• Illegal Herbicide Use on GMO Crops Causing Massive Damage to Fruit, Vegetable and Soybean Farms - EcoWatch
    http://www.ecowatch.com/monsanto-roundup-ready-soybean-1983477089.html

    Last year, Kade McBroom launched a non-GMO soybean processing plant in Malden, Missouri, and was optimistic about the potential to serve the fast-growing non-GMO market.

    But now McBroom sees a potential threat to his new business from herbicide drift sprayed on genetically modified crops. This past spring, Monsanto Co. started selling GM Roundup Ready Xtend soybean and cotton seeds to farmers in Missouri and several other states. The seeds are genetically engineered to withstand sprays of glyphosate and dicamba herbicides. The problem is that the Xtend dicamba herbicide designed to go with the seeds has not yet been approved by the U.S. Environmental Protection Agency (EPA), leading many farmers to spray their GMO soybeans and cotton with older formulas of dicamba—illegally.

    While Monsanto’s GMO crops can tolerate sprays of dicamba, other crops can’t. As a result, dicamba, which is known to convert from a liquid to a gas and spread for miles, is damaging tens of thousands of acres of “non-target” crops in southern Missouri and nine other states, mostly in the South. An estimated 200,000 acres are affected in Missouri alone, though the EPA puts that number at 40,000. Non-GMO and even GMO, soybeans that aren’t dicamba resistant are damaged as well as peaches, tomatoes, watermelon, cantaloupe and other crops.

    “Farmers are so mad,” said McBroom, who has spoken with several farmers in his area about the problem. “I’m assuming there will be lawsuits.”

    Two farmers who grow non-GMO soybeans for Malden Specialty Soy told McBroom that they may be forced to grow dicamba tolerant GMO soybeans to protect their farms from dicamba drift.

    #ogm #pesticides #destruction #brown_tech il y a un mot pour cela mais il m’échappe #entrer_en_force

  • Génétique : le mirage du bébé parfait

    http://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2016/08/22/le-mirage-du-bebe-parfait_4986291_3451060.html

    J’étais terrorisée, mais je suis rentrée dans cette pièce où Hitler se trouvait. Il avait un visage de cochon. (…) Il a dit : “Je veux comprendre les utilisations et les implications de cette formidable technologie.” Je me suis réveillée, couverte d’une sueur froide. » Jennifer Doudna a raconté, en novembre 2015, ce cauchemar au New Yorker, qui enquêtait sur Crispr-Cas9, un puissant outil d’édition du génome que la chercheuse à l’université Berkeley a contribué à mettre au point. Un dictateur pourrait-il aujourd’hui ressusciter les délires eugénistes des nazis, produire des lignées de « bébés parfaits » grâce à ces nouveaux outils ? Le « meilleur des mondes » est-il à notre porte ?

    Cette perspective est suffisamment inquiétante pour que Jennifer Doudna et ses pairs, mais aussi de nombreuses sociétés savantes – et même la CIA –, se soient emparés du brûlant sujet Crispr-Cas9, sur son versant éthique. Jamais l’humanité n’a semblé aussi proche de modifier sa propre lignée, son génome et celui des générations à venir.
    Il ne s’agirait plus de science-fiction, d’un scénario dystopique, mais d’une possibilité qui a émergé avec force en avril 2015 : une équipe chinoise publie alors les résultats d’une expérience sur des embryons humains visant à modifier le gène responsable de la bêta-thalassémie, une forme d’anémie d’origine génétique. L’étude fait grand bruit. Certains jugent qu’une barrière éthique a été transgressée. Les chercheurs chinois pensent avoir pris les précautions idoines : ils n’ont utilisé que des cellules dites triploïdes, incapables de se développer pour donner un être viable – ils ont stoppé leurs observations lorsque les embryons ne comptaient que huit cellules.

    De plus, leur étude suggère que Crispr-Cas9 n’est pas l’outil à la précision chirurgicale tant vantée : seul un faible nombre d’embryons ­modifiés porte les mutations souhaitées, et des modifications « hors cibles » ont été mises en évidence. Même constat un an plus tard, lors de la parution d’une nouvelle étude chinoise où Crispr-Cas9 est cette fois utilisé pour offrir une protection contre le VIH : le succès n’a été que partiel, avec de nombreuses mutations non voulues et des ratés dans l’édition des ­embryons, détruits après quelques divisions cellulaires. Les chercheurs chinois voulaient voir si l’on pourrait créer des humains naturellement immunisés contre le sida. Ils ont prouvé qu’on était loin du compte. Le bébé « sur mesure » n’est finalement pas pour demain.

