person:isabelle attard

  • Madame la ministre de la Santé, libérez l’avortement
    https://www.liberation.fr/debats/2019/04/04/madame-la-ministre-de-la-sante-liberez-l-avortement_1719150

    Face à la menace de « grève des IVG » lancée par certains gynécologues pour faire pression sur le gouvernement, un collectif demande à Agnès Buzyn de saisir le conseil de l’ordre et de supprimer la clause de conscience relative à l’avortement.

    Nous sommes de ces femmes qui ont vu, le 13 mars, leurs droits pris en otage par le Syndicat des gynécologues et obstétriciens français (Syngof). Nous sommes de ces femmes qui ont vécu cette menace de « grève des IVG » comme l’ultime provocation de médecins dont les dérives ne datent pas d’hier. Nous sommes de ces femmes qui ont subi, années après années des violences gynécologiques et obstétricales. Aujourd’hui, dénoncer l’inacceptable ne suffit plus.

    Vous avez, madame la ministre, condamné le procédé des docteurs Marty, de Rochambeau et Paganelli, soulignant dans un communiqué, « le caractère inadmissible de ces menaces ». Vous avez insisté sur le fait qu’en « aucun cas une telle prise en otage des femmes ne peut servir de levier de négociation ou de médiatisation ». Pourquoi ne pas aller plus loin ? D’après l’article R4126-1 du code de la santé publique, « l’action disciplinaire contre un médecin […] peut être introduite devant la chambre disciplinaire de première instance » par « le ministre chargé de la Santé ». Nous vous demandons, madame la ministre, de saisir la chambre disciplinaire de première instance de l’ordre des médecins.
    Mettre fin aux pressions médicales sur les femmes

    Vous n’êtes pas sans savoir, madame la ministre, que cet appel à la grève, diffusé massivement auprès de 1 600 médecins par le premier syndicat de gynécologues de France constitue une incitation au délit d’entrave à l’IVG. Cette injonction a nécessairement pour objectif d’exercer des pressions sur les femmes qui souhaiteraient recourir à l’IVG et qui se trouvent confrontées à la peur qu’un praticien leur refuse ce soin et leur impose ses opinions.
    Renforcer la loi sur l’avortement en abrogeant la clause de conscience spécifique à l’IVG

    Nous réitérons ici, la demande récurrente des collectifs féministes et du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) de supprimer la clause de conscience spécifique à l’IVG. Concédée en 1975 pour faire passer la loi Veil, cette clause est aujourd’hui un instrument mis à la disposition des anti-IVG pour contrer la loi sur l’avortement et remettre en cause un droit durement acquis par le combat acharné des femmes et des féministes. En la détournant de son usage, le Syngof a prouvé que cette clause spécifique est le symbole d’un pouvoir médical qui continue à se mobiliser pour contrôler le corps des femmes.
    Autoriser les sages-femmes à pratiquer l’avortement instrumental

    Afin d’enrayer le problème récurrent d’accès à l’avortement, nous réclamons que la loi autorise les sages-femmes à pratiquer l’avortement instrumental. Vous avez rappelé à juste titre que c’est un acte chirurgical à faible risque. L’IVG n’est pas un acte relevant de la pathologie gynécologique. Il relève donc de la compétence des sages-femmes déjà autorisées à pratiquer l’avortement médicamenteux depuis 2016. D’ailleurs, l’Organisation mondiale de la santé préconise l’intervention autonome des sages-femmes dans l’IVG instrumentale au premier trimestre de la grossesse.

    Nous refusons d’être victimes de médecins qui nient nos droits, jugent nos choix, et violentent nos corps.

    Madame la ministre, libérez l’avortement ! Libérez les femmes des abus de pouvoir médical !

    Parmi les signataires :

    Avortement en Europe : les femmes décident collectif composé de 105 associations et organisations, Rebecca Amsellem fondatrice de la newsletter les Glorieuses, Isabelle Attard ex-députée écologiste, Clémentine Autain députée La France insoumise, Lauren Bastide journaliste, podcast la Poudre, Julien Bayou porte-parole national EE-LV, Fatima Benomar porte-parole des Efronté-e-s, Chantal Birman sage-femme, Sonia Bisch porte-parole collectif Toutes contre les violences obstétricales et gynécologiques, Laura Berlingo gynécologue obstétricienne, Jacques Boutault maire écologiste du IIe arrondissement de Paris, Francine Caumel sage-femme, Laurence Cohen sénatrice du Val-de-Marne, Mélanie Déchalotte journaliste, Monique Dental présidente du Réseau féministe Ruptures, Mounia El Kotni chercheuse en anthropologie de la santé, Emma bédéaste, Camille Froidevaux-Metterie, professeure de science politique et chargée de mission égalité-diversité à l’Université de Reims, Christian Gaudray président de l’Union des Familles Laïques – UFAL, Cécilia Gondard secrétaire nationale du Parti socialiste à l’égalité entre les femmes et les hommes et la lutte contre les discriminations, Marie Laguerre ingénieure, Marie-Hélène Lahaye juriste, Ophélie Latil fondatrice Georgette Sand, Anaïs Leleux militante féministe, Michèle LOUP présidente de l’association Du côté des femmes (DCDF), Raphaëlle Rémy-Leleu porte-parole d’Osez le féminisme !, Claire Monod coordinatrice nationale de Génération.s, Raquel Rico Berrocal anthropologue et sage-femme, Muriel Robin comédienne, Suzy Rojtman porte-parole du Collectif national pour les droits des femmes, Laurence Rossignol sénatrice, vice-présidente de la Délégation aux droits des femmes, Bruno Sanches comédien, Elise Thiébaut essayiste, Martin Winckler médecin, écrivain, éthicien.

  • Affaire Denis Baupin. L’ex-députée Isabelle Attard témoigne : « C’était un procès surréaliste » – actu.fr
    https://actu.fr/societe/affaire-denis-baupin-lex-deputee-isabelle-attard-temoigne-cetait-proces-surrealiste-debut-fin_21499392.html/amp

    Pensez-vous que cet éclairage aura une nouvelle incidence sur la libération de la parole de la femme ?

    Je fais attention avec ce mot parce que si le procès nous a appris une chose, c’est que toutes les femmes ont parlé. À plusieurs personnes. Ce n’est pas une question de libération de la parole, mais de savoir si les autres sont prêts à écouter. D’un point de vue sociétal, il est là l’enjeu : faire en sorte que nous soyons écoutées. Et crues. Quel que soit l’endroit où l’on parle, le milieu professionnel ou familial. Il faut absolument que l’on soit prise au sérieux lorsque l’on va dans un commissariat.

