• Aux #origines de l’#histoire complexe du #Hamas

    Le Hamas replace violemment la question palestinienne sur le devant de la scène géopolitique. Retour aux origines du mouvement islamiste palestinien, fondé lors de la première Intifada et classé organisation terroriste par les États-Unis et l’Union européenne.

    L’arméeL’armée israélienne a indiqué, samedi 14 octobre, avoir tué deux figures du Hamas qui auraient joué un rôle majeur dans l’attaque terroriste qui a plongé il y a une semaine le peuple israélien dans « les jours les plus traumatiques jamais connus depuis la Shoah », pour reprendre l’expression de la sociologue franco-israélienne Eva Illouz (plus de 1 300 morts, 3 200 blessés ainsi qu’au moins 120 otages, parmi lesquels de nombreux civils).

    Le responsable des Nukhba, les unités d’élite du Hamas, Ali Qadi, aurait été tué, de même que Merad Abou Merad, chef des opérations aériennes dans la ville de Gaza. Dimanche, c’est la mort d’un commandant des Nukhba, Bilal el-Kadra, présenté par l’armée israélienne comme le responsable des massacres du 7 octobre dans les kibboutz de Nirim et de Nir Oz, qui a été annoncée.

    Depuis l’offensive surprise du Hamas, Israël assiège et pilonne en représailles la bande de Gaza. Ses bombardements ont fait en l’espace de quelques jours 2 750 morts, dont plus de 700 enfants, et 9 700 blessés, selon un bilan du ministère palestinien de la santé du Hamas établi lundi matin. « Ce n’est que le début », a prévenu le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, qui a déclaré : « Le Hamas, c’est Daech et nous allons les écraser et les détruire comme le monde a détruit Daech. »

    S’il est difficile de ne pas convoquer la barbarie de Daech en Syrie, en Irak ou sur le sol européen devant les massacres commis le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien dans la rue, des maisons ou en pleine rave party, la comparaison entre les deux organisations a ses limites.

    « Oui, le Hamas a commis des crimes odieux, des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, mais c’est un mouvement nationaliste qui n’a rien à voir avec Daech ou Al-Qaïda, nuance Jean-Paul Chagnollaud, professeur des universités, directeur de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée/Moyen-Orient (iReMMO). Il représente ou représentait largement un bon tiers du peuple palestinien. Si Mahmoud Abbas [chef de l’Autorité palestinienne – ndlr] a annulé les élections il y a deux ans, c’est parce que le Hamas avait des chances d’emporter les législatives. »

    « La comparaison avec Daech a une visée politique qui consiste à enfermer le Hamas dans un rôle de groupe djihadiste, abonde le chercheur Xavier Guignard, spécialiste de la Palestine au sein du centre de recherche indépendant Noria. Je comprends le besoin de caractériser ce qu’il s’est produit, mais cette comparaison nous prive de voir tout ce qu’est aussi le Hamas », un mouvement islamiste de libération nationale, protéiforme, politique et militaire, qui est l’acronyme de « Harakat al-muqawama al-islamiya », qui signifie « Mouvement de la résistance islamique ».

    Considéré comme terroriste par l’Union européenne, les États-Unis ainsi que de nombreux pays occidentaux, le Hamas, dont la branche politique dans la bande de Gaza est dirigée par Yahya Sinouar (qui fut libéré en 2011 après vingt-deux ans dans les geôles israéliennes lors de l’échange de 1 027 prisonniers palestiniens contre le soldat franco-israélien Gilad Shalit), est arrivé au pouvoir lors d’une élection démocratique. Il a remporté les législatives de 2006. L’année suivante, il prend par la force le contrôle de la bande de Gaza au terme d’affrontements sanglants et aux dépens de l’Autorité palestinienne (AP), reconnue par la communauté internationale et dominée par le Fatah (Mouvement national palestinien de libération, non religieux) de Mahmoud Abbas, qui contrôle la Cisjordanie.
    Guerre fratricide

    Cette prise de pouvoir constitue un moment charnière. Elle provoque une guerre fratricide entre les formations palestiniennes et offre à l’État hébreu une occasion de durcir encore, en riposte, le blocus dans la bande de Gaza, en limitant la circulation des personnes et des biens, avec le soutien de l’Égypte. Un blocus dévastateur par terre, air et mer qui asphyxie l’économie et la population depuis plus d’une décennie et a été aggravé par les guerres successives et les destructions sous l’effet des bombardements israéliens.

    Officiellement, pour Israël, qui a décolonisé le territoire en 2005, le blocus vise à empêcher que le Hamas, qui se caractérise par une lutte armée contre l’État hébreu, se fournisse en armes. Créé en décembre 1987 par les Frères musulmans palestiniens (dont la branche a été fondée à Jérusalem en 1946, deux ans avant la proclamation de l’État d’Israël), lors de la première intifada (soit le soulèvement palestinien contre l’occupation israélienne de la Cisjordanie et de la bande de Gaza), alors massive et populaire, le mouvement a épousé la lutte armée contre Israël à cette époque.

    « Un profond débat interne » avait alors agité ses fondateurs, comme le raconte sur la plateforme Cairn l’universitaire palestinien Khaled Hroub : « Deux points de vue s’opposent. Les uns poussent à un tournant politique dans le sens d’une résistance à l’occupation, contournant par là les idées anciennes et traditionnelles en fonction desquelles il convient de penser avant tout à l’islamisation de la société. Les autres relèvent de l’école classique des Frères musulmans : “préparer les générations” à une bataille dont la date précise n’est toutefois pas fixée. Avec l’éruption de l’intifada, les tenants de la ligne dure gagnent du terrain, arguant des répercussions très négatives sur le mouvement si les islamistes ne participent pas clairement au soulèvement, sur un même plan que les autres organisations palestiniennes qui y prennent part. »

    Acculé par son « rival plus petit et plus actif », le Jihad islamique, « une organisation de même type – et non pas nationaliste ou de gauche », poursuit Khaled Hroub, le Hamas a fini par accélérer sa transformation interne.

    La transformation de la branche palestinienne des Frères musulmans en Mouvement de la résistance islamique n’est pas allée de soi, et les discussions ont été vives avant que le sheikh Yassin, tout frêle qu’il soit dans son fauteuil roulant de paralytique, ne l’emporte. Une partie des membres tenaient en effet à rester sur la ligne frériste : transformer la société par le prêche, l’éducation et le social. Le nationalisme n’a pas droit de cité dans cette conception, c’est la communauté des croyants qui compte. Le Hamas, lui, rajoute à l’islam politique une dimension nationaliste.

    Sa charte, 36 articles en cinq chapitres, rédigée en 1988, violemment antisémite, est sans équivoque : le Hamas appelle au djihad (guerre sainte) contre les juifs, à la destruction d’Israël et à l’instauration d’un État islamique palestinien. Vingt-neuf ans plus tard, en 2017, une nouvelle charte est publiée sans annuler celle de 1988. Le Hamas accepte l’idée d’un État palestinien limité aux frontières de 1967, avec Jérusalem pour capitale et le droit au retour des réfugié·es, et dit mener un combat contre « les agresseurs sionistes occupants » et non contre les juifs.

    En 1991, la branche du Hamas consacrée au renseignement devient une branche armée, celle des Brigades Izz al-Din al-Qassam. À partir d’avril 1993, l’année des accords d’Oslo signés entre l’OLP (Organisation de libération de la Palestine) de Yasser Arafat et l’État hébreu, que le Hamas a rejetés estimant qu’il s’agissait d’une capitulation, les Brigades Izz al-Din al-Qassam mènent régulièrement des attaques terroristes contre les soldats et les civils israéliens pour faire échouer le processus de paix. Pendant des années, elles privilégient les attentats-suicides, avant d’opter à partir de 2006 pour les tirs de roquettes et de mortiers depuis Gaza.

    Ces dernières années, le Hamas, critiqué pour sa gestion autoritaire de la bande de Gaza, sa corruption, ses multiples violations des droits humains (il a réprimé en 2019 la colère de la population exténuée par le blocus israélien), était réputé en perte de vitesse, mis face à l’usure du pouvoir.
    Prise de pouvoir de la branche militaire

    Son offensive meurtrière par la terre, les airs et la mer du samedi 7 octobre – cinquante ans, quasiment jour pour jour, après le déclenchement de la guerre de Kippour et à l’heure des accords d’Abraham visant à normaliser les relations entre Israël et plusieurs pays arabes sur le dos des Palestiniens et sous pression des États-Unis – le replace en première ligne. Elle révèle sa nouvelle puissance ainsi qu’un savoir-faire jusque-là inédit dans sa capacité de terrasser l’une des armées les plus puissantes de la région et d’humilier le Mossad et le Shin Bet, les tout-puissants organes du renseignement extérieur et intérieur israélien.

    Elle révèle aussi le pouvoir pris par la branche militaire sur la branche politique d’un mouvement sunnite qui serait fort d’une mini-armée, dotée d’environ 40 000 combattants et de multiples spécialistes, notamment en cybersécurité, selon Reuters. Un mouvement qui peut compter sur ses alliés du « Front de la résistance » pour l’équiper : l’Iran, la Syrie et le groupe islamiste chiite Hezbollah au Liban, avec lesquels il partage le rejet d’Israël.

    Sur les plans militaire, diplomatique et financier, l’Iran chiite est l’un de ses principaux soutiens. Selon un rapport du Département d’État américain de 2020, cité par Reuters, l’Iran fournit environ 100 millions de dollars par an à des groupes palestiniens, notamment au Hamas. Cette aide aurait considérablement augmenté au cours de l’année écoulée, passant à environ 350 millions de dollars, selon Reuters.

    Le Hamas n’est pas seulement un mouvement politique et une organisation combattante, c’est aussi une administration. À ce titre, il lève des impôts et met en place des taxes sur tout ce qui rentre dans la bande de Gaza, soit légalement, par les points de passage avec Israël et avec l’Égypte, soit illégalement. Les revenus qu’il perçoit ainsi sont estimés à près de 12 millions d’euros par mois. Ce qui est peu, finalement, car cette administration doit payer ses fonctionnaires et assurer un minimum de protection sociale, sous forme d’écoles, d’institutions de santé, d’aides aux plus défavorisés. Il est en cela aidé par le Qatar sunnite, avec l’aval du gouvernement israélien. L’émirat a ainsi versé 228 millions d’euros en 2021 et cette somme devait être portée à 342 millions en 2021.

    Le Hamas figurant sur les listes américaine et européenne des mouvements soutenant le terrorisme, le système bancaire international lui est fermé. Aussi, quand cette aide est mise en place, en 2018, ce sont des valises de billets qui arrivent, en provenance du Qatar, à l’aéroport de Tel Aviv et prennent ensuite la route de Gaza où elles pénètrent le plus officiellement du monde. Par la suite, les opérations seront plus discrètes.

    Plus discrets, aussi, d’autres transferts à des fins moins avouables que le paiement du fuel pour la centrale électrique ou des médicaments pour les hôpitaux. Ceux-là arrivent jusqu’au Hamas par des cryptomonnaies. Même si les relations avec l’Iran sont moins bonnes depuis que le Hamas a soutenu la révolution syrienne de 2011, la république islamique reste encore le principal financier de son arsenal, de l’aveu même d’Ismail Hanniyeh. Le chef du bureau politique du Hamas, basé à Doha, a affirmé en mars 2023 que Téhéran avait versé 66 millions d’euros pour l’aider à développer son armement.

    Le Qatar accueille également plusieurs des dirigeants du Hamas. Quand ils ne s’abritent pas au Liban ou dans « le métro » de Gaza, ce dédale de tunnels creusés sous terre depuis l’aube des années 2000, qui servent tout à la fois de planques et d’usines où l’on fabrique ou importe des armes, bombes, mortiers, roquettes, missiles antichar et antiaériens, etc.

    Pour les uns, le Hamas a enterré la cause palestinienne à jamais le 7 octobre 2023 et est le meilleur ennemi des Palestinien·nes. Pour les autres, il a réalisé un acte de résistance, de libération nationale face à la permanence de l’occupation, la mise en danger des lieux saints à Jérusalem, l’occupation en Cisjordanie. « Quand il s’agit de la cause palestinienne, tout mouvement se dressant contre Israël est considéré comme un héraut, quelle que soit son idéologie », constate Mohamed al-Masri, chercheur au Centre arabe de recherches et d’études politiques de Doha, au Qatar, dans un entretien à Mediapart.

    Samedi 7 octobre, c’est Mohammed Deif qui a annoncé le lancement de l’opération « Déluge d’al-Aqsa » contre Israël pour « mettre fin à tous les crimes de l’occupation ». Le nom n’est pas choisi au hasard. Il fait référence à l’emblématique mosquée dans la vieille ville de Jérusalem, symbole de la résistance palestinienne et troisième lieu saint de l’islam après La Mecque et Médine, d’où le prophète Mahomet s’est élevé dans le ciel pour rencontrer les anciens prophètes, dont Moïse, et se rapprocher de Dieu.

