• CADTM - Les grandes banques et la manipulation des taux d’intérêt
    http://cadtm.org/Les-grandes-banques-et-la

    La manipulation du taux d’intérêt Libor

    La manière laxiste dont les autorités des principaux pays industrialisés traite la manipulation des taux d’intérêts démontre que la nouvelle doctrine « Too Big to Jail » est belle et bien appliquée à grande échelle. En 2010, a éclaté le scandale de la manipulation du taux LIBOR (London Interbank Offered Rate) par un groupe de dix-huit banques pendant la période 2005-2010. Le LIBOR est le taux d’intérêt de référence sur base duquel se calculent les taux sur un marché de 350 000 milliards (350 millions de millions) de dollars d’actifs et de dérivés financiers, ce qui en fait le deuxième taux de référence le plus important au monde, après le taux de change du dollar. Ce taux est calculé sur base de l’information fournie par dix-huit banques quant à leurs coûts individuels de financement sur les marchés interbancaires. En 2012, des preuves ont révélé la collusion entre de grandes banques, comme UBS, Barclays, Rabobank (Pays-Bas), Royal Bank of Scotland afin de manipuler le LIBOR conformément à leurs intérêts......

    #banques
    #bankster
    #manipulation
    #taux-d’intérêt
    #Libor
    #Too-Big-to-Jail

  • Taux : Bruxelles inflige 1,7 milliard d’amendes à six banques - France Info
    http://www.franceinfo.fr/economie/taux-bruxelles-inflige-1-7-milliard-d-amendes-a-six-banques-1237205-2013-
    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2013/12/04/1237195/images/ressource/RTX1639S.jpg

    La Commission européenne a infligé des amendes à six banques, pour un total d’1,712 milliard d’euros, dans les scandales de l’Euribor, du Libor et du Tibor - des manipulations de taux interbancaires. Deutsche Bank est la plus lourdement punie (725 millions) ; un seule banque française figure au palmarès : la Société Générale, 446 millions.

    La Société Générale a déjà accepté de payer. 445,9 millions d’euros précisément, une amende infligée par la Commission européenne pour entente illicite sur le marché des taux interbancaires (les taux auxquels les banques se prêtent de l’argent entre elles). « Le montant ne remet pas en cause les objectifs financiers du groupe pour 2013 », précise aussitôt la banque.

    La Société Générale est la seule banque française épinglée par Bruxelles après les scandales du Libor, du Tibor et de l’Euribor. Cinq autres devront payer des amendes européennes : la Deutsche Bank (725 millions), Royal Bank of Scotland (391 millions), JP Morgan (80 millions), Citigroup (70 millions) et le courtier RP Martin (247.000 euros). Pour 1,7 miliard d’euros au total, donc.

    #Économie
    #banques
    #banksters
    #Euribor
    #Libor
    #Tibor
    #Société-générale
    #Commission-européenne

  • L’enquête sur des manipulations du marché des changes s’étend
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/10/11/l-enquete-sur-des-manipulations-du-marche-des-changes-s-etend_3493969_3234.h

    L’enquête internationale sur de possibles manipulations des cours des devises prend de l’ampleur. La remise de documents et de courriels électroniques par quatre banques (Royal Bank of Scotland, Citigroup, Deutsche Bank et Barclays) aux régulateurs suisse et britannique ainsi qu’à la Commission européenne témoigne du sérieux des soupçons d’entente illicite pesant sur des traders travaillant dans les établissements occidentaux les plus actifs sur le marché des changes.
    L’ouverture d’une enquête, annoncée le 4 octobre, par les autorités suisses de surveillance des marchés et de la concurrence, visant plusieurs banques helvétiques, dont UBS, est le dernier rebondissement d’une affaire qui fait également l’objet d’une investigation de l’Autorité de conduite financière (FCA) britannique.

    Les intervenants sont soupçonnés d’avoir manipulé le taux de référence quotidien, dénommé WM/Reuters, fixé à intervalles réguliers pour 160 monnaies, en s’appuyant sur la médiane de toutes les transactions enregistrées pendant soixante secondes.

    Basé sur des opérations réelles, le WM/Reuters est l’outil de référence du marché des devises. Les fortes variations de ce prix symbole, l’opacité des opérations de gré à gré sur les devises et l’absence de réglementation digne de ce nom sur ce segment ont alarmé les régulateurs. Les gendarmes des marchés s’intéressent notamment au taux le plus utilisé, qui est calculé à 16 heures à Londres, première place de la planète pour les changes.

    #enquête
    #manipulations
    #marché

    #Libor
    #Euribor (taux interbancaires)
    #Platts (pétrole)
    #Isdafix (swaps, des produits financiers permettant de se couvrir contre les variations des taux d’intérêt).
    #Commission-européenne
    #produits-dérivés.

