• Les historiens contre la Commune

    Ce livre, dont le titre fait référence au fameux essai de Paul Lidsky, Les écrivains contre la Commune (réédité récemment par les éditions La Découverte), constitue une charge contre la célébration du 150e anniversaire de la Commune de Paris, en 2021, et la relecture historique de cet événement. Emmanuel Brandely entend dénoncer ce qu’il appelle la « nouvelle historiographie de la Commune » dont les deux principaux représentants seraient Robert Tombs et Quentin Deluermoz, respectivement auteurs de Paris, bivouac des révolutions. La Commune de 1871 (Libertalia, 2014) et de Commune(s) 1870-1871. Une traversée des mondes au XIXe siècle (Seuil, 2020). Certes, Brandely reconnaît qu’il ne s’agit pas d’un ensemble homogène, mais il n’en reste pas moins que ces deux historiens ont été parmi les plus visibles médiatiquement au cours de cette célébration et sont emblématiques d’une histoire à prétention objective qui veut en finir avec les grands récits, en général, et le récit marxiste (ou, plus exactement, une caricature de celui-ci), en particulier.

    Note sur : Emmanuel Brandely, Les Historiens contre la Commune. Sur le 150e anniversaire et la nouvelle historiographie de la Commune de Paris

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/18/les-historiens-contre-la-commune

    #histoire #commune

  • RENCONTRE AVEC LUDIVINE BANTIGNY

    https://www.youtube.com/watch?v=_etcJVSQjAk

    LES UTOPIALES || FESTIVAL INTERNATIONAL DE SCIENCE-FICTION || DU 29 OCTOBRE AU 1ER NOVEMBRE 2022
    Utopiales 2021 - Rencontre avec Ludivine Bantigny
    Ludivine Bantigny est historienne et enseignante-chercheuse. Elle travaille sur les engagements, l’histoire des mouvements sociaux, des insurrections et des révolutions. Elle a notamment analysé trois grands moments de l’histoire contemporaine : la Commune de Paris, la guerre d’Algérie et Mai 1968. Du décolonialisme au féminisme, rencontre avec celle qui scrute nos révolutions…

    #la_commune #commune_de_paris

  • « L’ouverture des données ressemble à la tour de Pise » | La Gazette des communes
    https://www.lagazettedescommunes.com/916856/louverture-des-donnees-ressemble-a-la-tour-de-pise

    Auteur des « Données de la démocratie, open data, pouvoirs et contre-pouvoirs », paru en janvier, le sociologue Samuel Goëta dresse un bilan critique de l’émergence de l’open data, entre renouvellement de la transparence en demi-teinte, transformation des administrations inaboutie et promesses de croissance et d’innovation non tenues.

    Défendre l’ouverture des données publiques pour revitaliser la démocratie, c’est la conviction développée par ­Samuel ­Goëta dans son ouvrage paru le mois dernier, « Les Données de la démocratie, open data, pouvoirs et contre-pouvoirs », (C&F éd.). Sociologue, maître de conférences associé à ­Sciences-po Aix, cofondateur de la société coopérative et participative spécialisée dans l’open data ­Datactivist, il a aussi participé à la création de l’association Open ­Knowledge France, en 2012, qui anime « ­madada.fr », visant à faciliter les demandes d’accès aux données et aux documents administratifs.

    Samuel ­Goëta revient sur la naissance et l’émergence de l’open data, ce mouvement encourageant le libre usage des données, et en dresse un bilan critique, entre renouvellement de la transparence en demi-teinte, promesses de croissance et d’innovation non tenues, et transformation des administrations indéniable mais non aboutie. Ainsi, si ce sont bien des collectivités pionnières qui ont impulsé les premières politiques d’ouverture de données, seules 16 % de celles qui sont concernées par la loi « Lemaire » respectent leurs obligations en la matière, et les données ouvertes sont loin d’être les plus sensibles, pointant les fragilités de la transparence administrative.

    Riche sur les plans théorique et pratique, car nourrie d’exemples et de cas d’usage, la réflexion développée dans ce livre croise plusieurs champs : sociologie, histoire, science politique, design de politiques publiques… Il avance aussi des propositions pour concourir à une nouvelle étape de l’ouverture des données au service du renforcement de la démocratie.
    Quelle est la situation en matière d’open data en France ?

    Quand on regarde du côté des classements, la France fait partie des pays les plus avancés en matière d’open data. Pour autant, seules 16 % des collectivités concernées par la loi pour une République numérique ont respecté leurs obligations en la matière et il existe une fracture entre grandes et petites collectivités avec, d’un côté, les grandes métropoles, les régions et une large majorité des départements qui se sont saisis de leurs obligations et, de l’autre, les plus petites communes et intercommunalités. L’ouverture des données demande des moyens et sa mise en œuvre crée de nouvelles fractures entre les territoires.

    Et lorsqu’on s’intéresse aux jeux de données publiés, on s’aperçoit de leur grande disparité puisqu’il peut s’agir de l’agenda des élus, des menus dans les cantines… Mais dès lors que les données sont sensibles, elles manquent à l’appel. En effet, plus on s’approche de ce genre de données, qui peuvent questionner le mandat des élus ou remettre en cause leurs politiques, moins ces jeux sont ouverts.

    L’open data met ainsi en lumière les fragilités de la transparence administrative. Malgré l’ancienneté de la loi « Cada » (du 17 juillet 1978, ndlr), les circuits organisationnels de la transparence sont encore balbutiants et elle reste presque un acte politique alors qu’elle est très largement codifiée par le code des relations entre le public et l’administration. L’ouverture des données en France ressemble donc un peu à la tour de Pise, un édifice penché du fait de ses fondations instables.
    Comment expliquer ces fondations instables ?

    L’ouverture des données charriait avec elle trois grandes promesses : renouveler la transparence, créer de l’innovation et des emplois, et transformer l’administration. C’est cette dernière qui a sans doute été sous-évaluée et qui apporte le plus de bénéfices. Pour la transparence, bien qu’entré dans la loi, le principe d’open data par défaut ne suffit pas à donner aux agents la possibilité de publier des données sans obtenir de validation.

    On voit que l’open data n’a pas agi comme une « machine à révélations ». Concernant l’innovation et l’emploi, les attentes étaient faramineuses. En interne, en revanche, l’open data a participé à une grande transformation des collectivités, en augmentant leur maturité sur ces sujets. Nombreuses sont celles qui, engagées dans l’open data, ont travaillé sur la gouvernance des données, ce qui leur a été bénéfique : les métropoles de Lille, Rennes, Nantes, Lyon ou encore Bordeaux.
    Comment continuer de nourrir ou de réinventer notre rapport aux données ?