    Mohammed Deif est l’ennemi numéro un de l’État hébreu, le cerveau de ce qui est devenu « le 11-Septembre israélien » : il est le commandant de la branche armée du Hamas. Surnommé le « chat à neuf vies » pour avoir survécu à de multiples tentatives d’assassinat, Mohammed Diab Ibrahim al-Masri, de son vrai nom, serait né en 1965 dans le camp de réfugié·es de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Il doit son surnom de « Deif » – « invité » en arabe – au fait qu’il ne dort jamais au même endroit.

    Il a rejoint le Hamas dans les années 1990, connu la prison israélienne pour cela, avant d’aider ensuite à fonder la branche armée du Hamas dans les pas de son mentor qui lui a appris les rudiments des explosifs, Yahya Ayyash. Après l’assassinat de ce dernier, il a pris les rênes des Brigades Al-Qassam. Israël peut détruire l’appareil du Hamas, avec des assassinats ciblés. D’autres se tiennent prêts à prendre la relève dans l’ombre des maîtres. Deif en est un exemple emblématique.

    « Le Hamas a été promu en sous-main par Nétanyahou, rappelle dans un entretien à Mediapart l’écrivain palestinien et ancien ambassadeur de la Palestine auprès de l’Unesco, Elias Sanbar. J’ai le souvenir, tandis qu’Israël organisait un blocus financier à l’encontre du Fatah et de l’Autorité palestinienne, que les transferts d’argent au Hamas passaient alors par des banques israéliennes ! La créature d’Israël s’est retournée contre lui. Entre-temps, elle s’est nourrie des échecs de l’Autorité palestinienne, dont les représentants sont accusés d’être des naïfs, sinon des traîtres, partant depuis 1993 dans des négociations avec Israël pour en revenir toujours bredouilles. »

    –—

    Sur la charte de 1988 et le document de 2017

    La charte du Hamas, publiée en 1988 (il existe une traduction du texte intégral réalisée par le chercheur Jean-François Legrain, spécialiste du Hamas), reprend les antiennes antisémites européennes. Elle définit le Hamas comme « un des épisodes du djihad mené contre l’invasion sioniste » et affirme notamment que le mouvement « considère que la terre de Palestine [dans cette acceptation Israël, Cisjordanie et bande de Gaza – ndlr] est une terre islamique de waqf [mot arabe signifiant legs pieux et désignant des biens inaliénables dont l’usufruit est consacré à une institution religieuse ou d’utilité publique – ndlr] pour toutes les générations de musulmans jusqu’au jour de la résurrection. Il est illicite d’y renoncer tout ou en partie, de s’en séparer tout ou en partie ».

    Dans son livre Le Grand aveuglement, sur les relations parfois en forme de pas-de-deux, entre les dirigeants israéliens successifs et le Hamas, Charles Enderlin cite de nombreux rapports du Shabak, service de renseignement intérieur de l’État hébreu. Dont celui-ci, dans la foulée de la diffusion de la charte de 1988 : « Le Hamas présente la libération de la Palestine comme liée à trois cercles : palestinien, arabe et islamique. Cela signifie le rejet absolu de toute initiative en faveur d’un accord de paix, car : “Renoncer à une partie de la Palestine équivaut à renoncer à une partie de la religion. La seule solution au problème palestinien c’est le djihad”. »

    Dans la lignée de ce texte, le Hamas, qui n’appartient pas à l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), dont fait partie le Fatah, parti de Yasser Arafat, rejette évidemment les Accords d’Oslo et toutes les phases de négociations.

    Au fil des années cependant se feront jour des déclarations plus pragmatiques. Le sheikh Yassin lui-même a, avant son assassinat par Israël en 2004, affirmé à plusieurs reprises que le Hamas était près à une hudna (trêve) avec l’État hébreu, laissant aux générations futures le soin de reprendre, ou non, le combat.

    La participation du Hamas aux élections législatives de 2006 est considérée comme une reconnaissance informelle et non dite de l’État d’Israël. Le Hamas accepte en effet un scrutin qui se déroule sur une partie, et une partie seulement, de la Palestine historique, celle des frontières de 1967, ceci en contradiction avec la charte de 1988.

    Dans une longue et savante analyse, l’historien Jean-François Legrain, reconnu comme un des meilleurs spécialistes français du Hamas, explique que la charte de 1988, écrit par un individu anonyme, n’a pas fait consensus dans les instances dirigeantes du Hamas. Elle était très peu citée par ses cadres. Ce qui ne signifie pas que des responsables du Hamas ne tenaient pas des discours antisémites. Lors d’une interview en 2009, Mahmoud al-Zahar, alors important responsable du Hamas dans la bande de Gaza, défendait la véracité du Protocole des sages de Sion, cité dans la charte de 1988.

    Au cours de la décennie qui suit sa victoire aux élections législatives puis sa guerre fratricide avec le Fatah, le Hamas, maître désormais de la bande de Gaza, montrera qu’il ne renonce pas à la lutte armée : s’il semble avoir renoncé aux attentats-suicides, si nombreux de 1993 à 1996 puis entre 2001 et 2005, il lance régulièrement des roquettes Qassam, du nom de sa branche militaire, en direction du territoire israélien.

    Ce sont les civils qui en paient le prix, avec des guerres lancées contre la bande de Gaza en 2008, 2012, 2014 et 2021. Le Hamas, sans abandonner la lutte armée, adopte en 2017 un Document de principes et de politique généraux qui semble aller contre les principes de la charte de 1988. Il ne s’agit plus de lutter contre les Juifs, mais contre les sionistes : « Le Hamas affirme que son conflit porte sur le projet sioniste et non sur les Juifs en raison de leur religion. Le Hamas ne mène pas une lutte contre les Juifs parce qu’ils sont juifs, mais contre les sionistes qui occupent la Palestine » (article 16). Plus remarqué encore, l’acceptation des frontières de 1967 : « Le Hamas rejette toute alternative à la libération pleine et entière de la Palestine, du fleuve à la mer. Cependant, sans compromettre son rejet de l’entité sioniste et sans renoncer à aucun droit palestinien, le Hamas considère que la création d’un État palestinien pleinement souverain et indépendant, avec Jérusalem comme capitale, selon les lignes du 4 juin 1967, avec le retour des réfugiés et des personnes déplacées dans leurs foyers d’où ils ont été expulsés, est une formule qui fait l’objet d’un consensus national » (article 20).

    La charte de 1988 n’est pour autant pas caduque, explique à la chercheuse Leila Seurat Khaled Mechaal, un des membres fondateurs du Hamas : « Le Hamas refuse de se soumettre aux désidératas des autres États. Sa pensée politique n’est jamais le résultat de pressions émanant de l’extérieur. Notre principe c’est : pas de changement de document. Le Hamas n’oublie pas son passé. Néanmoins la charte illustre la période des années 1980 et le document illustre notre politique en 2017. À chaque époque ses textes. Cette évolution ne doit pas être entendue comme un éloignement des principes originels, mais plutôt comme une dérivation (ichtiqaq) de la pensée et des outils pour servir au mieux la cause dans son étape actuelle. »

    Le nouveau document maintient, de toute façon, la lutte armée comme moyen de parvenir à ses fins.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/161023/aux-origines-de-l-histoire-complexe-du-hamas
    #à_lire
    #complexité #Palestine #Israël #Intifada #Gaza #bande_de_Gaza #Daech #Fatah #blocus #lutte_armée #frères_musulmans #nationalisme #islam_politique #djihad #Brigades_Izz al-Din_al-Qassam #terrorisme #corruption #droits_humains #droits_fondamentaux #Iran #Qatar #armes #armement #tunnels #occupation #résistance #libération_nationale #Déluge_d’al-Aqsa #7_octobre_2023 #Mohammed_Deif #Yahya_Ayyash #Brigades_Al-Qassam #Autorité_palestinienne

  • Le soulèvement de Soueïda mènera-t-il à une nouvelle Syrie ?

    [L’article de Mazen Ezzi que nous publions ci-dessous date du 15 septembre. Depuis lors, le mouvement de contestation du pouvoir du régime d’Assad continue dans le gouvernorat de Soueïda. Le 1er octobre, dans les rues de la capitale – Soueïda – une manifestation a pris forme dans la rue et s’est réunie sur la rebaptisée Place de la Dignité (al-Karama). Un des slogans lancés par de nombreuses femmes et des hommes était « La Syrie est nôtre. Elle n’appartient pas à la famille Assad. Vive la Syrie, à bas Bachar al-Assad ». Un autre slogan qui ressortait était le suivant : « Celui qui a détruit la Syrie ne peut la reconstruire. La reconstruction commence depuis les places de la Dignité ». Dans la tradition du régime Assad, diverses menaces plus ou moins biaisées font allusion aux attaques de Daech utilisées par le régime contre Soueïda en 2018. A ce propos, l’activiste syrien originaire de Soueïda – résidant actuellement à Lyon – Firas Kontar écrit, le vendredi 29 septembre, sur sa page Facebook : « Syrie : manifestations dans la région de Soueïda, le régime Assad fait ressurgir la menace djihadiste de #Daech contre la province. Comment ? Hier la chaîne Almayadeen, proche du Hezbollah [Liban] et d’Assad, a diffusé une vidéo montrant les djihadistes de Daech en préparation de l’offensive qu’ils ont menée sur la province en 2018. Plus de 200 civils avaient été massacrés par les djihadistes durant cette offensive, l’armée d’Assad et l’aviation de Poutine avaient laissé faire. Pourquoi ? Assad exigeait l’enrôlement de 30 000 jeunes de la province dans son armée pour mener sa guerre contre les Syriens et les habitants avaient refusé. La diffusion de cette vidéo au moment où la province manifeste contre Assad est une menace à peine voilée à l’encontre des habitants de la province de Soueïda. Le massacre de Daech contre la province Druze en 2018 s’est fait en coordination avec Assad, les djihadistes avaient été évacués en bus par le régime du camp de réfugiés de Yarmouk, dans la banlieue de #Damas, vers le nord de la province de Soueïda. Tout cela je le démontre dans le livre Syrie, la Révolution impossible, j’avais aussi évoqué le massacre de Soueïda dans un article publié sur le site Un œil sur la Syrie [animé alors par Ignace Leverrier]. »

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/10/08/le-soulevement-de-soueida-menera-t-il-a-une-no

    #international #syrie

  • Vortrag ‚Sehnsucht nach Unfreiheit‘ – Ehrlos Statt Wehrlos
    https://esw.pub/2020/06/17/mitschnitt-des-vortrags-sehnsucht-nach-unfreiheit
    Audiomitschnitt des Vortrags von Nantje Petersen.
    https://esw.pub/podlove/file/9/s/webplayer/vortrag_petersen_sehnsucht_nach_unfreiheit_15.06.2020_online.mp3

    Mitte August 2019 holte die Bundesrepublik die ersten Kinder von IS-Anhängern aus Syrien nach Deutschland zurück. Es folgten mehrere Frauen, die ins Kalifat ausgereist waren und mittlerweile rollen erste Gerichtsprozesse an. Der Kern und Motor der juristischen wie medialen Auseinandersetzung mit den „IS-Rückkehrerinnen“ liegt in der Frage nach ihrem Gefahrenpotential. Waren die „IS-Ehefrauen“ lediglich romantisch-naiv oder sind sie islamische Fundamentalistinnen, denen es auch nach ihrer Rückkehr darum geht, die Etablierung eines idealen Gottesstaates mit anderen Mitteln voranzutreiben?

    Welche Rolle spielen Frauen im und für den Islam: Sind sie Opfer patriarchaler Unterdrückung, ideologisch überzeugte Täterinnen oder sich selbst ermächtigende, nach Freiheit strebende Subjekte? Und vor allem: Wo beginnt die Hinwendung zu einem fundamentalistischen Islam?

    Der Vortrag wird auf Grundlage empirischer Daten und theoretischer Überlegungen den Fragen nachgehen, warum der Islam für Frauen attraktiv und Frauen für den Islam relevant sind. Hierzu werden die für Mädchen und Frauen bedeutsamen Motive in der Auseinandersetzung mit dem Islam und der Radikalisierung nachgezeichnet und danach gefragt, was die Ursachen für den Willen zur Unfreiheit sind – und warum Freiwilligkeit hier der falsche Maßstab ist.

    Über eine Annäherung an die Positionen und Strategien der Djihadistinnen und ihren hiesigen Apologetinnen wird abschließend den Fragen nachgegangen, warum eine Kritik an dieser Ideologie von kulturrelativistischer und (queer-)feministischer Seite verunmöglicht wird und weshalb die Emanzipation der Frau nicht mit einer Naturalisierung und Glorifizierung der Weiblichkeit zu machen ist.

    #Allemagne #laicisme #religion #islam #femmes #hidjab #daech #podcast

  • Affaire Lafarge : une note prouve que l’Etat était informé des versements d’argent à Daech – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/police-justice/affaire-lafarge-une-note-prouve-que-letat-etait-informe-des-versements-da

    Un document de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), que révèle « Libération », atteste que l’Etat avait connaissance d’un accord passé entre le cimentier et l’organisation terroriste dès l’été 2014. La Cour de cassation doit se prononcer jeudi sur la mise en examen de l’entreprise.