  • Blog gaulliste libre : Pour JP Morgan, la justice a un prix : 11 milliards !
    http://www.gaullistelibre.com/2013/09/pour-jp-morgan-la-justice-un-prix-11.html

    Rebondissements judiciaires

    On ne compte plus les affaires judiciaires dans les lesquelles les banques sont impliquées et pour lesquelles elles paient des amendes colossales. Depuis quelques mois, le scandale de la fixation du LIBOR alimente une chronique judiciaire sans fin, où les banques, les unes après les autres, finissent par accepter de payer des sommes extravagantes pour éviter d’être poursuivies. On peut également évoquer le cas de Goldman Sachs avec son fonds Abacus, où la banque vendait à ses clients des produits qui lui faisaient gagner de l’argent quand ces mêmes clients en perdaient !

    Après avoir écopé de plus de 900 millions d’amende pour l’affaire dite de la baleine et 400 millions pour avoir manipulé les marchés de l’énergie en Californie, JP Morgan est empêtré dans une demi-douzaine d’affaires relatives à la crise des subprimes et aux fameux prêts hypothécaires qui ont déclenché la crise de 2008. En début de semaine, la banque a proposé trois milliards pour régler le cas. Puis, après une entrevue entre son patron et les autorités étasuniennes, elle a remonté son offre à la bagatelle de onze milliards dont sept pénalités. Mais les autorités semblent réclamer plus !

    Ce que cela dit des banksters

    Cette négociation surréaliste a le mérite d’en dire long sur les pratiques des banques ces dernières années. Tout d’abord, pour que JP Morgan soit prête à débourser onze milliards de dollars (la moitié des profits d’une année) plutôt que d’aller en justice, c’est que les faits qui lui sont reprochés doivent être sacrément moches et les preuves de ses comportements délictueux totalement accablantes. En effet, nul innocent ne céderait autant de la sorte. Qui plus est, le fait que la banque soit capable de quadrupler la somme qu’elle propose en quelques jours en dit long sur ses moyens et sur ses craintes !

    Mais cela pose une question bizaremment assez peu évoquée : le montant d’une amende ne vaut qu’en comparaison de ce que le comportement délictueux a rapporté. Ici, même si la rapidité avec laquelle JP Morgan a remonté son offre a sans doute à voir avec les immenses profits de la banque, il est difficile de ne pas penser que cela a aussi à voir avec les immenses profits qu’elle a réalisés par ces comportements délictueux. Car une amende de 11 milliards n’est pas un problème si elle a gagné le double de la sorte. Il est dommage que ce facteur ne semble pas davantage pris en compte.

    Ces péripéties judiciaires démontrent les méthodes de voyoux et de gangsters du monde bancaire actuel. Cela montre également un profond disfonctionnement de la justice puisqu’il est difficile de croire que les amendes sont assez lourdes par rapport aux délits commis.

    #banksters
    #Goldman_Sachs
    #JP_Morgan
    #justice
    #LIBOR

  • CADTM - Le scandale du crédit en franc suisse
    http://cadtm.org/Le-scandale-du-credit-en-franc

    Croatie
    Le scandale du crédit en franc suisse

    Le 1er juillet 2013, la Croatie est devenue le 28ème État membre de l’Union européenne, un événement qualifié de « couronnement des efforts démocratiques de cette ex-république yougoslave » |1|. Pourtant, au même moment se jouait dans ce pays d’un peu plus de 4 millions d’habitants un procès important pour une grande partie de la population, et dans lequel le gouvernement n’a pas exactement le beau rôle.

    Au cours des années 2000, les Croates ont profité d’un climat politique relativement stable et d’une économie en croissance pour emprunter massivement, dans le but principal d’accéder à la propriété. Il faut dire que les banques les y ont bien encouragés, à grands coups de campagnes marketing, destinées à pousser les clients à se tourner vers des prêts à taux variable délivrés en franc suisse (CHF), réputé plus intéressant et plus stable que la kuna croate. Pour attirer le chaland, les banques promettaient, entre autres avantages, des taux d’intérêt particulièrement intéressants.

    Plus de 100 000 foyers ont souscrit à ces prêts délivrés en franc suisse, sans avoir conscience des risques auxquels ils s’exposaient, et sans avoir été correctement informés par leur banque des réelles possibilités d’évolution du taux d’intérêt sur le long terme. Et la malhonnêteté des banques ne s’est pas arrêtée à ce simple « manque » de communication. Certains taux d’intérêt étaient définis comme variables, mais sans aucune mention des paramètres définissant les conditions de leur variabilité, celle-ci étant laissée à la décision unilatérale de la banque, transférant la totalité des risques sur le consommateur. Ainsi, certains clients reçurent un beau jour une lettre leur annonçant le plus simplement du monde : « Vous avez souscrit à un contrat à taux variable. La banque a changé votre taux d’intérêt »....

