naturalfeature:la volga

  • #Ausencias (absences)

    «Ausencias» es un proyecto expositivo que partiendo de material fotográfico de álbumes familiares muestra veintisiete casos a través de los cuales se pone rostro al universo de los que ya no están: trabajadores, militantes barriales, estudiantes, obreros, profesionales, familias enteras; ellas y ellos víctimas del plan sistemático de represión ilegal y desaparición forzada de personas, instaurado por la dictadura militar argentina y la brasilera.
    Son imágenes de desaparecidos y sobrevivientes en un mismo lugar con 30 años de diferencia.
    “Partí de una necesidad expresiva personal de ponerle presencia a la ausencia, pero al mismo tiempo de buscar aportar a la memoria”, señaló Germano, fotógrafo radicado en España, cuyo hermano Eduardo fue secuestrado a los 18 años en 1976

    http://www.gustavogermano.com


    #absence #photographie #desaparecidos #disparus #Argentine #Brésil #Uruguay #Colombie #ceux_qui_restent #celles_qui_restent #histoire #dictature_militaire #mémoire #Gustavo_Germano #albums_de_famille #celleux_qui_restent
    cc @albertocampiphoto @philippe_de_jonckheere

    @reka : ça ne serait pas aussi un peu en lien avec la #géographie_du_plein et la #géographie_du_vide ?

  • Rituale allein reichen nicht - Kommentar Holocaust-Gedenktag Silke Mertens - TAZ 27.1.208
    http://www.taz.de/!5477381


    Raté ! Dans les pages du Journal de moins en moins à gauche TAZ la journaliste Silke Mertens nous rappelle que les rituels ne suffiront pas pour contrer une nouvelle montée du nazisme et de l’antisémitisme. Manque de bol son article est encore un de ces textes qui n’apportent rien de nouveau au discours ritualisé qui énerve tant de monde. En omettant des éléments essentiels de l’histoire antisémite quelle raconte elle crée des boucs-émissaires. Elle finit par prononcer implicitement l’absolution des vrais coupables.

    Reprenons dès le début.

    Dans les années 1930 le pouvoir nazi fait construire à côté du beau quartier Berlin-Friedenau des logements sociaux de bas de gamme pour les ouvriers fidèles au régime. La cité s’étend sur plusieurs blocs et met en pratique les idées politiques et architecturales du fascisme allemand. Contrairement au projets italiens on respecte la norme d’hauteur en vigeur pour toutes les maisons de la ville et on organise l’emplacement des blocs d’une manière à les protéger des tempêtes de feu après les bombardements.


    Une charmante cité nazie

    Jusque dans les années 1970 c’est une population d’ouvriers, d’employés de bureau et de petits fonctionnaires anticommunistes qui habite les immeubles restés entacts malgé de nombreux raids aériens sur les quartiers et gares avoisinants. Ceci change avec les nouvelles politiques de logement après la réunification de la ville. La cité appartient encore à la ville qui commence à remplacer les habitants allemands viellissants par des familles d’immigrés du Levant et d’Arabie et par des « Volksdeutsche » arrivant du Kazakhstan après l’écroulement de l’URSS. C’est un mélange socio-culturel de plus en plus disparate et explosiv. A la fin du siècle le taux de chômage dans la cité tourne autor de 70 pour cent.

    Nos amis qui habitent la cité ne laissent plus jouer leurs enfants dehors dans les jolies cours intérieures fleuries. Un gamin sans grands frères y est perdu. Les gosses de dix ans frappent et volent ceux de huit ans qui n’ont rien d’autre à faire de d’essayer ce quils viennent d’apprendre sur les petits de cinq et six ans. Quand tu te plains, c’est le grand frère qui règle l’histoire. Tu ne peux pas gagner. Quand il sont bien énervés les gamins arrivent à casser les tables de pingpong en béton armé épais de dix centimètres. Nos amis quittent la cité et acceptent un loyer deux fois plus élevé dès qu’ils trouvent un travail adéquat.


    Relief affichant un Hitlerjunge au dessus d’une entrée d’immeuble

    L’école où se passe le fait divers antisémite se situe dans le bloc d’immeubles à l’extrémité nord-ouest à l’endroit où l’autoroute frôle la cité. Au moment des événements l’apothicaire du coin est partie depuis quelques années déjà, la MJC dans le même bâtiment a cédé ses locaux à une secte évangéliste et de plus en plus d’appartements d’ouvrier sont rachetés par des non-berlinois cherchant à placer de l’argent où pour leurs enfants qui partent faire des études dans la capitale.

    C’est un melange instable qui devait exploser tôt ou tard. Depuis longtemps déjà les voisins connaissant la situation et ne mettent plus leurs enfants dans l’école du quartier. Parmi les nouveaux arrivant une malheureuse famille juive croit les affirmations de la direction de l’école où les enseignants font d’ailleurs un travail admirable. Il arrive ce qui doit forcément arriver. Le gamin juif se fait maltraiter par les enfants « arabes » déjà pas tendres entre eux et les journalistes de tous les bords crient à l’antisémitisme.


    Au centre du quartier à côté de l’église un magasin de légumes turc et une pizzeria, à gauche le local de vente d’appartements.

    Si seulement les voisin bourgeois s’étaient engagés autant pour empêcher la vente des immeubles aux spéculateurs, si seulement ils avaient oeuvré pour établir des contacts avec les familles du quartier, si seulement ils n’avaient pas abandonné les laissés pour compte de la société d’exclusion sociale.

    Les occasions pour agir contre les problèmes étaient nombreuses et proches. L’école à problèmes est située á deux cent mètres du quartier le plus aisé de la région où habitent des journalistes bien placés de tous les médias et pays. Il aurait suffit de passer sous le train et l’autoroute, il aurait suffit d’inviter les classes de l’école derrière la voie des chemins de fer à des projets communs avec les écoles du beau quartier. C’était possible mais personne ne le voulait. Alors c’est un pauvre petit enfant juif qui souffre des conséquences de la ségrégation sociale qui divise les cités du même quartier urbain.

    Je plains les parents qui essaient de prendre sur leurs épaules et sur cellles de leur enfant le poids de cet immense projet de société qui n’a pas eu lieu jusqu’à présent. Mais en réalité ils ne sont pas à plaindre. La réaction des parents juifs a été celle de leur classe sociale. Leur gamin va désormais sur une école privée et portera une rancoeur éternelle envers les arabes et autres muselmans pauvres pendant que ses parents et les médias bourgeois crient à l’antisémitisme.

    On connait le procédé - tu cries à tue tête au voleur afin de ne pas te faire prendre après récupéré le butin. L’événement traumatisant est-ce qu’il provoque un changement d’attitude des citoyens du beau quartier ? Pas vraiment. Comme d’habitude on fait faire le ménage après par les instituteurs et institutrices et on retourne organiser des vernissages et réceptions entre soi.


    Le beau quartier de Friedenau à quelques centaines de mètres

    Antisemitismus nimmt zu, die Erinnerungskultur hat versagt. Solange der Staat jüdische Kinder nicht schützt, sollte er Privatschulen für sie bezahlen.

    Es gibt nicht vieles, auf das man in Deutschland so stolz ist wie auf die Erinnerungskultur und die Aufarbeitung des Holocaust, dem größten Verbrechen der Menschheitsgeschichte. Gedenkstätten, Mahnmale, Stolpersteine, Gespräche mit Zeitzeugen, eine Vielzahl an Dokumentationen und Veranstaltungen. Am heutigen 27. Januar, dem Holocaust-Gedenktag, ist es wieder so weit. Politiker werden sagen, dass der Völkermord an den Juden eine unfassbare moralische Katastrophe war, aus der die immerwährende Verantwortung Deutschlands erwachse, so etwas nie wieder zuzulassen. Wehret den Anfängen!