    C’est une note qui ne laisse plus de place au doute. L’Etat, à travers la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), était bien au courant des conditions dans lesquelles Lafarge maintenait son activité en Syrie en territoire en partie occupé par l’Etat islamique (EI). Le document que révèle Libération, émane de la direction de la stratégie de ce service de renseignement, est daté du 26 août 2014 et estampillé « confidentiel défense ». Il y est consigné qu’un « agreement [accord en français, ndlr] » a été trouvé entre le cimentier et l’EI pour la poursuite de l’activité commerciale.

    #Hollande #Macron #Lafarge #Daech

    • La date de cette note a son importance. Elle est rédigée à un moment où Lafarge avait toujours le contrôle de son usine [...] La région de l’usine est alors en proie à des combats menés par plusieurs groupes armés dont l’EI. Les précédentes notes des services de renseignement versées à la procédure judiciaire, et révélées par Libération, décrivaient jusque-là les relations avec le groupe terroriste après la prise de l’usine par l’ #EI, le 19 septembre 2014. Le nouveau document prouve que la DGSE avait connaissance de la situation avant cette date cruciale.

      « Daech vient de les autoriser à reprendre les activités commerciales et donc transiter sur les routes du nord de la Syrie entre Membij, Aïn Issa, Raqqah, Deir ez Zor et Qamishli. Derrière cette autorisation il y a un “agreement” », expose la DGSE dans la note. Le service de renseignement obtient alors ses informations sur la situation de Lafarge en Syrie auprès de son « correspondant » dont le nom n’apparaît pas. Cet accord trouvé avec le groupe terroriste « bien entendu » a un coût, peut-on lire dans le même document : « L’agreement consiste bien entendu à fixer un prix fixe et une variable à la tonne transportée. »

      L’ #État_islamique administre alors la vie économique dans la région de l’usine. « Des volumes conséquents mais non contrôlés circulent actuellement entre la #Turquie, la #Syrie et l’ #Irak. Ces transits sont contrôlés par #Daech », indique également le document

      [...]

      Les interrogations sur le rôle de l’Etat dans cette affaire ne sont pas nouvelles. Lors de ses auditions devant l’une des juges d’instruction, l’ancien directeur sûreté de Lafarge, #Jean-Claude_Veillard, avait détaillé ses relations avec les services de renseignement français. A l’appui de ses déclarations, l’ancien militaire avait notamment communiqué les dates des nombreux rendez-vous avec la #DGSE mais aussi avec la Direction générale de la sécurité intérieure (#DGSI) et la Direction du renseignement militaire (#DRM). A la question de savoir quelles informations transmettait Jean-Claude Veillard, l’ancien directeur sûreté du cimentier avait répondu sans détour : « Je ne faisais aucun tri dans les informations que je donnais aux services des renseignements […]. Au cours des réunions, j’ai donné toutes les informations. »

      [...]

      Outre l’argent obtenu grâce à l’activité commerciale de Lafarge, l’organisation terroriste s’est aussi enrichie en mettant la main sur l’usine. Des milliers de tonnes de ciment sont alors encore dans les cuves. Des notes de la direction du renseignement militaire, déjà révélées par Libération, permettent de saisir l’ampleur des bénéfices réalisés : « 65 000 tonnes ont déjà été accaparées par Daech pour une valeur estimée à 6,5 millions USD [dollars] », et un « reliquat de 50 000 tonnes fait/fera l’objet d’un “contrat” […] pour une valeur estimée à 5 millions USD », observe la DRM à la fin de l’année 2014. Le service de renseignement suit au jour le jour les négociations en cours. « On comprend que le démantèlement de l’usine Lafarge en Syrie se poursuit au bénéfice financier à la fois de Daech et des hommes d’affaires impliqués », conclut la même note.

      Au regard de la note de la DGSE datée elle du 26 août 2014, le rôle joué par la diplomatie française est d’autant plus troublant. Comme l’avait révélé Libération, des mails échangés entre le ­cabinet du ministre des Affaires étrangères de l’époque, #Laurent_Fabius et l’ambassadeur de France pour la Syrie, #Franck_Gellet, attestent de l’implication de la diplomatie française dans le dossier. L’ambassadeur Gellet est notamment en contact étroit avec Jean-Claude Veillard.

      Dès le 19 septembre 2014, Gellet contacte le cabinet de Laurent Fabius face à l’arrivée de l’EI dans l’usine. Lafarge craint alors que sa cimenterie soit frappée par un bombardement de la coalition pilotée par les Etats-Unis. L’ambassadeur œuvre pour empêcher ce scénario. « Il convient de protéger cet investissement français […] pour le cas où, Daech en faisant une possible source de lucre, les Américains envisageraient un jour de le bombarder », expose l’ambassadeur Franck Gellet. Le message est reçu par l’un des plus proches collaborateurs de Laurent Fabius, Martin Briens, et transmis au ­ministère de la Défense pour « qu’ils puissent en parler aux Américains ».

      Quelques jours plus tard, dans un mail de l’ambassade de #France aux Etats-Unis, Franck Gellet apprend que le sujet a « bien été évoqué par nos militaires auprès de leurs collègues américains », et que l’usine de Lafarge est « désormais sur la liste appropriée ».

      Nouvelle crainte le 27 janvier 2015. Ce jour-là, Franck Gellet ­s’inquiète d’une possible frappe des #États-Unis sur la cimenterie dans un mail envoyé au cabinet de Laurent Fabius. « Lafarge sait, par le réseau des distributeurs, que Daech a besoin de ciment pour Mossoul », écrit l’ambassadeur et prévient qu’« il ne faudrait pas que cela conduise les #Américains à frapper l’usine dans le cadre de la lutte contre les sources de financement de Daech ». Franck Gellet obtient alors gain de cause.

      #Rassemblement_national #Wallerand_de_Saint-Just #Marine_Le_Pen

  • Former envoy: Al-Qaida linked leader an ’asset’ to US Syria strategy – Responsible Statecraft
    https://responsiblestatecraft.org/2021/04/03/former-envoy-al-qaida-linked-leader-an-asset-to-us-syria-stra

    The former U.S. special envoy to Syria said in an interview excerpt published Friday that Al Qaida’s Syrian offshoot is an “asset” to U.S. strategy in Syria.

    Ambassador James Jeffrey had told PBS News in March 2021 that the Islamist rebel group Hayat Tahrir al-Sham was “least bad option of the various options on Idlib, and Idlib is one of the most important places in Syria, which is one of the most important places right now in the Middle East.”

    Jeffrey oversaw the Trump administration’s Syria policy until November 2020, when he left the State Department in the wake of the election of President Joe Biden.”

    The interview excerpt was taken from an upcoming PBS documentary about Abu Muhammad al-Jolani, a former senior official in Al Qaida who now leads HTS.

    #syrie #Daech #terrorisme (d’Etat)

  • Früherer IS-Kindersoldat seit fast vier Jahren in Berlin in U-Haft
    https://www.rbb24.de/panorama/beitrag/2021/02/berlin-untersuchungshaft-is-kindersoldat-un-ausschuss-kinderrechte.html


    1984 Iranian volunteer children in front line of The war.

    Fall jetzt beim UN-Kinderrechtsausschuss - Früherer IS-Kindersoldat seit fast vier Jahren in Berlin in U-Haft

    26.02.21 | 12:22 Uhr

    Seit Mai 2017, also seit fast vier Jahren, sitzt ein mutmaßliches früheres IS-Mitglied in Berlin in Untersuchungshaft - damals war der junge Mann noch minderjährig. Jetzt befasst sich der UN-Ausschuss für Kinderrechte mit seinem Fall. Von Ulf Morling

    Seit November 2018 verhandelt der 1. Strafsenat des Berliner Kammergerichts gegen Raad A. (45) und Abbas (21). Es sind Vater und Sohn, beide Iraker sollen laut Bundesanwaltschaft IS-Mitglieder gewesen sein in ihrer Heimatstadt Mossul. Vor allem sollen sie beide an der Hinrichtung eines Offiziers einer paramilitärischen Polizeieinheit beteiligt gewesen sein, wenige Monate nach der Machtergreifung des IS in Mossul im Juni 2014.

    Raad A. soll zu den schwer bewaffneten und vermummten Männern gehört haben, die die Hinrichtung durchführten. Der mitangeklagte Sohn Abbas beschimpfte zuvor das Opfer und bespuckte es. Er war damals 15 Jahre alt und nach Überzeugung von Menschenrechtlern Kindersoldat. Für ihn gilt das Jugendstrafrecht, das den Erziehungsgedanken für den Täter in den Vordergrund stellt. Trotzdem gab es noch nie einen Jugendlichen, der länger mit der Unschuldsvermutung in Untersuchungshaft in der Jugendstrafanstalt Plötzensee saß: Im Mai werden es vier Jahre.

    Abbas in IS-Video zu sehen

    Oktober 2014: Eine Prozession von IS-Männern zieht durch Mossul. Mindestens neun waffenstarrende Männer führen in ihrer Mitte einen Mann, bekleidet mit einem weißen langen Hemd. Seine Hände sind hinter dem Rücken gefesselt. Hupende Autos folgen, stille Menschen begleiten den Zug. Der Propaganda-Filmtrupp des IS filmt alles. Auf dem Quassem-al-Khayat-Platz kommen die Männer leicht erhöht zum Stehen. Im Video ist Abbas zu sehen, er wirkt wie ein Kind, seine Stimme eher hoch, er ist der einzige, der keinen Bart tragen kann. Er ist 15. Abbas tritt im roten Pullover an den Todgeweihten heran, hebt den rechten Zeigefinger und beleidigt ihn. „Dank des Islamischen Staates haben sie dich hierher gebracht!“, sagt er, spuckt das Opfer an und verschwindet in der Menge. Dann fallen die Schüsse. Abbas Vater soll unter den maskierten Bewaffneten gewesen sein.

    Monate später flüchtet die Familie Abbas über die Türkei bis Berlin. Abbas lernt schnell Deutsch, hilft anderen Flüchtlingen im Heim beim Erlernen der Sprache, er lernt seine erste große Liebe kennen. Vater Raad, seine Mutter und die beiden kleinen Brüder werden als Flüchtlinge anerkannt. Doch dann werden Vater und Sohn im Mai 2017 festgenommen. Erst gibt es den Vorwurf des Rauschgifthandels. In dem Prozess erkennt der Richter Zeugen als Lügner und spricht Raad und Abbas frei. Doch sie bleiben in Untersuchungshaft. Der Vorwurf der Bundesanwaltschaft: Sie waren Mitglied im IS, an der Hinrichtung beteiligt und Raad soll in Berlin einen Selbstmordattentäter für die U-Bahn gesucht und für den IS geworben haben.

    Islamisten oder nicht?

    „Welche Handlungsoption hat so ein 15-Jähriger, umringt von neun schwer bewaffneten IS-Kämpfern? Soll er dann sagen: Das mache ich nicht?“, fragt Verteidiger Sven Peitzner. Abbas sei 15 Jahre alt gewesen, habe sein ganzes Leben lang nur Gewalt und Krieg erlebt: ob den Irak-Krieg und Saddam Husseins Sturz, den Bürgerkrieg, der Kampf mit den Islamisten. „Vater und Sohn sind keine religiösen Menschen“, sagt Abbas zweiter Verteidiger C. Marc Höfler. Im Gegenteil: Die Familie sei gut betucht und habe hohe Funktionäre im Saddam-Regime gehabt. Vater Raad A. komme aus der Nomenklatura der Baathisten, der Partei Saddam Husseins.

    Die Bundesanwaltschaft möchte zu den erhobenen Vorwürfen keine Stellung nehmen. Schließlich habe man beim Prozessbeginn vor dem 1. Senat des Berliner Kammergerichts Auskünfte gegeben. Das müsse genügen, heißt es aus Karlsruhe. Eine monatelange Interviewanfrage, um mit Abbas selbst zu sprechen über sein Leben im Irak und seine Einstellungen, wird von dem jungen Mann selbst sehr begrüßt, ebenso - und das ist selten - vom Leiter der Jugendstrafanstalt. Auch Justizsenator Dirk Behrendt stimmt letztlich zu.

    Doch der vorsitzende Richter des 1. Strafsenats verweigert schließlich den Zugang zum Jugendgefängnis. Zeugen könnten über die öffentlichen Äußerungen von Abbas unter Druck gesetzt, das Verfahren beschädigt werden, sagt er, obwohl ohnehin bei einem Interview unter Hochsicherheitsbedingungen drei Polizeibeamte anwesend gewesen wären. Selbst auf die Frage, ob jemals thematisiert wurde in den bisher 148 Verhandlungstagen, ob Abbas mit damals 15 Jahren nicht ein Kindersoldat gewesen sei, verweigert der Richter jede Information. Diese Auskunft könne den Eindruck der Befangenheit erwecken, wird mitgeteilt.