    #Féminisme

  • Le capitalisme vert utilise Greta Thunberg
    Tout a été finement programmé pour transformer la jeune Suédoise en héroïne internationale
    https://reporterre.net/Le-capitalisme-vert-utilise-Greta-Thunberg

    Une chronique pour Reporterre de Isabelle Attard qui ajoute sur twitter : "Que les choses soient claires : le combat de cette adolescente et de tous les jeunes qui lui emboitent le pas, partout dans le monde, est sain et une formidable source d’espoir pour la prise de conscience écologiste. Par contre, je pense qu’il ne faut pas être dupe du rôle de certains adultes autour d’elle, spindoctor, mentor, spécialistes du greenwashing, de la croissance verte et du capitalisme. Pour lutter efficacement, ne pas être dupe est une nécessité."
    https://twitter.com/TeamIsaAttard/status/1094326668389466117

    La belle histoire de Greta Thunberg commence le 20 août 2018. Ingmar Rentzhog cofondateur de la start-up We Don’t Have Time (Nous n’avons pas le temps) croise Greta Thunberg devant le Parlement suédois et publie un post émouvant sur sa page Facebook. Nous sommes le 1er jour de la grève commencée par Greta. Le 24 août, sort en librairie une autobiographie mêlant crise familiale et crise climatique, Scener ur hjärtat, corédigée par Malena Ernman la mère de Greta, Svante Thunberg son père, Beata, sa sœur, et Greta. Les parents artistes - chanteuse lyrique et acteur - sont très connus en Suède ; Greta, pas encore. En fait Ingmar Rentzhog et la famille de Greta se connaissent déjà et on participé ensemble à une conférence sur le climat le 4 mai 2018.

    #capitalisme_vert #greenwashing #ecoblanchiment #ecologie

  • Affaire Baupin : le procès des plaignantes et de la presse - Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/010219/affaire-baupin-le-proces-des-plaignantes-et-de-la-presse

    Douze personnes, dont des journalistes de Mediapart et de France Inter, vont être jugées à partir de lundi pour diffamation à la suite d’une plainte de Denis Baupin. Dans une enquête publiée par les deux médias en 2016, plus d’une dizaine de femmes témoignaient des violences sexuelles qu’elles avaient subies de la part de l’ancien député. Mediapart a pu consulter le rapport d’enquête préliminaire, dans lequel de nouveaux témoignages apparaissent, dont celui de Cécile Duflot.

    La loi sur la prescription est vraiment bien faite pour garantir l’impunité des agresseurs. Comment ces femmes peuvent-elles prouvé qu’elle ne diffament pas si la precription interdit à la justice de faire la part des choses. Les défenseurs de la prescription prétendent que les victimes seraient très peu nombreuses à obtenir justice, mais ca permettrais aux victimes d’être protégé du harcelement judiciaire comme c’est le cas ici. Le minimum serait qu’en cas de préscription les procès en diffamation qui les accompagnent soient eux aussi prescrits de fait.

    #patriarcat #injustice #prescription #domination_masculine

    • Le procès intenté par Denis Baupin se retourne contre lui
      https://www.mediapart.fr/journal/france/060219/le-proces-intente-par-denis-baupin-se-retourne-contre-lui

      Mardi après-midi et jusque tard dans la soirée, les dépositions poignantes se succèdent. Laurence Mermet, qui a longtemps milité et exercé des responsabilités de communicante dans la galaxie écologiste, explique à la barre pourquoi elle a fini par tout plaquer. « En mai 2016, j’écoute France Inter, et j’entends des femmes témoigner sur les agissements de Denis Baupin. Je deviens blême. Les choses remontent. J’entends parler des femmes que je ne connais pas, sauf une ; je suis stupéfaite, et en même temps je ne suis pas surprise. Je réfléchis, et je décide de contacter volontairement Mediapart. »

      Laurence Mermet poursuit. « Jusque-là, mon histoire me semblait dérisoire. J’avais classé ça comme un geste déplacé. » Un jour, alors qu’elle travaillait à la mairie de Paris (après avoir été l’attachée de presse de Dominique Voynet au ministère de l’environnement), elle a eu la surprise de subir une caresse dans la nuque de la part de Denis Baupin. Geste « d’une grande douceur et d’une grande violence », car non consenti, explique-t-elle.

      « La nuque est un lieu de mon corps extrêmement intime. Je me suis raidie, puis j’ai eu les jambes flageolantes. Denis Baupin était quelqu’un que j’admirais et que je respectais, il était mon supérieur hiérarchique. Je me suis dit : tu es pas dans la merde… Je n’étais pas à l’aise à mon poste à la mairie de Paris, et ça a participé à achever de me déstabiliser. J’ai fini par quitter ce monde-là au bout de quelques mois. C’était une énorme déception. J’ai quitté Paris et j’ai changé de vie. »

      Sandrine Rousseau est maintenant à la barre. Cette universitaire a exercé d’importantes responsabilités politiques (porte-parole d’EELV et vice-présidente de conseil régional), avant de tout envoyer balader elle aussi. Lors d’une réunion de son parti, Denis Baupin l’a subitement plaquée contre un mur, lui a empoigné les seins et a essayé de l’embrasser, explique-t-elle. « Je l’ai repoussé, j’étais flageolante. J’animais une réunion ce jour-là, et rien ne m’avait préparée à ça », raconte Sandrine Rousseau. Elle a confié cette scène à plusieurs responsables de EELV, en vain. Quand un micro s’est tendu, elle a parlé à visage découvert.

      « Ça a bouleversé ma vie. J’ai quitté la politique. Je l’ai vécu de façon très violente. Surtout qu’au congrès qui a suivi l’article de Mediapart et de France Inter, tous les postes régaliens du parti ont été confiés à des hommes », poursuit Sandrine Rousseau. Elle subit maintenant un feu nourri de questions hostiles de la part d’Emmanuel Pierrat. Il lui faut se justifier sur tout, expliquer pourquoi elle a poursuivi un temps des activités politiques aux côtés de son agresseur, pourquoi elle a répondu à ses SMS par des smileys, pourquoi elle n’a pas porté plainte.

      « On est en 2011. À l’époque, les cadres du parti me renvoient l’idée que ça existe, et que d’en parler pourrait me nuire. Quel était l’intérêt de me mettre en danger avec une plainte ? Je n’avais aucune chance. Et je n’avais pas l’idée à l’époque que c’était une agression sexuelle. On met du temps à comprendre ce qui s’est passé, on ne met pas les bons mots dessus, même si j’ai toujours su que c’était inadmissible. »

      En larmes, Sandrine Rousseau explique que cette affaire lui a fait quitter la politique et a aussi provoqué son divorce. « On ne touche pas impunément le corps des femmes sans qu’il y ait des conséquences. On est ramenée à l’état d’objet, ça laisse des traces, des cicatrices. Ce n’est pas des gestes anodins. Plusieurs femmes ont quitté la politique à cause de comportements comme celui-là. C’est un scandale. »

      Lire aussi

      Affaire Baupin : le procès des plaignantes et de la presse Par Lénaïg Bredoux et Michel Deléan
      Usul. Affaire Baupin : l’invraisemblable procès Par Morgane Jacob, Rémi Liechti et Usul
      Notre dossier : l’affaire Baupin Par La Rédaction De Mediapart

      Au tour d’Elen Debost d’être interrogée. Entrée en politique chez les Verts notamment pour leur « obligation de féminisme », elle est aujourd’hui élue écologiste au Mans. Quand elle commence à s’impliquer dans la vie interne de son parti, elle connaît à peine Denis Baupin mais ils échangent dans le cadre des échéances à venir d’EELV.

