Journal article : The Aesthetics of Belonging : Transformations in Hizbullah’s Political Posters (1985–2006) | zeina Maasri

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    • marrant ce commentaire. Pas lu l’article, mais je connais d’autres travaux de cette historienne qui a fait un énorme travail de documentation et d’analyse des posters de la guerre civile au Liban, montrant évolution, spécificités et points communs de la communication politique des milices au Liban (cf. http://rumor.hypotheses.org/2660). Si je comprends bien son point ici, cette adoption du « cosmopolitan chic » serait une manière de rupture avec une esthétique antérieure plus martiale et terriblement kitch, telle qu’on peut la voir dans les clip d’Al Manar au moment de la libération du Sud. Il se trouve que je viens de voir le documentaire That’s all in Lebanon, réalisé par Wissam Charaf ( www.youtube.com/watch ?v=nREoUp9Aih8 ), produit entre autres par Monika Bergman de Umam, et qui donne longuement place aux analyses de Lokman Slim, et où sont justement opposés de manière très caricaturale trois esthétiques libanaises des vidéos : celle, martiale et kitch du Hezbollah, celle de Future TV, de la geste heureuse de la reconstruction à la déploration du martyr Rafik Hariri en bon père de famille, et enfin celle des clips du rêve libanais mettant en scène de pulpeuses chanteuses dont l’emblème est Haifa Wehbeh.
      Question @nidal : wadi hujayr, c’est bien ce congrès chiite de 1920 ? Y avait il un sens particulier à cette commémoration cette année ?

    • Sinon, je ne peux pas voir le documentaire maintenant, la connexion à la montagne ne permet vraiment pas de regarder du Youtube… mais bon, s’il y a du Lokman Slim dedans, je ne doute pas que ce soit totalement caricatural.

      Sur la communication graphique du Hezbollah, il me semble avoir vu il y a quelques années un article du Akhbar sur l’équipe de « communication graphique » du Hezbollah chargée du graphisme de la Nasr min Allah, constituée il me semble d’étudiants de l’AUB. (Mais c’est vraiment un vague souvenir.)

    • OK, merci. Autant pour moi : la première réf qui sort lorsque je tape Wadi Hujayr est ce rassemblement de 1920, « premier » moment de cristallisation communautaire chiite. Mais je comprends mieux le sens de la commémoration s’il s’agit du cimetière des Merkavas.
      L’adresse donnée pour le docu n’est qu’un trailer.

    • L’article est dans la ligne de ses travaux précédents (tels que tu les mentionne - je ne les ai pas lus) et vraiment passionnant. Mais tu peux aussi ne regarder que les images ;-)

      Elle mentionne avoir mené de nombreux entretiens avec les concepteurs des différentes campagnes et, notamment, celle de 2006.

      The observations in this article are based on fieldwork I conducted between 2005 and 2007 on Hizbullah’s posters. This was part of my larger study on the political posters produced by the various factions during war-time Lebanon (1975–90). I documented and studied around 200 printed posters published by Hizbullah dating to a period between the mid-1980s and 1990s and kept in the party’s archives.^5 The process also involved inter-viewing key media personnel and extensive conversations with some of the designers of these posters.
      ________________________
      Note 5 These posters were meticulously kept in large-scale archival albums at the Beirut Media Unit of Hizbullah located in Haret Hreik in the southern suburb of Beirut. Unfortunately, this archive was lost as the building that housed the unit was razed to the ground in the Israeli bombings of July 2006.

      Add to this the pervasive social stratification of taste in Lebanon according to sectarian groups, in which al-zawq al-shii (Shii taste) comes last. The derogatory expression is familiar among an urban elite, denoting rural, unsophisticated and kitschy taste—an issue I will return to later in this article; nevertheless, its brief mention here is important to point to the hierarchal dimension, linking sect and social class, by which the group’s aesthetic competence is classified and distinguished from that of a dominant Lebanese urban elite.
      Hizbullah’s desire to challenge this stigmatizing image has brought self-discipline to its poster undertakings.

    • au debut de son discours, il y a 2 jours, Hassan Nasrallah precise que le lieu a ete choisi pour des raisons symboliques. il fait reference a 1920, et lit meme un passage du discours prononce par un Imam a ce moment la. Mais je n etais pas tres concentree...


    • Preparations are underway for Hezbollah’s « victory ceremony » in Wadi al-Hujeir, Wednesday, Aug. 12, 2015.
      The Daily Star/Mohammed Zaatari

      En tous cas, la mise en scène fait plus qu’évoquer le cimetière des Merkavas…
      Et cette année, la tendance graphique pour naSr min allah est à la lecture de bas en haut.

      http://www.dailystar.com.lb/News/Lebanon-News/2015/Aug-13/310893-hezbollah-prepares-to-mark-2006-victory-in-wadi-hujair.ashx

    • Je me faisais aussi la réflexion @Simplicissimus, on est d’accord que c’est nouveau chez le Hezb cette graphie ? Forme de réponse aux jihadistes qui, depuis plusieurs années déjà, inscrivent « Mohammed rasoul Allah » de bas en haut ? Quelqu’un sait s’il y a une quelconque justification religieuse à devoir inscrire « Allah » en haut ?