person:jean-françois copé

  • La France, phare mondial de l’islamophobie – ACTA
    https://acta.zone/la-france-phare-mondial-islamophobie

    Car ce n’est pas l’extrême-droite qui était à l’initiative de la loi sur le voile de 2004. Loi qui sous prétexte d’émanciper les jeunes filles qui portaient le foulard (le blanc a souvent la prétention d’émanciper le non blanc, et plus particulièrement les non blanches) a en réalité privé d’une scolarité normale des centaines de jeunes filles et n’a fait qu’aggraver leur exclusion du monde du travail, accroissant ainsi leur dépendance vis-à-vis des hommes de leur foyers. 
    Année après année, c’est l’ensemble du champ politique français qui s’est engouffré dans l’islamophobie la plus crasse, que ce soit par la promulgation de lois et de mesures d’exception réglementant la visibilité religieuse des français.es musulman.e.s dans l’espace public ou par des campagnes racistes infâmes. Tout y est passé, de la manière de se vêtir aux habitudes alimentaires, des pratiques rituelles aux débats ignobles sur la légitimité d’une jeune femme voilée à chanter dans une émission de télévision.
    Dans chacune de ces « affaires », on retrouve des représentants de tous bords, dont les médias bourgeois se font les relais serviles. Manuel Valls, Caroline Fourest, Jean-François Copé, Éric Zemmour, BHL, Finkielkraut, Onfray etc., ont bien plus contribué à l’émergence et la banalisation des discours islamophobes que ne l’ont fait Génération Identitaire ou le GUD. Rappelons qu’Anders Breivik, qui avait également eu la charmante idée de justifier son massacre dans un texte immonde, citait plusieurs fois Finkielkraut, adepte lui aussi de la thèse du grand remplacement. En France, Finkielkraut est producteur sur France culture et académicien.

    Nos élites se targuent souvent du rayonnement intellectuel de la France, force est de constater que celui-ci tient aujourd’hui pour une large part aux élaborations islamophobes de ses « penseurs ». Partout sur les plateaux de télévision et dans les journaux, on déroule le tapis rouge aux discours anti-musulmans sans que cela ne semble jamais choquer personne. Au lendemain des attentats en Nouvelle-Zélande, David Pujadas invite Robert Ménard, raciste notoire et défenseur de la thèse du grand remplacement pour analyser le massacre. Y voir du cynisme serait une erreur. David Pujadas est tout simplement un relai du racisme ambiant : un raciste qui en invite d’autres pour parler d’un acte raciste. L’immense majorité des médias français sont sinon des acteurs, du moins des complices de cette campagne abjecte, qui a été parallèlement menée au sein de l’appareil d’État et de ses appareils idéologiques, progressivement acquis aux discours et pratiques islamophobes.

  • Plainte déposée contre Françoise Nyssen : peut-on vraiment parler de « racisme anti-blanc » ? - LCI
    https://www.lci.fr/societe/plainte-deposee-contre-francoise-nyssen-peut-on-vraiment-parler-de-racisme-anti-

    L’OLRA, organisation de lutte contre le racisme anti-blanc, a porté plainte contre la ministre de la Culture Françoise Nyssen après qu’elle a fustigé « les hommes blancs de 50 ans ». Mais au fait, peut-on vraiment parler de « racisme anti-blanc » ? À quelle réalité sociologique cette expression correspond-elle ?

    « Tu n’es plus seule ». En affichant, mardi 4 juin, son soutien à Delphine Ernotte, la ministre de la Culture Françoise Nyssen s’est exposée à une plainte. L’OLRA - pour organisation de lutte contre le racisme anti-blanc - a en effet décidé mardi 3 juillet de traduire en justice la membre du gouvernement, dans la foulée de sa déclaration. En cause ? Cette référence à une ancienne sortie de la patronne de France Télé, qui déplorait en 2015 le manque de diversité à l’antenne en parlant d’une « télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans ». Le soutien est clairement affiché de la part de la ministre : « Delphine, tu as dû te sentir bien seule lorsque tu portais un constat, à la fois évident et courageux. Tu sais : ’l’homme blanc de plus de 50 ans’ ».

    L’OLRA, qui se présente comme une « association laïque et apolitique » dénonçant et condamnant « le racisme sous toutes ses formes » et dont « l’action est particulièrement centrée sur le racisme anti-blancs », a vu dans cette déclaration une stigmatisation des hommes blancs. Mais quelle est la réalité sociologique du « racisme anti-blanc » ? Cette expression en elle-même dépeint-elle une situation observable, vécue, au sein de notre société ? Pour le savoir, nous avons posé la question à deux chercheuses spécialistes de ces questions.

    Le racisme comme un système

    Pour parler de « racisme anti-blanc », disent-elles, il faut d’abord s’accorder sur la définition... du racisme. « Si on voit le racisme comme un rapport social, une relation de domination au niveau macro-sociologique, alors on ne peut pas considérer qu’en France, aujourd’hui, les personnes considérées comme ’blanches’ fassent l’objet d’inégalités statistiquement significatives en raison de ce facteur » nous explique Marie Peretti-Ndiaye, docteure en sociologie et chercheuse invitée au CREF (Centre de recherches éducation et formation) Paris Nanterre. « En revanche, si le racisme est défini comme un phénomène se jouant au niveau individuel, à une plus petite échelle, alors on peut trouver quelques situations très circonscrites de personnes considérées comme blanches dans une situation qui leur est défavorable. »

    Or, complète Charlotte Recoquillon, chercheuse à l’institut français de géopolitique, « c’est la définition étendue du racisme qui fait oeuvre dans notre société et qui est retenue dans les travaux sociologiques ». Elle ajoute : « Cette définition voit le racisme comme un système, un ordre social, dont découlent des privilèges. Personne ne nie que certaines attitudes, ponctuellement, peuvent nuire à des personnes dites blanches. Mais cela ne détermine pas leur position sociale, leur rapport aux autres. » C’est pour cela, conclut-elle, que d’un point de vue sociologique, « le racisme anti-blanc n’existe pas ».

    Le « racisme anti-blanc » n’a pas le caractère « d’une expérience de masse »

    La longue étude de l’Ined sur la diversité des populations en France, publiée en 2016, ne dit pas autre chose. Les chercheurs qui ont participé à cette enquête constatent que les personnes nées en France métropolitaine de parents français à la naissance et bénéficiant d’un certain capital économique, sont les moins concernées par l’expérience du racisme. Les chercheurs précisent ainsi : « seulement 15% des personnes de cette population déclarent en avoir été la cible au cours de leur existence, contre par exemple 60% des descendants d’immigrés d’Afrique subsaharienne. » Les manifestations de racisme à l’encontre des personnes blanches n’ont donc, selon l’étude, « pas le caractère d’une expérience de masse ».

    En outre, les chercheurs concluent : « Le racisme des minoritaires à l’encontre des majoritaires peut blesser verbalement, voire être agressif physiquement, mais il ne fait pas système et ne produit pas d’inégalités sociales. » En d’autres termes, sans remettre en cause des situations isolées qui peuvent être vécues comme injustes, l’expérience du racisme à l’égard des blancs ne constitue pas, en France, un système à part entière.
    Les privilèges existent du fait des discriminationsCharlotte Recoquillon

    Mais si le « racisme anti-blanc » est une fiction d’un point de vue sociologique, la récupération - souvent politique - de cette expression, n’a quant à elle rien de virtuel. Pour n’en citer qu’un exemple, Jean-François Copé, alors secrétaire général de l’UMP, écrivait dès 2012 dans son « Manifeste pour une droite décomplexée » : « Je sais que je brise un tabou en employant le terme de ’racisme anti-blanc’ mais je le fais à dessein, parce que c’est la vérité que vivent certains de nos concitoyens et que le silence ne fait qu’aggraver les traumatismes ».

    Rien de plus normal que cette réaction, selon Charlotte Recoquillon : « Qui a le plus à perdre dans la mise en cause du racisme, si ce n’est les personnes qui bénéficient des positions de pouvoir ? Les privilèges existent du fait des discriminations. Certains se sentent menacés par les revendications des groupes qui sont jusqu’à présent discriminés. Par exemple, si on veut une parité dans les prises de parole, cela implique que certains... laissent la parole. »

    #racisme #sexisme #fragilité_blanche #privilèges

  • Quand l’inquisitrice Ornella alias Alice Masami, alias Guilietta la subversive, alias Anne Marie Boutoleau était contre les think-thanck et l’élite « le Siècle » et un groupe privilégié des 500 en 2011 : http://www.alternativelibertaire.org/?Zoologie-des-elites-Diner-du
    « En effet, David Pujadas, PPDA, Laurent Joffrin, Emmanuel Chain, Franz-Olivier Giesbert ou Arlette Chabot côtoient en bonne intelligence au Siècle Louis Schweitzer, Louis Gallois, Maurice Lévy, Thierry Breton, Michel Bon, Claude Bébéar, Ernest-Antoine Seillière, Jacques Attali, Martine Aubry, Laurent Fabius, Elisabeth Guigou, Patrick Devedjian, Jean-François Copé, François Fillon ou Rachida Dati, nous ne les citerons pas tous, ils sont plus de 500. »" Or depuis elle a évolué et accuse de complotisme, conspi, antisémite, toute personne critiquant les groupes de super riches, au motif que c’est faire un parallèle avec le "complot des Sages de Sion !
    Mais c’était avant comme dit la pub

  • Trois questions sur les accusations de viol qui pèsent sur le ministre Gérald Darmanin francetvinfo - 27 Janvier 2018

    Une femme accuse le ministre de l’Action et des Comptes publics de l’avoir violée en 2009. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire.
    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/justice-proces/trois-questions-sur-les-accusations-de-viol-qui-pesent-sur-le-ministre-

    Le parquet de Paris a rouvert une enquête sur des accusations de viol visant Gérald Darmanin, a appris franceinfo de sources concordantes, samedi 27 janvier. Selon une enquête du Monde, le ministre de l’Action et des Comptes publics est accusé par une femme, Sophie Spatz, de l’avoir violée en 2009, alors qu’il était à l’époque chargé de mission à l’UMP. L’affaire avait été portée une première fois devant la justice en juin 2017, peu après son entrée au gouvernement, avant d’être classée sans suite un mois plus tard. Une nouvelle plainte de Sophie Spatz, 46 ans, a mené à la réouverture automatique de l’enquête, lundi 22 janvier. Franceinfo répond à trois questions sur cette affaire.

