Jurassic Sick World | Le blog d’un odieux connard

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    http://unodieuxconnard.com/2015/06/14/jurassic-sick-world

    Avant de commencer le présent #spoiler, je tiens à informer mon aimable lectorat qu’Hollywood vient de faire un pas de plus en direction du n’importe quoi ouvert et assumé. Et pour vous détailler la chose, laissez-moi vous présenter le #pitch officiel de Jurassic World, tel que présenté sur les sites officiels par la production elle-même.

    L’Indominus Rex, un dinosaure génétiquement modifié, pure création de la scientifique Claire Dearing, sème la terreur dans le fameux parc d’attraction. Les espoirs de mettre fin à cette menace reptilienne se portent alors sur le dresseur de raptors Owen Grady et sa cool attitude.

    Je reprends pour les deux du fond qui n’écoutaient pas.

    […] _le dresseur de raptors Owen Grady et sa cool attitude .

    Ah oui. D’accord.

    La « _cool attitude « . Faut-il vraiment que je commente ? Que je souligne que les types sont tellement à court d’idées qu’ils en sont à rajouter ce genre de trucs dans le pitch ? Est-ce que quelqu’un d’autre que moi a envie d’enfoncer ses pouces dans les orbites du coupable à la simple lecture de pareille expression ?

    Jurassic World l’annonçait : un doux fumet d’étron s’échappait déjà de son pitch. Mais alors, quid de la réalité ? Tout cela n’était-il qu’une erreur du stagiaire en charge de la rédaction du #film ? Ou bien est-ce que toute votre enfance va se faire piétiner en l’espace de deux heures ?

    Spoilons, mes bons !

    #portnawak

    • Caricature d’enfant de film américain, il a une coupe de cheveux à la con, des valeurs familiales qui feraient passer Sarah Palin pour une dangereuse gauchiste, passe son temps à courir partout (la définition de « espiègle » selon Hollywood) quant à sa supposée intelligence, elle ne se manifeste que par sa capacité à brailler à voix haute des informations tirées de Wikipédia en permanence, même sans rapport avec la conversation en cours. Et comme en plus il ne s’arrête jamais et court partout, nous l’appellerons Ritalin.
      Son frère, ce n’est guère mieux ; je pense que dans le scénario, son personnage est décrit avec la seule ligne suivante : « a une sérieuse crise de priapisme« . En effet, à part baver sur tout ce qui porte roploplos (à quelques exceptions scénaristiques près, sur lesquelles nous reviendrons), il a à peu près autant de personnalité qu’une pantoufle fraîchement honorée par un cocker. Etant donné le désordre chimique qui secoue son corps fraîchement pubère, nous l’appellerons donc Hormonax.