Oui j’avais pas écouté le reportage encore quand j’ai commenté. Cela dit je me suis retenu pour ne pas en rajouter une couche sur le sujet pendant l’écoute :) Le focus est plus large, et concerne surtout les personnes qui vendent des graines et font pousser des légumes de manière professionnelle, mais il y a souvent des amalgames avec les stands kokopelli dans les foires avec les échanges de jardinier.e.s amateurs, donc ...
Ce que je trouve vraiment dommage c’est que la grille de lecture actuelle est à peu près juste concernant les pros (concrètement, ils et elles ne peuvent pas acheter les semences de légumes anciens car le catalogue officiel fait rempart), mais masque les autres problèmes (je me demande si beaucoup de pros achèteraient des semences traditionnelles plutôt que des hybrides, même en bio. Pour des raison de résistance aux maladies, de calibrage, d’homogénéité, de débouchés, et surtout je ne pense pas que beaucoup de pros fassent leurs graines (la tomate c’est le symbole mais justement c’est un cas particulier car les variétés ne se croisent pas entre elles) de toute façon. Donc finalement c’est pas tant le caractère non reproductible des hybrides qui est génant (à part pour les jardinier.e.s qui font plus leurs graines) mais l’impossibilité pour le/la maraicher.e d’acheter n’importe quelle semence.
J’ai mis le doigt aussi sur ce qui me gênait le plus. Et c’est que tacitement on laisse aux industriels le soin de créer de nouvelles variétés, et on se campe sur la préservation de variétés anciennes (je dis pas qu’il faut le faire hein). Tellement de chose passionantes et utiles peuvent être faites au jardin, pour créer de nouvelles variétés qui nous correspondent mieux ...