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  • Le Sénat interdit les brevets sur les gènes natifs
    http://www.reporterre.net/spip.php?page=redirect&id_article=8840

    Mercredi 20 janvier, les sénateurs ont adopté un amendement qui interdit les brevets sur les gènes natifs. L’amendement, soutenu par de nombreuses associations écologistes, vise à « garantir l’interdiction effective de la brevetabilité des végétaux et animaux. On ne saurait admettre que certains s’approprient des traits existants dans la nature en déposant un brevet qui s’étendra ensuite à toute la plante ou tout animal possédant ces traits », conclut la sénatrice Évelyne Didier (groupe communiste, républicain et citoyen), qui a porté le texte.

    Dans les faits, l’Institut national de la propriété intellectuelle (Inpi) ne pourra plus délivrer de brevet sur une plante avec une caractéristique particulière (résistance à un parasite, teneur en protéines, taille, propriété de séchage...) s’il est établi que cette caractéristique existe naturellement ou peut être obtenue par des procédés classiques de sélection.

    #semences

  • S’appuyant sur l’encyclique du pape, des chrétiens s’engagent contre le projet d’aéroport
    http://www.reporterre.net/spip.php?page=redirect&id_article=8766

    Pour eux, le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes n’est pas compatible avec l’encyclique Laudato Si, publiée le 24 mai 2015 par le Pape François. Dans un manifeste publié le 8 janvier, ces cinq « chrétiens de Loire-Atlantique » expliquent leur position : « Le projet actuel s’appuie sur une conception dépassée de la réalité économique et sociale, qui ne prend pas en compte les nécessaires conversions exigées par le défi environnemental », estiment-ils, citant l’encyclique : « Pour que surgissent de nouveaux modèles de progrès nous devons convertir le modèle de développement global » (LS 194). Ils distinguent quatre thèmes sur lesquels le projet d’aéroport est incompatible avec cette encyclique : « le bien commun », « justice et solidarité », « notre maison commune », et « dialogue et transparence dans les processus de décision ».

    Ils appellent en particulier à réexaminer le projet d’aéroport et à cesser la procédure d’expulsion des habitants historiques de la zone.

    #hi_hi_hi #chrétienté #NDDL

  • Un paysan opposé au Grand stade inutile de Lyon a été violemment agressé
    http://www.reporterre.net/spip.php?page=redirect&id_article=8720

    Philippe Layat est un agriculteur qui s’oppose à la construction du Grand stade de Lyon, qui va détruire une partie de son exploitation. Il a été agressé chez lui par 3 hommes cagoulés et armés le dimanche 20 décembre 2015 vers 20h30. L’#agression a durée 20 minutes avec séquestration chez lui. Les agresseurs lui ont demandé ou était l’argent, et une fouille complète des lieux a été faite. La police a perquisitionné la maison pendant deux heures, un dossier du grand Lyon à disparu. Une plainte a été déposé, Philippe se remet de ses blessures.

    #gpii

  • La première saison de la Chronique du jardin sans pétrole
    http://www.reporterre.net/La-premiere-saison-de-la-Chronique

    Nous habitons Paris, la ville dense où le quotidien est une confrontation permanente à la consommation. L’idée du jardin, à 50 kilomètres de la capitale, c’est d’échapper à cet ultimatum au moins un jour par semaine. Nous mettons les vélos dans le RER, laissons la ville se déliter dans le bruit métallique du train jusqu’à la frontière de l’urbanisation…

    400 m² bordés de thuyas au Nord, ouverts à l’Est et au Sud sur une prairie. L’horizon s’arrête sur des coteaux boisés.

    Pour jardiner, nous utilisons quelques outils à main et tout ce que nous pouvons trouver sur place comme le fumier du centre équestre que nous ajoutons à notre compost ou des feuilles mortes ramassées dans la forêt toute proche qui viendront protéger la terre des aléas climatiques.

    Le feuilleton hebdomadaire d’une famille de Parisiens qui jardinent dans une lointaine périphérie.
    Je ne sais pas trop si l’histoire de ces jardiniers « sans pétrole » pourra profiter à certain-e-s d’entre nous. Je la mets ici au cas où ...

    On retrouvera les épisodes suivants sur ces pages :

    http://www.reporterre.net/spip.php?page=memeauteur&auteur=Christine%20Laurent%20%28Reporterre%29&d

    http://www.reporterre.net/spip.php?page=memeauteur&auteur=Christine%20Laurent%20%28Reporterre%29#p

    #permaculture

    Et chapeau à Christine et Jean-Marie pour leur détermination. Et merci à eux de nous faire partager leur expérience.