    « Evaluer les aspects éthiques »

    Dans l’intervalle, une équipe de l’Institut Francis-Crick, à Londres, a reçu l’autorisation de procéder, elle aussi, à des manipulations sur des embryons humains. Il s’agit de désactiver de façon sélective certains gènes considérés comme cruciaux dans la différenciation des premières cellules en divers tissus. A Stockholm aussi, une équipe pourra procéder à de tels essais. Comme en Chine, pas question d’implanter ces embryons dans un utérus. Le but est de mieux comprendre certaines formes d’infertilité.

    Ces expérimentations sur l’embryon sont conformes au consensus qui a émergé au fil des réunions internationales et des réflexions conduites par les sociétés savantes nationales, de l’usage sur l’homme des nouvelles techniques d’édition du génome. « Crispr fonctionne si bien et rencontre un tel succès qu’il serait important d’évaluer les aspects éthiques de son utilisation », avait prévenu, dès juin 2014, la Française Emmanuelle Charpentier, co-inventrice de l’outil.

    Au printemps 2015, Nature et Science publient des mises en garde contre la modification des cellules germinales (sexuelles) qui passerait d’une génération à l’autre. Une de ces tribunes est cosignée par le Nobel de chimie, en 1980, Paul Berg. Ce dernier avait organisé, en 1975, la conférence d’Asilomar (Californie), qui avait abouti à la mise en place de protections contre les fuites dans l’environnement des premières bactéries génétiquement modifiées.

    Mais, cette fois, il s’agit de changer le patrimoine héréditaire de la lignée humaine elle-même. Jusqu’où peut-on aller ? Une réunion internationale est organisée, début décembre 2015, à Washington. Après des débats ­enflammés, la déclaration finale juge que la ­recherche fondamentale et préclinique sur l’édition des gènes est nécessaire et doit être poursuivie, ainsi que sur les bénéfices et risques potentiels de leur usage clinique. Mais, « si, dans ce processus de recherche, des ­embryons humains et des cellules germinales subissent des éditions de gènes, les cellules ­modifiées ne devront pas être utilisées pour lancer une grossesse », préviennent les organisateurs. L’usage clinique de ces techniques sur les cellules somatiques (non transmises d’une génération à l’autre) doit s’inscrire dans les dispositifs « existants et évolutifs » qui encadrent les thérapies géniques.

    Convention d’Oviedo

    Cette position est rejointe peu ou prou par diverses sociétés savantes et organismes de recherche, avec des nuances selon les législations nationales. La France, comme la plupart des pays d’Europe, est signataire de la convention d’Oviedo (1997), dont l’article 13 stipule qu’« une intervention ayant pour objet de ­modifier le génome humain ne peut être entreprise que pour des raisons préventives, diagnostiques ou thérapeutiques, et seulement si elle n’a pas pour but d’introduire une modification dans le génome de la descendance ». Une interprétation maximaliste du texte pourrait interdire toute utilisation de Crispr sur les cellules germinales.

    Si les tycoons de la Silicon Valley et l’empire du Milieu s’en mêlent, qui sait jusqu’où ira Crispr ?

    Mais le neurobiologiste Hervé Chneiweiss, président du comité d’éthique de l’Inserm, n’en fait pas la même lecture : « Il faut établir une distinction entre la recherche fondamentale autorisée et le transfert vers les applications humaines. » Au-delà, quand la technologie sera éprouvée, s’interroge-t-il, « en quoi cela serait-il une atteinte à l’humanité d’éradiquer des maladies d’une particulière gravité, comme celle de Huntington, en modifiant les embryons ? »
    George Church (Harvard) ne se satisfait pas du consensus actuel. Pour lui, la focalisation sur l’embryon a fait passer au second plan l’édition des cellules sexuelles masculines : « En partant de cellules souches, vous pouvez les modifier ex vivo, en faire des clones, et vérifier celles qui ont les bonnes modifications. On peut s’assurer qu’elles sont parfaites. » Et les utiliser pour éviter d’éliminer des embryons.

    Pour Alain Fischer (Imagine-Necker), « père » des bébés-bulles soignés par thérapie génique, cette vision relève de la « science-fiction délirante ». Crispr constitue un outil de recherche « incontournable » et prometteur pour les cellules somatiques (adultes), mais modifier les cellules germinales revient in fine « à toucher au patrimoine de l’humanité, ce qui n’est pas raisonnable et doit rester interdit ». Le biologiste de la reproduction Pierre Jouannet, qui a corédigé plusieurs rapports de sociétés savantes françaises sur Crispr, estime que George Church a raison d’insister sur le ­potentiel des cellules germinales, même s’« il ne faut pas être naïf » et que les défis à relever sont immenses.