    Quelles sont les accusations qui pèsent contre Gérald Darmanin ?
    Sophie Spatz, ancienne call-girl née Olga Patterson, est condamnée en 2004 à 10 mois de prison avec sursis et 15 000 euros de dommages et intérêts pour chantage, appels malveillants et menace de crime. Quatre ans plus tôt, elle a harcelé son compagnon, selon elle pour récupérer de l’argent qu’il lui aurait volé, rapporte Le Monde. La jeune femme est obnubilée par cette condamnation. Elle contacte le ministère de la Justice et divers responsables politiques dans le but de faire rouvrir le dossier.

    En mars 2009, Sophie Spatz, alors mariée à un ingénieur dans la finance, est sympathisante de l’UMP. Elle contacte le parti pour évoquer son affaire, et obtient un rendez-vous avec le chargé de mission au sein du service des affaires juridiques, un certain Gérald Darmanin, alors inconnu du grand public. « Le gars lui a dit tout ce qu’elle avait envie d’entendre : ’Oui, vous êtes innocente. Il y a un problème au ministère de la Justice. On va pouvoir faire quelque chose’ », relate son mari, Pierre Spatz, au Monde. Gérald Darmanin promet même d’envoyer une lettre au ministère de la Justice pour appuyer la demande de révision du dossier de Sophie Spatz.

    Puis Gérald Darmanin l’invite à dîner. Elle assure au Monde qu’elle a proposé de le rencontrer plutôt pour un café ou un déjeuner, avant d’accepter sa proposition pour obtenir la fameuse missive. Selon son récit, Sophie Spatz retrouve Gérald Darmanin le 17 mars 2009 au restaurant Chez Françoise, la cantine des politiques située juste à côté de l’Assemblée nationale. La date est confirmée par un relevé de comptes qu’elle a demandé à sa banque. « [Gérald Darmanin]  me dit qu’il va faire le maximum. Je suis aux anges. A un moment, il s’approche de moi, il met sa main sur la mienne : ’Il va falloir m’aider vous aussi’, affirme-t-elle au Monde. Je ne suis pas une gamine, j’ai compris tout de suite. » 

    Le jeune membre de l’UMP lui demande de l’accompagner dans un club libertin, Les Chandelles, « car il ne peut pas y entrer seul ». Se sentant prise  "en otage" , Sophie Spatz le suit. Rien ne se produit au club, mais la jeune femme l’accompagne ensuite dans un hôtel situé à proximité. Selon sa plainte, elle ne se souvient pas de la décoration du lieu, mais envoie Gérald Darmanin acheter du gel douche et du dentifrice, avant de s’enfermer un long moment dans la salle de bain, pour  "repousser le moment fatidique au maximum". « Hélas, constatant que l’acte était toujours ’au programme’, (…) malgré tous ces détours, elle avait dû finir par s’y plier », affirme son avocate dans le document. Sophie Spatz rentre chez elle au matin. Son mari la retrouve  "assise par terre, dos au miroir, prostrée".

    La jeune femme et Gérald Darmanin échangent encore des SMS, entre 2009 et 2012. Dans l’un des messages, Sophie Spatz écrit :  "Quand on sait l’effort qu’il m’a fallu pour baiser avec toi ! Pour t’occuper de mon dossier."  L’homme, dont le numéro correspond selon Le Monde à celui du ministre, répond :  "Tu as raison je suis sans doute un sale con. Comment me faire pardonner ?"  Dans une lettre datée du 3 novembre 2009, Gérald Darmanin demande à la garde des Sceaux, Michèle Alliot-Marie, de  "faire étudier sérieusement le dossier" de Sophie Spatz. Il lui fait parvenir une copie du courier par mail, quelques semaines plus tard. Cela ne suffit pas à apaiser la jeune femme, qui dénonce les "pratiques" de l’élu dans une lettre à Jean-François Copé, fin novembre. Le groupe UMP  "l’invite à intenter une action en justice", et l’affaire s’arrête là.

    Qu’est-il ressorti de la première enquête, ouverte en 2017 ?
    En apprenant la nomination de Gérald Darmanin au gouvernement, en mai 2017, Sophie Spatz devient  « hystérique », selon ses termes rapportés par Le Monde. Elle décide de tout tenter pour  "obtenir la démission" du ministre, allant jusqu’à se rendre à l’Elysée dans l’espoir de  "se faire embarquer pour tout raconter". Pierre Spatz envoie alors une lettre au garde des Sceaux, François Bayrou, accusant Gérald Darmanin d’avoir abusé de sa femme.

    Le ministre de la Justice transmet le courrier au procureur et une plainte est déposée en juin. Comme pour toute suspicion d’agression sexuelle ou de viol, le parquet ouvre automatiquement une enquête préliminaire, confiée à la police judiciaire. Sophie Spatz refuse toutefois de se présenter au commissariat pour être entendue, malgré des convocations répétées. « Elle ne voulait pas y aller toute seule et elle subissait une intimidation de la part de son entourage »,  indique à franceinfo son avocate actuelle, Elodie Tuaillon-Hibon. L’affaire est donc classée pour "absence totale d’infraction", en juillet 2017.

    Pourquoi le parquet rouvre-t-il l’enquête ?
    Sophie Spatz change d’avocat en 2017. Sur les conseils de la militante féministe Caroline De Haas, elle prend contact avec une avocate spécialiste du harcèlement et des agressions sexuelles, Me Elodie Tuaillon-Hibon.  "J’ai examiné précautionneusement le dossier avant de l’inciter à redéposer plainte [mi-janvier 2018] et à recueillir de nouveaux éléments", relate l’avocate à franceinfo. Cela mène à la réouverture automatique de l’enquête préliminaire. Sophie Spatz se rend cette fois au commissariat, accompagnée de son conseil.  « Ce n’est pas un moment simple, il y a de la honte et de la culpabilité », explique Elodie Tuaillon-Hibon à franceinfo. La plaignante est entendue seule par les enquêteurs, durant plus de huit heures, jeudi 25 janvier, indique Le Monde.

    Elodie Tuaillon-Hibon a ajouté à la plainte des copies d’échanges de SMS entre sa cliente et Gérald Darmanin. L’avocate s’appuie sur la notion de consentement, et estime que les faits sont susceptibles d’être qualifiés de viol « par surprise ». Dans les colonnes du Monde, elle affirme que Sophie Spatz « aurait manifesté clairement et sans ambiguïté, même si c’était de manière courtoise et avec tact, qu’elle ne souhaitait pas se plier aux sollicitations sexuelles de monsieur ».

    Les avocats de Gérald Darmanin déclarent au quotidien que  "cette dénonciation s’inscrit dans une chronologie qui démontre une grossière intention de nuire". "Comme il l’a lui-même indiqué publiquement sur l’antenne de franceinfo, [le ministre] a déposé plainte il y a huit mois en dénonciation calomnieuse", assurent Mathias Chichportich et Pierre-Olivier Sur. Les investigations de la police judiciaire devront déterminer s’il y a bien eu une relation sexuelle et si elle était consentie ou non. Au terme de l’enquête, le parquet décidera d’entamer des poursuites ou de classer l’affaire, si l’infraction n’est pas établie ou si les faits sont prescrits.

    #Gérald-Darmanin accusation de #viol

  • Non, la laïcité n’a pas tué les « vacances de Noël »
    http://abonnes.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/12/05/non-la-laicite-n-a-pas-tue-les-vacances-de-noel_5225111_4355770.html

    Les traditions françaises foulées au pied par les démons de la laïcité et du vivre-ensemble ? C’est ce que semble penser Virginie Calmels, première adjointe (Les Républicains) au maire de Bordeaux et soutien de Laurent Wauquiez. Dans un entretien accordé, mardi 5 décembre, à RTL, la femme politique affirmait que la dénomination officielle des congés de Noël serait désormais « congés de fin d’année » – la faute à la laïcité.

    « Je suis frappée : on ne peut plus dire “les vacances de Noël”, on ne peut plus dire “les vacances de Pâques”. Faut dire “les vacances de fin d’année”. Arrêtons de pousser le trait. »

    Pourquoi c’est faux

    Un rapide coup d’œil sur le site de l’éducation nationale suffit pourtant à donner tort à Virginie Calmels. Le calendrier 2017-2018 de l’année scolaire en cours fait bien mention de « vacances de Noël » – ainsi que de « vacances de la Toussaint ».

