très agitée explique aussi les changements de nom à répétition de certains Etats.

    Ainsi, à l’indépendance en 1960, #Léopoldville capitale du Congo est devenue #Kinshasa, faisant disparaître ainsi le nom du roi belge à la politique coloniale particulièrement décriée. En 1965, le maréchal #Mobutu lance la politique de « #zaïrisation » du pays. En clair, il s’agit d’effacer toutes traces de la colonisation et de revenir à une authenticité africaine des #patronymes et toponymes.

    Un #Zaïre éphémère

    Le mouvement est surtout une vaste opération de nationalisation des richesses, détenues alors par des individus ou des compagnies étrangères. Le pays est alors renommé République du Zaïre, ce qui a au moins le mérite de le distinguer de la #République_du_Congo (#Brazzaville), même si le nom est portugais !

    Mais l’appellation Zaïre était elle-même trop attachée à la personnalité de Mobutu. Et quand le dictateur tombe en 1997, le nouveau maître Laurent-Désiré Kabila s’empresse de rebaptiser le pays en République démocratique du Congo. Là encore, il s’agit de signifier que les temps ont changé.

    Effacer de mauvais souvenirs

    Parfois le sort s’acharne, témoin la ville de #Chlef en #Algérie. Par deux fois, en 1954 puis en 1980, elle connaît un séisme destructeur. En 1954, elle s’appelle encore #Orléansville. Ce nom lui a été donné par le colonisateur français en 1845 à la gloire de son #roi_Louis-Philippe, chef de la maison d’Orléans.

    En 1980, l’indépendance de l’Algérie est passée par là, la ville a repris son nom historique d’#El_Asnam. Le 10 octobre 1980, elle est une nouvelle fois rayée de la carte ou presque par un terrible #tremblement_de_terre (70% de destruction). Suite à la catastrophe, la ville est reconstruite et rebaptisée une nouvelle fois. Elle devient Chlef, gommant ainsi les références à un passé dramatique...

    https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/societe-africaine/villes-et-pays-continuent-d-etre-rebaptises-en-afrique-afin-d-effacer-l

    #colonisation #colonialisme #noms_de_villes #toponymie #toponymie_politique #Afrique

  • ‘Dem loot’ takes Zimbabwe by storm – NewsDay Zimbabwe
    https://www.newsday.co.zw/2021/02/dem-loot-takes-zimbabwe-by-storm

    AWARD-WINING journalist, Hopewell Chin’ono has taken to music to amplify his voice on government corruption which he says has impoverished citizens and exposed many to COVID-19.

    Chin’ono, one of the prominent critics of corruption and human rights abuses, asserts that the vices are flourishing under President Emmerson Mnangagwa’s administration.

    On Sunday, a few days, after his release from remand prison for allegedly communicating falsehoods, the scribe took to micro blogging site Twitter to release an amateur video of a song he titled Dem Loot. The song denounces corruption at higher levels of government.

    Dem Loot has taken Zimbabwe’s digital space by storm with several versions of the song under the banner #dem loot challenge now released.

    Within 24 hours of its release, the song reached a historic 112 000 views on Twitter and has been shared globally.

    (...).

    “Dem Loot,” “Dem Loot,” “Dem Loot,” hospitals no medication “Dem Loot,”
    “Dem Loot,” “Dem Loot,” “Dem Loot,” ghetto yuts no jobs you know “Dem Loot,”
    “Dem Loot,” “Dem Loot,” “Dem Loot,” no water to drink in townships “Dem Loot,”
    “Dem Loot,” “Dem Loot,” “Dem Loot,” they have no sense of purpose “Dem Loot,”
    “Dem Loot,” “Dem Loot,” “Dem Loot,” the elderly dying without medication, “Dem Loot,” “Dem Loot,” “Dem Loot.”

    https://www.youtube.com/watch?v=hHQor6kdJ5E&list=PL-61mJf9OnSOy5avws7F9q2jHiIEHvHnX

    #demloot #corruption #zimbabwe #reggae #Hopewell_Chin’ono #journalisme

  • Covid-19 : des milliers de Zimbabwéens affluent en Afrique du Sud pour fuir le confinement
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/01/11/covid-19-des-milliers-de-zimbabweens-affluent-en-afrique-du-sud-pour-fuir-le

