• A quoi sert le White House Faith Office, le bureau de la foi créé par Donald Trump ?
    https://www.lemonde.fr/le-monde-des-religions/article/2025/11/09/a-quoi-sert-le-white-house-faith-office-le-bureau-de-la-foi-cree-par-donald-

    La question des religions et des luttes d’influence politiques et géopolitiques est devenue centrale. Si les français sont obsédés par l’islam, il faut bien concevoir qu’à l’échelle du monde se sont toutes les religions qui cherchent à reconstruire des empires et tous les autoritaires et dictateurs en herbe qui s’emparent des religions pour acquérir ou maintenir leur pouvoir.
    Hindouisme pour le dictateur Narendra Modi
    Catholicisme orthodoxe pour Vladimir Poutine
    Eglises évangéliques en soutien à Javier Bolsonaro au Brésil
    Bouddhisme pour le Myanmar
    etc, etc
    Et bien entendu chrétienté (beaucoup protestante et évangélique, un peu catholique) pour Donald Trump

    Note un peu fun, je retrouve dans cet article un sujet abordé par Fred Turner dans son article « L’idéologie texane » (publié dans « Politique des machines », C&F éditions - https://cfeditions.com/politique-machines) : la rapport entre la chrétienté rigoriste et dogmatique et le déplacement des acteurs majeurs de la Silicon Valley vers le Texas (Larry Ellison, Elon Musk, Joe Lonsdale...). Fini le flou métaphysique de la Californie, qui était bon quand on construisait le réseau. Vive la mainmise religieuse au moment où l’internet devient un système extractiviste (sur les données).

    « Nous étions en roue libre. Et nous ne pouvons pas être en roue libre. Aujourd’hui, nous devons ramener la religion dans le pays, et je pense que nous commençons à le faire, à un très haut niveau. » C’est en ces termes que le président américain, Donald Trump, tel un prédicateur, louait l’action du White House Faith Office à l’occasion d’un déjeuner organisé, le 14 juillet, par la structure. Créé le 7 février, ce « bureau de la foi » était jusqu’alors passé peu ou prou inaperçu parmi la kyrielle de décrets présidentiels.

    L’entité est présentée par Donald Trump comme un levier essentiel : il ne s’agit ni plus ni moins que de garantir la prospérité des Etats-Unis en offrant à Dieu d’être « à nouveau accueilli dans l’espace public ». Après avoir échappé à une tentative d’assassinat, le 13 juillet 2024, le président ne pouvait pas mieux faire que d’instaurer ce bureau pour remercier la Providence et sceller son élection divine, comme il le déclara devant le Congrès, en mars : « Je crois que ma vie a été sauvée ce jour-là, à Butler [en Pennsylvanie], pour une très bonne raison. J’ai été sauvé par Dieu pour rendre à l’Amérique sa grandeur. » Une grandeur qui suppose de renouer préalablement avec la foi chrétienne, grâce au White House Faith Office.

    Si le gouvernement se targue d’une initiative « historique » en la matière, ce n’est pourtant pas la première fois qu’un bureau consacré à la religion voit le jour au sein de l’administration américaine. Une démarche similaire avait été conduite par le président George W. Bush, avec la création, en 2001, des White House Faith-Based and Community Initiatives (« Programmes confessionnels et communautaires de la Maison Blanche »). Menés par des conservateurs défendant le fondement « judéo-chrétien » de la société américaine et la « loi naturelle » dictée par Dieu, ils entendaient donner un visage charitable au Parti républicain, incarnant la philosophie politique dite du « conservatisme compassionnel ».
    Dans le sillage de George W. Bush

    « Le but était de délester le gouvernement américain de tout un ensemble de responsabilités sociales, désormais prises en charge par des institutions intermédiaires qui seraient les Eglises », explique Philippe Gonzalez, sociologue spécialiste de l’évangélisme à l’université de Lausanne, en Suisse, et auteur de Que ton règne vienne. Des évangéliques tentés par le pouvoir absolu (Labor et Fides, 2014). L’opération n’est, du reste, pas exempte de prosélytisme : « Il s’agit de faire des convertis, et en même temps, des électeurs républicains. »

    La structure a survécu à George W. Bush, et plus largement au « Grand Old Party », puisqu’elle a été maintenue par les présidents Barack Obama et Joe Biden sous le nom de White House Office of Faith-Based and Neighborhood Partnerships (« Bureau de la Maison Blanche pour les partenariats confessionnels et communautaires »). L’accent est alors mis sur la lutte contre la pauvreté par le dialogue entre des organismes religieux interconfessionnels et séculiers.

  • Zohran Mamdani : l’insoumis qui défie Trump depuis New-York
    https://www.lemediatv.fr/emissions/2025/zohran-mamdani-linsoumis-qui-defie-trump-depuis-new-york-5pr_o2sgSI-cwnCZu

    Mardi 4 novembre dernier, Zohran Mamdani, 34 ans, fils d’immigrés ougandais d’origine indienne, militant de l’aile gauche du Parti Démocrate, a été élu maire de New York City.

  • Dorénavant, il faudra un niveau Bac pour être naturalisé en France : reportage en Vendée
    https://actu.fr/pays-de-la-loire/la-roche-sur-yon_85191/dorenavant-il-faudra-un-niveau-bac-pour-etre-naturalise-en-france-reportage-en-

    Le Secours catholique et la Cimade ont proposé à une quinzaine de volontaires, en Vendée, le test des épreuves du DELF B2, nécessaire pour accéder à la nationalité française.

  • La reprise verbatim de la propagande israélienne sur France info, par Alix Bouilhaguet. La première salve de conneries est déjà assez hallucinante, mais le coup du « il lève des fonds pour l’UNWRA, accusée de collusion avec le Hamas, ça c’est pas un problème, aussi ? », j’ai failli tomber de ma chaise…
    https://www.youtube.com/watch?v=bPuh2S00d60

    M’enfin d’où sortent ces gens ?

    Comme je ne regarde pas la télé, je ne vois ces émissions qu’au travers des extraits partagés sur le réseaux sociaux. À chaque fois je suis effaré par l’outrance des propagandistes sionistes en train de surjouer l’indignation moraliste tout en mentant de manière effrontée. Et plus leur mensonge est énorme, plus ils surjouent l’indignation.

    #chutzpah

  • Le Foutoir-Ultime de Mister Z.
    https://www.dedefensa.org/article/le-foutoir-ultime-de-mister-z

    Le Foutoir-Ultime de Mister Z.

    9 novembre 2025 – Ce qu’il y a de réellement ad-mi-ra-ble, – dans le sens de “sublime”, ‘Par-delà le Bien et le Mal’, – dans le sanglant et monstrueux abasourdissement-bastringue de l’Ukraine, c’est l’abîme jusqu’aux enfers de Dante entre la représentation absolument enfantine (honneur sacré de la patrie, sacrifice suprême) de ce simulacre et la réalité puante comme un égout débordant de fèces, des affaires traitées entre rats et mafieux de la bande au pouvoir soutenue par le diable américaniste-occidentaliste. Alors, dominant le Tout, lui donnant pleinement sa signification de Rien absolu, règne le Grand Bordel de la modernité déclinante dans la satisfaction de sa gangrène grouillante de vermines. Cela se traduit par les Seigneurs de cette guerre : mensonges, désordre, (...)

  • Vers des #collectivités libres

    Les collectivités et administrations diverses sont-elles définitivement soumises aux desiderata de #Microsoft ? Une dynamique s’enclenche pour basculer vers le libre, avec à la clé une #souveraineté retrouvée, de substantielles économies et un #impact_écologique largement amoindri.

