#f

  • Le Mahabharata de C. Rajagopalachari
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/List_of_works_by_C._Rajagopalachari

    Pourquoi les mythes fondateurs des nations sont-ils toujours aussi violents ?

    C’est comme l_’Anneau des Nibelungen_ que certains extrémistes prennent pour le mythe national allemand.
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/L%27Anneau_des_Nibelungen

    Le Mahabharata en bref

    A long time ago, two families were to inherit a vast kingdom known as the Kuru Empire. The five sons of Pandu, called the Pandavas, were brave warriors, each of them born with divine blood running through their veins. They were virtuous, examples of humanity at its peak. They were endowed with wisdom, patience, strength, knowledge and compassion. Their cousins, the hundred sons of Dhritarashtra, were called the Kauravas. The Kauravas were greedy, always hankering after more wealth. Since neither Pandu nor Dhritarashtra were suited to reign over the kingdom, the throne had to be equally divided between these two families. However, the Kauravas cheated the Pandavas out of their share and drove them into a long exile. They constantly try to kill them throughout their exile, but the Pandavas persist. At long last, they return to claim their rightful inheritance, but the Kauravas are not ready to part with even a portion of the kingdom. With the stage set, the Pandavas and the Kauravas meet in an epic battle on a field which had already been washed several times over with the blood of warriors. On Kurukshetra, they would fight a mighty war which would leave both sides crippled. And on this battlefield, the Blue God, Krishna, explains the righteous duty the Pandavas have to fulfill by exterminating their vile cousins. This is a story of love, avarice, wisdom, patience and respect for one’s fellow man. Every known moral lies hidden in the Mahabharata, and it is for this reason that it is considered one of the greatest stories ever composed.

    Hinduva
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Hindutva

    Vue par de la persoective des protagonistes du Mahabharata la religion hindoue est effrayante et l’idéologie Hindutva lui correspond mieux que le blabla qu’on nous fait avaler à propos du grand pacifiste Ghandi.

    Selon la philosophe scientifique indienne Meera Nanda, résumée par Alan Sokal, l’Hindutva propage un message relevant des pseudosciences. Plusieurs de ses théoriciens rejettent la prétention occidentale à une raison scientifique universelle considérée comme un « rejeton posthume du colonialisme », voire une forme de violence envers les autres cultures. Ils voient dans les textes sacrés hindous comme le Rig-Veda l’expression de connaissances très avancées en physique des particules, en cosmologie, en biologie et mathématiques : ainsi, la mention dans un hymne d’une « forme à dix doigts » voudrait dire que l’univers a dix dimensions, comme dans la théorie physique des supercordes. En 2001, sous le gouvernement du BJP, les nationalistes hindous ont obtenu la création dans les universités indiennes de cursus d’astrologie védique, de karmakāṇḍa (rituel hindouiste), de vastu shastra (architecture sacrée), de yoga et de « mathématiques védiques ». Ils font réécrire les manuels d’histoire pour effacer les contributions des savants musulmans et autres non-hindous. Cette politique suscite des protestations chez les scientifiques indiens eux-mêmes. Un des promoteurs de cette politique pseudoscientifique est Narendra Modi, premier ministre du Gujarat en 1999 : selon lui, les anciens brahmanes connaissaient l’arme nucléaire et la télévision et c’est seulement leur sagesse qui leur interdisait d’en faire un plus grand usage. Il a d’abord fait appliquer cette doctrine dans le système d’enseignement de son État ; il l’étend à toute l’Inde lorsqu’il arrive au pouvoir comme Premier ministre en 2014, tout en écartant des programmes tout ce qui se rattache au monde musulman ou à des formes plus éclairées de l’hindouisme. 1 600 scientifiques indiens ont signé une pétition contre ce qu’ils appellent la « Modi-fication » de l’enseignement. La dynastie musulmane des Moghols, l’assassinat du Mahatma Gandhi, le changement climatique et, en 2023, la théorie de l’évolution de Darwin ont ainsi été rayés des programmes scolaires.

    Tout cela est assez incroyable vu le statut de pays de puissance informatique, pharmaceutique et spatiale. Il faudrait se rappeller que sous les nazis aussi la recherce scientifique avancée faisait bon ménage avec l’idéologie farfelue du « Ahnenerbe » de Heinrich Himmler.

    #religion #hindouisme #Inde #hindutva #fascisme #nazis

  • Scienza è #guerra: voci da Palazzo nuovo, #fisica e #Polito occupati@0
    https://radioblackout.org/2024/05/scienza-e-guerra-voci-da-palazzo-nuovo-fisica-e-polito-occupati

     A una settimana dall’inizio delle occupazioni, a #torino la mobilitazione non si ferma. Dopo il corteo di sabato che ha visto migliaia di persone scendere in strada, facciamo il punto della situazione dal fronte bellico-scientifico, con l’auspicio che la lotta possa estendersi in città ben al di là delle mura universitarie. Palazzo Nuovo: […]

    #L'informazione_di_Blackout #unito #università
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/05/palazzonuovo.mp3

  • ### Observatoire toulousain des Pratiques Policières

    Rapport sur les opérations de police et de gendarmerie dans le cadre des oppositions à la construction de l’autoroute A69

    Le projet d’autoroute A 69 Toulouse – Castres fait l’objet, depuis plusieurs années, d’une contestation multiforme. Les observateurs de l’Observatoire toulousain des Pratiques Policières – OPP ont, depuis plus d’une année maintenant, observé, dans le Tarn comme à Toulouse, les pratiques policières dans le cadre des initiatives et manifestations organisées par les opposants à ce projet autoroutier. La séquence d’observation qui fait l’objet du rapport publié en ce mois de mai 2024 concerne les opérations de police et de gendarmerie menées sur la commune de Saïx, au lieu-dit La Crémade, où des groupes d’opposants ont occupé un espace boisé situé sur le parcours de la future voie autoroutière et construit des cabanes dans des arbres promis à l’abattage.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/20/observatoire-toulousain-des-pratiques-policier

    #france #police

  • L’homme est une hystérique comme une autre

    « Un média ainsi engagé contribue à alimenter la démocratie en faisant circuler une information de qualité et en permettant au lectorat de se faire sa propre opinion basée sur des faits ».
    Sabine Panet dans son édito parle de « déontologie journalistique », des droits des femmes, des rapports de domination, de justice sociale, de la neutralité, « La « neutralité » est parfois le gros tapis de laine sous lequel on tente de cacher conflits et rapports de domination », de « mal-représentation » (qui aurait pu aussi s’écrire en mâle-représentation), de regard sur la politique « à hauteur des femmes qui, depuis des terrains très variés, sont en action pour résister aux dominations, gagner leurs droits et leur liberté »…

    Axelle 258 Mai-Juin 2024
    Dossier : Sommes-nous quand même toutes des Européennes ?

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/20/lhomme-est-une-hysterique-comme-une-autre

    #feminisme

  • De l’huile sur le feu : La France en guerre contre le terrorisme en Afrique

    Survie publie un nouveau dossier noir sur la décennie de « guerre contre le terrorisme » menée par la France au Sahel, considérée comme un succès par les autorités françaises. Rédigé par Raphaël Granvaud, membre de Survie et rédacteur de Billets d’Afrique, auteur de Un pompier pyromane, Areva en Afrique et Que fait l’armée française en Afrique ?, ce livre propose une étude minutieuse des modalités et des effets déstabilisateurs de cette ingérence militaire. L’armée française, qui s’accroche à son dernier dictateur-allié au Tchad après avoir été chassée du Mali, Burkina Faso et du Niger, a-t-elle réellement été « exemplaire » ?

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/19/de-lhuile-sur-le-feu-la-france-en-guerre-contr

    #france #afrique

  • KAZ - Der Charakter des Faschismus
    https://kaz-online.de/artikel/der-charakter-des-faschismus

    Dans cet article on trouve une des raisons de l’absence des communistes des discussiont et luttes sociales d’aujourd’hui - on réptète les analyses vieilles de cent ans sans prendre en compte les éléments propres à l’impérialisme de notre époque. Pourtant ce texte est intéressant parce son analyse complète l’image des forces politiques et des luttes sociales développées par Naomi Klein, Didier Eribond, Evgeny Morozov et les autres auteurs populaires critiques.

    „Der Charakter des Faschismus - Erfordernisse an die Analyse der faschistischen Gefahr in der heutigen Zeit“

    Unter diesem Titel veröffentlichte die UZ, die Zeitung der DKP, am 23. Februar 2024 einen Artikel, der sich ausführlich mit folgenden Themen befasst:

    „Erfordernisse an die Analyse der faschistischen Gefahr in der heutigen Zeit“ und „Auf dem Weg zur Kriegstüchtigkeit“, also mit der Militarisierung im Zusammenhang mit der „Zeitenwende des Imperialismus“.

    Die DKP fasst die Themenkomplexe mit dem Begriff „reaktionär- militaristischer Staatsumbau“ zusammen.

    Als Genossen der Fraktion „Ausrichtung Kommunismus“, die gleichzeitig Mitglied der DKP sind, sind wir sehr daran interessiert, dass diese Themen umfassend innerhalb der kommunistischen Bewegung diskutiert werden.

    Wir betrachten den Artikel, den wir mit freundlicher Genehmigung der UZ-Redaktion hier veröffentlichen, als ausgezeichneten Einstieg, um uns in den nächsten Wochen, in grundsätzlicher Form mit diesen so wichtigen Themen auseinanderzusetzen.

    Wenn wir somit einen Beitrag leisten können, um die Diskussionen in unseren Reihen und bei der DKP zu bereichern, soll uns das sehr recht sein.
    Erfordernisse an die Analyse der faschistischen Gefahr in der heutigen Zeit – von Ursula Vogt

    Unter sich als Linke Verstehenden gibt es eine Reihe sehr grundsätzlicher Fehleinschätzungen.

    Viele der aktuellen Debatten und vor allem Aktionen rund um das Thema Faschismus haben mit der Analyse des Faschismus nicht viel gemeinsam. Sie beschränken sich im Wesentlichen auf das Thema AfD, in deren Ablehnung man sich mittlerweile in einem Boot mit Unternehmern und bürgerlichen Parteien findet. Weitverbreitet ist eine unhistorische Betrachtungsweise: Nationalsozialismus und Faschismus werden gleichgesetzt. Begriffe wie rechtsoffen, rechts, rechtsextrem, nationalistisch, konservativ und rückwärtsgewandt-kleinbürgerlich werden in einen Topf geworfen.

    Die Frage der Bestimmung des Gegners ist gefühlsbetont moralisierend-ablehnend. Andere, rationale Kriterien werden ausgeschlossen. Es fehlt an einer klassenmäßigen Bestimmung. Folgerichtig werden andere Formen der Gewalt in der bürgerlichen Herrschaft wie etwa Überwachung relativiert beziehungsweise als notwendig erachtet.

    Der qualitative Unterschied von Faschismus als Bewegung und Faschismus an der Macht wird nicht beachtet. Daraus leitet sich der unselige Begriff „Faschisierung“ ab, der eine lineare Zunahme impliziert.

    Viele klammern sich an Erscheinungen und meinen, Faschismus zu bekämpfen, wenn sie Erscheinungen per Cancel Culture stigmatisieren – eine Konsequenz des moralisierenden Herangehens.

    Der Zusammenhang von Krieg und Faschismus wird nicht berücksichtigt.