    Venu du Zimbabwe, le chauffeur de poids lourds Wallace Muzondiwa attend depuis quatre jours dans son camion pour entrer en Afrique du Sud, où des milliers de personnes ont afflué à la frontière pour fuir les nouvelles restrictions liées au Covid-19 dans son pays. L’afflux de personnes voulant quitter le Zimbabwe a pris de court les responsables de l’immigration au poste-frontière de Beitbridge, le deuxième plus important d’Afrique du Sud, où des foules en colère sont bloquées dans des embouteillages.« La situation est très très très chaotique », résume Wallace Muzondiwa, qui s’apprête à reprendre la route après que les autorités ont finalement accepté son test négatif au coronavirus et des papiers supplémentaires requis en rapport avec la pandémie. « La queue avance très lentement et le soleil tape très fort », se plaint-il.
    Harare a ordonné, samedi 2 janvier, un nouveau confinement sur l’ensemble du territoire en raison d’une recrudescence des cas de contamination au Covid-19. Au Zimbabwe, le nombre de cas a plus que doublé depuis novembre, atteignant 18 000. Le pays, en proie depuis le début des années 2000 à une très grave crise économique qui a provoqué l’effondrement de son système de santé, avait déjà décrété un premier confinement en mars 2020, mais ces mesures avaient été progressivement assouplies à partir de mai.
    Au poste-frontière, des voyageurs à l’air perdu se pressent avec leurs bagages, s’engouffrent dans des taxis garés le long de stands vendant des ailes de poulet grillé à emporter. Le coronavirus a compliqué le passage, déjà laborieux, de la frontière, où des poids lourds peuvent parfois attendre des jours pour régler les formalités douanières. « Ce sont les papiers qui provoquent des retards aux frontières », juge Sinki Tshangise, un chauffeur sud-africain de 44 ans qui franchit les frontières du Botswana, du Malawi, de la Zambie et du Zimbabwe depuis presque dix ans.
    Les certificats de test négatif au coronavirus ont souvent expiré avant l’arrivée au poste-frontière, contraignant les chauffeurs à se faire de nouveau tester sur la route, ajoute M. Tshangise : « Je ne pense pas pouvoir me permettre de payer de nouveaux tests à chaque fois que je dois passer une frontière. » Au poste-frontière de Beitbridge, les chauffeurs de poids lourds ont été rejoints par des foules de voyageurs faisant la queue pour des tests PCR fournis par le gouvernement sud-africain. Selon les membres du personnel soignant, qui pratiquent les tests sous une tente, l’afflux de personnes provenant du Zimbabwe depuis le début du deuxième confinement est difficile à gérer.Certains Zimbabwéens ont en outre attrapé le virus en prenant la route pour l’Afrique du Sud, selon l’infirmier Country Musekwa. De longues files d’attente se sont formées sur le seul pont qui surplombe le fleuve Limpopo, frontière naturelle entre les deux pays. « Des gens qui disent qu’ils ont été testés négatifs au Zimbabwe sont testés positifs ici parce qu’ils ont été sur le pont pendant plus de quatre jours », dit-il.

    #Covid-19#migrant#migration#afriquedusud#zimbabwe#zambie#botswana#frontiere#sante#test#circulation

  • With social media, Zimbabwean youth fight pandemic ’infodemic’
    https://news.trust.org/item/20200723041330-fqvs7
    https://d8zcwdvc14g2e.cloudfront.net/contentAsset/image/8adbe014-7451-4891-805c-0a8f4050302a/image/byInode/1/filter/Resize,Jpeg/jpeg_q/70/resize_w/1100

    JOHANNESBURG/BULAWAYO, Zimbabwe, July 23 (Thomson Reuters Foundation) - Drinking alcohol will kill the coronavirus. It is OK to share face masks. Africans cannot get COVID-19. The pandemic is not even real.

    These are some of the coronavirus myths that a team of 20 Zimbabwean youth have been busting online since the country’s lockdown began in late March, using social media and radio shows to reach an estimated 100,000 people to date.

    “There is a common saying that ’ignorance is bliss’. Well, in this instance, ignorance is not bliss, if anything ignorance is death,” said Bridget Mutsinze, 25, a volunteer based in the capital, Harare.

    Although relatively low compared to the rest of the continent, Zimbabwe is experiencing an uptick in the number of coronavirus infections, with more than 1,800 cases and at least 26 deaths, according to a tally by Johns Hopkins University.

    To stem the spread of the disease, Zimbabwean youth working with development charity Voluntary Service Overseas (VSO) have taken to Twitter, WhatsApp, Facebook and radio to comb through online comments, identify and correct COVID-19 misinformation.

    The spread of coronavirus misinformation has been a global issue, with the World Health Organization describing it as an “infodemic”.

    While tech giants WhatsApp and Facebook have teamed up with African governments to tackle fake news through interactive bots, adverts and push notifications, VSO volunteers are leading the battle within their communities.

    Across the continent, 86% of Africans aged 18-24 own a smartphone and nearly 90% use it for social media, according to a survey by the South African-based Ichikowitz Family Foundation.

    VSO volunteers are tapping into the informal conversations taking place on these platforms.

    “If we do not get facts out there, people will continue to live as they wish and the number of people who get the virus will continue to spread,” Mutsinze told the Thomson Reuters Foundation.