    Pour des collectivités ou des administrations, la facturation des mises à jour de sécurité de Windows peut avoir des conséquences économiques lourdes. Microsoft, en effet, n’y va pas avec le dos de la souris : la firme entend les faire payer 53 euros par poste la première année, tout en prévenant que le prix doublerait à chaque année supplémentaire. Étudions un cas au hasard : prenons une petite ville… disons en Isère… au pif, #Echirolles. Cette municipalité de 38 000 habitants, située au sud de Grenoble, s’appuie sur un parc d’environ 1 500 ordinateurs. Mettre à jour toutes ses machines lui coûterait environ 80 000 euros la première année – sans compter les bouzins trop anciens pour supporter #Windows_11 et qu’il faudrait donc renouveler. Les prix doublant année après année, elle aura déboursé plus d’un demi-million d’euros au bout de trois ans, uniquement pour ces mises à jour. Juste parce que des petits génies du service commercial de Microsoft ont eu l’idée de faire payer ce qui était gratuit jusque-là.

    Panique sur l’Hôtel de ville échirollois ? Au contraire, calme olympien ! « Nous ne paierons aucune mise à jour », nous certifie, voix paisible, presque amusée, le directeur de la stratégie et de la culture numériques de la commune, Nicolas Vivant. Avouons-le maintenant, nous n’avons pas du tout choisi Échirolles par hasard : c’est l’une des communes françaises les plus en pointe dans le passage à #Linux et au #logiciel_libre. Une transition démarrée en 2021 avec l’adoption, à l’unanimité du conseil municipal, du schéma directeur « Échirolles numérique libre », établissant une ligne directrice jusqu’aux prochaines municipales de 2026.

    Logiciels libres et services publics

    Comme son nom l’indique, ce document acte notamment la volonté de s’orienter vers du logiciel libre. Moins, d’ailleurs, par souci économique que pour être en cohérence avec les #valeurs défendues par le conseil municipal de cette mairie historiquement communiste. « C’est sûr que si on veut être cohérents, il vaut mieux éviter de donner notre argent à une multinationale américaine », s’amuse Nicolas Vivant. Le document adopté observe : « Travail collaboratif au service de toutes et tous, transparence, une recherche de profit qui, quand elle existe, n’est que secondaire et orientée vers la réussite d’un projet commun… Les valeurs liées aux logiciels libres sont proches de celles du service public ». En outre, ces logiciels « sont et seront l’une des garanties de notre souveraineté numérique et d’une utilisation raisonnée des ressources informatiques ». Quatre ans plus tard, la manœuvre de Microsoft rend malgré elle hommage à la clairvoyance de ces élu·es… La volonté politique étant clairement établie, il restait à la traduire en actes. Basculer du jour au lendemain sur du libre, un particulier peut le faire, pas une collectivité. « On a commencé par travailler sur tout ce qui était invisible par les utilisateurs, par exemple tout ce qui est serveurs de fichiers, précise Nicolas Vivant. Que ces serveurs tournent avec Windows ou Linux, tout le monde s’en fout, pourvu que les fichiers soient accessibles et permettent de travailler en équipe. » La messagerie, l’intranet, la visioconférence… Toute l’infrastructure fonctionne désormais grâce à des logiciels libres.

    « J’ai une visibilité »

    Les choses deviennent un peu plus sensibles lorsqu’il s’agit de toucher aux ordinateurs des agents. Il y a souvent des peurs qu’il faut lever, un certain confort à utiliser des logiciels qu’on connaît déjà. Ce n’est pas pour rien que Microsoft biberonne la planète avec ses logiciels, allant jusqu’à les offrir à l’Éducation nationale ou à des organismes de formation. « On est sur une démarche de migration qui est lente, progressive, pragmatique », indique Nicolas Vivant, l’idée générale étant de basculer d’abord tous les logiciels sur du libre, afin qu’au final, le passage de Windows à Linux soit totalement indolore. Le changement du système d’exploitation est donc la dernière étape du processus. 6 % des postes ont déjà franchi la ligne, avec l’objectif de multiplier ce chiffre par trois dans les deux prochaines années.

    Le chemin vers la liberté est long, mais porte rapidement ses fruits : sur un budget informatique d’un million d’euros, l’utilisation massive de logiciels libres permet déjà à Échirolles d’économiser environ 350 000 euros par an ! « Et j’ai une visibilité sur le budget des années à venir, car je ne suis pas à la merci des décisions de Microsoft », ajoute Nicolas Vivant.
Pour Bertrand Maes, adjoint en charge du numérique à la mairie de Lyon, elle aussi engagée dans une migration vers le libre, ces économies ne doivent pas constituer une fin en soi. « Le temps de faire la bascule, on a décidé de ne pas lésiner sur l’accompagnement des agents. Car si le changement se fait mal, que les agents se sentent mal accompagnés, ça peut vite générer de la grogne et inciter les politiques suivants à revenir en arrière. »
    La roue de la croissance infinie…

    Dans cette municipalité dirigée par un maire EELV, « deux des grands axes que nous nous sommes fixés en matière de numérique sont la sobriété et la souveraineté. La façon de cocher ces deux cases, c’est d’aller vers du logiciel libre », exprime Bertrand Maes. Car le libre, et in fine Linux, permet aussi d’allonger considérablement la durée de vie des ordinateurs. Windows réclame en effet de plus en plus d’espace et de puissance, et finit par saturer la machine. Linux est nettement plus sobre. « Derrière Microsoft, il y a aussi les fournisseurs de processeurs, de cartes graphiques, les Intel, Invidia, etc, qui ont besoin d’énormes capacités d’investissements, donc de vendre beaucoup de puces et de processeurs. Ils poussent à faire des logiciels plus gourmands », et c’est la roue de la croissance infinie et de la catastrophe environnementale qui continue de tourner, observe Bertrand Maes.

    Cette roue qui mènera immanquablement à Windows 12, lequel sera certainement encore plus gourmand que son prédécesseur. L’arrivée de l’intelligence artificielle pourrait marquer un nouveau bond des capacités requises et donc rendre encore plus d’ordinateurs obsolètes… Selon l’élu lyonnais, on se trouve donc « à un moment où les choix des collectivités vont être particulièrement engageants. Par exemple au moment de renouveler du matériel : est-ce qu’il faut dès maintenant prévoir des ordinateurs très puissants qui pourront peut-être supporter Windows 12, ou rompre avec cette logique du toujours plus ? »

    https://lagedefaire-lejournal.fr/vers-des-collectivites-libres
    #collectivités_territoriales

    –-

    ajouté à la Métaliste sur les institutions et municipalités qui claquent les portes à #Microsoft :
    https://seenthis.net/messages/1143366

  • a réussi à retourner voir aujourd’hui sa nouvelle et unique amie, vous savez, la meuf en pierre de la petite crypte, celle qui avait joint ses mains comme si elle voulait se jeter du haut du plongeoir — elle encourage celleux qui ne s’en souviendraient pas à se reporter au dazibao du 17 brumaire.

    Bah entre les deux visites la pauvresse a dû sauter pour de bon puisque comme en témoigne la photographie ci-dessous la vieille Garreau l’a retrouvée ce coup-ci en train de se moucher — sans doute a-t-elle attrapé un rhume en raison d’une eau trop froide.

    En revanche elle ne comprend pas pourquoi on l’a mise derrière les barreaux. D’accord la baignade était peut-être interdite en cette saison m’enfin quand même, niveau gravité de l’infraction ça reste très en deçà des délits de Sarkozy !

  • Le Collège de France annule un colloque sur la Palestine « en réaction à la polémique entourant » l’événement
    https://www.lemonde.fr/education/article/2025/11/09/le-college-de-france-annule-un-colloque-sur-la-palestine-presente-par-ses-de


    La façade d’entrée du Collège de France, à Paris, le 1ᵉʳ février 2025. SEBASTIEN DUPUY/AFP

    « L’administrateur du Collège de France se voit dans l’obligation en tant que chef d’établissement, responsable de la sécurité des biens et des personnes ainsi que de la sérénité des événements tenus dans l’enceinte du Collège de France, d’annuler la manifestation », a-t-il fait savoir. Le Collège de France « ne prône, ni n’encourage, ni ne soutient aucune forme de militantisme », a affirmé l’établissement qui assure de sa « stricte neutralité (…) au regard des questions de nature politique ou idéologique ».

    Le colloque, intitulé « La Palestine et l’Europe : poids du passé et dynamiques contemporaines », et coorganisé par l’historien Henry Laurens et le Centre arabe de recherches et d’études politiques de Paris (Carep Paris), avait été qualifié d’événement « propalestinien » par plusieurs personnalités.