    Obstacles parfois sous-estimés

    Ils le sont aussi pour les thérapies géniques imaginées sur les cellules adultes, moins problématiques d’un point de vue éthique. Là ­encore, la « magie Crispr » se heurte à des obstacles parfois sous-estimés, comme les mutations hors cibles. Keith Joung, du Massachusetts General Hospital, a mis les pieds dans le plat, début juillet, devant la Société américaine d’hématologie, en projetant une diapositive montrant un individu la tête dans le sable. Comme le raconte la revue en ligne Stat, il a souligné les carences des logiciels utilisés pour déterminer les zones du génome susceptibles d’être modifiées par inadvertance par Crispr – ce qui a douché l’enthousiasme général.
    L’autre grand défi, c’est la faculté de faire s’exprimer les cellules mutées par Crispr dans les bons tissus.

    La société Editas cible par exemple des maladies de l’œil, un organe qui se prête à l’injection de virus vecteurs de Crispr. Crispr Therapeutics mise sur une stratégie assez ­similaire. Intellia Therapeutics parie sur des nanoparticules lipidiques pour transporter Crispr jusqu’au foie, où il permettrait de lutter contre diverses maladies comme l’hémophilie. D’autres, comme David Bikard à l’Institut Pasteur, espèrent retourner Crispr contre les bactéries qui l’ont inventé, pour lutter contre les souches résistantes aux antibiotiques – là encore la question du vecteur sera essentielle.
    La pédiatre Marina Cavazzana (Imagine - Necker), qui a vécu les hauts et les bas de la thérapie génique des bébés-bulles, est très enthousiaste sur le potentiel de Crispr. « Je suis amenée à relire les résultats précliniques d’autres groupes dans le monde, encore non ­publiés, qui sont très impressionnants », dit-elle. Mais, de l’animal à l’homme, les embûches peuvent être nombreuses, prévient-elle : « Les chercheurs ne perçoivent pas toujours que l’application clinique est un très long chemin. »

    Conflit d’intérêts

    Les start-up pionnières, basées à Boston, ­espéraient être les premières à passer à ces ­essais cliniques. Elles viennent de se faire ­dépasser par une équipe de l’université de Pennsylvanie, qui a reçu, fin juin, un feu vert des Instituts nationaux de la santé (NIH) américains pour tester une thérapie ex vivo qui ­viserait simultanément trois gènes. L’idée ­reprend avec Crispr la stratégie dite des cellules CAR-T déjà mise en œuvre avec succès avec des outils plus anciens d’édition des gènes. L’un d’eux, développé par la société française Cellectis, a permis de sauver une petite Londonienne d’une leucémie, fin 2015. Cette thérapie consistera à prélever des lymphocytes T, des cellules immunitaires, et de les modifier pour qu’elles s’attaquent à des cellules tumorales une fois réinjectées à des patients souffrant de mélanome, sarcome ou myélome résistants aux traitements classiques.

    Certains se sont émus que la Penn State se ­retrouve aux avant-postes. En 1999, Jesse Gelsinger, un jeune homme de 18 ans, était mort lors d’un essai clinique de thérapie génique conduit dans cette université. On avait ensuite découvert que le directeur de l’étude, James Wilson, possédait des parts dans Genovo, une compagnie qui avait un intérêt direct à hâter sa réussite. Et que le patient, qui n’avait pas été correctement informé des risques, avait reçu des doses plus fortes que prévu. Carl June, le conseiller scientifique de la nouvelle étude, possède des brevets sur la technologie testée, mais il assure que des mesures seront prises pour surmonter ce conflit d’intérêts.

    « Hacker le cancer »

    L’essai sera financé par un institut créé, en avril, par le milliardaire Sean Parker, cofondateur de Napster et associé de Facebook, qui a injecté 250 millions de dollars (223 millions d’euros) dans un vaste programme d’immunothérapie. Cet ancien petit génie de l’informatique, âgé de 36 ans, s’est mis en tête de « hacker le cancer ».
    Mais, encore une fois, la Chine double tout le monde : le 6 juillet, une équipe de l’université du Sichuan a reçu l’autorisation de procéder à un essai clinique du même type, ciblant le cancer du poumon. Il pourrait débuter dès ce mois d’août.