    A la suite d’un article du Lab d’Europe 1 dénonçant ses approximations, Virginie Calmels a publié un tweet pour s’excuser, en affirmant qu’il s’agissait en fait des vacances de Pâques qui avaient été renommées vacances de printemps.

    Rien de nouveau : comme le démontre Libération, la dénomination « vacances de printemps » a supplanté l’appellation « vacances de Pâques » depuis… l’année scolaire 1974. La cause de ce changement vient du fait que les fêtes de Pâques n’interviennent pas forcément pendant les « vacances de printemps », en raison du roulement des trois zones de vacances selon les régions.

    Ce n’est pas la première fois que cette fausse nouvelle vient à surgir. Le 9 janvier 2017, Jean-François Copé, candidat déçu à la primaire présidentielle des Républicains de 2016, affirmait que nous vivions dans un pays « dans lequel on n’a pas le droit de parler des vacances de Noël ».

    Au delà de l’anecdote, ce qui est intéressant, c’est que cette remise au point est publiée par "Les décodeurs", et donc l’article se termine par la promotion du "Decodex".

    Qui dit :

    Décodex : nos outils contre les fausses informations

    Utilisez les outils développés par Les Décodeurs pour vous aider à éviter les fausses informations :

    Fiables ou pas ? Testez les sites que vous consultez sur notre moteur de recherche (cliquez ici pour y accéder) ;
    Pour savoir en un coup d’œil si vous êtes sur un site fiable ou pas, installez notre extension pour les navigateurs Chrome (à télécharger ici) et Firefox (à télécharger ici) ;
    Vous voulez apprendre à vérifier l’information en ligne ? Lisez nos conseils pour éviter les fausses informations ;
    Besoin d’aide pour vérifier une info ? Interrogez notre robot Facebook (cliquez ici pour y accéder).

    Question : est-ce que RTL, qui n’a pas démenti les interventions de la députée, et qui les a envoyées vers des millions d’auditeurs est un "site fiable" ? Est-ce que le Decodex les a marqué "complotistes" ?

    Pourtant, la fausse nouvelle est toujours sur le site de RTL
    http://www.rtl.fr/actu/politique/calmels-defend-les-creches-sur-rtl-et-invoque-les-racines-judeo-chretiennes-7791
    (on peut l’entendre dans l’interview, à la minute 4’30).

    #Fake_news #post_truth #Médias #Decodex

    • Pour un pays qui se targue de laïcité ca me semble la moindre des choses d’abandonner les appellation catholiques. Vacances de décembre, vacances de mai, vacances d’octobre, vacances de février fonctionne parfaitement.

    • Ce qui est particulièrement chiant, dans ces réfutations, c’est que ça reste à « décoder » en restant dans le sujet à la con, comme si c’était réellement un sujet.

      Le sujet, c’est que c’est pas réellement un sujet à discuter : c’est juste une connerie archi-connue totalement importée des États-Unis, où le thème « we can’t say Merry Christmas anymore » est un marronnier classique des Républicains du genre « sujet à la con » qui fait passer nos cadeaux fiscaux aux milliardaires. Et actuellement à la mode, suffit d’avoir l’interwebz en anglais pour en bouffer.

      Ce que ça révèle, c’est qu’on reste, avec le Monde et autres décodeurs, dans le respect le plus strict du business spectaculaire (oh, une polémique, restons dans les termes débiles du débat débile qui nous est imposé et contre-argumentons comme si c’était pas un débat débile aux termes débiles).

      Sinon, la base ce serait de dire que ce sujet est uniquement un divertissement, au sens où c’est une vieille connerie que les Républicains ont inventé pour détourner les discussions vers l’anecdote (plutôt que de discuter de ce qui devrait réellement intéresser les gens : les politiques économiques absolument indéfendables de ces gens).

    • Tout à fait autre chose.

      Les obsèques de d’Ormesson et de Johnny ont ceci de commun que l’hyper happening médiatique se termine à l’église, aux Invalides pour l’un, à la Madeleine pour l’autre ; et ceci, bien entendu avec la bénédiction (si j’ose dire) des représentants de l’Etat. Or c’est précisément un 09 décembre, en 1905, que fut adoptée la loi dite

      de séparation des églises et de l’État. Triste année en même temps qui vit le décès de Louise MICHEL, Élisée RECLUS, Jules VERNE, José Maria de HEREDIA, Alphonse ALLAIS. Elle fut votée le 9 décembre 1905 mais elle était déjà dans l’air du temps. En effet, dès 1871, la Commune déclare la séparation de l’Église et de l’État. Les classes populaires parisiennes sont en effet assez hostiles au catholicisme, très lié au régime impérial et aux conservateurs. Mais bon, ainsi va la vie, j’allais écrire:la mort ! Oh Marie si tu savais…

      http://lescenobitestranquilles.fr/2017/12/oh-marie-si-tu-savais
      #1905

    • @mad_meg Je parle du Monde, pas du référencement par HLC, ni ta réponse (de bon sens par ailleurs).

      Je fais remarquer que les décodeurs parviennent à relayer une « polémique » qui n’est rien d’autre que la très usuelle « War on Christmas », récemment remise au goût du jour par… Donald Trump himself, sans le mentionner : How the ‘War on Christmas’ Controversy Was Created
      https://www.nytimes.com/2016/12/19/us/war-on-christmas-controversy.html

      For over a decade, these debates have taken place mainly on conservative talk radio and cable programs. But this year they also burst onto a much grander stage: the presidential election.

      At a rally in Wisconsin last week, Donald J. Trump stood in front of a line of Christmas trees and repeated a campaign-trail staple.

      “When I started 18 months ago, I told my first crowd in Wisconsin that we are going to come back here some day and we are going to say ‘Merry Christmas’ again,” he said. “Merry Christmas. So, Merry Christmas everyone. Happy New Year, but Merry Christmas.”

      […]

      Indeed, Mr. O’Reilly has returned to the theme of a war on Christmas again and again over the years. In 2012 he told viewers that liberals were “tying the Christmas situation into secular progressive politics” because they wanted “a new America, and traditional Christmas isn’t a part of it.”

      Du coup, c’est plutôt normal d’avoir des arguments dans de tels débats qui sont volontairement clivants, mais dans le même temps, le rôle d’un « décodeur » serait avant tout de rappeler qu’il s’agit à l’origine d’une lubie lancée par les néo-fascistes américains et recyclée tous les ans par Fox News. Et que donc on est très nettement en train de se faire imposer (via LR françaouis) les termes d’un débat spectaculaire initié par les néo-fascistes de là-bas.

    • Merci @arno pour tes précisions. Je suis du coup tout à fait d’accord avec ce que tu dit.
      @simplicissimus j’y avais même pas pensé, c’est vrai que ca fait beaucoup de messes et que c’est pas la place d’un président d’un pays laïque de prêcher chez les calotins pour l’âme des morts.

      Autre gros scandale de la pseudo laïcité cocorico, le concordat qui n’est jamais remis en cause, même par Macron. Pourtant si prompt à faire baisser l’impôt. Mais c’est vrai que cet impôt profite à une riche organisation misogyne, homophobes et agresseuse sexuels d’enfants du coup Macron ca il sponsorise.

      D’ailleurs j’ai vu que le budget de l’école publique à été amputé d’une grosse somme au bénéfice de l’école de la manif pour tous. Je reviens si je trouve le lien.
      edit - le voici : https://seenthis.net/messages/650345

  • A ma connaissance, la dernière fois qu’un élu de droite a rapidement démissionné après avoir été pris la main dans le pot de confiture, c’était en 2005.
    Le jeune chiraquien Gaymard, rival annoncé de Sarkozy, démissionne et rembourse les 60 000 € de loyer abusivement perçu pour un logement de fonction payé par le contribuable.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Gaymard

    Une affaire similaire atteint quelques semaines après Jean-François Copé — alors ministre délégué au Budget et porte-parole du gouvernement — : le journal Libération considère que la seule réelle différence est la non-démission dans la seconde affaire2

    JF Copé était lui dans le clan Sarkozy.

  • 6.000 euros d’argent de poche et autres privilèges des parlementaires
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13328-6-000-euros-d-argent-de-poche-et-autres-privileges-des-parlementair

    J’ai inversé le 3eme et le second opus mais j’ai remis dans l’ordre en (informations complémentaires), sry.

    Jean-François Copé, Christian Estrosi, Jean-Claude Gaudin et Gérard Collomb : députés-maires de grandes villes

    , ils cumulent les avantages de leurs fonctions locales et nationales. (Montage Obs - photos Sipa et AFP)

    Second volet du dossier que "l’Obs" consacre à l’argent caché des élus : comment députés et sénateurs utilisent-ils leurs indemnités frais de mandat ? Comme ils veulent ! Sans quasiment aucun contrôle. Sans parler des nombreux autres avantages dont ils bénéficient... en toute opacité.

    Les coups de téléphone passés à nos députés réservent parfois quelques surprises. "Garder nos factures pour justifier nos notes de frais ? Mais vous n’y pensez pas !, nous (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • La France du présent face à la Russie du futur - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/la-france-du-present-face-a-la-russie-du-futur.html

    La Droite, comme la Gauche française, demeure fondamentalement divisée sur la forme et la nature des relations à entretenir avec la Russie et son président Vladimir Poutine. Il est irrécusable que la Russie impose son retour sur la scène internationale avec une vision différente du Monde que celle ordonnée jusque-là par le camp occidental, avec à sa tête les Etats-Unis. Multiples sont les discours des politiques français à propos de la Russie. Cependant, ces discours politiques dénotent davantage de politiquement correct, et ce dans un but strictement électoral.