    • A mon avis, c’est parce qu’ils se rendent sur le lieu en utilisant transport en commun (RER) plus vélos. Mouais, c’est un peu tiré par les cheveux ... Ou alors, parce qu’ils n’utilisent aucun produit chimique, lesquels sont souvent des produits dérivés de la chimie du carbone. Pas de motorisation non plus. Oui, je me suis posé la même question.
      Le mieux est que je contacte le site pour avoir des précisions.

    • @nicolasm

      Voilà qui fut fait (contacté le site Reporterre) et j’ai eu une réponse de Christine Laurent, la jardinière auteure du blog. Voici ce qu’elle nous dit à propos du « jardin sans pétrole » :

      L’idée d’appeler notre jardin "sans pétrole" m’est venue à la suite d’un stage de permaculture où j’ai appris que pour produire une calorie alimentaire, l’agriculture dite « conventionnelle » qui s’est développée après la seconde guerre mondiale consomme environ 12 calories provenant du pétrole sous forme de pesticides, d’engrais chimique mais aussi de carburant pour les tracteurs et autres machines.
      Partant de là nous nous efforçons autant que possible d’inverser ce rapport calorique, sachant que nous mêmes dépensons pas mal de calories physiques pour entretenir le jardin et faire pousser des légumes.
      - Nous n’utilisons pas de machine à moteur
      - Nous utilisons de la biomasse disponible à proximité (jardin, forêt, fumier du centre équestre voisin) pour fabriquer du compost
      - Nous allons le plus souvent en vélo et RER
      Le terme de "sans pétrole » est une tendance qui oblige à se poser des questionner la manière dont on fait les choses mais nous avons quand même une tonne d’eau en plastique, un arrosoir en plastique, des tuyaux d’arrosage en plastique…
      Ce qui m’a paru finalement intéressant dans ce titre c’est d’interroger notre rapport au pétrole et et à ce que son usagée génère dans le monde

  • Interdiction des pétroliers le long de la côte ouest du Canada
    http://www.reporterre.net/spip.php?page=redirect&id_article=8468

    Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, conformément à une de ses promesses électorales, a appelé à un moratoire en vue d’interdire la circulation des pétroliers de brut au large des côtes du nord de la Colombie-Britannique. M. Trudeau a présenté la directive dans sa lettre de mandat au ministre des Transports du #Canada, Marc Garneau,
    vendredi 13 novembre. Dans ce document, il a demandé à son ministre de formaliser l’accord avec trois autres ministères : la pêche, les ressources naturelles et l’environnement.

    On ne sait pas quel impact ce moratoire aurait sur le pipeline Northern Gateway d’Enbridge, qui devait transporter le bitume de l’Alberta à Kitimat, en Colombie-Britannique. Le projet avait été approuvé en Juin 2014, avec 209 conditions.

    #pétrole #transport

  • Les États-Unis autorisent Shell à forer en #Arctique
    http://www.reporterre.net/spip.php?page=redirect&id_article=7466

    Le gouvernement des Etats-Unis a annoncé, lundi 11 mai, qu’il autorisait le groupe pétrolier Shell à effectuer cet été des forages d’exploration dans l’océan arctique, au large de l’Alaska.

    Cela fait plusieurs années que Shell lorgne sur les eaux glacées de la mer des Tchouktches. Les scientifiques fédéraux estiment que la zone pourrait contenir jusqu’à quinze milliards de barils de pétrole.

  • Aux #Etats-Unis, #mobilisation pour un salaire horaire minimum
    http://www.reporterre.net/spip.php?page=redirect&id_article=7317
    http://www.reporterre.net

    « What do we want ? 15 ! When do we want it ? Now ! ». "Que voulons-nous ? 15 dollars. Quand ? Maintenant !"

    Plusieurs centaines de citoyens se sont rassemblés dans le centre-ville de Portland (Oregon) mercredi 15 avril, scandant en cœur leur revendication : un #salaire_horaire_minimum de 15 $ (14 €).

    S’appuyant sur le récent succès de cette lutte dans la ville voisine de Seattle, les employés de la municipalité, de l’Université d’Etat de Portland et d’entreprises privées (fast foods notamment) sont descendus dans la rue pour réclamer une augmentation du salaire minimum légal. Cette manifestation s’inscrit dans le cadre de l’April 15th’s Global Day of Action for Fight for Fifteen, et des marches ont été organisées dans plus de 200 villes états-uniennes ce mercredi 15 avril.

    Alors que la ville de Portland connaît un phénomène de gentrification massif (l’un des plus fort des Etats-Unis), avec comme corollaire une inflation des loyers, les inégalités sociales se creusent. De plus en plus de travailleurs vivent dans une grande précarité économique.

  • Une civilisation qui s’avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente.

    Une civilisation qui choisit de fermer les yeux à ses problèmes les plus cruciaux est une civilisation atteinte.

    Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde.

