• Makina Corpus, premier pas en #éco-conception
    https://makina-corpus.com/blog/societe/makina-corpus-premier-pas-en-eco-conception-de-logiciel

    Makina Corpus va être accompagnée pour intégrer les principes de l’éco-conception dans le développement de ses produits et services grâce à la démarche collective Green Concept.

    #Ergonomie #Environnement #Développement_durable #Green-IT #Méthodes_Agiles #Valeurs #Formulaire #Expérience_utilisateur #Application_métier #Société #News_Item

  • Non, la banque ne sera pas « uberisée »
    http://cestpasmonidee.blogspot.fr/2015/02/non-la-banque-ne-sera-pas-uberisee.html

    Le succès retentissant (et parfois controversé) d’Uber à travers le monde a donné naissance à une notion d’« uberisation », qui caractériserait la manière dont un secteur d’activité ancien peut être menacé dans son essence même par une startup. Son application de plus en plus fréquente au domaine bancaire mérite une mise au point…

    Ça me semble pertinent. Par contre, justement, "l’atomisation des services" et leur unification/intégration, c’est précisément ce que sait faire (plus ou moins, car personne ne sait vraiment bien faire ça à mon sens) non pas des startups effectivement, mais les géants du web et Google au premier titre. Aujourd’hui souvent par l’acquisition de multiples startups en effet.

    #Banque #Expérience_utilisateur #Finance #Innovation_disruptive #Uber_(entreprise) #Économie_numérique

  • https://larlet.fr/david/blog/2014/dogmatiques-defauts

    Je pense pour ma part qu’il s’agit d’une histoire de défauts : proposer un design suffisamment engagé pour qu’il puisse créer une tendance.

    C’est bien sûr reproductible, il n’y a qu’à voir le nombre de sites qui arborent une énorme photo floue en tête de page avec un titre en 50px. Et je suis d’accord qu’il est possible de faire ça assez facilement avec un Wordpress ou un Dotclear. Tout est dans le « assez ». À la limite, distribuer officiellement l’un de ces outils avec un thème par défaut s’en approchant pourrait avoir un impact sur la communauté mais sinon il faut bien réaliser que la modification d’un outil web par des utilisateurs non techniciens tient de l’épiphénomène.

    En fait la communauté des Logiciels Libres est tellement peu consciente des problématiques d’expérience utilisateur qu’il y aurait un marché pour n’importe quel outil Open-source dont l’ergonomie et le design seraient retravaillés. Peut-être qu’il s’agit de fainéantise de ma part de vouloir quelque chose qui fonctionne du premier coup, pire j’encourage ainsi la stupidité et chaque citoyen/enfant devrait apprendre à coder pour bidouiller son propre outil. Dans ce monde de Bisounours, plus personne n’aurait le temps de bloguer par contre :-).

    cc/ @tetue

    #design #open_source #logiciel_libre #expérience_utilisateur #élitisme #ergonomie

    • En fait la communauté des Logiciels Libres est tellement peu consciente des problématiques d’expérience utilisateur...

      Là, c’est un peu vache, les acteurs des LL ont conscience des problématiques d’UX. Ce seraient plutôt des causes structurelles qu’une ignorance ou un aveuglement.

      – Les LL sont souvent des outils « boites à outils », génériques, cela plait au « praticien », un peu moins à « l’utilisateur ». Ce sont souvent des outils « non finis » (du point de vue « utilisateur »). La tension « bidouillabilité <-> simplicité / facilité » de @fil.
      – Foisonnement de l’offre ? (cf le nombre de distributions linux, squelettes et plugins SPIP, librairies node.js, etc...)
      – Prédominances des approches bottom-up ? La conception technique pilote le reste.
      – Les façons de produire du LL seraient peu adaptées à une démarche de « design » ?

      C’est à creuser.

      qu’il y aurait un marché pour n’importe quel outil Open-source dont l’ergonomie et le design seraient retravaillés.

      C’est quoi « un marché » ? ;)
      Si ça veut dire « gagner son pain à faire de l’UX pour des LL », je signe. (ajout : à ce sujet, voir la discussion http://seenthis.net/messages/123215 )

    • Et une réponse de Clochix :
      http://esquisses.clochix.net/2014/01/15/control

      Si un projet Libre veut attirer des profanes, il doit d’abord s’ouvrir à d’autres compétences. Mais comment les trouver, les inciter à monter dans le bateau ?