    François Fillon, candidat à la présidence de la République Française, participant à la primaire de droite, souhaite mettre la Russie face à ses responsabilités, mais ne définit pas clairement de quelles responsabilités il s’agit. M. Fillon s’exprime ainsi : « La Russie est le plus grand pays au monde en superficie, mais c’est un pays dangereux et instable puisqu’il n’a jamais connu la démocratie. » La question qui mérite d’être posée sans pour autant vouloir défendre la Russie est la suivante : les pays qui ont connu la démocratie tels que les Etats-Unis ou encore la France sont-ils moins dangereux ? N’est-ce pas à cause de certaines démocraties occidentales que le monde est actuellement à feu et à sang ? Peut-être que le temps est venu de redéfinir le concept de la Démocratie.
    Quant à Jean-Frédéric Poisson, candidat du Parti Centre à l’élection présidentielle française et participant également à la primaire de droite, il a pris le contre-pied de tous les candidats en allant en Russie à la rencontre du président Poutine et du peuple russe.

    Tandis que M. Bruno Lemaire n’hésite pas à affirmer que la France est devenue la supplétive des Américains, ce qui signifie précisément que la France a perdu son indépendance face aux États-Unis, voire sa souveraineté dans l’état actuel.
    L’ancien président de la république, Nicolas Sarkozy, semble clairement devenir russophile, notamment depuis son retour sur la scène publique et suite à sa rencontre avec le Président russe en octobre 2015 à Moscou.
    Pour Jean-François Copé, participant également à la primaire de droite en vue des élections présidentielles, le pacte de confiance avec la Russie a été détruit à cause de l’intervention française en Libye, aggravé par la suite par la présidence de François Hollande et sa gestion des relations avec la Russie. Il convient aussi de préciser que le déroulement des événements en Libye a quelque part durci la position russe en Syrie.

    Alain Juppé n’hésite pas à critiquer une certaine russophilie française. Sa compréhension des relations avec la Russie se réduit à châtier la Russie pour son action mondiale par plus de sanctions économiques. Ce qui semble être actuellement une forme dépassée et nullement efficace. D’autant plus que les sanctions économiques n’entravent en rien l’ascension de la Russie.

    La position d’Alain Juppé est en quelque sorte similaire à celle de l’actuel président français François Hollande et une partie de la gauche socialiste. Le président Hollande s’oppose farouchement au président Poutine, son excès de zèle dépasse largement l’action des vrais ennemis de la Russie tels que les Etats-Unis, au point de refuser récemment de recevoir son homologue russe en France. Cela reste dans les annales diplomatiques comme une première dans les relations franco-russes. Cependant, cette politique antirusse n’est ni dans l’intérêt de la France ni dans celui du peuple français, mais qui est apparemment une préoccupation majeure de tous les candidats de gauche ou de droite. Enfin, le président Hollande semble plonger la France, au moins pour le temps qui lui reste à gouverner, dans un type de guerre froide avec la Russie.
    La gauche française n’est pas épargnée par les divisions au sujet des relations à entretenir avec la Russie. Certaines personnalités politiques de gauche telles que Jean-Luc Mélenchon ont de la sympathie pour la Russie, en opposition à l’hégémonie américaine sur la France et l’Europe. D’autres comme Hubert Védrine, ancien ministre des affaires étrangères, ou Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre de la défense, ont d’autres conceptions des relations internationales réfutant toutes formes d’opposition et de rupture totale avec la Russie.
    Dans l’ensemble la classe politique française paraît favorable à un dialogue avec la Russie, mais dans les faits cela manque de sincérité. Les différents candidats à l’élection présidentielle française motivent leur idée d’un dialogue ou d’un rapprochement avec la Russie à travers la notion de l’intérêt de la France et des Français, mais l’idée réelle est davantage électoraliste. Cependant, les candidats à l’élection présidentielle de droite ou de gauche semblent beaucoup évoquer la Russie pour éviter d’être obligés de s’exprimer sur l’alignement total de la France sur la politique étrangère étatsunienne.

    Quant à l’extrême-droite française, elle adule le président Poutine voyant en lui une incarnation de l’autorité, ainsi qu’un chef politique capable d’éradiquer l’Islam radical qui sévit de nos jours dans le monde. De surcroît, les Gaullistes français sont séduits par le concept de la Nation développée par le Président Vladimir Poutine.

    Enfin, le constat est indéniable, la France est alignée sans condition, dans une posture quasi vassalique sur la politique étrangère américaine, au détriment de ses relations avec la Russie. La défaillance chronique de la politique française a poussé les deux pays à s’éloigner l’un de l’autre, ce qui n’est pas bénéfique ni pour la France ni pour les intérêts du peuple français que chérissent tant les politiciens.

  • Pourquoi il faut se méfier des sondages sur la primaire de la droite
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/11/17/pourquoi-il-faut-se-mefier-des-sondages-sur-la-primaire-de-la-droite_5033101

    Dimanche 20 novembre, moins de deux semaines après la victoire de Donald Trump aux Etats-Unis, les électeurs sont appelés à voter au premier tour de la primaire de la droite. Un scrutin plus indécis qu’attendu initialement. Il existe certes quelques quasi-certitudes (Jean-François Copé et Jean-Frédéric Poisson, scotchés à 1 ou 2 % d’intention de vote, ont par exemple peu de chances de créer la surprise), mais plusieurs facteurs montrent que les résultats pourraient différer de la température relevée par les sondages.

    #ouverture_du_parapluie

    On remarquera que tout le développement sur la marge d’incertitude est hors sujet ; la méthode des quotas n’étant pas aléatoire, il n’est pas possible de calculer d’intervalle de confiance des estimations. Ni d’ailleurs de montrer que celles-ci sont #sans_biais, ce qui, normalement, devrait être un préalable avant toute discussion sérieuse.

    Les sondages politiques, c’est de la cuisine, c’est-à-dire du savoir-faire, pas de la science. Et la cuisine, c’est un métier, voire un art. Il y a d’ailleurs des grands « chefs » et d’autres qui peuvent-être quelque peu surfaits…

  • Cours d’arabe au CP : « Dans le supérieur, l’enseignement de l’arabe n’est pas du tout stigmatisé » (20minutes.fr)
    http://www.20minutes.fr/societe/1858487-20160603-cours-arabe-cp-superieur-enseignement-arabe-tout-stigmati

    Dès la rentrée 2016, la première langue vivante sera étudiée à partir du CP. Si dans l’immense majorité des cas, le choix se portera sur l’anglais, quelques écoles proposeront l’apprentissage de l’espagnol, de l’allemand, de l’italien ou encore de l’arabe. Depuis son annonce, l’introduction de cette dernière ne cesse de susciter la polémique : la député Les Républicains Annie Genevard a dénoncé une « langue communautaire ». Des propos repris par Bruno Lemaire. « L’apprentissage de l’arabe au CP mènera droit au communautarisme », a déclaré lundi le candidat à la primaire de droite. Comment expliquer une telle stigmatisation de l’arabe ?

    Pourquoi l’enseignement de l’arabe est-il mal perçu en France ?

    C’est un peu le même débat que pour l’enseignement de l’allemand : lorsque des parents inscrivent leurs enfants dans des classes germaniques, c’est avant tout pour l’environnement. Ils ne choisissent pas la langue la plus utile mais les élèves qui l’apprennent sont traditionnellement les meilleurs. On a d’ailleurs vu l’enseignement de cette langue s’effondrer lorsque les élèves ont été dispatchés dans différentes classes. C’est exactement le même mécanisme pour l’arabe : les parents rechignent à choisir ce cours parce qu’ils ne veulent pas que leurs enfants soient dans des classes avec en majorité des enfants d’immigrés.

    C’est donc le signe d’un racisme latent ?

    Oui, mais pas uniquement. Les études ont montré que les enfants d’origine étrangères ont un niveau scolaire plus bas que les autres. Ce n’est pas lié à l’origine des familles mais à la pauvreté. A niveau socioprofessionnel égal, les enfants d’immigrés réussissent aussi bien que les autres, voire parfois mieux.

    #éducation #apprentissage_des_langues #Arabe #mixité #stigmatisation

    • Communiqué de l’association contre l’islamophobie et les racismes au sujet de radio « Libertaire »

      Paris, 27 mars 2016

      L’Association de lutte contre l’islamophobie et les racismes Paris 20e a été contactée il y a quelques semaines, pour participer à une émission sur Radio « libertaire. » Il s’agissait, dans le cadre de l’émission « L’invité du vendredi, » de débattre sur le thème de la « radicalisation » et des discriminations perpétrées en particulier à l’encontre des musulman(e)s. Cette émission devait avoir lieu le vendredi 18 mars 2016 à 21h sur 89.4 FM puis être mise en ligne sur le site de la radio.

      Au cours de la discussion, les animatrices ont laissé entendre que nous pourrions être invité(e)s à une réunion à Radio « libertaire » pour échanger avec l’équipe, ce que nos membres ont bien sûr immédiatement accepté.

