• Elle était l’auteure de l’attentat du “Coq hardi”
    Djamila Bouazza s’est éteinte
    http://www.liberte-algerie.com/actualite/djamila-bouazza-sest-eteinte-227418

    Djamila Bouazza , une des figures marquantes de la Révolution algérienne, qui a été la première condamnée à mort avec Djamila Bouhired, par le tribunal militaire français d’Alger, s’est éteinte hier à l’aube à la clinique El-Azhar d’Alger, à l’âge de 78 ans. “Elle a rendu l’âme ce matin, épuisée par la vie”, a indiqué, à l’APS, son mari Boussouf Abboud. Djamila Bouazza, née en 1938, est employée au Centre des chèques postaux à Alger, quand elle est recrutée, en tant qu’agent de liaison, par Djamila Bouhired, et par l’intermédiaire de Habib Réda (Mohamed Hattab) et de son frère Madjid.
    À 19 ans, elle avait reçu pour tâche de poser le 26 janvier 1957 une bombe à la terrasse du Coq Hardi, une brasserie située rue Charles-Peguy. La bombe, qui explosa à 17h, a fait 4 morts et 60 blessés. Pour cette mission, Djamila Bouazza, cette jeune fille charmante, aux longs cheveux noirs, aux yeux marron clair, surnommée “Miss cha cha cha”, s’était fait teindre en blonde pour passer inaperçue.
    Dans un récit publié par la revue Historia magazine en 1972, Francis Attard retrace les détails de cet attentat. “Il est 17h10 lorsque Djamila Bouazza fait volontairement tomber son mouchoir à la terrasse, vitrée en hiver, de la brasserie du Coq Hardi, située rue Charles-Péguy, près du plateau des Glières. En se baissant pour le ramasser, la jeune fille glisse rapidement son ‘truc’ sous le pied en fonte du guéridon sur lequel un garçon en veste blanche a déposé un Coca-Cola. (…) Après avoir ramassé sa monnaie, Djamila Bouazza se lève, sort et va se mêler aux passants de la rue Michelet.”
    Cependant, elle avait été arrêtée le 25 avril 1957, puis transférée à El-Biar, où elle est interrogée par l’OPJ Fernand, le 9 mai 1957, et torturée par le capitaine Graziani.
    Elle est incarcérée à la prison de Maison-Carrée (El-Harrach) en compagnie de Djamila Bouhired, Jacqueline Guerroudj et Zohra Drif.
    Djamila Bouazza est condamnée le 15 juillet 1957 à la peine de mort. Mais devant la campagne menée par Jacques Verges et Georges Arnaud qui signent un manifeste, publié aux Éditions de Minuit, suivi de l’ouvrage d’Henri Alleg, qui ont alerté l’opinion internationale, sa peine fut commuée en travaux forcés à perpétuité. Elle est graciée le 8 mars 1962. Avec le décès de cette moudjahida, un pan entier de l’histoire de l’Algérie combattante s’en va, en laissant ni témoignages ni contribution devant servir à l’écriture de la mémoire collective de ce pays.

    A. R.

    • 13 Juin 2015 Publié par Saoudi Abdelaziz
      Elle fut la première condamnée à mort. Djamila Bouazza nous a quittée hier
      http://www.algerieinfos-saoudi.com/2015/06/elle-fut-la-premiere-condamnee-a-mort-djamila-bouazza-nous-a-qu

      Elle a vécu et puis est morte à l’écart des fastes de la nomenklature. A l’âge de 78 ans, L’ancienne militante de la Bataille d’Alger s’est éteinte hier à l’aube, à la clinique El Azhar d’Alger. C’est son mari Boussouf Abboud qui a rendu publique la nouvelle.

      A l’âge de 19 ans, elle avait reçu pour tâche de poser le 26 janvier 1957 une bombe à la terrasse du Coq Hardi, une brasserie du centre d’Alger. Aux côtés de Djamila Bouhired, Djamila Bouazza a été condamnée le 15 juillet 1957 à la peine de mort par le tribunal permanent des forces armées d’Alger.

      La mobilisation menée par son avocat Jacques Verges et par l’écrivain Georges Arnauda permis que sa peine soit commuée en travaux forcés à perpétuité.

      Après l’indépendante, Djamila Bouazza s’était tenue à l’écart des activités de la nomenklatura . Son mari Boussouf Abboud, qui s’opposa activement au coup d’Etat du 19 juin, a évoqué un épisode de la vie de l’ancienne condamnée à mort : "Lorsque j’ai été enlevé par l’organisation qui s’intitule « Sécurité militaire », le 27 septembre 1983, en même temps que d’autres patriotes algériens, mon domicile et notre commerce, appartenant à ma femme, furent totalement saccagés par les agents de cette organisation. Elle confisqua – ou ils confisquèrent – tout document qu’elle trouva chez nous, qu’il soit d’ordre personnel, familial ou professionnel. Elle emporta trois cartables et trois grands cartons pleins, y compris les albums photos de nos enfants, le registre du commerce, les factures d’achat et de vente, les pièces relatives à notre activité pendant la guerre de libération, etc. A partir de ce jour, ma femme Djamila Bouazza, qui fut la première jeune fille condamnée à mort par les tribunaux militaires du colonialisme en 1957, fut privée de toute ressource pour vivre et subvenir aux besoins de nos enfants" .