      Et mon commentaire : il ne s’agit pas tant de les trouver, que de ne pas les décourager.

      nous aurions besoin de faire notre auto-critique [en] mettant de grands coups de pieds dans la « #méritocratie » de certains projets libres pour y faire entrer un peu de sang neuf, non issu de l’aristocratie geeke

    • Quand bien même on en trouverait et qu’illes seraient motivé⋅e⋅s, je continue de ne pas encore savoir ni comprendre quand est-ce que ces gens vont pouvoir contribuer à tel projet, mis à part sur leur temps personnel et familial. La question du #temps de contribution est pour moi essentielle.

      Quand on est issu d’une culture geek, et que l’on fait surtout du code, il parait normal de contribuer à des projets aussi bien sur son temps de travail, qu’en dehors, la nuit, en mangeant des chips.

      Lorsque l’on a pas cet état d’esprit, et que le soir ou le week-end (1) on préfère plutôt jouer avec son enfant, lire des livres, faire du vélo, cuisiner, jongler, militer ici ou là, et bien le SEUL moment où l’on peut contribuer à des logiciels libres c’est : sur le temps de travail salarié ou assimilé.

      Et excusez-moi de la découverte, mais c’est d’ors et déjà ce qui se passe dans une grande partie (la plupart ?) des projets libres un peu gros, même en ne parlant que du code fonctionnel.

      Or, pour quelqu’un qui ajoute un module fonctionnel, il est relativement facile de faire en sorte que cette fonctionnalité soit payée par des gens, tout en la publiant en licence libre une fois terminée, car une fonctionnalité est assez souvent générique, peut servir à d’autres.

      En revanche, de-nos-jours-pour-l’instant, à peu près aucune entreprise ou collectivité ne va payer pour améliorer l’ergonomie d’un logiciel déjà existant. Elles vont payer pour leur charte graphique à elles. Elles vont payer pour l’ergonomie de leur site internet ou de leur module métier qui est unique et propre à elles.

      Dans ces cas-là, les améliorations d’ergonomie, de lisibilité, de navigation, sont souvent le fait de francs-tireur⋅euse⋅s hyper-rares, qui parfois arrivent à trouver le temps de modifier l’UX d’un logiciel.
      Mais ça veut dire qu’on ne compte que sur des exceptions, alors que pour le code fonctionnel beaucoup plus de monde arrivent à contribuer sans être geek, sans être étudiant, et sans nuire à leur vie sociale.

      S’il est besoin, on peut essayer de donner des cas concrets. (2)

      (1) Je reprends ici la temporalité de la majorité, je sais bien que certains n’ont pas la même organisation du temps.
      (2) Mais ne serait-ce que dans #SPIP (forcément), on voit bien la différence entre corrections de bugs et ajouts fonctionnels d’un côté / amélioration générale de l’admin et refonte de la documentation-communication de l’autre.

    • proposer un design suffisamment engagé pour qu’il puisse créer une tendance.

      Le thème par défaut du dernier WordPress me semble entrer dans cette catégoirie (même s’il synthétise une tendance existante plus qu’il ne la crée) : il a un parti pris clair.

      Le design par défaut de SPIP3 fondé sur une typographie claire et lisible me semble aller dans le bon sens mais peut être ne va-t-il pas assez loin encore.

      Je suis d’avis que SPIP devrait proposer un squelette dist qui soit directement utilisable et esthétique mais avec un parti pris graphique fort pour qu’il soit immédiatement reconnaissable.

    • A priori, car j’ai suivi ça de loin, l’idée est de faire une base très dépouillée encore, et je me refuse à critiquer alors que je ne suis pas en mesure de participer et que je pense fondamentalement que le design « démocratique » ne peut pas avoir de personnalité par essence ; il me semble juste que le parti pris typographique en full helvetica est tout de même assez harcore - sans parler de webfont, qui ne conviendraient pas à ce contexte, un peu de Georgia ne serait probablement pas de trop.

  • Les successeurs de Google Reader font le plein de nouveaux utilisateurs - LExpansion.com
    http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/les-successeurs-de-google-reader-font-le-plein-de-nouveaux-utili

    Qui se soucie du nombre d’articles non lus ? J’aime l’idée d’une rivière de news à lire, et j’ai de nombreux flux qui m’apportent informations et podcasts. [...] La prochaine fois, payez à un prix raisonnable les services dont vous dépendez. Ceux-là ont plus de chance de survivre aux ’bulles’."

    • Les ressources en #ergonomie ?