      Aujourd’hui, dimanche 27 mars, 9 jours ont passé. L’équipe de Radio « libertaire » n’a daigné ni nous proposer une rencontre ou un rendez-vous pour nous expliquer leur comportement (et, éventuellement, nous entendre), ni même nous envoyer un simple mot de regret ou d’excuse.

      Un tel silence est pour nous éloquent. Ces prétendus libertaires persistent dans l’injure et un mépris que nous ne pouvons que percevoir comme raciste. Ils démontrent aussi une incapacité à discuter avec des gens dont ils ne partagent pas la vision du monde qui confine à l’ autisme politique . Enfin, ils manifestent un comportement d’un infantilisme ridicule en étant incapables de sortir de cette situation autrement qu’en s’enfermant dans le mutisme.

      Pour notre part, nous ne sommes pas prêt(e)s d’oublier la violence de l’accueil qui nous a été fait. Alors que certain(e)s d’entre nous sont croyant(e)s, nous n’avons pas hésité à venir dans les locaux de cette radio « sans Dieu », car, laïques convaincus, nous recherchons des échanges sur une base politique , pas religieuse. Respectant l’athéisme militant de Radio « libertaire », nous croyions donc pouvoir compter sur la même ouverture d’esprit. Nous nous sommes trompé(e)s.

      Disons pour finir que depuis huit jours, nous recevons de très nombreux et chaleureux messages de soutiens de groupes et de militant(e)s anarchistes. Ce qui nous conforte dans l’idée que l’anarchisme ne saurait se confondre avec le sectarisme borné de Radio « libertaire. »

      Avec notre toute jeune association, nous sommes confronté(e)s, depuis un an que nous existons, à la méfiance, aux préjugés, aux insultes, au mépris, aux attaques de toutes nature, surgies des horizons les plus divers et les plus inattendus. Au fil des jours, il nous faut apprendre une toute nouvelle géographie politique . Ce dernier et pénible épisode aura eu au moins un avantage : il nous aura permis de savoir qu’aux côtés d’Eric Ciotti, Jean-François Copé, Manuel Valls, Frédérique Calandra, il ne faudra désormais pas oublier de placer Radio « libertaire. »

      https://quartierslibres.wordpress.com/2016/03/28/communique-de-lassociation-contre-lislamophobie-et-les-ra

    • Ces corps qui ne comptent pas : les musulmanes voilées en France et au Royaume-Uni
      par Maria Eleonora Sanna
      Cahiers du Genre
      2011/1 (n° 50)

      la colonialité du regard produit ‘la musulmane voilée’ comme ce corps qui ne compte pas dans la formation des communautés politiques postcoloniales.

    • « Rien n’est plus subversif de l’ordre républicain que le communautarisme, dont le voile est l’étendard. »

      Jean-Claude Guibal, Député UMP
      Qui a peur du #communautarisme ?
      http://delphysyllepse.wordpress.com/2016/03/28/qui-a-peur-du-communautarisme/#_ftnref1
      #Radio_Libertaire, une expérience de socialisme sans pouvoir, au début des années Mitterand ? (Point de vue | par Félix Patiès le 19 mars 2015) http://www.mitterrand.org/Radio-Libertaire-une-experience-de.html
      - source : http://florealanar.wordpress.com/2015/05/08/un-point-de-vue-sur-laventure-de-radio-libertaire

  • La professionnalisation des politiques, un verrou français, par Anne Chemin (« Le Monde », 10/03/2015)
    http://lemonde.fr/idees/article/2016/03/10/la-professionnalisation-des-politiques-un-verrou-francais_4880673_3232.html

    ft. Rémi Lefebvre : http://www.monde-diplomatique.fr/2009/10/LEFEBVRE/18193

    En ce jour d’automne 2015, Florent Hérouard affiche une barbe naissante et un sweat-shirt à capuche qui tranchent avec l’allure traditionnelle des hommes politiques. Invité de France Bleu Normandie, ce géographe qui a inventé un système d’attache pour les skateboards est tête de liste aux élections régionales dans le Calvados. Une position qu’il n’a pas conquise au terme d’un long parcours au sein des instances dirigeantes de son parti  : comme tous les candidats de Nouvelle donne, le mouvement de Pierre Larrouturou, Florent ­Hérouard a été désigné au terme d’un tirage au sort. Il est, affirme-t-il avec fierté, un «  candidat-citoyen  » qui rêve de «  faire de la politique autrement  ».

    Autrement  ? Comme un amateur éclairé qui croit en la chose publique sans vouloir pour autant en faire son métier. Une idée que les grands partis considèrent souvent avec un brin de condescendance, comme si elle relevait de l’aimable folklore de la ­démocratie participative. La contribution des profanes à la démocratie est pourtant une idée très ­ancienne  : dans l’Antiquité, les Grecs pratiquaient le tirage au sort et la rotation rapide des mandats afin, justement, de favoriser «  l’autogouvernement de tous par tous, chacun étant à tour de rôle gouvernant et gouverné  », souligne le politiste Yves Sintomer dans un texte publié en 2012 sur le site La Vie des idées.

    Cet usage a survécu dans la justice – les jurés d’assises sont, aujourd’hui encore, tirés au sort –, mais il a ­disparu dans le monde politique  : depuis le début du XXe siècle, et surtout depuis l’avènement de la ­Ve Répu­blique, la démocratie française est entrée dans l’ère de la professionnalisation. «  Aujourd’hui, la politique est un métier, constate Bruno Cautrès, chercheur CNRS au Centre de recherches politiques de Sciences Po, le Cevipof. Les hommes politiques construisent des carrières longues  : ils occupent tour à tour des fonctions électives, des postes dans la haute fonction publique ou dans des cabinets, des responsabilités dans l’appareil des partis – et ce, parfois, pendant toute une vie. Le temps des néophytes issus de la société civile est terminé.  »

    Les chiffres sont sans ambiguïté  : à l’Assemblée ­nationale, l’entrée «  directe  » de citoyens dénués ­d’expérience politique est en voie de disparition. «  Les trajectoires menant au Palais-Bourbon impliquent un ­investissement professionnel précoce dans la politique et la détention préalable de plusieurs postes de pouvoir, ce qui implique un savoir-faire  », explique Luc Rouban, directeur de recherche au CNRS (Cevipof), dans une étude sur le profil des députés élus en 2012. Un tiers des députés socialistes ont ainsi «  fait leurs premières armes au sein du PS, très souvent comme ­assistants parlementaires ou membres de cabinets municipaux ou régionaux  », poursuit-il, en soulignant une ­ «  certaine professionnalisation des députés  ».

    Des parcours qui se ressemblent

    Luc Rouban observe une même tendance chez les élus ­locaux des zones urbaines. «  La proportion d’hommes et de femmes d’appareil qui proviennent des entourages locaux (cabinets de maires, collaborateurs de conseils généraux ou régionaux ou d’intercommunalités) continue d’augmenter allègrement pour représenter, en 2014, le quart de tous les maires, constate-t-il dans une étude sur les villes de plus de 30 000 habitants. A cela, il faut ajouter la part croissante prise par les professions politiques dans lesquelles ont été ­intégrés les assistants parlementaires ou les collaborateurs d’élus au niveau national.  » Sa conclusion est sans appel  : «  La décentralisation a créé, en vingt-cinq ans, une élite ­urbaine fermée, professionnalisée et notabiliaire, qui a ­concentré le pouvoir local en accumulant les ressources ­partisanes et sociales.  »

    Avec la professionnalisation, les parcours des hommes politiques de ce début de XXIe siècle se ressemblent de plus en plus. «  Ils militent dans une organisation de jeunesse, ils intègrent un institut de sciences politiques, d’économie ou de droit, ils deviennent assistants d’élus, ils sont membres d’un cabinet, ils briguent un mandat, explique Rémi ­Lefebvre, professeur de sciences politiques à l’université Lille-II. C’est comme cela qu’ils apprennent les ficelles du métier – la capacité à faire campagne, à diviser ses adversaires et à acquérir le sens pratique dont parle Pierre Bourdieu. Le stade ultime de la professionnalisation, c’est l’absence ­totale de passage par une vie professionnelle autre que la politique. Ce phénomène touche tous les partis, à droite comme à gauche – y compris le Front national.  » Au risque, parfois, de créer un monde à part.

    Beaucoup de Français semblent en effet se lasser de cet «   #entre-soi professionnalisé  », selon le mot de Rémi ­Lefebvre. Sondage après sondage, ils plaident pour un ­renouvellement du personnel politique. Le spectre de la répétition du duel Hollande-Sarkozy de 2012 à la présidentielle de 2017  ? Le retour en fanfare de l’ancien secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé  ? La publication du nouveau livre de François Fillon, qui a commencé sa carrière politique comme assistant parlementaire, en 1976  ? Beaucoup de Français ont le sentiment que la vie politique fonctionne en vase clos. Une situation qui fait dire à l’humoriste de France Inter Charline Vanhoenacker qu’«  il y a autant de renouvellement dans la classe politique française que chez les invités de Michel Drucker  »

    Les partis, des « machines »

    Si la professionnalisation est aujourd’hui très marquée, elle ne date pas d’hier  : dès le lendemain de la Grande Guerre, le sociologue allemand Max Weber l’évoque dans une conférence prononcée en 1919 à Munich, «  Politik als beruf  » (la politique comme métier). Il définit alors les professionnels de la politique comme ceux qui vivent «  pour  » et «  de  » la politique. En ce début de XXe siècle, Max Weber ­insiste sur la fin de la domination des notables et l’importance croissante des partis, ces «  immenses appareils  » que les pays anglo-saxons surnomment des «  machines  ». L’élément «  décisif et nouveau  », souligne-t-il, est le fait que les professionnels de la politique que sont les responsables de l’organisation sont désormais à même «  d’imposer dans une mesure assez considérable leur propre volonté  ».

