A peine 14% des 1,6 millions des #réfugiés de #Syrie vivent dans l’un des 22 camps bien équipés implantés en Turquie. Mais ces derniers ont déjà atteint leur capacité maximale d’accueil.
Ce sont donc près de 1,3 million de réfugiés de Syrie qui sont livrés à eux-mêmes en Turquie. Une très faible proportion bénéficie de l’aide d’organisations humanitaires.
Pour se nourrir et se loger, les familles prennent des mesures désespérées, faisant même parfois travailler leurs enfants.
QUE FAIT LA #COMMUNAUTÉ_INTERNATIONALE ?
Les faits parlent d’eux-mêmes : la Turquie a dépensé quatre milliards de dollars pour faire face à cet afflux massif de réfugiés.
Parallèlement, seuls 28 % des 497 millions de dollars assignés à la Turquie dans le cadre de l’appel de fonds régional 2014 des Nations unies en faveur des Syriens avaient été versés par les donateurs internationaux à la fin du mois d’octobre.
En septembre 2014, en trois jours, la Turquie a accueilli 130 000 réfugiés de Syrie. En trois ans, l’#Union_européenne dans sa totalité n’en avait pas accueilli autant.
La Turquie a pris à sa charge une partie substantielle du poids financier de la crise. Le manque d’empressement des pays #riches à assumer une plus grande responsabilité financière dans cette crise et à offrir un nombre décent de places de réinstallation est #déplorable ».
Andrew Gardner