    Notre rapport à l’open data a déjà massivement changé du fait du ­Covid-19. Plusieurs outils, comme ­Covidtracker, ont renouvelé le plaidoyer pour l’ouverture des données, en faisant de l’open data un outil essentiel de gestion de la crise sanitaire. La pandémie a vraiment remis l’open data à l’agenda, quand chaque geste de notre vie quotidienne était déterminé par des chiffres, un graphique, une courbe…

    Toutefois, quand j’ai été auditionné par la mission « data et territoires » dans le cadre du rapport remis à Stanislas ­Guerini (ministre de la Transformation et de la fonction publiques, ndlr), en novembre, j’ai défendu l’idée que les politiques d’open data ne se suffisent pas à elles-mêmes : il manque une sensibilisation à grande échelle des citoyens pour qu’ils puissent se saisir du pouvoir des données et renouveler le débat démocratique. C’est comme si le mariage entre les acteurs de la participation citoyenne et de l’open data ne s’était pas fait.
    Que proposez-vous pour que les données ouvertes renforcent la démocratie ?

    On constate une prise de conscience généralisée de l’importance des données dans la conduite des politiques publiques. Comment accompagner toutes ces collectivités qui se sont saisies de la loi « ­Lemaire » ? Comment aider les autres à s’en emparer ? Je propose des pistes d’action via trois chantiers : obtenir les données manquantes, améliorer la fiabilité et la qualité des données ouvertes, et développer la culture des données. En effet, un certain nombre de données ne sont pas encore ouvertes, et un nouvel acte du droit d’accès aux documents administratifs me paraît essentiel. Il faut aussi donner plus de corps à la notion de données d’intérêt général, permettant d’aller jusqu’à la réquisition de données. Ensuite, améliorer la fiabilité et la qualité suppose un travail organisationnel. Il est important de continuer de vulgariser l’open data auprès du grand public et l’intégrer dans les procédures de démocratie participative.

    De plus, trop souvent encore, les administrations considèrent les données personnelles comme une matière radioactive et oublient que l’anonymisation et la pseudonymisation existent. Par ailleurs, l’association Open Data France s’est récemment engagée dans une démarche de redéfinition de son action : doit-elle élargir son champ d’intervention, historiquement centré sur l’open data ? Des questions émergent sur la standardisation, l’acculturation à la donnée, la transparence algorithmique, et il reste beaucoup à faire.

    #Samuel_Goeta #Open_data #Communes

  • La Barre face au Sacré-Coeur Vidéo

    La FNLP a décidé de replacer d’une manière symbolique la statue originelle du chevalier de la Barre, martyre victime de l’Eglise, à sa place originelle face au Sacré-Coeur. Histoire de cette initiative.

    https://www.youtube.com/watch?v=ihMKClbS-8o

    Le Chevalier de la Barre est devenu le symbole de la liberté de conscience et de la Libre Pensée . Cette statue inaugurée, lors du Congrès mondial de la Libre Pensée en 1905 à Paris au moment du vote de la loi de Séparation des Églises et de l’État , devant une foule de 25 000 manifestants, a toujours été insupportable pour les suppôts de la Réaction .

    Ainsi l’ Evêché de Paris la fit déplacer en 1926 dans le square Nadar en contrebas de la Butte Montmartre . En 1941, les nazis avec le soutien du Régime de Vichy la déboulonnèrent avec toutes les statues des Humanistes, des Laïques, des Philosophes des Lumières , des Francs-Maçons, pour faire du bronze récupéré pour les canons. Mais les statues des « saints » et de _ Jeanne d’Arc _ furent épargnées par la furie fasciste et corporatiste.

    Un public important de libres penseurs et de laïques, devant une foule de touristes très intéressés et dûment informés par un dépliant de la Libre Pensée en plusieurs langues expliquant le sens du rassemblement, se pressait devant la statue à nouveau érigée en hommage à François-Jean Lefebvre de la Barre .

    Source : https://www.fnlp.fr/2024/01/21/le-7-avril-2023-la-fnlp-remettait-symboliquement-a-sa-place-originelle-la-statu

    #Histoire #paris #montparnasse #chevalier_de_la_Barre #commune #bucher #liberté_de_Penser #statues #Laïcité #religion #FNLP #LP #église #intolérance #statue

  • #La_révolution_communaliste #3
    https://bascules.blog/2024/01/07/rojava-la-revolution-communaliste

    Le #Confédéralisme_démocratique Introduction Voilà plus de trente ans que le Parti des travailleurs du Kurdistan lutte pour la reconnaissance des droits légitimes du peuple kurde. Notre lutte, notre combat pour la liberté a donné à la question kurde une résonance internationale et a permis de se rapprocher d’une résolution de cette question essentielle pour […]

    #Abdullah_Öcalan #Commune_Internationaliste


    https://2.gravatar.com/avatar/2cef04a2923b4b5ffd87d36fa9b79bc27ee5b22c4478d785c3a3b7ef8ab60424?s=96&d=

  • Démocratie, démocratie parlementaire, démocratie communale
    https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/democratie-democratie-6501

    Sommaire

    #1789 : la bourgeoisie prend le pouvoir au nom du peuple, mais veut gouverner sans lui
    Constitution de #1791 : beaucoup d’élections, peu d’électeurs
    La révolution populaire commence dans les communes
    Les sans-culottes imposent la 1ère République.
    Élections à la Convention : un suffrage pas si universel que ça
    L’Assemblée bourgeoise sous la surveillance de la population parisienne
    Le mouvement populaire réprimé, retour au suffrage restreint

    Du 1er au 2nd empire : les fractions bourgeoises se disputent le monopole du pouvoir et ses avantages
    Naissance de l’appareil d’État bourgeois moderne
    La continuité du pouvoir bourgeois
    #Février_1848 : les ouvriers parisiens imposent la république aux républicains bourgeois
    La #république_bourgeoise, dictature sur la classe ouvrière
    Coup d’État de #Louis-Napoléon_Bonaparte : par peur du prolétariat, la bourgeoisie choisit le retour à l’Empire
    #Second_Empire : parlement et suffrage universel sous contrôle
    L’État au service du développement... et des profits capitalistes
    Pillage de l’État, surexploitation des travailleurs