    Mit diesem letzten und grundlegend bedeutsamen Zusammenhang muss begonnen werden.
    Sie müssen ihn wollen

    Bertolt Brecht verdanken wir die Kurzfassung einer elementaren Wahrheit: „Die Kapitalisten wollen keinen Krieg. Sie müssen ihn wollen.“ Weil das Kapital bei Strafe des Untergangs dazu getrieben ist, Profit zu machen und immer mehr Profit. Stillstand gibt es nicht. Größer werden, die Konkurrenz niederringen oder sie sich einverleiben – so zitierte Karl Marx zustimmend den britischen Buchbinder und Gewerkschaftsfunktionär Thomas Dunning, der schrieb: „Das Kapital hat einen Horror vor Abwesenheit von Profit oder sehr kleinem Profit, wie die Natur vor der Leere. Mit entsprechendem Profit wird Kapital kühn. Zehn Prozent sicher, und man kann es überall anwenden; 20 Prozent, es wird lebhaft; 50 Prozent, positiv waghalsig; für 100 Prozent stampft es alle menschlichen Gesetze unter seinen Fuß; 300 Prozent, und es existiert kein Verbrechen, das es nicht riskiert, selbst auf Gefahr des Galgens.“ Den Fortgang der Analyse lieferte uns Lenin für die Zeit, als es auf der Welt kein Fleckchen mehr gab, das sich Staaten im Dienste ihres Kapitals noch hätten unterwerfen können. Er analysierte nicht nur die ökonomischen Abläufe, Ursachen und Folgen, sondern er verdeutlichte ebenfalls die politischen und gesellschaftlichen Veränderungen: „Der politische Überbau über der neuen Ökonomik, über dem monopolistischen Kapitalismus (Imperialismus ist monopolistischer Kapitalismus) ist die Wendung von der Demokratie zur politischen Reaktion. Der freien Konkurrenz entspricht die Demokratie. Dem Monopol entspricht die politische Reaktion.“[1] Und an anderer Stelle fasst er zusammen: „Politisch ist Imperialismus überhaupt Drang nach Gewalt und Reaktion.“[2]

    Das eine gibt es nicht ohne das andere: Profite, Niederringen der Konkurrenz national und international, Macht, Einflusssphären, Rohstoffe, Absatzmärkte erfordern einen Staat, der dem Kapital die Gewaltoption sichert. Nach der Zerstörung der Sowjetunion und der DDR wurden die Karten neu gemischt. Ein riesiges Land mit allem Drumherum galt es erneut zu verteilen. Deshalb wurde die NATO nicht aufgelöst, obwohl kein „Feind“ mehr da war. Sie wurde genutzt, um sich Stück für Stück näher an die Grenzen Russlands heranzuschieben. Land für Land wurde durch sogenannte Farbenrevolutionen herumgerissen, und willfährige Regierungen installiert. Im Truppenaufmarsch gen Osten werden – siehe Ukraine – ganze Länder vernichtet, die „für uns“ weitere Eroberungen vorbereiten sollen.

    Karl Liebknecht: „Wie ein Zyklon dreht sich der Imperialismus um den Globus; der Militarismus zermalmt die Völker und saugt ihr Blut wie ein Vampir.“
    Tricksen, betrügen, täuschen

    Brecht fährt in obiger Sentenz fort: „Die deutschen Kapitalisten haben zwei Möglichkeiten in einem Krieg: 1. Sie verraten Deutschland und liefern es an die USA aus. 2. Sie betrügen die USA und setzen sich an die Spitze.“ In zeitgemäßen Worten blubbert so etwas aus Minister Robert Habeck heraus: „Deutschland muss dienend führen.“ Bei Minister Boris Pistorius wird es mit seiner eingeforderten „Kriegstüchtigkeit“ schon weniger blumig. Nach wie vor strebt der deutsche Imperialismus danach, sich in der EU eine Führungsrolle zu sichern, um die Stärke zu erlangen, die zur Teilnahme im Klub der imperialistischen Räuber („Wertewesten“) benötigt wird.

    So gilt es, die Gemeinsamkeiten der Imperialisten und die zwischen ihnen bestehenden Widersprüche zu beachten. Auf der einen Seite sind die USA mit Abstand der stärkste imperialistische Staat, dem sich auch die anderen unterwerfen müssen. Und in gewisser Weise wird ja gerade die EU von den USA geopfert. Andererseits haben die nationalen Kapitale auch Eigeninteressen. Deutschland braucht die NATO als Versicherung gegen eine Revolution bei uns. Deutschland braucht Atomwaffen, um von den USA außenpolitisch unabhängiger zu werden. Und es braucht die anderen europäischen sowie weitere Länder unter seinem Kommando, weil es alleine nicht die Ressourcen hat, um ganz oben mitspielen zu können.
    Erhöhung der Ausbeutung

    In seiner Analyse stieß Marx auf den „tendenziellen Fall der Profitrate“[3]. Er erkannte darin eine wesentliche Ursache für die Jagd des Kapitals rund um den Erdball. Marx sagte: Auf Dauer und in der Tendenz gesehen wird der Profit, den die Kapitalisten eines Landes aus ihren Lohnsklaven herausschlagen, immer weniger.

    Zusammenfassend bedeutet das: Der westliche Imperialismus gerät durch die Bewegungsgesetze des Kapitalismus in immer mehr und größere Widersprüche. Diese bringen ihn in große Schwierigkeiten, die der Kapitalismus zu lösen versucht. Da das Grundproblem der fallenden Profite aber nicht lösbar ist, müssen die Kapitalisten verstärkte Ausbeutung, koloniale Ausplünderung und Krieg wollen – und selbst das bleibt nur eine zeitweilige „Lösung“. Der marxistische Ökonom Eugen Varga prägte dafür den Begriff der „allgemeinen Krise des Kapitalismus“.
    Gewalt nach außen

    Der Kampf gegen den Fall der Profitrate erfordert also immer neue Maßnahmen – ein einfaches „Weiter so“ gibt es für das Kapital nicht. Das Ringen um verbesserte Verwertungsbedingungen, Rohstoffe, Absatzmärkte und Einflusssphären wird immer gewaltiger und gewalttätiger. Die offene Gewalt – das heißt: die aktive Kriegführung durch Deutschland – wird zunehmend das alternativlose Mittel der Außenpolitik.

    Diese ökonomischen Notwendigkeiten fürs Kapital erklären die zunehmende Aggressivität. Und Gewalt ist nicht erst, wenn Deutschland sich – wie in Jugoslawien oder Afghanistan – direkt im Angriffskrieg befindet. Gewalt war auch das Vorgehen der Troika gegen Griechenland. Gewalt sind Wirtschaftssanktionen. Gewalt sind die „Farbenrevolutionen“. Gewalt sind die „Sanierungsauflagen“ des IWF bei Krediten, die den Völkern des Globalen Südens die Luft abschnüren.

    Hinsichtlich des Handelns der jeweiligen imperialistischen Länder ist wichtig zu erkennen, wo sich die Interessen des gesamten Kapitals mit den Separatinteressen des Monopolkapitals verquicken, wo Widersprüche aufbrechen innerhalb des Monopolkapitals selbst und wo solche zwischen Monopolen und nicht-monopolistischem Kapital. Ein Faktor ist hier etwa, wie einfach das Kapital seine Produktion in ein anderes Land verlagern kann oder nicht.

    Politisch bedeutsam ist dabei die zunehmende „Richtlinienkompetenz“ des Staates. Die Segenssprüche des Neoliberalismus (Kein Staat! Die Wirtschaft regelt alles!) verlieren in diesem Zusammenhang ihre Heilswirkung. Es sei nebenbei an dieser Stelle darauf verwiesen, dass das „Primat der Politik“ ein wichtiges – auch innenpolitisch relevantes – Element der zunehmend reaktionären und militaristischen Ausrichtung der BRD ist.
    Gewalt nach innen

    Karl Liebknecht analysierte: „Der Militarismus ist aber nicht nur Wehr und Waffen gegen den äußeren Feind, seiner harrt eine zweite Aufgabe, die mit der schärferen Zuspitzung der Klassengegensätze und mit dem Anwachsen des proletarischen Klassenbewusstseins immer näher in den Vordergrund rückt, die äußere Form des Militarismus und seinen inneren Charakter mehr und mehr bestimmend: die Aufgabe des Schutzes der herrschenden Gesellschaftsordnung, einer Stütze des Kapitalismus und aller Reaktion gegenüber dem Befreiungskampf der Arbeiterklasse.“[4]

    Die für die Interessen des Monopolkapitals notwendige Gewalt nach außen bringt als Folge und Element der „allgemeinen Krise des Kapitalismus“ die zunehmende Verletzung der Interessen großer Teile der Bevölkerung mit sich. Die Abwälzung der Krisenlasten auf die Bevölkerung wird spürbarer, nötigt zu Gegenwehr – aktuell sichtbar als Proteste von Handwerkern und Bauern. Diese Proteste der Mittelschichten darf man nicht gleichsetzen mit Protesten der Arbeiterklasse, insbesondere, weil die ideologische Grundausrichtung des Mittelstandes – des Kleinbürgertums – der Liberalismus ist. Inwieweit diese Schichten Bündnispartner der Arbeiterklasse sein können, auf welchen Gebieten und mit welcher Perspektive, ist eine komplexe Frage und muss aktuell auch betrachtet werden unter dem Aspekt der Schwäche der Kommunisten und vor allem der Schwäche der Arbeiterbewegung, die in der Blase des Sozialdemokratismus verharrt.

    Gegen die zunehmenden Sorgen der Bevölkerung wegen steigender Lebenshaltungskosten werden in bewährter Sündenbockmanier Verachtung und Hass gegen Migranten und Bürgergeldbezieher geschürt. Wenn kräftig nach unten getreten wird, haben die oben nicht viel zu fürchten. In den oberen Gewerkschaftsetagen scheint mehr Angst vor der Demontage ihres SPD-Kanzlers zu herrschen als Sorge um die Nöte der Menschen. Die „Gegnerschaft“ der bürgerlichen Parteien zum Konkurrenten AfD verläuft somit nach dem Prinzip „Haltet den Dieb“.
    Keine Alternative

    Es ist unabdingbar, diese ökonomischen und politischen Zusammenhänge zu erkennen und damit den Gegner richtig zu bestimmen. Unser Gegner ist das Kapital, insbesondere das Monopolkapital und der ihm willfährige, zunehmend militaristische Staat. Eine Reduzierung der von der Bourgeoisie und ihrem Staat ausgehenden Gewalt auf die Bekämpfung der AfD ist falsch, weil sie dem Gegner in die Hände spielt. Da ist dann plötzlich von „Grünen“ bis „Freie Wähler“ alles in der „demokratischen Mitte“.

    Wenn man die AfD wirklich bekämpfen will, dann muss man sie demaskieren als das, was sie ist: eine bürgerliche, rechtskonservative Partei mit beachtenswert vielen Faschisten in ihren Reihen und Kontakten zu offen faschistischen Netzwerken im In- und Ausland. Man muss sie charakterisieren als Partei, die wie die anderen bürgerlichen Parteien vom Kapital genutzt werden kann. Man muss ihr die Maske des Gegners des Establishments abreißen.