    Le fait est que la civilisation dite « européenne », la civilisation « occidentale », telle que l’ont façonnée deux siècles de régime bourgeois, est incapable de résoudre les problèmes majeurs auxquels son existence a donné naissance : le problème du prolétariat et le problème colonial ; que, déférée à la barre de la « raison » comme à la barre de la « conscience », cette Europe-là est impuissante à se justifier ; et que, de plus en plus, elle se réfugie dans une hypocrisie d’autant plus odieuse qu’elle a de moins en moins chance de tromper.

    L’Europe est indéfendable.

    Il paraît que c’est la constatation que se confient tous bas les stratèges américains.

    En soi cela n’est pas grave.

    Le grave est que « l’Europe » est moralement, spirituellement indéfendable.

    Et aujourd’hui il se trouve que ce ne sont pas seulement les masses européennes qui incriminent, mais que l’acte d’accusation est proféré sur le plan mondial par des dizaines et des dizaines de millions d’hommes qui, du fond de l’esclavage, s’érigent en juges.

    On peut tuer en Indochine, torturer à Madagascar, emprisonner en Afrique Noire, sévir aux Antilles. Les colonisés savent désormais qu’ils ont sur les colonialistes un avantage. Ils savent que leurs « maîtres » provisoires mentent.

    Donc que leurs maîtres sont faibles.

    Et puisqu’aujourd’hui il m’est demandé de parler de la colonisation et de la civilisation, allons droit au mensonge principal à partir duquel prolifèrent tous les autres.

    Colonisation et civilisation ?

    La malédiction la plus commune en cette matière est d’être la dupe de bonne foi d’une hypocrisie collective, habile à mal poser les problèmes pour mieux légitimer les odieuses solutions qu’on leur apporte.

    Cela revient à dire que l’essentiel est ici de voir clair, de penser clair, entendre dangereusement, de répondre clair à l’innocente question initiale : qu’est-ce qu’en son principe que la colonisation ? De convenir de ce qu’elle n’est point ; ni évangélisation, ni entreprise philanthropique, ni volonté de reculer les frontières de l’ignorance, de la maladie, de la tyrannie, ni élargissement de Dieu, ni extension du Droit ; d’admettre une fois pour toutes, sans volonté de broncher aux conséquences, que le geste décisif est ici de l’aventurier et du pirate, de l’épicier en grand et de l’armateur, du chercheur d’or et du marchand, de l’appétit et de la force, avec, derrière, l’ombre portée, maléfique, d’une forme de civilisation qui, à un moment de son histoire, se constate obligée, de façon interne, d’étendre à l’échelle mondiale la concurrence de ses économies antagonistes.

    Poursuivant mon analyse, je trouve que l’hypocrisie est de date récente ; que ni Cortez découvrant Mexico du haut du grand téocalli, ni Pizarre devant Cuzco (encore moins Marco Polo devant Cambaluc, ne protestent d’être les fourriers d’un ordre supérieur ; qu’ils tuent ; qu’ils pillent ; qu’ils ont des casques, des lances, des cupidités ; que les baveurs sont venus plus tards ; que le grand responsable dans ce domaine est le pédantisme chrétien, pour avoir posé les équations malhonnêtes : christianisme = civilisation ; paganisme = sauvagerie, d’où ne pouvaient que s’ensuivre d’abominables conséquences colonialistes et racistes, dont les victimes devaient être les Indiens, les Jaunes, les Nègres.

    Cela réglé, j’admets que les civilisations différentes en contact les unes avec les autres est bien ; que marier des mondes différents est excellent ; qu’une civilisation, quel que soit son génie intime , à se replier sur elle-même, s’étiole ; que l’échange est ici l’oxygène, et que la grande chance de l’Europe est d’avoir été un carrefour, et que, d’avoir été le lieu géométrique de toutes les idées, le réceptacle de toutes les philosophies, le lieu d’accueil de tous les sentiments en a fait le meilleur redistributeur d’énergie.

    Mais alors je pose la question suivante : la colonisation a-t-elle vraiment mis en contact ? Ou, si l’on préfère, de toutes les manières d’établir contact, était-elle la meilleure ?

    Je réponds non.

    Et je dis que de la colonisation à la civilisation, la distance est infinie ; que de toutes les expéditions coloniales accumulées, de tous les statuts coloniaux élaborés, de toutes les circulaires ministérielles expédiées, on ne saurait réussir une seule valeur humaine.