    La démocratie parlementaire construite sur le massacre des Communards
    La #Commune_de_Paris : contre le pouvoir bourgeois, le pouvoir ouvrier
    La commune, structure de base d’un régime vraiment démocratique
    La #république_parlementaire, le régime idéal pour la bourgeoisie
    La bourgeoisie se rallie au #suffrage_universel, mais l’encadre
    3e République, État Français, 4e et 5e Républiques : la continuité de l’appareil d’État bourgeois
    La fabrication des majorités électorales
    Un parlement ligoté...
    ... et toujours sous haute surveillance
    La #bureaucratie d’État aux commandes
    Les gouvernements passent, les hauts fonctionnaires restent
    #Démocratie_bourgeoise : la #corruption permanente
    La #bourgeoisie domine toute la société
    L’État, un instrument aux mains des trusts
    L’information et la culture sous contrôle... ou sous influence
    La dictature des propriétaires des moyens de production
    De la dictature économique à la dictature politique

    La forme normale de la dictature du prolétariat : la démocratie la plus large
    Contre la dictature de la bourgeoisie, la dictature du prolétariat
    Contre la démocratie bourgeoise, la #démocratie_ouvrière
    L’exemple de la #révolution_russe et des #soviets : la démocratie pour les plus larges masses

    Les municipalités, institutions potentiellement les plus démocratiques
    Les communes placées sous le contrôle de l’État
    Le nouveau régime des lois de décentralisation de 1982
    Un marché très profitable pour les trusts
    Un mode de scrutin qui défavorise les minorités
    Le contrôle des #préfets, modifié, a été maintenu
    #Décentralisation, mais pas démocratisation
    Des possibilités d’intervention de la population
    Quand le PS et le PC se servaient des municipalités comme tribunes
    Mesurer la pénétration de nos idées dans la #classe_ouvrière
    Notre objectif : que la population résolve elle-même ses problèmes
    Un exemple : l’éducation scolaire de base des enfants des quartiers populaires
    Pour que ce soit la population qui commande, décide et exécute ses décisions

  • Paul Lafargue, retour à coup d’archives sur une figure révolutionnaire de Bordeaux pendant la Commune - La Grappe
    https://lagrappe.info/spip.php?article82

    Concernant Bordeaux, on ne peut malheureusement pas parler de la Commune de Bordeaux puisque ses partisan.e.s n’ont pas réussi à la décréter, mais nous pouvons parler de Bordeaux au moment de la Commune car il serait faux de penser qu’il ne s’est rien passé durant cette période de soulèvements. Pourtant, tout commençait mal : l’Assemblée Nationale, après avoir fui Paris et avant de se réfugier à Versailles, s’installe au Grand-Théâtre de Bordeaux. Face à elle, les masses populaires et en colère choisissent majoritairement la voie des républicain.e.s modéré.e.s. Le combat est alors bien plus institutionnel qu’insurrectionnel. Face aux évènements de la Capitale, les républicain.e.s se divisent en deux. D’un côté, plus nombreux.ses, celles et ceux qui souhaitent pacifier la situation et qui agitent pour cela une méfiance à l’égard de Paris, symbole à la fois de la centralisation politique, de l’oppression économique et de l’agitation révolutionnaire. De l’autre côté, les #internationalistes, les membres de l’AIT, l’Association Internationale des Travailleurs, qui soutiennent la Commune de Paris, espèrent l’importer à Bordeaux et cherchent à l’incarner aux élections municipales d’avril-mai 1871. Dans ces désirs bordelais de bouillonnement révolutionnaire, une figure ressort tout particulièrement de cette époque. Elle est connue pour ses liens de parenté avec Karl Marx et pour son ouvrage critiquant le travail, Le Droit à la Paresse. Elle est pourtant née à plus de 7 000 km de Bordeaux et Lénine dira à sa mort que ce fut l’un des plus grands propagateurs du marxisme de son époque. Cette figure, c’est Paul Lafargue, et c’est sa vie, qu’à l’aide d’archives inédites, nous allons raconter aujourd’hui.

    #Commune #communisme

    • Il est en septembre à Madrid, mandaté avec les pleins pouvoirs par le Conseil Général de l’A.I.T. afin de réorganiser le fonctionnement de l’Internationale en Espagne et au Portugal. Il traduit les œuvres de Marx en espagnol et s’oppose constamment aux influences de Bakounine dans l’organisation.

      Il ne faut pas sous-estimer le rôle qu’ont pu jouer Lafargue et Engels (sans le vouloir) dans le développement de l’anarcho-syndicalisme en Espagne.

      D’après le récit qu’en fait James Guillaume, les portes-parole du « socialisme scientifiques » ne mégotèrent pas sur les moyens pour essayer de contrer l’influence « allianciste » en Espagne au moment de la première internationale. Ce qui donna lieu a d’épiques luttes de pouvoir.

      https://fr.wikisource.org/wiki/Page:James_Guillaume_-_L%27Internationale,_I_et_II.djvu/640

      Non seulement on eu recours à l’intrigue – procédé classique des luttes sectaires - mais aussi à la délation ; ce qui provoqua, probablement, un effet repoussoir du « marxisme » chez nombres d’internationalistes et de révolutionnaires, pendant quelques années...

      https://fr.wikisource.org/wiki/Page:James_Guillaume_-_L%27Internationale,_I_et_II.djvu/643

      Il n’en reste pas moins que Lafargue était un militant révolutionnaire sincère dont la mémoire mérite d’être évoquée, ne serait-ce que pour son célèbre pamphlet « Le droit à la paresse » qui, bien de très daté, par ses références au progrès technologique, permettant de se libérer du travail, n’en reste pas moins un repère essentiel aujourd’hui pour en venir à l’indispensable critique du travail.

      #AIT #Première_internationale #James_Guillaume #Lafargue

  • IV. - Voici le texte en entier de l’Internatio­nale avec commentaires
    https://www.partage-noir.fr/iv-voici-le-texte-en-entier-de-l-internatio-nale-avec

    C’est en juin 1871 qu’Eugène Pottier rime les cou­plets de ce chant, au lendemain de cette répression sauvage qu’illustrera la défaite des communards, alors que dans Paris, il cherchait à se soustraire aux conseils de guerre versaillais. Mais il fallut attendre, la fin de 1887 pour que fut publiée « L’Internationale » dans un recueil de chants révolutionnaires où Rochefort en fit la préface. #Histoire_du_chant_de_l'Internationale_-_Hem_Day

    / #Eugène_Pottier, #Hem_Day, #@narlivres, #Commune_de_Paris

    #La_Commune_de_Paris_1871_
    https://cartoliste.ficedl.info/article3316.html
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/histoireinternationalehemday.pdf

  • Échirolles libérée ! La dégooglisation (3)
    https://framablog.org/2023/03/24/echirolles-liberee-la-degooglisation-3

