@baroug : oui. Mais c’est un classique du sionisme de droite américain. Il s’agit des États-Unis, avec deux caractéristiques : (a) la liberté d’expression interdit de « condamner » une simple opinion (et le racisme est une opinion aux États-Unis - il ne suffit pas, comme en France, de dire des choses comme « ça n’est pas une opinion, c’est un délit »), (b) l’extrême-droite sioniste américaine, et notamment sa composante d’extrémistes religieux chrétiens, est elle-même raciste et facilement antisémite.
Du coup, cette droite ne peut répondre simplement en taxant une opinion de « raciste » ou « antisémite » (ce qui suffit à disqualifier un interlocuteur en France) : il faut affirmer que cette opinion a une conséquence pratique directe, en ce qu’elle constitue un appel au meurtre. Et ça, même aux États-Unis, c’est interdit et moralement indéfendable.
Du coup, aux É-U, c’est un classique : il faut toujours aller plus loin que l’imputation d’antisémitisme et pousser le bouchon jusqu’à l’appel au meurtre qui, lui, ne ressort pas de la liberté d’expression.