Dissection d’un discours victimaire : l’automobiliste
Le statut de victime n’est pas un privilège réservé à quelques minorités opprimées.
La majorité le revendique souvent. Et en particulier ceux qui ne sont pas à plaindre. Quand on a tout, on n’a qu’une frustration : ne pas pouvoir se faire plaindre. Alors on ne se prive pas de sauter sur la moindre occasion. Et avec véhémence souvent, pour montrer que les vrais coupables c’est les autres, et les vraies victimes c’est eux.
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Il s’agit du discours des automobilistes « traqués et matraqués » par la répression routière. Oui on parle bien des nouveaux miradors des temps modernes : les radars automatiques... Héritage résiduel du Sarkozysme, à propos duquel l’honnêteté m’oblige à dire que je n’y vois pas que du négatif, dans la mesure où bien malin pourrait affirmer que parmi les 4000 vies épargnées chaque année, il n’y a pas eu la mienne.
Plus précisément il s’agit du discours d’une association d’automobilistes qui a fait un diaporama dénonçant la scandaleuse injustice qui touche les automobilistes. Si vous avez le temps jetez-y un coup, mais autant vous prévenir c’est très long, décousu, redondant, partiel et surtout partial. Aussi par pur instinct de générosité, j’ai décidé de formuler une critique constructive de ce discours, que j’ai transmis à leurs auteurs, et que je vous partage généreusement ici aussi.
►http://opinionsopiniez.hautetfort.com/archive/2013/06/04/dissection-d-un-discours-victimaire-l-automobiliste.html