    #Croatie
    #Prêts à #taux #variable délivrés en #franc_suisse (CHF)
    #LIBOR
    #Association-Franc (Udruga Franak en Croate)
    #Banques_privées
    Huit banques sont concernées par ce procès :
    #UniCredit
    #Zagrebačka_Banka
    #Intesa_SanPaolo
    #Privredna_Banka_Zagreb
    #Erste_&_Steiermärkische_Bank
    #Raiffeisenbank_Austria
    #Hypo_Alpe-Adria-Bank
    #OTP_Bank
    #Société_Générale
    #Splitska_banka
    #Sberbenk (ex Volksbank).

  • Cinq ans après Lehman Brothers, la culture financière n’a pas changé. | Démystifier la finance
    http://finance.blog.lemonde.fr/2013/09/14/cinq-ans-lehman-brothers-la-culture-financiere-na-pas-change/#comment-42077

    Le gouvernement américain a eu raison de lâcher Lehman Brothers

    Les circonstances qui ont provoqué le 15 septembre 2008, la chute de Lehman Brothers sont nombreuses, mais jamais Richard Fuld, son CEO, n’a cru que le Trésor américain, à la tête duquel se trouvait l’ancien patron de Goldman Sachs et un des « parrains » de Wall Street, le lâcherait. Contrairement à une perception erronée, ce sont les Républicains qui étaient au pouvoir et ne voulaient plus d’un sauvetage des banques. Comme cette crise avait été provoquée par la mauvaise gestion des banques et non par des facteurs extérieurs, il faillait envoyer un message clair : l’argent des contribuables n’est pas au services des institutions financières. Il fallait une leçon grandeur nature pour comprendre ce qu’une telle faillite signifie au niveau mondial et mettre une limite au chantage des banquiers.
    La règlementation peut-elle devenir un risque systémique ?
    Suite à ce qui a été un traumatisme -mais n’a pas affecté les investisseurs particuliers aux Etats-Unis- la machine règlementaire s’est mise en route. Des deux cotés de l’Atlantique, les Gouvernements ont renfloué les banques. Les dirigeants politiques ont remis en route la machine à réguler pour que, plus jamais, les contribuables n’aient à sauver les banques. L’Asie n’ayant pas été affectée par cette crise, elle reste (provisoirement) hors du jeu.
    Malheureusement, au lieu de restructurer la règlementation, on en a ajouté une couche. La nouvelle règlementation est à la fois plus complexe, moins efficace et encore moins adaptée aux marchés mondiaux.
    On s’est intéressé au risque systémique, mais en se contentant de mettre autour de la table les mêmes acteurs. Nous aurons droit à des réunions interminables de régulateurs de tous poils. Aux États-Unis, ce seront des régulateurs spécialisés sous la houlette du Trésor. En Europe ce seront les 28 régulateurs sous la houlette de la Commission et de la Banque Centrale Européenne.
    La complexité institutionnelle et les détails absurdes dans lesquels les auteurs se sont perdus, produiront deux faiblesses inévitables : un processus de décision encore plus complexe en cas de crise et une propension des financiers de contourner la jungle des règlementations.
    Les mentalités n’ont pas changé.
    Que ce soit la baleine de Londres chez JP Morgan, la chute de MF Global et surtout la manipulation du taux du LIBOR ou les délit d’initiés, nous avons continué à assister à un ensemble d’infractions que les régulateurs n’ont pu prévenir.
    Le bilan des grandes banques mondiales continue à contenir deux fois plus d’actifs financiers que de prêts à l’économie.
    Apres une première vague de « démissions » à la tète de plusieurs banques et institutions financières, tout est rentré dans l’ordre. Les Présidents et leurs conseils d’administration sont aussi peu efficaces et compétents qu’avant. Personne n’a été remercié. Les activités de marché ont continué de plus belle, les hedge funds sont en croissance, les « acteurs financiers » sont repartis à l’assaut d’acquisitions, bref, le modèle financier n’a changé que marginalement, et les banques européennes ne se sont pas vu interdire de spéculer avec leurs fonds propres. Qui plus est, certaines d’entre elles ont connu une érosion de leurs fonds propres. La diminution des bilans n’a pas eu lieu. Apres un ralentissement de trois ans qui a accéléré la récession, les marchés sont repartis de plus belle grâce a la subsidiation des banques par les Banques Centrales.

    #Lehman_Brothers
    #JP_Morgan
    #MF_Global
    #LIBOR
    #Règlementation
    #Ethique
    #Bénéfices
    #Intégrité

  • La loi des gredins | Serge Halimi
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/08/HALIMI/48026

    Notre monde est infesté de données arbitraires ou frelatées au nom desquelles on martyrise des peuples entiers. Ceux qui infligent ces châtiments avec le plus de cruauté demeurent auréolés de respect, qu’ils président une banque centrale incontrôlée ou une agence de notation. / #Royaume-Uni, Criminalité (...) / Royaume-Uni, Criminalité financière, #Banque, #Capitalisme, Économie, #Finance, Crise financière, #Néolibéralisme - 2012/08

    #Criminalité_financière #Économie #Crise_financière #2012/08