    La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) avait dénoncé une « foire antisioniste », et évoqué le « dévoiement d’une institution prestigieuse ». L’association avait annoncé, vendredi, saisir le ministre de l’enseignement supérieur.

    #libertés_académques #Palestine #censure

    • Fin de la présentation du colloque annulé
      https://www.college-de-france.fr/fr/agenda/colloque/la-palestine-et-europe-poids-du-passe-et-dynamiques-contemporaines

      L’Europe est ainsi prise entre le poids de son héritage colonial et impérial, son identification culturelle avec Israël, la charge représentée par sa culpabilité dans la destruction des juifs d’Europe durant la Seconde Guerre mondiale, l’importance de ses relations économiques, technologiques et scientifiques avec l’État hébreu, la montée de l’indignation d’une partie de son opinion publique, marquée par l’accusation d’apartheid et aujourd’hui de génocide dans la guerre de Gaza.

      La question est de savoir si les États européens vont, dans leur grande majorité, reconnaître l’État palestinien et exercer des pressions envers l’État hébreu, en particulier dans le domaine de l’économie, ou s’il s’agit là plutôt de faux-semblants destinés à masquer une impuissance, voire une adhésion, liées à leurs héritages historiques et à leurs engagements géopolitiques.

      Il n’en reste pas moins que l’Europe, dans sa globalité, est un des grands théâtres d’affrontements du conflit israélo-palestinien, en particulier dans les opinions publiques. En un sens, c’est une bonne part de l’identité européenne qui est en jeu, aussi bien dans l’interprétation de son passé que dans la définition de son identité à venir.

    • Non mais on n’est pas totalement opposés au savoir, en France, hein. Regarde, au Sénat on accueille un très beau colloque : Le Sénat abrite un colloque financé par Israël
      https://www.mediapart.fr/journal/international/091125/le-senat-abrite-un-colloque-finance-par-israel

      La manifestation est organisée lundi par le lobby Elnet. Selon les informations de Mediapart, le ministère des affaires étrangères israélien s’est engagé à financer cet évènement à hauteur de 72 000 euros. Et ce, alors que l’association assurait jusqu’alors être totalement indépendante du gouvernement Nétanyahou.

      Lundi 10 novembre, le Sénat accueillera la deuxième édition d’un « sommet annuel » de la « coalition mondiale des femmes contre les violences basées sur le genre utilisées comme armes de guerre », sous le patronage de la sénatrice centriste Dominique Vérien, présidente de la délégation aux droits des femmes au Palais du Luxembourg. Aurore Bergé, la ministre déléguée chargée de l’égalité, interviendra en amont d’une table ronde. Le programme de l’évènement annonce aussi la présence de Manuel Valls, d’élu·es français·es et étranger·es, dont des représentant·es du gouvernement israélien, de juristes et d’ONG.

  • Gaza : un homme tué par un bombardement israélien, un enfant meurt dans l’explosion d’un engin non explosé
    9 novembre 2025 | - IMEMC News
    https://imemc.org/article/gaza-israeli-shelling-kills-man-child-dies-from-uxo-blast

    Un Palestinien et un enfant ont été tués et un autre civil blessé samedi, alors que les violations israéliennes se poursuivent dans le centre et le sud de la bande de Gaza dévastée.

    Des sources médicales de l’hôpital al-Awda ont confirmé la mort d’ Ahmad Nimir Nassar après qu’un obus d’artillerie israélien a frappé la zone de Tel al-Akhdar, à l’est du camp de réfugiés d’al-Bureij , dans le centre de Gaza.

    Par ailleurs, un jeune homme a été blessé par balle par les forces israéliennes dans la zone d’al-Mawasi, à l’ouest de Khan Younis, dans le sud de Gaza.
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/11/g6_EPlWaJRFz2lwU.mp4?_=1

    Plus tard dans la soirée, un enfant a été tué à Khan Younis lorsqu’un engin non explosé laissé par les forces israéliennes a explosé. Le corps de l’enfant a été transféré au complexe médical Nasser dans la ville.

    Samedi matin, des avions de combat israéliens ont lancé des frappes aériennes sur la ville de Gaza et Khan Younis, violant une nouvelle fois l’accord de « cessez-le-feu ». Les attaques ont visé les quartiers est des deux villes, tandis que l’artillerie israélienne bombardait simultanément des zones à l’est de Khan Younis.

    https://x.com/translatingpal/status/1987190623120593327

    Les organisations humanitaires internationales ont mis en garde à plusieurs reprises contre la menace à long terme que représentent les munitions israéliennes non explosées à Gaza, décrivant le territoire comme un « champ de mines terrifiant sans carte » qui pourrait mettre en danger les civils pendant des décennies.

    https://x.com/trackingisrael/status/1987232500343570670

    Depuis « l’accord de cessez-le-feu » du 11 octobre, au moins 241 Palestiniens ont été tués et 614 blessés par les forces israéliennes qui violent constamment l’accord et poursuivent leurs violations meurtrières.
    https://x.com/trackingisrael/status/1982896130670375342

    Les équipes de secours palestiniennes ont également récupéré 522 corps dans les décombres, et 300 autres corps ont été rendus par les autorités israéliennes, dont seulement 89 ont été identifiés à ce jour.
    Le nombre total de victimes du génocide des Palestiniens à Gaza par Israël s’élève désormais à plus de 69 169, dont la majorité sont des femmes et des enfants, et plus de 170 000 blessés.
    Parmi les Palestiniens tués, on compte 20 000 enfants, auxquels s’ajoutent 463 décès dus à la famine, dont 157 enfants. Plus de 33 000 femmes et filles ont été tuées par Israël depuis le 7 octobre 2023.

    #Génocide #Bilan

    • Principaux événements du samedi 8 novembre 2025 23:33 GMT | Middle East Eye
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/evening-recap-564

      La ministre britannique des Affaires étrangères, Yvette Cooper, a appelé samedi à l’ouverture de toutes les voies d’acheminement de l’aide vers Gaza et à la levée immédiate des restrictions en matière d’aide.

      Le ministère palestinien de la Santé a annoncé que le nombre de morts à Gaza était passé à 69 169 Palestiniens depuis octobre 2023, après la découverte de nouveaux corps dans les décombres.

      La Turquie a émis des mandats d’arrêt pour génocide contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et des hauts responsables de son gouvernement en raison de la guerre contre Gaza.

      L’armée israélienne se prépare à recevoir le corps d’un soldat capturé décédé dans la bande de Gaza, a rapporté Haaretz.

      Les forces militaires israéliennes ont tué un Palestinien lors d’un raid dans le camp de réfugiés de Far’a, au sud de Tubas, en Cisjordanie occupée.

      Des colons israéliens ont attaqué samedi un groupe de villageois, de militants et de journalistes palestiniens qui s’étaient rassemblés pour tenter de récolter des olives près d’un avant-poste de colons en Cisjordanie occupée par Israël, ont déclaré des témoins.

      Un enfant palestinien a été tué après l’explosion d’un engin explosif laissé par les forces israéliennes dans la ville de Khan Younis, a rapporté Al Jazeera, citant l’hôpital Nasser.

      L’armée israélienne affirme avoir tiré sur deux personnes, dont une mortellement, affirmant qu’elles avaient franchi la ligne jaune et s’étaient approchées de soldats israéliens opérant dans le nord de Gaza.

      L’Organisation mondiale de la santé a demandé la réouverture du passage de Rafah entre Gaza et l’Égypte afin de permettre l’évacuation médicale urgente de 16 500 patients palestiniens à Gaza.

    • Mise à jour au matin du dimanche 9 novembre 2025 10 h 03 GMT | Middle East Eye
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-454?nid=430463&topic=Israel%2527s%2520genocide%2520in%

      Voici un récapitulatif des derniers développements :
      Le Hamas a déclaré qu’il rendrait le corps du soldat israélien Hadar Goldin, capturé et tué à Gaza en 2014.