      Il y a beaucoup de dons de code ou de morceaux de code, mais peu de dons en ergo et graphisme. Il y en a, mais immensément moins. Donc pour la plupart des logiciels libres, l’ergo n’est pas toujours super.

      Or pour un lecteur de flux en masse (suivre 5 flux c’est facile, en suivre 500...), c’est vraiment l’ergo qui fait que ça va attirer du monde.

    • Il y a beaucoup de dons de code ou de morceaux de code, mais peu de dons en ergo et graphisme.

      Peut être parce que c’est beaucoup plus difficile à faire ?

      Une problématique d’ergo ou de graphisme se « découpe » beaucoup moins facilement en sous-problèmes que le code. Pour que ça marche, il faut avoir une vision holistique du sujet, et ne pas la perdre lorsqu’on s’occupe des détails.

      Ce sont 2 disciplines (ergonomie et graphisme) qui nécessitent à la fois une approche très cadrée, du recul et du temps.

      C’est plus facile avec des projets commerciaux :
      – où « le public cible » et le « périmètre fonctionnel » sont bien circonscrits (désolé pour les gros raccourcis affreux)
      – où le graphiste et/ou l’ergonome ont les moyens (temps, légitimité, responsabilité, rémunération) de travailler à plein temps et en profondeur sur leurs sujets.
      – Les projets commerciaux sont en général moins « gros », moins complexes, avec moins d’intervenants (une part non négligeable du boulot de graphiste ou d’ergo est aussi d’écouter, communiquer, expliquer et ajuster en fonction des retours).

      Je ne dis pas que c’est impossible dans le domaine du libre, mais juste beaucoup plus difficile... Et donc beaucoup plus intéressant. :)

    • J’ai le sentiment que sur le graphisme, toute personne peut donner son avis, alors tout le monde se lâche pour dire tout et n’importe quoi. C’est très fatiguant et très dévalorisant pour ceux dont c’est le métier. Comprenez que je n’exclus en rien les amateurs, au contraire, je ne suis pas en train de défendre la profession, je parle de passion et d’expérience, de culture visuelle nourrie et de recherches personnelles sur plusieurs années, bref du métier, ça oui. Certains clients font intervenir leur mari sur le logo, et en phase final de préférence (sisi, vrai de vrai), pourtant ils ne remettront jamais en cause le code. Ils sont persuadés que le graphisme c’est facile et pinaillent comme bon leur semble, quand à payer à sa valeur, c’est difficile. Les collectivités offrent souvent des formations d’une semaine à photoshop à leur secrétaire qui doit ensuite faire les affiches et la com. Ils n’ont aucune idée de ce qu’est le travail d’un typographe, d’un imprimeur ou d’un graphiste. C’est vraiment une catastrophe de bosser avec eux. Tout se perd mamemichu.

    • je comprends la problématique vis-à-vis des clients, mais là on parlait de logiciels libres… à priori y a pas la petite nièce du client qui s’implique en phase finale…

      à mon sens un des problèmes est que les « devs » ont les clés, et en général ne savent pas ne pas s’ingérer (alors que, à l’extrême inverse, les designers refusent parfois totalement de penser qu’ils ont éventuellement le droit de toucher au code)

    • Ouais peut-être... mais je reste persuadé qu’un des points les plus importants qui différencie les deux reste le problème du temps, et donc souvent de l’argent.

      Dans un projet d’une entreprise, payé par un client, un grand nombre de morceaux de code, s’ils sont génériques, peuvent être extraits du projet et redistribués en licence libre. Ainsi, de nombreuses entreprises privées peuvent contribuer au code. Autrement dit : les développeurs peuvent contribuer au libre sur leur temps de travail, et non pas juste chez eux sur leur temps libre.

      Cela n’est pas, ou très rarement, le cas en ce qui concerne la conception d’interfaces et le graphisme, qui la plupart du temps sont propre à l’application du client, et ne peuvent pas être reversés en libre.

      De plus, regardez les logiciels libres ayant des interfaces conçues par des gens dont c’est le métier : l’énorme majorité ce sont des choses payées par des entreprises (Canonical pour Unity, Acquia pour Drupal 7, etc), ou des grosses fondations ayant assez pour payer des ergo et graphistes à plein temps (Mozilla, etc). Et ce qu’ils redistribuent en libre, c’est quand ils savent qu’il y a un retour sur investissement pour eux (vendre et maintenir des Ubuntu, vendre des sites en Drupal). Bref : c’est de l’argent que ces compagnies investissent et non du bénévolat de gentils ergonomes dans leur grotte.

