#Violences en #cuisine : les vieilles traditions ont la vie dure
â»http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/11/29/violences-en-cuisine-les-vieilles-traditions-ont-la-vie-dure_4531560_3224.ht
On dirait les justifications des conjoints ou des parents violents : inadmissibles. Ce sont des salariés, pas des #esclaves.
Cinq chefs de renom sont ainsi venus dĂ©battre de cette question des violences dans la restauration, lundi 17 novembre, dans un amphi comble de Sciences Po. Christian Etchebest, GrĂ©gory Marchand, Ludo Lefebvre, Cyril Lignac et Adeline Grattard ont pris leurs distances avec ces mĂ©thodes, mais ces chefs qui ont rĂ©ussi nâĂ©ludent pas certains aspects bĂ©nĂ©fiques de cette formation Ă la dure. « Je me souviens dâavoir dĂ» porter des choses trĂšs trĂšs lourdes, peut-ĂȘtre pour me faire souffrir, confie la chef Adeline Grattard (YamâTcha). Mais jâai eu besoin de vivre ça pour en arriver lĂ oĂč je suis. Si on ne mâavait pas humiliĂ©e, peut-ĂȘtre que je serais restĂ©e plus timorĂ©e, que je nâaurais pas osĂ© certaines choses. »
Christian Etchebest (La Cantine du Troquet) partage le point de vue de sa consĆur : « Oui, jâai pris des coups de pied au cul, oui jâai pris un carrĂ© dâagneau dans la tĂȘte, mais je ne suis pas choquĂ©. Parce que câest pas de la violence gratuite. » GrĂ©gory Marchand, Ă©galement intervenant ce soir-lĂ , a, lui, fait les frais de ces pratiques. Victime de « violences morales », il a claquĂ© la porte de lâĂ©tablissement britannique oĂč il travaillait. Le chef du Frenchie ne condamne pas pour autant cette mĂ©thode, Ă condition quâelle soit exercĂ©e avec « respect » . « La ligne est trĂšs fine entre une mĂ©chancetĂ© et un apprentissage », reconnaĂźt-il.
Ă mettre en perspective avec le fameux « Ă bas les #restaurants » â»http://seenthis.net/messages/105016