      Le ministère palestinien des Affaires étrangères a salué la décision de la Turquie de délivrer des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Israel Katz.

      Des colons israéliens ont blessé sept Palestiniens lors de deux attaques distinctes dimanche en Cisjordanie occupée.

      Le ministère libanais de la Santé a déclaré que les récents bombardements israéliens sur le sud du Liban ont fait au moins deux morts.

      Une attaque menée par un drone israélien a tué un Palestinien dans la ville de Bani Suheila, dans le sud de Gaza.

  • Das letzte Jahr der DDR : „Der Westen hat alles niedergemacht, was ostdeutsch war“
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/das-letzte-jahr-der-ddr-der-westen-hat-alles-niedergemacht-was-ostd

    Il y a 36 ans, le 9 novembre 1989 le Berlinois font ouvrir les points de passage entre la capitale des la RDA et la ville sous occupation alliée Berlin-Ouest. La suite a été le dématèlement de l’état RDA et de l’existence matérielle de millions de ses citoyens. Le journaliste Martin Gross a déménagé à Dresde pour témoigner des événements.

    8.11.2025 von Anja Reich - Der Westdeutsche Martin Gross zog 1990 nach Dresden, um die Wende zu beschreiben. Im Interview sagt er: „Es war ganz roher, brutaler Kapitalismus.“

    Das Jahr zwischen Mauerfall und Wiedervereinigung wurde oft beschrieben. Aber das genaueste, schonungsloseste Zeugnis war lange kaum bekannt. Es ist das Buch „Das letzte Jahr“, geschrieben von Martin Gross, einem Westdeutschen, der im Januar 1990 nach Dresden gezogen war. Sein Bericht bricht mit dem Mythos, das Jahr der Wiedervereinigung sei vor allem eine Phase der Euphorie, des Freiheitsrausches für die Ostdeutschen gewesen. Und es ist sicher kein Zufall, dass es damals niemand lesen wollte und es erst drei Jahrzehnte später wiederentdeckt wurde - durch den Ostdeutschen Jan Wenzel, der für Recherchen zu einem eigenen Buch darauf stieß.

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    Martin Gross: Wusste nicht mehr, was er da eigentlich geschrieben hatte.Paulus Ponizak/Berliner Zeitung

    Sechs Jahre ist das her. Martin Gross steht im Regen auf dem Bahnhof von Bienenbüttel, einer Gemeinde in Niedersachsen. Sein Haar ist grau, sein Gesicht jungenhaft. Auf der Fahrt in sein Dorf erzählt er, wie überrascht er von der Wiederentdeckung seines Buches war. Dass er es erst noch einmal selbst lesen musste, um zu wissen, was er damals in Dresden alles erlebt hatte.

    Sein Haus steht zwischen einer Pferdekoppel und einem Teich. Er wohnt allein hier, aber heute ist seine Familie zu Besuch. Samuel, sein Sohn, kocht Espresso. Christine Garbe, seine Ex-Frau, stellt Kuchen auf den Tisch, setzt sich dazu, manchmal ergänzt sie seine Erinnerungen durch ihre.
    Martin Gross: „Schnell absehbar war dieser irre Zusammenbruch“

    Herr Gross, wie sind Sie auf die Idee gekommen, im Januar 1990 in den Osten zu ziehen?

    Meine Frau ist in Dresden geboren. Ihre Familie ist 1955 in den Westen gegangen, aber ihre Verwandtschaft war noch da. Im Dezember 1989 haben sie uns in West-Berlin besucht und gesagt, kommt doch mal rüber. Und wir haben gesagt, gut, dann kommen wir im Januar für ein paar Tage.

    Christine Garbe: Beim ersten Besuch war ich dabei. Wir haben bei einer früheren Nachbarin gewohnt, ein bisschen außerhalb. Von da aus sind wir in die Stadt gezogen. Da hat es dich gepackt.

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    Die Westler sind in den Osten eingefallen: Foto von Martin Gross aus dem Jahr 1990 Paulus Ponizak/Berliner Zeitung

    Was hat Sie gepackt, Herr Gross?Das alles von Nahem zu erleben, zu sehen, was noch übrig ist von dieser friedlichen Revolution. Erst wollte ich nur einen Artikel für die Zeitschrift Lettre International schreiben, hatte dann aber das Gefühl, noch viel mehr beschreiben, noch länger bleiben zu wollen.

    Weil so viel passierte?

    Ja, alles veränderte sich rasend schnell. Jede Woche passierte was Neues. Im März fanden die Wahlen statt, die wollte ich mir unbedingt noch ansehen. Danach war klar, dass demnächst die Währungsunion kommen würde. Ich dachte, das nehme ich auch noch mit. Und sehr schnell absehbar war dieser irre Zusammenbruch, den man im Westen gar nicht mitbekam. Ich dachte, im Osten gibt es jetzt einen riesigen Aufbruch. Dabei war es ein riesiger Abbruch. Und der Aufschwung fand im Westen statt.

    Christine Garbe: Ich habe Martin immer wieder in Dresden besucht, und er hat mir Briefe nach Berlin geschrieben. Wir waren schockiert, wie schnell der Westen im Osten einfiel. Mit diesen unglaublich brutalen Methoden.

    Sie waren überall ganz dicht dabei, Herr Gross. Im Krankenhaus, in der Redaktion einer Zeitung, in der ehemaligen Stasizentrale. Wie haben Sie das geschafft?

    Durch die Kontakte meiner Frau, ihre Onkel und Tanten. Ich war in Dresden, aber auch in Magdeburg. Christines Bruder ist Dermatologe, und er hatte Kontakt in die Klinik. Ohne ihn wäre ich dort nicht reingekommen.

    Also war es leicht für Sie, mit den Menschen ins Gespräch zu kommen?

    Ja, die Menschen damals in dieser Situation waren sehr offen. Es gab einen großen Gesprächsbedarf. Da war etwas geschehen, über das man reden musste, unbedingt reden, reden, reden, und sei es mit dem dahergelaufenen Wessi. Aber die Gesprächsbereitschaft ist dann allmählich verstummt, einer Enttäuschung gewichen.

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    Dresden 1990: Ostdeutsche im Kaufrausch.Paulus Ponizak/Berliner Zeitung

    Wurden Sie immer gleich als Westdeutscher erkannt?

    Ja, immer. An der Westkleidung, an der Art, Gespräche zu führen. Ich habe die Unterschiede an einer Stelle im Buch ganz brutal formuliert.

    Westdeutsche tragen ihren Bauch stramm voraus, schreiben Sie. Und die Ostdeutschen beschreiben Sie als unbeholfen. Sie wollen nicht auffallen, nichts falsch machen.

    Genau. Den ostdeutschen Journalisten, die ich in Dresden kennenlernte, fiel es zum Beispiel schwer, einfach Knall auf Fall eine Frage zu stellen, sie sind auf Umwegen dahin gekommen, haben erstmal die Stimmung und die Interessen ihres Gesprächspartners sondiert, bevor sie mehr aus sich herausgegangen sind. Ich fand dieses Bescheidene, Zurückgenommene angenehmer als die lauten, selbstbewussten Westjournalisten oder Westpressesprecher.

    Viele Westjournalisten sind damals in den Osten gekommen, waren aber auch schnell wieder weg. Hatten Sie Kontakt zu ihnen?Nein, ich war ganz für mich, hatte eher Kontakt zu DDR-Journalisten, zu Uta Dittmann zum Beispiel, die am 10. Oktober 1989 in ihrer Zeitung, der „Union“, über die Zusammenstöße zwischen Polizei und Demonstranten am Dresdner Hauptbahnhof berichtet hatte – und zwar nicht als rowdyhafte Ausschreitungen, sondern als Bürgerprotest. Durch die Gespräche in ihrer Redaktion bekam ich sehr intime Einblicke, da hat es mich wirklich gepackt.

    Martin Gross: „Die ostdeutschen Reformer wollten Helmut Kohl“

    Inwiefern?