    Eine zusammenfassende Einschätzung der AfD lieferte Ekkehard Lieberam im August 2023:[5] „Natürlich wissen wir nicht, wie es um den Kapitalismus und die bürgerliche Demokratie etwa 2040 bestellt sein wird, auch nicht, ob das Monopolkapital dann erneut eine faschistische beziehungsweise terroristische Diktatur favorisiert. Aber wer heute von einer drohenden Abschaffung ,der Demokratie’ spricht, verkennt die Lage, übersieht die vorhandene Unfähigkeit vieler Linker, die bestehende bürgerliche Demokratie als vom Monopolkapital derzeit bejahte Form der Kapitalherrschaft zu erkennen und den in ihrem Rahmen stattfindenden Demokratieabbau zu kritisieren. (...) Klar aber muss sein: Unser politischer Hauptgegner sind die in der Bundesrepublik Regierenden einschließlich der CDU/CSU als Hauptpartei des Monopolkapitals. Die AfD ist nicht nur ein politischer Konkurrent, sondern auch ein potentieller Partner der CDU/CSU. (...) Ziel der AfD ist es, möglichst bald in das Kartell der von ihr so genannten ,Altparteien’ aufgenommen zu werden. Sollte die AfD in der Bundesrepublik an die Regierung kommen, wird sie derartige Forderungen sowieso ,vergessen’. Sie wird das parlamentarische Regierungssystem nicht beseitigen, es jedoch deutlich weiter nach rechts in Richtung Rassismus und Zerstörung des Asylrechts ausrichten.“
    Ideologische Front

    Bei den „Proud Boys“ und ihrem „Sturm auf das Kapitol“ im Januar 2021 waren etliche zu sehen in Pullovern und T-Shirts mit der Aufschrift: „God, Guns and Trump“. Das ist die Reduzierung einer komplexen Welt auf drei Wörter. Das ist der Gipfel der Verheerungen, die dieses System in den Köpfen der Menschen hervorbringen kann. Ideologisch geht es für Kapital und Regierung darum, die Beherrschten in ihr System zu integrieren, ihnen zu vermitteln, dass das bestehende System für sie das Beste ist. „Alternativlos“ nannte es die ehemalige Bundeskanzlerin Angela Merkel. Dies gelingt natürlich bei den Mittelschichten und Selbstständigen am besten, weil auch für diese Schichten das eigene Eigentum – die unabhängige Existenz – die ökonomische Grundlage darstellt.

    Wie aber steht es in der Arbeiterklasse? Dass man den in Deutschland geborenen Arbeiter gegen geflüchtete Arbeiter ausspielen kann, hat seine tiefste Ursache darin, dass im Kapitalismus auch die Arbeiter zueinander in Konkurrenz stehen. Torkil Lauesen sprach mit der Tageszeitung „junge Welt“ über das revolutionäre Potential der Arbeiterklasse im Globalen Norden: „Gegenwärtig denke ich, dass das noch gilt. Die Arbeiter hier sind zwar unzufrieden mit ihren Lebensumständen, aber die Mehrheit glaubt immer noch, dass die Lösungen für ihre Probleme innerhalb des westlich-kapitalistischen Systems liegen. Sie haben ein ,Bauchgefühl’, dass die NATO die beste ,Verteidigung ihrer Werte’ und ihres Lebensstils ist. Sie sehen den Globalen Süden eher als Bedrohung denn als potentiellen Verbündeten. Wir haben in den letzten Jahrzehnten gesehen, wie sich Rassismus und Rechtspopulismus in Europa und Nordamerika ausgebreitet haben. Man will den eigenen Wohlstand nicht teilen.“

    Die Einbindung der Beherrschten in die Interessen der Herrschenden ist auch das Feld der Manipulation – und damit kommen wir der Frage, ob und wann das Kapital auf Faschismus setzt, schon näher. In der Bildungszeitung „Reaktionärer Staatsumbau“ von 2020 haben wir analysiert:

    „Die auf ,freiwillige’ Integration zielende Herrschaftsstrategie setzt auf eine Verfälschung des Interessenbewusstseins der breiten Masse der Bevölkerung. Ihnen sollen die Ziele und Zwecke des Monopolkapitals als Inhalte des eigenen Interesses erscheinen. Und im Kapitalismus bietet die Erfahrung mit dessen widersprüchlicher Realität ständige Nahrung für ein verfälschtes Interessenbewusstsein und Anknüpfungspunkte für solche Propaganda. Doch diese Realität, die uns im Kapitalismus zu Konkurrenten macht (...), ist ja nicht widerspruchsfrei. In dieser Realität finden sich stets auch Erfahrungen, die den Beherrschten vermitteln, dass sie andere Interessen als die Herrschenden haben. (...) Alle Integrationsbemühungen der Monopole können dann nicht verhindern, dass immer wieder ein Potential von Unzufriedenheit in der Bevölkerung entsteht. Dies ist eine vom Kapitalismus nicht lösbare Grenze der Integrationsstrategien.“

    Die Rechtsentwicklung setzt ein in dem Moment, wo die Integration aufhört, ausreichend wirksam zu sein; wo sich Unmut breit macht, Protestaktionen entstehen und wachsen. Dann beginnt der Prozess der Rechtsentwicklung, der Widerruf bürgerlich-demokratischer Rechte und Errungenschaften.
    Faschismus als Bewegung

    Faschismus als Bewegung ist gekennzeichnet durch bestimmte Funktionen für den imperialistischen Herrschaftsapparat: Aufgreifen des Unmuts; Angebote an alle und jeden gegen alle und jedes Problem; Ausloten, wie weit die Rechtsentwicklung zu treiben ist, welche Kröten die Bevölkerung bereit ist zu schlucken; Förderung von Stumpfsinn und Unmenschlichkeit; Rassenkampf; Nationalismus und Chauvinismus. Zusammenfassend: falsche Gegner präsentieren und damit das Kapital aus der Schusslinie nehmen. Diese Rolle übernimmt heute in vielen Bereichen die AfD.

    Faschismus an der Macht hingegen ist „die offene terroristische Diktatur“ des Finanzkapitals (Georgi Dimitroff): „Der Machtantritt des Faschismus ist keine einfache Ersetzung der einen bürgerlichen Regierung durch eine andere, sondern eine Ablösung der einen Staatsform der Klassenherrschaft der Bourgeoisie – der bürgerlichen Demokratie – durch eine andere Form – durch die offene terroristische Diktatur. Die Ignorierung dieses Unterschiedes wäre ein ernster Fehler, der das revolutionäre Proletariat daran hindern würde, die breitesten Schichten der Werktätigen in Stadt und Land zum Kampf gegen die Gefahr einer Ergreifung der Macht durch die Faschisten zu mobilisieren sowie die Gegensätze auszunutzen, die im Lager der Bourgeoisie selbst vorhanden sind. Doch ein nicht minder ernster und gefährlicher Fehler ist die Unterschätzung der Bedeutung, die die gegenwärtig in den Ländern der bürgerlichen Demokratie sich verschärfenden reaktionären Maßnahmen für die Aufrichtung der faschistischen Diktatur haben, jene Maßnahmen, die die demokratischen Freiheiten der Werktätigen unterdrücken, die Rechte des Parlaments fälschen und beschneiden, die Unterdrückungsmaßnahmen gegen die revolutionäre Bewegung verschärfen.“[6] Um es noch einmal zu betonen: Die von Dimitroff beschriebenen Maßnahmen wurden von den bürgerlichen Regierungen betrieben, genau wie der reaktionär-militaristische Staatsumbau heute von der Ampel-Koalition Hand in Hand mit der „Opposition“ betrieben wird. Wir müssen hier immer wieder in die Geschichte blicken: Welches Schwanken, welche Versuche von Regierung und Kapital, welche Lösungen und Notlösungen sie entwickeln, ausprobieren, verwerfen, abändern.

    Faschismus an der Macht ist eine Form der Gewaltausübung des Monopolkapitals. Allerdings unterscheidet sich diese von Land zu Land: Der Mussolinifaschismus war anders als der Hitlerfaschismus. Wir müssen die Dinge konkret in ihrem Wesen untersuchen, sonst laufen wir Gefahr, uns an der Oberfläche der Erscheinungen und Personen zu verlaufen. Mit Giorgia Meloni, die sich positiv auf Benito Mussolini bezieht, an der Regierungsspitze Italiens ist das Land noch lange kein faschistisches – ihre Politik unterscheidet sich bisher nicht wesentlich von der ihrer Vorgänger. Auch in Deutschland ist eine unhistorische, sich an Erscheinungsformen klammernde Betrachtungsweise weit verbreitet. So setzt man Faschismus mit Nationalsozialismus gleich – heraus kommt dann eine substanzlose Kampagne wie „Höcke ist ein Nazi“.

    Der Faschismus-Forscher Kurt Gossweiler hat analysiert, welche Vorbereitungsetappen der Hitlerfaschismus durchlaufen hat. Das Ringen des Monopolkapitals darum, wie man die Arbeiterklasse und die anderen Schichten niederhalten kann, war auch mit dem Machtantritt des Faschismus nicht beendet. In seinem Buch zur „Röhm-Affäre“ 1934 hat Gossweiler das permanente Schwanken des Kapitals und seiner Politiker zwischen Zugeständnissen und gnadenloser Härte dargestellt. Die Lage der faschistischen Diktatur war in den ersten Monaten des Jahres 1934 durch wachsende Massenunzufriedenheit gekennzeichnet und befand sich in einem Zustand der latenten Krise. „Die entscheidende Ursache für die Labilität und Schwäche des Hitlerregimes war die wachsende Massenempörung und der Aufschwung des antifaschistischen Kampfes. Die Tatsache, dass die Forderungen der Arbeiterklasse und des Kleinbürgertums in die gleiche Richtung, nämlich auf die Brechung der Allmacht der Banken und Monopolgewaltigen zielten, und dass hinter diesen ihrem Wesen nach revolutionären Forderungen beträchtliche Teile der bewaffneten Millionenarmee der SA standen, barg für das Monopolkapital die potentielle Gefahr in sich, dass die Bemühungen der Kommunisten, eine Vereinigung aller Volkskräfte zu einer antifaschistischen, antimonopolistischen Einheitsfront herbeizuführen, schließlich doch noch zu einem Erfolg führen könnten.“[7]

    Dimitroff analysierte am 2. August 1935 beim VII. Weltkongress der Kommunistischen Internationale: „Dieser wirkliche Charakter des Faschismus (als die Macht des Finanzkapitals selbst – UV) muss besonders stark unterstrichen werden, weil der Deckmantel der sozialen Demagogie dem Faschismus die Möglichkeit gegeben hat, in einer Reihe von Ländern die durch die Krise aus ihrem Geleise geworfenen Massen des Kleinbürgertums und sogar manche Teile der rückständigsten Schichten des Proletariats mitzureißen, die niemals dem Faschismus gefolgt wären, wenn sie seinen wirklichen Klassencharakter, seine wirkliche Natur begriffen hätten.“

    Diesen Hinweis auf die soziale Demagogie von Faschisten sollten wir besonders ernst nehmen. Es wird rechten Kräften überlassen, sich als Vertreter sozialer Interessen aufzuspielen. Die Linken, insbesondere die im Parlament vertretene Linkspartei, haben als Opposition versagt. Andere Linke sind damit beschäftigt, sich von der DKP abzugrenzen und sich in allen möglichen Grüppchen gegenseitig zu versichern, dass sie es sein werden, die die Kommunistische Partei, die wirkliche und wahre und einzige, aufbauen werden.