    Si les tycoons de la Silicon Valley et l’empire du Milieu s’en mêlent, qui sait jusqu’où ira Crispr ? Inventé par les bactéries il y a des milliards d’années pour se défendre contre des ­virus, transformé en outil révolutionnaire d’édition des gènes par des chercheurs venus d’horizons aussi divers que l’étude du yaourt, de la peste ou des structures cellulaires, souvent mus par la pure curiosité, mais prêts à en découdre sur les brevets et le Nobel, il est aussi un formidable révélateur : son histoire est celle de la science d’aujourd’hui.

  • OGM : vaste campagne en cours Le Courrier - Vendredi 19 août 2016 - Philippe Bach
    http://www.lecourrier.ch/141610/ogm_vaste_campagne_en_cours

    Le Forum recherche génétique de l’Académie suisse des sciences naturelles donne de la voix. Selon lui, il est urgent d’assouplir la loi fédérale sur le génie génétique. Celle-ci serait même « dépassée », estime cet organisme. Après le Conseil fédéral qui tente, lui aussi, de mettre fin – par la petite porte – au moratoire anti-OGM qui court jusqu’en 2017 et sera probablement prolongé jusqu’en 2021, les lobbies scientifiques se manifestent à leur tour.

    Là où le premier tente d’imposer une mixité des cultures qui viderait de son sens l’interdiction de faire pousser des OGM en Suisse, les seconds tentent d’enfoncer un deuxième coin. Les nouvelles techniques de manipulation génétique seraient plus précises et mieux maîtrisées.
    Quelle nouvelle ! En vingt ans, la science a fait des progrès en la matière. Un vrai scoop. En revanche, l’affirmation que les risques potentiels qui avaient conduit au moratoire seraient en fait inexistants tient du credo. On est prié de le croire sur parole.

    On peut en douter quand on lit le reste des arguments qui enfilent comme des perles les antiennes du lobby pro-OGM. Il s’agit de faire le bonheur de l’humanité, de lutter contre la faim et de soigner la planète. Pas un mot sur les enjeux financiers qui dictent cette politique.

    Jusqu’à l’utilisation d’une novlangue visant à renommer – « rebrander », pour rester dans ce jargon – les OGM en « Nouvelles Techniques de sélection végétale ».
En clair : on est en train de contourner le débat démocratique en comptant sur la fascination prométhéenne qu’exerce cette technologie. En recourant à toutes les ficelles habituelles.

    Pas sûr que cela suffise. Le monde paysan est devenu méfiant et il se rend bien compte que cette hyper-industrialisation de l’agriculture le condamne à court terme. Et le consommateur a compris que, contrairement aux belles promesses, les aliments qui se trouvent dans son assiette seront davantage pollués, les miracles de diminution de pesticides qu’on nous promettait il y a vingt ans ne s’étant pas réalisés. Il préfère des légumes peut-être un peu moins lisses et brillants mais sans Roundup, cet ingrat.

    #OGM #Suisse

  • #OGM : vaste campagne en cours

    Le Forum recherche génétique de l’Académie suisse des sciences naturelles donne de la voix. Selon lui, il est urgent d’assouplir la loi fédérale sur le génie génétique. Celle-ci serait même « dépassée », estime cet organisme. Après le Conseil fédéral qui tente, lui aussi, de mettre fin – par la petite porte – au #moratoire anti-OGM qui court jusqu’en 2017 et sera probablement prolongé jusqu’en 2021, les lobbies scientifiques se manifestent à leur tour.

    Là où le premier tente d’imposer une mixité des cultures qui viderait de son sens l’interdiction de faire pousser des OGM en #Suisse, les seconds tentent d’enfoncer un deuxième coin. Les nouvelles techniques de manipulation génétique seraient plus précises et mieux maîtrisées.

    Quelle nouvelle ! En vingt ans, la science a fait des progrès en la matière. Un vrai scoop. En revanche, l’affirmation que les risques potentiels qui avaient conduit au moratoire seraient en fait inexistants tient du credo. On est prié de le croire sur parole.

    On peut en douter quand on lit le reste des arguments qui enfilent comme des perles les antiennes du lobby pro-OGM. Il s’agit de faire le bonheur de l’humanité, de lutter contre la faim et de soigner la planète. Pas un mot sur les enjeux financiers qui dictent cette politique.

    Jusqu’à l’utilisation d’une novlangue visant à renommer – « rebrander », pour rester dans ce jargon – les OGM en « Nouvelles Techniques de sélection végétale ».
    En clair : on est en train de contourner le débat démocratique en comptant sur la fascination prométhéenne qu’exerce cette technologie. En recourant à toutes les ficelles habituelles.