    Voici déjà le troisième volet du processus de dégooglisation de la ville d’Échirolles (si vous avez manqué le début) tel que Nicolas Vivant nous en rend compte. Nous le re-publions volontiers, en souhaitant bien sûr que cet exemple suscite d’autres … Lire la suite­­

    #Enjeux_du_numérique #Migration #Témoignages de_« dégooglisation » #Applications_métier #clients #cloud #collectivités #communes #coopération #Degooglisons #DSI #Gandi #Linux #logiciels_libres #NGINX #schéma_directeur #Sogo

  • #CommunedeParis #Révolution #Kropotkine

    ★ LA COMMUNE DE PARIS par Piotr Kropotkine (1881) - Socialisme libertaire

    Le 18 mars 1871, le peuple de Paris se soulevait contre un pouvoir généralement détesté et méprisé, et proclamait la ville de Paris indépendante, libre, s’appartenant à elle-même.
    Ce renversement du pouvoir central se fit même sans la mise en scène ordinaire d’une révolution : ce jour, il n’y eut ni coups de fusil, ni flots de sang versé derrière les barricades. Les gouvernants s’éclipsèrent devant le peuple armé, descendu dans la rue : la troupe évacua la ville, les fonctionnaires s’empressèrent de filer sur Versailles, emportant avec eux tout ce qu’ils pouvaient emporter. Le gouvernement s’évapora, comme une mare d’eau putride au souffle d’un vent de printemps, et le 19, Paris, ayant à peine versé une goutte de sang de ses enfants, se trouva libre de la souillure qui empestait la grande cité (...)

    ▶️ Lire le texte complet…

    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2017/05/la-commune-de-paris.html

  • Schlachtenbummler 1870


    Le 18 mars 1848 le Général Wrangel et ses troupes écrasent la révolution à Berlin. Plus tard il est présenté comme un personnage paternel « Papa Wrangel » qui défend les bons bourgeois et leur rois contre les méchants révolutionnaires et l’arch-ennemi francais. La photo montre le vieux militaire lors d’une visite de ses successeurs pendant la troisième guerre dite d’unification en 1870.

    Generalfeldmarschall Graf Wrangel als „Schlachtenbummler“ im Alter von 86 Jahren mit seinem ihm ehrenhalber zugeordneten Stab bei Corny an der Mosel nahe Metz im Deutsch-Französischen Krieg, September 1870

    Porträt des späteren preußischen Generalfeldmarschalls Friedrich von Wrangel als Generalleutnant und Kommandeur des 2. Armeekorps, um 1845

    Märzrevolution 1848 in Berlin
    https://de.wikipedia.org/wiki/M%C3%A4rzrevolution_1848_in_Berlin

    « Berliner Wochenende der Demokratie » : Steinmeier und Giffey gedenken der Opfer der Märzrevolution | rbb24
    https://www.rbb24.de/politik/beitrag/2023/03/berlin-gedenken-opfer-maerz-revolution-1848-steinmeier-giffey-demokratie.html

    Bundespräsident Frank-Walter Steinmeier und Berlins Regierende Bürgermeisterin Franziska Giffey (SPD) haben der Opfer der Märzrevolution von 1848 gedacht.

    Die Menschen, die damals gegen Willkür und Unterdrückung gekämpft hätten, hätten dafür gesorgt, dass der Geist der Freiheit in die Welt kam, sagte Steinmeier am Samstag in Berlin. Umso wichtiger sei es, auch so viele Jahre danach zu erinnern.

    akg-images
    Märzrevolution 1848
    Zwei Schüsse bringen das Pulverfass zur Explosion
    Gedenken ist Teil des „Berliner Wochenendes der Demokratie“
    Giffey hob in ihrer Rede die Rolle der Frauen hervor. Es gehe nicht allein darum, an die gefallenen Frauen von damals zu erinnern, sondern auch darauf aufmerksam zu machen, dass es heute ähnliche Kämpfe in anderen Ländern gebe, wie etwa bei den Protesten im Iran.

    Das Gedenken ist Teil des „Berliner Wochenendes der Demokratie“ mit mehreren Kultur- und Kunstveranstaltungen an den Schauplätzen der Revolution vom 18. März 1848. Die Veranstaltungen laufen noch bis Sonntagnachmittag.

    Sendung: rbb24 Inforadio, 18.03.2023, 14:00 Uhr

    Märzrevolution 1848 : Zwei Schüsse bringen das Pulverfass zur Explosion | rbb24
    https://www.rbb24.de/panorama/beitrag/2023/03/berlin-maerzrevolution-1848-gedenken.html

    or 175 Jahren forderten Zehntausende Mitspracherecht für das Volk. Soldaten unterdrückten die Versammlung mit Waffengewalt. Hunderte starben in den Kämpfen. Ein Blick zurück auf die Märzrevolution 1848 in Berlin.

    #histoire #guerre# France #Allemagen #Prusse #révolution #commune_de_paris #impérialisme #1848 #1870 #kye

  • À la mémoire de la Commune (Lénine, avril 1911)

    Quarante ans se sont écoulés depuis la proclamation de la Commune de Paris. Selon la coutume, le prolétariat français a honoré par des meetings et des manifestations la mémoire des militants de la révolution du 18 mars 1871 ; à la fin de mai, il ira de nouveau déposer des couronnes sur la tombe des communards fusillés, victimes de l’horrible « semaine sanglante » de mai et jurer une fois de plus de combattre sans relâche jusqu’au triomphe complet de leurs idées, jusqu’à la victoire totale de la cause qu’ils lui ont léguée.

    Pourquoi le prolétariat, non seulement français, mais du monde entier, honore-t-il dans les hommes de la Commune de Paris ses précurseurs ? Et quel est l’héritage de la Commune ?

    La Commune naquit spontanément ; personne ne l’avait consciemment et méthodiquement préparée. Une guerre malheureuse avec l’Allemagne ; les souffrances du siège ; le chômage du prolétariat et la ruine de la petite bourgeoisie ; l’indignation des masses contre les classes supérieures et les autorités qui avaient fait preuve d’une incapacité totale ; une fermentation confuse au sein de la classe ouvrière qui était mécontente de sa situation et aspirait à une autre organisation sociale ; la composition réactionnaire de l’Assemblée nationale qui faisait craindre pour la République, tous ces facteurs, et beaucoup d’autres, poussèrent la population de Paris à la révolution du 18 mars qui remit inopinément le pouvoir entre les mains de la Garde nationale, entre les mains de la classe ouvrière et de la petite bourgeoisie qui s’était rangée de son côté.

