person:fabrice arfi

  • Jean-Pierre Sueur : « Je me sens insulté quand on m’accuse de faire de la politique » (DNA)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15811-jean-pierre-sueur-je-me-sens-insulte-quand-on-m-accuse-de-faire-de-

    Pour en savoir plus sur cette affaire, je vous conseille le C dans l’Air d’hier (il devrait être dispo vers 12h30)

    Le bureau du Sénat a décidé jeudi de saisir le parquet au sujet d’Alexandre Benalla et de Vincent Crase. Cette saisine vise également trois autres hauts responsables de l’Élysée : Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, Patrick Strzoda, directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, et le général Lavergne, chef du groupe de sécurité de la présidence de la République. Certains membres de l’exécutif accusent le Sénat de faire de l’instrumentalisation politique. Le co-auteur de la commission d’enquête sénatoriale, Jean-Pierre Sueur (PS), répond à ces attaques.

    Source : DNA.fr

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Affaire Benalla : Edwy Plenel et Fabrice Arfi après la (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Benalla : des affaires russes à l’Élysée ? (C Dans l’Air)
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/15651-benalla-des-affaires-russes-a-l-elysee-c-dans-l-air

    Source(s) : Youtube.com via Contributeur anonyme

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Macrongate : le petit roi et son mépris du droit...

    Crashdebug.fr : Benallagate : L’Affaire Benalla témoignage explosif sur les barbouzes de Macron

    Crashdebug.fr : Affaire Macron-Benalla : les enregistrements qui en disent long sur la protection dont il bénéficiait de la part du chef de l’Etat (Vidéo)

    Crashdebug.fr : « Dérive autoritaire du monarque Macron » ? La classe politique dénonce la perquisition de Mediapart

    Crashdebug.fr : Affaire Benalla : Edwy Plenel et Fabrice Arfi après la tentative de perquisition chez Mediapart

    Crashdebug.fr : Révélations sur un autre partenaire d’Alexandre Benalla qui inquiète Matignon

    Crashdebug.fr : Affaire Benalla : ouverture d’une enquête (...)

    #En_vedette #Divers

  • Affaire Benalla : Edwy Plenel et Fabrice Arfi après la tentative de perquisition chez Mediapart
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15605-affaire-benalla-edwy-plenel-et-fabrice-arfi-apres-la-tentative-de-p

    Réveillez-vous ! Certains joue leur liberté pour vous informer (je pense en particulier à ces sources de Mediapart que l’Élysée essaye d’identifier), j’ai 48 ans et même sous Sarkozy, je n’ai jamais vue cela.... Plus d’explication sur ce miracle (et pourquoi notre démocratie est morte) dans la vidéo ci-dessous.

    Source : Youtube.com

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Censure : après la loi sur l’information, Macron veut encore plus de contrôle de la « vérité »

    Crashdebug.fr : « Dérive autoritaire du monarque Macron » ? La classe politique dénonce la perquisition de Mediapart

    Crashdebug.fr : Affaire Macron-Benalla : les enregistrements qui en disent long sur la protection dont il bénéficiait de la part du chef de l’Etat (Vidéo)

    Crashdebug.fr : Benallagate : (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Après la tentative de #perquisition, conférence de presse à 16h, en direct de Mediapart | Le Club de #Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/la-redaction-de-mediapart/blog/040219/apres-la-tentative-de-perquisition-conference-de-presse-16h-en-direc
    #benalla #pitch #sais_4

    A partir de 16h, retrouvez en direct et en vidéo (sur Facebook Live et dans ce billet) la conférence de presse avec Edwy #Plenel, notre avocat Emmanuel Tordjmann et nos journalistes travaillant sur l’affaire Benalla (Marine Turchi, Antton Rouget et Fabrice Arfi)

  • enquête ouverte par le parquet pour (notamment) atteinte à la vie privée de M.Benalla
    https://twitter.com/Mediapart/status/1092378594716856320

    URGENT. Deux procureurs, accompagnés de trois policiers, ont voulu perquisitionner ce matin, à 11h10, les locaux de Mediapart dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet pour (notamment) atteinte à la vie privée de M.Benalla suite à nos révélations de la semaine dernière.

    La vie privée de Benalla est importante. Le procureur n’a pas classé l’affaire sans suite. Y-a des fois, y-a des principes importants. La parité des conseils municipaux de l’opposition. Et la vie privée de Benalla.