    Es gilt die Kommunistische Partei zu stärken und eine Politik in die Praxis umzusetzen, deren Kernelemente sind:

    1. Der Gegner ist das Kapital, insbesondere das Monopolkapital und hier speziell die aggressivsten Teile und der ihm willfährige Staat.

    2. Kampf gegen die Militarisierung, gegen den Kriegskurs.

    3. Kampf gegen den reaktionären Staatsumbau, Verteidigung bürgerlich-demokratischer Rechte.

    4. Kampf gegen soziale Demagogie, Fremdenhass und Unmenschlichkeit – wo immer sie auftreten, nicht nur bei Faschisten.

    5. Gegen das Treten nach unten und Buckeln nach oben – Klassenbewusstsein!

    6. Letztliche Lösung ist die Stellung der Systemfrage.

    Weiterführende Literatur:

    – Ekkehard Lieberam: 100 Jahre Faschismusdebatte, Pad-Verlag, Bergkamen, 2023

    – Georgi Dimitroff: Arbeiterklasse gegen Faschismus, zu finden bei marxists.org

    – Jürgen Wagner: Rüstung durch Sozialabbau, Imi-online.de

    – Weitere Links unter dkp.de/partei/theorie-und-bildung

    #politique #fascisme

  • Quels droits pour les promeneurs, entre droit d’accès à la nature et propriété privée ?
    https://theconversation.com/quels-droits-pour-les-promeneurs-entre-droit-dacces-a-la-nature-et-

    Se promener dans la nature, cela peut-être, selon le point de vue que l’on adopte, un droit, un loisir, un sport, un bienfait pour la santé, mais aussi, depuis une récente loi passée en février 2023, une infraction pénale. Car une grande majorité des forêts françaises ne sont pas publiques, et que l’accès aux espaces naturels et aux forêts privés est désormais sanctionné par une amende de 135 euros. Comment en est-on arrivé là et quel avenir se dessine pour l’accès à la nature ?

    #propriété_privée

  • Pour la défense du droit à l’IVG dans l’UE ✊

    Bonjour à toustes,
    Quelques mois après la victoire historique que représente la constitutionnalisation de l’IVG en France, la bataille pour garantir le droit et l’accès à l’avortement s’étend à toute l’Europe. Car partout où monte l’extrême-droite, les droits reproductifs et sexuels sont en danger.

    Le 5 mars dernier, certaines des plus grandes organisations féministes européennes ont lancé un mouvement avec l’objectif affiché de demander à l’Union européenne d’organiser un accès libre et gratuit à l’avortement partout en Europe.

    Cette Initiative citoyenne européenne (ICE) permettra un accès à l’IVG à toutes les personnes en Europe. Car si la majorité des pays européens l’ont certes dépénalisée, beaucoup l’ont restreint afin d’en rendre l’accès impossible.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/18/pour-la-defense-du-droit-a-livg-dans-lue-✊/

    #feminisme #ivg #europe

  • La procédure bâillon intentée par Christophe Girard contre des militant⋅es féministes échoue

    « Nous nous réjouissons de la relaxe générale prononcée aujourd’hui par la 17ème chambre du tribunal correctionnel suite au procès que nous a intenté Christophe Girard pour diffamation et/ou injures publiques ». Les militantes féministes attaquées par Christophe Girard se félicitent du moment judiciaire, politique et militant qu’ont été ces deux jours de procès.

    https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/170524/la-procedure-baillon-intentee-par-christophe-girard-contre-des-milit
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2020/07/28/en-ovationnant-christophe-girard-lelite-refuse-daffronter-laffaire-matzneff/#comment-60973

    #feminisme

  • Rome : #Freedom_of_Movement_Solidarity_Network for migrants launched

    A new alliance between NGOs operating on the mainland and at sea to support migrants, called the Freedom of Movement Solidarity Network, was presented in Rome on May 15.

    The Freedom of Movement Solidarity Network is a new alliance that includes groups operating along migration routes — on the road, in forests, at sea, and on mountain trails — to help people on the move.

    Promoters of the network presented on May 15 in Rome at the Foreign Press Association included the following associations: Baobab Experience, Bozen Solidale, Collettivo Rotte Balcaniche Alto Vicentino, Como senza frontiere, Linea d’Ombra, No Name Kitchen, On Borders, Refugees In Lybia, ResQ - People saving people, Rete Milano, Sea-Watch, Small Axe, as well as individuals like Father Massimo Biancalami, Loredana Crivellari, Father Giusto Della Valle, Francesco Delli Santi, Filippo Lombardo Tiziano Rossetti and Tommaso Stella.

    International gathering in June in Rebbio

    “Today, a network for the freedom of movement sees the light after two years of meetings in Rebbio, between Como and the Swiss border, during which experiences, opinions and discussions were shared on how to bring solidarity to migrants,” said the president of Baobab Experience, Andrea Costa.

    Costa added that this network will not lead to the dissolution of its members, but rather represents a “step forward towards joint action and a way to operate involving everyone, regardless of the group they belong to.”

    The president of Baobab Experience stressed that the new network has been presented “after the approval of the EU pact on migration and before upcoming European elections that appear to design a Europe that is even less friendly towards migrant people.”

    He also announced that an international assembly will be held on June 29-30 in Rebbio with Italian associations and their counterparts operating in other European countries.

    “We are presenting the network in the name of a collective choice to stand with people on the move,” explained Piero Gorza, a member of On Borders.
    EU questioned over ’securitarian policies’

    All participants accused the EU of promoting “securitarian policies and rampant externalization, a model launched in 2017 with the memorandum of understanding between Italy and Libya by then-interior minister Marco Minniti,” denounced Luca Morelli, member of Sea-Watch, who joined the meeting via video link from Lampedusa.

    “We have to create another model against that of deportations, create a common front to support the journey of people in movement,” he continued, highlighting a “protection system torn apart,” citing as examples Italy’s Cutro law including controversial restrictions to the country’s protection regime and the new EU pact on migration and asylum.

    David Yambio, spokesman of Refugees in Libya, said “the situation in Tunisia and Libya is the direct consequence of European policies.”

    “The accords scrap freedom of movement, Tunisia has become hell” after an agreement was forged between the Italian government of Premier Giorgia Meloni and Tunisian President Saied, he claimed.

    Yambio said he is in contact with thousands of people in Libya, Tunisia, Algeria and Morocco who don’t have access to information and are abandoned or treated like criminals.

    Trafficking the product of borders and barriers - Baobab

    Alice Basiglini, spokesperson of Baobab Experience, recalled that aid facilities on the mainland and rescue vessels at sea can also monitor the situation “constantly, safeguarding the security of people in movement.”

    “We recognize freedom of movement as a universal right”, she said, citing the Universal Declaration of Human Rights, and called for grassroots action against the “current policies of the EU and member States forcing people to undertake increasingly dangerous journeys.”

    According to Basiglini, “human trafficking is the product of present borders and barriers, thanks lately to the Migration pact. We are opposed to policies of flows, people are not goods and they cannot enter in relation to the needs of the labor market”.

    She also expressed opposition to the “Libyan model created in 2017 and then replicated by Egypt, Tunisia and Albania”.

    “We are in favour of safe passages under the light of the sun, which is why we are denouncing our action in support of people in movement”, she concluded.

    https://www.infomigrants.net/en/post/57150/rome-freedom-of-movement-solidarity-network-for-migrants-launched

    #alliance #migrations #asile #réfugiés #solidarité #liberté_de_mouvement #Rebbio #Rete_Rebbio

    ping @isskein @karine4 @_kg_

  • [Extrait] Des #chiffres et des êtres

    Au moment où bénéfices et dividendes battent tous les records, Macron, Attal et Le Maire ont eu une idée géniale pour trouver de l’argent, et marcher en chantant vers le « plein-emploi » : taillader davantage encore les droits des chômeurs.
    Contre toute logique économique et sociale, contre les faits et les études, mais par pure idéologie. Avec un mantra en guise d’argument : « ça fonctionne. » Le chômage, ça y est, ils en seraient venus à bout, ou presque. Comme eux ne rencontreront jamais les victimes de leurs décisions, on est allé les voir. On s’est plongé dans les chiffres.
    Et la réalité est légèrement différente de celle qu’ils nous vendent.

    Extrait du dossier du Fakir n° 112, disponible en kiosque et sur notre boutique en ligne !
    Commander le numéro : https://fakirpresse.info/boutique/20-le-journal
    JT de TF1. Mercredi 27 mars.

    « Oui, il y aura une #réforme de l’#assurance_chômage cette année. On veut davantage de Français qui travaillent, parce que ça permet d’augmenter les recettes. »
    C’est Gabriel Attal qui pérorait ainsi au 20h00 de TF1, devant toute la France, donc, ce mercredi 27 mars, quelques jours après ma rencontre avec Alexandre. On a appris à quoi s’en tenir, quand ils parlent de « réformes ». « Il y a beaucoup de Français de classe moyenne qui travaillent et qui se disent "je fais beaucoup d’efforts, je finance par mon travail un modèle qui permet parfois à certains de ne pas travailler." » Je me disais bien… Et il annonçait donc, notre Premier ministre, son ambition de réduire la durée d’indemnisation du chômage.
    Il est fou.
    Ils sont fous.
    Ils sont fous, je me dis, et il ne doit pas en connaître tant que ça, des Français qui lui parlent du chômage. Ou alors, pas ceux qui le vivent.
    Quelques jours plus tard, il remettait ça, toujours dans les médias. Il « assume », prévient-il même. C’est toujours simple, d’« assumer », c’est un joli mot joker, ça : « j’assume », et voilà, ça clôt le débat. Mais bon, je me doute bien que lui ne va pas assumer grand-chose. C’est plutôt d’autres, qu’il n’a jamais croisés, et ne croisera sans doute jamais, qui vont devoir « assumer ».
    Enfin bref, écoutons la suite.
    « On est passé de 9,6 % à 7,5 % de chômage. Cette baisse historique, on ne l’a pas obtenue par magie. C’est le fruit de nos réformes, notamment de l’assurance chômage. »

    C’est vrai qu’ils l’ont déjà réformée, l’assurance chômage, les Macronistes, depuis qu’ils sont au pouvoir.
    Et pas qu’une fois.

    Je me plonge dans les archives – pas bien anciennes, les archives, remarquez. Qu’on résume :

    – Octobre 2018 : les cotisations sociales pour le chômage sont supprimées, purement et simplement. L’indemnisation du chômage sera désormais financée par une hausse de la CSG. Ça ne change rien ? Ça change tout, en fait : alors que les cotisations étaient uniquement destinées à l’indemnisation chômage, gérées par les salariés et le patronat, la CSG est versée au budget général. Le gouvernement l’utilise comme il veut, et peut désormais décider de tailler à volonté dans les allocations. La mise à mort d’un régime de soixante ans, dans l’indifférence quasi-complète.
    – 2021 : le gouvernement durcit les conditions d’accès à l’allocation : il faut avoir travaillé six mois (contre quatre auparavant), pour y avoir droit. Il tranche aussi, à la hache, dans le montant des indemnités pour les travailleurs au parcours professionnel fracturé.
    – 2022 : on « modulera » désormais les allocations en fonction de la conjoncture économique.
    – Février 2023 : après la baisse du montant, après le durcissement de l’accès aux droits, on diminue de 25 % la durée d’indemnisation. La durée maximale passe par exemple de deux ans à dix-huit mois.

    En d’autres termes : depuis six ans, et dans l’attente d’une nouvelle « réforme », donc, les chômeurs ont plus de difficultés à obtenir des indemnités, celles-ci sont moins importantes, et versées moins longtemps.