    Il faudrait d’abord étudier comment la colonisation travaille à déciviliser le colonisateur, à l’abrutir au sens propre du mot, à le dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis, à la convoitise, à la violence, à la haine raciale, au relativisme moral, et montrer que, chaque fois qu’il y a au VietNam une tête coupée et un oeil crevé et qu’en France on accepte, une fillette violée et qu’en France on accepte, un Malgache supplicié et qu’en France on accepte, il y a un acquis de la civilisation qui pèse de son poids mort, une régression universelle qui s’opère, une gangrène qui s’installe, un foyer d’infection qui s’étend et qu’au bout de tous ces traités violés, de tous ces mensonges propagés, de toutes ces expéditions punitives tolérées. de tous ces prisonniers ficelés et interrogés, de tous ces patriotes torturés, au bout de cet orgueil racial encouragé, de cette jactance étalée, il y a le poison instillé dans les veines de l’Europe, et le progrès lent, mais sûr, de l’ensauvagement du continent.

    Et alors un beau jour, la bourgeoisie est réveillée par un formidable choc en retour : les gestapos s’affairent, les prisons s’emplissent, les tortionnaires inventent, raffinent, discutent autour des chevalets.

    On s’étonne, on s’indigne. On dit : « Comme c’est curieux ! Mais, Bah ! C’est le nazisme, ça passera ! » Et on attend, et on espère ; et on se tait à soi-même la vérité, que c’est une barbarie, mais la barbarie suprême, celle qui couronne, celle qui résume la quotidienneté des barbaries ; que c’est du nazisme, oui, mais qu’avant d’en être la victime, on en a été le complice ; que ce nazisme-là, on l’a supporté avant de le subir, on l’a absous, on a fermé l’oeil là-dessus, on l’a légitimé, parce que, jusque-là, il ne s’était appliqué qu’à des peuples non européens ; que ce nazisme là, on l’a cultivé, on en est responsable, et qu’il est sourd, qu’il perce, qu’il goutte, avant de l’engloutir dans ses eaux rougies de toutes les fissures de la civilisation occidentale et chrétienne.

    Oui, il vaudrait la peine d’étudier, cliniquement, dans le détail, les démarches d’Hitler et de l’hitlérisme et de révéler au très distingué, très humaniste, très chrétien bourgeois du XXème siècle qu’il porte en lui un Hitler qui s’ignore, qu’Hitler l’habite, qu’Hitler est son démon, que s’il le vitupère, c’est par manque de logique, et qu’au fond, ce qu’il ne pardonne pas à Hitler, ce n’est pas le crime en soi, le crime contre l’homme, ce n’est que l’humiliation de l’homme en soi, c’est le crime contre l’homme blanc, et d’avoir appliqué à l’Europe des procédés colonialistes dont ne relevaient jusqu’ici que les Arabes d’Algérie, les coolies de l’Inde et les nègres d’Afrique.

    Et c’est là le grand reproche que j’adresse au pseudo-humanisme : d’avoir trop longtemps rapetissé les droits de l’homme, d’en avoir eu, d’en avoir encore une conception étroite et parcellaire, partielle et partiale et, tout compte fait, sordidement raciste.

    […]

    Aimé Césaire

    Discours sur le colonialisme (1950)

  • Le TAFTA aurait un effet nuisible sur l’économie européenne, démontrent deux études - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article6706

    Le TAFTA/TTIP, l’accord commercial secret négocié par Bruxelles et Washington, coûterait à l’Europe 600 000 emplois. En France, l’accord entraînerait aussi une baisse des salaires de 5 500 euros par travailleur et le transfert de 8 % du produit intérieur brut (PIB) du travail vers le capital.

  • Silence explore les langues régionales - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article6707

    Dossier : Que vivent nos 75 langues régionales !

    « Aujourd’hui, la plupart des sociétés sont plurilingues. » (Entretien avec Gilbert Dalgalian par Divi Kerneis)

    La mort des langues n’est pas un destin (Divi Kerneis)

    Les luttes pour les langues « régionales » en France : un combat pour la démocratie (Tangi Louarn)

    Nos langues et nos identités (Marion Durand)

    Ai’ta ! : la désobéissance civile au service de la langue bretonne (Tristan An Nedeleg)

    Quand la langue corse passe à la télé (Lisa D’Orazio)

    En Pays basque nord, l’enseignement joue un rôle moteur (Peio Jorajuria)

    http://www.revuesilence.net/news/126/15/Numero-429---decembre-2014
    #langues_sans_frontières

  • 5 mois à limiter ses déchets :
    http://www.reporterre.net/spip.php?article6702

    Je suis de plus en plus agacée par ces initiatives médiatisées : 5 mois sans déchets, un an sans huile de palme, un an sans viande, six mois sans voiture, cinq minutes sans chocolat...
    Je trouve que ça n’apporte pas grand chose, à part des questions : pourquoi seulement un an/5mois/6 mois, etc ? Qu’est-ce qu’on fait après ? On reprend les mauvaises habitudes en se disant qu’on peut s’en laver les mains parce qu’on a fait sa part ? Qu’est-ce que ça apporte, au final, si ce n’est cette impression de « J’ai tenu un an mais c’était trop trop dur (z’avez vu comme je suis trop fort) » ? Je suis tentée d’entendre dans ce discours quelque chose comme : Puisque c’était un défi, il est impossible de pérenniser ce choix. Et au bout du compte, il me semble que c’est plutôt contre-productif.
    Je préférerais entendre quelque chose qui remette vraiment en cause un mode de vie, de manière définitive. Tout le reste de ma vie sans télé. Chiche !