  • Un point de vue intéressant sur les agressions de Cologne. Toutefois, je n’adhère pas à ce que Madame Tamzali affirme comme explications des évènements tragiques vécues par ces femmes. L’explication correcte est loin d’être telle ; on peut expliquer ce qui s’est passé en recourant à un peu d’anthropologie et de psychanalyse.
    Reste que ce qui est le plus intéressant dans cet entretien est qu’elle affirme qu’on (qui est ce ’on’ ?) lui a demandé de dire des choses.
    http://www.liberte-algerie.com/entretiens/jamais-on-ne-me-fera-peur-avec-lislam-247072

    (...)
    Évidemment, j’ai reçu une très forte pression des radios et des journaux pour dénoncer l’islam, pour entrer dans le concert des dénonciations. Je me suis disputée avec un présentateur, et à la fin, je lui ai dit : que voulez-vous que je vous dise, que je suis mieux à Paris qu’à Alger ? J’ai dit à mes amis de prendre un hélicoptère et de voir ce que sont devenus l’Irak, la Syrie et la Libye, de voir le monde arabe détruit. J’ai des amies féministes avec qui j’ai pris mes distances, car elles ont tellement appuyé les discours dans lesquels on crachait sur les Arabes. Pourtant, ce sont des femmes intelligentes qui savent très bien que ce n’est pas comme ça qu’on parle. Quand on fait l’analyse de la situation, on ne peut pas dire que c’est la religion, celle-ci ne peut ni violer ni parler.
    (...)

    #islam #islamophobie #Cologne #Algérie #femme #féminisme #France #médias

  • “ Alacrité ”, un mot à retenir…

    http://www.liberte-algerie.com/18 juin 2015

    “ A“Alacrité”, a dit François Hollande. “Vacance du pouvoir”, vient de répondre Ali Benflis qui ne manque d’ailleurs pas d’enfoncer le clou en assénant que notre état des lieux national n’a nullement “ besoin d’une expertise étrangère ” pour être établi. Si on sait que la situation générale du pays et le psychodrame politique qui s’y joue ont largement de quoi inspirer une telle réplique à Benflis, bien des observateurs en sont encore à se demander où le chef de l’État français est allé chercher ce mot… “alacrité”. Sûrement pas dans le vocabulaire courant, encore moins dans le jargon diplomatique consacré.

    D’où cette autre question : pourquoi François Hollande est-il allé aussi loin dans la recherche de son lexique du jour ? Et, surtout, pourquoi a-t-il opté pour un mot aussi engageant pour lui, au risque de paraître provoquant, alors qu’il pouvait se tirer d’affaire en usant de ces discours convenus en pareille circonstance ?

    En forçant sur la dose de manière aussi remarquable — voire aussi grossière, diraient d’autres —, Hollande voulait peut-être, de manière subliminale, faire un aveu : celui de jouer pleinement le jeu, d’enfoncer les pieds dans la gadoue,… mais pour la bonne cause, celle des intérêts français du moment.

    alacrité : XVIe siècle du latin alacritas, enjouement, entrain. Rare selon le dictionnaire Robert. Le président Hollande a donc trouvé son homologue algérien enjoué et plein d’entrain...

  • Retour sur la visite de François Hollande : Alger-Paris : le soutien et la contrepartie

    http://www.liberte-algerie.com

    Sans sa flatterie poussée à l’égard de Bouteflika, la visite de Hollande à Alger passerait certainement mieux aux yeux des observateurs, tant au niveau des deux pays que sur le plan international.
    Le chef de l’État français a, toutefois, préféré défendre les intérêts économiques de son pays, faisant fi des réactions que pourrait provoquer sa démarche.
    “Le président Bouteflika m’a donné une impression de grande maîtrise intellectuelle (…) c’est rare de rencontrer un chef d’État qui a cette capacité de jugement. Bouteflika a toutes ses capacités pour apporter sa sagesse et son jugement pour régler les crises dans le monde.”
    C’est par cette flatterie pour le moins surprenante, que le chef de l’État français, François Hollande, a tenu à réaffirmer, avant-hier à Alger, son onction à son homologue algérien. Pourquoi autant d’éloges exprimés à la faveur d’un président grabataire dont la faculté à exercer ses fonctions est pourtant sérieusement mise en doute depuis, notamment, l’AVC l’ayant contraint, en 2013, à 88 jours d’hospitalisation à l’hôpital militaire français du Val-de-Grâce ? Pour quel prix ? La caution de Hollande à Bouteflika se justifie par quelques éléments essentiels aussi bien pour la France que pour le régime algérien.
    Pour ce dernier, il s’agirait surtout de donner une meilleure image du président Bouteflika qui a quasiment disparu des écrans ces derniers temps.
    Pour la France, il s’agit d’abord de protéger et de renforcer ses intérêts économiques en Algérie. Ensuite, il y a l’incontournable coopération sécuritaire avec le voisin du Sud dont “le combat commun” mené par Paris et Alger contre la menace terroriste, comme l’a rappelé Hollande à l’occasion de sa visite de lundi dernier. Les questions économiques et de sécurité ont d’ailleurs constitué l’objet principal de cette deuxième visite du locataire de l’Élysée, après sa première visite en décembre 2012. Hollande n’a pas tardé à annoncer la couleur en affirmant dès son arrivée à l’aéroport d’Alger que le constructeur automobile de son pays, Peugeot serait sur la bonne voie pour l’implantation, prochainement en Algérie, d’une unité de montage de voitures. Il a, en effet, révélé qu’un projet d’implantation en Algérie d’une usine du constructeur de véhicules Peugeot était “en discussion avancée et que les deux parties algérienne et française travaillent pour faciliter l’installation de cette unité”.
    Le chef de l’État français a dit avoir aussi évoqué avec Sellal d’autres projets de partenariat avec le groupe pétrolier Total dans les domaines énergétique et d’industrialisation. “Nous voulons attirer des investisseurs français en Algérie et même des investisseurs algériens en France. Les PME (françaises) particulièrement sont les bienvenues en Algérie”, a estimé Hollande dont le pays est, selon lui, “le premier partenaire économique de l’Algérie”. “Les relations algéro-françaises étaient fructueuses notamment sur le plan économique”, résume-t-il. Sur le plan sécuritaire, le locataire de l’Élysée a, par ailleurs, beaucoup insisté sur la nécessité de renforcer la coopération franco-algérienne pour faire face à la menace terroriste et aux crises affectant les pays de la région. A priori, toutes ces questions économiques et sécuritaires préoccupent les deux pays. Mais force est de constater que Hollande a pris quelques risques, du moins vis-à-vis de la communauté occidentale, en poussant sa flatterie à l’égard de Bouteflika. Une flatterie qui cache bien des “non-dits”. Côté algérien, les observateurs soupçonnent la volonté des décideurs de soigner l’image du Président à travers cette visite du chef de l’État français.
    Le politologue, Rachid Grim, affirmait, la veille même de cette visite, que la rencontre entre les deux chefs d’État allait constituer “ une opération de communication, qui vise à montrer qu’Abdelaziz Bouteflika est toujours aux manettes, qu’intellectuellement il a encore toutes ses facultés, même s’il est diminué physiquement”. Et d’ajouter : “ Ce sera une victoire pour le pouvoir s’ils arrivent à faire dire à François Hollande qu’il a rencontré quelqu’un d’intellectuellement valide”. Hollande n’a fait que confirmer l’hypothèse.