    Uta Dittmann war die erste Journalistin im Osten, die sich getraut hat, so einen Bericht zu veröffentlichen. Vor diesem Hintergrund sind Hans Modrow, der ehemalige SED-Bezirkschef in Dresden, und Wolfgang Berghofer, der damalige Bürgermeister, auf die Demonstranten zugegangen. Die Polizei hat sich von nun an zurückgehalten, es gab keine Verhaftungen mehr und auch nicht mehr diese üblen Verfahren in der Haftanstalt und so weiter. Das im Detail zu beschreiben, hat mich interessiert, das Leben einer Person über ein ganzes Jahr zu verfolgen. Auch die Konflikte in der Redaktion der „Union“, die ja zu DDR-Zeiten eine CDU-Parteizeitung war.

    Erinnern Sie sich noch an einen dieser Konflikte?

    Ja, es gab dort ein großes Misstrauen den Ost-CDUlern gegenüber. Menschen, die zu den Reformern zählten, stützten sich lieber auf Helmut Kohl als auf ihre eigenen Leute. Das war für mich ein bisschen befremdlich. Denn Kohl war ja nicht gerade eine Person, die für Erneuerung stand. Aber die ostdeutschen Reformer wollten Kohl und seine Mannschaft, weil sie eben ihren eigenen Leuten nicht getraut haben. Das hatte auch mit den ganzen Stasienthüllungen zu tun. Beim Demokratischen Aufbruch Wolfgang Schnur, bei der ostdeutschen SPD Ibrahim Böhme. Viele unserer Bekannten haben gesagt: Bevor wir eine Partei wählen, in der dann doch wieder die Stasi mit sitzt, nehmen wir lieber den Westen.

    Uta Dittmann arbeitete dann aber nicht mehr lange bei der „Union“, erfährt man aus Ihrem Buch.

    Das hatte mit einem anderen Konflikt zu tun. Sie stellte sich eine Zeitung vor, in der gestritten und reflektiert, die lang erkämpfte Meinungsfreiheit ausgekostet wird. Aber dann kam der Westverlag, in dem Fall war es der Süddeutsche, und der kommissarisch eingesetzte Chefredakteur sagte, ihr könnt schreiben, was ihr wollt, Hauptsache, der Artikel ist um 16 Uhr fertig und es gibt Fotos dazu und keine Bleiwüste. Das, was Uta Dittmann gegen ihre Chefs durchgekämpft hatte, die eigene Meinung zu schreiben, Debatten zu führen, war nicht mehr wichtig. Das hat sie unendlich enttäuscht und frustriert. Sie hat sich zurückgezogen.

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    Beim Interview in Niedersachsen: Martin Gross mit seiner Ex-Frau Christiane Garbe Paulus Ponizak/Berliner Zeitung

    Auch Ihre Enttäuschung ist beim Lesen Ihrer Schilderungen oft zu spüren. Woher kam die?

    Aus meinen Erwartungen. Es war eine Revolution, und dann auch noch eine in Deutschland. Sowas gibt es ja nicht oft. Aber als ich in Dresden ankam, war von der Revolution nicht mehr viel übrig geblieben.

    Was war noch übrig?

    Der Runde Tisch, an dem es darum ging, die Kultur in Dresden zu organisieren. Aber auch das war enttäuschend. Es hieß, nun macht mal Vorschläge, wie es weitergeht, aber wir haben leider noch kein Telefon, ihr müsst sie uns mit der Post schicken. Zu dem Zeitpunkt war bereits klar: Der Westen kommt, schickt seine Beamten, um seine Konzepte von Kulturpolitik mit den künftigen Bürgermeistern besprechen. Alles sollte nach Westvorbild aufgebaut und strukturiert werden. Steuer, Stadtplanung, Baugenehmigungen. Das war keine Revolution mehr, das war eine gewendete Revolution.

    Christine Garbe: Das beschreibst du ja auch gut, dass zweitklassige Leute aus der alten Bundesrepublik plötzlich Leitungspositionen im Osten hatten. Das habe ich auch an den Universitäten erlebt.

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    Originalausgabe von „Das letzte Jahr“, erschienen 1992 Paulus Ponizak/Berliner Zeitung

    Martin Gross: „Ganz roher, brutaler Kapitalismus“

    So ein Westprofessor kann sich hier nochmal in seinem ganzen Glanz präsentieren, schreiben Sie. Ein Satz, wie man ihn selten hört.

    Die Arroganz, mit der der Westen wirklich alles niedergemacht hat, was ostdeutsch war – damit waren wir überhaupt nicht einverstanden. Der Westen war als System gewollt, und seine Leute konnten plötzlich im Osten eine unglaubliche Karriere machen. Ich habe bei meinen Recherchen einen Filialleiter eines Supermarkts getroffen, der gerade noch ein kleiner Angestellter in Düsseldorf war und jetzt ein Riesenzelt auf einem matschigen Gelände aufgebaut hatte, das von fünf Sattelschleppern pro Tag beliefert wurde. Er hatte nicht mal eine Genehmigung dafür, die Waren wurden einfach nur abgeladen, nicht mal mehr in Regale sortiert. „Was glaubst du, was das für eine Chance ist“, sagte der zu mir. „In ein paar Jahren bin ich ganz oben.“ Die Freiheit, die sich die Ostdeutschen erkämpft hatten, war eben vor allem für die Westler ein Freiheitsrausch.

    Gibt es eigentlich so eine Art Unrechtsbewusstsein bei Westdeutschen?

    Also ich kenne niemanden. Die Ostperspektive ist gar nicht im Bewusstsein der Westdeutschen gelandet, die Erkenntnis, dass es sich um einen raffgierigen Frühkapitalismus, wirklich ganz rohen, brutalen Kapitalismus gehandelt hat.

    Aber Sie haben das erkannt, schreiben, die Kolonnen von Lastwagen transportieren die Arbeitslosigkeit in den Osten. Haben Sie sowas auch mal zu einem Mann wie diesem Filialleiter gesagt?

    Nein. Ich habe ihn ausgefragt. Ich wollte ja seine Sicht kennenlernen und darüber schreiben können.

    Und hatten Sie manchmal das Bedürfnis, die Ostdeutschen in ihrem Kaufrausch wachrütteln zu wollen, sie zu warnen?

    Ja, ich habe es auch versucht. Aber für Leute wie Christines Onkel war ich ein Schwarzmaler. Er hat gesagt, bei euch im Schwarzwald sind alle Straßen asphaltiert, die Häuser beleuchtet, die Warenangebote stimmen, und du bist hier der Miesepeter. Leute wie er wollten so leben wie wir. Ich musste ständig ihre Fragen beantworten. Welche Versicherungen sie brauchen: Vollkasko, Teilkasko, ADAC? Welche Steuerklasse, drei oder fünf?

    Christine Garbe: Sie haben ja nicht gesehen, was auf sie zukommt, die Treuhand, die westliche Konkurrenz, der Zusammenbruch der DDR-Wirtschaft, die Massenarbeitslosigkeit. Von einem Tag auf den anderen war ihnen die Existenzgrundlage entzogen. So etwas hatten wir bei uns im Westen noch nie erlebt.

    Martin Gross: Nicht einmal nach Kriegsende war das so krass, wie das in der DDR 1990 war.

    Martin Gross: „Die ganze Wendezeit stand unter einem enormen Zeitdruck“

    Martin Gross: „Die ganze Wendezeit stand unter einem enormen Zeitdruck“Paulus Ponizak/Berliner Zeitung

    Hätte man das Ihrer Meinung nach verhindern können?

    Martin Gross: Schwer zu sagen. Die ganze Wendezeit stand unter einem enormen Zeitdruck, es sollte verhindert werden, dass noch mehr Leute abhauen. Bei einer Montagsdemo in Dresden haben mir Jugendliche gesagt, also wenn die D-Mark nicht sofort kommt, dann sind wir weg hier. Klar, der Westen hat die DDR geschluckt. Aber es waren natürlich auch die Ostdeutschen selbst, die den Westen wollten und keine Interesse hatten, wie Polen, Rumänien oder Ungarn ein eigenes System, einen eigenen souveränen Staat aufzubauen. Und als mit den Wahlen klar war, sie wollen das westliche System, kamen aus dem Westen eben die Leute, die sich damit auskannten. Man hätte den Ostdeutschen nicht so viel Hoffnung machen sollen, stattdessen das Bewusstsein dafür schärfen, dass es eine schwierige Situation wird. Und darauf achten, dass man sie mit einbindet in die neuen Strukturen.