    Ce fut un évènement sans précédent dans l’histoire. Jusqu’alors, le pouvoir se trouvait ordinairement entre les mains des grands propriétaires fonciers et des capitalistes, c’est-à-dire d’hommes de confiance à eux, constituant ce qu’on appelle le gouvernement. Mais après la révolution du 18 mars, lorsque le gouvernement de M. Thiers s’enfuit de Paris avec ses troupes, sa police et ses fonctionnaires, le peuple devint le maître de la situation et le pouvoir passa au prolétariat. Mais dans la société actuelle, le prolétariat, économiquement asservi par le capital, ne peut dominer politiquement s’il ne brise les chaînes qui le rivent au capital. Et voilà pourquoi le mouvement de la Commune devait inévitablement revêtir une couleur socialiste, c’est-à-dire chercher à renverser la domination de la bourgeoisie, la domination du capital, et à détruire les assises mêmes du régime social actuel.

    Au début, ce mouvement fut extrêmement mêlé et confus. Y adhéraient des patriotes qui espéraient que la Commune reprendrait la guerre contre les Allemands et la mènerait à bonne fin. Il était soutenu par les petits commerçants menacés de ruine si le paiement des traites et des loyers n’était pas suspendu (ce que le gouvernement leur avait refusé, mais que la Commune leur accorda). Enfin, au début, il bénéficia même en partie de la sympathie des républicains bourgeois qui craignaient que l’Assemblée nationale réactionnaire (les « ruraux », les hobereaux sauvages) ne restaurât la monarchie. Mais dans ce mouvement, le rôle principal fut naturellement joué par les ouvriers (surtout par les artisans parisiens) parmi lesquels une active propagande socialiste avait été menée durant les dernières années du second Empire et dont beaucoup appartenaient même à l’Internationale.

    Les ouvriers seuls restèrent fidèles jusqu’au bout à la Commune. Les républicains bourgeois et les petits bourgeois s’en détachèrent bientôt : les uns effrayés par le caractère prolétarien, socialiste et révolutionnaire du mouvement ; les autres lorsqu’ils le virent condamné à une défaite certaine. Seuls les prolétaires français soutinrent sans crainte et sans lassitude leur gouvernement ; seuls ils combattirent et moururent pour lui, c’est-à-dire pour l’émancipation de la classe ouvrière, pour un meilleur avenir de tous les travailleurs.

    Abandonnée par ses alliés de la veille et dépourvue de tout appui, la Commune devait inéluctablement essuyer une défaite. Toute la bourgeoisie de la France, tous les grands propriétaires fonciers, toute la Bourse, tous les fabricants, tous les voleurs grands et petits, tous les exploiteurs se liguèrent contre elle. Cette coalition bourgeoise soutenue par Bismarck (qui libéra 100 000 prisonniers français pour réduire Paris) réussit à dresser les paysans ignorants et la petite bourgeoisie provinciale contre le prolétariat parisien et à enfermer la moitié de Paris dans un cercle de fer (l’autre moitié étant investie par l’armée allemande).

    Dans certaines grandes villes de France (Marseille, Lyon, Saint-Etienne, Dijon et ailleurs), les ouvriers tentèrent également de s’emparer du pouvoir, de proclamer la Commune et d’aller secourir Paris, mais ces tentatives échouèrent rapidement. Et Paris, qui leva le premier le drapeau de l’insurrection prolétarienne, se trouva réduit à ses seules forces et voué à une perte certaine.

    Pour qu’une révolution sociale puisse triompher, deux conditions au moins sont nécessaires : des forces productives hautement développées et un prolétariat bien préparé. Mais en 1871 ces deux conditions faisaient défaut. Le capitalisme français était encore peu développé et la France était surtout un pays de petite bourgeoisie (artisans, paysans, boutiquiers, etc.). Par ailleurs, il n’existait pas de parti ouvrier ; la classe ouvrière n’avait ni préparation ni long entraînement et dans sa masse, elle n’avait même pas une idée très claire de ses tâches et des moyens de les réaliser. Il n’y avait ni sérieuse organisation politique du prolétariat, ni syndicats ou associations coopératives de masse…

    Mais ce qui manqua surtout à la Commune, c’est le temps, la possibilité de s’orienter et d’aborder la réalisation de son programme. Elle n’avait pas encore eu le temps de se mettre à l’oeuvre que le gouvernement de Versailles, soutenu par toute la bourgeoisie, engageait les hostilités contre Paris. La Commune dut, avant tout, songer à se défendre. Et jusqu’à la fin, survenue entre les 21 et 28 mai, elle n’eut pas le temps de penser sérieusement à autre chose.

    Au demeurant, malgré des conditions aussi défavorables, malgré la brièveté de son existence, la Commune réussit à prendre quelques mesures qui caractérisent suffisamment son véritable sens et ses buts. La Commune remplaça l’armée permanente, instrument aveugle des classes dominantes, par l’armement général du peuple ; elle proclama la séparation de l’Église et de l’État, supprima le budget des Cultes (c’est-à-dire l’entretien des curés par l’État), donna à l’instruction publique un caractère tout à fait laïque et par là même porta un coup sérieux aux gendarmes en soutane. Dans le domaine purement social, elle n’eut pas le temps de faire beaucoup de choses, mais le peu qu’elle fit montre avec suffisamment de clarté son caractère de gouvernement ouvrier, populaire : le travail de nuit dans les boulangeries fut interdit ; le système des amendes, ce vol légalisé des ouvriers, fut aboli ; enfin, la Commune rendit le fameux décret en vertu duquel toutes les fabriques, usines et ateliers abandonnés ou immobilisés par leurs propriétaires étaient remis aux associations ouvrières qui reprendraient la production. Et comme pour souligner son caractère de gouvernement authentiquement démocratique et prolétarien, la Commune décida que le traitement de tous les fonctionnaires de l’administration et du gouvernement ne devait pas dépasser le salaire normal d’un ouvrier et en aucun cas s’élever au-dessus de 6 000 francs par an.

    Toutes ces mesures montraient assez clairement que la Commune s’avérait un danger mortel pour le vieux monde fondé sur l’asservissement et l’exploitation. Aussi la société bourgeoise ne put-elle dormir tranquille tant que le #drapeau_rouge du prolétariat flotta sur l’Hôtel de Ville de Paris. Et lorsque, enfin, les forces gouvernementales organisées réussirent à l’emporter sur les forces mal organisées de la révolution, les généraux bonapartistes, battus par les Allemands et courageux contre leurs compatriotes vaincus firent un carnage comme jamais Paris n’en avait vu. Près de 30 000 Parisiens furent massacrés par la soldatesque déchaînée, près de 45 000 furent arrêtés dont beaucoup devaient être exécutés par la suite ; des milliers furent envoyés au bagne ou déportés. Au total, Paris perdit environ 100 000 de ses fils et parmi eux les meilleurs ouvriers de toutes les professions.