    #Désinformation #Fake_News #COVID-19 #Zimbabwe

  • Au Zimbabwe, la police durcit l’application des mesures anti-coronavirus
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/06/03/au-zimbabwe-la-police-durcit-l-application-des-mesures-anti-coronavirus_6041

    Un total de 157 personnes se sont par ailleurs enfuies des centres de quarantaine mis en place dans le pays, selon la police. Mardi, l’Association des médecins pour les droits humains au Zimbabwe (ZADHR) a dénoncé « les conditions déplorables » dans ces centres qui « ne sont pas désinfectés ». Trente-cinq des 96 femmes en quarantaine dans une école d’Harare ont ainsi dû être hospitalisées le 28 mai, selon la ZADHR.

    #Covid-19#migrant#migration#confinement#centre-quarantaine#Zimbabwe#droit#mesures-sanitaire#urgence-sanitaire#santé

  • Hors de contrôle : crise, Covid-19 et capitalisme en Afrique
    https://www.contretemps.eu/crise-covid19-capitalisme-afrique
    https://roape.net/2020/03/26/out-of-control-crisis-covid-19-and-capitalism-in-africa

    Des militant·e·s et des chercheurs·ses à travers l’Afrique évoquent les conséquences du Covid-19 sur leurs pays respectifs dans cet article publié initialement par ROAPE (Review of African Political Economy). Depuis le Kenya, l’Afrique du Sud, le Burkina Faso, le Nigeria et le Zimbabwe, Femi Aborisade, Heike Becker, Didier Kiendrebeogo, Gacheke Gachihi, Lena Anyuolo et Tafadzwa Choto observent les contours pris par la crise et la manière dont les gouvernements sous couvert de lutte contre le virus étendent la répression, dans le contexte plus général du capitalisme, du changement climatique et des luttes populaires pour des transformations radicales.

    #covid19 #témoignages #Kenya #Afrique_du_Sud #Burkina Faso #Nigeria #Zimbabwe

  • South Africa to build 40km fence along #Zimbabwe border

    Authorities say fence will stem irregular migration as well as spread of coronavirus in the country.

    Authorities in South Africa have said they will build a 40km (25 miles) fence along its border with Zimbabwe to prevent undocumented migrants from entering and spreading coronavirus - even though the neighbouring country has no confirmed cases.

    The planned fence is to be erected on either side of the Beitbridge Land Port of Entry to “ensure that no undocumented or infected persons cross into the country,” Patricia de Lille, the public works minister, said in a statement on Thursday.

    As of Friday, South Africa has reported 202 confirmed cases of the virus and no deaths. President Cyril Ramaphosa has already ordered 35 of 53 land entry points closed.

    “This measure will ... not be effective if the fences at the border are not secure, which in many places, they are not,” de Lille said in the statement.

    "All 40km of fence will be finished within one month. Local labour will be sourced by the contractor.

    “We are certainly not xenophobic. We have had thorough consultations with all the countries that are our neighbours. What is important for South Africa is to protect our own citizens and people coming into our country because at the border post now, you’ve got health inspectors and you’ve got environmental professionals and they are doing the testing and screening at the border. But if somebody just walks over the border, there are no such facilities,” she added.

    South Africa, the continent’s most industrialised country, has long sought to reduce irregular migration from Zimbabwe, which it sees as a threat to local jobs in a country with unemployment of around 30 percent.

    Countries around the world have been cancelling flights, banning travel from certain countries and tightening controls at borders to prevent the virus’s spread.

    According to the World Health Organization (WHO), more than 209,000 people have tested positive for COVID-19, the infection caused by the novel coronavirus, around the world.

    The virus has claimed the lives of at least 8,700, according to the UN health body.

    The outbreak reached Africa later than other continents, but at least 33 countries have now confirmed cases, with 13 reported deaths.

    https://www.aljazeera.com/news/2020/03/south-africa-build-40km-fence-zimbabwe-border-200320062936120.html
    #murs #frontières #Afrique_du_Sud #barrières_frontalières #migrations #asile #réfugiés #fermeture_des_frontières #coronavirus

    ping @fil @mobileborders @thomas_lacroix

  • #Luttes de #territoire : enjeux spatiaux et représentations sociales
    –-> Nouveau numéro de la #revue #EspacePolitique

    Laurent Beauguitte et Marta Severo
    Luttes de territoire : enjeux spatiaux et représentations sociales [Texte intégral]
    Struggles for territory : spatial issues and social representations

    Maude Cournoyer-Gendron, Catherine Trudelle et Laurent DEVISME
    Un nouveau #stade pour #Nantes ? Une production de sens mise à l’épreuve dans une fabrique conflictuelle de la #ville [Texte intégral]
    A New Stadium for Nantes ? A production of meaning put to test through a conflicted urbanism.