    Martin Gross: „Die Russen wollten unser System gar nicht“

    Im Januar 1991 haben Sie Dresden verlassen. Als 1992 Ihr Buch „Das letzte Jahr“ erschien, waren Sie wieder im Westen. Wie haben Sie das erlebt?

    Mein Buch ist erschienen, als unser Sohn Samuel geboren wurde, im Oktober ’92. Wir lebten wieder im Schwarzwald, wo ich herkomme, und waren geistig ganz woanders. Es gab eine einzige Rezension, in der taz, ansonsten hat mein Buch keinen Menschen interessiert. Das Thema war im Westen abgegessen, weil die Ostdeutschen ja angeblich sowieso nur jammerten. Und die Ossis wollten sich nicht mehr an ihre Hoffnungen und Enttäuschungen von vor zwei Jahren erinnern. Es hieß, Martin Gross erzählt nur das, was wir längst wissen.

    Es sind dann dreißig Jahre vergangen, bis Ihr Buch entdeckt wurde. In der Zwischenzeit haben Sie kein einziges mehr geschrieben. Warum nicht?

    Naja, es gab die Familienphase, und ab 1998 stand für mich Russland im Vordergrund.

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    Martin Gross beim Interview in seinem Haus in Niedersachsen Paulus Ponizak/Berliner Zeitung

    Russland?

    Wir waren inzwischen hierhergezogen, in die Nähe von Lüneburg, wo meine Frau eine Professur hatte. Es gibt hier sehr viele Deutschrussen und einen Bürgerverein, der eine Partnerschaft mit einer russischen Stadt in die Wege leiten wollte. Es wurde für die dortige Uni ein Gastdozent für das Fach Deutsch gesucht, und ich war neugierig darauf, Russland hautnah zu erleben, auch mit dem Hintergrund, noch einmal eine Wendezeit zu erleben. Diesmal wollte ich aber nicht mehr der skeptische Beobachter sein, sondern mithelfen, die Demokratie aufzubauen. Die EU hatte riesige Programme für Hochschulkooperationen mit Russland. Ich dachte, das ist eine einmalige Chance. Aber ja, es hat nicht funktioniert, man sieht ja heute das Ergebnis.

    Warum hat es nicht funktioniert?

    Im Nachhinein würde ich sagen, es war ein fundamentales Missverständnis, dass Russland wirklich von Demokratie, Zivilgesellschaft, Rechtsstaatlichkeit, Parteienvielfalt begeistert war. Die Begriffe „Demokratie“, „Marktwirtschaft“ usw., standen aus russischer Sicht für die Katastrophenjahre unter Jelzin: Oligarchenkriege und Korruption. 1998 war das schwärzeste Jahr in der russischen Geschichte. Der Rubelkurs rutschte tief in den Keller, es gab die Ölkrise, der Staatshaushalt war pleite. Die Häuser waren Ruinen, noch viel schlimmer als in Dresden. Arbeit, Wohnen, medizinische Versorgung, alles war zusammengebrochen, alles ohne Absicherung. Und dann kamen wir und wollten den Russen die Vorteile der Demokratie erklären. Es hat ständig gekracht.

    Können Sie ein Beispiel erzählen?

    Deutsche Journalistikstudenten haben eine russische Zeitung besucht. Eine ihrer Fragen war: Wer ist eigentlich der Eigentümer dieser Zeitung, wem gehört sie? Und die zweite Frage: Wir haben gehört, dass die Zeitung sich auch dadurch finanziert, dass Politiker für ihre Interviews bezahlen. Am Abend bekam ich den Anruf von Nina, einer russischen Kollegin: Ihr seid doch Gäste, sowas fragt man doch nicht. Der Zeitungstermin für den nächsten Tag wurde dann gestrichen. Ein anderes Mal wurden deutsche Studenten durch den russischen Rektor verabschiedet, aber die russischen Studenten, bei denen sie gewohnt haben, sollten nicht dabei sein. Die Deutschen haben gesagt: „Nö, da kommen wir auch nicht“. Das war natürlich arrogant von ihnen. Und ich verstehe Russen, wenn sie nach solchen Erfahrungen, die sie auch mit mir gemacht haben, sagen: Der Westen will uns bevormunden. Das war so.

    Was meinen Sie mit: Erfahrungen, die Russen auch mit Ihnen gemacht haben?

    Weil von EU-Seite die Förderung von Kooperationen auf „Problem-Themen“ konzentriert war, habe ich mich überall reingehängt: in die Arbeit mit schwierigen Jugendlichen und schwer Heroinsüchtigen. Ich war in Waisenhäusern, auch im Knast. Dass da jemand so sehr in ihren „Schmuddelecken“ herumstöbert, war für die Russen schwer zu ertragen. 2002 wurde mir das Visum weggenommen und ein paar Jahre später, als ich wieder eins hatte, nochmal. Ich war eine unerwünschte Person und habe dann natürlich überlegt: Was ist da schiefgegangen? Die, mit denen ich in Kontakt bin, haben mir gesagt: Du bist zu offensiv gewesen, zu fordernd. Und es stimmt ja auch. Wir hatten die Vorstellung, Demokratie sieht so und so aus, die Russen wollten aber unser System gar nicht, haben gesagt, wir haben unser eigenes.

    Sie haben immer noch Kontakt zu ihnen, auch jetzt, während des Krieges?

    Ja, ich bin erschüttert über Putins Krieg, nichtsdestotrotz bin ich ein Freund der Russen und schreibe mir mit einigen Kollegen, und sie schreiben mir.

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    Martin Gross: „Warum haben nicht auch wir die Chance, noch einmal alles zu ändern?“ Paulus Ponizak/Berliner Zeitung

    Was schreiben sie Ihnen?

    „Lieber Martin, wir sind traurig.“ Oder: „Wir machen uns große Sorgen.“ Ohne zu sagen, worüber sie sich Sorgen machen. Andere schreiben: „Lieber Martin, du hast uns von Anfang an nicht verstanden, wir kämpfen hier um Leben und Tod“. Und dann frage ich mich natürlich: Schreiben sie so, weil sie das wirklich denken, oder weil sie diejenigen fürchten, die insgeheim ihre E-Mails mitlesen? „Wir beten dafür, dass es besser wird“, stand in einem Brief; von Krieg war keine Rede.

    Martin Gross: „Ich würde wieder in den Osten gehen“

    Sind die Entfremdung zwischen Ost- und Westdeutschen, der Aufstieg der AfD, für Sie Entwicklungen, die aus den Fehlern der Vergangenheit resultieren?

    In den großen Zügen, ja. Sie sagen auf diese Art: Wir wollen euer System nicht, wir machen das lieber selber. Es war ein Fehler, DDR-Bürger nicht mehr einzubeziehen beim Aufbau des westlichen Systems. Man hat sie verwaltet, aber nicht mit aktiviert. Und das zahlt sich massiv aus.

    Vor fast genau 35 Jahren haben Sie über die Ostdeutschen geschrieben: „Schade, wenn ich diese Leute sehe, wie sich alles für sie ändert, denke ich, warum nur sie? Warum haben nicht auch wir die Chance, noch einmal alles zu ändern?“ Denken Sie das heute noch?

    Heute sehe ich keine große Chance, etwas zu ändern. Man kann eigentlich nur Millimeterarbeit leisten, im Sinne der Verständigung mit denen, die enttäuscht sind.

    Ihre Stärke ist es, immer die Perspektive der anderen verstehen zu wollen. Wo haben Sie das gelernt?

    Ich weiß nicht. Vielleicht hat es damit zu tun, dass beide meiner Eltern praktisch gehörlos waren. Da spielte es eine große Rolle, den anderen jenseits von Worten zu verstehen.

    Wie war das für Sie, als Ihr Buch wiederentdeckt wurde?