  • La “solution politique” en ballottage : Toute l’actualité sur liberte-algerie.com
    http://www.liberte-algerie.com/editorial/l

    Alors qu’Alger s’efforce encore de convaincre que seule la solution politique peut venir à bout de la crise en Libye, Le Caire s’en mêle, poussé par une sorte de “droit de riposte”, en bombardant les positions de Daech dans ce pays. Notre ministre des Affaires étrangères semble avoir bien saisi le risque qu’un tel développement implique sur la viabilité et la faisabilité de la solution diplomatique prônée par Alger. Mieux, il s’appuie sur l’agression terroriste ayant ciblé des ressortissants égyptiens en Libye pour en appeler à “l’intensification des efforts pour encourager les Libyens à s’engager dans le dialogue”. Mais n’est-ce pas déjà trop tard ?

    À dire vrai, la possibilité d’une solution négociée en Libye s’éloignait de plus en plus depuis des mois. Au point que Rome, avant même l’entrée en scène de l’aviation égyptienne, en était déjà arrivé à se proposer pour diriger une coalition militaire internationale qui s’engagerait sous l’égide des Nations unies. Cela dit, M. Lamamra sait qu’il reste une carte à jouer pour qu’au final, le dialogue interlibyen s’impose comme seule voie de règlement pacifique de la crise. Et les arguments ne manquent pas pour que pareille option soit définitivement admise et entérinée comme la moins coûteuse par l’ensemble des intervenants. Il s’agit, de prime abord, d’éviter “un nouveau front” qui viendrait s’ajouter à ceux déjà ouverts en Irak où la guerre contre Daech n’est pas près de connaître son épilogue et en Afrique où l’on peine à mettre en place une force multinationale pour faire face à l’inquiétante avancée de Boko Haram, alors même qu’on n’en a pas vraiment fini avec le conflit intermalien. Cela est d’autant plus vrai que la stratégie guerrière de Daech semble axée plus précisément sur la multiplication des foyers de tension.
    C’est ainsi que, coup sur coup, et au surplus de l’Irak, des pays comme la Syrie, la Jordanie, le Liban, voire la Turquie, et maintenant l’Égypte ont fait l’objet de provocations directes, le but étant de les amener à se départir de l’idée même d’une solution politique et à s’engager sur le terrain des opérations militaires.

    On n’en finira pas avec Daech en Irak par la grâce des seuls bombardements américains. La sentence est du diplomate Lakhdar Brahimi. Cela vaut peut-être pour la Libye. Mais, pour l’Irak comme pour la Libye, il n’y a pas de solution politique prête à l’emploi. Pour l’un comme pour l’autre des deux pays, il s’agit de se défaire de l’héritage de dictatures aujourd’hui tombées mais qui, en tombant, ont légué aux peuples tous les ingrédients du chaos.

  • Le sud sur un baril de poudre :

    http://www.liberte-algerie.com/dossier/le-sud-sur-un-baril-de-poudre-219921

    Nos gouvernants semblent prendre les choses à la légère concernant le traitement du dossier gaz de schiste. C’est leurrer les citoyens que de faire croire que les mesures prises par le chef de l’État en direction des populations du Sud suffisent à apaiser la colère des citoyens d’In-Salah. De telles décisions ne paraissent pas à la hauteur du danger que représentent la radicalisation de la protestation antigaz de schiste et sa généralisation aux autres régions du pays sur la sécurité intérieure de l’Algérie. Un grand risque de division du pays se profile si on ne pare pas à cette grogne par des actions plus audacieuses.