    Pas sûr que cela suffise. Le monde paysan est devenu méfiant et il se rend bien compte que cette hyper-industrialisation de l’agriculture le condamne à court terme. Et le consommateur a compris que, contrairement aux belles promesses, les aliments qui se trouvent dans son assiette seront davantage pollués, les miracles de diminution de pesticides qu’on nous promettait il y a vingt ans ne s’étant pas réalisés. Il préfère des légumes peut-être un peu moins lisses et brillants mais sans Roundup, cet ingrat.

    http://www.lecourrier.ch/141610/ogm_vaste_campagne_en_cours
    #législation #Suisse #agriculture

  • Comment la coopération suisse finance la #recherche sur les OGM en Inde

    En dépit d’une interdiction de cultiver des organismes génétiquement modifiés dans l’agriculture suisse, l’argent des contribuables est utilisé pour développer des cultures transgéniques en Inde. Une société privée liée à #Monsanto a même reçu une licence pour certains résultats de cette recherche.

    http://www.swissinfo.ch/fre/r%C3%A9v%C3%A9lation_comment-la-coop%C3%A9ration-suisse-finance-la-recherche-sur-les-ogm-en-inde/42327524
    #aide_au_développement (hummm...) #OGM #Suisse #agriculture #Inde #DDC #EPFL #Mahyco #semences

  • La discrète influence de Monsanto
    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2016/07/11/la-discrete-influence-de-monsanto_4967784_1650684.html

    La société #Monsanto a-t-elle exercé des #pressions sur la revue Food and Chemical Toxicology (FCT) pour voir rétractée l’étude du biologiste français Gilles-Eric #Séralini (université de Caen), qu’elle avait publiée en septembre 2012 ? Depuis le retrait formel de celle-ci, en novembre 2013, la rumeur va bon train. Pour en avoir le cœur net, US Right to Know (USRTK), une association américaine militant pour l’étiquetage des #OGM, a ­obtenu copie des échanges entre l’un des éditeurs de la revue et la firme de Saint Louis (Missouri). Ces courriels, récupérés en vertu de la loi américaine sur l’accès à l’information (Freedom of Information Act, FOIA) et que Le Monde a pu consulter, dévoilent l’influence des firmes agrochimiques sur certains personnels académiques et sur la construction de la #connaissance.

    #Paywall

  • Est-ce que quelqu’un aurait des infos sur cette histoire de 109 prix Nobel qui demandent à Greenpeace de cesser de s’opposer aux OGM en général et au riz doré en particulier, à coup de chantage d’affamer les pauvres et d’accusations de « crime contre l’humanité » ? (Rien que ça, oui).

    Pour ceux qui ont échappé à ça : http://www.science-et-vie.com/2016/06/ogm-cent-prix-nobel-prennent-position-en-faveur-de-ces-biotechnologi

    La réponse de Greenpeace : http://agriculture.greenpeace.fr/riz-dore-tout-ce-qui-brille-nest-pas-or?_ga=1.26050365.143001

    La liste officielle des signataires : http://supportprecisionagriculture.org/view-signatures_rjr.html

    (En fonction des versions, vous aurez noté que le chiffre diffère : 109 ou 110).

    Je fouille le net mais je n’arrive pas à trouver des infos, par exemple sur les signataires (leurs intérêts, par exemple) ou pour savoir qui est à l’initiative de cette lettre, question qui m’intéresse au plus haut point.

    Si quelqu’un en sait plus... (merci d’avance)
    Et si je trouve quelque chose, je reviendrai le rajouter ici.

    #OGM #PrixNobel #RizDoré

  • Riz doré : tout ce qui brille n’est pas or | Greenpeace France
    http://agriculture.greenpeace.fr/riz-dore-tout-ce-qui-brille-nest-pas-or?_ga=1.26050365.143001

    Connu sous le nom de « #riz_doré », cet #OGM est pourtant loin d’être une idée brillante. Après 20 ans de recherche, il n’a apporté aucune solution et n’est toujours pas disponible à la vente. De l’aveu même de son concepteur, l’Institut international de recherche sur le riz (IRRI), il n’existe aucune preuve que le riz doré soit une solution à la carence en vitamine A (CVA), l’une des principales sources de malnutrition à travers le monde.