      De sympathiques, les messages deviennent vite insistants et de plus en plus gênants. Elen Debost a en effet envoyé par erreur un SMS à caractère privé à Denis Baupin. Excuses et explications n’y changent rien. Elle devient victime de harcèlement. « Il m’envoie des messages très embarrassants. Je lui répète que je ne suis pas intéressée, il est le compagnon d’Emmanuelle Cosse, mais les messages à caractère sexuel continuent. Je suis sidérée. J’ai déjà dit non dix fois, et il continue. Les hommes violents, je sais ce que c’est, les signaux d’alerte arrivent. Je parle des messages à deux personnes, qui me disent : “Il a recommencé”… À l’époque, personne ne me conseille de porter plainte. »

      Une tribune de femmes dénonçant le sexisme en politique, puis une campagne médiatique contre les violences faites aux femmes décident Elen Debost à parler. « Quand j’ai vu la photo de Denis Baupin avec du rouge à lèvres, j’ai vomi. J’ai réfléchi, et j’ai fait un post [un billet – ndlr] Facebook. Les commentaires montrent que les gens savaient, dans le parti. Cyril Graziani, de France Inter, m’a contactée, et j’ai parlé. »

      Avec le recul, Elen Debost est amère. « On était de petites figurines, avec le même profil psychologique un peu fragile. Notre silence a fait que des femmes ont subi ça pendant plus de quinze ans. L’enquête des deux journalistes de France Inter et Mediapart a été magistrale. Ils nous ont aidées à casser l’impunité de cet homme qui osait se présenter en défenseur des femmes. Il faut que cette omerta cesse. »

      Après cette déposition, Me Pierrat lance des questions agressives à Elen Debost, lui jetant à la figure des SMS sortis de leur contexte, comme si elle avait participé à un jeu de séduction, alors qu’elle répète inlassablement qu’elle tentait de contenir les avances insistantes de Denis Baupin en jouant sur tous les registres. Malaise.

      Isabelle Attard s’avance à la barre. Élue députée EELV en 2012, elle a, elle aussi, reçu des messages de Denis Baupin – dès son premier jour à l’Assemblée nationale. Messages qui se multiplient et prennent rapidement un caractère sexuel. Elle n’avait jamais été confrontée au harcèlement sexuel auparavant. « J’en parle à mon équipe, je suis mal à l’aise, c’est un collègue de travail sur lequel je veux compter, notamment sur les questions nucléaires. Du coup, je passe un temps fou à réfléchir à comment lui répondre, pour ne pas me brouiller avec quelqu’un que j’estime et continuer à avoir des relations de travail normales. J’essaye de rester polie en exprimant mon non-consentement. Je deviens de plus en plus gênée. Je mets en place des méthodes pour ne jamais me retrouver seule avec lui. »

      Isabelle Attard apprend qu’elle n’est pas la seule. D’autres députées, et de jeunes collaboratrices ayant un lien de subordination, reçoivent des SMS identiques de Denis Baupin, devenu entretemps vice-président de l’Assemblée nationale. Certaines s’enferment à clé dans leur bureau. Isabelle Attard évoque cela lors d’un déjeuner avec Edwy Plenel, directeur de la publication de Mediapart. Notre collègue Lénaïg Bredoux commence son enquête, et recueille quantité de témoignages sur les agissements de Denis Baupin.

      Isabelle Attard se tient bien droite face au tribunal, et lance ceci : « Je voudrais remercier Denis Baupin. Ce procès nous permet de dire ici tout ce que nous avons vécu. On a pu parler publiquement, et on va pouvoir passer à une autre étape de notre vie. J’espère aussi que ça éclairera certains hommes sur ce qu’est le consentement. »

      L’avocat du plaignant tente encore de la déstabiliser, en lisant des SMS qui ne montreraient aucun harcèlement. Isabelle Attard tient bon. Un incident d’audience éclate lorsqu’il apparaît qu’Emmanuel Pierrat fait du “live tweet” (microblogging en direct) pendant les débats, et rend publics des SMS envoyés par certaines des prévenues à Denis Baupin. Le président et la procureure sont stupéfaits, les avocats de la défense scandalisés. Il est tard, et le tribunal interroge encore Annie Lahmer, Geneviève Zdrojewski, Frédric Toutain et Jean-Claude Biau.

      Lundi, les journalistes prévenus ont expliqué comment ils avaient travaillé sur l’affaire Baupin. Lénaïg Bredoux a raconté ses enquêtes sur le sexisme en politique, avant Weinstein et #MeToo, et celle sur l’élu écologiste, d’abord menée en solo puis avec Cyril Graziani, de France Inter. Celui-ci avait notamment appris que Denis Baupin n’était pas devenu ministre « à cause de ses casseroles ». Edwy Plenel a rappelé pour sa part que « la presse est là pour révéler les affaires cachées ». Éreintants, les débats doivent s’achever vendredi soir.

      Il semble que le backlash lui revienne un peu à la figure.

  • « Mettre fin à l’#impunité des agresseurs » avec #Isabelle_Attard

    Comment libérer la parole autour des #violences_sexistes et sexuelles ? Comment mettre un terme à l’impunité des agresseurs ? Isabelle Attard nous répond à l’occasion du salon « Des livres et l’alerte » qui se tenait à la Maison des métallos à Paris le 17 novembre 2018.


    https://radioparleur.net/2019/01/24/isabelle-attard-entretien
    #sexisme #violences_sexuelles

  • Un an après, la galère des anciens députés Caroline Fontaine - 3 aout 2018 - maris patch
    https://www.parismatch.com/Actu/Politique/Un-an-apres-la-galere-des-anciens-deputes-1567013

    Seuls 25 % des élus de l’Assemblée nationale ont survécu au raz-de-marée En marche !. Parmi les battus, une grande majorité de socialistes. Leur difficulté à retrouver un emploi signe la fin de « l’ancien monde ».

    C’est le premier signe d’un changement d’importance : ils ne décrochent plus leur téléphone aux premières sonneries. D’ailleurs, ils ne le décrochent plus du tout. Et ils ne rappellent pas. Difficile pour eux, qui ont tant aimé prendre la lumière, d’annoncer qu’ils ne s’en sortent pas. Les élections législatives de 2017 ont laissé 434 sortants sur le carreau, dont environ deux tiers sont PS ou écologistes. Un an après, leur reconstruction personnelle et professionnelle est, pour beaucoup, loin d’être achevée. Digérer l’humiliation de la défaite – certains n’ont pas passé le premier tour – a pris du temps. « Pendant les cinq ans de mon mandat, je me suis investi à 110 %, confie Philippe Baumel, ancien élu socialiste de Saône-et-Loire. Mon échec m’a semblé profondément ingrat. J’ai vécu pendant six mois une forme de tétanisation. J’ai eu beaucoup de mal à tourner la page. »

    Six mois, c’est le temps qu’il a fallu à Véronique Massonneau, ex-députée écolo de la Vienne, pour ne serait-ce que sortir de chez elle : « J’avais du mal à supporter la compassion des gens. » Idem pour Catherine Lemorton, ancienne présidente PS de la commission des Affaires sociales, qui avait vendu sa pharmacie pour se consacrer à son travail d’élue. « Après le choc », elle a flirté avec les abîmes : « J’ai flanché. Ne plus me sentir utile a été très violent pour moi. » « On a eu peur qu’elle se suicide », glisse une de ses anciennes camarades. « La politique est une drogue dure », s’excuse Alexis Bachelay, ex-député socialiste des Hauts-de-Seine et porte-parole de Benoît Hamon pendant la campagne de la primaire. Tous sont habités par un profond sentiment d’injustice : s’ils n’ont pas été réélus, ce n’est pas leur faute, non, mais celle de François Hollande et de son gouvernement. « J’avais un seul défaut circonstanciel, celui d’être socialiste », dit Catherine Lemorton. Un an après, les plaies ne sont pas encore toutes cicatrisées.