    Rekrutierung von unter 18-Jährigen völkerrechtlich verboten

    Vier Jahre Untersuchungshaft bedeutet für Abbas unter anderem: keine Ausbildung, keine umfassende Schule. Denn der Jugendliche ist ein Untersuchungsgefangener, der zweimal wöchentlich einen Prozesstermin hat. Außerdem unterliegt er strengen Sicherheitsauflagen. „Bei so einer langen Haftzeit hätte man ihm ruhig eine Ausbildung angedeihen lassen können. Das Problem ist, dass er zweimal die Woche beim Gericht ist“, sagt der Leiter der Jugendhaft, Bill Borchert.

    Als Kinderrechtsschutzorganisationen von Abbas erfahren, sind die Mitarbeiter betroffen. Ein solcher Umgang sei höchst fragwürdig. Denn Abbas sei, ob er freiwillig bei IS mitgemacht habe oder nicht, ein Kindersoldat gewesen. „Für bewaffnete Gruppen und Milizen wie den IS ist die Rekrutierung von unter 18-jährigen verboten“, sagt die irakkundige Henriette Hänsch von Terre des Hommes. Das sei völkerrechtlich so festgelegt. Ob die Kinder freiwillig dort mitmachten oder nicht, sie seien Kindersoldaten.

    Fall liegt beim UN-Kinderrechtsausschuss

    Erst Anfang Februar wurde dem UN-Ausschuss für Kinderrechte in Genf der Fall Abbas von dem „Deutschen Bündnis Kindersoldaten“ vorgelegt." Bekannt wurde er durch diese Recherche, weil es keinerlei Statistiken gibt, wie viele Kindersoldaten in Deutschland Zuflucht suchten. Die UN muss nun prüfen, ob Deutschland gegen die Kinderrechtskonvention von 1989 verstößt. Damit wäre international geltendes Recht verletzt.

    Noch vor einem möglichen Schuldspruch des Kammergerichts wird bereits die Abschiebung des inzwischen 21-jährigen Abbas in den Irak betrieben. Dort droht ihm zumindest Folter, sagt das Berliner Verwaltungsgericht und stoppte bisher alle Versuche der Abschiebung. Im letzten Sommer versuchte Abbas wegen dieser Pläne einen Suizid und überlebte nur knapp.

    Bis April ist derzeit der Prozess in Berlin terminiert.

    * Der Name des Vaters wurde von der Redaktion geändert. Der rbb nennt dagegen den richtigen Namen des jungen Mannes auf dessen ausdrücklichen Wunsch.

    #Iraq #Allemagne #guerre #daech #enfants_soldats

  • #IRAK, DESTRUCTION D’UNE NATION

    Des premiers jours de la #guerre Iran-Irak, en 1980, à la chute de #Daech, pour la première fois une série documentaire raconte l’histoire de la destruction de l’Irak. Retour sur 40 ans qui ont changé le monde. Pour comprendre les ressorts de cette tragédie, il faut remonter aux racines des relations entre l’Irak, les #États-Unis_d'Amériques et la #France. Mensonges, trahisons, manipulations, alter-vérité : décryptage d’une tragédie aux conséquences mondiales.
    Depuis les coulisses des ventes d’armes dans les années 1980, en passant par les conséquences de la première #guerre_du_Golfe en 1991, la naissance de l’idéologie qui a poussé à la guerre de 2003, jusqu’à l’émergence du monstre Daech, voici l’histoire de quatre décennies qui ont redessinées le #Moyen-Orient.
    A travers les destinées singulières de personnages clés, figures célèbres ou anonymes, pour la première fois, le destin de l’Irak sera raconté en images. Grâce à des accès exclusifs et à la découverte de documents jusque-là classés #secrets_défense, ce polar #géopolitique montrera combien la destinée de l’Irak a encore aujourd’hui des conséquences sur nos vies.

    https://www.francetvpro.fr/contenu-de-presse/7135030

    Episode 1 - L’Allié
    Aux premiers jours de 1980, #Saddam_Hussein, alors perçu comme un moderniste par les nations occidentales s’engage dans une guerre totale contre son voisin iranien. L’Europe et les États-Unis voient le Raïs comme un bouclier contre l’obscurantisme islamiste des Mollahs. Pour empêcher leur victoire, tout est permis à l’Irak, y compris l’utilisation d’armes chimiques fournies par plusieurs entreprises occidentales. Le président américain #Ronald_Reagan enclenche même une coopération militaire avec Bagdad qui s’avèrera décisive. La guerre s’achève sur une victoire à la Pyrrhus après huit ans de conflit… Saddam, déjà rongé par son égo, s’imagine protégé par Washington, Londres et Paris. Il se trompe.

    Episode 2 - L’Adversaire
    Persuadé que les grandes puissances le laisseront faire, Saddam Hussein envahit le #Koweït le 2 août 1990. Américains, anglais et français s’accordent pour punir l’Irak, sans vraiment chercher de solution diplomatique. La guerre du Golfe (janvier – février 1991) est aussi rapide que dévastatrice : les Irakiens sous un déluge de feu voient leurs infrastructures rasées. 100 000 soldats et au moins 60 000 civils meurent. S’ensuit un embargo long de douze ans, qui va faire payer au peuple irakien la mégalomanie de son président. Des centaines de milliers d’enfants périssent de malnutrition, la société irakienne régresse alors que commence une islamisation rampante de la jeunesse. Loin de l’avoir fait tomber, l’embargo renforce le régime de Saddam Hussein.

    Episode 3 - Le Condamné
    Pour une partie de la classe politique américaine, faire chuter le dictateur irakien est une obsession. Les attentats du #11_septembre leur offrent une opportunité unique d’y parvenir. Pour justifier la guerre à venir, Washington ment et accuse Saddam Hussein de posséder des armes de destruction massive et d’avoir soutenu les terroristes d’#Al_Qaïda responsables du 11-Septembre. Après une guerre éclair, la Maison Blanche administre le pays dans l’improvisation. Le chaos s’installe. D’un statut de libérateurs, les soldats américains deviennent des envahisseurs aux yeux des Irakiens. La société irakienne cède à la violence interconfessionnelle : Sunnites et chiites irakiens s’affrontent dans une guerre inédite.

    Episode 4 - Le Fantôme
    En 2007, en pleine guerre civile, le fantôme de Saddam Hussein, exécuté un an plus tôt pour crime contre l’humanité, plane sur l’Irak. Le Raïs était un dictateur, mais il avait réussi à tenir le peuple irakien composé de Sunnites, de Chiites et de minorités ethniques et religieuses. Les Américains, eux, sont dépassés par la violence qui déchire le pays où le terrorisme islamiste prospère. A coups de millions de dollars, les #USA financent les tribus sunnites pour combattre Al Qaïda en Irak et soutenir le nouveau régime. Mais #Barack_Obama décide le retrait des troupes américaines d’Irak en 2011 et laisse ainsi le champ libre au voisin iranien qui impose son influence. Une seconde guerre civile éclate entre les chiites soutenus par l’#Iran et les sunnites dont beaucoup rejoignent à nouveau les rangs d’Al Qaïda en Irak, rebaptisé « Etat Islamique en Irak et au Levant » : Daesh. De l’état irakien, il ne reste alors plus grand chose.

    #terrorisme #Jean-Pierre_Canet

  • Palestinien fais-toi naturaliser ouïghour !
    https://www.legrandsoir.info/palestinien-fais-toi-naturaliser-ouighour.html

    La campagne actuellement conduite par les Etats-Unis, et ses idiots utiles, pour nous inquiéter sur le sort des Ouïghours est détestable car elle nous oblige à rejoindre le coin, celui des méchants. Ne pas accepter sans preuves les propos tenus par les chargés de propagande de Trump devient une complicité de crime. Pourtant, pour avoir été le témoin de tant de faux drames, inventés pour le seul maintien du monopole colonialiste étasunien sur le monde, que je me sens obligé de faire part de mon expérience du mensonge.

    Surprenante cette campagne « en soutien au peuple Ouïghour » le jour où, avec l’approbation de Falstaff-Dupond, l’aigle qui couve le nid de la Justice depuis la colonne Vendôme, l’Assemblée vient de voter une sorte d’annulation à vie des droits de tout condamné pour terrorisme. Libéré, peine purgée, l’abruti de vingt ans qui a cru libérer la Syrie en rejoignant Daech, restera à jamais un homme sans liberté. Mais remarquons que les députés qui viennent de voter ce texte, réhabilitant la « relègue » et la double peine, sont par ailleurs des amis de la liberté. Liberté pour la minorité ouïghoure essentiellement de culture musulmane chinoise, mais pas de liberté possible en France pour celui que la justice qualifie de « terroriste ». Si Pékin a la fasciste audace de demander des comptes aux très nombreux Ouïghours qui ont rejoint, eux aussi, Daech et al Nosra en Syrie, puis sont rentrés à la maison : c’est un crime contre l’humanité. En revanche, quand Dupond-Moretti et ses amis sécuritaires applaudissent à leur loi toute neuve et honteuse, c’est l’expression « d’une avancée du droit ». Bon : le Chinois est jaune et très méchant, le Français est blanc et très gentil. D’ailleurs ce n’est pas lui qui crèverait des yeux à coup de LBD.


    Longtemps la désignation officielle, par les EU ou l’OTAN, d’une minorité opprimée m’a bien énervé. J’étais surpris que des citoyens généreux et intelligents, ne soient pas étonnés que des humanistes du calibre de Nixon, Reagan, les deux Bush, puis Trump et Netanyahou leur désignent un ennemi à combattre, un oppresseur de minorités. Dans ma vie prolongée, il m’est assez facile, pour l’avoir constaté, de compter ce genre d’utilisation de la misère et de l’oppression comme un outil de guerre de l’impérialisme.

    La dernière mouture remonte à la supercherie des « Printemps Arabes ». C’est dans un entretien avec le New York Times , qu’un haut diplomate EU en a livré le secret : « Plutôt que de dépenser des milliards en cadeaux et en armement, il suffit d’investir 500 millions auprès d’internautes d’un pays dont on veut changer le régime pour que monte en force une révolte, souvent légitime. C’est une grosse économie en dollars et en sang versé. » La recette ? Former des jeunes (arabes par exemple), ou des « ONG », à toutes les subtilités de l’Internet et à celles aussi des réseaux sociaux. Actuellement la pendule étasunienne est donc calée à l’heure de Pékin. Très bien. Mais retrouvons la mémoire pour nous rappeler que l’opposant maximo à la Chine, avant les JO de 2008, n’était autre que Robert Ménard et sa déshonorante association Reporters Sans Frontières. Une engeance recevant des fonds de la NED, instrument de propagande de Washington.

    Repartons plus loin dans le temps. Qui se souvient des petits Biafrais atrocement maigres, montrés (déjà) aux journaux par Kouchner qui, aidé d’intellectuels espions du SDECE, mettait au point une idéologie qui allait conduire à la fin des guerres de libérations, non oblitérées par l’Occident : « Le droit d’Ingérence ». Ah les Biafrais ! Cette ethnie englobée dans l’odieux Nigéria ! S’ériger en république autonome était tout à fait légitime. Pourtant le nerf de la révolte n’était pas la liberté mais le pétrole, le sous-sol biafrais est d’un noir d’huile. Faute de derricks à Colombey, De Gaulle ne s’est pas honoré en activant là-bas une sécession conduite par des généraux corrompus. Et nous avons pleuré ces enfants mourant pour « la liberté de leur peuple ». Alors qu’on les faisait crever pour obtenir de terribles photos qui, au bout de l’horreur entraîneraient la baisse du prix du litre de « super ». De 1962 à 1975, Johnson et Nixon ont soutenu la liberté des Méos et de leurs combattants, armés (par eux). Coincés entre Chine, Vietnam et Laos, ces royalistes étaient très utiles pour lutter contre le communisme. Le Vietnam tombé, cette cause naguère essentielle, celle des Méos a disparu des programmes. En Afghanistan viendra, plus tard, la déification de l’islamiste puis le soutien apporté à un incontestable combattant de la démocratie : Ben Laden.

    La recette reste bonne, activer une ethnie comme on met une bûche au feu. Cette pratique marche d’autant mieux qu’entre-temps le droit-de-l’hommisme, concept néo-libéral, a été forgé sous le marteau de Kouchner. Avec une telle arme le scrupule de détruire un État disparaît. Au nom du droit, le leur, les démolisseurs peuvent bombarder sans mauvaise conscience, comme ils le firent en Serbie. L’épisode historique des valeureux « rebelles tchétchènes », dont on nous a longuement loué mérites et qualités dans les journaux, au tournant de 1990, a finalement érigé la charia en 1999. Ce qui indique un amour sans murailles pour la démocratie et la liberté. Des journalistes ont alors crapahuté dans les montagnes, de concert avec ces fous de Dieu, mais en oubliant de prévenir les lecteurs de leur véritable but : le califat. Nous avons donc pleuré là aussi. Constater la nature mortifère de ces rebelles justifie-t-il les crimes de guerre commis contre eux ou contre la population ? Atrocités commises par des Russes ou par le dictateur Bassaïev ? Non. Mais que l’on vienne alors nous expliquer pourquoi la France est en guerre pour préserver l’Afrique de l’ouest des mains de Daech... Alors que Poutine, lui, était prié de faire bon ménage avec la charia, dans un état de la Fédération de Russie ?