    La bourgeoisie était contente. « Maintenant, c’en est fait du socialisme, et pour longtemps ! », disait son chef, le nabot sanguinaire Thiers, après le bain de sang qu’avec ses généraux il venait d’offrir au prolétariat parisien. Mais ces corbeaux bourgeois croassaient à tort. À peine six ans après l’écrasement de la Commune, alors que nombre de ses combattants croupissaient encore au bagne ou languissaient en exil, le #mouvement_ouvrier renaissait déjà en France. La nouvelle génération socialiste, enrichie par l’expérience de ses aînés et nullement découragée par leur défaite, releva le drapeau tombé des mains des combattants de la Commune et le porta en avant avec assurance et intrépidité aux cris de « Vive la révolution sociale ! Vive la Commune ! » Et quelques années plus tard, le nouveau parti ouvrier et l’agitation qu’il avait déclenchée dans le pays obligeaient les classes dominantes à remettre en liberté les communards restés aux mains du gouvernement.

    Le souvenir des combattants de la Commune n’est pas seulement vénéré par les ouvriers français, il l’est par le prolétariat du monde entier. Car la Commune lutta non point pour quelque objectif local ou étroitement national, mais pour l’affranchissement de toute l’humanité laborieuse, de tous les humiliés, de tous les offensés. Combattante d’avant-garde de la révolution sociale, la Commune s’acquit des sympathies partout où le prolétariat souffre et lutte. Le tableau de sa vie et de sa mort, l’image du gouvernement ouvrier qui prit et garda pendant plus de deux mois la capitale du monde, le spectacle de la lutte héroïque du #prolétariat et de ses souffrances après la défaite, tout cela a enflammé l’esprit de millions d’ouvriers, fait renaître leurs espoirs et gagné leur sympathie au socialisme. Le grondement des canons de Paris a tiré de leur profond sommeil les couches les plus arriérées du prolétariat et donné partout une impulsion nouvelle à la propagande révolutionnaire socialiste. C’est pourquoi l’oeuvre de la Commune n’est pas morte ; elle vit jusqu’à présent en chacun de nous.

    La cause de la Commune est celle de la révolution sociale, celle de l’émancipation politique et économique totale des travailleurs, celle du prolétariat mondial. Et en ce sens, elle est immortelle.

    Vladimir Lénine

    https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1911/04/vil19110414.htm

    #commune_de_paris #Lénine #hommage #lutte_de_classe #révolution_sociale

  • La Commune de Paris et ses enseignements pour aujourd’hui https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2021/03/07/la-commune-de-paris-et-ses-enseignements-pour-aujourdhui_155 | #archiveLO (#archiveLO, 2 mars 2021)

    #Commune_de_paris #1871 #éphéméride

    – La Commune de Paris (18 mars-28 mai 1871)
    – Commémorer la Commune… pour mieux en trahir les idéaux
    – Des enseignements dévoyés
    – Les travailleurs apprennent de leurs expériences
    #Démocratie_prolétarienne et #démocratie_bourgeoise
    – «  L’Internationale sera le genre humain  »
    – La nécessité d’un #parti_révolutionnaire

    En septembre 1870, par l’intermédiaire des militants, très minoritaires, qui se réclamaient de ses idées, Marx avait avant tout conseillé aux travailleurs de la capitale de «  procéder méthodiquement à leur propre organisation de classe  ». Ils n’en eurent pas le temps et certains n’en comprirent pas la nécessité. Avec la Commune de Paris, le #prolétariat se retrouva donc au pouvoir sans avoir pu s’organiser en conséquence ni avoir eu la possibilité de trancher entre les différents courants politiques qui existaient en son sein  : #communistes, #anarchistes, partisans de #Proudhon ou de #Blanqui notamment.

    Les tâtonnements, voire les fautes des dirigeants de la Commune en matière financière comme dans le domaine militaire, la difficulté de concevoir et de mettre en œuvre une politique en direction de la #paysannerie pauvre, ne purent être surmontés en raison de l’absence d’un véritable parti. Il manqua une #organisation et des dirigeants concentrant l’expérience du #mouvement_ouvrier et qui auraient pu se lier aux masses dans la période précédente. Ils ne purent pas davantage écarter certains patriotes se réclamant du socialisme qui, comme l’écrit #Trotsky, «  n’avaient en fait aucune confiance  » en la classe ouvrière et, pire, qui «  ébranlaient la foi du prolétariat en lui-même  ».

    C’était déjà la conclusion tirée par les plus conscients des militants révolutionnaires de cette époque. #Marx, #Engels, bien sûr, mais aussi le Hongrois #Léo_Frankel, militant de l’#Association_internationale_des_travailleurs et qui avait été un des dirigeants de la Commune. Il écrivit peu après son écrasement  : «  Afin de réaliser cet objectif [la prise du pouvoir], les ouvriers se doivent de créer un parti autonome s’opposant à tous les autres partis, “unique moyen” pour liquider le règne des autres classes.  » Frankel sera l’un des fondateurs du Parti général des ouvriers de Hongrie en 1880.

    Ce sont les deux révolutions russes de 1905 et de 1917 qui tranchèrent définitivement cette question. Pour que la formidable pression révolutionnaire s’exerce pleinement, et contrairement à ce qu’affirmait le courant anarchiste, il fallait une organisation centralisée, soudée, dont les militants étaient en contact permanent avec les entreprises et avec les soldats du front et de l’arrière. Un parti à même d’adapter sa politique aux flux et aux reflux de la révolution et d’impulser ainsi une politique jetant les bases d’une société communiste  : ce fut la tâche du #Parti_bolchevique.