    • Oui le message est assez brouillé du coup, autant accès sur la période que sur l’objet de la démarche. Après je le vois plus comme un défi dans le genre la personne le fait à 100% pour tester à fond, et ensuite revient à un seuil qui sera peut être plus pertinent (par exemple local avec emballage plutôt qu’exotique sans emballage ?)

  • Parfum de mensonges et eau trouble autour de l’immersion du Cosette, en Martinique - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article6700

    Les défenseurs de l’environnement sont d’autant plus en colère qu’ils ont l’impression d’avoir été bernés : « Le 3 novembre en fin d’après-midi, le préfet de Martinique a annoncé à la presse que le Cosette serait convoyé en France pour y être dépollué, démantelé et recyclé. Et le 4 novembre à l’aube, sous prétexte de l’« apparition d’une voie d’eau » et d’un « péril imminent », nous l’avons vu quitter le port de Fort-de-France accompagné d’un navire de la Marine nationale. Il a été coulé à vingt-cinq kilomètres des côtes au niveau d’une décharge sous-marine déjà utilisée en juillet 2008 pour le sabordage du Master Endeavour », explique Garcin Malsa, président de l’Assaupamar.

    « Avec ses 2.500 tonnes de métaux pollués par de la peinture toxique et ses boues d’hydrocarbures, le Cosette constitue un nouveau site pollué à 2.700 mètres de profondeur. Il se trouve, qui plus est, dans le périmètre du projet de parc naturel marin dans la mer des Caraïbes que Ségolène Royal a déclaré soutenir lors de sa visite en Martinique fin août-début septembre 2014 ! », s’indigne le fondateur de Robin des Bois Jacky Bonnemains.

    Chez Robin des Bois, on s’est frotté les yeux quand on a reçu, en 2010, la photo du Cosette, vieux cargo de 99 mètres de long abandonné à quai à Fort-de-France. Jacky Bonnemains est devenu, au fil des décennies, l’un des grands connaisseurs de la sécurité maritime et du démantèlement des bateaux – l’association édite un bulletin trimestriel sur ce sujet. En comparant des photos, il reconnaît très vite l’un de ses vieux ennemis, le Zanoobia.

    « Construit en 1966, le Cosette avait eu au milieu de sa carrière le nom de Zanoobia. Un nom mythique pour nous, car le Zanoobia a participé à l’exportation depuis l’Europe vers les pays du tiers monde de déchets toxiques de l’industrie européenne et suisse », rappelle le fondateur de Robin des Bois.

    L’une de ses virées est restée dans les mémoires. En janvier 1987, dix mille fûts toxique quittent l’Italie pour Djibouti, avant d’être détournés vers le Venezuela. Là, ils sont déchargés en cachette et provoquent la mort d’un enfant. Caracas obtient de l’Europe le retour des fûts qui, réembarqués, parviennent à Tartous, un port syrien. La cargaison est si toxique que la Syrie n’en veut pas.

    C’est alors, en mars 1988, que le Zanoobia entre en jeu. « Il a réembarqué ces déchets pour la Grèce qui n’en a pas voulu non plus. Le navire a alors erré pendant plus de deux mois en Méditerranée avant que l’Italie dont ils provenaient à l’origine accepte de les reprendre », poursuit Jacky Bonnemains.

    #transport_maritime #déchets_toxique #mer_poubelle #loin_de_la_métropole

  • Cuba, le pays où l’agroécologie est vraiment appliquée - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article6694

    Concrètement, l’agroécologie cubaine, ça ressemble à quoi ?

    Beaucoup d’#agriculture_urbaine : Cuba compte plus de 380 000 exploitations agricoles urbaines, qui produisent plus de 1,5 million de tonnes de légumes. Ces exploitations fournissent 70 %, et parfois plus, des légumes frais à La Havane.

    Et puis surtout, il y a le mouvement « Campesino a campesino » (De paysan à paysan). Le paysan est acteur de l’innovation technique et sociale. C’est lui qui teste l’#agroécologie sur ses terres. Il y a aussi des ateliers de formation, des échanges de semences et des forums régionaux et nationaux de partages des savoir-faire.