  • Benalla : les rebondissements d’une affaire qui « fragilise tout le quinquennat »

    Ajoutée le 19 décembre 2018

    https://m.youtube.com/watch?feature=youtu.be&v=eCaMqvTbCng

    Mediapart révèle de nouvelles informations sur l’affaire Benalla, notamment les intrications entre membres de la « Macronie » et de la « Sarkozie ». Retour sur une affaire qui fragilise le Président de la République, avec Fabrice Arfi, journaliste à Mediapart.

  • Sarkozy, corruption, assassinat et affaire d’état ? Fabrice Arfi (Mediapart) [EN DIRECT] - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=U-mpUyTOrLI


    D’habitude j’aime pas trop les interviews de Thinkerview et surtout l’intervieweur mais là c’est très, très bien. D’utilité publique vraiment. Bon, à part le fait de classer dans les complotistes, le travail de critique autour de la vaccination (après avoir lu Toxic Story de Romain Gherardi, chef de service du Centre de pathologie musculaire à Créteil, dont les recherches furent la proie des lobbys de la vaccination, ça a du mal à passer). Mais tout le reste est très bien. Ça dure 1h54 et ça passe à toute vitesse !
    #Arfi #journalisme #Sarkozy #Libye #Mediapart #corruption #Gueant #Khadafi #assassinat

  • Mediapart Live : l’affaire libyenne et Mai-68 par celles et ceux qui l’ont vécu
    https://www.mediapart.fr/journal/international/210318/mediapart-live-laffaire-libyenne-et-mai-68-par-celles-et-ceux-qui-lont-vec

    Retour sur l’affaire libyenne de Nicolas #Sarkozy avec nos enquêteurs Fabrice Arfi et Karl Laske, mais aussi Frédéric Lefebvre. Nous recevons ensuite Anne Nivat et Clémentine Fauconnier pour évoquer la #Russie de #Poutine, quatre jours après sa réélection. Enfin, plateau spécial sur les 50 ans de Mai-68, avec des témoins directs de l’événement, et Antoine Idier sur l’après-Mai.

    #International #France #Culture-Idées #kadhafi #libye #Mai_68

  • Mediapart Live : l’affaire libyenne et Mai-68 par ceux qui l’ont vécu
    https://www.mediapart.fr/journal/international/210318/mediapart-live-laffaire-libyenne-et-mai-68-par-ceux-qui-lont-vecu

    À 19 h, retour sur l’affaire libyenne de Nicolas #Sarkozy avec nos enquêteurs Fabrice Arfi et Karl Laske, mais aussi Frédéric Lefebvre. Nous recevrons ensuite Anne Nivat et Clémentine Fauconnier pour évoquer la #Russie de #Poutine, quatre jours après sa réélection. Enfin, plateau spécial sur les 50 ans de #Mai_68, avec des témoins directs de l’événement, et Antoine Idier sur l’après-Mai.

    #International #France #Culture-Idées #kadhafi #libye

  • Les 60 questions auxquelles #Sarkozy pensait échapper
    https://www.mediapart.fr/journal/france/200318/les-60-questions-auxquelles-sarkozy-pensait-echapper

    Fabrice Arfi et Karl Laske, qui mènent depuis 2011 l’enquête sur l’affaire Sarkozy-Kadhafi, avaient adressé courant 2017, pour leur livre Avec les compliments du Guide (Fayard), soixante questions à Nicolas Sarkozy qui n’y avait pas répondu. Mediapart les publie en intégralité.

    #France #Financement_campagne_électorale #kadhafi #libye #présidentielle_2007

  • Toute la vérité dans un livre | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/171017/toute-la-verite-dans-un-livre?onglet=full

    N’eût été le travail acharné de Fabrice Arfi et Karl Laske, dont le premier article remonte au 28 juillet 2011 (le lire ici), lors de l’exploitation des documents Takieddine, avant même que la justice ne s’en saisisse, rien de tout cela ne serait su aujourd’hui, documenté, établi, connu et, espérons-le, débattu demain. Car, dans une démocratie authentique, ce scandale immense aurait déjà fait l’objet d’un débat public incessant. Les médias auraient tous suivi les pistes ouvertes par Mediapart, le camp politique adverse n’aurait cessé de demander des comptes, le Parlement aurait joué son rôle de contrôle du pouvoir exécutif, une commission d’enquête aurait été créée, des auditions publiques auraient été organisées, les interpellations auraient été nombreuses, etc.