    Avec quels effets, pour les demandeurs d’emploi ?
    Ils se prennent un mur, pour ainsi dire.
    La Dares, la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques, rattachée au ministère du Travail, a publié en début d’année une étude sur le sujet. Les ouvertures de droits se sont effondrées : moins 17 %, entre 2017 et 2022. Dans l’histoire, ce sont les jeunes, les travailleurs en fin de CDD ou d’intérim, les plus précaires, donc, qui prennent le plus cher. Sachant que, selon l’Insee, ce sont déjà les ouvriers et les employés qui se retrouvent le plus souvent au chômage.
    Et ceux qui continuent à arracher des droits sont moins bien indemnisés, pour plus de la moitié d’entre eux : jusqu’à 50 % en moins, même. Ils ne sont par ailleurs plus que 36 % de chômeurs, aujourd’hui, à toucher une allocation – un chiffre qui n’a jamais été aussi bas. [...]

    Voilà de belles rentrées d’argent frais pour le gouvernement, toujours obsédé par une seule et même idée, guidé par une seule et même boussole : ne surtout pas toucher aux dividendes, aux superprofits, aux bénéfices du CAC 40 qui explosent.
    En l’occurrence, ce sont 6,7 milliards que les différentes coupes dans les droits des chômeurs permettront bientôt de récupérer, chaque année. Et Macron et Attal ont déjà fait leurs calculs : la nouvelle réduction annoncée de la durée d’indemnisation permettrait de gratter encore 3 milliards supplémentaires, sur le dos de quelque 400 000 allocataires supplémentaires poussés en fin de droits chaque année.
    Pour quels effets ?

    Voilà au moins rempli un premier objectif, sonnant et trébuchant, de ces coupes à la hache : récupérer de l’argent.
    Mais pour l’autre, affiché publiquement ?
    Réduire le nombre de chômeurs, leur permettre de retrouver du travail ?
    Quels sont les effets sur les chiffres du chômage ?
    « Le fruit de ces réformes », c’est « une baisse historique » du chômage, assure donc Gabriel Attal. Et les membres du gouvernement, et le Président lui-même, n’y vont pas de main morte pour vanter les effets de leur remise au pas de ces feignants de chômeurs. Ils nous inondent de tweets, même.
    « Cela fait 40 ans que le niveau du chômage n’avait pas été aussi bas. Objectif plein-emploi ! » s’enthousiasmait Emmanuel Macron en mai 2023, annonçant un taux de chômage descendu à 7,1 %.
    « Depuis 40 ans, aucun gouvernement n’a fait mieux ! La bataille pour le plein-emploi en passe d’être gagnée ! » savourait Marie Lebec, actuelle ministre des relations avec le Parlement. Ça commençait à sentir les éléments de langage…
    « Nous atteignons le plus bas niveau de chômage depuis 1982 ! », hurlait (même en tweetant) Olivier Dussopt, alors ministre de la retraite à 64 ans (on ne se souviendra de lui qu’ainsi).

    Et le bal des satisfecit, continuait ainsi, de jour en jour, de semaine en semaine. Problème : aucune étude n’a à ce jour fait le lien entre les réformes menées depuis 2018 et l’évolution du taux de chômage : le recul manque, encore. Certaines sont en cours, mais rien n’indique que la baisse, si baisse il y a (mais on y reviendra), soit corrélée au travail de sape entrepris par Macron et ses gouvernements successifs. « C’est de la com’ de base, du mytho ! » C’est Alexandre, au café, qui m’avait sorti ça, à l’évocation d’un chômage en baisse. Il se marrait, même. « Plus ils durcissent les conditions, moins il y a de chômeurs ? Ben oui, puisqu’ils n’ont plus de droits à l’assurance, les gens ne voient plus l’intérêt de s’inscrire à Pôle emploi : ça ne leur amène rien. Je le vois bien. Donc plus ils durcissent et plus les statistiques sont en leur faveur. Et plus ils peuvent te dire "Regardez, on arrive au plein emploi…" » Bon, c’est un ressenti personnel, de terrain, pour le coup.

    Mais Bruno Coquet, économiste, chercheur associé de l’Observatoire français des conjonctures économiques, estime lui que « durcir les règles de l’assurance-chômage, ça ne crée pas d’emploi ».
    Et même une chercheuse, titulaire au passage du prix Nobel d’économie (en 2019), va dans ce sens… « On trouve très très peu, ou pas, d’effets de la générosité des allocations chômage sur l’emploi » posait Esther Duflo, donc, sur France Inter, en novembre 2022. Elle poursuivait : « En fait, il y a un désir très profond, chez beaucoup de gens, de travailler, et en particulier de travailler dans des emplois qui ont du sens et de la dignité. Les hommes et les femmes politiques ont une méfiance vis-à-vis des chômeurs ou de ceux qui ne travaillent pas et se disent "ouh là, si les allocations chômage sont trop généreuses, ils ne vont pas vouloir travailler et devenir paresseux", mais en fait, on n’en voit absolument pas la preuve. »
    Je le confesse : j’aime bien, quand les observations d’un chômeur en rupture collent avec l’analyse d’une prix Nobel. Ça montre d’un coup un peu mieux qui est déconnecté de la réalité, dans ce pays.

    D’ailleurs, en repensant à Alexandre, il m’avait aussi donné un contact. Celui d’une conseillère Pôle emploi – pardon, France Travail, puisque la transformation de l’un en l’autre fait aussi partie des grands changements instaurés par le gouvernement. Rosa, elle s’appelle – enfin pas vraiment, mais elle préfère garder l’anonymat, pour témoigner. Je suis allé la voir, du coup, après son boulot, dans une grande ville de banlieue parisienne. En bavardant, sur le banc d’un square pas loin de son agence, elle jongle entre son thermos de thé et un croissant. Rosa s’occupe en particulier des jeunes, ceux qui cherchent un premier emploi ou une alternance. J’osais pas trop lui poser la question d’emblée, mais les chômeurs que j’avais rencontrés étaient plutôt durs, avec les conseillers #France_Travail

    « France Travail, ça change des choses, plutôt que Pôle emploi ?
    -- Bah, disons qu’ils ont réuni tous les acteurs de l’insertion sous une même enseigne, et Pôle emploi devient une sorte de carrefour pour amener les gens ailleurs. Aussi, on fait plus avec moins. C’est tout bête, mais ils font des économies sur tout. Sur le ménage, par exemple. Et bosser dans le sale, c’est pas terrible, comme conditions. Ils avaient annoncé qu’il y aurait davantage d’argent, mais il ne passe ni dans les embauches ni dans les salaires, alors je ne sais pas où. On a de moins en moins de conseillers entrants, et de moins en moins de CDI. Ma directrice, elle nous a fait une réunion pas plus tard que tout à l’heure : "Bon, on a un problème de bureaux, parce qu’on n’a plus assez de financements." Concrètement, on n’a plus assez de bureaux pour le nombre de conseillers. "Donc maintenant, ce sera premier arrivé, premier servi. Ceux qui arrivent les derniers devront s’installer dans la salle de réunion." Vous imaginez, la confidentialité quand vous recevez des gens ? On est nuls, nuls. Déjà, depuis quelques années, on a des bureaux ouverts, pour qu’on puisse circuler et s’échapper si jamais on nous agresse. Et ça gêne beaucoup les gens qui viennent, parce que tout le monde autour entend toute leur histoire. Personne n’aime ça, pas plus eux que nous. Alors là, dans la salle de réunion…
    -- Et vous avez beaucoup de demandeurs d’emploi dans votre liste ?
    -- Dans notre "portefeuille" ? Vous pouvez employer le terme, parce que c’est celui qu’on emploie. Moi j’ai 70 actifs, tout le temps, mais je suis affectée juste sur les jeunes, donc ça va. Officiellement, on annonce entre 100 et 200 actifs par conseiller, mais c’est faux. Certains collègues, pour guider et aider un peu dans la recherche, ils peuvent avoir 300, 400 actifs, 400 personnes à suivre. Et pour le simple suivi, on peut avoir plus de 500 actifs. Et là, c’est énorme. Le gouvernement, son but, c’est qu’on leur parle personnellement chaque semaine. Mais c’est pas possible, mon Dieu…
    -- Et les réformes de ces dernières années, vous en pensez quoi ?
    -- Ce que je trouve un peu cru, un peu dégueulasse même pour être vulgaire, c’est qu’en 2021, 2022, on a baissé le montant net attribué par jour, tout en disant à l’époque qu’on n’allait pas baisser la durée d’indemnisation. Et là, ils la baissent, maintenant. Franchement, c’est des chiens...
    -- C’est pour inciter les chômeurs à reprendre du travail, paraît-il.
    -- Franchement, ceux qui se complaisent dans ce système, c’est vraiment à la marge. Mais c’est comme dans tous les services publics, on le sait : moins d’accompagnement, mais plus de flicage. J’étais un peu idéaliste, en arrivant dans mon boulot. Là, je vois qu’à France Travail on me demande de plus en plus de fliquer les gens. "Moi, je ne suis pas là pour ça", je leur ai dit. Comme si c’était eux, les plus gros fraudeurs… Alors, quand un demandeur d’emploi ne vient pas à un rendez-vous parce qu’il est SDF, ben je ne le radie pas forcément. Parfois, les sanctions tombent automatiquement, les gens sont désinscrits de Pôle emploi pendant un mois. Pour ceux qui ont besoin de l’allocation chômage, c’est dur.
    -- Et pour les conseillers ?
    -- Parfois, j’ai besoin de faire des pauses, vingt minutes, parce que c’est lourd. C’est une source de stress, car on a tous envie de bien faire, alors qu’on n’a pas assez de moyens.
    -- La bonne nouvelle, c’est que les chiffres du chômage baissent. Il paraît qu’on va vers le plein emploi…
    -- Ah, ça, c’est les politiques qui parlent, mais ils ne voient pas ce qui se passe sur le terrain… Moi j’étais statisticienne avant, et du coup je suis un peu chiante de ce côté-là, je regarde les chiffres, pas juste ceux de l’Insee. Et sur le terrain, en plus, non, je ne vois pas de baisse. On a toujours autant de gens qui ne peuvent pas s’en sortir, alors la baisse, je ne sais pas d’où elle vient. Si : on décale des gens vers les catégories B, C, D, et ça fait baisser les chiffres. On envoie par exemple plein de gens en formation, ils ne sont plus comptés dans la catégorie A, alors que beaucoup d’entreprises de formation sont frauduleuses, je peux vous le dire. Franchement, elles prennent les subventions de l’état mais ne font rien derrière. Je demande toujours un retour aux jeunes quand ils reviennent. La plupart sont gênés : "Madame, désolé, je vais être franc, mais c’était de la merde." Ce n’est pas toujours le cas, bien sûr, mais souvent. »
    Ça me rappelait le courrier d’une lectrice, Hélène, à Toulouse, qui se désolait d’avoir reçu de France Travail une proposition de formation organisée par… Uber !
    « Bref, reprenait Rosa : on met la poussière du chômage sous le tapis, aux frais du contribuable. »
    Bidonner les chiffres

    La poussière sous le tapis, OK. Mais la poussière, à un moment, ça finit toujours par se voir : ça fait un tas, et puis ça déborde. Le taux de chômage remonte, en ce moment, à 7,5 %. Mais il y avait cette histoire de catégories, aussi, dont m’avait parlé Rosa, et qui me trottait depuis un moment dans la tête. Et qui m’aura valu de me plonger dans des piles de documents et de courbes…
    Qu’on résume, à gros traits : les demandeurs d’emploi à France Travail sont classés en différentes catégories, A, B, C, D et E.
    La catégorie A, c’est la plus souvent citée : les demandeurs actuellement sans emploi, disponibles, et qui n’ont pas du tout travaillé ces dernières semaines. Côté B, idem, mais le demandeur ou la demandeuse a travaillé quelques heures (moins d’un mi-temps en tout cas) le mois précédent. Pareil pour les étiquetés « C » : ils cherchent, mais ont travaillé, eux, plus d’un mi-temps le mois précédent, même en contrat court. Les « D » aimeraient un boulot mais ne sont pas disponibles de suite (parce que malades, ou en formation, etc.). Quant aux « E », enfin, ils ont un travail qui ne leur convient pas, et en cherchent un autre.