    Mon métier a voulu que, pour un temps plus ou moins long, mais toujours « sur le terrain », j’ai vu l’Occident dénoncer les crimes des autres sans jamais regarder les siens. Deux exemples de massacres, utilisés comme arme de propagande, ont été pour moi l’objet de reportages éclairants sur la puissance du mensonge. Le premier se déroule en février 1991 dans le Kurdistan irakien. Sous l’effroyable feu de « la coalition internationale », Saddam Hussein se retire du Koweït. Dans le nord de l’Irak les peshmergas, combattants kurdes, prennent en main la population et parviennent aisément à convaincre les familles que l’heure du crime est de retour : Saddam va se venger sur leur peuple. En liaison avec Washington, avec James Baker, mais aussi l’immanquable Kouchner et la naïve Danielle Mitterrand, les peshmergas poussent la population vers les montagnes. Puis la confinent là-haut dans des conditions de survie difficiles. Ainsi créé, l’abcès de fixation qui est un « drame humanitaire » justifie une zone d’interdiction de vol pour les avions du raïs et un opprobre international. Heureusement « le génocide » annoncé n’a jamais eu lieu et, selon de dignes témoins, jamais envisagé par Saddam. Les Kurdes, une fois de plus dans leur interminable errance, ont été utilisés comme un argument cynique de géopolitique. Le fond n’étant pas de leur donner un meilleur avenir. C’est depuis Bagdad, Erbil, Kirkouk, Souleymanieh que j’ai vécu, les yeux ouverts, ce moment où l’on faisande l’histoire.

    Un ultime exemple avec l’escroquerie médatico-politique, celle du Kosovo. En 1999, le « monde libre » nous annonce que le Kosovo, province serbe majoritairement peuplée d’Albanais, est un lieu de martyre. Avec tueries de masse, camps de concentration et toutes horreurs de la barbarie. Edwy Plenel, alors directeur du quotidien Le Monde , nous annonce « 700 000 fantômes » au Kosovo. Pour parler sans métaphore, 700 000 morts. Selon le porte-parole de l’Otan le stade de Pristina, la capitale de la province, a été transformé en camp comme Santiago sous Pinochet. La propagande se nourrit de clichés.

    Arrivant par miracle jusqu’à ce Stadium, j’ai la surprise de le voir éclairé par des phares de voitures, avec des joueurs de foot à l’entrainement. Pendant des jours, du matin au soir, j’ai cherché les 700 000 morts de Plenel. Pas de trace. L’essentiel des victimes étaient mortes sous les bombes et missiles de l’Otan, tirés par des avions de chasse confondant des files de tracteurs avec des colonnes de chars serbes. Qui n’existaient d’ailleurs pas.

    En dehors de leur mortelle incursion au sein de Daech en Syrie, je ne connais rien des Ouïghours, je n’en dirai donc rien. Au contraire de ceux qui parlent mais ne savent rien. Je rappelle seulement la litanie de quelques mensonges, forgés à Washington au nom de l’America First. Un maître du monde soucieux de ne rien perdre de sa force coloniale bétonnée par le mensonge démocratique. Pour conclure, comment peut-on croire en une rumeur mondialisée, celle des Ouïghours martyrisés alors que les Palestiniens, niés, volés, bafoués, emprisonnés, torturés, continuent de l’être dans l’indifférence de ceux qui attaquent aujourd’hui Pékin. Nous laissant croire que démocratie et liberté ne sont pas leur objectif premier. Souvenez-vous enfin d’une autre offensive, avec BHL, Clooney et toute la troupe d’Hollywood sur le « drame du Darfour », l’objectif étant de détourner la douleur de l’opinion de la Palestine vers un morceau du Soudan. Que les amis droit-de-l’hommistes se souviennent, s’ils sont en panne de noble cause : en 1982 l’ONU a déclaré que le massacre de Sabra et Chatila était un "acte de génocide"... et rien n’est c’est passé après ce crime imprescriptible. Si j’étais un citoyen de Gaza je demanderais ma naturalisation ouïghoure, et mon sort intéresserait enfin le monde. Celui qui compte.

    
Tant qu’elle reste sélective l’indignation n’est rien.

    Jacques-Marie BOURGET

    #minorité #minorité_opprimée #oppression #ouïghours #ouïghour #minorités #Palestine #Palestiniens #Gaza #Daech e#al_nosra #Printemps_Arabes #internautes #ong #robert ménard #RSF #NED #Biafra #bernard_kouchner #Vietnam #Afghanistan #ben_laden #droit-de-l’hommisme #Serbie #daech #Irak #danielle_mitterrand #Kosovo #edwy_plenel #bhl #Darfour #propagande #enfumage #manipulation #histoire #médias

  • ISIS suffers major blow : Italian forces carry out largest drug bust in history
    https://www.almasdarnews.com/article/isis-suffers-major-blow-italian-forces-carry-out-largest-drug-bust-in-

    Une question tout de même, de quel port, syrien ou turc, le bateau est-il parti ?

    The Italian police announced on Wednesday, the seizure and confiscation of a world record amount of amphetamine, amounting to 14 tons, produced by Islamic State (ISIS/ISIL/IS/Daesh).

    The police said in a statement that the confiscated quantity of 84 million tablets amounted to about one billion euros, describing the process as “the largest seizure of amphetamines in the world,” According to Agence France-Presse.

    According to the AKI News Site, the police seized the smuggled drugs at the port of Salerno, where the smugglers hid them in three containers.

    They said that the narcotic pills were captagon, which were produced in Syria by the organization to finance its operations.

    The news agency explained that the containers contained paper cylinders for industrial use, coming from Syria and directed to a company based in Lugano, Switzerland.

    #syrie #daech #drogue

  • Sur la piste des damnés de #Daech

    Nous sommes partis en Syrie, à la recherche de citoyens suisses qui ont cédé aux sirènes de l’Etat islamique. Tandis que des femmes et des adolescents livrent des témoignages inédits sur la vie à l’intérieur du #Califat, un détenu vaudois dénonce les mauvais traitements dont il est l’objet tandis qu’à Lausanne, pour la première fois, sa famille témoigne. Ils sont parmi les 11’000 combattants, femmes et enfants étrangers de Daech, détenus dans les prisons et camps tenus par les Kurdes au Nord-Est de la Syrie. Alors que leur famille et les autorités locales réclament leur rapatriement, les Etats européens, Suisse comprise, mettent le dos au mur.


    https://pages.rts.ch/emissions/temps-present/international/10646701-sur-la-piste-des-damnes-de-daech.html?anchor=10738842#10738842
    #EI #Etat_islamique #film #film_documentaire
    #Al-Hol #Daesh #femmes #enfants #camps #disparitions #Irak #Kurdistan #Baghouz #Centre_Hori (centre de #déradicalisation) #rapatriement #limbe #Syrie #prisons_kurdes #Suisse

    –---

    Sur le camp de Hal-Hol, voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/806159
    https://seenthis.net/messages/805681

  • Où il est de nouveau question d’une menace terroriste - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1204497/ou-il-est-de-nouveau-question-dune-menace-terroriste.html

    La nouvelle est pratiquement passée inaperçue, mais elle aurait pu renverser de pied en cap la situation dans le pays. Trop pris par la couverture des événements quotidiens, notamment au sujet du gouvernement et du mouvement de protestation, les médias ne lui ont pas accordé une grande importance. Et le communiqué de la Sûreté générale, publié le 15 janvier sur l’arrestation d’un jeune terroriste qui préparait une attaque contre une ambassade occidentale à Beyrouth et qui a reconnu être affilié au groupe État islamique, n’a pas suscité un grand intérêt. Pourtant, si on creuse un peu les informations, il apparaît que le jeune I.S. ( de nationalité syrienne) préparait une attaque par le biais d’un drone contre l’ambassade américaine à Aoukar. Cette attaque aurait dû survenir au lendemain de l’assassinat du général iranien Kassem Soleimani et du responsable irakien Abou Mehdi al-Mouhandès, dans la nuit du 2 au 3 janvier à Bagdad au moyen d’un drone américain. Ce qui aurait forcément été attribué au Hezbollah, même sans revendication de sa part. Une telle attaque aurait placé le pays devant une situation différente de celle qui prévaut actuellement et elle aurait pu remettre en cause le fragile statu quo. C’est une possibilité d’autant plus grave que juste après l’assassinat des deux responsables au sein de l’axe dit de la résistance, les contacts se sont multipliés au Liban pour tenter de mettre le pays à l’abri de toute riposte et contre-riposte, au moment où le front interne est fragilisé par les changements provoqués par le mouvement de protestation. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s’était empressé de prononcer un discours le 5 janvier, deux jours après la mort des deux responsables, pour préciser que l’Iran compte riposter directement et ouvertement à l’attaque dont a fait l’objet une de ses plus grandes figures. Il avait toutefois ajouté que seuls les militaires américains seront pris pour cible. Hassan Nasrallah avait aussi insisté sur le fait que lui et son camp n’ont absolument rien contre le peuple américain.

    (...)

    C’est donc dans ce climat de confusion que le terroriste a planifié son coup. Selon des informations ayant filtré lors de son interrogatoire et qui ont été rapportées par certains sites, I.S. aurait choisi lui-même la cible et la forme de l’attaque, les membres de l’EI ayant une large marge de manœuvre dans la planification et l’exécution des attaques depuis la mort de leur chef Abou Bakr al-Baghdadi et la désignation de son successeur, Abou Ibrahim al-Qoraychi. I.S. a donc été arrêté dans le cadre d’une opération préventive. Il est passé aux aveux et a été déféré devant le parquet militaire en vue de l’ouverture de son procès devant le tribunal militaire. Toujours selon les informations ayant filtré, il aurait affirmé avoir agi seul, sans complices, sachant que les membres de Daech se comportent désormais selon la théorie dite des « loups solitaires ». Mais cela ne signifie nullement que leur efficacité est devenue réduite.

    Sans la vigilance des services de sécurité concernés, le Liban aurait pu se trouver devant une véritable catastrophe et un enchaînement de faits qui serait rapidement devenu incontrôlable. Les services de sécurité n’ont pas voulu médiatiser cette opération, d’abord pour ne pas créer un mouvement de panique au sein de la population, ensuite pour que l’affaire ne fasse pas l’objet d’une polémique entre ceux qui accuseraient les autorités de l’agiter pour faire peur aux manifestants et ceux qui diraient que l’heure est trop grave pour poursuivre les protestations populaires au même rythme, sachant que des intrus pourraient se glisser parmi les manifestants. Il a donc été décidé de traiter cette question dans la plus grande discrétion. Mais des sources sécuritaires qui suivent ces dossiers affirment qu’il ne faut pas considérer que le Liban est à l’abri de la menace terroriste. Au contraire, il faudrait désormais faire preuve d’une plus grande vigilance, surtout qu’il est clair que l’EI se prépare à relancer ses activités en Irak et en Syrie, et veut mener des attaques spectaculaires pour redevenir un acteur important sur la scène régionale. Dans ce contexte, le Liban pourrait faire partie de ses projets

    #liban #daech

  • Israel’s Top Commander Finally Spills Secrets of “Invisible War” in Syria - Global ResearchGlobal Research - Centre for Research on Globalization
    https://www.globalresearch.ca/israels-top-commander-finally-spills-secrets-of-invisible-war-in-syria/5665721

    Donc #Israël a bien financé l’Etat islamique #Daech et al-Qaïda ? ...

    ... in a new British Sunday Times interview with outgoing Israeli army commander Gadi Eisenkot, who has finally confirmed the Israeli Defense Forces (IDF) supplied weapons to rebels across the border “for self-defense,” and further perhaps more stunningly, has admitted to long waging an “invisible war in Syria” that involved “thousands of attacks”.

    The interview constitutes the first time that any current top Israeli military or government official has fully acknowledged sending anything beyond “humanitarian supplies,” such as medical aid to Syrian militants seeking to topple the Assad government; and yet it still appears the country’s military chief is slow playing the confirmation, only acknowledging the IDF provided “light weapons” — even after years of reporting has definitively uncovered an expansive Israeli program to arm dozens of insurgent groups and pay their salaries, includingknown affiliates of al-Qaeda in Syria.

    This comes after the Syrian government has for years accused Israel of partnering with the west and gulf countries, such as the US, UK, Saudi Arabia, Qatar, and Turkey of funding and weaponizing an al-Qaeda/ISIS insurgency as part of covert regime change operations aimed at Damascus and its allies Iran and Hezbollah. Since then, countries like Qatar have come forward to reveal just how vast their covert role in fueling the Syrian war really was, which we covered in our story, In Shocking, Viral Interview, Qatar Confesses Secrets Behind Syrian War.

  • « Les Kurdes nous ont dit "sortez, courez !" » : le témoignage de djihadistes françaises

    Prises sous le feu de l’armée turque, les forces kurdes ouvrent les portes des camps de #prisonniers #djihadistes. Témoignages recueillis par deux journalistes qui les avaient suivies dans le cadre d’un livre.