  • Toute la vérité dans un livre
    https://www.mediapart.fr/journal/france/171017/toute-la-verite-dans-un-livre

    Fabrice Arfi et Karl Laske ont rassemblé dans un livre leurs six ans d’enquête sur l’affaire Sarkozy-Kadhafi. C’est « l’histoire d’une haute trahison », écrivent-ils : la #Corruption d’un clan politique français par l’argent d’une dictature étrangère.

    #France #Financement_libyen #Journalisme #Mediapart #Mouammar_Kadhafi #Nicolas_Sarkozy

  • Un retour effarant sur le financement libyen de la campagne Sarkozy

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/10/16/retour-sur-le-financement-libyen-de-la-campagne-sarkozy_5201349_3232.html

    Les journalistes de « Mediapart » Fabrice Arfi et Karl Laske publient une synthèse serrée de six années d’enquête sur cette affaire.

    Il est difficile, en refermant le livre, d’avoir encore le moindre doute : le colonel Kadhafi a bien financé la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, même si l’ancien président, qui n’est pas poursuivi dans le dossier judiciaire, le conteste formellement. Lorsque les premiers éléments du financement libyen avaient été publiés, ils n’avaient soulevé qu’un intérêt poli et un peu d’incrédulité – l’affaire et la ficelle étaient un peu grosses.

    Aujourd’hui, Fabrice Arfi et Karl Laske, journalistes à Mediapart, publient Avec les compliments du Guide, une synthèse serrée de six années d’enquête. Une charge minutieuse, documentée, argumentée, qui laisse sans voix quant aux dessous nauséeux de la République : nombre de pièces du puzzle avaient déjà été publiées, mais le tableau qu’elles forment, une fois rassemblées, est effrayant.

    L’agence officielle libyenne JANA annonce, le 10 mars 2011, la révélation d’un secret qui « va entraîner la chute de Sarkozy, voire son jugement en lien avec le financement de sa campagne électorale ». Le même jour, Kadhafi assure à la télévision : « C’est moi qui ai aidé Sarkozy à prendre le pouvoir. Je lui ai donné de l’argent avant qu’il ne devienne président. » L’un de ses fils déclare ensuite à Euronews : « Tout d’abord, il faut que Sarkozy rende l’argent qu’il a accepté de la Libye pour financer sa compagne électorale. »

    Et devant une journaliste du Figaro, qui ne révélera ce passage que quatre mois plus tard, le colonel a insisté : « Nous lui avons donné le financement nécessaire pour qu’il puisse gagner les élections chez lui. » Certes, mais la guerre menace, et la parole du clan Kadhafi ne vaut déjà plus grand-chose.

    Circuits tortueux

    Plusieurs dignitaires du régime sont pourtant allés dans le même sens. Ainsi, dans son journal, l’ancien premier ministre, Choukri Ghanem, retrouvé noyé à Vienne : « Le 29 avril [2007], j’ai déjeuné chez Bachir Saleh [directeur de cabinet de Kadhafi], Al-Baghdadi [le premier ministre] était présent. Bachir a dit avoir payé 1,5 million d’euros à Sarkozy ; quant à Saïf [le fils de Kadhafi], il lui a envoyé 3 millions d’euros. Il semblerait que les émissaires aient empoché une partie des sommes avant de les remettre à destination. Abdallah Senoussi [beau-frère de Kadhafi] lui a également envoyé 2 millions d’euros. »

    Il semble qu’il n’ait pas tort : les intermédiaires Ziad Takieddine et Alexandre Djouhri ont copieusement profité de la manne ; l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, Boris Boillon, a été contrôlé gare du Nord, en 2013, avec 350 000 euros et 40 000 dollars ; Claude Guéant, l’ancien secrétaire général de l’Elysée, peine à justifier le demi-million d’euros perçu par l’intermédiaire de circuits panaméens tortueux ; l’ancien premier ministre Dominique de Villepin a touché la même somme, par les mêmes circuits, affirment les auteurs.

    Baghdadi a confirmé, en 2011, devant la cour d’appel de Tunis, qu’il avait lui-même « supervisé le dossier du financement de la campagne de Sarkozy depuis Tripoli ». Senoussi, devant la Cour pénale internationale en 2012, assure s’être occupé du versement de 5 millions d’euros « au directeur de cabinet du ministre de l’intérieur », Claude Guéant, par l’intermédiaire de Ziad Takieddine.