    Das Problem ist nur: Niemand wehrt den Anfängen. Antisemitismus ist heute im deutschen Alltag wieder so verbreitet und so laut, dass nicht wenige jüdische Eltern ihre Kinder anweisen, in der Schule lieber nicht zu sagen, welcher Religion sie angehören. Denn wer es tut, dem kann es ergehen wie dem 14-jährigen Jungen an der Gemeinschaftsschule Friedenau in Berlin, der von seinen muslimischen Mitschülern gemobbt, verprügelt und schließlich scheinhingerichtet wurde. Dutzende ähnliche Fälle werden auch aus anderen Teilen Deutschlands berichtet.

    Die Vertreter des Staats reagieren durchweg mit bemerkenswerter Gleichgültigkeit. In Dresden waren es dann auch nicht Lehrer, sondern eine Schülerin, die ihre Klassenkameraden wegen Volksverhetzung anzeigte. In ihrer Klasse war es unter anderem cool geworden, den Handyakku auf 88 Prozent zu laden – 88 ist der Nazi-Code für „Heil Hitler“ – und Bilder von Rauchwolken als „jüdische Familienfotos“ zu bezeichnen.

    Nun soll die Bundesregierung einen Antisemitismusbeauftragter berufen. Und die Berliner Staatssekretärin Sawsan Chebli fordert neuerdings einen verpflichtenden Besuch in einer KZ-Gedenkstätte für alle Schüler und Neubürger. Beides sehr ehrenwert. Doch soll das ernsthaft eine Strategie gegen Antisemitismus sein? Der Leiter der Gedenkstätte Sachsenhausen,

    Günter Morsch, wehrt sich gegen die Vorstellung, NS-Gedenkstätten als antifaschistische Durchlauferhitzer zu verstehen. Zu Recht.

    Solche Forderungen zu erheben und einen neuen Beauftragten einzusetzen, ist leichter als sich das Unvermeidbare einzugestehen: Die deutsche Erinnerungskultur ist gescheitert. Ihr ist es auch nach Jahrzehnten nicht gelungen, Antisemitismus zurückzudrängen. Alte antisemitische Klischees wie das des Kindermörders und Brunnenvergifters tauchen beim Antiisraelismus und Antizionismus sogar neu und immer enthemmter auf. Es scheint, als wäre ein Damm gebrochen.

    Dennoch wird in den Schulen häufig die NS-Vergangenheit noch immer so unterrichtet, als habe man es, die Herkunft der Schüler betreffend, mit homogenen Klassen zu tun. Dabei liegt seit Jahren auf der Hand, dass für Schüler aus muslimischen Ländern andere Konzepte und Anknüpfungspunkte gebraucht werden. Ähnliches dürfte auf die Kinder aus russlanddeutschen Aussiedlerfamilien zutreffen, eine Minderheit, die überproportional stark in der AfD zu finden ist. Tatsache ist, dass 73 Jahre nach Auschwitz ein jüdisches Kind nicht gefahrlos auf eine ganz normale deutsche Schule gehen kann. Die betroffenen Familien weichen auf jüdische wie nichtjüdische Privatschulen aus. Auch der antisemitisch gemobbte Junge aus der Gemeinschaftsschule Friedenau geht inzwischen auf eine solche Privatschule. Dass die Eltern selbst für die Schulgebühren aufkommen müssen, ist so skandalös und beschämend wie das antisemitische Mobbing selbst. Solange der Staat und seine Institutionen den Schutz jüdischer Schulkinder nicht sicherstellen können, wäre es das Mindeste, diese Kosten zu übernehmen.

    Stattdessen werden Reden gehalten und Kränze niedergelegt. Erinnerungsrituale können wichtig sein, sogar identitätsstiftend. Aber wenn sich der Kampf gegen Antisemitismus auf sie verengt, sind sie bedeutungslos.

    L’article vous donne envie d’habiter le quartier Siedlung am Grazer Damm ? Allez y, on vous a réservé un appartement :

    Quiet 3-Room Apartment, 2 Bedrooms, Green View, Vorarlberger Damm
    https://www.crocodilian.de/expose/quiet-3-room-apartment-2-bedrooms-green-view-vorarlberger-damm

    Quiet 3-room apartment, 2 bedrooms, balcony, green view, house surrounded by lawn, used by all tenants, playgrounds. Floor plan: Living - dining room with dining table, additional sleeping sofa, TV, access to balcony, bedroom with double bed (180x200), wardrobe. Second bedroom with single bed (study on the pictures - now a second bedroom). Fitted kitchen with large fridge-freezer, bathroom with tub,wall-closet with additional storage space, spacious hallway. Supermarket min walking distance, large shopping center, restaurants in Schloßstr (15 min walking distance).

    Expenses
    € 1,300 per month
    Deposit: negotiable
    Available 06.05.2018 - unlimited
    Min. rental: 6 month(s)


    De ce balcon vous aurez une vue imprenable sur les petit voyous du voisinage en train de se bagarrer.

    Apotheke Vorarlberger Damm / Rubensstraße (geschlossen)
    https://www.apotheken.re/apotheke-rembrandt-apotheke-inh-ingrid-liebsch-in-berlin-23130

    Rembrandt-Apotheke Inh. Ingrid Liebsch e.K.
    Vorarlberger Damm 1
    12157 Berlin
    Telefon : 030 / 8552484

    Siedlung am Grazer Damm
    https://de.wikipedia.org/wiki/Grazer_Damm#Siedlung_am_Grazer_Damm

    Tag des Gedenkens an die Opfer des Nationalsozialismus – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Tag_des_Gedenkens_an_die_Opfer_des_Nationalsozialismus

    Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Journ%C3%A9e_internationale_d%C3%A9di%C3%A9e_%C3%A0_la_m%C3%A9moire_de

    Volksdeutsche
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Volksdeutsche

    Le terme Volksdeutsche (littéralement « Allemand par le peuple ») est un terme allemand, forgé au début du XXe siècle et ultérieurement investi de connotations raciales et nationalistes. Ce terme renvoie à des populations vivant hors des États à population majoritairement allemande dont elles n’ont pas la nationalité, mais qui se définissent (ou sont définies) ethniquement ou culturellement comme allemandes.

    Kazakhstan
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Kazakhstan#Histoire

    Dans les années suivantes du régime stalinien, le Kazakhstan, en partie dans le cadre du complexe correctionnel du « steplag » et du « karlag », est une destination pour de nombreuses déportations (et évacuations de guerre), et en particulier, pendant et juste après la Seconde Guerre mondiale, de groupes ethniques parfois entiers : Tatars de Crimée, Polonais, Tchétchènes, Allemands de la Volga, et autres.

    #Allemagne #Berlin #Friedenau #Rubensstraße #antisémitisme #gentrification

  • Un mystérieux accident nucléaire se serait produit fin septembre en Russie
    http://abonnes.lemonde.fr/planete/article/2017/11/10/un-mysterieux-accident-nucleaire-se-serait-produit-fin-septembre-en-

    A partir des données météorologiques de Météo France (sur les déplacements des masses d’air notamment) et des résultats des mesures des autres pays européens, l’IRSN a réalisé des simulations afin de localiser et de quantifier le rejet. Il en ressort que « la zone la plus plausible se situe entre la Volga et l’Oural, sans qu’il soit possible de préciser la localisation exacte du point de rejet ». Celui-ci « aurait eu lieu au cours de la dernière semaine du mois de septembre ».
    La zone de rejet la plus plausible se situe entre la Volga et l’Oural (en rouge sur la carte). L’échelle de couleur va du plus probable (rouge) au moins probable (blanc).

    Quant à la quantité de ruthénium 106 relâchée dans l’atmosphère, elle est « très importante », entre 100 et 300 térabecquerels, un térabecquerel équivalant à mille milliards de becquerels. Des résultats confirmés par les simulations faites par les homologues étrangers de l’IRSN. Comme le souligne l’institut :

    « Les conséquences d’un accident de cette ampleur en France auraient nécessité localement de mettre en œuvre des mesures de protection des populations sur un rayon de l’ordre de quelques kilomètres autour du lieu de rejet. »

    Selon les normes européennes, ce niveau de radioactivité signifie aussi un dépassement des seuils maximaux de contamination des denrées alimentaires « sur des distances de l’ordre de quelques dizaines de kilomètres autour du point de rejet ».