    Notre enquête révèle leur difficulté à trouver un emploi malgré leur réseau et leur expérience
    Un sevrage violent, voilà donc le premier enseignement de notre enquête. Pour tous, même pour les 225 qui ont fait valoir leurs droits à la retraite. « J’avais le sentiment de n’avoir pas démérité », confie Dominique Raimbourg, ancien patron socialiste de la commission des Lois à l’Assemblée. Mais eux, au moins, savent qu’à leur manière, ils ont eu « de la chance », selon les mots de Patricia Adam, son homologue PS à la Défense : « Je suis un privilégié dans le sens où je suis vieux ! » s’amuse Raimbourg. Leur téléphone sonne beaucoup moins, mais, grâce à leur pension, ils ont pu rester actifs – en s’impliquant dans des associations, des think tanks ou des fondations – sans crainte du lendemain. « Ça aide », confirme Jean-Christophe Cambadélis, ancien patron du PS et ex-député de Paris. Pour les autres, pour ceux qui, comme le dit Véronique Massonneau, ont eu « la mauvaise idée de n’avoir “que” 59 ans », notre enquête révèle leur difficulté à trouver un emploi malgré leur réseau et leur expérience. Une première.

    « J’ai réalisé qu’on paraissait obsolète », s’attriste Véronique Massonneau
    « Autrefois, les députés avaient des carrières longues, explique Emile Blessig, président du Groupe des anciens députés. S’ils perdaient leur siège, ils gardaient leur mairie, leur conseil général… » Désormais, l’interdiction du cumul des mandats les prive de cette possibilité de rebond. Autre changement, l’accession au pouvoir d’Emmanuel Macron a signé la fin de l’alternance, ce balancier qui garantissait un retour dans l’hémicycle : après la droite, la gauche et ainsi de suite. Résultat, beaucoup se sont retrouvés sans rien. « Je ne suis plus une personne publique, je n’ai plus à m’exprimer », coupe Sandrine Mazetier, ancienne vice-présidente socialiste de l’Assemblée nationale. « Je n’ai rien à vous dire. Je suis redevenu un citoyen ordinaire », prétend Kader Arif, autrefois plus bavard dans sa vie d’élu de Haute-Garonne ou de ministre délégué de François Hollande. « Certains ont pris de tels coups sur la gueule qu’ils ne veulent plus entendre parler de rien », décode Catherine Coutelle, présidente de l’Association des anciennes députées. Et ce d’autant moins que la poignée d’anciens députés qui ont raconté leurs difficultés ont récolté sur les réseaux sociaux une volée d’insultes, sur le thème : « Mais pour qui se prend ce privilégié ? » Alors ils préfèrent se taire.
     « Avant, une entreprise pensait qu’un politique pouvait lui apporter des marchés, analyse Jean-Christophe Cambadélis. Aujourd’hui, elle se dit qu’il va lui valoir des emmerdes »

    « La vague a touché beaucoup de monde, rappelle Véronique Massonneau. Il y a d’anciens ministres, des vice-présidents de l’Assemblée nationale sans emploi. Et comme on cherche tous dans les mêmes domaines – porte-parole de fondation, dans les relations institutionnelles –, les places sont rares. » Alors même que leur image s’est dégradée : « Avant, une entreprise pensait qu’un politique pouvait lui apporter des marchés, analyse Jean-Christophe Cambadélis. Aujourd’hui, elle se dit qu’il va lui valoir des emmerdes ! » Catherine Coutelle opine : « Elles n’ont pas envie de s’encombrer avec des gens battus et dévalués dans l’opinion. » De surcroît s’ils viennent du PS. Alexis Bachelay raconte : « J’ai passé quelques entretiens. Mon étiquette politique est complètement démonétisée. Dans l’ancien monde, on était recruté parce que, cinq ans plus tard, on allait être à nouveau au pouvoir. Là, on est tricard. » Tricard et ringardisé par les jeunes loups macronistes. « J’ai réalisé qu’on paraissait obsolète », s’attriste Véronique Massonneau. Un « retour au réel » d’autant plus dur que certains « ont pris de mauvaises habitudes, admet Jean-Christophe Cambadélis. Ils ne veulent pas perdre leur position sociale. Ils cherchent donc des emplois plus élevés dans la hiérarchie que ceux qu’on leur propose. » Leurs difficultés n’avaient pas été anticipées. Rien n’a été prévu par l’Assemblée. Ici, aucun accompagnement pour les aider dans leur reconversion.

    En juillet 2017, 97 ex-députés touchaient l’allocation de retour à l’emploi
    Même pour les fonctionnaires – un quart des sortants –, le retour au bureau s’est révélé compliqué. « Vous n’êtes pas toujours le bienvenu, rappelle Catherine Coutelle. Une directrice de recherche a été déclassée de trois échelons. Une autre mise au placard… » Alexis Bachelay a travaillé onze ans dans la fonction publique territoriale : « Ils me reprenaient à leurs conditions. Ce n’étaient pas les miennes. » Au terme de six mois de congé parental à 370 euros par mois, il s’est mis en disponibilité – sans droits au chômage – pour créer, comme tant d’autres, sa société de conseil. « Ce n’est pas très original, mais, quand vous avez été parlementaire, vous n’avez pas 50 000 possibilités de reconversion ! »

    En juillet 2017, 97 ex-députés touchaient l’allocation de retour à l’emploi (contre 44 après les législatives de 2012). Un an après, ils sont encore 70 à la percevoir. Et certains, comme Alexis Bachelay ou Véronique Massonneau, qui a obtenu de son précédent employeur une rupture conventionnelle, n’y ont pas droit. En 2007, Guillaume Bachelay, ancienne figure montante du PS, député battu en 2017, publiait un livre au titre toujours d’actualité : « Désert d’avenir ? Le Parti socialiste, 1983-2007 ». Sollicité pour cette enquête, il n’a jamais donné suite à nos appels. Tout comme d’anciens ténors du PS – Christophe Borgel, François Lamy, Pascal Cherki… Signe que la nouvelle vie de ces ex-piliers de la Rue de Solferino doit être encore en construction. Un an après la défaite.

    #députés #députées #PS #politicards #chômage #chômeurses #chômeurs #précarité #assurance-chômage #crise #pauvreté #politique #exclusion , retour de bâton , subir les lois qu’ils/elles ont voté #tricard #ringard #réel #solferino #assistanat #galère

    • C’est poignant, tant de misère humaine ...