    Takieddine l’a avoué en 2016, « il s’agissait de billets en euros, neufs, des liasses de 500 euros, et quelques liasses de 200 euros. Les billets étaient enveloppés dans du film plastique ». Trois voyages, en 2006 et 2007, jusqu’au bureau de Guéant, le dernier en présence de Nicolas Sarkozy – qui juge « honteuses » les déclarations de l’intermédiaire. Le même Takieddine se fait bêtement pincer, en mars 2011, au Bourget avec 1,5 million d’euros en liquide.

    Mediapart a par ailleurs publié une note à en-tête du régime, datée du 9 décembre 2006, qui donne un accord de principe pour verser 50 millions d’euros « en soutien » à la campagne de Nicolas Sarkozy. Elle est signée de Moussa Koussa, le chef des services secrets. Après quatre ans d’expertises, la justice française a estimé que la note, très contestée, n’avait pas été « fabriquée par montage », ni « altérée ». Sur les 50 millions promis, 20 auraient été « donnés directement à Boris Boillon et à Claude Guéant » en espèces, selon un ancien cadre libyen qui a témoigné sous X devant les policiers.

    « Pourquoi mentir ou nier ? »

    Enfin, Mohammed Ismail, un proche de Kadhafi, a mis les enquêteurs sur la piste des circuits offshore : la société Rossfield Ltd de Takieddine, immatriculée aux îles Vierges britanniques et alimentée par la Libye, a transféré des fonds à la Deutsche Bank de Francfort en passant par l’Intercontinental Bank du Liban. L’ex-premier président de la Libye post-Kadhafi, Mohamed Al-Megarief, a lui même écrit dans ses Mémoires : « Pourquoi mentir ou le nier ? Oui, Kadhafi a financé la campagne électorale de Nicolas Sarkozy et a continué à le financer encore après 2007. » Le passage du manuscrit a été expurgé dans la version publiée.

    « Je ne veux être complice d’aucune dictature dans le monde », déclarait, le 14 janvier 2007, le candidat Sarkozy. Douze jours après sa prise de fonctions, le nouveau président téléphonait au dictateur libyen et lui disait : « Je garde un magnifique souvenir de la qualité des analyses que j’ai entendues de vous » et « Je compte sur votre prière, monsieur le Guide ». Avec la vague des « printemps arabes » de 2011, c’est pourtant la France qui prend l’initiative de la guerre contre « la malheureuse Libye », selon les mots du président français. Elle « a souffert pendant des décennies d’un des dictateurs les plus cruels qu’on ait jamais connus ».

    Mouammar Kadhafi est lynché par la foule le 20 octobre 2011, mais en sort vivant. Qui l’a tué ? Le premier ministre François Fillon a fait part d’une discussion orageuse avec Vladimir Poutine, qui accuse la France d’avoir liquidé le colonel. « Même si ce n’est pas nous qui avons appuyé sur la gâchette, l’honnêteté m’oblige à dire que ses arguments n’étaient pas tous fallacieux. » Nicolas Sarkozy n’a pas répondu aux soixante questions envoyées par les auteurs du livre.

  • Un deuxième droit de réponse d’Hervé Gattegno
    https://www.mediapart.fr/journal/france/161216/un-deuxieme-droit-de-reponse-dherve-gattegno

    Nous avons reçu un deuxième droit de réponse du journaliste Hervé Gattegno prolongeant le premier qu’il nous avait adressé à propos de l’article de Fabrice Arfi et Karl Laske « Comment Djouhri manœuvre la presse pour étouffer l’affaire libyenne ». Nous le publions intégralement.

    #France #kadhafi #libye #Sarkozy

  • Un droit de réponse d’Hervé Gattegno
    https://www.mediapart.fr/journal/france/251116/un-droit-de-reponse-dherve-gattegno

    Nous avons reçu un droit de réponse du journaliste #Hervé_Gattegno à propos de l’article de Fabrice Arfi et Karl Laske « Comment Djouhri manœuvre la presse pour étouffer l’affaire libyenne ». Nous le publions intégralement, suivi d’un commentaire d’Edwy Plenel.