    Le gouvernement précise avoir, par précaution, réalisé des « contrôles par sondage sur les champignons importés des pays concernés, qui n’ont révélé aucune contamination à ce jour ». Dans le cas contraire, « les mesures appropriées seraient immédiatement prises et feraient alors l’objet d’une communication », assure le ministère.

    Néanmoins, l’IRSN juge, de son côté, que « la probabilité d’un scénario qui verrait l’importation en France de denrées (notamment des champignons) contaminés par du ruthénium 106 est extrêmement faible » et que « le risque sanitaire potentiel lié à ce scénario est lui aussi très faible ». En sorte que pour l’autorité de sûreté française, il n’est « pas justifié de mettre en place des contrôles systématiques des niveaux de radioactivité de denrées alimentaires importées en France ».

    Et moi qui croyait benoîtement que depuis Tchernobyl ce contrôle était quasi systématique, au moins par sondage...

    #Nucléaire

  • French institute suspects nuclear accident in Russia or Kazakhstan in September
    https://www.reuters.com/article/us-russia-nuclearpower-accident/french-institute-suspects-nuclear-accident-in-russia-or-kazakhstan-in-septe
    https://s2.reutersmedia.net/resources/r/?m=02&d=20171109&t=2&i=1209160788&w=&fh=545px&fw=&ll=&pl=&sq=&r=LYN

    A cloud of radioactive pollution over Europe in recent weeks indicates that an accident has happened in a nuclear facility in Russia or Kazakhstan in the last week of September, French nuclear safety institute IRSN said on Thursday.

    #nucléaire #accident #tout_va_bien

    • ​Du ruthénium-106 a été détecté dès fin septembre 2017 par plusieurs réseaux européens de surveillance de la radioactivité dans l’atmosphère, à des niveaux de l’ordre de quelques millibecquerels par mètre cube d’air. Les investigations de l’IRSN permettent d’apporter des éléments sur la localisation possible de la source de rejet ainsi que l’ordre de grandeur des quantités rejetées.

      http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages/20171109_Detection-Ruthenium-106-en-france-et-en-europe-resultat-des-investigat


    • La zone de rejet la plus plausible se situe entre la Volga et l’Oural (en rouge sur la carte). L’échelle de couleur va du plus probable (rouge) au moins probable (blanc).

      A partir des données météorologiques de Météo France (sur les déplacements des masses d’air notamment) et des résultats des mesures des autres pays européens, l’IRSN a réalisé des simulations afin de localiser et de quantifier le rejet. Il en ressort que « la zone la plus plausible se situe entre la Volga et l’Oural, sans qu’il soit possible de préciser la localisation exacte du point de rejet ». Celui-ci « aurait eu lieu au cours de la dernière semaine du mois de septembre ».

      Quant à la quantité de ruthénium 106 relâchée dans l’atmosphère, elle est « très importante », entre 100 et 300 térabecquerels, un térabecquerel équivalant à mille milliards de becquerels.

      EDIT : le point rouge est dans la région de Perm.

    • la quantité de ruthénium 106 relâchée dans l’atmosphère […] est " très importante "

      si je ne me trompe pas dans mes calculs (relativement élémentaires), on est autour de 2 grammes de Ru 106 :

      • prenons 200 TBq, le milieu de la fourchette, soit 2.10^14 désintégrations par seconde
      • demi-vie T = 373,59 jours, soit 3,2.10^7 s
      => constante de temps, λ = ln(2)/T = 2,15.10^-8 s^-1

      => nombre d’atomes soumis à désintégration :
      2.10^14 / 2,15.10^-8 ≈ 1.10^22
      => nombre de moles 1.10^22 /N =1.10^22 /6,02.10^23 = 1,6.10^-2
      => masse molaire 106 (en fait, 105,9 g) => masse = 1,6 g

      Allez, je vous le fait à 2 grammes.

    • D’après google news, des articles sont sortis dans la presse et médias FR aujourd’hui.
      Avant ça, rien à part deux articles sur le figaro les 8 et 22 octobre.

      L’incident date quand même de fin septembre !!

      J’appelle bien ça aucun écho dans la presse (jusqu’à ce soir).

    • Techniquement, le réseau de détection fonctionne plutôt bien : l’incident a été détecté dès l’arrivée de la radioactivité aux stations de mesure qui publient leurs résultats, hors Russie, donc. Il n’a pas été détecté par le réseau de balises aériennes géré par la Criirad dans la Drôme.

      C’est ce qui se passe après (rien !) qui n’est pas rassurant. En France, la transparence est plutôt bonne, conséquence évidente de la vigilance citoyenne attentive de la Criirad. Ainsi, je regardais pour comparaison le suivi des incidents de dépassement de seuil de rejet par la Socatri au Tricastin en juillet 2008 (p. ex. là : http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Environnement/Fuite-d-uranium-au-Tricastin-apres-des-dysfonctionnements-la-CRIIRAD-de ) on dispose d’une information le lendemain, voire le jour même (pour l’activité, on est de l’ordre du GBq). Pour cet incident russe, activité 10 000 fois plus forte, il faut attendre presque 2 mois pour avoir confirmation, par l’émetteur et sans aucun détail de l’existence de l’incident.

      Sans parler de la reprise dans la presse, inexistante dans la presse française, alors en Russie… Déjà, il faut chercher un peu pour découvrir que #RosHydroMet n’est pas que l’organisme fédéral de météo mais qu’il a également en charge le suivi de l’environnement (d’où la remarque d’un des commentateurs).

      Federal Service for Hydrometeorology and Environmental Monitoring of Russia, WP[en], https://en.wikipedia.org/wiki/Federal_Service_for_Hydrometeorology_and_Environmental_Monitoring_of_R , rien d’équivalent en français, ce qui en approche le plus est la mention de ce service comme maison mère de la météo en Russie
      Centre hydrométéorologique de Russie, WP[fr] https://fr.wikipedia.org/wiki/Centre_hydrométéorologique_de_Russie

      Bien évidemment, on peut chercher (obligatoirement en russe, la version anglaise est « en construction »…) sur le site de RosHydroMet, rigoureusement pas un mot sur une quelconque radioactivité où que ce soit (j’ai été vérifier par acquit de conscience, les 100 dernières dépêches, (rapidement avec gg:translate), ce qui nous met au 16/08/2017).
      http://www.meteorf.ru/press/news

    • Dans la presse russe :

      • le 11 octobre, Rossiyskaya Gazeta (et d’autres) reprend un communiqué de Rosatom : tout va bien, d’ailleurs RosHydroMet ne détecte rien, il y a du Ruthénium en Europe, mais ce n’est pas nous. Le sous-titre affirme même que l’AIEA et Rosatom savent déjà d’où et de qui provient le ruthénium (non repris dans l’article, sauf une phrase qui dit que Rosatom n’a pas pour habitude de dénoncer qui que ce soit…)

      «Росатом» опроверг информацию о выбросе рутения-106 в России — Российская газета

      https://rg.ru/2017/10/11/rosatom-oproverg-informaciiu-o-vybrose-ruteniia-106-v-rossii.html

      titre et sous-titre (pour la traduction par gg)

      «Росатом» опроверг информацию о выбросе рутения-106 в России
      В МАГАТЭ и «Росатоме» уже знают, откуда и чей над Европой рутений

      la conclusion

      Поэтому общий вывод в заявлении сдержанный: «Предприятия атомной отрасли России не могут рассматриваться в качестве источника выброса Ru-106. Версия о, якобы, российском происхождении загрязнения несостоятельна».

      • le 20 novembre, Nastoyashee Vremia (transcription française, Nastoyachtcheïé vremia, çàd Temps Présent), site et chaîne télé filiale de Radio Free Europe et Voices of America signale la détection (en septembre…) par RosHydroMet de ruthénium 106 dans la région de Tchéliabinsk et notamment, proche de Maïak.