    Dix Françaises, membres de l’organisation Etat islamique (EI), sont libres en Syrie, après avoir pu sortir du camp d’Aïn Issa, à 50 km au nord de Raqqa. Selon nos informations, les forces kurdes, qui les détenaient, ne pouvaient plus les garder.

    Ces dix Françaises et leurs 25 enfants ont été sortis du camp, dimanche 13 octobre au matin, alors que l’armée turque prenait pour cible Aïn Issa, ville sous contrôle kurde dans le nord de la #Syrie. Dans l’incapacité de gérer ces centaines de femmes djihadistes étrangères retenues dans cette prison, les gardes kurdes ont quitté les lieux, les laissant libres.

    Comme les autres, les dix Françaises sont donc sorties dans la précipitation avec leurs enfants. Toutes sont connues des services de renseignement et sont sous le coup d’un mandat international pour avoir rejoint #Daech.

    http://www.leparisien.fr/international/en-syrie-les-kurdes-laissent-s-echapper-des-djihadistes-francaises-14-10-
    #femmes #camps #Kurdistan #EI #ISIS #Etat_islamique #prison #Aïn_Issa #France #françaises #fuite

  • Ces enfants-soldats enrôlés par #Daech appelés « bombes à retardement », je les ai rencontrés | Le Huffington Post

    https://www.huffingtonpost.fr/entry/ces-enfants-soldats-de-daech-appeles-bombes-a-retardement-je-les-ai-r

    Dans l’Irak de l’#Etat_Islamique, l’utilisation des enfants comme boucliers humains et armes de guerre était systématique. “Enfants-soldats”, ou encore “lionceaux du Califat”, leur définition englobe les espions, les kamikazes, les passeurs, les gardes aux postes de contrôle. Malgré la chute de Daech, cette situation perdure parmi les groupes armés qui ont mainmise sur une partie des zones reprises dans la région de Mossoul.

  • Hamid Karzaï : « Les Américains nous dupent depuis très longtemps » - Libération
    https://www.liberation.fr/planete/2019/08/06/hamid-karzai-les-americains-nous-dupent-depuis-tres-longtemps_1744000

    Faites-vous confiance aux #Etats-Unis  ?

    Non, absolument pas. Regardez ce qui nous est arrivé depuis dix-huit ans, comment pourrions-nous  ? Regardez comment, avec leur présence en #Afghanistan, le peuple a subi des pertes immenses. Regardez comment, alors qu’ils menaient soi-disant une campagne contre le #terrorisme, celui-ci n’a pas disparu mais s’est au contraire accru, en leur présence, sous leur surveillance. #Daech s’est implanté dans le pays il y a cinq ans, en plein déploiement américain. Durant dix-huit ans, ils ont totalement négligé les sanctuaires terroristes au Pakistan. Maintenant, ils disent qu’ils vont demander au #Pakistan d’y mettre fin. Mais pourquoi ne l’ont-ils pas fait plus tôt  ? Et en plus de ça, leur président vient de dire qu’il avait eu un plan pour anéantir notre pays [le 22 juillet, Donald Trump a assuré  : « Si j’avais voulu gagner la guerre, l’Afghanistan aurait disparu de la surface de la Terre. […] Je ne veux juste pas tuer dix millions de personnes », ndlr]. Comment faire confiance à un pays qui pense à vous faire disparaître  ? C’est impossible. Ils doivent se retirer totalement d’Afghanistan. Ni leur armée, ni leurs services de renseignement n’ont leur place ici. S’ils le veulent, ils peuvent conserver une simple présence diplomatique.

  • From Sri Lanka to Indonesia, more mothers are becoming suicide bombers – and killing their children too | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/week-asia/society/article/3008808/sri-lanka-indonesia-more-mothers-are-becoming-suicide-bombers-and

    5 May, 2019 Amy Chew - The deadly new phenomenon sees women radicalised by IS ideology taking their children’s lives and their own in pursuit of martyrdom
    Experts say the rise in the radicalisation of married couples is endangering entire families

    IAs night fell on blood-soaked Sri Lanka following the carnage of Easter Sunday last month, police knocked on a door in an upscale neighbourhood – the home of two of the suicide bombers.
    They were greeted by Fatima Ibrahim, the pregnant wife of bomber Ilham Ibrahim
    . On seeing the police, she ran inside and detonated an explosive device, killing herself, her unborn child and her three sons aged five, four and nine months. Three police officers also died in the blast.
    In a similar case in March, anti-terror police arrested a suspected pro-Islamic State (IS)
    bomb-maker, Abu Hamzah, in Indonesia
    . When they went to his home to arrest his wife, Solimah, who had helped him make the bombs, she blew herself up, killing her two-year-old child.

    From Sri Lanka to Indonesia, a deadly new phenomenon is emerging – women, radicalised by IS ideology, are killing themselves and their children in their pursuit of martyrdom.

    Female suicide bombers have always featured in the annals of jihadism, going back to the Chechen Islamists in Russia known as Black Widows, but filicide by female radicals brings a dangerous new dimension to terrorism.

    “We did not have this in al-Qaeda,” said Sofyan Tsauri, former member of al-Qaeda Southeast Asia. “In Islam, jihad for a woman is to take care of the household, nurturing and educating the children, not taking up arms.”

    For these women, the maternal instinct to protect their children is supplanted by the quest for a “swift passage” into heaven, according to Nasir Abbas, a Malaysian former leader of the al-Qaeda-linked Jemaah Islamiah (JI) and once the most-wanted jihadist in Southeast Asia.

    He later switched sides and is now involved in deradicalisation efforts and other initiatives to counter violent extremism in Indonesia.

    “These [female suicide bombers] believe protecting their children means protecting them from turning into infidels when they are gone,” he told This Week in Asia .

    “In their twisted belief, they are convinced their children will also enter into heaven if they die with them [or] carry out the same act [of suicide bombing].”

    A significant development pointing to this new phenomenon took place when a family of six bombed three churches in Surabaya in May 2018. The perpetrators were a father, mother and four children aged between nine and 18, according to Nasir and the Indonesian police.

    The father, a wealthy businessman named Dita Oepriarto, strapped bombs on his wife and two daughters, who detonated them at a church. He made his two sons ride a motorbike laden with bombs into another church, where they blew themselves up.

    Dita then drove his car, filled with explosives, into a third church. In the space of 10 minutes, the entire family was dead. Dita’s younger son, 16-year-old Firman Halim, was seen crying inconsolably during dawn prayers at a mosque some two hours before the attack.

    “It is believed that the night before the bombings, the father told the children to prepare to die,” said Rizka Nurul, a researcher with the Institute for International Peace Building (IIPB), Indonesia’s first private deradicalisation organisation.

    The rise in the radicalisation of married couples is proving to be a danger to the lives of their children.

    “Children are in grave danger if both their parents are convinced that they must wage jihad … to atone for their sins in this lifetime by carrying out terror attacks,” said Nasir, the former JI leader. “The parents believe in bringing their children with them to heaven.”

    Women are capable of being more radical and militant than men, according to researchers in the field of countering violent extremism.

    “[This is] because women use their hearts. They can be more dangerous as they are more willing to sacrifice, compared with men who tend to be more rational as they consider costs and benefits,” said the IIPB’s Rizka.

    Such was the case with Solimah, who blew herself up in her home following the arrest of her husband, Abu Hamzah. During interrogation, he told investigators his wife was much more radical than him.

    The couple are believed to have been radicalised online by reading the teachings of Indonesia’s foremost IS ideologue, Aman Abdurrahman, who is currently on death row for inciting others to commit terror attacks in Indonesia.

    Many of these women are believed to be radicalised by their husbands and accede to their teachings as a mark of obedience to their spouse.

    “I am not surprised by [the suicide of the woman in the Sri Lanka blast] as she lives in a terrorist group’s environment,” said Ani Rufaida, lecturer in social psychology at Indonesia’s Nahdlatul Ulama Islamic University.

    “In my prior research of wives of terrorists, most express obedience to their husbands. Only a small number of wives could reject the extreme ideology of their husbands, but they face consequences, for example, being separated from their husband,” she said. “Extremist groups require total obedience from the wife.”

    In a chilling development, some radicalised Indonesian women are requesting a suicide vest as dowry from their husbands-to-be, according to former JI leader Nasir. “These women plan to carry out suicide bombings after they are married. Several of them have been arrested,” he said.

    A counterterrorism official told This Week in Asia that a woman who requested such a vest was arrested in Klaten, Central Java, last March.

    Countering this phenomenon requires both a soft and hard approach, according to Nasir. “The deviant teaching of terror networks needs to be [made] public. We need to have continuous deradicalisation and counter violent extremism programmes,” he said, adding that this would help dismantle terror networks
    and detain their members before attacks were carried out.

    Indonesia through its National Counter-Terrorism Agency (BNPT) has established a deradicalisation programme for inmates, which works to rehabilitate their ideas about Islam through counter-narratives by religious leaders and psychologists, and equips them with skills they can use when they are eventually reintegrated into society. BNPT also focus on countering violent extremism on university campuses.

    Analysts say getting former militant leaders to work with universities and the police in deradicalisation makes these programmes more effective, as they have unparalleled insight into the minds of attackers.

    Another ex-JI member, Ali Fauzi, the younger brother of two executed Bali bombers, started his own NGO called the Circle of Peace, which is deeply involved in countering violent extremism and deradicalisation.

    Women must now be a specific focus of these programmes and other community efforts to prevent radicalisation, analysts say.

    A recent Institute for Policy Analysis of Conflict (IPAC) report called for more women to be recruited by Indonesia’s counterterrorism police squad, Detachment 88, given the increasing number of female militants.

    “The percentage of women in the police generally remains woefully low, just over 8 per cent,” it said.

    Better programmes are also needed for pro-IS female detainees. There are currently 15 such women in detention, some of whom were involved in violence. According to IPAC, understanding the backgrounds and motivations of these women is essential for a more targeted rehabilitation programme.

    “IS may have reluctantly accepted women as combatants, but they are now encouraged to take part in operations,” the report said. “It is easy to dismiss the competence of Indonesian terrorists, but as long as they continue to subscribe to IS ideology, they remain a serious threat.”

    #Sri_Lanka #Indonésie #terrorisme #religion #islam #asie #daech

  • German journalist who was held captive and gave birth in Syria speaks of her ordeal | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2019/mar/21/german-journalist-who-was-held-captive-and-gave-birth-in-syria-speaks-o

    C’est une bonne chose d’apprendre qu’une jeune femme et son enfant ont survécu un enlèvement en Syrie. Cette jeune allemande a voulu faire ses armes avec un reportage dans une zone de guerre.

    Ses préparatifs font preuve d’une naïveté surprenante avec un résultat conséquent. Sachant qu’il y a d’autres reporters qui ont réuissi des reportages dans la même guerre et au même moment qui ne se sont pas faits kidnapper, je me demande pourquoi elle raconte son histoire et ce faisant expose aux monde entier son incompétence.

    Peut-être les perspective professionelles d’une jeune diplomée en éthnologie et sciences des religions comparées l’obligent à se démarquer du reste de la meute.

    Alors qu’on apprécie les actes qui font preuve d’une grande ambition, quelqu’un qui risque la vie de son enfant pour un scoop dépasse les limites du raisonnable. Qui voudrait ensuite employer et donner des responsabilité à quelqu’un qui est dépourvu de scrupules sur le plan humain et peu réfléchi dans ses démarches professionelles ?

    Derrière le scoop ce cache la triste histoire de la rencontre d’une jeune femme à caractère extrême avec le monde des science qui ne permettent plus à bien des scientifiques de vivre de leur métier.

    Janina Findeisen, who went to Syria when seven months pregnant, was released with her son in September 2016

    Philip Oltermann in Berlin, Thu 21 Mar 2019 19.01 GMT

    A German woman who was abducted in Syria and held captive for nearly a year has revealed how her kidnappers were prepared to “cut off my head in front of a live camera”, but ended up pampering her with chocolate, toys and luxury nappies after she gave birth to a baby boy while in captivity.

    The journalist Janina Findeisen, who was released with her child in September 2016, has spoken for the first time about the circumstances under which she travelled to a war zone on her own when seven months pregnant, and how she managed to survive the ordeal.

    In an interview published in Süddeutsche Zeitung, Findeisen said she travelled to Syria in October 2015 in order to make a documentary about a schoolfriend who had turned to jihad and joined a faction of al-Qaida’s former affiliate in Syria, Jabhat al-Nusra.

    Her pregnancy, she said, had spurred her on rather than made her more aware of the risks. “I felt pressured – precisely because of my pregnancy. I wanted to tell this one more story before only being able to pick up work a few months after the birth. I was not aware of the fact that in that moment I was making the biggest mistake of my life.”

    Using a people smuggler in Antakya, southern Turkey, to drive her across the border into Syria, Findeisen said she had only shared her travel plans with the father of her child and not taken a mobile phone or a GPS tracker with her. While conceding that other people could have stopped her from going through with her plans, Findeisen said: “In the end it was my decision, and my mistake.”

    Even though her school friend had promised her in an email that she would not be harmed, Findeisen and her driver were ambushed as they tried to cross over back into Turkey. The then 27-year-old was blindfolded at gunpoint and taken to a house in a remote location.