    Une mégapole à Tamanrasset, une université des hydrocarbures à Ouargla, un lancement rapide de chantiers d’autoroutes du Nord au Sud, la multiplication des centres de formation d’ingénieurs et de
    techniciens dans les villes proches des gisements de gaz et de pétrole pour favoriser l’emploi des jeunes du Sud pourraient avoir une portée symbolique, l’intérêt des gouvernants à la partie méridionale de l’Algérie.
    Parallèlement, il convient de répondre à l’inquiétude des citoyens d’In-Salah par d’autres garanties présentées par les pouvoirs publics sur la qualité des travaux de forage préservant la santé et l’environnement des zones d’exploration. On doit assurer que l’utilisation des eaux de la région ne s’effectuera pas au détriment des habitants et de l’avenir agricole ou économique de la région. Un audit environnemental effectué par un organisme indépendant externe à Sonatrach, rendu public, pourrait rassurer davantage les citoyens.
    Il faudrait, également, un autre plan de communication. Que les responsables de la compagnie pétrolière nationale, que les représentants des plus hautes autorités se rapprochent de ces habitants, qu’ils leur expliquent dans un langage simple l’importance de l’exploration de ces ressources, des dividendes en termes d’emploi et de revenus qu’ils pourraient tirer de cette activité.
    La symbolique d’échanges sur le dossier autour d’un thé sous une kheïma et sous l’habit des Touareg mettrait beaucoup d’eau sur le feu de la colère des citoyens d’In-Salah. En des temps plus apaisés, des responsables ont déjà utilisé cette pratique.
    Une telle attitude placerait en porte-à-faux les pyromanes qui, par leur comportement dédaigneux des habitants du Sud, jettent de l’huile sur le feu.
    S’il est clair que le gaz de schiste constitue une carte décisive aux mains de l’Algérie pour garantir sa sécurité énergétique à long terme et maintenir sa place de grand exportateur gazier pendant plusieurs décennies, il n’en demeure pas moins que subsistent des incertitudes sur la rentabilité du gaz de schiste et l’importance des réserves commercialement exploitables d’hydrocarbures non conventionnels.
    En attendant que des études confirment ce potentiel considéré comme l’un des plus importants dans le monde, commençons d’abord par maîtriser les conditions environnementales liées à cette activité. Dans la foulée, on ne comprend pas dans ce dossier le silence de l’Agence de régulation des hydrocarbures censée exercer un contrôle rigoureux des activités de forage de Sonatrach.
    En somme, nos gouvernants n’en font pas assez pour convaincre les citoyens de la région et pas suffisamment pour désamorcer cette potentielle bombe qui peut remettre en cause l’intégrité territoriale du pays, pour laquelle des millions d’Algériens du Nord et du Sud se sont sacrifiés.

  • Frontières Sud et Est : les soucis d’Alger

    Karim Kebir Liberté Algérie , Quotidien national d’information, 22.10.2014 http://www.liberte-algerie.com

    Au moment où l’effervescence touche certains secteurs dans le Nord, le gouvernement met le cap sur le Sud (les zones frontalières) pour remonter le moral des troupes des services de sécurité engagées et rassurer aussi la population locale à travers des promesses de développement.

    Que peuvent bien dissimuler les visites, à bien des égards au caractère urgent, qu’effectue le Premier ministre dans les zones frontalières sud et est du pays ? S’agit-il seulement d’une “tournée des popotes”, pour reprendre une expression du jargon militaire ? Le gouvernement cherche-t-il à remonter le moral des troupes d’autant qu’elles sont mises à rude épreuve dans un contexte régional explosif, en témoignent les récentes et nombreuses arrestations opérées aux frontières et l’interception de quantités de produits destinés à la contrebande ?

    Le gouvernement redoute-t-il quelques éventuels effets de contagion après la protestation inédite des forces de police à Ghardaïa et d’autres villes, comme Alger, Oran, Constantine et Khenchela ? Soupçonne-t-il quelque relâchement ? Ou alors soupçonne-t-il une menace imminente ? En tout cas, à voir l’importance de la délégation de l’Exécutif qui s’est déplacée à In Guezzam, à l’extrême sud de Tamanrasset, limitrophe du Niger, et à Bordj-Badji-Mokhtar, au sud d’Adrar, frontalière avec le Mali, tout comme le contenu du discours du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, sans compter les réunions qu’il a tenues avec les responsables militaires, civils et les notables de ces régions, nous sommes tentés de croire que le gouvernement fait de la sécurisation des frontières une priorité absolue.

    D’ailleurs, Sellal devrait se rendre dans les prochains jours dans les localités de Bordj-Omar-Driss et Debdab, à la frontière libyenne. “Assez de division et de manipulations. L’Algérie était, après la Syrie, l’autre cible de ceux qui n’ont pas compris que le peuple algérien est un peuple d’hommes libres et qui ont voulu l’entraîner dans l’instabilité”, a-t-il lancé à Bordj-Badji-Mokhtar.