      Росгидромет подтвердил рост загрязнения рутением в Челябинской области в сентябре - Настоящее время

      https://www.currenttime.tv/a/28865007.html

      Наибольшая концентрация радиоактивного рутения-106 (Ru-106) в сентябре наблюдалась в Челябинской области, в стокилометровой зоне ПО «Маяк»

      Федеральная служба по гидрометеорологии и мониторингу окружающей среды России опубликовала бюллетень о радиационной обстановке на территории России в сентябре 2017 года. В нем прямо сказано о содержании радиоактивного рутения-106 (Ru-106) в пробах, отобранных в сентябре в Челябинской области, в стокилометровой зоне производственного объединения «Маяк».

    • Report : Russia Confirms Radioactivity Emanating From Southeastern Urals (20/11/2017)
      https://www.rferl.org/a/report-russia-confirms-radioactivty-ruthenium-106-emanating-southeastern-urals/28865773.html

      Russia’s meteorological service has confirmed there were “extremely high” concentrations of the radioactive isotope ruthenium-106 in several parts of the country in late September, Agence France-Press reported on November 20.

      The reported findings from Russia appear to confirm reports from Europe earlier this month that a cloud containing the radioisotope Ru-106 drifted over Europe last month which European meteorological agencies had said likely originated in either the southeastern Urals region of Russia or Kazakhstan.

      “Probes of radioactive aerosols from monitoring stations Argayash and Novogorny were found to contain radioisotope Ru-106” between September 25 and October 1, Russia’s Rosgidromet service said, according to AFP.

      si je ne m’abuse, il s’agit de la version anglaise du même article sur RFE/RL, complété d’éléments de cadrage provenant de l’AFP.

      Rosatom later said in response to the French agency’s report [IRSN report] that “radiation around all objects of Russian nuclear infrastructure are within the norm and are at the level of background radiation.

      But Rosatom suggested that a discharge from an installation linked to the nuclear fuel cycle or which produces radioactive materials could be the cause of the radioactive cloud.

      Greenpeace Russia on November 20 called on Rosatom to open “an in-depth inquiry and publish the results about the incidents at Mayak.

      Greenpeace will send a letter asking prosecutors to open an inquiry into potential concealment of a nuclear incident,” it said in a statement.

    • Le titre du 20 minutes (La Russie reconnaît avoir détecté une pollution radioactive sur son territoire http://www.20minutes.fr/monde/russie/2172799-20171121-russie-reconnait-avoir-detecte-pollution-radioactive-terr) me semble plus proche du communiqué non ? Ils n’expriment pas qu’ils sont « à l’origine » ou responsables de cette pollution ? Un satellite ou une malveillance étrangère pourrait être encore possible. C’est fou qu’ils ne disent pas précisément de quelle usine cela vient, ils devraient le savoir maintenant même si le rejet était involontaire et passé inaperçu (gasp). Je vois pas vraiment ce qu’ils leur en coûterait…

      Quelle confiance peut on accorder à leurs dires (« dans les échantillons relevés du 25 septembre au 7 octobre, y compris dans le sud de l’Oural, aucune trace de ruthénium-106 n’a été découverte à part à Saint-Pétersbourg ») alors même qu’ils ont menti en disant les jours précédents qu’ils n’avaient pas vu signe de pollution (ou alors ils disaient déjà ne pas être à l’origine de la pollution sans préciser qu’ils l’avaient bien détecté) ?

      C’est absurde et tellement inconscient…

    • http://www.20minutes.fr/planete/2173303-20171121-hallucinant-mystere-possible-incident-nucleaire-fin-septe

      [...]

      Les regards tournés vers Maïak, le site militaire russe secret
      Il reste alors la troisième piste : celle d’un problème survenu dans un site de retraitement du combustible nucléaire usagé. « 
      Ces sites extraient et séparent de ces combustibles le plutonium et l’uranium, qui pourront servir à des fins militaires ou à la production d’électricité, des autres radionucléides, dont le ruthènium 106, explique Yves Marignac. Ces autres éléments radioactifs, encore très chauds, sont des déchets et vont être conditionnés en colis vitrifiés. »

      Cette fois-ci, cette hypothèse d’un couac dans le processus de retraitement colle bien. Arguaïach, le village où l’agence météorologique russe a relevé des concentrations très élevées de ruthénium 106, est à 30 km du complexe nucléaire Maïak, un site militaire secret et marqué en 1957 par un grave accident nucléaire. « On sait que le complexe sert aujourd’hui de site de retraitement au combustible nucléaire usé », précise Yannick Rousselet.

      [...]

      Voilà ce qui fait dire à Yves Marignac que cette histoire est « sidérante ». « Nous sommes face à un incident nucléaire majeur et il demeure caché. » « En France, il aurait très certainement été classé au niveau 5 sur une échelle qui en compte 7, renchérit Yannick Rousselet.

    • Nuage de ruthénium 106 : toute la lumière doit être faite sur un possible accident nucléaire en Russie !
      http://sortirdunucleaire.org/Nuage-de-ruthenium-106-toute-la-lumiere-doit-etre

      Sur le site en pdf, un témoignage très détaillé de Nadejda Kutepova
      http://sortirdunucleaire.org/IMG/pdf/te_moignage_de_nadezda_kutepova_19.11.17-2.pdf

      Je m’appelle Nadezda Kutepova. Je suis réfugiée politique en France depuis juillet 2015.Pendant seize ans (1999-2015), en tant qu’avocate et directrice de l’ONG « La Planète des Espoirs », j’ai défendu des habitants contaminés par les usines de Mayak qui vivent dans la ville fermée d’Ozersk dans la région de Tcheliabinsk. C’est pourquoi mon ONG a été reconnue comme étant un « agent de l’étranger » et accusée d’espionnage. Ainsi, j’ai été contrainte de quitter la Russie pour éviter la prison.

      Je suis née et j’ai grandi dans la ville fermée Ozersk, tandis que ma grand-mère, comme mon père, travaillaient à Mayak.
      Je suis toutes les nouvelles en provenance d’Ozersk et de Mayak parce que je voudrais y revenir et continuer à travailler dans cette région dès que je serais sûre d’obtenir des garanties pour ma sécurité. J’ai suivi de près l’évolution des données sur la contamination par le ruthénium 106, dès l’instant où le Ministère allemand en charge de la Sûreté Nucléaire a publié son premier communiqué de presse.

      Ses hypothèses :

      D’où peut provenir cette émission de ruthénium, à Mayak ?
      1. De l’usine de retraitement
      2. De l’usine de vitrification de déchets nucléaires de très haute activité.

      C’est l’hypothèse qui est privilégiée dans cette interview.

      Выброс рутения-106 на Урале : что произошло и что делать ? — Новости политики, Новости России — EADaily
      https://eadaily.com/ru/news/2017/11/21/vybros-ruteniya-106-na-urale-chto-proizoshlo-i-chto-delat

      «Я предполагаю, что в ночь с 25 на 26 либо днем 26 сентября на электрической печи остекловывания радиоактивных отходов завода по переработке ядерных отходов 235, который работает круглосуточно, во время технологического процесса остекловывания высокоактивных ядерных отходов произошел аварийный выброс рутения-106», — написала в Facebook Надежда Кутепова.

    • Dans cette autre version du communiqué de N. Kutepova, cette hypothèse sur la source.

      Nuage de Ruthénium-106 sur l’Europe : que s’est-il réellement passé ?
      http://sortirdunucleaire.org/Nuage-de-Ruthenium-106-sur-l-Europe-que-s-est-il

      6. L’IRSN estime à 300 ou 400 TBq la quantité relâchée à la source, soit la quantité contenue dans une dizaine de tonnes de combustibles retraités (environ 20 assemblages combustibles).. C’est une quantité compatible avec une opération de vitrification.

    • Sur Euronews, hier (21/11) des hypothèses (essentiellement les mêmes : accident dans un four lors de la vitrification).