    En France, le mouvement s’amorce au début du XXe siècle. «  Jusqu’à la fin du XIXe, les dirigeants des institutions de l’Etat étaient souvent issus des cercles de notables, analyse le politiste Daniel Gaxie dans un article publié en 2001 dans la revue Mouvements. Ils ne vivaient pas que “pour” la politique puisque leur rang social leur commandait de se prêter à d’autres activités honorifiques et ils ne vivaient pas que “de”la politique puisqu’ils exerçaient souvent leurs fonctions à titre bénévole et que leur fortune leur permettait de vivre sans en attendre de revenus. L’activité politique ­professionnelle apparaît progressivement avec les premiers partis politiques, l’ascension politique d’hommes moins ­fortunés, en particulier dans le mouvement ouvrier, l’instauration d’indemnités versées aux élus et l’élargissement des interventions de l’Etat.  »

    #Expertise et engagement

    Ce mouvement de #professionnalisation s’accentue après la seconde guerre mondiale, et surtout sous la Ve République. «  A la fin des années 1970, on voit apparaître le professionnel de la #politique tel que nous le concevons aujourd’hui, explique Luc Rouban. Son parcours mêle expertise et engagement  : c’est, par exemple, le ­conseiller d’un ministre qui brigue un mandat local avant de repartir dans la haute fonction publique ou un responsable de parti qui s’engage dans un cabinet avant de devenir maire.  » A partir des années 1980, cette évolution est renforcée par la décentralisation. Les maires, les conseillers généraux et les conseillers régionaux, poursuit Luc ­Rouban, «  cessent d’être des amateurs éclairés ou des ­notables qui transmettaient leur mandat à leur fils pour ­devenir de vrais professionnels  ».

    Aujourd’hui, résumait Daniel Gaxie en 2001, la politique est devenue une «  activité différenciée, spécialisée, permanente et rémunérée  ». Faut-il s’inquiéter de cette évolution qui marque, après tout, la fin d’une ère bien peu démocratique, celle des notables  ? Dans un monde où la mise en œuvre des politiques publiques requiert de plus en plus de compétences, n’est-il pas sage de confier leur conception à des professionnels aguerris de la chose publique  ? Ne faudrait-il pas se féliciter que des personnels compétents passent des décennies à apprendre les rouages de l’action ­publique  ? Ne serait-ce pas, par ailleurs, la pente naturelle d’une société qui plaide constamment en faveur de l’élévation du niveau de qualification dans le monde du travail  ?

    «  La compétence est une forme de dépolitisation  »

    Tout dépend, répond Luc Rouban, de la conception que l’on a de la démocratie représentative. «  Si l’on considère que les élus sont censés porter la voix de leurs électeurs et représenter leurs intérêts, la professionnalisation est évidemment un problème. Si l’on considère en revanche que les élus sont de simples mandataires auxquels les citoyens ­confient leurs pouvoirs pendant un certain temps afin qu’ils prennent les décisions à leur place, on favorise naturellement l’émergence d’une classe d’experts. Dans cette conception libérale, le citoyen délègue sa parcelle de souveraineté  : il considère qu’il y a des professionnels pour gérer l’action ­publique et il les juge au résultat. Les universitaires américains John Hibbing et Elizabeth Theiss-Morse ont inventé un mot pour désigner ce système  : la démocratie “furtive”.  »

    Tout, cependant, n’est pas toujours rose dans le monde de la démocratie «  furtive  ». Ne serait-ce que parce que les fameuses compétences dont se réclament les hommes politiques peuvent masquer, voire effacer les clivages politiques. «  La compétence est souvent une forme de dépolitisation, estime Rémi Lefebvre. En intégrant les paramètres technocratiques, en réduisant la politique à un problème technique, le débat politique perd de vue les grands choix, les alternatives. Il est évidemment illusoire d’évacuer toute logique d’expertise des politiques publiques, mais le risque, c’est qu’elle ait la prétention de dire une forme de vérité, qu’elle ferme les possibles. La logique de l’expertise a dévoré la politique française comme elle a dévoré la construction européenne.  »

    En créant un monde à part, la professionnalisation a en outre l’inconvénient de renforcer les logiques «  corporatistes  ». «  Les sciences sociales ont souligné de longue date que la division du travail, la différenciation, la spécialisation et la professionnalisation favorisent l’apparition d’intérêts particuliers dans les nouveaux univers sociaux qu’elles constituent, constate Daniel Gaxie dans Mouvements. (…) En tant que professionnel, l’homme politique a des intérêts propres qu’il est tenté de privilégier. On pense bien sûr au souci des élites de conserver leur place dans l’univers politique, d’être réélus, de progresser dans le cursus honorum ou d’améliorer leur popularité. Plus largement, le milieu politique est le plus souvent tout entier affairé autour des enjeux spécifiques qui le structurent  » – les alliances, les candidatures, les remaniements…

    Enfin, en transformant un mandat de quelques années en un métier que l’on exerce parfois pendant toute une vie, la professionnalisation nourrit une très forte longévité politique – des carrières interminables, des candidatures à répétition, des come-back sans fin. «  La longévité est déjà une tendance forte de la démocratie car en France, le coût d’entrée dans la vie politique est très élevé, poursuit Rémi Lefebvre. Pour obtenir un mandat, il faut être patient, renoncer à sa vie personnelle et faire énormément de sacrifices. Lorsque le seuil de la professionnalisation est franchi, l’élu cherche donc à se maintenir dans le jeu le plus longtemps possible. Les mandats sont à durée limitée mais ­l’engagement politique est souvent appréhendé dans une forme d’irréversibilité.  »

    Le cumul des mandats, mère de toutes les batailles

    La professionnalisation renforce jusqu’à la caricature ce trait de la culture française – en posant, du même coup, des problèmes de légitimité démocratique. Comment, dans un monde aussi figé, accueillir les nouveaux venus de la scène politique que sont les femmes et les représentants de la ­diversité  ? Les portes du monde politique ont en effet un mal fou à s’entrouvrir  : malgré l’inscription, en 1999, du principe de parité dans la Constitution, les femmes représentent seulement 26,9 % des députés, 22,1 % des sénateurs, 13,9 % des conseillers généraux et 9,6 % des maires de villes de plus de 3 500 habitants. Les représentants de la diversité ne sont guère mieux lotis  : l’Assemblée nationale ne compte que huit députés d’origine africaine, maghrébine, asiatique ou brésilienne, soit… 1,4 %.

    Jour après jour, la professionnalisation éloigne donc les élus de la société dont ils sont issus – et pas seulement parce qu’elle manque de femmes ou de descendants d’immigrés. «  Si la professionnalisation consiste à dire que l’on peut, au titre de ses compétences, se maintenir autant de temps que l’on veut à plusieurs fonctions en même temps, cela renforce le fossé entre les règles qui régissent le monde politique et celles qui régissent la société civile, affirme le politiste Bruno Cautrès. Comment voulez-vous que les ­citoyens acceptent que plus de 80 % des députés aient au moins deux mandats alors qu’ils savent qu’il est impossible d’exercer deux métiers à temps plein  ? Comment voulez-vous qu’ils trouvent normal que 60 % des maires aient plus de 60 ans alors qu’à cet âge, la plupart des salariés s’apprêtent à partir à la retraite  ?  »

    Rebattre les cartes

    Comment insuffler du renouvellement dans ce monde à part qu’est la politique  ? Pour beaucoup d’intellectuels, la mère de toutes les batailles est la lutte contre le cumul des mandats. «  Il faut instaurer un mandat unique, comme dans l’immense majorité des pays européens, plaide Rémi Lefebvre. Un premier pas sera accompli en 2017 si la réforme interdisant aux députés et aux sénateurs d’être également président ou vice-président d’un conseil régional ou départemental n’est pas abrogée. C’est déjà une petite révolution, mais il faut aussi limiter les mandats dans le temps en autorisant deux, voire trois mandats maximum. Aujourd’hui, les carrières politiques sont tellement longues que les élus ne peuvent pas revenir en arrière. Il y a un effet cliquet  : ­comment voulez-vous qu’un enseignant qui a été député pendant quinze ou vingt ans revienne devant ses élèves  ?  »

    Pour Eric Keslassy, auteur, en 2009, d’un rapport sur la diversité pour l’Institut Montaigne et enseignant à Sciences Po, le mandat unique, et surtout sa limitation dans le temps, permettrait enfin de faire respirer la démocratie. «  Il faut absolument rebattre régulièrement les cartes car au bout d’un moment les habitudes priment et la motivation s’érode. Lors du premier mandat, l’élu s’installe, lors du deuxième, il donne sa pleine mesure, lors du troisième, il y a une chute de l’activité – la productivité est en recul, diraient les économistes  ! Les élus objectent qu’il serait dommage de se priver d’un élu qui a de l’expérience, mais de nouveaux venus peuvent, eux aussi, réussir leur apprentissage et ­devenir de bons élus. Il est sain, pour la démocratie, que de nouveaux profils parviennent à émerger.  »

    Une réforme du statut de l’élu

    Pour faciliter les allers et retours entre le monde politique et la société civile, beaucoup plaident également en faveur d’une réforme du statut de l’élu afin de susciter de nouvelles vocations, notamment dans le monde de l’entreprise. Si les fonctionnaires peuvent en effet s’engager en politique sans mettre en péril leur carrière professionnelle, les salariés du privé se montrent plus hésitants. Prévoir des congés temporaires, accorder des formations, simplifier le retour à l’emploi  : entré en vigueur en début d’année, le nouveau statut de l’élu local permettra, par exemple, aux maires des villes de plus de 100 000 habitants de réintégrer leur entreprise à la fin de leur mandat. Il fait cependant l’impasse sur les élus nationaux.