      Les 26 députés qui ont voté contre l’état d’urgence

      François Asensi (GDR) Alain Bocquet (GDR) Marie-George Buffet (GDR) Jean-Jacques Candelier (GDR) Patrice Carvalho (GDR) André Chassaigne (GDR)Jacqueline Fraysse (GDR)

      Laurence Abeille (non inscrit) Pouria Amirshahi (non inscrit) Isabelle Attard (non inscrit) Danielle Auroi (non inscrit) Michèle Bonneton (non inscrit) Sergio Coronado (non inscrit) Cécile Duflot (non inscrit) Noël Mamère (non inscrit) Philippe Noguès (non inscrit) Jean-Louis Roumégas (non inscrit)Eva Sas (non inscrit)

      Jean-Frédéric Poisson (LR)

      Fanélie Carrey-Conte (SRC) Linda Gourjade (SRC) Jean-Luc Laurent (SRC) Denys Robiliard (SRC) Barbara Romagnan (SRC) Gérard Sebaoun (SRC)Suzanne Tallard (SRC)
      Les 4 députés qui se sont abstenus

      Jean Lassalle (non inscrit)

      Nicolas Sansu (GDR)Gaby Charroux (GDR)

      Jean-Patrick Gille (SRC)

    • Erratum : la liste ci-dessus est la liste de ceux qui n’ont pas voté pour le reconduction de l’état d’urgence.
      Voici la liste des six qui n’ont pas voté l’état d’urgence :
      L’élu socialiste Pouria Amirshahi avait pour sa part annoncé son intention de voter contre. Deux autres socialistes, Barbara Romagnan et Gérard Sebaoun, l’ont également fait. Ainsi que les écolos Sergio Coronado, Noël Mamère et Isabelle Attard. La députée PS Fanélie Carre-Conte s’est pour sa part abstenue.

      Tout ça pour dire que le déconvenue aurait pu être plus douce en s’affirmant.

      Qu’en sera t-il pour les députés godillots de la tribu des DRH (futurs gestionnaires de camps) de LREM ?

    • Je ne me fous pas spécialement de leur gueule, c’est juste que je sais qu’il est facile de taper sur la gueule d’une partie de la population quand on a l’assurance de ne jamais se retrouver dans sa situation. Donc, le chômage, c’est toujours pour les autres, quand on veut, on peut, utilise ton foutu réseau et tu auras un boulot…
      Là, avec une réseau qui n’a rien à voir avec celui d’un chômeur en fin de droits, ils sont triquards.

      J’aimerais bien que ça les fasse réfléchir à ce qu’ils ont infligé aux autres.
      Cela dit, je me souviens quand on avait les anciens cadres qui arrivaient sur Actu>chômage. En fait de prise de conscience, on avait le droit à « pourquoi moi ? ».
      Désespérant.

    • Mais moi je me marre et sans aucune forme de honte. Ces gens là ils n’ont pas vocation à être député à vie non plus ou alors faut clairement aller en Chine et faire partie des pontes du PC chinois. Et ils viennent pleurer après…
      Ça me rappelle une entrevue entre le maire d’une petite ville de la banlieue de Lille avec des amis qui essayaient de mettre en place une mosquée et à qui le maire mettait des bâtons dans les roues régulièrement. Pendant la conversation le maire ne parlait qu’en terme de possession personnelle des ressources municipales : mon terrain, mes parkings etc Mon ami lui a alors dit « On ne va pas se mentir Monsieur X, on sait tous ici que vous êtes en CDD ». Le maire a rougi et n’a plus rien dit.
      Cerise sur le gâteau du texte : Cambadelis comme porte-parole, franchement ! Le gars il a été condamné plusieurs fois et il incarne la corruption et les magouilles du monde politique à lui tout seul.

  • Isabelle Attard : « Le ministre du budget doit démissionner »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/270218/isabelle-attard-le-ministre-du-budget-doit-demissionner

    L’ancienne députée du Calvados, plaignante dans l’affaire Baupin, considère que le ministre Gérald Darmanin doit quitter son poste de ministre pendant l’enquête judiciaire. Elle analyse aussi l’embarras de la classe politique face à une affaire qui interroge par ailleurs, selon elle, l’ensemble des pratiques des élus. L’ancienne députée du Calvados Isabelle Attard, plaignante dans l’affaire Baupin © Mediapart

    #France #abus_de_faiblesse #Affaire_Darmanin #Corruption

  • #violences : l’ex-ministre Baylet retire sa #Plainte contre #Isabelle_Attard
    https://www.mediapart.fr/journal/france/210218/violences-l-ex-ministre-baylet-retire-sa-plainte-contre-isabelle-attard

    Jean-Michel Baylet, en mars 2016. © Reuters Selon les informations de Mediapart et Buzzfeed, l’ancien ministre radical #Jean-Michel_Baylet a discrètement retiré sa plainte en #Diffamation contre l’ex-députée Isabelle Attard. Cette dernière avait appelé à sa démission du gouvernement en rappelant qu’il a été accusé de violences par une collaboratrice.

    #France

  • CaptainFact | Let’s check the Internet
    https://captainfact.io

    Internet est rempli de données riches et diverses. L’information voyage vite et nous n’avons pas le temps de vérifier si tout ce que nous entendons et voyons est correct.

    #CaptainFact nous permet de débattre et de nous entraider pour vérifier ces données en les sourçant, en votant et en discutant autour de faits.

    Pour mieux décider, reprenons en main l’information | Benjamin Piouffle | TEDxNouméa - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=Qq3cars_Dxs&list=PLEYPdIZ3hjAFZGLpsaZBWT4f8zWsBSeR1

    Les réseaux sociaux ne permettent que difficilement le débat d’idées. Les commentaires laissés sous les posts Facebook, Youtube ou Twitter virent rapidement à la foire d’empoigne car ils sont rarement sourcés et souvent très mal organisés. Comment faire pour améliorer la situation ? Benjamin Piouffle a une solution. Benjamin Piouffle est développeur informatique.

    • Je viens de découvrir (et m’inscrire) sur #Captainfact en y regardant une vidéo de #Thinkerview (¤) dont je déplorait le fait, justement, qu’ils donnent parfois la parole à des « facheux » sans suffisamment mettre les biais de pensée ou les erreurs en défaut. Je suis en train de passer en revue son fonctionnement, dont l’aspect valorisation par récompenses et titres m’inquiète un peu. Est-ce que d’autres par icite ont des opinions ou infos sur ce site ?

      (¤ vidéo de Isabelle Attard, https://captainfact.io/videos/JXqD avec une question mal renseignée quim’a justement donné envie de rectifier la source foireuse citée)

      #fakenews #factcheking

  • Hôpitaux à l’agonie : un crime prémédité – Isabelle Attard
    http://isabelleattard.fr/blog/2017/03/hopitaux-a-lagonie-un-crime-premedite

    Comme vous, j’ai longtemps cru au « trou de la Sécu ». Mais ce mystérieux trou ne vient pas d’une frénésie de prescriptions de la part des médecins ou d’un abus de consultations de la part des patients. ll est artificiel et a un objectif clairement énoncé par l’ancien vice-président du Medef Denis Kessler : “Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance !”.