      Что такое изотоп рутения-106 ? | Euronews
      http://ru.euronews.com/2017/11/21/russia-ruthenium-what-it-is

      Другая точка зрения у Игоря Смирнова, доктора химических наук, профессора, ученого секретаря ФГУП НПО Радиевый институт им. В.Г. Хлопина.

      «В печке остекловывания предусмотрены меры по предотвращению летучести всех летучих соединений. Там добавляют восстановитель, который оксид рутения в том числе превращает в металл абсолютно не летучий. Поэтому из этой печки выбросов рутения не может быть в принципе просто по технологии. Там все сделано так, чтобы ничего не было», – говорит профессор в интервью euronews.

      En français sur le même site, à la même date, aucun détail de ce genre.

      Pollution radioactive : les hypothèses de Greenpeace | Euronews
      http://fr.euronews.com/2017/11/21/pollution-radioactive-les-hypotheses-de-greenpeace

      Selon plusieurs réseaux de surveillance européens le complexe nucléaire russe Maïak pourrait être à l’origine de la pollution radioactive détectée au mois de septembre sur le Vieux continent. Le site sert de retraitement de combustible nucléaire. Pour Jan Vande Putte, qui suit ces questions pour Greenpeace, les risques pour la santé demeurent assez faibles au sein de l’Union. “C’est dangereux localement disons autour de Maïak, mais il y a une dilution importante de la radioactivité sur une telle distance et cette dilution réduit évidemment les risques pour les personnes dans l’ouest de l’Europe”, assure-t-il.

      Les agences de surveillance ont détecté des taux élevé de ruthénium-106, un élément particulièrement employé “par le secteur médical, c’est pour cela qu’il est connu, pour le traitement de cancers”, précise Jan Vande Putte.

    • En lien avec le sujet, l’impact de la qualification, en 2012, d’#agent_de_l'étranger pour les ONG russes les plus actives en particulier pour la défense de l’environnement. Parmi les ONG impactées, celle de Nadejda Kutepova.

      HRW Calls Russian ’Foreign Agent’ Law ’Devastating’ For Environmental Groups
      https://www.rferl.org/a/russia-hrw-says-foreign-agent-law-devastating-environmental-groups/28868194.html

      It cites the case of Planeta Nadezhd (A Planet of Hope), an NGO based in the city of Ozersk, near the Mayak nuclear complex in the Chelyabinsk region. The group, which has ceased its activities, was active in defending the rights of radiation victims.

      The organization’s director, Nadezhda Kutepova, left Russia for France in 2015 after the authorities branded it a “foreign agent” and a local television channel accused her group of espionage. She received political asylum in France last year.

    • #damage_control (autant qu’on peut…)
      1. chez RosHydroMet

      RosHydroMet va modifier la forme de ses communiqués relatifs aux mesures environnementales, il semblerait que la forme actuelle soit mal comprise…

      Росгидромет изменит форму отчетов мониторинга в РФ после ситуации с рутением-106
      http://www.interfax.ru/russia/588721

      Росгидромет изменит форму отчетов мониторинга в РФ после ситуации с рутением-106.

      «Мы учли факт некорректной и иногда преднамеренно недобросовестной интерпретации наших данных по рутению-106 некоторыми общественными организациями и СМИ. Для однозначного понимания данных мониторинга качества окружающей среды на территории страны Росгидромет внесет изменения в форму представления соответствующих отчетов. В таблицах будут даваться данные о концентрациях обнаруженных загрязняющих веществ в сравнении с установленными предельно допустимыми концентрациями (ПДК)», - говорится в распространенном в четверг комментарии руководителя Росгидромета Максима Яковенко.

      В настоящее время данные мониторинга приводятся в сравнении с предыдущим месяцем.

      Кроме того, по словам Яковенко, в Росгидромете «обеспокоены тем фактом, что в некоторых СМИ появились утверждения о якобы сокрытии Росгидрометом информации о данных мониторинга радиационной обстановки на территории России и, в частности, о фиксации повышения уровня рутения-106 в некоторых регионах страны. Это не соответствует действительности и вводит в заблуждение население страны», - заявил он.

    • #damage_control
      2. chez Rosatom

      En gros, #TVB (article intégral)
      les journalistes vont être invités à Ozersk et pourvoir y toucher du ruthénium. J’imagine pas l’isotope 106 ni parmi ces isotopes (34 au total) ceux qui sont actifs…

      Pour Rosatom, il n’y a pas eu d’incident ou d’accident qui aurait pu avoir pour conséquence d’élever les concentrations en ruthénium.
      « Росатом » предложил блогерам понюхать и потрогать рутений : Деловой климат : Экономика : Lenta.ru
      https://lenta.ru/news/2017/11/23/rutenitour

      «Росатом» предложил блогерам понюхать и потрогать рутений

      Госкорпорация «Росатом» предложила журналистам и блогерам отправиться в рутений-тур, чтобы получить полную информацию об одноименном изотопе. Об этом «Росатом» говорится в сообщениях, размещенных в социальных сетях на странице госкорпорации.

      «"Росатом" начинает тотальный ликбез и приглашает вас в поездку по местам «боевой славы» Ru-106. В рамках пресс-тура, у вас есть возможность посетить производство ПО «Маяк» в закрытом городе Озерск, которое, по мнению зарубежных журналистов, и стало «колыбелью» рутения», — говорится в сообщении на странице госкорпорации в Facebook.

      В ходе поездки «Росатом» предлагает найти ответы на вопросы о том, что такое рутений и существует ли он вообще, как он может образоваться и как его обнаружить, «где та труба на «Маяке», откуда вылетает рутений», можно понюхать и потрогать рутений?

      Несколькими днями ранее Росгидромет сообщил, что в Челябинской области и некоторых других регионах страны в сентябре-октябре фиксировалась в аэрозольных пробах концентрация изотопа рутений-106. При этом, по данным ведомства, с 29 сентября по 3 октября Ru-106 был обнаружен в незначительных количествах на территории стран Евросоюза.

      Позже специалисты федеральной службы заявили, что уровень концентрации рутения-106 не представляет опасности. В пресс-службе Минприроды России также подтвердили, что зафиксированный на Южном Урале уровень превышения содержания рутения-106 был на несколько порядков ниже допустимой нормы.

      В свою очередь, в «Росатоме» сообщили, что никаких инцидентов и аварий, из-за которых мог бы вырасти уровень концентрации изотопа, не было.

      На повышение уровня содержания изотопа первоначально пожаловались в Европе. В конце сентября немецкое ведомство по радиационной защите обнаружило в воздухе Германии и Австрии безопасные для населения концентрации рутения-106. В ведомстве предполагали, что источник изотопа мог находиться в России на Южном Урале.

      « Росатом » предложил блогерам понюхать и потрогать рутений : Деловой климат : Экономика : Lenta.ru
      https://lenta.ru/news/2017/11/23/rutenitour

      «Росатом» предложил блогерам понюхать и потрогать рутений

      Фото: Рамиль Ситдиков / РИА Новости
      Госкорпорация «Росатом» предложила журналистам и блогерам отправиться в рутений-тур, чтобы получить полную информацию об одноименном изотопе. Об этом «Росатом» говорится в сообщениях, размещенных в социальных сетях на странице госкорпорации.

      «"Росатом" начинает тотальный ликбез и приглашает вас в поездку по местам «боевой славы» Ru-106. В рамках пресс-тура, у вас есть возможность посетить производство ПО «Маяк» в закрытом городе Озерск, которое, по мнению зарубежных журналистов, и стало «колыбелью» рутения», — говорится в сообщении на странице госкорпорации в Facebook.

      В ходе поездки «Росатом» предлагает найти ответы на вопросы о том, что такое рутений и существует ли он вообще, как он может образоваться и как его обнаружить, «где та труба на «Маяке», откуда вылетает рутений», можно понюхать и потрогать рутений?

      Несколькими днями ранее Росгидромет сообщил, что в Челябинской области и некоторых других регионах страны в сентябре-октябре фиксировалась в аэрозольных пробах концентрация изотопа рутений-106. При этом, по данным ведомства, с 29 сентября по 3 октября Ru-106 был обнаружен в незначительных количествах на территории стран Евросоюза.