    Certains scientifiques nous ont accusés jeudi dernier dans la presse de paralyser le développement du riz doré. Nous ne pouvons que nous en remettre aux faits : le riz doré n’existe pas. C’est une impasse, une expérimentation coûteuse et ratée. En revanche, des millions d’agriculteurs aux Philippines et de par le monde ont besoin d’un soutien approprié. Ce n’est pas seulement notre point de vue, c’est aussi celui de scientifiques spécialistes de la question dont les travaux ont été publiés dans plusieurs revues scientifiques.

    #fausse_solution #agriculture

  • Greenpeace to Nobel Laureates : It’s Not Our Fault Golden Rice Has ’Failed as a Solution’
    https://ecowatch.com/2016/06/30/nobel-laureates-greenpeace-gmo-golden-rice

    Une petite enquête sur le contexte s’impose. L’idée que je m’en fait pour l’instant est qu’on a remplacé, aux Philippines notamment, les cultures vivrières par celle du riz à tous les étages. C’est bien beau mais les humains ont besoin d’une nourriture diversifiée et le riz c’est pas suffisant. C’est calorique mais c’est tout. Alors plutôt que conjuguer cultures vivrières et cultures céréalières, pof, on te balance un riz breveté enrichi aux vitamines !

    Greenpeace was targeted Wednesday by more than 100 Nobel laureates who have signed a letter calling on the environmental group to end its campaign against genetically modified organisms (GMOs).

    In the letter, Greenpeace is accused of leading “the fact-challenged propaganda campaign against innovations in agricultural biotechnology.” The NGO’s opposition on a particularly controversial GMO crop, golden rice, was put on blast.

  • New Norwegian Study Accuses Monsanto Of Falsely Claiming GMOs Are Safe | Collective-Evolution
    http://www.collective-evolution.com/2016/04/09/new-norwegian-study-accuses-monsanto-of-falsely-claiming-gmos-

    The Norwegian government, via The Norwegian Biotechnology Advisory Board (NBAB), is one such group. Commissioned by the Norwegian Environment Agency late last year to develop a guidance document in line with the Norwegian Gene Technology Act, their aim was to assess the sustainability of genetically modified (GM) herbicide-tolerant (HT) plants.

    The report examines a dossier that was submitted to the Brazilian government by Monsanto, and it outlined how the research was flawed and lacking a tremendous amount of data. The study also pointed out a myriad of other concerns with regards to GMO Intacta Roundup Ready 2 Pro soybeans, finally concluding that the science behind the cultivation of this crop is simply inadequate. The report highlights a range of methodological weaknesses as well as the problem of incomplete information, research, and science on Genetically Modified Crops. This is something various other countries and scientists around the world have already suggested before.

    #ogm #santé #tests

  • Une exploitation agricole vue par la BD
    https://gc.revues.org/3003

    La série d’albums de bande dessinée Jo le paysan, dont Marc Bernard (pharmacien de son état, à Paimpol) est le scénariste et Guillaume Legoupil l’illustrateur, constitue une des trop rares œuvres du 9e art portant sur le monde agricole contemporain. De ce point de vue, la collection est bienvenue. Destinés plutôt à un jeune public, les albums successifs publiés depuis 2006, Main basse sur la ferme, La ferme contre-attaque, L’accueil à la ferme et Haro sur les OGM, portent sur la vie d’une exploitation agricole localisée en Bretagne (M. Bernard est originaire de Carhaix, G. Legoupil est rennais).

    2La ferme de Jo se veut représentative d’une agriculture familiale au tournant du XXIe siècle. Les difficultés, surtout financières, des exploitations encore tournées vers le polyélevage sont bien exposées : le banquier est d’ailleurs un personnage central de la série, même si son rôle est très ambigu. La question de la main-d’œuvre familiale et du partage des tâches sur l’exploitation est également abordée, en particulier à travers le statut de la femme et de la sœur de Jo. Enfin, l’enjeu foncier et l’agrandissement – présenté comme nécessaire – de la taille de l’exploitation, pour répondre aux exigences de sa survie et de son développement, sont clairement présentés. En contrepoint des fermes voisines spécialisées, l’exploitation de Jo montre donc bien les caractéristiques d’un modèle agricole en pleine mutation, même si quelques scènes sont un peu caricaturales – notamment pour les moments d’action qui jouent sur la fibre humoristique.

    http://jolepaysan.blogspot.fr/2013/10/tome-1-main-basse-sur-la-ferme.html

    #bd #jeune_public #agriculture

  • Le difficile combat contre le glyphosate et les #OGM pour une Europe de la protection | Gilles Pargneaux
    http://www.huffingtonpost.fr/gilles-pargneaux/interediction-glyphosate-union-europeenne_b_10332144.html