    • Faut-il changer le statut de l’hôpital public ?
      http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2017-03-26-privatisation-hopital-public

      L’alternative de sortie de crise

      La sortie de cette confusion est à terme inévitable : elle peut se faire vers la privatisation programmée de longue date, depuis l’adoption du New Public Management. Elle sera plus ou moins rapide en fonction de l’importance de l’opposition des salariés et de la population. S’il le faut, les « décideurs » avanceront pas à pas. Le changement de statut des personnels ne concernera d’abord que les nouveaux embauchés et se fera au volontariat pour les anciens. Il serait avisé de commencer par les médecins « en favorisant le travail libéral des médecins hospitaliers pour continuer à attirer les talents », comme le suggère M. Emmanuel Macron dans son discours de Nevers sur la santé (6 janvier 2017). Cette privatisation se fera évidemment dans un premier temps par l’adoption d’un statut à but non lucratif, puis la logique de la concurrence sur le marché fera son œuvre et les chaînes de cliniques commerciales se partageront les dépouilles comme la Générale de santé a racheté, il y a quelques années, les établissements de la Croix-Rouge. Ainsi M. Macron précise « qu’il y a en fait plein d’hôpitaux qui ne sont peut-être pas à fermer mais à transformer en centres de suivi », ou encore « on va permettre à des néphrologues du privé d’y faire des centres de soins » (c’est-à-dire de dialyse dont le coût est de 65 000 euros par an )…*

      Mais la sortie peut aussi se faire vers la restauration du service public hospitalier. Plusieurs pistes peuvent être avancées :

      • 1) redonner du sens et de la cohésion aux équipes, médicales et paramédicales, qui sont la base de l’hôpital. La qualité des soins suppose des équipes formées, suffisamment nombreuses et stables, soudées autour d’un projet et de valeurs partagés, s’auto-évaluant et se faisant évaluer par ses pairs et par les usagers. Les usagers ont un rôle essentiel pour améliorer la qualité de l’accueil, de la prise en charge de la douleur, de l’information au patient et à l’entourage…

      • 2) insérer le projet médical de l’établissement dans un projet territorial de santé incluant l’ensemble des partenaires participant au suivi dans la durée du patient pour une prise en charge globale, biomédicale, psychologique et sociale. La cohérence du parcours du patient est facilitée par l’homogénéité financière de sa prise en charge, condition préalable pour envisager un « financement au parcours » ;

      • 3) redéfinir la gouvernance des hôpitaux qui doit être à la fois administrative et médicale, duale et contractuelle ;

      • 4) programmer l’extinction pour les nouvelles générations de médecins hospitaliers de l’activité privée avec dépassement d’honoraires. Parallèlement, cela doit s’accompagner d’une augmentation de la prime de service public exclusif, modulée en fonction des régions et des spécialités et de la limitation des dépassements d’honoraires en ville ;

      • 5) changer le mode de financement en adoptant un financement mixte : T2A pour les activités standardisées et programmées de chirurgie et de médecine interventionnelle, prix de journée pour les soins palliatifs et sûrement la réanimation, dotation pour les maladies chroniques ou complexes, pour la psychiatrie, pour les maladies rares et sûrement pour la gériatrie et la pédiatrie.

      Chaque mode de rémunération doit être associé à une régulation spécifique. Le mode de financement doit prendre en compte à la fois l’offre de soin territoriale et le degré de précarité de la population. Il doit permettre l’application du moindre coût pour la collectivité. L’appel à l’éthique hippocratique et à la vertu républicaine ne suffit pas. Il faut un mode de financement donnant un intérêt financier à l’hôpital public et à ses équipes pour appliquer la règle vertueuse. Il faut réfléchir à un modèle permettant à l’établissement et aux équipes qui parviendraient à faire des « économies », grâce à une optimisation de la pertinence des soins et des stratégies thérapeutiques, de garder pour eux une partie des économies réalisées. Ces économies devraient bien sûr être réalisées à quantité et qualité d’activité comparables. On pourrait imaginer une règle des trois tiers : un tiers pour la Sécu, un tiers pour l’établissement et un tiers pour l’équipe impliquée, étant entendu qu’il s’agirait non pas d’un intéressement individuel mais d’un intéressement portant sur des projets collectifs concernant l’amélioration des conditions de travail, le développement de nouvelles activités, la participation à des formations…

      Hélas à ce jour en France, la seule régulation mise en œuvre avec succès par le gouvernement sortant est la limitation de l’enveloppe budgétaire hospitalière combinée, quand la droite est au pouvoir, à une augmentation de la privatisation des dépenses (reste à charge pour le patient et primes d’assurances complémentaires).

      Dans cette guerre sur le marché de la santé, l’attaque contre la Sécurité sociale vient de tourner court, au moins pour l’instant, mais l’hôpital public va devoir faire face à de nouveaux assauts de la part des partisans de la « concurrence-seule-garante-de-la-qualité-au-plus-bas-coût ». Huit ans après la décision du tout T2A, les mentalités ont changé, la résignation s’est répandue, l’ennemi est maintenant dans la place.

  • On vit une époque formidable

    Affaire #Baupin : « Nos témoignages ont été validés par la justice »
    http://www.lemonde.fr/affaire-baupin/article/2017/03/07/affaire-baupin-nos-temoignages-ont-ete-valides-par-la-justice_5090795_491642
    Les quatre femmes qui avaient dénoncé les agissements du député en 2016 se félicitent de la décision du parquet de Paris. Denis Baupin veut porter plainte contre elles.


    Sandrine Rousseau, Isabelle Attard, Annie Lahmer, and Elen Debos.

  • Violences sexuelles : le député Denis Baupin est sauvé par la prescription - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060317/violences-sexuelles-le-depute-denis-baupin-est-sauve-par-la-prescription

    Plusieurs des femmes ayant témoigné contre Denis Baupin estiment dans un communiqué qu’« il y a eu un avant l’affaire Baupin et il y aura surtout un après ». « Si les faits ne sont pas poursuivis, la société, elle, a compris. Et c’est bien plus important, écrivent Isabelle Attard, Sandrine Rousseau, Elen Debost et Annie Lahmer, conseillère régionale d’Île-de-France. Aucun parti politique ne pourra plus prétendre ignorer ce fléau quotidien qui va du sexisme ordinaire aux violences sexuelles. La honte change de camp. »

    Elles concluent par un appel aux candidats à la présidentielle : « Nous sommes heureuses et fières que nos témoignages à visage découvert aient pu contribuer à mettre en lumière et sur la place publique des agissements que l’on voudrait croire d’un autre temps. Nous appelons plus que jamais les candidats à la présidentielle à mettre au cœur de leurs projets la lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes et contre toutes les violences faites aux femmes. »

    À l’Assemblée, un référent “harcèlement” a été mis en place par le président Claude Bartolone et un guide de « bonne conduite » devrait être distribué aux députés de la prochaine mandature. Mais dimanche encore, la veille de la publication du communiqué du parquet sur l’affaire Baupin, une députée racontait au JDD : « J’ai reçu une assistante en pleurs dans mon bureau. Elle ne supportait plus les gestes déplacés de son patron. C’était une fille qui voulait faire carrière en politique, qui avait de l’ambition. Quand je lui ai proposé de l’accompagner chez le référent, elle m’a dit : “Certainement pas ! Si ça se sait, je suis cramée.” Et elle avait raison. » Selon cette parlementaire, la collaboratrice n’aurait jamais retrouvé de travail au sein du groupe, si elle avait témoigné.