    #anarchisme

  • Les révolutionnaires et les élections (#conférenceLO, 21 février 2016)

    https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/les-revolutionnaires-et-les-elections-65850.html

    Sommaire :

    Les longs débuts du #suffrage_universel en France
    – La #Révolution_française, une première tentative
    – Le suffrage universel, mis en œuvre par les révolutionnaires de #1848
    – La #Commune_de_Paris, un pouvoir démocratique
    – La #République_parlementaire installée sur les ruines de la Commune de Paris
    – De nombreuses restrictions au suffrage universel

    Le développement des #partis_ouvriers socialistes de la 2ème Internationale
    – En #France, plusieurs partis socialistes et différentes tactiques électorales
    – Avec la #grève_de_Decazeville, la formation d’un groupe socialiste au Parlement
    – Contre la participation d’un ministre socialiste à un gouvernement bourgeois
    – Le #parti_social-démocrate en Allemagne et la montée de l’influence électorale
    – L’expérience de la social-démocratie russe - Le #parti_bolchevik

    Le #Parti_communiste et ses élus dans les années 1920
    – Des législatives de 1924…
    – … aux municipales de 1925, « semer l’idée communiste »
    #Lutte_Ouvrière et les élections
    – Un courant communiste révolutionnaire
    – Le suffrage universel, toujours bien encadré
    – Faire entendre le camp des travailleurs
    – Construire le #parti_révolutionnaire

    Annexe

    #social-démocratie #révolution_sociale #communisme #démocratie_bourgeoise #communisme_révolutionnaire #LO
    #démocratie_ouvrière #élection #électoralisme #PCF

  • Les combats pour l’émancipation des femmes et le mouvement ouvrier | #conferenceLO #archiveLO (13 février 2016)

    https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/les-combats-pour-lemancipation-des-femmes-et-le-mouvement-ouvrier-65

    Sommaire :

    – L’oppression des femmes  une conséquence de l’apparition de la #propriété_privée
    – La participation des femmes du peuple à la #Révolution_française
    – Le #Code_civil_de_Napoléon  : un arsenal contre les femmes
    – La réaction n’étouffe pas la voix de celles et ceux qui veulent l’égalité
    – Pendant la #révolution_de_1830, des prolétaires hommes et femmes se battent pour le droit au travail
    – Pour les héritières du #saint-simonisme, la lutte des femmes est jumelle de celle des prolétaires
    – Le #Manifeste_du_Parti_communiste de #Marx et #Engels contre la propriété des femmes
    – Pendant la #révolution_de_1848, les femmes luttent pour le droit au travail et élisent leurs délégués à la Commission du Luxembourg
    – Le mouvement ouvrier face à la revendication du droit au travail pour les femmes
    – La #Commune_de_Paris, premier État dirigé par des ouvriers et des ouvrières
    – L’Union des femmes crée un embryon d’organisation ouvrière de la production
    – Le mouvement socialiste marxiste : un contre-pouvoir qui se construit en intégrant des militantes dans ses rangs
    – La jeunesse d’une ouvrière devenue dirigeante socialiste  : #Adelheid_Popp
    – Les #préjugés sexistes ou corporatistes divisent les forces de la classe ouvrière
    – L’exemple d’une grève à Nancy...
    – ... Un contre-exemple, à Méru, quand la classe ouvrière surmonte les divisions
    – Les organisations féministes bourgeoises... pour les droits des femmes, mais dans le cadre limité de la société capitaliste
    – En #Grande-Bretagne, les #suffragettes utilisent la violence pour briser l’étau qui réprime leurs revendications
    – La #Révolution_russe débute lors de la #Journée_internationale_des_femmes le 8 mars 1917
    – Le pouvoir bolchevique réalise ce pour quoi se battent les #féministes en Europe et aux États-Unis
    – L’échec de la #révolution_mondiale et la stalinisation de l’Internationale  : les idées de la bourgeoisie pénètrent les partis ouvriers | #stalinisme
    – Le #PCF et sa volonté d’intégrer la société bourgeoise
    – La renaissance du #mouvement_féministe dans les années 1960-1970  : en dehors des organisations réformistes du mouvement ouvrier
    – La situation des #femmes à l’heure où les forces réactionnaires sont à l’offensive
    – Dans les pays riches aussi, la #condition_des_femmes paie son tribut à la réaction
    – Pour la fin de l’#oppression_des_femmes, comme pour la libération de l’ensemble de la société, il est vital que renaisse le #mouvement_ouvrier

    #capitalisme #marxisme #sexisme

  • #CommunedeParis #anarchisme #révolution #Marx #Bakounine #Kropotkine #Louise_Michel #Elisée_Reclus...

    "★ DES ANARCHISTES ET DE LA COMMUNE DE PARIS..."

    « L’idée que la Commune de Paris a fait l’objet de diverses tentatives de récupération idéologique est tellement répandue que personne ne se soucie plus d’en vérifier le bien-fondé. Si La Guerre civile en France, rédigée par Karl Marx en 1871, constitue bien un revirement par rapport aux écrits antérieurs de l’auteur et réactualise certaines conceptions trop étatistes du Manifeste communiste de 1848, il n’en va pas de même des analyses de Michel Bakounine et des continuateurs de sa pensée. Leurs réflexions sur la révolution parisienne étant largement méconnues, nous proposons ici une approche diachronique, non exhaustive, de textes produits par quelques-uns des plus éminents représentants de l’anarchisme, entre les années 1870 et 1930.
    Il faut d’abord préciser que, d’un point de vue doctrinal, les Communes provinciales et parisienne n’ont pas pris les théoriciens anarchistes au dépourvu (...)
     »

    ▶️ Lire le texte complet…

    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2021/12/des-anarchistes-et-de-la-commune-de-paris.html

  • Jérôme Baschet, Un Moyen Âge rebelle, 2010
    https://sniadecki.wordpress.com/2022/12/22/baschet-moyen-age

    Dans presque toutes les régions d’Occident, les communautés rurales obtiennent la reconnaissance écrite de leurs droits, consignés dans des chartes de franchise. De même que dans les villes, où ces documents existent également, ils sont tantôt le résultat d’un conflit ouvert, tantôt le fruit d’un processus plus négocié. Dans le Languedoc, particulièrement dans la région de Béziers, les communautés conquièrent une forme d’organisation particulièrement avantageuse [9]. À partir du milieu du XIIIe siècle, chaque communauté villageoise élit librement ses représentants (lors d’une assemblée rassemblant tous ses membres masculins majeurs), sans intervention ni contrôle du seigneur, afin d’exercer une charge collective, renouvelée annuellement : le consulat. Le consulat possède une personnalité morale, dispose d’une maison, d’un sceau et d’un coffre pour ses fonds propres. Il obtient la concession de certaines taxes seigneuriales et peut acheter terres et biens. Il représente la communauté en cas de litige et organise tout ce qui a trait à la vie du village, notamment les travaux agraires et l’entretien des chemins. Les consuls ne reçoivent aucune rétribution et sont élus, sans possibilité d’un second mandat, par l’assemblée communale (tous les hommes de plus de quatorze ans). Le plus souvent, mais pas dans tous les villages, il revient à l’assemblée de prendre les décisions les plus importantes, les consuls étant seulement chargés de leur application.