    Ich bin aufgelebt, habe wieder geschrieben und publiziert, auch über meine Zeit in Russland. Das war für mich vor 20 Jahren nicht abzusehen, das ist ein neues schönes Lebensgefühl.

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    Martin Gross im Jahr 1988 privat

    Haben Sie noch Kontakt zur Ostverwandtschaft in Dresden?

    Die Dresdner leben nicht mehr. Aber zu einem Ost-Journalisten von damals habe ich noch Kontakt. In meinem Buch habe ich in „Stefan“ genannt. Er hat mich neulich besucht und wir haben überlegt, ob wir eine Fortsetzung vom „Letzten Jahr“ schreiben sollten.

    Wo würden Sie heute hingehen, um ein Buch über so große gesellschaftliche Veränderungen zu schreiben?

    Wieder in den Osten, klar.

    Martin Gross

    geboren 1952, wuchs in Böblingen auf, zog kurz vor dem Abitur nach West-Berlin. Er studierte Germanistik und Politologie, arbeitete als Lehrbeauftragter an der FU, schrieb einen Roman und Texte für Zitty und taz. 1990 zog er nach Dresden und Magdeburg und schrieb „Das letzte Jahr“. Von 1998 bis 2016 arbeitete er für verschiedene Universitäten in Kooperationen mit russischen, indischen und europäischen Partnern. 2019 entdeckte Jan Wenzel Gross’ Buch „Das letzte Jahr“. 2020 wurde es im Verlag Spector Books neu aufgelegt und verkaufte seitdem rund 4000 Exemplare. Gross schrieb wieder Romane: „Ein Winter in Jakuschevsk“ und „Nadjas Geschichte“.

    #Allemagne #histoire #DDR #RDA

  • Nouveautés de novembre 2025 de la communauté Scenari
    https://linuxfr.org/news/nouveautes-de-novembre-2025-de-la-communaute-scenari

    Scenari est un ensemble de logiciels open source dédiés à la production collaborative, publication et diffusion de documents multi-support. Vous rédigez une seule fois votre contenu et vous pouvez les générer sous plusieurs formes : site web, PDF, OpenDocument, diaporama, paquet SCORM (Sharable Content Object Reference Model)… Vous ne vous concentrez que sur le contenu et l’outil se charge de créer un rendu professionnel accessible et responsive (qui s’adapte à la taille de l’écran).

    À chaque métier/contexte son modèle Scenari :

    Opale pour la formation ;

    Dokiel pour la documentation ;

    Optim pour les présentations génériques ;

    Topaze pour les études de cas ; et bien d’autres…

    lien nᵒ 1 : Explication de Scenarilien nᵒ 2 : Pour démarrerlien nᵒ 3 : Téléchargementslien nᵒ 4 : Communauté Scenarilien nᵒ 5 : (...)

  • Plan de l’armée sur le désarmement : ce que Haykal a dit au Conseil des ministres - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1484158/plan-de-larmee-sur-le-desarmement-ce-que-haykal-a-dit-au-conseil-des-

    Réagissant à la guerre des récits autour de la mission des militaires, les sources de Yarzé persistent et signent : la troupe contrôle la majeure partie du Sud.

    L’OLJ / Par Jeanine JALKH, le 7 novembre 2025 à 23h00

    Alors qu’Israël fait monter les enchères au Liban-Sud, l’armée poursuit sa mission « lentement et sûrement », selon une source militaire. Chargée en septembre par le gouvernement de mettre en œuvre son plan pour le désarmement du Hezbollah – en présentant un rapport mensuel au Conseil des ministres –, la troupe poursuit sa mission et dit même avoir terminé une bonne partie du travail dans la région du sud du Litani, concernée par la première étape du plan, qui dure jusqu’à la fin de l’année.

    Jeudi, le commandant en chef de l’armée, le général Rodolphe Haykal, a présenté son rapport au Conseil des ministres, comme convenu. « À l’exception des zones occupées par l’armée israélienne, le Liban-Sud est quasiment sous le contrôle de l’armée », a déclaré le général, selon nos informations. L’OLJ a appris que le rapport mentionne 4 190 opérations menées à ce jour, la neutralisation de quelque 150 tunnels et caches d’armes, la confiscation de 53 lance-roquettes et l’arrestation de 346 personnes dont l’identité partisane n’a pas été révélée. Par ailleurs, 4 300 patrouilles ont été effectuées, dont une grande partie conjointement avec la Force intérimaire des Nations unies (Finul). Certes, devant les ministres, le général Haykal a indiqué que les frappes israéliennes rendent de plus en plus difficile la poursuite du plan de l’armée. Toutefois, cela ne veut pas dire que la troupe le suspend pour autant. « Nous étions tous satisfaits de la présentation du général Haykal, qui a été applaudie à l’unanimité. Une première en Conseil des ministres », confie le vice-Premier ministre, Tarek Mitri.

    « Des mensonges »
    Israël – qui se montre de plus en plus critique à l’égard de l’armée libanaise – a reproché aux militaires de n’opérer qu’en surface, menaçant d’intervenir lui-même. « Ce sont des mensonges », a rétorqué le général Haykal, toujours selon nos informations. Les doutes persistent, notamment en raison du caractère confidentiel des rapports soumis au gouvernement. « Les chiffres avancés par l’armée ne peuvent être monnayés politiquement. La troupe doit s’affirmer comme le maître à bord au Sud », commente le général Khaled Hamadé, ancien officier et analyste. Il appelle à ce que la communication soit plus claire et que la troupe « nomme toutes les localités qu’elle contrôle désormais, en annonçant que plus aucune position militaire n’est entre les mains d’un parti quelconque dans cette région ».

    Certains diplomates occidentaux critiquent également ce manque de transparence. « La communauté internationale attend un rapport détaillé, chiffré, avec des indicateurs précis, indique une source diplomatique occidentale à L’OLJ. Ces données sont cruciales pour motiver les donateurs à organiser une conférence de soutien à l’armée. »

    Mais dans les milieux officiels, on affirme que les États-Unis, la France, Israël et la Finul sont informés des avancées dans le cadre du comité de supervision du cessez-le-feu, dit le « Mécanisme ». Lors de la réunion du « Mécanisme » du 29 octobre, en présence de Morgan Ortagus, l’émissaire américaine, le général américain Joseph Clearfield a salué « le professionnalisme et l’engagement remarquables » de l’armée libanaise. Il a évoqué des missions complexes de démantèlement d’installations souterraines présumées, soulignant la détermination des forces armées libanaises à assurer l’avenir du pays.

    Changement de perception
    Un responsable politique libanais y voit un « changement de perception notoire » de l’Occident. Morgan Ortagus, réputée favorable à Israël, aurait évoqué le 29 octobre des « allégations de trafic d’armes depuis la Syrie, d’activités du Hezbollah au sud du Litani et de flux financiers illicites vers la milice ». Aux yeux des responsables libanais, l’emploi du terme « allégations » indique que, pour la première fois, Mme Ortagus met en doute la version présentée par Tel-Aviv.

    À Yarzé, on insiste : l’armée opère avec prudence, le terrain étant difficile et les moyens logistiques et humains limités. « Nous avons déjà perdu 18 soldats, dont des ingénieurs, lors des opérations de défrichage, de déminage et de démantèlement. Ceux qui critiquent ignorent les réalités du terrain », conclut une source militaire.

    #Israël #Liban #armée

  • La prison souterraine d’Israël, où des Palestiniens sont détenus sans inculpation et ne voient jamais la lumière du jour
    https://french.presstv.ir/Detail/2025/11/08/758424/Le-Guardian-d%C3%A9voile-les-chambres-de-la-mort---la-torture-clandes

    Dans un rapport exclusif, un journal britannique lève un coin du voile sur les atrocités commises dans la prison israélienne de Rakefet, qui fait partie du complexe pénitentiaire de Ramla ; et où des dizaines de Palestiniens sont incarcérés sans inculpation. Les prisonniers ont raconté les horreurs qui se déroulent dans la prison souterraine où, les détenus, totalement isolés du monde, ne voient jamais la lumière du jour. 