    À In Guezzam, il a exhorté les douaniers à soutenir l’effort des forces de l’ANP. Même la population est invitée à y contribuer. “Vous avez vu comment l’armée est déployée tout le long des frontières et comment l’État appuie son armée et ses services de sécurité, mais cela reste insuffisant. Ce sont les citoyens qui protègent le pays, c’est à vous de le protéger”, a-t-il lancé à la population locale.
    Mais le gouvernement, qui s’appuie déjà sur l’action diplomatique, semble avoir pris toute la mesure que l’implication efficace de la population est tributaire du développement rapide de ces régions enclavées, laissées-pour-compte, où notamment les jeunes, en proie au chômage et aux conditions difficiles de survie, seraient tentés de se livrer à la contrebande. Ils pourraient même devenir des proies faciles à la criminalité organisée.
    Ce n’est d’ailleurs pas sans raison que Sellal a observé que “la stabilité dans les régions du Sud et la consolidation de la paix sociale en général passent par la stabilité des habitants, notamment les jeunes, en leur assurant l’emploi, le logement et une vie décente”. Le défi est donc immense. Mais il peut être relevé, pour peu que les promesses soient tenues.
    Dans ce contexte, Sellal a promis que les régions frontalières du pays bénéficieront de nouveaux programmes de développement, afin de “rattraper certaines insuffisances, d’impulser une nouvelle dynamique de développement et d’améliorer le cadre de vie du citoyen”. Il reste à les mettre à exécution, dans les plus brefs délais. Il y va de la sécurité du pays. Pour garder le Nord, l’Algérie est condamnée à développer son Sud.

  • Un signe de fin de cycle

    http://www.liberte-algerie.com/contrechamp/un-signe-de-fin-de-cycle-230135 Mustapha Hammouche

    Un signe de fin de cycle

    Jamais, depuis l’Indépendance, un soulèvement n’a essayé de franchir le pas… de la porte de la Présidence. Ni lors de l’insurrection du 5 Octobre 1988 ni au plus fort de la déferlante FIS. Le fait d’une manifestation d’agents de l’ordre est déjà surprenant pour le plus averti des observateurs. Mais, pour le pouvoir, certainement très éprouvé du fait qu’un corps auquel est impartie la tâche de s’opposer à toute manifestation “subversive” — autrement dit toute manifestation ne venant pas en soutien au régime — qui se dresse contre son autorité. Et désigne le responsable à déposer et choisit les interlocuteurs à rencontrer.

    Outre ces marques d’audace, les agents expriment spontanément leur constat de vacance de pouvoir. Comme l’a noté une internaute, reprise par le site “Algérie-focus.com”, il y a de l’humour dans le fait même que des policiers frondeurs se présentent devant la Présidence pour demander à rencontrer… le Premier ministre. Montrant par là, qu’ils savent que Sellal est appelé à suppléer l’absence physique du chef de l’État.

    Le pouvoir semble stupéfait devant un évènement aussi imprévu qu’imprévisible. Une espèce de 5 Octobre “à l’envers” ! Où ceux censés servir de rempart aux actions de contestation de la politique du régime prennent, eux-mêmes, l’initiative de défier ses capacités répressives ! Mais il n’a visiblement pas de réponse prête pour remédier à ce genre de situations. D’autant plus qu’il devait être assuré de la sérénité — et de l’obédience — d’un des corps dont il a prioritairement amélioré la situation sociale. La réaction de l’autorité est toute faite d’hésitation : elle ne condamne pas le mouvement, promet des concessions, mais ne convient de sa légitimité… Peut-être parce qu’il se rend tout simplement compte qu’il est allé trop loin dans l’encadrement réglementaire de la profession, mais surtout parce qu’il a le souci de réduire au plus vite un mouvement lourd de sens politique. Celui-ci vient, en effet, de faire voler en éclats un mythe que le régime n’a de cesse de ressasser, le mythe selon lequel il est le représentant d’un État fort et stable. Cette illusion d’aplomb lui vient de ce qu’il a placé toutes les composantes de la société devant le dilemme du système rentier : clientélisme ou répression.

    Mais voilà, c’est une catégorie de manifestants devant laquelle la mécanique répressive est désarmée qui émet le message de contestation. C’est une partie de cette mécanique qui se retourne contre le système global et le met à l’épreuve. D’une certaine manière, les policiers manifestent par procuration pour toutes les catégories répressibles de la société. L’Algérie, du fait de la nature de son régime, vit un moment paradoxal : c’est de l’intérieur du dispositif de musellement de la société que fusent les signes de mécontentement populaire ! Et que se déclarent les symptômes les plus spectaculaires d’un système déliquescent.
    Telle est la logique du cycle de vie des systèmes totalitaires : ils périssent des effets de leurs propres abus. De leur propre aveuglement.

  • La coalition peine à faire bouger sa partie arabe Alors que la France met en scène ses Rafale contre daech -Par Djamel Bouatta - Liberté Algérie , http://www.liberte-algerie.com 22.9.2014

    Parmi la vingtaine de pays membres de la coalition internationale contre l’État islamique en Irak et en Syrie, identifiés le 15 septembre à Paris lors de Conférence internationale sur l’Irak, sa composante arabe est restée dans l’expectative.

    Pour le moment, Washington et Paris procèdent à des frappes aériennes, en appui à des contre-offensives engagées sur le terrain par l’armée irakienne, les milices chiites et les peshmergas kurdes. Mais ni Riyad, ni Doha, ni Le Caire, ni Amman, pour ne citer que les capitales arabes plus significatives dans la coalition internationale contre le terrorisme, dans la version Barack Obama de la stratégie de W. George Bush en 2003, son prédécesseur qui a plutôt fait monter la pâte djihadiste, ne se sont hasardés à confirmer publiquement à leurs opinions une participation militaire directe.