      Позже специалисты федеральной службы заявили, что уровень концентрации рутения-106 не представляет опасности. В пресс-службе Минприроды России также подтвердили, что зафиксированный на Южном Урале уровень превышения содержания рутения-106 был на несколько порядков ниже допустимой нормы.

      В свою очередь, в «Росатоме» сообщили, что никаких инцидентов и аварий, из-за которых мог бы вырасти уровень концентрации изотопа, не было.

      На повышение уровня содержания изотопа первоначально пожаловались в Европе. В конце сентября немецкое ведомство по радиационной защите обнаружило в воздухе Германии и Австрии безопасные для населения концентрации рутения-106. В ведомстве предполагали, что источник изотопа мог находиться в России на Южном Урале.

    • Dans un tout autre genre, un blogueur pro-ukrainien dénommé #Michel_le_Prophète (en référence à #Nostradamus dont le portrait illustre la notice de l’auteur) et dont les autres articles sont engagés mais pas aussi délirants :
      • entre 1,5 et 2 millions de personnes de la région de Tcheliabinsk ont reçu une dose létale et vont mourir dans les 6 mois
      • 15 à 20 millions de personnes à l’ouest de Tcheliabinsk (Bachkirie, Tatarstan, Rostov-sur-le Don) ont reçu une dose très dangereuse
      • 150 millions (de Moscou au nord du Kazakhstan et de la Sibérie occidentale à l’Ukraine) ont reçu des doses importantes.

      2 млн человек в Челябинской области получили смертельные дозы рутения-106 и обречены на тотальное вымирание. Украина тоже пострадает – Экономика от Пророка
      https://www.economics-prorok.com/2017/11/2-%d0%bc%d0%bb%d0%bd-%d1%87%d0%b5%d0%bb%d0%be%d0%b2%d0%b5%d0%ba-%d

      1.Челябинск и приблизительно около 1.5- 2 миллионов человек в области получили смертельные дозы рутения-106 (последствия начнут проявляться через полгода) обречены на тотальное вымирание.

      2. 15-20 миллионов жителей ( Свердловской области, Башкирии, Татарстана, Ростова-на Дону и др. получили очень опасные дозы радиоактивного рутения.

      3. Вся остальная Европейская часть России от Урала, включая Москву, Украина, часть Западной Сибири, Северного Казахстана — более 150 млн. человек !!!!! получили опасные дозы радиоактивного изотопа.

    • Le texte de l’article traduit par une intelligence artificielle donne encore plus froid dans le dos.

      « Rosatom » commence un programme éducatif complet et vous invite à un voyage aux lieux de « gloire militaire » Ru-106.

  • Maritime Journal | Multi-purpose WIG craft

    http://www.maritimejournal.com/news101/onboard-systems/safety,-survival-and-training/multi-purpose-wig-craft?platform=hootsuite

    Ceci st pour @simplicissimus :)

    A team of Russian developers has been working on the creation of a multipurpose sea-going #ekranoplan, (the Russian name for a Wing-In-Ground-Effect craft, or WIG) which they say could contribute significantly to the speed of seaborne traffic and Search and Rescue response times.

    The project, which has been announced as unique will be presented by MariNet, the National Technological Initiative (NTI) working group, on the sidelines of the International Exhibition NEVA-2017 in St Petersburg, September 19-21.

    #russie #soviétisme

    • #Merci !
      ce projet de RDC-Aqualines a l’air du croisement entre une vedette de la Volga et un Ekranoplan à l’ancienne…

      Décidément à la mode, en ce moment, un mensuel d’histoire maritime décrivait justement ce mois-ci le débarquement par Ekranoplan de forces spéciales soviétiques le 4 décembre 1984 à Karasu, à 50 km à l’est de l’entrée du Bosphore côté Mer Noire. Dans le cadre d’une histoire fiction avec réchauffement brutal de la guerre froide, commençant par l’anéantissement du groupe aéronaval français au large du Liban… Je te rassure, tout de suite, les rouges finissent par perdre, notamment parce qu’ils n’arrivent pas à contrôler l’accès aux détroits, les renforts débarqués plus classiquement n’arrivant pas à faire leur job…
      (Rassurer, façon de parler, puisque l’ensemble des 3 articles se conclut par l’annonce à l’amiral Gorchkov, commandant de la marine soviétique, que les autorités politiques passent aux frappes nucléaires…)

    • Un projet concurrent (?) l’Orion à Pétrozavodsk en Carélie
      https://www.youtube.com/watch?v=6ZImwx6bAuE

      avec quelques soucis, d’ailleurs,…
      https://www.youtube.com/watch?v=CuEsR8DFjHI

      la revue sus-mentionnée indique d’ailleurs que le pilotage de l’engin était « délicat » : imagine que la capacité à virer sur l’aile est assez limitée (notamment au vu de l’envergure des engins soviétiques, aller tout droit est certainement plus simple que de virer…) et quand il essaye de prendre de l’altitude, cela ne lui réussit que peu…

  • Ibn Battûta — Wikipédia

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ibn_Batt%C3%BBta

    Pour référence, il serait - me dit-on - à l’origine de cartographies sur lesquelles se seraient basé les navigateurs portugais et espagnols genre Vasco de Gamma, Magellan, Christophe Collomb, etc...

    Ibn Battûta (en arabe : ابن بطوطة, en berbère : ⵎⵉⵙ ⵏ ⵡⵓⴱⵟⵟⵓⵟ), de son nom complet Abu Abdallah Muhammad Ibn Abdallah al-Lawati at-Tanji Ibn Battuta (أبو عبد الله محمد بن عبد الله اللواتي الطنجي بن بطوطة), né le 24 février 1304 à Tanger et mort en 1377 à Marrakech, est un explorateur et voyageur musulman marocain d’origine berbère qui a parcouru près de 120 000 kilomètres entre 1325 et 13492, de Tombouctou au sud, jusqu’à l’ancien territoire du Khanat bulgare de la Volga au nord, et de Tanger à l’ouest jusqu’à Quanzhou en Extrême-Orient. Les mémoires d’Ibn Battûta sont compilés par le poète Ibn Juzayy al-Kalbi en un livre intitulé تحفة النظار في غرائب الأمصار وعجائب الأسفار, Tuḥfat an-Nuẓẓār fī Gharāʾib al-Amṣār wa ʿAjāʾib al-Asfār (littéralement « Un cadeau pour ceux qui contemplent les splendeurs des villes et les merveilles des voyages »), communément appelé « Voyages » (الرحلة, Rihla). Toutefois, il faut rester prudent sur la fiabilité de ces écrits, certains historiens doutant qu’Ibn Battuta ait réellement effectué la totalité des pèlerinages et voyages relatés3.

    #cartographie #voyageur #découvreur #cartographe

  • Fake Images Are Getting Harder and Harder to Detect - Facts So Romantic
    http://nautil.us/blog/fake-images-are-getting-harder-and-harder-to-detect

    Images and videos usually serve as the most concrete, the most unarguable, and the most honest evidence of experiences and events we cannot witness ourselves. This is often the case in court, in the news, in scientific research, and in our daily lives. We trust images much more deeply and instinctively than we do words. Words, we know, can lie. But that trust makes it all the more shocking—and serious—when images lie to us, too. Photoshop isn’t entirely to blame. Doctoring photographs long predates software—Mussolini famously had his horse handler removed from a photograph taken in 1942 so it would appear he was able to control the horse himself—but software certainly makes altering images easier, cheaper, faster, more convincing, and much more widespread than ever before. (Thankfully, (...)

    • En 1986, déjà, Alain Jaubert sortait le Commisariat aux archives, dans lequel il réapariait les images originales et leurs retouches, parfois successives.