    #France #alexandre_djouhri #kadhafi #libye #Mediapart #Sarkozy

  • Nos adieux à #Nicolas_Sarkozy
    https://www.mediapart.fr/journal/france/231116/nos-adieux-nicolas-sarkozy

    Vidéo dans l’article Après l’échec de l’ancien président de la République à la primaire de la droite et du centre, retour sur nos enquêtes le concernant, dont la plus longue et la plus lourde : l’affaire libyenne, qui devrait connaître de nouveaux rebondissements judiciaires. Un débat avec Fabrice Arfi et Ellen Salvi, animé par Edwy Plenel.

    #France #argent_libyen #primaire_de_droite

  • Révélations Libye : mais pourquoi personne n’interroge Nicolas Sarkozy ? - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/revelations-libye-mais-pourquoi-personne-n-interroge-nicolas-sarko

    Depuis novembre, Mediapart et Le Monde ont publié de nombreuses révélations sur un possible versement de fonds par Kadhafi lors de la campagne de Sarkozy en 2007. Une seule question a été posée à l’ancien président pourtant interviewé plus de huit fois ce mois-ci.

    « Entretien vidéo exclusif – Takieddine : “J’ai remis trois valises d’argent libyen à Guéant et Sarkozy.” » Mediapart, en partenariat avec l’agence Premières lignes, a lâché un nouveau témoignage mardi qu’on aurait pu penser accablant. Et pourtant, cet énième élément de l’affaire du financement libyen présumé de la campagne de Sarkozy en 2007 a été traité plutôt discrètement. Il ne fait ni la une des journaux, ni celle des JT, et n’est pas, loin s’en faut, le sujet principal abordé dans les interviews politiques. Et si certains médias jugent que les déclarations de Takieddine doivent être prises avec des pincettes, il faut rappeler que ce témoignage n’est pas isolé. Le 3 novembre dernier, Le Monde publiait d’autres révélations tout aussi explosives —renforçant celles déjà publiées par le site Mediapart depuis 2011— à propos de la campagne de 2007.

     
    S’il n’y a toujours aucune preuve tangible concernant un financement de la campagne de Sarkozy par le réseau de l’ex-dictateur Mouammar Kadhafi, les indices accablent le clan Sarkozy. Selon les deux sites d’information, qui ont eu accès à l’enquête, les magistrats instructeurs jugent même désormais « probable l’hypothèse d’un financement libyen ». Notamment après ces éléments de l’enquête (non exhaustifs) :

    Les enquêteurs ont obtenu pas moins de sept témoignages qui accréditent ­l’hypothèse du versement de fonds par Mouammar Kadhafi à l’équipe de Nicolas Sarkozy.
    La justice dispose aussi d’écoutes téléphoniques accablantes. « Oui, ils cherchent le lien avec Kadhafi mais ils ne cherchent pas au bon endroit », dit par exemple l’avocat franco-djiboutien Mohamed Aref dans une conversation interceptée par la police.
    Mediapart a révélé l’existence d’un carnet d’un ancien ministre du pétrole libyen, Choukri Ghanem, qui mentionne ­plusieurs versements pour un montant de 6,5 millions d’euros. Ce dernier sera retrouvé mort le 29 avril 2012 dans le Danube, en Autriche.
    Une conversation interceptée prouve que Nicolas Sarkozy aurait demandé en 2014 une lettre à Alexandre Djouhri et qui l’innocenterait.
    Selon un autre témoin cité par Mediapart, des mallettes de plusieurs millions d’euros ont été données directement à Boris Boillon (ex-conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy à l’Élysée) et à Claude Guéant et ont été ramenées dans un voyage en avion privé de Syrte au Bourget.
    Boillon, enfin, percevait selon ce témoin « des petits cadeaux », sous forme d’enveloppes avec des milliers d’euros. Et justement, le 31 juillet 2013, Boris Boillon est interpellé à la gare du Nord, avec un sac contenant 350.000 euros d’argent liquide.
    Même s’il n’y a pas de preuve irréfutable, même si l’enquête est toujours en cours, il paraît tout de même logique que des journalistes interrogent le candidat à la primaire de droite sur ces nouveaux éléments.