    Malgré l’acquiescement de la Ligue arabe présente à la revue des forces de la coalition par le président français François Hollande depuis son palais de l’Elysée, d’où il annonçait l’entrée dans la nouvelle guerre en Irak de ses Rafale stationnés dans la base de la Défense française dans les émirats arabes unis.
    Une guerre dirigée par le général américain à la retraite John Allen, ancien commandant des forces américaines en Afghanistan et homme clé de la guerre contre Al-Qaïda dans l’Ouest irakien entre 2006 et 2008. Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, n’a toujours pas rendu publics les contours de la participation de Amman, de Riyad, du Caire et d’Ankara, dont il s’était assuré personnellement au cours d’une tournée diplomatique la semaine du 8 septembre. Pour les autres capitales du Golfe arabe, Obama avait dépêché son ministre de la Guerre et le boss du Pentagone. Certainement pour préciser la nature de leur contribution.
    Donc jusque-là, c’est encore le flou quant à la participation arabe, probablement à l’aune des intérêts assez contradictoires de chacun de ses membres.

    Ce silence dans les capitales arabes concernées et dans celles du commanditaire de la coalition et de ses principaux alliés, la France, la Grande-Bretagne, le Canada et l’Australie, pour de nombreux spécialistes, n’est pas lié au seul souci des dirigeants arabes de ne pas susciter de colère chez eux en manifestant trop de proximité avec les Occidentaux dans une nouvelle guerre en Irak.
    Ces régimes du Golfe et du Moyen-Orient ne sont pas eux-mêmes sur la même longueur d’ondes pour déclarer la guerre idéologique à l’islamisme-djihadiste, ni sur la question des destinataires des armes pour la rébellion syrienne.

    Autre contradiction : le volet syrien de la lutte contre l’État islamique, qui reste une inconnue. L’Arabie Saoudite s’est engagée à équiper et à former sur son territoire des rebelles syriens anticalifat, sans plus. Et les États-Unis comptent sur l’Égypte pour mobiliser l’opinion publique arabe sunnite à travers son université d’Al-Azhar, à voir si ses cheikhs vont le faire.
    La Jordanie a promis de continuer à collaborer dans le domaine du renseignement et de la formation des rebelles syriens.
    En outre, la Turquie, État membre de l’Otan, n’a pas signé à Djeddah le communiqué de dix pays arabes et des États-Unis s’engageant à combattre ensemble l’État islamique. Erdogan devenu président de la Turquie, un islamiste proche des Frères musulmans, a refusé de mettre sa base aérienne d’Incirlik, proche de la Syrie, à la disposition des Américains pour des missions de combat.
    Et John Kerry n’a pas réussi à persuader Ankara de contrôler plus étroitement le flux des combattants étrangers rejoignant la Syrie et l’Irak à travers ses frontières, ni la contrebande de pétrole vendu sur le marché noir turc par l’État islamique.

  • Une simple formalité pour le maréchal Al-Sissi Présidentielle aujourd’hui et demain en Égypte sur fond de violences - Liberté Algérie , Quotidien national d’information
    http://www.liberte-algerie.com/international/une-simple-formalite-pour-le-marechal-al-sissi-presidentielle-aujou

    Son assassinat a été présenté dans le tableau de chasse de l’armée, un lourd tableau avec plus de 1 400 morts depuis la fermeture de la parenthèse des Frères et l’incarcération d’au moins 15 000 personnes avec la condamnation à mort de centaines parmi elles, dans des procès de masse de type stalinien.

    Ah... Nouvelle référence à Staline. Mais toujours pas dans nos journaux.

  • Des ouvriers algériens de Lafarge en grève de la faim depuis plus d’un mois à cause de mesures prises contre eux après leur mouvement social - Observatoire des multinationales

    http://multinationales.org/Des-ouvriers-algeriens-de-Lafarge

    Seize employés algériens de Lafarge sont en grève de la faim depuis plus d’un mois devant la cimenterie d’Oggaz, dans la région d’Oran. Ils protestent contre leur licenciement et les poursuites judiciaires engagées contre eux par l’entreprise française, suite à un mouvement social.

    Des ONG internationales se saisissent du dossier Grévistes de la faim de la cimenterie d’Oggaz (Mascara) - Liberté Algérie

    http://www.liberte-algerie.com/algerie-profonde/des-ong-internationales-se-saisissent-du-dossier-grevistes-de-la-fa

  • Des ouvriers algériens de #Lafarge en grève de la faim depuis plus d’un mois
    http://multinationales.org/Des-ouvriers-algeriens-de-Lafarge

    Seize employés algériens de Lafarge sont en grève de la faim depuis plus d’un mois devant la cimenterie d’Oggaz, dans la région d’Oran. Ils protestent contre leur licenciement et les poursuites judiciaires engagées contre eux par l’entreprise française, suite à un #mouvement_social. Fin 2013, la direction de l’usine a suspendu dix-sept ouvriers, leur reprochant d’avoir « interdit l’accès de l’usine aux employés désireux de travailler » et « mis en danger l’intégrité des installations industrielles ». Elle a (...)