    “On the first night I really believed that the security guarantee my friend had given me meant I would soon be released. But I soon realised that my hopes were in vain,” said Findeisen, whose book My Room in the House of War is being published in Germany next month. She said she does not believe that her friend was aware of the plan to kidnap her, though members of his group were.

    Asked about treatment while in captivity, Findeisen said: “There were a couple of unpleasant situations, but I fared comparatively well. But nonetheless it was clear that these weren’t nice, humane people […] They would have cut off my head in front of a live camera.”

    While she was held captive, the journalist kept a diary in tiny handwriting, using food packaging after she ran out of paper. She unsuccessfully tried to get the attention of people in neighbouring houses and secretly collected tools that could become handy to facilitate an escape.

    “Until the end I believed that I would be back in Germany for the birth of my child,” Findeisen told her interviewers. “It was unimaginable to me that I would give birth to my child in Syria. I ignored the reality of the situation. Until I could ignore it no more.”

    Her kidnappers blackmailed a doctor to deliver her child, and the birth took place without complications. “Suddenly everything was so very far away: the war, my kidnappers, it was just my son and I. He was so teeny, so fragile, but healthy.”

    After the birth, Findeisen said, her kidnappers’ treatment of her changed: “With a small child I was even more helpless than before. When my son woke at night and screamed, they asked me the next morning what was wrong.” Her abductors brought her chocolate, multivitamin juice and a teddy bear, and did not spare expenses when it came to nappies: “In Syria there are two kinds of nappies: the one kind is known as ‘Assad nappies’ and are quite flimsy. Then there are Molfix, the premium nappy brand there. They brought me those.”

    Asked if she thought that her son would one day reproach her for having him in such precarious circumstances, Findeisen said: “I have thought about that a lot. When the time comes, I will face up to it.”

    Findeisen, who studied ethnology and comparative religion before researching modern jihadism as a journalist, was eventually freed – not by German intelligence services, but another group of Islamists. After hearing shots outside her compound, the journalist found herself surrounded by a group of men in balaclavas who told her they would take her back to Germany.

    The group Jabhat Fateh al-Sham announced in an online statement that it had freed the German woman after a sharia court ruled her kidnapping un-Islamic in the light of the security guarantee given by her friend.

    Findeisen told Süddeutsche Zeitung she believed this to have been the case, and that she was not aware of the German state having paid any of the €5m (£4.3m) ransom her kidnappers had demanded.

    “I got a second chance,” Findeisen said. “Not everyone who got kidnapped [in Syria] was given one.”

    #Allemagne #Syrie #Daech #journalisme

    • The group Jabhat Fateh al-Sham announced in an online statement that it had freed the German woman after a sharia court ruled her kidnapping un-Islamic in the light of the security guarantee given by her friend.

      Vraiment ?...

  • Ex-defense minister says IS ’apologized’ to Israel for November clash | The Times of Israel
    https://www.timesofisrael.com/ex-defense-minister-says-is-apologized-to-israel-for-november-clash

    Former defense minister Moshe Ya’alon on Saturday said the Islamic State terrorist group in the Syrian Golan Heights “apologized” for attacking an Israeli unit.

    “There was one case recently where Daesh opened fire and apologized,” Ya’alon said, using the terror group’s Arabic nickname.

    Comme l’écrit Angry Arab qui passe l’info, difficile après cela de ne pas donner crédit aux thèses conspirationnistes : (كيف لا نركن لنظريّة المؤامرة عندما نتذكّر أن وزير حرب العدوّ الاسرائيلي اعترف بتواصل بين دولة الاحتلال وبين « داعش » وكيف أن الأخيرة اعتذرت للأولى في عام ٢٠١٧ عن اشتباك طفيف بينهما؟)

    #israel #isis #daech #syrie

  • « Ma fille sous influence »
    https://www.franceculture.fr/societe/ma-fille-sous-influence

    Une mère veut comprendre ce qu’est devenue sa fille, Emma, 15 ans, endoctrinée par les réseaux de l’Etat islamique. Une série documentaire en cinq épisodes qui montre une société démunie face à l’islamisme. Un podcast de Rémi Dybowski-Douat et Laure Marchand pour « Les Pieds sur terre ».

    « Les Revenantes de Raqqa »
    http://www.rfi.fr/emission/20180805-revenantes-raqqa-film-stalens-femmes-radicalisation-temoignages-jihad-i

    Je vous propose de redécouvrir Revenantes, le documentaire de Marion Stalens, un film d’utilité publique dont les modules pédagogiques sont ici.
    Revenantes est un film rare puisqu’il donne la parole à des femmes qui sont parties ou qui ont voulu partir en Syrie, et qui en sont revenues physiquement et psychologiquement.

    https://education.francetv.fr/matiere/actualite/premiere/video/comment-sortir-de-la-radicalisation?sectionPlaylist=&program=reve

    #podcast #daech

  • Le lexique des tricheurs : le langage du « Nouveau Monde » et des « Néoconservateurs » Robert Charvin - 19 Mai 2018

    Le Chef de l’État français a fait un choix malheureux en se présentant comme le « Jupiter » du « Nouveau Monde », formule du « Nouveau Monde » qui a été appliquée à l’Amérique que Ch. Colomb aurait mieux fait de ne pas découvrir pour le bonheur des Amérindiens !
     
    En dépit de son auto-célébration théâtrale permanente et de la courtisanerie massive (notamment médiatique (1) ) qui l’accompagne, il n’est que l’un de ces leaders occidentaux (Blair, Enzi, Trudeau, etc.) qui sous les apparences de la « #modernité » est l’incarnation du plus vieux pouvoir de l’Histoire, celui de l’#Argent, avec son inévitable cortège d’arrogance et de mépris plus ou moins subtil, pour ceux qui n’ont pas les moyens de croire que tout leur est permis.
     
    Bien entendu, le #Président – nouvelle mouture – de la V° République (archaïque Constitution présidentialiste) se présente comme un éminent défenseur (autoproclamé) d’une « #démocratie » pluraliste certes, mais « juste ce qu’il faut » pour laisser une petite place à certains syndicats prêts à toutes les compromissions et à une social-démocratie, modeste opposition de Sa #Majesté !
     
    Dans son activisme « ni de gauche, ni de gauche », il parcourt le monde ne voyant des pays visités que les dorures des palais nationaux et des gardes locaux lui rendant les honneurs sans se préoccuper particulièrement des résultats très limités qu’il obtient pour les peuples concernés.
     


    En premier lieu, il applaudit à l’#Europe (tout comme B-H. Lévy dans son dernier livre) c’est-à-dire à l’hégémonie étasunienne, juge de tous les péchés du monde, clouant au banc des accusés tous les hérétiques : hors du « modèle » occidental et du marché, point de salut !
     
    Quant à son appel à « la souveraineté européenne » encore indéfinissable, elle est un produit de substitution à ce qui n’est que l’Europe des affaires, inapte à toute harmonisation sociale et fiscale et à toute forme de solidarité vis-à-vis des migrants !
     
    La #souveraineté_nationale et l’indépendance, il ne les connaît pas davantage que les firmes transnationales qui spéculent à l’échelle mondiale et ne dressent des murs que vis-à-vis des hommes (2) !
     
    Le Président français, dans le sillage étasunien et trumpiste (ce qui est une référence !), ainsi que derrière lui la cohorte de politiciens (plus ou moins opportunistes), de #médias (sous contrôle des grands groupes financiers) et de « services » en tout genre, ont adopté un #langage manipulateur chargé d’intoxiquer l’opinion, les formules et les mots inlassablement répétés, fabriquant sinon des convictions du moins une extrême confusion !
     
    Dans l’ordre interne, et par sa voix, les contre-réformes les plus régressives deviennent des « #réformes » modernisatrices, la négociation a cédé la place à un « dialogue » qui n’est qu’un bavardage, l’ « État de droit » n’est que maintien d’une légalité discriminatoire, la répression se fait « mesures sécuritaires », l’insécurité sociale et l’austérité pour la majorité défavorisée se muent en « équilibres » budgétaires et recherche de la « compétitivité », les « droits de l’homme » (de moins en moins invoqués) se restreignent aux droits civils et politiques, jamais économiques et sociaux.
     
    Mais c’est dans les relations internationales que la « #novlangue » à la Orwell, pratiquée par la France et les autres États occidentaux, européens et américains, est la plus significative (3).
     
     
    –Il n’y a plus jamais de guerre : seulement des « opérations de police » à finalité #humanitaire, afin de protéger les « civils » ou « les non-combattants » dans des conflits internationaux, y compris à des milliers de kilomètres de chez soi ! L’Empire et ses alliés exercent une sorte de mission divine de protection de l’Humanité contre les Barbares d’une couleur ou d’une autre ! Rien de neuf : les expéditions coloniales déjà n’étaient pas la guerre. Bombarder l’Irak, la Libye, ou la Syrie n’est que l’expression d’un haut degré de civilisation humaniste et d’une philanthropie universaliste sans limite !
     
    Qui oserait ne pas dire plus de sept ans après la destruction de la Libye qu’il ne s’agissait que d’éliminer Kadhafi, malgré de nombreuses tentatives antérieures d’assassinat et le financement d’Al Qaïda contre le régime ? Sarkozy n’a fait que reproduire, quelques années après l’expédition anti-Bagdad, une opération fondée sur le mensonge !
     
    –La politique des « deux poids, deux mesures » est aussi une vieillerie historique décrétant quel pays est une « #dictature », lequel ne l’est pas !
     
    L’Égypte du Maréchal Sissi, comme l’Arabie Saoudite ou le Qatar sont des alliés en « voie de démocratisation », tout comme Bahreïn (qui a écrasé sa « révolution du printemps 2011 », mais qui abrite une base de la V° Flotte américaine). Au contraire, les « dictateurs » vénézuélien ou bolivarien, tout comme l’ex-président du Brésil, Lula, sont infréquentables. De même, la Coalition occidentale ne fait que combattre les « terroristes de #Daech », tandis que la Russie et l’Iran en Syrie affrontent des « #rebelles », simples « opposants » à Damas !
     
    – Vis-à-vis du conflit israélo-palestinien se poursuit un « processus de paix », depuis plus d’un demi-siècle sous l’égide des États-Unis, juges et parties. L’occupation israélienne ne cesse de s’étendre et les Palestiniens tués se multiplient sans « ingérence humanitaire ». Combien de #Palestiniens valent un Juif ? L’exercice du droit de veto étasunien au Conseil de Sécurité a-t-il pour objectif la paix dès lors qu’#Israël est mise en cause ?
     
    – Peu importe, les États-Unis, la France, la Grande Bretagne à eux seuls, constituent « la communauté internationale » ! Le reste du monde doit être tenu à distance. Lorsque le Conseil de Sécurité refuse un projet de résolution occidentale, c’est à cause du « #veto » russe, comme au temps de la guerre froide ! Lorsque c’est l’inverse qui se produit à l’encontre d’une proposition russe, c’est la communauté internationale qui s’y oppose ! Tout est dans la nuance, pour les professionnels du lexique des tricheurs !
     
    –L’usage unilatéral de la force contre un État est la violation la plus flagrante de la Charte des Nations Unies. Lorsqu’une puissance occidentale s’octroie ce que le droit international lui refuse, c’est parce qu’elle a une haute conscience de ses responsabilités, qu’elle incarne le Bien en toute « légitimité ». Le « primat de la morale » l’emporte sur un juridisme suranné ! L’Occident est toujours du « bon côté de l’Histoire » contre le Mal incarné par les … Autres !
     
    Le lexique des #tricheurs se renouvelle sans cesse pour rafraîchir la réputation des Occidentaux qui se croient encore tout permis et qui veulent partout être présents dans le monde pour en tirer profit, comme par exemple, être à la table des négociations pour la #Syrie (riche en ressources énergétiques) (ce qui explique les tirs de missiles d’avril) et ne pas laisser seule la Russie, ou continuer à exploiter le pétrole libyen malgré le chaos qui règne dans le pays, évidemment avec mise à l’écart des Russes ou des Chinois !
     
    Si l’on ajoute à ces truquages sémantiques un spectacle politico-folklorique permanent où se conjuguent fausses compassions (avec images adéquates de femmes et enfants martyrs), braquage sélectif des caméras sur les sites « rentables » pour l’Occident (par exemple, la Syrie, mais ni la Libye ni le Yémen, ni la liquidation des Kurdes par la Turquie), et mise en scène de rodomontades guerrières à prétention humanitaire, on peut conclure que toute complaisance vis-à-vis de ce type de pratique politique relève soit du cynisme soit de l’aveuglement.
     
    Certes, toutes les Puissances s’efforcent de satisfaire en priorité leurs intérêts propres, mais l’Occident a une particularité : il falsifie, par tous les moyens, avec la plus parfaite mauvaise foi, sa pratique en la présentant comme une œuvre universaliste irremplaçable.
     
    Décidément, comme disait Marx, la préhistoire n’est pas encore achevée.

     Robert Charvin

    Notes :
    1Voir le film complaisant sur Macron « La fin de l’innocence ».