    En tout, ces catégories de demandeurs d’emploi représentent, aujourd’hui dans notre pays, 6,2 millions de personnes.
    Or, c’est là la première grande arnaque : depuis fin 2007, sur décision de Nicolas Sarkozy, l’Insee ne tient plus compte pour évoquer le chômage des chiffres de Pôle emploi, mais de la définition du chômage au sens du Bureau international du travail, plus restrictive encore que la seule catégorie A (celle qui s’en rapproche pourtant le plus). Résultat : on chiffre en fait à 2,3 millions de personnes le nombre de demandeurs d’emplois fin 2023 (contre près de 3 millions en catégorie A). Vous cherchez du boulot ? Vous êtes inscrit à Pôle emploi ? Mais vous avez travaillé quatre heures en intérim voilà trois semaines ? Vous n’êtes pas pris en compte dans les statistiques du chômage...
    Conséquence : on invisibilise, dans ces calculs, des centaines de milliers, des millions de chômeurs.

    Parlons dynamiques, maintenant.
    Avec actuellement 7,5 % de chômeurs, et après pas mal de variations ces dernières années (plutôt à la hausse, puis à la baisse), le taux de chômage (au sens du BIT et de l’Insee) est un peu au-dessus de ce qu’il était en 2008. Pas certain qu’il y ait de quoi pavoiser.
    Surtout que la courbe du nombre de demandeurs d’emploi à France Travail, beaucoup plus parlante, donc, après une baisse post-crise sanitaire, stagne et même remonte aujourd’hui au niveau de ce qu’elle était en 2015.

    Qu’on résume : la France compte 6,2 millions de demandeurs d’emploi inscrits à France Travail, soit grosso modo le même nombre que quand Emmanuel Macron est arrivé au ministère de l’économie en 2015, et ce chiffre est en train de remonter. Je ne sais pas vous, mais moi ça ne me donne pas franchement envie de sortir tambours et trompettes pour chanter ses louanges…

    D’autant plus qu’il y a les autres.
    Tous les autres.
    Celles et ceux qui ne figurent plus nulle part, ou ailleurs, « cachés sous le tapis », sortis des statistiques.
    Les découragés, les radiés, les auto-employés, les contrats aidés...

    Et ils finissent par peser lourd, tous ces gens, dans la balance.
    Très lourd.
    Combien, exactement ? Selon Bertrand Martinot, économiste à l’Institut Montaigne et ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy (pas vraiment un crypto marxiste, donc), en cumulant toutes ces catégories, « on arriverait à sept, huit millions de personnes qui sont en souffrance » par rapport à l’emploi – ou au manque d’emploi, plutôt.
    De 6,2 à 8 millions : soit entre 20 et 25 % de la population active (30 millions de personnes environ). On est loin des 7,5 %...
    On est plus loin encore du plein emploi vers lequel on s’avance pourtant en chantant, d’après le gouvernement.
    La voilà, leur victoire « historique ».

    https://fakirpresse.info/extrait-des-chiffres-et-des-etres

    #statistiques #manipulation #France #chômage #travail

  • #Exotisme à #Bakou...

    « #Paris accuse l’#Azerbaïdjan d’ingérence en #Nouvelle_Calédonie, Bakou s’insurge »

    "Les leaders indépendantistes calédoniens « auraient » (ndrl) noué des liens avec l’Azerbaïdjan, a déploré le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin sur France 2, alors que l’archipel est en proie aux émeutes. Bakou, quant à lui, rejette ces accusations les qualifiant d’infondées. (...)"

    Tintin est tombé dans un puits sans fonds... :-D :-D :-D

    #politique #bas_cout #géopolitique #société #monde #humour #France #folklore #colon #colonialisme #comique #social #seenthis #vangauguin

    https://fr.sputniknews.africa/20240516/paris-accuse-lazerbaidjan-dingerence-en-nouvelle-caledonie-bakou-

  • La Cour des comptes pointe 5,5 milliards d’euros d’erreurs dans la branche famille de la Sécurité sociale
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/05/17/la-cour-des-comptes-pointe-5-5-milliards-d-euros-d-erreurs-dans-la-branche-f

    La Cour des comptes a épinglé de nouveau les comptes de la branche famille de la Sécurité sociale, vendredi, évaluant à 5,5 milliards d’euros « le montant des erreurs non corrigées par les actions de contrôle interne ». « 5,5 milliards d’euros de versements indus mais aussi de prestations non versées à tort ont été constatés à la fin 2023, qui ne seront jamais régularisés », a souligné la Cour dans un communiqué.
    « Les erreurs liées aux données prises en compte pour verser les prestations » représentent « 7,4 % du montant des prestations », indique le Cour dans son rapport annuel sur les comptes du régime général de la Sécurité sociale. Elles concernent notamment le #RSA, la #prime_d’activité et les aides au logement. « En particulier, un quart des montants versés au titre du RSA est entaché d’erreurs », souligne-t-elle.
    Elle se déclare donc « dans l’impossibilité de certifier » les comptes de la Caisse nationale d’allocations familiales (#Cnaf) pour 2023. L’an dernier la Cour avait été plus sévère encore, « refusant de certifier » les comptes de l’exercice 2022, en raison d’un « montant beaucoup trop élevé » d’erreurs, de 5,8 milliards d’euros.

    ... « La capacité de détection des erreurs par le réseau demeure très inférieure au risque induit par l’insuffisante fiabilité des données déclarées par les allocataires »

    .... La branche famille a procédé en 2023 à une évaluation de la #fraude, comme elle le fait tous les deux ans. Selon la Cour des comptes, la #fraude_potentielle « représente 4,9 % des prestations légales versées » par la Cnaf, soit 3,90 milliards d’euros, en hausse de 39 % par rapport à la précédente évaluation en 2021. « Le RSA, la prime d’activité, et les aides au logement » sont les « prestations les plus susceptibles de fraude », note-t-elle.

    #cafouille #CAF #APL

  • « Une belle grève de mai », par Benjamin Fernandez (abonnés ⁕ en kiosques, mai 2024) // https://www.monde-diplomatique.fr/66839


    David de la Mano. — « Ante el silencio » (Avant le silence), Saint-Nazaire, 2019

    Un an avant Mai 68, mouvement de grève le plus important de l’histoire de #France, une ville de 63 000 habitants vit près de 50 000 manifestants réclamer de meilleurs salaires. Était-ce la répétition générale ? En tout cas un moment de grande solidarité entre les diverses catégories d’ouvriers de Saint-Nazaire, mais également entre cette masse de salariés et l’ensemble de la population. Destination commune : la victoire.

    Près de 60 ans après, faut croire que le #patronat à pris sa revanche en empoisonnant la population de #Saint_Nazaire et au-delà. Une enquête de #splann qui fera date. Saint-Nazaire, malade de ses industries
    https://splann.org/enquete/pollution-saint-nazaire
    https://seenthis.net/messages/1054226
    #capitalisme #Seveso #pollutions #sociétés_industrielles

  • Entretien avec Marion Carré : Alice Recoque ou l’histoire méconnue d’une pionnière de l’informatique
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-meilleur-des-mondes/entretien-avec-marion-carre-alice-recoque-ou-l-histoire-meconnue-d-une-p

    Dans son livre-enquête biographique, Marion Carré met en lumière le parcours d’Alice Recoque, une pionnière de l’informatique, qui aurait bien pu être rayée de l’histoire…
    Avec

    Marion Carré Experte en IA, cofondatrice de Ask Mona et autrice de Qui a voulu effacer Alice Recoque ? aux Éditions Fayard

    Une émission en partenariat avec Numerama. Retrouvez chaque semaine les chroniques de Marie Turcan et Marcus Dupont-Besnard.

    Dans son livre-enquête autobiographique Qui a voulu effacer Alice Recoque, Marion Carré, experte en IA, retrace le parcours d’une pionnière de l’innovation française et internationale. Une personnalité que l’autrice a découverte à la suite de nombreuses recherches sur les femmes dans l’informatique français. « Je n’en connaissais aucune », explique-t-elle, « donc je suis demandée : est-ce parce qu’il n’y en a pas eu, ou parce qu’on ne les connaît pas ? » Force est de constater qu’il s’agit de la dernière supposition. « Un immense gâchis » à une époque où l’on « manque de rôle modèle de figure féminine pour donner envie aux femmes et aux jeunes femmes de se lancer dans l’informatique. »
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    « Le fil rouge de ce que je fais », poursuit la cofondatrice de la start-up Ask Mona, c’est de transmettre, « faire redécouvrir cette pionnière et s’en servir pour soulever la question de la place des femmes dans la tech : ce qui a bougé, mais aussi les permanences depuis son époque ». « Il y avait cette envie de redonner confiance en la possibilité d’une informatique française avec plus de femmes », en partant de « ce parcours inspirant ».
    À écouter : Alice Recoque, pionnière oubliée de l’IA
    Un monde connecté
    3 min
    Effacée de l’encyclopédie Wikipédia ?

    Les premiers à avoir tenté « d’effacer Alice Recoque » ont été les contributeurs de Wikipédia. Le site est une œuvre libre et collaborative (chacun peut en améliorer et modifier le contenu), mais reste soumis à « un contrôle, pour s’assurer que les informations partagées sont sourcées et méritent leur place ». La figure d’Alice Recoque faisait débat. Les femmes étant « peu médiatisées », il y a un manque de « sources secondaires » (articles de presse notamment) qui entraîne un effacement « systémique » et une « invisibilisation des femmes dans la technologie. » Selon l’ARCOM, en 2023, seul « 34 % du temps de parole à l’antenne en télé et en radio » est accordé aux femmes. Et ces dernières, selon une autre étude à l’échelle internationale, ne représentent que « 2 % des personnes invitées en qualité d’ingénieurs ou de scientifiques. [...] C’est pour cela que seules 19 % des biographies Wikipédia portent sur des femmes. Et qui dit peu de femmes visibles, dit peu de rôles, de modèles ensuite pour donner envie aux plus jeunes générations de se lancer. » Depuis plusieurs années, « le collectif Les sans pagEs œuvre pour une réhabilitation des femmes sur Wikipédia ».Les sans pagEs œuvre pour une réhabilitation des femmes sur Wikipédia".