    L’agroécologie produit 65 % de l’alimentation du pays, alors qu’elle ne couvre que 25 % des terres agricoles. Ce mouvement agroécologique est justement au coeur de notre documentaire. Nous voulons filmer ces échanges, ces pratiques, ce mouvement social qui pourrait en inspirer d’autres.

    La question sous-jacente est de savoir si l’agroécologie est un choix conjoncturel sur le court terme qui a été appliqué dans un temps particulier de crise, ou si c’est un choix structurel qui pourrait installer une vraie souveraineté alimentaire pour le pays ?

    Quelle différence entre l’agroécologie cubaine et française ?

    C’est une question complexe. À Cuba, le gouvernement peut définir un choix politique et organiser les règles du jeu de l’économie. Nous, on est dans des pays d’économie de marché, et où on a des gouvernants qui disent : « J’aimerais bien pouvoir faire çà, mais si je décide d’aller dans tel sens, on aura la fuite des capitaux, si je décide de favoriser les entreprises locales, je suis en désaccord avec l’Organisation mondiale du commerce ».

    Cuba se crée des marges de manœuvres et c’est quelque chose d’important dont nous pourrions nous inspirer.

    En France, on a une concentration rapide et forte des terres, une diminution du nombre de paysans. À Cuba, il y a eu une redistribution des terres extraordinaire : en dix ans, plus de un million et demi d’hectares ! À l’échelle française, ça voudrait dire les Midi-Pyrénées et l’Aquitaine.

    En France, le discours ambiant prétend que les deux agricultures peuvent très bien cohabiter, qu’on peut très bien avoir une agriculture paysanne et puis une agriculture plus intensive, plus exportatrice. Mais c’est très compliqué de parler d’agroécologie et en même temps d’avoir des discours sur la compétitivité avec tout ce qu’il y a derrière, à savoir la main-d’œuvre pas chère dans les fermes, l’agriculture industrielle.

    Est-ce que nous voulons une agroécologie paysanne à taille humaine avec une multitude de paysans ou une agroécologie intensive de supermarché avec une main mise de quelques agromanagers qui pourront choisir comment ils veulent nous nourrir ? Ce sont deux projets de société très différents.

    #souveraineté #agrobusiness #foncier
    cc @nicolasm @odilon

  • La question des #migrations dues au #climat bientôt prioritaire - Yahoo Actualités France
    https://fr.news.yahoo.com/la-des-migrations-dues-au-climat-bientôt-prioritaire-151549786.html

    Depuis 2008, on évalue à 27 millions de personnes par an en moyenne le nombre de réfugiés climatiques.

    Selon la Nansen Initiative, qui aide les gouvernements à imaginer des moyens de protéger ces populations, le thème des migrations climatiques devra être pris en compte dans le nouveau pacte sur le climat qui doit être adopté lors de la conférence de Paris fin 2015.

    ...

    Les experts estiment que la priorité des Etats est de protéger sur place les populations à risque, en les aidant à mieux sécuriser leur accès à l’eau potable, en fabriquant des habitations plus résistantes aux conditions climatiques extrêmes et en améliorant les systèmes d’alerte et de prévention.

    Mais dans certaines circonstances, quand un endroit est devenu totalement inhospitalier, la seule option est le départ, une situation que de nombreux Etats ont du mal à accepter et à anticiper.

    ...

    Quelques exceptions pourraient toutefois servir d’exemple.

    L’île de Kiribati, menacée par la montée des eaux de l’océan Pacifique, a ainsi mis en place une politique de formation et tissé des liens avec les communautés d’expatriés afin que les habitants souhaitant s’expatrier puissent le faire avec « dignité ».

    En Amérique du Sud, la Colombie est le premier pays à avoir intégré le problème de la migration dans son plan national d’action face au changement climatique, déclare Diego Beltrand, de l’Organisation internationale pour les migrations.

    • http://www.reporterre.net/spip.php?article6695

      les négociations internationales ont aussi cherché à ‘dé-victimiser’ les migrants, désormais acteurs de leur stratégie d’adaptation. Le terme de ‘réfugié climatique’, pourtant si éloquent, a été abandonné sous la pression des juristes, au motif qu’il ne correspondait à aucune réalité dans le droit international : ces ‘réfugiés’ n’étaient victimes d’aucune persécution politique.

      Mais dans ce processus de ‘dé-victimisation’ des migrants, les impacts du changement climatique ont aussi été utilisés comme un Cheval de Troie pour dépolitiser les causes profondes de la migration. Car le changement climatique, au fond, n’est-il pas une forme de persécution à l’encontre des plus vulnérables ?

      Car il existe bel et bien un risque à traiter des migrations dans le cadre des négociations internationales sur le climat : celui de considérer les migrants comme des pions dont il s’agit de gérer le déplacement, et de dépolitiser les causes profondes de celui-ci. En ‘environnementalisant’ la politique, on risque aussi de dépolitiser l’environnement.