      Et puisqu’il est question d’images fausses (et que je mentionnais Alain Jaubert qui, avant de réaliser les films de « Palettes », avait réuni dans une très belle somme, le Commissariat aux archives — titre emprunté à George Orwell dans 1984 — toutes sortes de photographies, par couples, parfois même des triplets quand les aléas de l’histoire s’étaient faits particulièrement tumultueux, photographies dont les retouches avaient gommé des traces encombrantes du passé de nombre de dictateurs et de tortionnaires, Staline ayant été un des adeptes les plus assidus de cette réécriture photographique de l’histoire), je relis justement quelques documents que je possède sur le sujet (qui avait été une préoccupation à un moment) dont le livre d’Alain et je tombe sur cette photographie de Staline souriant (la bonhommie de ce sourire moustachu n’est, à mon sens, pas la moindre des tromperies dont Staline s’est rendu coupable) déambulant sur les bords de la Volga à Moscou. Staline est en compagnie, ce sont les légendes aidantes du livre d’Alain qui me le disent, je n’invente rien, d’un homme plus jeune, Nikolai Yezhov, commissaire aux transports fluviaux. L’infortuné Nikolai Yezhov entra en disgrâce auprès de Staline, ce qui évidemment n’était pas une chose recommandable et le signe patent d’une existence qui allait bientôt connaître son terme, et Nikolai Yezhov rejoignit le nombre hallucinant de tous les disparus des fameuses purges staliniennes. Et comme Staline était pour le moins vétilleux, non content de s’être arrangé de cette disparition du jeune Nikolai Yezhov, tel un écho à la disparition « dans la chair », il eut à coeur de faire également disparaître le pauvre Nikolai Yezhov du cliché qui jusqu’à présent l’avait accompagné dans cette promenade dont les sourires laissaient pourtant entendre qu’elle fut cordiale en son temps. Ce qui est assez troublant dans ces deux clichés mis côte à côte, c’est ce mouvement visuel inattendu ( et je vous engage vivement à manipuler l’ascenceur de votre navigateur pour faire apparaître la deuxième image rapidement après la première) qui donne cette illusion que la Volga a soudain connu une crue inopinée et qu’elle a emporté avec elle Nikolai Yezhov et que Staline ( dans la deuxième image ) est en fait photographié tandis qu’il ne s’est pas encore aperçu de cette disparition soudaine du jeune comissaire, et il y aurait matière à ironiser bien entendu sur le fait que Nikolai Yezhov était précisément commissaire préposé aux transports fluviaux, transports qui l’auraient précisément emporté dans cette crue capricieuse et soudaine de la Volga. Mais l’ironie n’est pas de mise ici tant l’abrupteté de cette disparition tient en elle toute la violence érigée en système qui a prévalu aux purges staliniennes. Un instant, l’on se faisait photographier aux côtés souriants et affables de Staline, la seconde suivante, seul Staline avait gardé sourire sous moustache, bonhomme, et qui aurait eu le courage de si’inquiéter alors auprès de Staline, Camarade Staline et ce jeune homme qui marchait à vos côtés, il y a un instant à peine ? Cette violence toute happée dans les eaux de la Volga me donne le vertige, pour le silence qu’elle impose implacablement, silence toujours plus touffu et augmenté par le nombre titanesque de toutes ces personnes qui ont expiré, souvent dans de macabres et très éprouvantes circonstances, les flots impétueux de la Volga couvrant, de leur vacarme, les cris de ces agonies.

    • Tu es sûr que les photos de Iejov viennent du Commissariat aux Archives ? Je ne les y trouve pas. Elles doivent plutôt provenir du livre de David King Le Commissaire disparaît (2005 en français, 1997 en anglais), où on les retrouve avec une légende similaire à celle que tu reproduis et commentes (et avec la transcription anglo-saxonne de son nom).

      Au passage, N. Iejov a certes été Commissaire du peuple au transport fluvial (du 8 avril 1938 au 9 avril 1939) mais il est surtout connu pour avoir été chef du NKVD et Commissaire du peuple à l’Intérieur. La période la plus noire des grandes purges est d’ailleurs surnommée la iejovtchina. Ce n’est pas forcément sur cet individu qu’il me viendrait à l’idée de m’apitoyer…

    • @simplicissimus Non, je ne suis pas sûr que ces deux images proviennent du livre d’Alain Jaubert que je n’ai pas sous les yeux (j’ai pris ces deux images parce que je savais vaguement où les retrouver dans mon petit bazar en ligne). Et tu vas rire, je ne connaissais pas le Commissaire disparaît sur lequel je sens que je vais me précipiter.

      Et je n’ai jamais douté que ceux qui avaient déplu à Staline, et en avaient fait les frais, aient pu déplaire, par exemple, par manque de zèle ou que sais-je encore ? En revanche je ne savais pas à propos de la iejovtchina

      A ma connaissance, le livre d’Alain Jaubert qui date de 86 est plus ou moins le premier de ce genre, et depuis je ne compte plus les expositions, notamment à Arles chaque été, où l’on retrouve une exposition sur ce thème de la recherche des originaux de photos truquées.

      Pour moi toute image est un mensonge par excellence. J’étais d’ailleurs parti pour faire un mémoire sur le sujet pour mon diplôme des Arts Déco avant de bifurquer vers Robert Frank, je me souviens qu’une de mes recommandations d’alors face au mensonge grandissant et l’arrivée toute récente des logiciels de retouche d’images numériques était de manipuler toutes les images, de les corrompre toutes pour rendre impossible qu’on y place la moindre foi, dans aucune.

      Par la suite j’ai regretté plus d’une fois de ne pas avoir choisi le sujet sur la manipulation des images pour mon mémoire, notamment en juin 1994 quand Newsweek et Time ont sorti leur deux unes différentes avec la même photo d’OJ Simpson, on avait montré du doigt Time et Newsweek était passé pour un paragon de vertu alors que son image était, en fait, plus adroitement traffiquée, et donc tout aussi mensongère (mais de façon moins outrancière).

    • Oui, le livre d’Alain Jaubert est le premier en français. Je pense qu’il a même été l’un des tout premiers à réunir des exemples provenant des différents « ministères de la Vérité » dans le monde.

      Sur les purges, il est très certainement redevable de l’énorme boulot de David King dont les photographies compilées dans les archives ont illustré un texte d’Isaac Deutscher de 1965 The Great Purges, publié par sa femme Tamara Deutscher en 1984. (il est cité dans la biblio du Commissariat aux Archives).

      Dans cette même biblio, juste après, je trouve un numéro (le 77 du 1er trimestre 1986) de Svědectví (Témoignages) dont tous les numéros sont accessibles en ligne… C’est long à charger, mais c’est p. 108 et suivantes.

      http://scriptum.cz/cs/periodika/svedectvi

  • Une ville neuve en URSS - Editions Parenthèses

    http://www.editionsparentheses.com/Une-ville-neuve-en-URSS

    Sur les rives de la Volga, au cœur de la Russie, Togliatti apparaît comme une des plus ambitieuses créations de ville ex novo de la seconde moitié du xxe siècle.
    Construction d’un colossal barrage hydroélectrique par les prisonniers du Goulag, puis de l’usine automobile Avtovaz (constructeur de la marque Lada) en coopération avec les ingénieurs Fiat, réalisation accélérée d’un nouveau centre urbain entièrement préfabriqué : cité surgie de terre dans l’improvisation permanente, Togliatti tient du laboratoire des méthodes soviétiques — faisant d’un territoire vierge un vaste site de production industrielle et d’installation urbaine. Signé en 1967 par Boris Roubanenko, le plan directeur fut également la réponse de l’urss au projet de Le Corbusier pour Saint-Dié, ainsi qu’à l’œuvre d’Oscar Niemeyer à Brasilia.
    Impact du pouvoir sur la fabrique urbaine, systèmes de construction russes, biographies d’architectes et d’ingénieurs dont le destin est marqué par la consécration ou au contraire la disgrâce au gré des changements de dirigeants : l’exploration des archives a permis de reconstituer la manière dont le régime soviétique, sous Staline, Khrouchtchev et Brejnev, entendait créer un monde nouveau. Entre réminiscences de l’esprit novateur constructiviste, triomphalisme stalinien classicisant, et architecture de masse de l’ère brejnévienne, Togliatti apporte un vif éclairage sur des pans aussi méconnus que significatifs de l’histoire architecturale du xxe siècle.