    Après le glyphosate, un autre sujet doit avoir toute notre attention : les nouveaux OGMs. Les « nouveaux OGM » sont issus, non pas de la modification des gènes comme pour les OGMs classiques, mais des mutations provoquées délibérément dans le génome d’une plante pour obtenir les propriétés recherchées : meilleur rendement, résistance aux parasites, tolérance à la sécheresse... Une fois de plus, il s’agit d’une manipulation indirecte des processus naturels. En l’absence de cadre juridique européen, la Commission européenne demande aux États membres d’appliquer jusqu’à nouvel ordre la réglementation OGM à toutes les plantes issues de ces nouvelles techniques de sélection.

    Ici, toute notre vigilance est requise. Si ces nouvelles plantes ne sont pas reconnues comme des OGM, elles échapperont aux procédures européennes d’évaluation de risques, d’autorisation de mise sur le marché, d’étiquetage et de suivi. Le principe de précaution serait tout bonnement piétiné !

  • #Bayer-Monsanto : ces inquiétants nouveaux monstres de l’agrochimie
    http://multinationales.org/Bayer-Monsanto-ces-inquietants-monstres-de-l-agrochimie

    L’entreprise chimique allemande Bayer a annoncé son souhait de racheter #Monsanto, le géant des #OGM et des pesticides. Un projet de fusion qui fait suite à celle de DuPont et Dow ainsi qu’au rachat de Syngenta par ChemChina. Alors que le secteur de la #Chimie et des semences était déjà extrêmement concentré, il pourrait bientôt être dominé par trois mastodontes seulement, qui consolideraient ainsi leur mainmise sur l’agriculture. Cette vague de concentrations s’inscrit dans un contexte de course au brevets (...)

    Actualités

    / #Libération, Chimie, Bayer, Monsanto, #Agriculture_et_alimentation, #santé_environnement, #concentration, #nouvelles_technologies, (...)

    « http://www.liberation.fr/futurs/2016/05/23/bayer-monsanto-alchimie-monstrueuse_1454681 »

  • #Glyphosate Found in Urine of 93 percent of Americans Tested
    https://ecowatch.com/2016/05/29/urine-test-monsanto-glyphosate

    In a unique public testing project carried out by a laboratory at the University of California San Francisco (UCSF), glyphosate was discovered in 93 percent of urine samples during the early phase of the testing in 2015.

    The urine and water testing was organized by The Detox Project and commissioned by the Organic Consumers Association.

    The unique project, which has already provided more urine samples for testing than any other glyphosate bio-monitoring urine study ever in America, was supported by members of the public, who themselves paid for their urine and water samples to be analyzed for glyphosate residues by the UCSF lab.

    #santé #cancers #OGM #monsanto

    • Le glyphosate, un Léviathan de l’industrie phytosanitaire
      http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/06/01/sursis-de-dix-huit-mois-pour-le-roundup_4930354_3244.html

      Le glyphosate, c’est le Léviathan de l’industrie phytosanitaire. Loin de se ­réduire au seul Roundup – le produit phare de Monsanto –, il entre dans la composition de près de 750 produits, commercialisés par plus de 90 fabricants, répartis dans une vingtaine de pays… La production mondiale est montée en flèche ces dernières années un peu partout dans le monde, tirée vers le haut par l’adoption rapide des maïs et autres sojas transgéniques « Roundup ready ».

      De 600 000 tonnes en 2008, la production mondiale de glyphosate est passée à 650 000 tonnes en 2011, pour atteindre 720 000 tonnes en 2012, selon les données compilées par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). Aux Etats-Unis, les quantités épandues ont été multipliées par 20 en ­l’espace de vingt ans, passant de 4 000 tonnes par an en 1987 à 80 000 tonnes en 2007.

      En 2011, dans une étude publiée par la revue Environmental Toxicology and Chemistry, l’US Geological Survey annonçait avoir détecté du glyphosate dans les trois quarts des échantillons d’eau de pluie et d’air analysés dans une région de grandes cultures.

      En France, il s’en épand environ 8 000 tonnes par an. Avec son principal produit de dégradation, l’AMPA, il constitue le produit le plus fréquemment détecté dans les cours d’eau de France métropolitaine.