      Je ne dis pas ici que la question des migrations n’a pas sa place dans les négociations sur le climat. Au contraire. Mais il faut prendre garde à ne pas oublier que les migrants, quelles que soient les ressources qu’ils trouvent au fond d’eux-mêmes pour s’adapter, aussi admirables soient-ils dans leur résilience, sont aussi les victimes d’un processus de transformation de la Terre qui les dépasse.

      Voilà pourquoi il est au fond très légitime de parler de ‘réfugiés climatiques’ : parce que ceux-ci sont les premières victimes d’un processus politique et intentionnel de transformation de la Terre. C’est bien une forme de persécution, éminemment politique.

  • Climat : le rôle néfaste des multinationales européennes en Amérique latine
    http://multinationales.org/Climat-le-role-nefaste-des

    Alors que les négociations internationales sur le climat se déroulent à Lima, au #Pérou, depuis le 1er décembre, deux rapports publiés par des ONG internationales viennent rappeler le poids des multinationales européennes en Amérique latine dans les secteurs les plus polluants, notamment ceux des mines et de l’énergie. Le poids et #Lobbying de ces entreprises multinationales est rendu largement responsable de l’incapacité des gouvernements à sortir d’un modèle de développement destructeur pour la (...)

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    / #Glencore, #Enel, #Repsol, #Anglo_American, Lobbying, #Industries_extractives, #Énergies_fossiles, Pérou, #Colombie, #Industries_extractives, #Énergie, #changement_climatique, #influence, #impact_social, #impact_sur_l'environnement, #normes_et_régulations, communautés (...)

    #communautés_locales
    « http://www.bastamag.net/Au-Perou-pendant-que-les »
    « http://www.bastamag.net/90-entreprises-sont-responsables »
    « http://www.bastamag.net/Etat-d-urgence-pour-proteger-une »
    « http://www.bastamag.net/Climat-les-lecons-de-Varsovie »
    « http://www.foei.org/wp-content/uploads/2014/11/19-foei-corporate-capture-report-fr-lr.pdf »
    « http://www.bastamag.net/IMG/pdf/corporate_conquistadors-en-web.pdf »
    « http://www.theguardian.com/environment/2014/jun/06/first-tar-sands-oil-shipment-arrives-in-europe-amid-protests »

  • En #Grèce, les capitalistes privatisent sauvagement la #nature
    http://www.reporterre.net/spip.php?article6684

    En Grèce, rien n’est réglé. Le pays est dans une crise économique profonde, la « troïka » demande encore plus d’efforts financiers au gouvernement, un jeune manifestant, Nikos Romanos, est en grève de la faim en prison depuis le 10 novembre. Pendant ce temps, plages, forêts, îles, tout est à vendre aux spéculateurs et aux millionnaires qui veulent leur coin privé.

  • L’homophobie est-elle soluble dans l’écologie ? Le positionnement problématique de Reporterre | VendeurSEs de haine
    http://vendeursesdehaine.yagg.com/2014/12/08/lhomophobie-est-elle-soluble-dans-lecologie-le-positionnemen

    Tugdual Derville, délégué générale de l’Alliance Vita et porte-parole de la Manif pour Tous, a été interviewé par le site Reporterre pour la chronique « Une minute, une question ». Le prétexte en est « l’écologie humaine ». L’homophobe a tenu des assises sur le sujet le week-end dernier. L’interview a suscité des réactions au point que la rédaction a publié une mise au point, précisant qu’elle ne partageait pas « les positions prises par M.Derville sur un certain nombre de sujets dits de société » (avec renvoi sur l’article de Wikipedia consacré à celui-ci), mais que « les idées de M. Derville existent. Vouloir occulter cette réalité serait une erreur car l’on ne combat pas les opinions que l’on désapprouve en faisant comme si elles n’existaient pas. » Cette position pose un sérieux problème, tant en matière de lutte contre l’homophobie – qui n’est pas l’objet du site – que pour les débats sur l’écologie – qui, là, le sont.

    #homophobie #reporterre #médias #écologie

    • Ouais confusionnisme.info me parait un peu confus. :D

      En revanche l’article du blog est assez clair. Mais source ou pas source, la personne en question est clairement un membre d’un groupe de droite dure, et participant à la MPT, ya aucun doute là-dessus. Et donc aucun rapport avec l’écologie politique marqué à gauche.

      Et encore une fois sur la défense qu’a pris Reporterre : ces gens ne sont pas perdus dans le désert, ils ont déjà plein d’autres canaux de diffusion de leurs idées. Donc on peut très bien accepter leur liberté d’expression sans pour autant les aider à diffuser leurs laideurs. Surtout que là il ne s’agissait même pas d’un débat ou d’un article avec un contrepoint, points de vue opposés, rappel historique, etc.