    #feminisme #agressions_sexuelles #politique

  • #violences_sexuelles : le député #Denis_Baupin est sauvé par la prescription
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060317/violences-sexuelles-le-depute-denis-baupin-est-sauve-par-la-prescription

    Le parquet de Paris a classé sans suite l’enquête ouverte au lendemain des révélations de Mediapart et #France Inter sur des faits pouvant relever de harcèlement et d’agressions sexuels. Il évoque des faits « susceptibles d’être qualifiés pénalement », mais « prescrits ». « Il y a eu un avant l’affaire Baupin et il y aura surtout un après », selon les plaignantes. De gauche à droite, Elen Debost, Isabelle Attard, Sandrine Rousseau, qui ont porté plainte contre Denis Baupin

    #agression_sexuelle #EELV #harcèlement_sexuel #Justice #témoignages

  • Affaire Denis Baupin : ses accusatrices posent à visage découvert
    https://www.franceinter.fr/politique/affaire-denis-baupin-ses-accusatrices-posent-a-visage-decouvert

    Presqu’un an après avoir pris la parole publiquement, elles s’affichent une nouvelle fois à visage découvert : Sandrine Rousseau, Elen Debost, Isabelle Attard et Annie lahmer ; derrière elles 10 femmes de dos : 14 au total, comme le nombre de témoignages recueillis lors de l’enquête, et cette question en bandeau « 14 voix égale 140 femmes », car, en France, seulement 10 % des femmes victimes de violences osent en parler.

    En s’affichant ainsi, ces quatre femmes veulent s’impliquer ensemble côte à côte dans le débat présidentiel et sur cette question des violences faites aux femmes, dont les candidats ont bien du mal à s’emparer.

    Elles, ont osé en parler, trois d’entre elles ont même porté plainte : l’enquête préliminaire qui a suivi à été close en fin d’année, mais pour l’instant le parquet de Paris n’a pas encore rendu sa décision, soit de classer l’affaire, soit de renvoyer Denis Baupin en correctionnelle.

    Et pour l’autre agresseur sexuel dénoncé à l’époque, M.Sapin, silence radio, celui là on y touche pas, on en parle pas.
    "« Ne vous avisez pas de ramasser un stylo devant lui, sous peine qu’il ne puisse retenir sa main en murmurant : “Ah ! mais qu’est-ce que vous me montrez là ?” Ou qu’il ne vous fasse claquer l’élastique de la culotte. »"
    http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/michel-sapin-accuse-d-avoir-claque-la-culotte-d-une-journaliste-le-ministre-nie-

    #domination_masculine #harcèlement_sexuel #travail #déni #impunité #sexisme

    • L’enquête sur Denis Baupin classée sans suite pour prescription
      http://www.lemonde.fr/affaire-baupin/article/2017/03/06/l-enquete-pour-agression-sexuelle-et-harcelement-visant-le-depute-denis-baup

      La plupart des situations décrites étaient frappées par le délai de prescription de trois ans. Dans les plaintes visant Denis Baupin, les seuls faits pouvant échapper à la prescription étaient ceux dénoncés par la députée du Calvados Isabelle Attard.

    • Baupin porte plainte contre ses accusatrices et EELV
      http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2017/03/07/25001-20170307ARTFIG00224-baupin-porte-plainte-contre-ses-accusatrices-et-e

      Interrogée sur ces plaintes, l’élue écologiste Elen Debost a choisi l’ironie, à la veille de la journée internationale des droits des femmes :

      « Ça doit être le cadeau pour la journée des droits des femmes, je suppose. On va l’interpréter comme ça. »

      Et Elen Debost de poursuivre :

      « Il y a un an, il posait avec du rouge à lèvres contre les violences sexuelles. C’est ce qui a provoqué finalement toute cette affaire puisque c’est cette photo qui a provoqué nos réactions aux unes et aux autres et qui nous a poussées finalement à parler. Un an après, il nous offre un autre cadeau. Alors, merci généreux Monsieur Baupin. »

      http://lelab.europe1.fr/video-une-plaignante-remercie-denis-baupin-pour-avoir-porte-plainte-co

      J’ai du mal à croire qu’il porte réellement plainte. Dan le Figaro même si le titre annonce que la plainte est déposé, le contenu de l’article est moins précis :

      Ce mardi, l’accusé se fait accusateur et explique au JDD sa détermination à porter lui-même l’affaire devant la justice pour contrer les plaignantes et son ancienne formation politique.

      A la même heure l’Express publie ceci :

      Contacté par L’Express, le porte-parole d’EELV, Julien Bayou affirme de son côté ne pas avoir été encore avisé de la plainte contre son parti.

    • Deux jours plus tard toujours pas de confirmation de cette plainte. Ca ressemble à la technique de Polansky aux Césars. Faire un gros scandal comme celui d’accepter la présidence d’un prix du cinéma. Ne faire aucun commentaire puis tel un généreux patriarche « au dessus de tout ce bruit », il annonce qu’il refuse cette présidence en geste d’apaisement. Quelques jours plus tard tout enrrobé de cette image de #grand_homme Polansky annonce qu’il veux en finir avec cette histoire et se permet de dicté ses conditions à la justiçe americaine.

    • Je crois que ses avocats ont dû lui recommander très fortement de ne pas porter plainte. Il me semble évident qu’il irait vers une déroute judiciaire, le communiqué du procureur accompagnant le classement sans suite ne laisse absolument aucun doute là-dessus :

      « Il apparaît que les faits dénoncés, aux termes de déclarations mesurées, constantes et corroborées par des témoignages, sont pour certains d’entre eux susceptibles d’être qualifiés pénalement. Ils sont cependant prescrits. »

      Les faits dénoncés sont établis matériellement (à ce stade de l’enquête) mais ne peuvent « techniquement » pas être poursuivis. Bon courage, s’il veut prouver la mauvaise foi (et donc le caractère délibérément erroné et malveillant des accusations qui constitue la diffamation) il faudra aussi qu’il s’en prenne au procureur…

    • Merci @simplicissimus c’est bien ce qui me semblait. Par contre je pense que Baupin n’a jamais cru qu’il allais porter pleinte. Sinon pourquoi attendre l’annonce de la prescription. Si il était calomnié et diffamé comme il dit il aurais attaqué tout de suite. Il cherche seulement à se faire passé pour une victime auprès des misogynes. Ça fonctionne très bien jusqu’ici, la presse lui a déjà offert 48h de fake news gratuite... comme ca les autres femmes victimes de harcelement sexuel restent dans la terreur d’une attaque en diffamation de leur agresseur.

      @nicolasm le figaro est reconnu comme fiable par le Decodex. Ceci devrait éveillé la plus grande méfiance.

    • Aujourd’hui toujours pas d’info sur ces prétendues plaintes déposés par Baupin. Ca semble ne pas trop interessé les médias de savoir que les victimes de harcelement croient qu’il y a vraiment des plaintes en diffamation alors qu’il y a pas l’air d’en avoir une semaine apres l’annonce. A croi que tout le monde est satisfait du message que Baupin adresse aux victimes de harcelement sexuel.

    • Je viens d’écouter la vidéo de Mediapart. Il n’y a pas (pas encore ?) eu de plaintes déposées en 2017.

      Ce qui est évoqué dans l’émission est une convocation, reçue le 8 mars 2017, dans le cadre des plaintes de l’année dernière pas une nouvelle plainte. Edwy Plenel en parle (8:30) d’abord, fort confusément, Lenaïg Bredoux précise ensuite qu’il y en a eu 4 au total pour deux articles différents les 9 et 30 mai 2016 visant à chaque fois Mediapart et France-Inter (9:56-10:20) et parle (10:25) des annonces de plainte faites dans le JDD du 7 mars : dénonciation calomnieuse pour les victimes ayant porté plainte et diffamation pour EELV.