    #Actualités

    / Lafarge, #Libertés_syndicales, #Algérie, #syndicats, #droits_des_travailleurs, mouvement (...)

    « http://www.letempsdz.com/content/view/118671/1 »
    « http://www.liberte-algerie.com/actualite/les-familles-des-grevistes-bloquent-la-route-cimenterie-lafarge-a-m »
    « http://www.letempsdz.com/content/view/118799/1 »
    « http://www.lapresse.ca/international/afrique/201403/12/01-4747099-algerie-16-employes-du-groupe-lafarge-en-greve-de-la-faim.php »
    « http://www.algeria-watch.org/pdf/pdf_fr/laddh_lafarge_%2026-03-2014.pdf »
    « http://www.elwatan.com/actualite/sit-in-a-alger-pour-soutenir-les-ouvriers-licencies-abusivement-10-04-2014- »
    « http://sess-dz.blogspot.fr/2014/04/union-syndicale-francaise-solidaires.html »
    « http://www.liberte-algerie.com/algerie-profonde/tentative-d-immolation-de-trois-ouvriers-cimenterie-lafarge-oggaz-m »
    « http://sess-dz.blogspot.fr/2014/04/urgent-lun-des-grevistes-de-la-faim-de.html »
    « http://www.elwatan.com/regions/ouest/mascara/la-direction-et-les-grevistes-veulent-dialoguer-23-03-2014-250163_140.php »
    « http://www.liberte-algerie.com/algerie-profonde/colere-des-familles-des-grevistes-de-la-faim-cimenterie-d-oggaz-mas »

  • Les islamistes et les kabyles absents de l’élection présidentielle algérienne du 17 avril ?

    Vers une présidentielle sans les islamistes APRÈS L’ANNONCE DU BOYCOTT DU SCRUTIN PAR LE MSP - Liberté Algérie , Quotidien national d’information
    http://www.liberte-algerie.com/actualite

    Vers une présidentielle sans les islamistes
    Par : Arab Chih
    C’est une grande première ! La présidentielle du 17 avril prochain se tiendra en l’absence de tout candidat islamiste. Pour cause, les grands partis de la mouvance islamiste, comme le Mouvement pour la société de la paix (MSP) d’Abderrezak Makri, le Parti pour la justice et le développement (PJD) d’Abdallah Djaballah, le Front du changement d’Abdelmadjid Menasra, ou encore Ennahdha de Mohammed Dhouibi ne sont pas du tout tentés par la présidentielle du 17 avril prochain. Symbole de l’entrisme politique, le parti créé par le défunt Mahfoudh Nahnah a pris part, depuis sa naissance, à tous les rendez-vous électoraux dans l’objectif de tisser sa toile dans la société et surtout mettre le grappin sur la moindre parcelle de pouvoir.
    Le “participationisme’’ est à ce point inscrit dans l’ADN du parti que son président Abderrezak Makri, à l’annonce du boycott de la prochaine présidentielle, s’était exclamé : “C’est une journée historique pour l’Algérie, la démocratie et la classe politique !” Avant lui, d’autres leaders islamistes ont déjà fait montre d’un grand désintérêt à l’égard du prochain scrutin. Dans un entretien accordé, le 21 janvier, au quotidien arabophone Al-Hadath, Abdallah Djaballah s’est dit prêt à lancer un appel au boycott du rendez-vous du 17 avril. “Si j’étais sûr d’être entendu, j’appellerais au boycott de cette élection”, a-t-il assuré non sans réitérer son opposition à un quatrième mandat pour Bouteflika. Quelques jours auparavant, il avait même exhorté tous les acteurs politiques à bouder la présidentielle et à laisser l’actuel locataire du Palais d’El-Mouradia seul face aux urnes. Abdelmadjid Menasra, lui, a déploré “le flou total” qui entoure l’élection présidentielle et a exhorté le président Bouteflika à renoncer à son ambition de prétendre à un nouveau bail à la tête de l’État. Des déclarations pessimistes peuvent bien pousser Menasra à joindre sa voix à celle du président du MSP qui peut aussi gagner à sa position son partenaire islamiste au sein du fameux groupe des 19, Mohamed Dhouibi d’Ennahdha. Si donc les islamistes étaient toujours présents, directement, en ayant un candidat, ou indirectement, dans toutes les élections présidentielles passées, ce ne sera pas le cas à l’occasion de celle du 17 avril prochain. Une attitude de défiance tout à fait inédite, surtout qu’elle intervient dans un contexte régional très favorable aux islamistes qui ont pu s’emparer du pouvoir en Tunisie comme en Égypte❞

  • Pendant que Hollande prétend que « la sécurité du Liban […] ne peut et ne doit pas être affectée par ce qui se passe en Syrie », les États-Unis évacuent le pays. Ça va, ils maîtrisent leur coup…

    Syria crisis : US orders non-emergency personnel out of Lebanon
    http://www.bbc.co.uk/news/world-us-canada-23992642

    The US state department has ordered non-emergency US personnel to leave Lebanon and has approved voluntary evacuation from southern Turkey.

    The state department cited “current tensions the region” but did not specifically mention Syria.

    The department also warned US citizens travelling in the two countries to remain alert to potential danger.

    The US Congress is debating President Barack Obama’s request to wage a military strike against Syria.