    #moyen_âge #commune #communauté #démocratie #Histoire #Jérôme_Baschet

  • Editions de la Roue, De la démocratie villageoise à la démocratie directe, 2014
    https://sniadecki.wordpress.com/2022/12/15/laroue-democratie

    Un long chapitre du livre La Lampe hors de l’horloge,
    Éléments de critique anti-industrielle
    , sur la commune villageoise, la démocratie, notamment sur la période du moyen âge. Avec pas mal de pendule à l’heure sur des mythes du moyen âge.

    La forme d’organisation la plus commune à l’intérieur de cette civilisation paysanne fut donc la «  démocratie villageoise  », c’est-à-dire la manière collective de diriger les affaires communes, privilégiant à peu près partout dans le monde les mêmes valeurs : travaux collectifs, usages collectifs des communaux, solidarités mutuelles et fêtes ritualisant les dons et contre-dons afin de réduire le plus possible les inégalités. On pourrait, en allant vite, définir cette «  démocratie villageoise  » comme une autogestion des us et coutumes liés à une vie de terrien : une manière d’habiter sur Terre avec la terre. Dans ce contexte :

    «  le village c’est donc tout simplement et d’abord un certain cadre monumental qui exprime les relations sociales des villageois et la nature de leurs solidarités.  » [12]

    Les villageois mettent en commun tous les instruments aussi bien domestiques que laborieux au sein du finage, qui est le territoire nourricier de la collectivité. L’exploitation de parcelles non contiguës ainsi que la création de la place publique favorisent la rencontre et la sociabilité. Les terres non labourées sont la propriété collective, le droit de pâture est réglementé collectivement, les troupeaux sont regroupés et surveillés par des bergers communs la plupart du temps. L’assolement et les dates de moisson sont décidés communautairement, la moisson est également effectuée en commun et le battage est réalisé sur l’aire du village. Les redevances sont calculées sur le manse, qui est l’unité de mesure, et non sur le nombre de ses différents occupants (familles, compagnons), qui se nomment les socii. Solidairement responsables, ils se répartissent l’impôt. En Languedoc pyrénéen, les manses s’appelaient «  mas  » ou «  mazades  » et constituaient des hameaux dont les parçonniers [13] persistèrent pendant des siècles à posséder la terre en commun, jusqu’au XIXe siècle et même au début du XXe.

    #Histoire #moyen_âge #démocratie #village #commune #communauté #démocratie_directe

  • Insurgé.es de la Commune
    http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#insurges

    Le Musée d’art et d’histoire Paul-Eluard, 22 bis, rue Gabriel-Péri, à Saint-Denis (93), organise du 9 décembre 2022 au 6 mars 2023, une exposition « Insurgé.es ! Regards sur celles et ceux de la Commune de Paris de 1871 ». Rappelons que ce musée conserve l’un des plus importants fonds sur cette période (dessins, estampes, affiches, journaux, photographies, correspondances, peintures et divers objets). Par ailleurs, l’exposition « entend faire la part belle aux nouvelles approches et à la diversité des regards contemporains » (...)

    #Saint-Denis #musée #CommuneParis #exposition

  • Les sans culottes à la conquête de Paris - Jacques Pauwels

    Jacques Pauwels, historien, politologue et essayiste belgo-canadien expliquera comment la Révolution française se résuma à maints égards à une conquête de Paris par le petit peuple de la capitale, qui habitait majoritairement dans le faubourg Saint-Antoine. Éliminant un obstacle symbolique mais également physique, la Bastille, les « sans-culottes » faubouriens ont envahi la capitale et s’en sont rendus maîtres. Ils ont « déroyalisé » « décléricalisé » et, enfin de compte, « révolutionné » et « républicanisé » ce qui avait été une « ville royale », évoquant l’Ancien Régime avec ses palais fleurdelisés, sa surabondance d’édifices religieux et ses orgueilleux hôtels aristocratiques. Mais c’est la (haute) bourgeoisie qui, grâce surtout à Bonaparte, a pu cueillir les fruits des efforts révolutionnaires des sans-culottes. Par conséquent, Paris transformé non pas en une ville appartenant au petit peuple mais en une Babylone de la bourgeoisie, une métropole saupoudrée de monuments glorifiant le bienfaiteur primordial de cette classe.

    https://www.youtube.com/watch?v=fJMxYdtxgOQ


    #Histoire #Paris

  • #Les_Hommes_du_jour - #Edouard_Vaillant
    https://www.partage-noir.fr/les-hommes-du-jour-edouard-vaillant

    Voici l’une des plus nobles et des plus belles figures du monde révolutionnaire. Cet homme, parvenu aujourd’hui à l’âge de soixante-huit ans, a consacré son existence à défendre les idées de liberté et de progrès. Sa vie s’est déroulée, calme et une, au service de la cause dont il est devenu, de bonne heure, un des plus ardents soldats. [Partages noirs]

    / Edouard Vaillant, La Commune de Paris (1871), Les Hommes du jour

    #[Partages_noirs] #La_Commune_de_Paris_1871_ #Commune_de_paris

  • Poèmes pour Louise
    http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#poeme

    On connaît l’attrait de Louise Michel pour la poésie, elle écrivit tout au long de sa vie de nombreux poèmes (1), d’une inégale qualité, mais l’on sait moins que des poètes saluèrent son combat et son courage. Et tout d’abord Victor Hugo , le grand littérateur, harceleur de jupons et girouette politique (2). Dans « Viro Major » (« plus grande que l’homme »), écrit en 1871, au lendemain de la Commune de Paris, il lui rend hommage :
    « Ayant vu le massacre immense, le combat,
    Le peuple sur sa croix, Paris sur son grabat,
    La pitié formidable était dans tes paroles ;
    Tu faisais ce que font les grandes âmes folles,
    Et lasse de lutter, de rêver, de souffrir,
    Tu disais : J’ai tué ! car tu voulais mourir. »

    Pour fêter son retour en France (après ses années de relégation en Nouvelle-Calédonie), le député-poète Clovis Hugues lui adresse en 1882 une sérénade :
    « Est-ce nous qui disions : "Taisez-vous, tas de gueuses !"
    Aux vierges de seize ans qu’on adossait aux murs ?
    Est-ce nous qui faisions grincer les mitrailleuses,
    Instruments meurtriers, formidables faucheuses
    Qui traitent les vivants comme des épis mûrs ?
    Est-ce nous qui trouvions la bombe salutaire,
    Nous qui sans remords
    Regardons la terre
    Où dorment les morts ? » (Lire la suite)

    #poésie #poème #LouiseMichel #Commune #anarchisme #libertaire #Anarlivres #poète