      Deux incriminations différentes sans doute parce que la diffamation se prescrit en 3 mois, contrairement à la dénonciation calomnieuse et qu’il n’est donc pas possible d’attaquer les victimes en diffamation pour leurs déclarations de l’année dernière. Pour EELV, ce qui est visé (EDIT : devrait être visé) dans la plainte doit être le communiqué du 7 mars 2017
      http://eelv.fr/affaire-baupin-des-suites-dans-la-societe-eelv-appelle-a-la-mobilisation-du-8-m

    • Si je comprend bien les menaces de dépôt de plainte contre les victimes de la part de Baupin sont de la pure esbroufe et il y a personne dans la presse pour l’expliquer aux victimes. Et du coup Ca fait une semaine que les médias relaient un message effrayant pour les victimes sachant très bien que c’est une grosse #fake_news qui profite aux agresseurs sexuels et à tous les hommes qui bénéficient de l’œuvre des violeurs et agresseurs sexuels.

    • J’imagine que leurs avocats leurs ont expliqué et qu’ils attendent de pied ferme les plaintes annoncées.

      La presse annoncerait - probablement - le dépôt de plainte effectif, mais il ne faut pas trop compter sur elle pour annoncer le non dépôt de plainte. Relayer les déclarations d’avocats et les rodomontades du harceleur avéré mais prescrit, ça, elle sait faire.

    • @simplicissimus quant je pense aux victimes je parle des victimes de harcelement en générale pas des 4 plaignantes. C’est vrai que ma formule était ambiguë. Je trouve grave qu’on laisse les victimes de harcelement sexuel (qui sont surtout des femmes) croire qu’en cas de prescription elles sont susceptible d’être attaquées pour calomnie par leurs agresseurs. Je pense que c’est pas innocent que les decodex, les décodeurs, les chroniqueurs judiciaires, et les journalistes ne fassent pas de mise au point la dessus. Que les femmes aient peur pour rien ca semble arrangé tout le monde.

      Après avoir vu cette affaire Baupin, si je vivais du harcelement sexuel sur mon lieu de travail, je n’aurais plus aucun espoir. Bon j’avais pas d’espoir avant je me souviens très bien de l’abrogation de la loi sur le harcèlement sexuel de 2012 pour arrangé la vie d’un agresseur condamné Gérard Ducray.
      http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/05/04/01016-20120504ARTFIG00664-la-loi-sur-le-harcelement-sexuel-abrogee.php

      Cette histoire me laisse vraiment amère. Au départ il n’y avais pas que Baupin, il y avais Sapin et d’autres non-nommés. Rapidement toute l’attention médiatique etait uniquement sur Baupin, réduisant le problème à un seul individu. Alors que Sapin avais reconnu avoir mis la main au cul d’une journaliste, tout en disant que pour lui c’etait pas sexiste et cette énormité est passé comme une lettre à la poste. Pour Baupin Il y a quant même eu 14 femmes qui se mobilisent, 4 plaignantes et rien... rien à part Baupin qu’on laisse dire n’importe quoi sans aucune contradiction.
      On voudrais dire aux femmes de quitter le monde du travail on s’y prendrait pas autrement.

    • Pour la députée Isabelle Attard, le fait est cependant entendu : à compter du moment où l’Élysée reconnaît que les assignations à résidence sont « une facilité utilisée par le gouvernement pour priver de leurs droits des citoyens hors de tout circuit juridique », il faut appeler un chat un chat.
      Et une assignation à résidence, une lettre de cachet. Et de conclure : « Les assignations à résidence sont une version à peine révisée des lettres de cachet des rois de France, qui permettent l’enfermement d’opposants politiques sans autre forme de procès. »

      Devra-t-on reprendre la Bastille dans quelques mois, sans passer par la rue de Lappe ?

      Les atteintes à l’état de droit sont sans nombre. A chaque opportunité, ils sautent tous dessus. A un point juste incroyable. La Vème République était déjà surnommée « Le coup d’état permanent ». Avec les aménagements des lois des 20 dernières années plus maintenant l’état d’urgence permanent... ce n’est plus une expression, c’est juste la réalité : nous vivons un coup d’état permanent.

      En Syrie, une des demandes de la population était la fin de l’état d’urgence qui durait depuis des dizaines d’années. Le pouvoir Syrien avait d’ailleurs tenté de faire le nécessaire... mais face à de nouveaux troubles, le pouvoir avait été contraint de le rétablir (un jour les livres d’histoire raconteront peut-être tout cela dans le détail... qui sait...).

      Chez nous, ils ne se posent même pas la question de mettre fin à l’état d’urgence. Ils font juste beaucoup d’efforts pour le perpétuer.

    • Le coup de la mise sous tutelle de la cour de cassation par décret arrive à point nommé pour régler leur sort à toutes et tous celleux qui oserons reclamer justiçe suite aux violence policières sous état d’urgence.

  • 60 millions de Français fichés : « La base de données sera détournée de son but initial… » – Isabelle Attard
    http://isabelleattard.fr/blog/2016/11/60-millions-de-francais-fiches-la-base-de-donnees-sera-detournee-de-s

    On peut penser que les meilleurs pare-feux seront mis en place…

    Je ne crois pas que cela sera suffisant. Aux Etats-Unis, les données biométriques de plus de cinq millions de personnes ont récemment fuité. Ces informations ont une valeur commerciale faramineuse ! Il est évident que des piratages auront lieu pour ensuite vendre ces renseignements à des entreprises. Si on croise ces fichiers avec d’autres informations, on peut presque tout savoir d’une personne. On pourra donc faire des offres sur mesure ou refuser une assurance car vous ne répondez pas aux critères. On joue vraiment aux apprentis sorciers avec ce (...)

    • Comme le fichier génétique, au départ réservé aux seuls pédocriminels (dès que tu agites le pédocriminel, tu obtiens un blanc-seing social pour tout et surtout n’importe quoi !), puis au terroristes (deuxième épouvantail bien commode) et maintenant largement ouvert aux opposants, syndicalistes, activistes, manifestants et consors (mais pas trop).
      Ou comme pour l’état d’urgence, contre le terrorisme, mais qui sert à terroriser les gosses et assigner à résidence les activistes, journalistes (hé oui !), etc.
      D’ailleurs, ça se passerait n’importe où qu’on parlerait directement de dictature…

  • Accusé de violences, le ministre Baylet porte plainte contre la députée Attard - BuzzFeed News
    https://www.buzzfeed.com/davidperrotin/baylet-accuse-de-violences-une-deputee-demande-a-hollande-de

    Mise à jour le 28 octobre : Vendredi 28 octobre, les avocats de Jean-Michel #Baylet ont annoncé que ce dernier a porté plainte en diffamation, notamment contre la députée écologiste Isabelle #Attard. La plainte vise la lettre ouverte publiée le 20 octobre qui appelle à la démission du gouvernement de Jean-Michel Baylet. Elle a été co-signée par Isabelle Attard, et avait recueilli, vendredi, plus de 7300 autres signatures.

    Après nos révélations en mars dernier, le ministre n’avait toutefois pas porté plainte en diffamation contre BuzzFeed News.

    http://bayletdemission.wesign.it/fr