    “Given the current tensions the region, as well as potential threats to US government facilities and personnel, we are taking these steps out of an abundance of caution to protect our employees and their families, and local employees and visitors to our facilities,” state department spokeswoman Marie Harf said in a statement.

    François Hollande : "Le Liban doit être tenu à l’écart" du conflit en Syrie
    http://www.france24.com/fr/20130907-francois-hollande-liban-doit-etre-tenu-a-ecart-conflit-syrie-mich

    Après son entrevue avec le président libanais Michel Sleimane, qui n’a pas fait de déclaration, le chef de l’État a rappelé « la position constante de la France pour l’unité, la sauvegarde, la sécurité du Liban qui ne peut et ne doit pas être affecté par ce qui se passe en Syrie ». « J’ai insisté (...) pour lui dire que si nous avions à agir dans les prochaines semaines, ce serait pour punir un régime qui a utilisé des armes chimiques en aucune façon pour porter un conflit au-delà de son propre cadre, c’est-à-dire la Syrie ».

  • Serval devrait se transformer en Opération de Maintien de la Paix onusienne si le Conseil de Sécurité l’accepte. Paris a-t-il trouvé la porte de sortie du guêpier malien ?

    Le pied de nez de Paris à la Cédéao Avec l’annonce d’un passage de relais aux Nations unies au Mali - Liberté Algérie , Quotidien national d’information
    http://www.liberte-algerie.com/international/le-pied-de-nez-de-paris-a-la-cedeao-avec-l-annonce-d-un-passage-de-

    Au fond, la France n’a jamais cru ni en la Cédéao ni dans la Misma, la force panafricaine qui devait rétablir le Mali dans sa souveraineté territoriale en chassant les islamistes qui s’étaient propagés dans tout l’Azawad, la moitié nord du pays.

    On peut même, avec du recul, postuler que le président français a initié le plan d’intervention africain pour mieux faire avaler son opération “Serval”. Mais alors pourquoi cette subite précipitation à vouloir passer le relais à l’ONU, d’autant qu’à en croire les bulletins de guerre égrenés par le ministre français de la guerre, la victoire finale des forces spéciales françaises sur les groupes islamistes djihadistes est très proche  ? Laurent Fabius, le ministre français des AE, espère, en effet, le vote d’une résolution par le Conseil de sécurité, sur une opération de maintien de la paix (OMP) en avril !

  • Je me posais des questions, maintenant, je ne m’en pose plus, je sais qu’ils nous prennent pour des pignoufs.

    Les mecs sont trois jours sur le site, surarmés, des explosifs dans tous les sens, venus pour tout exploser. L’armée algérienne les attaque, tire dans tous les sens, obus et compagnie et ... par un gramme d’installation touché...

    Et pourtant, les journalistes sont capables de nous rapporter ça :
    http://www.liberte-algerie.com/actualite/aqmi-voulait-faire-exploser-le-site-gazier-le-premier-ministre-abde
    #bonneteau #blague #pitrerie

  • Réunifiée sous la pression à Doha
    http://www.liberte-algerie.com/international/l-opposition-syrienne-veut-une-reconnaissance-de-l-argent-et-des-ar

    Nerf du soulèvement, l’argent manquait durement au Conseil national syrien (CNS), jusque-là principale coalition de l’opposition, et qui a rejoint à contre-cœur la nouvelle instance, après être tombé en disgrâce aux yeux de Washington. Le CNS se plaignait d’un assèchement des fonds ces derniers mois. “On nous avait promis une aide de 150 millions de dollars par mois, mais depuis mars nous n’avons reçu que 40 M USD”, a ainsi révélé à l’AFP Samir Nachar, un dirigeant de cette instance. 5 M des Emirats arabes unis, 15 M du Qatar et 20 millions de la Libye, selon lui. Et même si l’opposition ne reçoit pas directement des armes, elle pourra désormais en acheter, a affirmé Khaled Al-Attiya, ministre d’Etat qatari pour les Affaires étrangères, qui a parrainé les négociations. “Lorsqu’ils auront obtenu une légitimité internationale, ils pourront conclure les contrats qu’ils voudront et obtenir des armes”, a-t-il souligné à Al-Jazeera.

  • Khaled empoche 6 milliards pendant que nous vivons dans des garages

    La venue du king du raï à Bouira, jeudi, a suscité un grand mécontentement au sein de la population, en général, et chez les jeunes, en particulier. La rumeur selon laquelle une somme de plus de 6 milliards de centimes a été donnée à Cheb Khaled en guise de cachet a fait le tour de la wilaya, notamment chez les jeunes chômeurs et, surtout, les universitaires recrutés dans le cadre du pré-emploi ainsi que des citoyens de plusieurs localités organisatrices de plusieurs contestations pour l’amélioration de leur cadre de vie.
    Depuis l’annonce de Khaled à Bouira, les internautes ont investi facebook, appelant à son boycott. Appel qui semble avoir trouvé un écho favorable au vu du nombre de tickets d’entrée vendus à travers les différents points de vente. À la Maison de la culture de la ville de Bouira, seuls 24 billets ont été cédés, selon des sources proches de la Direction de la culture.

    http://www.liberte-algerie.com/actualite/le-cachet-de-khaled-provoque-l-emeute-son-concert-chahute-a-bouira-

    from :
    https://berthoalain.wordpress.com/2011/12/04/concert-de-khaled-emeute-a-%D8%A7%D9%84%D8%A8%D9%88%D9%8A%D8%