    « Ce qui est assez prégnant dans le parcours d’Alice Recoque, c’est qu’elle a eu le sentiment de devoir faire deux fois plus qu’un homme, de devoir faire ses preuves et de travailler beaucoup plus. Ce qui comptait pour elle, c’étaient ses accomplissements, son travail, les ordinateurs qu’elle produisait, et pas forcément le rayonnement de ses travaux », leur publicité. Soutenue par son mari, elle fait le choix de travailler, alors que « la plupart de ses camarades femmes de promotion ne travaille pas ». Elle doit par conséquent « assumer sur tous les plans ». En plus d’être « très investie dans sa carrière, elle a aussi des enfants : elle fait un métier d’homme, mais pas comme un homme. Elle assume le fait d’être une femme, d’être une mère, d’avoir toute cette vie de famille, ce qui la pénalise d’autant plus. »

    « Ses combats me parlent encore beaucoup », souligne Marion Carré. « Les femmes dans la tech restent toujours minoritaires, dans l’entrepreneuriat et l’IA aussi. [...] On a tort de penser que c’est le temps qui améliore les choses. [...] Il n’y a pas que des progressions, il y a aussi des régressions. »
    À lire aussi : Wikipédia : seulement 18% de pages pour les femmes
    Une informaticienne visionnaire

    Dès les années 50, Alice Recoque a cru à « l’informatique personnelle que nous connaissons aujourd’hui avec notre ordinateur rangé dans notre sac ou notre téléphone dans notre poche. » Elle était notamment spécialiste des « mémoires des ordinateurs », élément clef de leur « démocratisation ». « À l’époque, c’étaient d’immenses machines qu’il fallait réfrigérer, qui étaient extrêmement lourdes et compliquées à installer ». Il n’y avait donc que « quelques laboratoires de recherche » qui pouvaient en disposer. « L’un des premiers projets sur lesquels elle a travaillé » est le « CAP500 », « le premier ordinateur conversationnel ». Le premier permettant de « taper sur un clavier pour communiquer ». Il disposait aussi de « fonctionnalités pour compléter les mots » : « des choses que nous retrouvons aussi aujourd’hui ».

    L’informaticienne a aussi été pionnière dans « l’impact des réseaux ». Le Mitra 15, ordinateur « temps réel » (conçu pour « répondre le plus vite possible à l’apparition d’un signal » sur lequel elle a travaillé, était notamment « impliqué dans l’ancêtre français d’Internet : le réseau Cyclades. » Dès les années 70, « elle a milité pour la protection des données personnelles » et « a participé à l’une des réunions de création de la CNIL. » Elle se battait pour mettre en place « un garde-fou face au pouvoir de surveillance accru des entreprises et des États grâce à l’informatique. » Vingt ans plus tard, « elle anticipait les usages contemporains de l’intelligence artificielle. » Dans plusieurs articles, elle évoque l’utilisation de l’IA afin de « générer du texte, générer des images, de la reconnaissance visuelle, répondre à des questions », etc.
    À écouter : Pour une histoire de l’informatique
    Les Passeurs de science : l’informatique
    50 min
    La place des femmes dans l’IA

    « Ma crainte » vis-à-vis de l’Intelligence artificielle, explique Marion Carré, « c’est qu’il y ait une hausse des talents » dans ce secteur, mais que la place des femmes reste « faible », alors que cette technologie a « un impact systémique ». Les informaticiens sont les architectes de notre monde contemporain, il est donc primordial qu’il y ait des femmes à la base de la programmation selon Marion Carré. « Dans les secteurs où il y a une surreprésentation d’hommes par rapport aux femmes, complète-t-elle, les technologies ne sont pas adaptées pour elles. Elles sont par exemple plus blessées dans les accidents de la route parce que pour les crash tests, on utilise des mannequins hommes. »

    « On a mis longtemps à avoir des applications de suivi menstruel, parce que dans les têtes d’équipes de développeurs (principalement des hommes), ce n’était pas du tout une priorité. » Au niveau de l’IA, il y a aussi des « impacts très importants sur les biais : Si vous demandez un ingénieur ou un CEO à une intelligence artificielle de génération d’images, vous allez avoir principalement des hommes. » Ce qui influence ensuite l’utilisateur lui-même. À l’emploi, lorsque des algorithmes d’IA sont utilisés, le phénomène est similaire : « les femmes ont 8 % de chances de moins » d’être sélectionnées. « Or, s’il n’y a pas de femmes dans les équipes, cela aura ensuite des impacts massifs sur la société » : un véritable cercle vicieux.

    #Femmes #Informatique #Wikipédia

  • Aux Pays-Bas, la nouvelle coalition menée par l’extrême droite promet des mesures antimigrants
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/16/aux-pays-bas-la-nouvelle-coalition-menee-par-l-extreme-droite-promet-des-mes

    Aux Pays-Bas, la nouvelle coalition menée par l’extrême droite promet des mesures antimigrants
    KOEN VAN WEEL / AFP
    Près de six mois de tractations, cinq « informateurs » ou « éclaireurs » pour tenter de concilier les vues de quatre partis, une quasi-rupture en février et, au bout du compte, une réussite pour Geert Wilders et son parti d’extrême droite : les Pays-Bas vont mettre un terme à l’ère Mark Rutte, le premier ministre libéral qui a gouverné depuis 2010. M. Wilders a parlé, mercredi 15 mai, d’un jour « historique » pour évoquer l’arrivée au pouvoir de son Parti pour la liberté (PVV). Vainqueur des élections de novembre 2023 avec trente-sept sièges de députés sur cent cinquante, le chef du parti populiste et anti-immigration est parvenu, mercredi, à conclure un accord avec les libéraux du Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD), le Mouvement agriculteur-citoyen (BBB) et la formation de centre droit Nouveau Contrat social (NSC).
    Les discussions se sont achevées quelques heures seulement avant le terme qui avait été fixé par Elbert Dijkgraaf et Richard van Zwol, les deux « négociateurs » qui voulaient transmettre, mercredi soir au plus tard, leurs conclusions aux députés de la seconde chambre. M. van Zwol, un haut fonctionnaire chrétien-démocrate, va former la prochaine coalition, dont la composition, a-t-il annoncé, ne sera pas connue avant quatre semaines au moins.
    Les grandes lignes du programme de la future équipe, résumées dans une note d’une vingtaine de pages, ont été dévoilées mercredi soir. Elles ont été approuvées par les quatre partis, malgré les réticences de certains élus du VVD et du NSC de Pieter Omtzigt, hostiles au principe d’une collaboration avec l’extrême droite. Les dirigeants de ces deux formations ont toutefois surmonté leurs réticences, estimant qu’il était impossible de nier la volonté exprimée par un quart des électeurs.
    Le nouveau gouvernement entend « tracer une nouvelle voie », estimant que les soucis des citoyens n’ont pas été « pris au sérieux » au cours des dernières années. Une référence au thème de la migration, qui aura été au cœur de la campagne électorale et des négociations. Le PVV a obtenu le « régime le plus strict » pour l’asile, avec notamment une « loi d’urgence » qui permettra de maintenir toutes les demandes en suspens durant deux ans. Une telle disposition contreviendrait visiblement aux règles européennes. La répartition des demandeurs dans tout le pays, imposée récemment par le gouvernement démissionnaire de Mark Rutte, sera abrogée.
    Le programme évoque aussi un renforcement des contrôles aux frontières, des expulsions plus rapides, la limitation du regroupement familial et l’« adaptation » des dispositions sur le séjour temporaire. Le droit à séjourner définitivement dans le royaume devrait être supprimé, l’immigration de travail davantage réglementée, comme le séjour des étudiants étrangers. La pratique de la langue néerlandaise dans l’enseignement supérieur sera, quant à elle, encouragée. Réfugiés et demandeurs d’asile perdront leur accès privilégié au logement social. (...)
    Jean-Pierre Stroobants (La Haye, envoyé spécial)

    #Covid-19#migrant#migration#paysbas#politiquemigratoire#frontiere#explusion#etudiant#immigration#sante

  • Kanaky-Nouvelle Calédonie : contre la violence coloniale - Survie
    https://survie.org/pays/kanaky-nouvelle-caledonie/article/kanaky-nouvelle-caledonie-contre-la-violence-coloniale

    Conséquence logique du sabotage méthodique du processus de décolonisation par l’État français, l’heure est à l’affrontement en Kanaky-Nouvelle Calédonie, qui a déjà fait plusieurs morts. Il est urgent de dénoncer la responsabilité première de la politique coloniale française, des colons sur place, de s’opposer à la menace qui plane sur les indépendantistes et la CCAT (Cellule de coordination des actions sur le terrain) en particulier et de soutenir la lutte légitime du peuple Kanak.

    #Kanaky #colonialisme #FLNKS

  • Combattantes
    https://www.obsarm.info/spip.php?article653

    Sous-titre : « Quand les femmes font la guerre ». C’est de combat guerrier qu’il s’agit, et dans le cas des guérillas, un combat idéologique s’ajoute. Au Pérou, en Colombie. L’auteure s’intéresse à la place des femmes. Et surtout, des femmes au combat. Pour ce qui concerne l’armée française, c’est essentiellement pendant les Opex (Opérations extérieures). Et aussi au sein de la hiérarchie militaire. Il y a même, au début du livre, une courte incursion dans la Deuxième Guerre mondiale (...) #Fiches_de_lecture

    / #Guerres, #Guerres_civiles, #Féminisme, #La_une

  • Émeutes en Nouvelle-Calédonie : « C’était prévisible », affirme Jean-François Merle, conseiller de Rocard en 1988
    https://www.lepoint.fr/politique/nouvelle-caledonie-l-histoire-se-repete-tragiquement-et-c-etait-previsible-a

    INTERVIEW. Selon Jean-François Merle, qui a négocié l’accord de Matignon en 1988, le gouvernement est en partie responsable de la situation de tensions extrêmes dans l’archipel.
    Par Géraldine Woessner

    Conseiller historique de Michel Rocard, Jean-François Merle a été l’un des principaux acteurs du processus de paix en 1988. Depuis des mois, il alerte l’exécutif sur les tensions engendrées par le projet de loi constitutionnelle visant à modifier la composition du corps électoral. « Les violences auxquelles on assiste aujourd’hui étaient parfaitement prévisibles », confie-t-il au Point, regrettant que le gouvernement n’ait pas retenu les leçons de l’histoire. Entretien.

    Le Point : Êtes-vous surpris de la violence qui s’exprime aujourd’hui ?
    Jean-François Merle : Dans les années 1980, la violence s’exprimait surtout par des barrages sur les routes, dans l’intérieur du pays. Nouméa avait été relativement épargnée. Aujourd’hui, nous voyons des quartiers de Nouméa se soulever. Je suis évidemment atterré, triste et choqué de ce qui se passe. Mais nous étions un certain nombre à l’avoir prédit, depuis longtemps. Au cours des deux derniers mois, une série de manifestations ont été organisées par cette cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), toutes très pacifiques, qui ont attiré dans la rue des milliers de personnes. Il n’y a eu aucun incident. Mais le gouvernement a fait la sourde oreille. Un certain nombre de gens ont pu se dire que, finalement, la violence restait la seule voie de sortie… Sur ce mouvement se sont greffés des bandes de pillards et des saccages opportunistes. Gérald Darmanin [le ministre de l’Intérieur] a qualifié les gens du CCAT de « mafieux » – comme Jacques Lafleur, l’ancien chef du camp anti-indépendantiste, avait qualifié le FLNKS de « terroriste » dans les mois qui ont précédé la prise d’otages d’Ouvéa en 1988. L’histoire se répète tragiquement.