    2L’intervention en Nouvelle Calédonie, en mai 2018, ouvrant en fait la campagne référendaire qui doit y avoir lieu pour ou contre l’indépendance et qui, évidemment, encourage au « Non » (nickel et « terres rares » obligent) est d’une hypocrisie remarquable.

    3Cf. D. Losurdo. Le langage de l’Empire. Lexique de l’idéologie étasunienne. Delga. 2014.

    Voir aussi, Alain Bihr. La Novlangue néolibérale. La rhétorique fétichiste du capitalisme. Syllepse.

    Source : https://www.investigaction.net/fr/le-lexique-des-tricheurs-le-langage-du-nouveau-monde-et-des-neoconse

  • Lafarge : l’ombre du 13 Novembre

    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/lafarge-l-ombre-des-attentats-de-paris_2005683.html

    C’était le 4 janvier 2018. L’avocat Georges Holleaux, représentant l’association Life for Paris, avait pris sa plus belle plume afin d’écrire aux juges chargés du dossier du financement présumé de Daech par Lafarge. Quelques lignes sans plus d’explication pour se constituer partie civile, au nom de l’association des victimes du 13 Novembre et de leurs proches, dans l’affaire qui met en cause le géant mondial du #ciment, suspecté d’avoir établi des relations financières avec le groupe terroriste (et d’autres) qui a inspiré la majorité des attentats commis à Paris.

    Il serait donc possible de faire le lien entre les événements parisiens de 2015 et les sommes versées par Lafarge en Syrie ? Les juges ont répondu oui. Et ont admis l’association le 29 janvier dernier au rang de partie civile. Selon l’ordonnance consultée par L’Express, les magistrats estiment qu’il a « été établi » que Daech percevait une taxe « en fonction de marchandises transportées que la société Lafarge répercutait sur son prix » et que « le montant global et la durée » de ces financements sont susceptibles d’avoir permis de « pérenniser » Daech en #Syrie et de lui permettre de « planifier et de réaliser des opérations violentes sur zone et à l’étranger, y compris en #France ». Le raisonnement juridique s’appuie sur la notion de « fongibilité » des sommes en question : pour être clair, l’argent de #Lafarge perçu par des personnes liées ou appartenant à l’organisation #terroriste aurait perdu toute traçabilité et se serait fondu dans la masse des ressources de #Daech.

    #Lafarge_Syrie

    • Est-ce qu’il y a un moyen de connaitre les entreprises françaises qui sont restés sur le territoire de Daesh ? Si Lafarge payait des pots de vin pour avoir le droit de rester ca me semble improbable que ca sois pas pareil avec les autres contrairement à ce que dit Frédéric Jolibois, directeur de l’usine Lafarge en Syrie.

  • Les Américains enquêtent sur les liens entre Lafarge/GBL et les groupes terroristes en Syrie. Martin Buxant - 4 Mai 2018 - L’Echo
    https://www.lecho.be/tablet/newspaper/une/les-activites-syriennes-de-gbl-interessent-les-americains/10008983.html

    Cela commence à faire tache du côté de Gerpinnes, le QG de la famille Frère, actionnaire de référence de GBL. Depuis plusieurs mois, le holding financier du baron Albert Frère est dans le collimateur des enquêteurs belges et, singulièrement, du parquet fédéral, la plus haute autorité belge en matière d’antiterrorisme. Celui-ci a ouvert un dossier en novembre dernier et désigné un juge d’instruction pour enquêter sur des faits commis par le cimentier #Lafarge en Syrie – une entreprise dont #GBL est aujourd’hui actionnaire à 9,43% (20% jusqu’en 2015, date de la fusion avec le Suisse Hocim).


    680 millions de dollars
    Deux préventions sont, à ce stade, explorées par les enquêteurs. Financement d’un groupe #terroriste et participation aux activités d’un groupe terroriste. Lafarge a en effet travaillé entre autres avec l’organisation État islamique (EI) et le Front al Nosra (lié à Al-Qaïda) en vue de préserver les intérêts de son implantation de Jalabiya, une usine située à 90 kilomètres de Raqqa, capitale de l’EI. Cette implantation a représenté un investissement de 680 millions de dollars pour Lafarge en 2010.

    Entre 2011 et 2015, des dizaines millions de dollars auraient été versés via différents canaux (commissions, droits de passage, revente de matériel,…) aux groupes terroristes – ceci alors que la Belgique et les forces de la coalition étaient engagées en pleine guerre contre l’EI en Syrie et en Irak.

    D’après une source judiciaire, « les billets de banque retrouvés dans la poche d’un #Abaaoud ou d’un autre provenaient peut-être de Lafarge. C’est de cela qu’il s’agit. C’est ce cercle du financement du terrorisme que l’on doit casser ».

    Le parquet fédéral a donc ouvert un dossier GBL. Dans un premier temps, les Belges se sont contentés d’épauler les autorités judiciaires françaises qui mènent le dossier Lafarge mais le volet belge a pris de l’ampleur, entre autres via des perquisitions et saisies chez GBL mais aussi via la mise sur écoute téléphonique de plusieurs responsables du holding financier.

    L’ampleur du dossier est devenue telle qu’il a aujourd’hui éveillé la curiosité des autorités américaines. Deux agences, le #FBI et le DOJ (Ministère de la Justice), ont demandé l’accès à toutes les pièces des dossiers « syriens » Lafarge/GBL.

    Interrogé, le parquet fédéral n’indique pas si les pièces ont été transmises. Étant donné le haut degré de collaboration antiterroriste entre Belges, Français et Américains, il apparaît peu probable que l’accès au dossier Lafarge/GBL soit refusé aux autorités américaines…
    Une seule question se pose désormais avec acuité aux enquêteurs dans ce dossier : est-il possible que les représentants de GBL au sein de Lafarge aient pu tout ignorer des agissements du cimentier en Syrie en vue de préserver les intérêts de leur usine ?

    Dommages collatéraux
    A ce stade, les documents saisis sont encore en cours d’analyse. « Le degré d’implication et de connaissance des dirigeants de GBL n’est pas arrêté, mais une chose est déjà certaine : on se trouve à tout le moins face à des comportements complètement #immoraux et #anti-éthiques. C’est très grave », selon une source.

    Plusieurs responsables du groupe, dont Gérald Frère, Gérard Lamarche, Thierry de Rudder, Victor Delloye et Albert Frère, ont été mis sur écoute, selon certains compte-rendus consultés par Le Monde.
    D’après plusieurs sources, l’intérêt américain pour le dossier n’est pas encore très clair mais Washington met en avant la théorie des effets, c’est-à-dire que potentiellement les activités de Lafarge en Syrie ont impacté son économie et sa sécurité nationale. Potentiellement, pour Lafarge/GBL, les dommages collatéraux peuvent être importants puisque les Etats-Unis, en vertu des législations antiterroristes, peuvent empêcher certains groupes qu’ils ont dans leur viseur judiciaire de travailler sur leur territoire.

    Autre effet potentiel, souligne un analyste, le Suisse #Holcim pourrait se retourner contre Lafarge/GBL pour ne pas avoir été mis au courant des déboires judiciaires de Lafarge.

    À ce stade, il est peu probable qu’un procès du groupe GBL se tienne en Belgique : la voie privilégiée par les autorités judiciaires belges est de fournir tous les éléments aux Français qui, eux, pilotent le dossier Lafarge.

    Les autorités belges ont fait de la lutte contre la #corruption internationale une priorité. Des trafics de faux passeports aux dossiers d’adoption bidouillés en République démocratique du Congo, jusqu’aux commissions payées en #Syrie. Une directive a été donnée aux enquêteurs de pousser leur travail le plus loin possible.

    « C’est notre enquête interne qui a permis de révéler ces faits »
    Chez GBL, on trouve la pilule judiciaire particulièrement amère et – pour tout dire – injuste. Le holding financier a engagé les services de #Linklaters, un important cabinet d’avocats bruxellois pour défendre ses intérêts. Les conseils du groupe préfèrent s’exprimer off the record mais la ligne de défense est claire : « Le groupe GBL et ses représentants n’avaient strictement aucune connaissance des activités et du mode opératoire de Lafarge en Syrie et actuellement le groupe GBL collabore pleinement et entièrement avec la justice belge. »

    Du côté de GBL, on met l’accent sur le fait que c’est un audit diligenté au sein de Lafarge à la demande expresse de GBL qui est à l’origine des révélations sur les agissements avec l’#État_islamique. Cet audit a été réalisé par le cabinet Baker & McKenzie et toutes les conclusions ont été transmises aux enquêteurs belges et français, insiste-t-on du côté de GBL. « C’est quand même à souligner : c’est nous-mêmes qui avons permis que ces faits soient mis au jour via un travail de bénédictin », dit-on.

    GBL pointe le fait que tous les documents nécessaires ont pu être saisis lors des perquisitions dans les bureaux du groupe. Et les conseils du groupe expliquent ceci : GBL est une holding financière détenant des participations dans une dizaine de sociétés. Le fonctionnement du groupe est celui-ci : GBL délègue des représentants dans les conseils et comités des structures où elle a investi, mais c’est d’abord et avant tout les aspects financiers qui sont scrutés. « Le profil des représentants le prouve, ce ne sont pas des opérationnels. Ils reçoivent des dossiers de la part du management, ils discutent des ordres du jour, mais ils sont actifs sur les points financiers. Nos représentants n’ont évidemment jamais entendu parler de #Daech ou quoi que ce soit et dès que ça a été le cas il y a eu audit interne et transmission des pièces à la justice. »

    La justice estime que certaines pièces et PV sont manquants : « Si des pièces sont manquantes, c’est chez Lafarge, nous n’avons jamais eu accès à ces pièces. » Sur le fait que les comptes rendus de certaines écoutes téléphoniques laissent entendre que des représentants de GBL auraient pu se douter des agissements de Lafarge en Syrie : l’instruction judiciaire est en cours et les avocats du groupe GBL n’ont pas encore eu accès au dossier judiciaire complet et ne peuvent donc prendre position. « Personne chez GBL n’était au courant. Ces informations ne sont pas remontées depuis Lafarge. À présent, c’est à la justice à déterminer qui savait quoi, comment et à quel moment. » Interrogé également, le CEO du groupe GBL Gérard Lamarche assure ne jamais avoir été mis au courant des agissements de Lafarge en Syrie.

    #grand_homme #grand_patron #javel #terrorisme #argent #LafargeHolcim #multinationales #influence #attentats #BNB

    Suite de https://seenthis.net/messages/652093

  • #Dawla

    Dawla in arabo significa Stato ed è uno dei modi in cui gli affiliati dello Stato islamico chiamano la propria organizzazione. Gabriele Del Grande è andato a incontrarli in un avventuroso viaggio partito nel Kurdistan iracheno e terminato con il suo arresto in Turchia. Questo libro è il racconto delle loro storie intrecciate alla storia più grande dell’ascesa e della caduta dello Stato islamico.

    Un racconto che parte nel 2005 nei sotterranei del carcere di massima sicurezza di Saydnaya, in Siria, e che passa per la rivoluzione fallita del 2011, la guerra per procura contro al-Asad, il ritorno del Califfato e gli attentati che hanno sconvolto l’Europa.

    Senza mai cedere ai toni della saggistica, Del Grande mette in scena una galleria di personaggi le cui vicende si snodano in un intreccio di storytelling e geopolitica. Un manifestante siriano spinto da un’autentica sete di giustizia a prendere le armi e che, davanti alla corruzione dell’Esercito Libero, sceglie di arruolarsi nel Dawla, dove farà carriera come agente dei servizi segreti interni ed emiro della polizia morale, hisba. Un hacker giordano in fissa con l’esoterismo giunto in Siria seguendo le profezie sulla fine del mondo e finito nel braccio dei condannati a morte in una prigione segreta del Dawla. E un avventuriero iracheno ingaggiato da un ex colonnello dell’Anbar che grazie alla propria intraprendenza si addentrerà nel livello più oscuro dei servizi segreti del Dawla, quello responsabile della pianificazione degli attentati in Europa.

    Asciutto e spietato come una tragedia classica, avvincente come un action movie, questo libro straordinario ci racconta storie forti, piene di colpi di scena, avventure, sentimenti, rabbia, amore, vita, morte, punti di vista opposti sulla guerra e sul mondo.

    https://www.librimondadori.it/libri/dawla-gabriele-del-grande
    #EI #Etat_islamique #Syrie #djihad #daech #ISIS #Gabriele_del_Grande #livre

  • Entre la Turquie et Daech, des échanges de prisonniers qui interrogent

    A plusieurs reprises depuis 2014, la #Turquie aurait envoyé en Syrie des dizaines de détenus djihadistes, dont des Français, livrés contre des prisonniers de #Daech. Des informations recueillies par le JDD confirment ces tractations inavouables qui mettent en cause la coopération antiterroriste avec Ankara.

    http://www.lejdd.fr/international/enquete-entre-la-turquie-et-daech-des-echanges-de-prisonniers-qui-interrogent-
    #échange_de_prisonniers #EI #Etat_islamique