    8 interviews de Nicolas Sarkozy, 1 question sur la Libye

    Depuis les révélations du Monde le 3 novembre, Nicolas Sarkozy a été interrogé par TF1, France 2, France 3, Le Parisien, Valeurs actuelles, RTL et, Public Sénat avec Sud Radio (sans parler des médias spécialisés comme Terre-net.fr ou Business immo). Aucune question ne lui a été posée sur ce sujet. Il aura fallu attendre ce jeudi pour que la seule et l’unique lui soit posée par Le Figaro— près de deux semaines après les premières révélations.

    Le 15 novembre, le candidat à la primaire de la droite est l’invité de la matinale de RTL pendant une quinzaine de minutes. La journaliste cherche à savoir s’il a « la pêche » avant de l’interroger sur la primaire, ses concurrents, François Bayrou, Donald Trump, l’Europe, la double ration de frites pour les enfants musulmans ou juifs, Notre-Dame-des-Landes. Rien sur la Libye.

    Le 13 novembre, Nicolas Sarkozy est l’invité exclusif du 20h de TF1. Il est interrogé sur les commémorations des attentats, le groupe État islamique, les manifestations de policiers, la victoire de Donald Trump, la primaire de la droite, sa carrière politique en cas de défaite, mais pas un mot sur les accusations liées à sa campagne de 2007.

     

    Le 12 novembre, Le Parisien publie une interview fleuve de l’ex-chef d’État. Deux questions sont bien posées sur « les affaires », mais n’abordent pas le financement supposé libyen.

    Le 10 novembre, Nicolas Sarkozy est interrogé dans la matinale de France 2. Il est invité à répondre sur l’élection de Donald Trump, l’Europe et la primaire. Le nom de Kadhafi ne sera jamais évoqué.

    Le 8 novembre, l’ancien chef de l’État est interrogé pendant une heure par cinq journalistes sur Public Sénat avec Sud Radio. Rien ne sera évoqué.

    Le 6 novembre, il est l’invité de l’émission Dimanche en politique de France 3. Sur les 28 minutes du programme, pas une seconde ne sera accordée pour évoquer l’enquête en cours sur le financement de la campagne de 2007.

    Par ailleurs, le 3 novembre dernier, lors du second débat entre les différents candidats à la primaire de la droite aucune question n’a été posée sur toutes ces révélations. Même chose dans l’interview publiée par Valeurs actuelles.

    Il aura fallu attendre le 17 novembre— plus de 15 jours après les premières révélations— pour que le candidat à la primaire soit interrogé pour la première fois sur le sujet dans le Le Figaro. « Je n’ai que mépris pour cette officine qui depuis des années essaye sans succès de me salir », a-t-il notamment répondu. Il n’a toutefois pas été relancé par les journalistes.

    Silence radio dans les JT de France Télévisions

    Au rayon des JT, c’est aussi le froid polaire. La plupart des journaux télévisés n’ont pas estimé nécessaire de rapporter le témoignage exclusif publié mardi.
    Au menu du JT du 13h de TF1 ce mardi : super Lune, dernier jour pour la taxe d’habitation, grève des agents des impôts, police des douanes, primaire de la droite, désertification médicale… Mais rien sur les révélations de Mediapart datées du matin même.

    Silence radio également dans le JT de France 2 de 13h de mardi et de mercredi et plus étonnant encore de 20h. Le journal de David Pujadas a seulement accordé une page spéciale à la pré-annonce de la candidature de Macron. Sur France 3, le 19/20—l’un des programmes les plus regardés en access prime-time— ne dira pas un mot non plus.

    Chez TF1, Gilles Bouleau en parle quelques secondes, le temps d’une brève. Même chose ce mercredi dans Le Journal de 8h de la matinale de France Inter, l’un des plus écoutés de France.

    Ses proches interrogés mais rapidement

    À défaut d’avoir l’intéressé lui-même, quelques soutiens de Nicolas Sarkozy (Rachida Dati au Figaro, Laurent Wauquiez sur Europe 1 et Christian Estrosi sur BFMTV) ont été interrogés sur cette question. Ils ont toutefois eu la chance d’avoir une seule question sur le sujet et en fin d’interview.