    Charlotte Ruggeri
    Un #train au pays des #pick-ups : controverses et conflits autour du projet de #grande_vitesse ferroviaire en #Californie [Texte intégral]
    A Train in the Country of Pick-ups : Controversies and Conflicts over the High-Speed Rail Project in California
    #chemin_de_fer #USA #Etats-Unis

    Marie Méténier
    Lutte environnementale dans le #parc_national de #Dartmoor : (re)définition d’un territoire de nature protégée par la dynamique conflictuelle [Texte intégral]
    Environmental Struggle in Dartmoor National Park : redefining a territory of protected nature through the conflict’s dynamic

    Zénaïde Dervieux
    Pratiques spatiales au nord-ouest du #Zimbabwe : revendications, occupations et résistances [Texte intégral]
    Spatial Practices in Northwestern Zimbabwe : Claims, Occupations and Resistance

    Hadrien Holstein
    #Ségrégation, lutte territoriale et affrontements identitaires dans un espace post-conflictuel, le cas des militants républicains dans les quartiers nationalistes de #Belfast et #Derry [Texte intégral]
    Segregation, Territorial Struggle and Identity Confrontations in a Post-Conflict Space, the Case of Republican Activists in Nationalist Districts of Belfast and Derry
    #Irlande_du_Nord

    Mathieu Uhel
    La « guerre de l’#eau » à #Cochabamba. De la réappropriation de l’espace politique à la reproduction d’un lieu symbolique de la #contestation [Texte intégral]
    #guerre_de_l'eau #Bolivie

    Pablo Corroyer
    « Faunes sauvages » en politique. Tisser et mettre en scène un territoire contestataire : de la #ZAD de #Notre-Dame-des-Landes à #Bure [Texte intégral]
    « Wildlife » in politics. To Weave and To Stage a Territory Protest : from the Notre-Dame-des-Landes’ ZAD To Bure.
    #NDDL

    Laurent Beauguitte
    Le #Bois_Lejuc occupé : éléments sur le fonctionnement d’une petite #zad en #Meuse (2016-2018) [Texte intégral]
    The occupied ’bois Lejuc’ : elements on the operation of a small ’area to defend’ in Meuse (2016-2018)

    https://journals.openedition.org/espacepolitique/6017
    #géographie_politique

    @reka a déjà signalé cet article :
    https://seenthis.net/messages/808509

  • Mort de Mugabe : à propos du massacre de 2008 au champ de mines de Chiadzwa

    The death of Robert Mugabe (1924-2019) is being celebrated by Zimbabweans around the world. The 2008 massacre at the Chiadzwa minefield deserves to stand as a testament to his rule, writes Leo Zeilig.
    Around the world tens of thousands of Zimbabweans are celebrating the death of Robert Mugabe. The media has resounded to a chorus of clichés – that either condemns him in racist terms as an African ‘monster’, or laud his liberation of Zimbabwe. Neither comes close to the truth about the man. Mugabe neither liberated Zimbabwe, nor was he a ‘monster’.
    [...]
    In 2008 the Chiadzwa mining area in the east of the country, was the scene of a massacre. Following the end of the London based De Beers mining licence in 2006, hundreds of informal workers who had come to the area were murdered by the state. Clearing the way for a ‘looting’ frenzy that took place between government bureaucrats, the Chinese and other foreign companies.

    Zimbabwean activist Raymond Sango, reported:

    unemployed youths descended on Chiadzwa in 2008 to pan for diamonds were brutally massacred by the military and police …approximately four hundred miners were killed in 2008 through indiscriminate volleys of gunshots fired by mounted police accompanied by dogs and helicopters.

    Once the bodies were cleared away seven private entities began operations at the site: all joint ventures between the state and foreign capital.

    Mugabe must be remembered for Chiadzwa – there can be no more devastating testament to what Mugabe’s rule really meant for Zimbabwe’s poor. In the last two decades of his life, thousands died, and millions fled as the country was systematically plundered by the state, mining capital and international business.

    https://www.rs21.org.uk/2019/09/06/mugabe-is-dead-remember-chiadzwa
    http://aidc.org.za/operation-hakudzokwi-happened-chiadzwa
    #Zimbabwe #Robert_Mugabe #massacre #Chiadzwa #diamants

  • Mort de Robert #Mugabe : qui veut réhabiliter le #Colonialisme ?
    https://lemediapresse.fr/international/mort-de-robert-mugabe-qui-veut-rehabiliter-le-colonialisme

    Penser Mugabe, président du #Zimbabwe récemment décédé, comme l’anti-Mandela, c’est oublier le poids du fait colonial et la question cruciale de la répartition des terres. Les explications de Théophile Kouamouo.

    #International #Afrique #Afrique_du_Sud #ANC #anticolonialisme #Mandela