En début d’après-midi, hier, ils étaient une bonne dizaine d’employés à patienter devant le tribunal d’Auch, aux côtés de Me Casero qui défend deux des trois anciens salariés de #Nataïs accusés de diffamation à l’encontre de cette société et de ses dirigeants.
Plus précisément, ils sont accusés d’avoir proféré ces propos diffamatoires sur un blog, où les salariés de Nataïs échangeaient sur leurs conditions de travail.
« Atteinte à titre personnel »
Me Casero précise que tout cela se passait sur fond de conflit social dans l’entreprise, qui a connu une grève il y a un an et demi. Elle défend d’ailleurs en parallèles ces deux salariés, dans une démarche aux prud’hommes.
Pour l’affaire de diffamation, l’entreprise Nataïs a cité directement trois personnes devant le tribunal, se fondant sur un rapport d’expertise qui a déterminé les adresses IP des ordinateurs depuis lesquels les propos incriminés ont été postés. Me Parera, qui défend la société, assure que tout cela s’est déroulé « hors conflit social. Il est question d’atteintes à titre personnel des dirigeants qui ne savaient pas qui étaient les auteurs des propos lorsqu’ils ont décidé de les poursuivre en justice ».
Comme le délai de prescription est très court (trois mois) en matière de droit de la presse dont relève la diffamation, des audiences relais ont été établies les 28 juin et 20 septembre, mais les plaidoiries se tiendront réellement le 13 décembre prochain.