    Les liens entre mis en cause et journalistes

    Alors comment expliquer que la presse (surtout audiovisuelle) relaie peu ces informations ou que Nicolas Sarkozy lui-même ne soit jamais interrogé dessus ? Contacté par BuzzFeed News, Simon Piel, l’un des auteurs des révélations duMonde, avance quelques hypothèses. « Nous avons eu cette réflexion en interne et c’est certain que cette affaire est assez complexe. Ce n’est pas de l’info très comestible, même si nous tâchons de la rendre pédagogique », analyse-t-il. Et d’ajouter :

    « MAIS IL Y A CLAIREMENT DES MÉDIAS QUI ONT DÉCIDÉ DE SOUS-TRAITER CETTE AFFAIRE. SOIT PARCE QU’ILS ESTIMENT QUE CELA POLLUERAIT LES DÉBATS DE LA PRIMAIRE, SOIT PARCE QU’ILS ONT DES LIENS PLUS QUE CONNIVENTS AVEC DES GENS MIS EN CAUSE. »

    En effet, Mediapart a aussi révélé les liens entre des mis en cause et le conseiller d’Arnaud Lagardère, mais aussi l’actuel patron du Journal du dimanche, Hervé Gattegno. Le Monde a lui livré une conversation interceptée qui montre l’influence du clan Sarkozy sur Le Figaro.

    À l’étranger, « la presse aurait été plus agressive »

    L’un des journalistes de Mediapart, Fabrice Arfi, partage également ce constat et juge qu’il peut y avoir « une forme de lâcheté journalistique partagée ».

    « LORS DE NOS RÉVÉLATIONS SUR L’AFFAIRE BETTENCOURT OU CAHUZAC, IL Y A TOUJOURS EU UNE FORME DE MÉFIANCE AU DÉBUT, MAIS LÀ, JE NE COMPRENDS PAS CE TRAITEMENT MÉDIATIQUE. J’AI L’IMPRESSION QU’IL Y A DEUX MONDES : CELUI DU CIRQUE MÉDIATIQUE ET CELUI DES FAITS. MAIS CES DEUX UNIVERS NE SE RENCONTRENT PAS. »

    Les deux journalistes d’investigation ont en tout cas une certitude : la presse étrangère n’aurait pas été aussi timide. « Quand on voit ce qu’il s’est passé avec les mails de Clinton aux États-Unis, le traitement médiatique français est hallucinant », lâche Fabrice Arfi. « Si ces faits concernaient un pays anglo-saxon, la presse se serait montrée sans aucun doute plus agressive. Mais ce n’est pas dans la culture française », ajoute Simon Piel.

    Alors une question sur toutes ces révélations va-t-elle être posée lors du prochain débat de la primaire ce jeudi ? Contactés, certains journalistes chargés de l’animer n’ont pas encore donné suite.

    Source : Buzzfeed

    http://srv497.fr.nf/r

  • Financement libyen : Mediapart gagne une manche judiciaire contre Sarkozy
    https://www.crashdebug.fr:443/actualites-france/11865-financement-libyen-mediapart-gagne-une-manche-judiciaire-contre

    Après quatre ans de procédure, les juges viennent de rendre une ordonnance de non-lieu dans l’affaire qui opposait Nicolas Sarkozy et Mediapart au sujet de l’authenticité d’un document libyen en rapport avec les soupçons de financement de la campagne présidentielle de 2007 de l’ancien président de la république.

    Update 04.06.2016 : IMPORTANT : Plus largement, demandez-vous pourquoi ce documentaire n’est pas indexé par Google alors qu’il l’est sous (entre autres) Bing... : Le jeu de l’argent

    Nicolas Sarkozy, le 12 décembre 2007, accueillant Mouammar Kadhafi à l’Elysée. - S. Frederic /Chesnot/Sipa

    Edwy Plenel n’est pas peu fier. Après quatre ans de procédure, la justice vient de rendre un non-lieu dans l’affaire qui opposait son média à Nicolas Sarkozy. Le 28 avril 2012, Fabrice Arfi et Karl Laske (...)

  • Financement libyen : Mediapart gagne une manche judiciaire contre Sarkozy
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/11865-financement-libyen-mediapart-gagne-une-manche-judiciaire-contre-sar

    Après quatre ans de procédure, les juges viennent de rendre une ordonnance de non-lieu dans l’affaire qui opposait Nicolas Sarkozy et Mediapart au sujet de l’authenticité d’un document libyen en rapport avec les soupçons de financement de la campagne présidentielle de 2007 de l’ancien président de la république.