    • Il semblerait que cette grossière facilité de pensée qui se satisfait de diviser le monde en naturel et artificiel et s’imagine pouvoir aller loin sans se confronter à son simplisme soit un coin pourri de l’écologie radicale aussi.

      Dans le même temps, depuis quelques mois, des intellectuels de la théorie anti-industrielle se font prendre à répétition la main dans le sac à maquiller sans vergogne leur banale ignorance et leur commun mépris de mecs hétéros dans une société sexiste, en surcroît de radicalité en carton ou prudemment, laissent dire : et s’ils ne peuvent dissimuler leur ignorance, c’est pour en faire un argument en faveur de leur exceptionnelle lucidité sur la question, qui à les lire ignore forcément tellement mieux que tout le monde de quoi il retourne...

      Le backlash homophobe et antiféministe se manifeste partout ou, peu en importe la raison, on se croit radicalement au-dessus de ce qu’ont à dire les féministes et les LGBT. Partout où les rapports de domination de genre sont niés.
      Il n’y a pas de bon mythe naturaliste.

      #mythe_de_la_nature
      #intersectionnalité

    • il n’y a pas de bon mythe naturaliste

      cela donne à penser...
      il me semble que la reconnaissance de la souffrance des transsexuel(le)s est pour beaucoup dans l’émergence de la notion de « genre », de nature à bousculer bien des cloisons du soi.

    • « L’Ecologie humaine » n’est pas écologiste
      http://www.reporterre.net/spip.php?article6699

      Le mouvement d’Ecologie humaine a tenu ses Assises à Montreuil. Issu de La Manif pour tous, il prétend recentrer l’écologie sur « la personne humaine » et la famille, « écosystème naturel ». Mais il ne prend pas position sur les destructions de l’environnement, et intègre en toute bienveillance le Medef et l’acceptabilité sociale des projets inutiles.

    • sur le même lien que mentionne @odilon

      Ce qui ressort de « l’écologie humaine » selon ces Assies ? Une vision centrée sur la bio-éthique, qui évacue les rapports d’inégalités, accepte l’ordre économique néo-libéral, en appelle à la bonne volonté des uns et des autres pour résoudre les problèmes de ce monde où le capitalisme serait une fatalité, et invoque la naturalité pour justifier des conceptions sociales particulières.

      Le "courant" compte quatre salariés, et a organisé ces Assises très bien équipées. Les finances ? « L’idée, me dit un salarié, est d’élargir le mécénat à de l’entreprise et du management ». Je ne vois pas très bien ce que ça veut dire, sinon que les entreprises vont être sollicitées. Un mouvement d’écologie financé par des entreprises, voilà qui ne va pas déranger l’ordre des choses. Une nouvelle variante, très politique, du greenwashing, surfant sur la vague montante de l’écologie.

  • Appel d’un paysan d’Agen pour empêcher la destruction de 600 hectares de terres agricoles - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article6662

    La municipalité de Sainte-Colombe-en-Bruilhois (à dix kilomètres d’Agen) a décidé de créer une nouvelle zone d’activité économique en bordure de la Garonne. Cette zone va s’étaler sur 280 hectares de terres agricoles pour y implanter des entrepôts et des parkings.

    Il faut également y rajouter 300 hectares d’infrastructures : ronds-points, rocades, échangeur d’autoroute, pont sur la Garonne, gare TGV sur la future ligne Bordeaux-Toulouse. Tout cela menace donc de détruire près de 600 hectares de terres alluviales de première catégorie situées en bordure de la Garonne sur une nappe d’eau qui a une valeur inestimable pour l’agriculture locale.

    Logique suicidaire

    Ce carnage est totalement délirant ! D’un côté, on construit des barrages surdimensionnés pour irriguer des zones naturellement adaptées à une agriculture pluviale. De l’autre, on bétonne des zones fertiles riches en eau et propices à l’irrigation. Cette logique de gaspillage foncier est tout simplement suicidaire dans un contexte de dérèglement climatique qui limite progressivement notre capacité de production alimentaire.

    Cela provoque par ailleurs toujours plus d’inondations meurtrières par imperméabilisation de nos sols en limitant le renouvellement de nos nappes phréatiques au passage.

    #terres #bétonnage #projets_inutiles

  • La tragique fin de Kishantos, la ferme bio modèle de l’Europe - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article6657

    Depuis vingt ans, en Hongrie, Kishantos est un modèle de ferme biologique rentable doublée d’un centre de formation florissant sur l’agriculture raisonnée. Mais il y a deux ans, l’État a dépecé ces terres et les a vendues à des exploitants utilisant engrais et pesticides. Un gâchis épouvantable qu’essaient d’empêcher associations et membres de Kishantos.

    #zad partout