    Pour le politiste Bruno Cautrès, il faut aller beaucoup plus loin. «  Le débat sur la professionnalisation renvoie à un mal plus profond  : une gigantesque crise de défiance ­envers le monde politique. Pour en venir à bout, l’installation d’une énième commission proposant des réformes d’ingénierie institutionnelle ne suffira pas  : il faut créer dans ce pays un grand moment délibératif sur le modèle de ce que propose l’universitaire américain James Fishkin, l’un des théoriciens de la démocratie participative. Les Français sont attachés à la démocratie mais leur insatisfaction envers son fonctionnement est immense. C’est un grand chantier, mais il faut prendre au sérieux la parole des citoyens et répondre à cette demande concernant la qualité de la démocratie.  »

    #parti_politique #France #technocratie #entre_soi cc @xavsch

    • J’ai tenté plusieurs fois de jouer le jeu démocratique depuis les coulisses et j’en étais arrivé au même constat.

      Comme dans l’ensemble de la société, la caste politique, qu’elle soit locale ou nationale, tente de justifier sa mainmise sur l’appareil de gouvernement de nos vies par sa seule qualité d’expert. Ainsi, le personnage politique n’est plus celui qui, parmi nous, va prendre quelque temps la charge de la coordination des intérêts communs, mais c’est « celui qui sait », et qui fera ce qu’il doit faire, en dehors de tout contrôle réel et concret de ses actes par la population dont il est en charge. Évidemment, ce point de vue justifie l’hermétisme de l’accès aux fonctions décisionnelles de notre démocratie. Puisque gouverner ne peut être que l’action de ceux qui savent, la professionnalisation du personnel politique devient un horizon indépassable et du coup, l’aspect hiérarchique et conservateur du dispositif est renforcé, au détriment de toute idée de représentativité, ce qui est antinomique de l’intention d’origine.

      http://blog.monolecte.fr/post/2014/03/25/lobsolescence-contrariee-de-notre-systeme-politique

    • – les Gracques
      – Christian Estrosi
      – Bruno Retailleau
      – Robert Ménard
      – François Asselin
      – Pierre Gattaz
      – Bruno Le Maire
      – Nicole Ameline est députée LR du Calvados
      – Benoist Apparu député LR de la Marne
      – Laurence Arribagé députée LR de Haute-Garonne
      – Sylvain Berrios, député LR du Val-de-Marne
      – Virginie Duby-Muller député LR de Haute-Savoie
      – Jean-Christophe Fromantin député centriste des Hauts-de-Seine,
      – Annie Genevard, députée LR du Doubs,
      – Arlette Grosskost, députée LR du Haut-Rhin,
      – Patrice Martin-Lalande député LR du Loir-et-Cher,
      – Nathalie Kosciusko-Morizet députée LR de l’Essonne,
      – Gérard Longuet sénateur LR de la Meuse,
      – Axel Poniatowski, député LR du Val d’Oise,
      – Martial Saddier, député LR de Haute-Savoie,
      – Claudine Schmid députée LR des Français de l’étranger,
      – Lionel Tardy député LR de Haute-Savoie,
      – Philippe Vigier président du groupe UDI,
      – Michel Zumkeller député UDI du Territoire-de-Belfort
      – Jean-François Copé

  • Retour de Jean-François Copé : un symptôme national
    https://www.mediapart.fr/journal/france/170116/retour-de-jean-francois-cope-un-symptome-national

    Donc il revient, comme Bernard Tapie il y a trois semaines. Le « retour » de Jean-François Copé a peu de chances de survivre à l’hiver, mais il est un symptôme. Il raconte le déphasage aigu entre la #France des politiques et la France des citoyens.

    #Jean-François_Copé #Les_Républicains #UMP

  • Copé préconise de baisser les dépenses sociales pour financer « l’effort de guerre... »
    http://www.crashdebug.fr/actualites-france/10952-cope-preconise-de-baisser-les-depenses-sociales-pour-financer-l-eff

    Décidément, il tombe à pic, ce massacre de Paris ! Non content de ne pas être déjà en prison suite à l’affaire Bygmalion, Jean-François Copé préconise de prendre dans la poche des Français les plus nécessiteux pour financer la « guerre » contre des « terroristes » que ses amis du Qatar et la France ont armés, entraînés et financés pour renverser Assad ! « Toute polémique est stérile ». L’UMPS dans toute sa splendeur et son hypocrisie. Grandiose… OD

    « Le député Les Républicains Jean-François Copé a apporté samedi sur son blog son soutien aux mesures post-attentats annoncées par François Hollande. Apportant tout de même un bémol : le député-maire de Meaux estime en effet qu’il faut financer l’« effort de guerre » par une baisse des dépenses sociales notamment, au lieu de creuser le déficit. « J’étais présent au Congrès (...)

  • Nicolas Sarkozy ou la stratégie du « coucou »

    Est-ce que c’est oui ou non une grande victoire de Nicolas Sarkozy ?
    La réponse est non. Quand vous regardez les élections européennes – Jean-François Copé était alors président de l’UMP, l’UMP avait fait 20 %, la coalition UDI-Modem, 10 %. Au second tour des élections départementales, la coalition UMP-UDI fait 30 %. Donc non, il n’y a pas eu d’effet Sarkozy dans les urnes.
    La droite est arrivée première car elle a unit ses forces dès le premier tour. Si elle avait fait pareil aux élections européennes, elle serait arrivée devant le Front national. Or, cette stratégie d’alliance entre la droite et le centre, c’est Alain Juppé qui la préconise. N’oublions pas que le président de l’UMP n’a cessé de conspuer François Bayrou. Donc, si Nicolas Sarkozy fait dire que c’est une grande victoire de lui-même, c’est un comportement de coucou qui pond ses œufs dans le nid des autres.

    http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/nicolas-sarkozy-strategie-coucou-864267 ?

    Seuls les juges pourraient arrêter la stratégie du coucou avant 2017, mais pour le moment ils n’arrivent pas à l’atteindre, ses proches se sacrifient pour lui..

    • Des opinions (que je partage) sur Nouvelle Donne

      Pim pam poum, en trois coups de cuiller à pot voici un nouveau parti, à gauche du PS et à droite du FdG. Oh que c’est subtil, que c’est habile, finement pensé. En figure de proue je demande l’économiste prétenduement hétérodoxe Larrouturou, qui hormis son nom imprononçable, est célèbre pour sa défense de longue date des 32 heures et du partage du travail. Célèbre aussi pour n’être écouté de personne, pour être passé du PS à EELV puis retour au PS pour finir (?) par Nouvelle Donne. Puis je demande les intellectuels au delà des partis, connus pour leur humanisme et j’obtiens Edgar Morin, brave homme, très intelligent mais depuis toujours « éminence grise » de ceux qui pensent bien mais s’écrasent sans cesse. Un peu l’alter ego de Dominique Méda sociologue de tout en chef, présente partout, soucieuse de tous, écoutée de personne. Vive les couleuvres. Puis je demande un nom, qui sonne bien et j’obtiens Mme Hessel, alors là on ne sait pas qui c’est en dehors de l’épouse de...mais qu’importe c’est la caution morale qu’il fallait. Ensuite j’aurai besoin d’une pincée de gens bien introduits dans les médias. Alors il me faut les médias « déconneurs » "second degré" très bobo et là je dégote Bruno Gaccio, parolier des Guignols. Puis dans les médias sérieux, je déniche Denis Clerc, éditorialiste d’"Alternatives économiques". De ce côté c’est blindé, l’union de la Gauche sniffeuse et de la gauche souffreteuse. Puis il me faut des figures de l’autre gauche, des altermondialistes un peu naphtalinisés, et là je tombe sur Susan George, membre éminente d’Attac, activiste des forums sociaux. Puis un petit décroissant aussi, histoire de renforcer le tout. Enfin je mets une touche d’émotion en sélectionnant Isabelle Maurer, « militante pour les précaires » qui avait défoncé Copé en direct à la téloche et Patrick Pelloux qui avait défoncé Chirac pendant la canicule et qui tient (a tenu ?) sa petite rubrique dans Charlie Hebdo. Dans le même genre, mais dont la situation reste tangente, le syndicaliste CFDT Edouard Martin qui ne sait pas trop à qui vendre son âme pour décrocher sa reconversion en tant qu’eurodéputé.