    Nicolas Sarkozy, le 12 décembre 2007, accueillant Mouammar Kadhafi à l’Elysée. - S. Frederic /Chesnot/Sipa

    Edwy Plenel n’est pas peu fier. Après quatre ans de procédure, la justice vient de rendre un non-lieu dans l’affaire qui opposait son média à Nicolas Sarkozy. Le 28 avril 2012, Fabrice Arfi et Karl Laske publiaient un article intitulait « Sarkozy-Kadhafi : la preuve du financement » dans lequel les deux journalistes révélaient l’existence d’un document daté de 2006 et signé de la main (...)

  • En France : « Sept milliardaires contrôlent 95% de la production journalistique | « histoireetsociete
    https://histoireetsociete.wordpress.com/2016/02/10/en-france-sept-milliardaires-controlent-95-de-la-produc

    On est dans une #concentration historique des #médias en France. Sept #milliardaires dont le coeur d’activité n’est pas l’#information – c’est de vendre des armes, de faire du #BTP, de la #téléphonie #mobile, de la banque, #Bolloré c’est un peu tout – ont entre leurs mains 95% de la production journalistique. Et leur chiffre d’affaires dépend pour partie de leurs rapports avec le gouvernement français ou les Etats étrangers. On a une loi de la #presse qui ne défend pas suffisamment la liberté d’informer. Et on a un accès aux documents administratifs qui est pitoyable

    Fabrice Arfi, journaliste à « Mediapart » et co-auteur du livre sur les nouvelles #censures, « Informer n’est pas un délit » (Ed. Calmann-Lévy).

  • Terrorisme : un rapport confidentiel-défense condamnait en 2013 le tout-sécuritaire
    11 JANVIER 2016 | PAR FABRICE ARFI ET MATTHIEU SUC
    « Nous sommes aujourd’hui face à un phénomène de fond auquel les dispositifs en place ne répondent qu’imparfaitement car ils ne prennent en compte qu’une partie de la réponse, uniquement sous l’angle de la répression. » Mediapart publie en intégralité un rapport du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), rédigé en octobre 2013. Et toujours d’actualité.
    Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/110116/terrorisme-un-rapport-confidentiel-defense-condamnait-en-2013-le-tout-secu

    Classifié « confidentiel défense », le texte ne semble pas avoir pris une ride deux ans après sa rédaction. Alors que le gouvernement s’est de nouveau engagé depuis les attentats de janvier, puis ceux de novembre 2015, dans une politique exclusivement sécuritaire (et sans contre-pouvoir véritable), Mediapart publie en intégralité un rapport du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) sur la « prévention de la radicalisation ». Son contenu, qui tente d’analyser les ressorts de l’embrigadement terroriste et les moyens d’y répondre, tranche singulièrement avec le ton martial de l’époque, véhiculé par le Premier ministre Manuel Valls.

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    Dans un entretien accordé à la chaîne BFM TV, mercredi 6 janvier, Manuel Valls a en effet confirmé le virage tout-sécuritaire du gouvernement dans la lutte contre le terrorisme, en contradiction, par exemple, avec de récentes déclarations de son ministre de l’économie, Emmanuel Macron, pour qui une partie de la réponse doit aussi être sociétale et économique. « La réponse au terrorisme n’est pas économique, elle porte d’abord sur la sécurité. On ne combat pas le terrorisme avec l’économie. Je fais très attention à tout ce qui pourrait donner le sentiment qu’on cherche une excuse », a coupé net Manuel Valls. « Expliquer, c’est déjà vouloir un peu excuser », a répété, samedi 9 janvier, le chef du gouvernement lors d’une cérémonie d’hommage aux victimes de l’HyperCacher, donnant (une nouvelle fois) le sentiment de mélanger la compréhension d’un phénomène avec une forme d’indulgence.

    Daté du 30 octobre 2013 et remis au Premier ministre d’alors, Jean-Marc Ayrault (PS), le rapport du SGDSN permet pourtant d’appréhender la question avec un peu plus de complexité. Bien que rédigé à une époque où la France n’avait pas connu la vague d’attentats de 2015, mais avait dû endurer l’affaire Merah, le rapport fait un état des lieux d’une brûlante actualité et soumet des pistes de réflexion qui jalonnent encore aujourd’hui le débat public. C’est pourquoi Mediapart a décidé de publier en intégralité ce document, bien que classifié, dans la mesure où son contenu ne viole aucun secret susceptible de mettre en péril un quelconque intérêt fondamental.