    Privés de tout, les prisonniers n’ont aucun moyen de recevoir des nouvelles de leurs familles ou du monde extérieur. Seuls des avocats du Comité public contre la torture en Israël (PCATI), ont été en contact avec certains d’entre eux, parmi lesquels deux civils détenus pendant des mois sans inculpation ni procès : un infirmier détenu en tenue de bloc opératoire et un jeune vendeur de nourriture.

    Les deux hommes sont détenus dans le complexe souterrain de Rakefet depuis janvier et ont décrit des passages à tabac réguliers et des violences similaires aux actes de torture bien documentés dans d’autres centres de détention israéliens.

    Gaza : le ministère de la Santé dénonce les crimes d’Israël contre les Palestiniens enlevés
    Le ministère de la Santé de Gaza a fermement condamné les crimes horribles commis par les forces israéliennes contre les Palestiniens enlevés.
    Ouverte au début des années 1980 pour incarcérer une poignée des figures les plus dangereuses du crime organisé israélien, Rakefet a été fermée quelques années plus tard pour cause de conditions inhumaines. C’est le ministre extrémiste, Itamar Ben-Gvir, qui a ordonné sa réouverture après le 7 octobre 2023.

    Là bas, les cellules, la minuscule cour de promenade et une salle de réunion pour les avocats sont toutes souterraines, les détenus vivent donc sans lumière naturelle.

    Aux termes du cessez-le-feu conclu à la mi-octobre, Israël a libéré 250 prisonniers palestiniens, ainsi que 1 700 détenus palestiniens de Gaza, incarcérés indéfiniment sans inculpation ni procès. Parmi eux figurait le jeune commerçant détenu à Rakefet.

    Cependant, l’ampleur des détentions a été telle que même après cette libération massive, au moins 1 000 autres personnes sont toujours détenues par Israël dans les mêmes conditions.

    Les conditions de détention des Palestiniens étaient « intentionnellement épouvantables » dans toutes les prisons, a déclaré Tal Steiner, directeur exécutif de PCATI. Cependant, Rakefet inflige une forme de maltraitance unique. Maintenir des personnes sous terre, sans lumière du jour, pendant des mois a des conséquences extrêmement graves sur leur santé psychologique, a déclaré Steiner. 

    Dans le cas des deux prisonniers palestiniens cités par The Guardian, ils ont été conduits sous terre par des gardes de sécurité masqués et lourdement armés, en descendant un escalier crasseux jusqu’à une pièce où des restes d’insectes morts jonchaient le sol. Les toilettes étaient si sales qu’elles étaient pratiquement inutilisables. Les hommes ont décrit des cellules sans fenêtres ni ventilation, pouvant contenir trois ou quatre détenus, et ont rapporté se sentir souvent à bout de souffle et suffoquer. Des prisonniers ont déclaré à leurs avocats qu’ils subissaient régulièrement des violences physiques, notamment des coups, des attaques de chiens munis de muselières en fer et des piétinements par les gardiens, en plus d’être privés de soins médicaux adéquats et de recevoir des rations de famine.

    Des données israéliennes classifiées indiquent que la majorité des Palestiniens faits prisonniers à Gaza pendant la guerre étaient des civils.

    iré d’un article du Guardian : https://www.theguardian.com/world/2025/nov/08/israel-underground-jail-rakefet-palestinians-gaza-detainees

  • L’évolution d’Homo sapiens – Jean Zin
    https://jeanzin.fr/2025/10/28/levolution-dhomo-sapiens/#more-38499

    J’ai coutume de répéter qu’il n’y a rien qui change plus que notre passé, notamment quand les données sont trop rares comme en paléoanthropologie, il est donc toujours risqué de faire le point des connaissances actuelles qui peuvent encore changer mais, en même temps, c’est ce qui rend utile de tenter régulièrement la mise à jour du récit de nos origines. Bien que tout récit soit trompeur, trop linéaire et simplificateur, réfuter les récits précédents permet d’en tirer un certain nombre de leçons.

    On montrera notamment en quoi ce n’est pas l’hérédité ni une quelconque essence originaire qui se déploierait d’elle-même, le principe de l’évolution étant au contraire la violence de la sélection (des destructions créatrices) qui sculpte les esprits et les corps (un mammifère terrestre pouvant devenir baleine). Les convergences évolutives montrent clairement qu’il ne s’agit pas d’une logique interne de développement, d’une lignée particulière, mais d’une logique extérieure universelle, et pour nous d’une évolution contrainte sur l’ensemble du continent qui dessine au contraire une anthropologie de l’extériorité et de l’après-coup. En effet, comme les autres animaux, l’humain n’évolue pas « dans la nature » comme on le formule naïvement, il évolue contre elle et les coups qu’elle lui porte, sa spécificité, qui en a fait une espèce invasive, ayant été son adaptation au changement et à l’incertitude, plutôt qu’à son environnement actuel, passage de plus en plus marqué de l’adaptation à l’adaptabilité qui nous servira de fil.

  • Industry Divided on USTR’s China Port Fee Suspension
    https://gcaptain.com/industry-divided-on-ustrs-china-port-fee-suspension


    Photo courtesy Port of Long Beach

    As the U.S. Trade Representative moves forward with a one-year suspension of port fees targeting China’s maritime dominance, stakeholders across the shipping and shipbuilding sectors are voicing sharply contrasting views on what the pause means for America’s maritime future.

    The suspension, effective November 10, 2025 through November 9, 2026, halts fees that began just weeks earlier on October 14, 2025. The fees were designed to counter China’s state-backed shipbuilding advantages following a Section 301 investigation initiated by the United Steelworkers and labor coalition partners.

    The USTR opened a one-day comment period on the suspension, prompting stakeholders to voice their opinions on the matter.

    Several maritime organizations have welcomed the breathing room. Mike Jacob, President of the Pacific Merchant Shipping Association, emphasized the need for federal investment while supporting the pause: “The agreement to suspend current port fees in both the United States and China for one year will provide space for a continuation of the conversations in the current docket.”

    Lasse Kristoffersen, President and CEO of Wallenius Wilhelmsen, framed the suspension as essential for planning: “In our view, a suspension is an appropriate step to allow U.S. shipyards, logistics providers, and supply chain partners to plan and execute capital investments with greater certainty”.

    The Transportation Institute echoed support for the pause, noting that both Jones Act and international U.S.-flag fleets “are critical to the national and homeland security of the United States”.

    Not everyone is celebrating, however. Joint comments from the USW, IAM Union, IBEW, and IBB expressed disappointment that promises of revitalization have given way to “short-term considerations,” stating that “workers, shipyards, and our broader economic and national security interests are once again being sidelined.”

    Hunter Stires, Non-Resident Fellow with the Center for Maritime Strategy at the Navy League, called the suspension “a significant strategic mistake,” noting that China’s vehement opposition and retaliatory measures demonstrated how seriously Beijing took the threat.

    Scott Paul, President of the Alliance for American Manufacturing, questioned whether negotiations can address China’s “predatory actions,” citing the country’s “consistent record of noncompliance”.

    The brief period when fees were active had significant consequences. U.S. carrier Matson reported incurring $6.4 million in just three weeks of reciprocal Chinese fees, which pales in comparison to the estimated $1.5 billion in annual port fees China’s state-owned COSCO faced.

    The fees targeted three categories of vessels: Chinese-owned or operated ships, operators of Chinese-built vessels, and foreign-built vehicle carriers—each with different fee structures designed to pressure specific segments of China’s maritime dominance.

    The underlying concern remains stark: China commanded 53% of all global ship orders by tonnage during the first eight months of 2025. This concentration represents what critics call an unhealthy market dynamic for an industry with such significant impact on global trade.

    As the comment period closed on Friday, the maritime industry faces a fundamental question: whether a one-year pause serves as a strategic reset for building domestic capabilities, or whether it represents another missed opportunity to confront decades of industrial policy challenges.

    The Trump-Xi agreement that triggered this suspension may have ended an immediate trade standoff, but it has intensified a longer-term debate about America’s maritime industrial future.