      Pour revenir au lecteur de flux, on peut avoir facilement du code bien pour gérer des flux, lier des tags, etc, venant d’un mélange de devs faisant ça sur leur temps de travail et leur temps libre. Mais pour ce qui est de l’ergonomie (ce qui va faire que ça va être adopté pas beaucoup), si une compagnie ou une grosse fondation ne voit pas l’intérêt de payer une équipe pour concevoir une super interface... Ou alors il faut copier l’existant (copier l’interface de google, copier l’interface de tel service propriétaire).

      Ouais je suis un peu pessimiste, et je n’ai pas de solution magique pour arriver à « financer du temps » pour des ergonomes, assez long pour concevoir des interfaces bien faites (et oui je pense que ça se fait moins facilement en une soirée à l’arrache que du code fonctionnel, ne serait-ce que parce qu’il y a plus d’échanges avec les utilisateurs). Mais je ressens cela quand je regarde qui participe (et comment) aux logiciels libres dont je suis un peu la communauté.

      Et c’est un problème intéressant à résoudre pour d’autres logiciels libres évidemment, en premier lieu #SPIP en ce qui me concerne (ergo de l’admin, graphisme des sites officiels).

    • @rastapopoulos, je pense que l’argent peut être un problème dans la mesure ou on cherche encore un équivalent symbolique pour dire « ce que tu fais à de la valeur ». Oui, parfois, c’est dur de ne pas trouver d’autre mode de paiement :)

      Et donc @fil je ne voulais pas mettre les pieds dans le plat en choisissant de parler plutôt de clients que d’utilisateurs de logiciels libres, mais franchement je ne vois pas la différence.
      Il te suffit de remplacer la petite nièce par tous ceux qui savent aujourd’hui comment faire un logo pour SPIP… voila, les pieds dans le plat, c’est malin !

    • @touti, je suis convaincu que l’argent est un problème pour à peu près tout. Mais là je parlais dans le cadre de la manière dont on vit actuellement, dans notre société capitaliste industrielle, et de la manière dont les développeurs, ergonomes, et graphistes vivent au quotidien. Et dans ce cadre là, et bien si on veut que des logiciels libres aient des interfaces bien faites et jolies, il faut que des ergonomes aient le temps (long) de les concevoir. Donc pas uniquement gratuitement sur leur temps de loisir et/ou familial !

      Pour que ça reste moins capitaliste (non-capitaliste étant exagéré), c’est-à-dire pas par appât du gain, il faudrait peut-être que ce soit dans des projets coopératifs et/ou publics. Soit financé par des collectivités (petites ou grosses), soit par du crowdfunding, soit un mélange des deux.

      Personnellement, je me sens plus à l’aise quand je développe une fonctionnalité pour un organisme public (qui a de l’argent et du temps à investir pour du bien commun), que quand c’est pour une entreprise. Ce n’est pas l’idéal, mais je suis plus serein.

      Après faut pas être dépend de politiques ou de bureaucraties (cf spip-agora). Mais je pense qu’il y a moyen de le faire en bonne coopération avec les communautés libres : ça dépend de l’état d’esprit de la collectivité qui participe (est-ce pour se l’approprier ou pour vraiment fournir un truc utile à tous).

  • Life on the Command Line
    http://lenz.unl.edu/2011/04/09/life-on-the-command-line.html

    A few weeks ago, I realized that I no longer use graphical applications.

    That’s right. I don’t do anything with GUI apps anymore, except surf the Web. And what’s interesting about that, is that I rarely use cloudy, AJAXy replacements for desktop applications. Just about everything I do, I do exclusively on the command line. And I do what everyone else does: manage email, write things, listen to music, manage my todo list, keep track of my schedule, and chat with people.

    I also do a few things that most people don’t do: including write software, analyze data, and keep track of students and their grades. But whatever the case, I do all of it on the lowly command line. I literally go for months without opening a single graphical desktop application. In fact, I don’t – strictly speaking – have a desktop on my computer.

    I think this is a wonderful way to work. I won’t say that everything can be done on the command line, but most things can, and in general, I find the CLI to be faster, easier to understand, easier to integrate, more scalable, more portable, more sustainable, more consistent, and many, many times more flexible than even the most well-thought-out graphical apps.

    #cli #command_line #interfaces #expérience_utilisateur #geek #les_héros_du_peuple_sont_immortels