    #urss #ex-urss #soviétisme #architecture #urban_matter #villes_nouvelles #urbanisme #ville_nouvelle #soviétisme #urss #ex-urss #architecture

    • Fondée en 1737 par le célèbre géographe et diplomate Vassili Tatichtchev, cette petite forteresse de bois sur les rives de la Volga avait été baptisée Stavropol – la « ville de la Sainte croix », en grec.

      Ses premiers habitants furent des nomades kalmouks sédentarisés. Convertis à l’orthodoxie, ils ont fondé une descendance si nombreuse que, en 1917 environ, la ville recensait déjà 7 000 âmes. La petite ville patriarcale aux maisons de bois et aux rues boueuses a gardé un aspect quasiment intact jusqu’en 1951 : date à laquelle Staline a décidé de construire, sur l’emplacement même de Stavropol, un gigantesque barrage hydroélectrique. En trois jours, la ville était rasée, et ses habitants déplacés dans des logements provisoires. Leurs isbas ont été détruites à coups de pioches et leurs églises, au bulldozer.
      (…)
      Enfin, une autre page fut tournée – et Togliatti fut choisie par le premier ordinateur de conception soviétique pour abriter la principale usine automobile du pays…

      Et aussi,

      Mais il n’empêche : l’adjectif « stalinien », pour qualifier un bâtiment, demeure, en Russie contemporaine, un synonyme de qualité et de bon goût indubitables.

  • Avec le bateau postal sur le Ienisseï | ARTE
    http://www.arte.tv/guide/fr/049428-000/avec-le-bateau-postal-sur-le-ienissei

    http://www.arte.tv/papi/tvguide/images/1202402/W940H530/049428-000_postschiff_01-1400644486765.jpg

    AVEC LE BATEAU POSTAL SUR LE IENISSEÏ 2000 kilomètres à travers la Sibérie
    mercredi 11 juin à 15h35 (44 min)
    Rediffusion jeudi 26.06 à 11h45
    Bienvenue à bord du bateau postal qui sillonne le fleuve Ienisseï en Sibérie. Après une halte à l’ancienne Ienisseïsk, la « mère » des villes de Sibérie, nous faisons la connaissance des descendants d’Allemands de la Volga et des Nenets, la population la plus nombreuse des rives de l’Ienisseï, qui vit de la pêche, de l’élevage de rennes et de la chasse.

    Pour les amateurs, à ne pas louper, sur Arte+7

  • La mosquée blanche de Bolgar, le « Taj Mahal russe »
    http://www.lecourrierderussie.com/2014/05/mosquee-blanche-bolgar

    La mosquée blanche a été construite de 1991 à 1993 à Bolgar, au Tatarstan. Sa construction célèbre le 1100ème anniversaire de l’adoption de l’islam par le khanat bulgare de la Volga.The post La mosquée blanche de Bolgar, le « Taj Mahal russe » appeared first on Le Courrier de Russie.

  • Sur Dubna,
    1. les excellents billets de Kevin Limonier sur son blog Poussières d’Empire
    2. une visite (slovaque) en février 2013
    3. statues monumentales : Lénine et Staline

    ====================================

    Kevin Lemonier enseigne à Moscou et fait une thèse en géopolitique, Les anciennes villes fermées de Baïkonour, Dubna et Sébastopol. Analyse des mutations de la puissance territorialisée . Il a écrit 4 billets sur Dubna.

    Dubna est située sur la Volga au nord de Moscou, à la frontière des oblasts de Moscou et de Saint-Pétersbourg (la frontière a été déplacée pour intégrer la partie de la ville sur la rive droite). Site d’un centre de recherches nucléaires, elle a donné son nom à un élément, le dubnium (numéro atomique 105)

    • Dubna, entre guerre froide et douceur de vivre (mars 2011)
    http://villesfermees.hypotheses.org/62
    Étude de documentation avant visite.
    Ville fermée mais pas trop…


    Vue de la rue Lesnaja. Photographie prise par P. Zol’nikov, date inconnue.


    Salle internationale de conférence. Photographie prise par P. Zol’nikov, date inconnue.

    Ainsi, Dubna s’avère être un objet d’étude beaucoup plus complexe que j’ai bien voulu l’imaginer au départ. Loin d’être monolithique, la ville semble bâtie sur un modèle de privilège qui sied bien peu à l’idéologie socialiste, là où dans d’autres villes fermées ont pu être construits des Rajon suivant le principe des sotsgorod (Sébastopol, Baïkonour). La fermeture y semble moindre du fait de son caractère international, et je pense que la comparaison avec Sébastopol et Baïkonour s’avère prometteuse sur le plan de l’urbanisme et des pratiques urbaines à l’époque soviétique.

    • Carnet de terrain : premiers pas dans une ancienne ville soviétique d’élite, Dubna (mai 2011)
    http://villesfermees.hypotheses.org/88


    Au centre ville, sur la rue Joliot-Curie. Une ancienne maison de chercheur.

    Dubna est ainsi un « territoire de puissance » assez étonnant. Au contraire d’autres lieux d’accomplissement du projet idéologique de l’URSS, la puissance a ici un visage agréable, loin des villes fermées de l’Oural ou de la Baltique. En fait, il semblerait que Dubna ait été, et soit encore l’antithèse d’une ville fermée. Avec sa population issue de tous les pays du pacte de Varsovie, ses magasins bien achalandés, ses rues et ses cours ombragées, Dubna a plutôt été la « vitrine » d’une puissance à taille humaine dont l’ultime finalité est le bien commun, la paix et le progrès scientifique. En gros, une illustration dans le territoires de ces « lendemains qui chantent », ou tout du moins de cette dialectique libératrice, de cet ordre matérialiste qui, par la connaissance, devait triompher du chaos d’une nature indomptée dont les démocraties bourgeoises ne seraient que l’expression politique. Car Dubna a aussi été un territoire de la Guerre Froide, ne l’oublions pas !

    • Les spécialistes allemands à Dubna : mise au secret et privilège au lendemain de la seconde guerre mondiale (1946-1953) (juin 2011)
    http://villesfermees.hypotheses.org/100

    Sur la rive droite était située une usine d’aviation (1939) où furent regroupés les ingénieurs allemands élaborant missiles et réacteurs, sous la houlette de Béria et plus particulièrement d’un de ses adjoints, Ivan Serov.

    • Réflexions sur une « iconologie territoriale » de l’URSS. Le cas de Bruno Pontecorvo (juillet 2011)
    http://villesfermees.hypotheses.org/118
    B. Pontecorvo, juif italien, élève de Fermi, émigré en France (1937),aux États-Unis (1940), puis au Canada (1943) où il participe aux recherches sur l’énergie nucléaire. Il passe à l’Est au moment de l’affaire Rosenberg. Il meurt à Dubna en 1993.

    C’était en 1962. Bruno Pontecorvo ainsi que la plupart des physiciens de Dubna croyaient encore à la marche radieuse vers le communisme.


    "L’atome n’est pas un soldat, l’atome est un travailleur !"
    Slogan inscrit sur le mur d’un immeuble de Dubna

    ================================
    Naukograd Dubna — Ville scientifique de Dubna
    http://www.vlaky.net/zeleznice/spravy/5004-Naukograd-Dubna (en slovaque)

    le synchrophasotron

    ================================
    La statue de Lénine (construite en 1937, 25 mètres, deuxième plus haute de Russie)

    et, en vis-à-vis, la statue de Staline, démolie en 1963.
    http://rusmania.com/imgsrv/central_district/moscow_region/dubna/2-stalin_monument.jpg

    Lénine, recto

    Lénine, verso


    certains font du mauvais esprit…

    Leurs emplacements (on remarquera le brutal changement de saison…)
    https://maps.google.com/maps/ms?msid=216619086679528259791.0004eb5b9fc56bb8bd689&msa=0&ll=56.729705,