  • Le saumon OGM - 28 mai 2016 | Philippe Mollé - Le Devoir

    http://www.ledevoir.com/plaisirs/alimentation/471734/recette-de-la-semaine-le-saumon-ogm
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    Depuis l’arrivée en sol canadien du nouveau saumon transgénique, on en vante les mérites tant sur le plan nutritionnel que sur le plan gustatif. On va même jusqu’à se donner bonne conscience par rapport à la lutte pour l’environnement, récupérée par le marketing de la société qui commercialise le saumon AquaAdvantage.
    . . . . . . .
    Comment prévoir ce que peuvent produire des hormones de croissance sur un produit et leurs conséquences à long terme chez l’humain ? Aussi, pourquoi les consommateurs que nous sommes n’auraient-ils pas le droit de savoir si un produit est génétiquement modifié, d’où il provient et quel producteur l’a élevé ou commercialisé ?
     
    On trouve aujourd’hui des fraises de la grosseur des oeufs et qui durent 12 jours, des poulets élevés en trois semaines alors que la durée normale est trois fois plus longue. Et c’est sans compter les mauvaises conditions d’élevage que subissent certains animaux.
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    #saumon_AquaAdvantage #OGM #Canada #ACIA #traçabilité #Agro_business #biotechnologies #Alimentation #Traités_de_libre-échange #TAFTA

  • #OGM : questions sur le « méga deal » entre Bayer et #Monsanto
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/250516/ogm-questions-sur-le-mega-deal-entre-bayer-et-monsanto

    Le mariage annoncé de deux entreprises parmi les plus détestées au monde se négocie sous une pluie de dollars. Tous les ingrédients sont réunis pour que le rachat de Monsanto par Bayer occupe une place de choix dans l’actualité. Car derrière les analyses financières, se profilent des batailles de pouvoir et des enjeux environnementaux inattendus.

    #Economie #agriculture #Agro_business #Bauer #biodiversite

  • Biotechnologies : Bayer a approché Monsanto en vue d’une fusion AFP 19 Mai 2016

    Le groupe chimique allemand Bayer a approché celui de biotechnologies américain Monsanto en vue d’une fusion, affirme mercredi le Wall Street Journal Online citant des sources proches du dossier.

    Le WSJ ne donne pas davantage de détails sur l’offre que Bayer aurait faite à Monsanto et indique ne pas savoir quelle suite y a donné le groupe américain.

    Une telle fusion donnerait naissance à un géant dans le secteur des pesticides et des cultures OGM.


    Monsanto engagé dans la suppression de 3600 emplois

    Elle confirmerait également la consolidation en cours dans le secteur avec la fusion en cours des américains Dow Chemical et DuPont et celle du suisse Syngenta avec le chinois ChemChina. Syngenta avait au préalable rejeté les avances de Monsanto.

    La Suite : http://www.rtbf.be/info/economie/detail_biotechnologies-bayer-a-approche-monsanto-en-vue-d-une-fusion?id=9301762
    #Bayer #Monsanto #biotechnologies #pesticides #OGM

  • Marche mondiale contre Monsanto le 21 mai
    http://www.bastamag.net/21-MAI-2016-MARCHE-MONDIALE-CONTRE-MONSANTO-CO

    Une marche mondiale contre Monsanto et les #Multinationales de l’agrobusiness se déroulera ce 21 mai, pour la quatrième année consécutive. En France, des évènement sont prévus dans une trentaine de villes. Un tribunal international citoyen jugera également la multinationale, accusée « d’écocide ». Voici l’appel du collectif « combat Monsanto », qui oeuvre pour la transparence alimentaire et la protection de la santé. La marche contre Monsanto (MaM) est l’occasion de dénoncer collectivement une agriculture (...)

    ça bouge !

    / Quelle agriculture pour demain ?, Multinationales, #Génétique, OGM , #Pesticides

    #ça_bouge_! #Quelle_agriculture_pour_demain_? #OGM_

  • Un nouveau journal pour assurer une veille citoyenne sur les OGM
    https://www.bastamag.net/Un-nouveau-journal-pour-assurer-une-veille-citoyenne-sur-les-OGM

    L’association Inf’OGM suit depuis 16 ans l’actualité mondiale liée aux #OGM_et aux semences. Elle enquête et publie une information accessible à tous sur ce sujet souvent complexe. Inf’OGM vient de lancer un appel pour financer la nouvelle formule de son journal, à un moment où de nouvelles techniques de modification du génome arrivent sur le marché et pourraient échapper à toute réglementation. Basta ! relaie son appel à soutien. « Depuis 16 ans, l’association Inf’OGM enquête sur l’actualité mondiale (...)

    ça bouge !

    / #Médias_libres, OGM

    #ça_bouge_ !