    Depuis l’accord de Nouméa, trois référendums sur l’indépendance ont eu lieu, le processus d’autodétermination est achevé. Le gouvernement n’est-il pas fondé à se montrer ferme ?
    Les deux premiers référendums ont été organisés dans des conditions que personne n’a contestées. Mais, en 2021, Sébastien Lecornu, alors ministre des Outre-Mer, a abandonné la méthode de dialogue qu’avait privilégiée Édouard Philippe, et la date du référendum a été imposée. Or, à l’automne 2021, la Nouvelle-Calédonie, qui était restée épargnée par le Covid pendant un an et demi, a été à son tour durement touchée. En l’espace de quatre semaines, elle a connu le même taux de prévalence du virus que celui qui s’était déployé dans l’Hexagone sur environ six mois. Cela a été extrêmement brutal.

    De nombreuses personnalités ont connu des décès dans leurs familles. J’avais envoyé un message au ministre pour lui conseiller de différer ce référendum le temps que les gens fassent leur deuil. Des responsables de la communauté wallisienne et futunienne nous disaient : « Quand on en est à chercher 150 euros pour payer un cercueil, on n’a pas le cœur à la politique. » Ce référendum a été maintenu, et l’abstention a été massive. Il n’a donc rien réglé.

    Le départ d’Édouard Philippe de Matignon a-t-il marqué un tournant ?
    Édouard Philippe est le dernier à avoir compris ce qui se passait en Nouvelle-Calédonie. L’accord de Nouméa, en 1998, prévoyait la rencontre annuelle d’un « comité des signataires » qui se réunissaient pour faire le point sur les avancées de l’accord. C’était une machine assez symbolique, sans doute pléthorique et assez lourde, mais c’était une machine à créer du consensus. Toutes les décisions qui ont été prises pour les deux premiers référendums l’ont été sous cette forme, par ce comité. Personne ne les a contestées. La dernière rencontre a eu lieu en octobre 2019. Il n’y en a plus jamais eu.

    Depuis, le gouvernement enchaîne les décisions unilatérales. C’était une erreur majeure, mais Emmanuel Macron voulait absolument que le troisième référendum ait lieu rapidement pour pouvoir afficher qu’il avait bouclé le dossier avant la fin de son quinquennat. Il n’y avait aucune urgence, pourtant, et Édouard Philippe avait même conseillé de ne rien tenter avant 2022 pour éviter les interférences avec l’élection présidentielle et la politique nationale. C’était une logique sage.

    Gérald Darmanin a pointé ce jeudi les liens de Bakou avec les indépendantistes du FNLKS. La veille, le réseau social chinois TikTok a été interdit sur l’archipel. Les violences sont-elles le résultat d’ingérences étrangères ?
    Quand je m’occupais de ce dossier à Matignon, en 1988, Bernard Pons, le ministre des Dom-Tom de Jacques Chirac, accusait la Nouvelle-Zélande et la Libye de Kadhafi d’attiser les troubles. La France était fâchée avec la première depuis l’affaire du Rainbow Warrior et la seconde accueillait quelques jeunes dans des camps. Ils en revenaient un peu endoctrinés, mais cela n’a jamais eu de conséquences réelles. Avant le troisième référendum, on a prétendu que la Chine attisait les tensions – alors que la Chine est un des plus gros clients de la Nouvelle-Calédonie sur le minerai de nickel et que les non-indépendantistes reprochent régulièrement au gouvernement à majorité indépendantiste de ne pas accorder assez d’autorisations d’exportation du minerai vers la Chine.

    Certains indépendantistes n’ont vraiment pas été très regardants d’aller chercher des soutiens du côté de l’Azerbaïdjan… Mais cela fait partie des ingérences opportunistes habituelles. L’Azerbaïdjan a un litige avec la France sur la question arménienne et vient la chatouiller sur un territoire d’outre-mer. Mais l’Azerbaïdjan ne vient pas manipuler les jeunes dans les quartiers de Nouméa. Cette explication est assez grotesque.

    Pour vous, le gouvernement aurait-il pu éviter cette crise ?
    Pour la première fois depuis quarante ans, les équilibres fondamentaux qui régissent la vie publique en Nouvelle-Calédonie depuis les accords de Matignon et de Nouméa ont été modifiés, sans qu’il y ait d’accord entre les parties. Tout le monde convient qu’il était nécessaire de revoir la question du corps électoral, qui n’a plus évolué depuis 1998. Mais, quand vous modifiez les termes d’un accord de manière unilatérale, c’est plus un accord, c’est de la rupture de contrat.

    Vous avez négocié ces fameux accords de Matignon en 1988… Et on a le sentiment que, 40 ans plus tard, rien n’a bougé.
    Un certain nombre de gens n’ont rien appris de l’histoire. Depuis quarante ans, la stabilité en Nouvelle-Calédonie repose sur le dialogue, le consensus et l’impartialité de l’État. Le dialogue a été mis à mal puisque l’instance qui organisait ce dialogue, le comité des signataires, n’a plus été réunie depuis 2019. Le consensus a été mis à mal parce qu’on prend des décisions unilatérales pour modifier les règles constitutionnelles, sans l’accord de toutes les parties. Et puis l’impartialité de l’État est mise à mal car il penche aujourd’hui de manière assez flagrante du côté des indépendantistes. Je le répète : si le référendum de 2021 avait eu lieu dans les mêmes conditions que les deux précédents, quel que soit le résultat, il aurait été accepté. Et la réforme du corps électoral aurait pu avoir lieu.

    Mais comment voulez-vous bâtir un consensus sur la défiance et la rupture du dialogue ? Tout le monde est d’accord pour permettre aux quelque 12 000 personnes nées en Nouvelle-Calédonie après 1998 de voter aux élections provinciales. Et le FLNKS a dit qu’il était prêt à examiner la situation de ceux qui sont installés depuis longtemps sur l’île. Mais ils souhaitaient que cette discussion ait lieu dans le cadre d’un accord global. Tous ne sont d’ailleurs pas kanaks ou européens. 35 % de la population se définit comme d’une autre origine : il y a beaucoup de Wallisiens et de Futuniens, des gens d’ascendance vietnamienne, polynésienne… Et d’autres qui se définissent comme des Calédoniens parce que le métissage a beaucoup marché depuis quarante ans. Je suis absolument convaincu que, s’il y avait eu la volonté de trouver un accord global, le problème du corps électoral pour les élections provinciales aurait pu être résolu.

    Voyez-vous une sortie de crise aujourd’hui ?
    Gérald Darmanin a répété ad nauseam pendant le débat parlementaire que c’était une exigence démocratique. Il n’a pas compris que cet argument ne pourra être légitimement invoqué que lorsque la page de l’ère coloniale aura été définitivement tournée. Elle ne l’est pas, car ce troisième référendum a produit un résultat juridique mais pas politique. 90 % de la communauté kanake s’est abstenue, et 60 % de la population générale. Il faut aussi se rappeler que la colonisation est quand même la négation absolue des valeurs démocratiques.

    Une sortie de crise n’est envisageable que si on reprend les discussions, sans tabou et sans ultimatum ou calendrier ! En décrétant que, si aucun accord n’était trouvé d’ici à la fin juin, il réunirait le Congrès pour imposer la réforme, Emmanuel Macron a commis une nouvelle erreur. Personne n’accepte de négocier avec un pistolet sur la tempe ! Cette gestion du temps est une négation de la culture kanake et océanienne. Ça ne marche jamais.

    Est-ce ce que vous avez appris des accords de Matignon ?
    Michel Rocard m’a appris qu’on ne pouvait régler un problème de cette complexité, de cette nature, qu’en essayant de se mettre dans le raisonnement de chacun des protagonistes pour avoir, peut-être, une chance d’essayer de trouver des points de convergence. Tous les partis politiques (calédoniens, indépendantistes, non indépendantistes, wallisiens, etc.) ont signé ensemble une déclaration invitant au retour au calme et à la raison. C’est encourageant. Il est évidemment important de rétablir l’ordre, la circulation, de protéger les personnes et les biens. Cependant, si on ne met pas un peu de souplesse pour revenir dans la discussion, on ne résoudra rien…

    • Excellent entretien du sergent Woessner. Faut croire que Sonia Backès n’est pas abonnée à cet hebdomadaire de droite ou qu’elle est aussi bouchée et mal embouché que le sinistre de l’intérieur.

      Solidarité avec le peuple Kanak dans sa lutte légitime pour son émancipation https://seenthis.net/messages/1054195
      L’association Survie exprime toute sa solidarité aux proches des victimes de cette violence coloniale, aux personnes arrêtées pour leur activité politique.

      Nous nous opposons à la #répression_coloniale actuellement à l’œuvre : #milices_paramilitaires, déploiement de l’armée, état d’urgence, coupure de #réseaux_sociaux, et même, selon ce qui a pu nous être remonté, des coupures du réseau 4G.

      Nous dénonçons la stratégie menée par la #France de dissocier et isoler la CCAT du reste du #mouvement_indépendantiste, qui fait planer une menace politique, judiciaire et même physique sur ses membres, et nous réitérons notre soutien à l’ensemble de la lutte d’émancipation du peuple Kanak.

      https://seenthis.net/messages/1054178

  • Unhook : Remove YouTube Recommended Videos Comments – Adoptez cette extension pour 🦊 #Firefox (fr)
    https://addons.mozilla.org/fr/firefox/addon/youtube-recommended-videos

    Hide #YouTube related videos, comments, video suggestions wall, homepage recommendations, trending tab, and other distractions.

    Extension indispensable pour consulter youtube !

  • #Argos_Panoptès : la supervision de sites web simple et efficace
    https://framablog.org/2024/05/16/argos-panoptes-la-supervision-de-sites-web-simple-et-efficace

    Un nouvel outil de supervision de sites web vient de sortir de la forge de Framasoft, tout beau, tout neuf, tout simple. Mais pourquoi ? On vous explique tout ! Le problème Chez Framasoft, nous avons beaucoup de sites web. Vous connaissez … Lire la suite­­

    #Le_coin_tech #Logiciel_libre #Outils_émancipateurs #Adminsys #Code #Frama.space #PostgreSQL #Python

  • BROADCAST 4 PALESTINE : SPECIALE INFO IN DIRETTA DA #palazzo_nuovo OCCUPATO
    https://radioblackout.org/2024/05/broadcast-4-palestine-speciale-info-in-diretta-da-palazzo-nuovo-occup

    Uno speciale a cura della redazione informativa di Radio Blackout, trasmesso con lo studio mobile in diretta sui 105,250 e dal vivo dai corridoi di Palazzo Nuovo, occupato da lunedì, insieme alla facoltà di Fisica e al Politecnico, in solidarietà con la resistenza palestinese e la popolazione di #Gaza e della Cisgiordania sotto attacco israeliano […]

    #L'informazione_di_Blackout #francia #occupazioni #palestina #Stati_Uniti #università

  • #Argos Panoptès, l’interview
    https://framablog.org/2024/05/16/argos-panoptes-linterview

    Pour Framaspace, Framasoft a fait développer un outil de #Supervision de sites web nommé #Argos_Panoptès (ou juste Argos pour aller plus vite). Développé par Alexis Métaireau, développeur entre autres du générateur de site statique Pelican, et de l’outil de … Lire la suite­­

    #Dans_notre_archipel #Frama.space #Interviews #Le_coin_tech #Outils_émancipateurs #Adminsys #Code #Interview #PostgreSQL #Python