      Bref que des gens très biens, encadrés par une palanquée de patrons, sans doute humanistes, soucieux du développement durable et de l’économie solidaire. Enfin quelques députés en rupture de ban, insatisfaits de leur place aux municipales par exemple ou ceux qui cherchent à se refaire leur virginité de gauche et à qui on ne reprochera nullement leur excessive naïveté (leur aveuglement) lorsqu’ils ont accepté que le parti félon PS les investisse grâcieusement dans leur circonscription. Au final, nous obtenons le casting parfait, digne de NOUVELLE DONNE NOUVELLE STAR.

      extrait de http://blogs.mediapart.fr/blog/rodolphe-p/101213/nouvelle-donne-nouvelle-arnaque

      En 2012, suite à la victoire de François Hollande, Pierre Larrouturou et Stéphane Hessel, au lieu de s’indigner, décident de rejoindre les rangs du parti au pouvoir pour y défendre leurs révolutionnaires idées. Ils présentent une motion au congrès du parti, celle-ci reçoit 11,8% des suffrages. Mais le PS est ingrat et n’accorde aucune place éligible pour les élections européennes de 2014 à ceux qui ont porté cette motion. Vexé et privé de strapontin d’élu, Pierre Larrouturou claque la porte et part fonder son propre parti, celui où il aura les coudées franches pour faire valoir ses ambitions. Nouvelle Donne est née.

      Évidemment, pour espérer être élu, il faut occuper un créneau. Pierre Larrouturou va trouver le sien : il dégaine la corde de la critique de la professionnalisation du pouvoir et vante donc l’implication citoyenne. Les éléments de langage maison alternent donc entre l’exaltation de la citoyenneté, l’apologie des référendums, l’ode à la transparence et l’appel constant à la fin du métier de politicien. Le tout est enrobé d’un verbiage au républicanisme bon teint. Pour ne prendre qu’un exemple, voici ce que l’on peut trouver dans les propositions de Nouvelle Donne : « Les citoyens ont de plus en plus le sentiment que le pouvoir est confisqué par une petite oligarchie : il est urgent que nous, citoyens [2], nous reprenions la main. Pour cela, il faut créer une force politique nouvelle et changer le fonctionnement de nos institutions ». C’est sur ce fond de commerce que Nouvelle Donne va prospérer et recruter, en moins d’un an, 11000 adhérents [3].

      L’objectif affiché par Pierre Larrouturou dans un entretien accordé au Parisien le 27 novembre 2013 est de ratisser large : « Nouvelle Donne est ouvert à tous ceux qui ne veulent pas baisser les bras, qui pensent que le progrès social est encore possible. Nous irons aux européennes de mai 2014 avec des citoyens qui s’engagent pour la première fois et avec des militants et des élus venus du Front de gauche, du PS, d’EELV, du MoDem, des patrons de PME et des précaires comme Isabelle Maurer, la chômeuse de Mulhouse qui a montré à Jean-François Copé ce qu’est la pauvreté ! ». On le comprend bien, Nouvelle Donne pense dans le sens du vent en affirmant comme à peu près tous les politiciens aujourd’hui que tout se vaut, que les valeurs politiques (celles qui, justement, séparent la droite de la gauche... le parti ne se revendique d’ailleurs d’aucun côté) n’ont plus de sens, qu’il faut faire avec toutes les bonnes volontés (vaste programme !) et surtout que les intérêts d’un précaire et d’un patron sont compatibles (la bonne blague !).

      extrait de http://larotative.info/larrouturou-sur-le-testet-le-649.html

    • Matinal @paulo ? Tu fais l’ouverture ? Tu viens de me rappeler une période de ma vie quand j’étais « étudiant ». On passait la nuit dehors en faisant la fermeture des rares troquets de cette petite ville chef lieu d’un département de l’Est (et ils fermaient tôt sauf un ...) Ensuite virée en boîte à faire les « cakes » sur de la disco bien perrave. Puis fermeture. On prenait une bagnole et on descendait à « Besac » (Besançon) faire l’ouverture du « Flore » à 4 heure et demi du mat’ où on se remettait en jambe en sifflant des blancs secs. Sur les coups de 7 heures, on reprenait la caisse, saturée de la fumée des Gauloises, retour à la case départ. On était en cours pour 8 heures.
      Désolé pour le ton déplaisant mais il faut que tu m’expliques pourquoi t’as l’air d’en pincer pour ces charlots.
      Tu prends un petit muscadet ?

    • Je suis content de te rappeler le bon temps, lorsque tu te levais tôt ou plutôt lorsque tu ne te couchais pas parce que tu glandais avec les autres « cacous » de ta bande ( le niçois pour « cakes ».) Alors, tu ne devais pas avoir d’opinions sur toutes choses. Tu n’avais pas le temps pour ça.

      Le problème avec ces sacrées opinions, ce n’est pas ce qu’elles signifient, vu que là on les connait toutes , même si chacun y tient aveuglément, comme à la vie. Non, le problème c’est ce qu’elles font de celui qui les exprime.

      En plus j’ai un grand faible pour Susan George. Intelligente, cultivée, incomparable à un Larrouturou, elle ne courre derrière aucune réussite.

      Pour Nouvelle Donne, on voyait le lézard depuis longtemps. Les gus à la direction sont tout sauf vierges. On le sait. Pourtant il me paraît inutile de fourrer tous ces gens dans le même sac. Disons que tu écris plus vite que l’éclair.
      Et je vais pas me fâcher avec toi, parce que tu deviens bavard. Il n’y a pas une opinion au monde qui vaille la peine de courir ce risque. ( les opinions, je les emmerde.)
      Affection ,
      p

    • Ouais, finalement, les opinions sont des expressions de l’Homme au pluriel et qui, comme le chantait tonton Georges, « ne vaut rien à l’homme et sitôt qu’on
      Est plus de quatre on est une bande de cons. »
      Tu as sûrement raison : pris un par un, tous ces gens sont intéressants. C’est dès qu’ils commencent à élaborer des stratégies ensemble que ça commence à craindre.
      Allez, je mets une chanson dans le jukebox. À ta santé ! Tiens, à propos de « cacou », je croyais que c’était lyonnais.

      https://www.youtube.com/watch?v=LBNsgGCjf98

  • Défi françafricain pour Sarkozy
    http://survie.org/billets-d-afrique/2014/238-septembre-2014/article/defi-francafricain-pour-sarkozy-4801

    Après la Access conference à Lagos (Nigéria) en décembre dernier, c’était au tour du Forum Forbes Afrique, à Brazzaville, de s’offrir la présence de #Nicolas_Sarkozy. Alors que le déplacement de Raffarin et de Villepin était passé inaperçu à l’édition de 2012, le PS s’était en 2013 bruyamment ému du déplacement de Jean-François Copé à ce forum : pas parce que Sassou est infréquentable, mais parce que la conférence avait été grassement rémunérée (le chiffre de 30 000 € avait été avancé par Le Journal du Dimanche). (...)

    #238_-_septembre_2014

    / Nicolas Sarkozy, #Congo_Brazzaville, Bolloré, #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs

    #Bolloré

  • Quand Copé dissuadait Sarkozy de faire son dernier meeting sur le Champ-de-Mars
    http://www.marianne.net/Quand-Cope-dissuadait-Sarkozy-de-faire-son-dernier-meeting-sur-le-Champ-de

    Selon nos informations, lors de la campagne présidentielle, Jean-François Copé a personnellement convaincu Nicolas Sarkozy d’organiser son dernier grand meeting en haut du Trocadéro plutôt que sur le Champ-de-Mars pour éviter de payer une facture à la mairie de Paris… L’argent était donc bien un sujet de conversation entre les deux hommes.

    http://www.marianne.net/photo/art/default/983461-1165724.jpg?v=1403205135

    Le 1er mai 2012. C’était le dernier grand meeting de la folle campagne de Nicolas Sarkozy. Une nuée de drapeaux bleu-blanc-rouge envahissait l’esplanade supérieure du Trocadéro. Nicolas Sarkozy exultait devant des milliers de sympathisants. Les caméras le filmaient sous tous les angles devant la tour Eiffel. Le soleil était au rendez-vous, la fête aussi.

    Et l’argent coulait à flot. Facture : 576 421 euros pour Event & Cie, la filiale de Bygmalion, dirigée par des proches de Jean-François Copé. Environ 500 000 euros pour Agence Publics, la société sollicitée par Franck Louvrier, le conseiller en communication de Nicolas Sarkozy.

    Selon nos informations, la facture aurait pu être beaucoup plus salée. En effet, Nicolas Sarkozy aurait souhaité, dans un premier temps, organiser son dernier grand meeting sur... la pelouse du Champ-de-Mars. « Mon ami Johnny » y organise bien des concerts, alors…

    #UMP
    #bygmalion
    #copé
    #lambert
    #lavrilleux
    #meetings
    #sarkozy
    #trocadéro,

  • France Télévisions, l’autre affaire #Bygmalion - Information - France Culture
    http://www.franceculture.fr/2014-05-28-france-televisions-l-autre-affaire-bygmalion

    L’un des fondateurs de la société Bygmalion, Bastien Millot, a passé une partie de sa carrière aux côtés de Jean-François Copé, de la mairie de Meaux aux ministères dont le président démissionnaire de l’UMP a eu la charge.

    Ce qu’on sait moins c’est que le même Bastien Millot a ensuite été débauché par Patrick de Carolis à l’été 2005 pour prendre le poste de numéro 3 chez France Télévisions. Il restera trois ans au sein de l’entreprise, où il cumulera de plus en plus de responsabilités. C’est à partir de l’été 2008 que les relations entre Bastien Millot et France Télévisions deviennent surprenantes.
    Bastien Millot prend un congé sabbatique pendant lequel il crée la société Bygmalion, mais il restera très proche du groupe France Télévisions.
    Il est toujours salarié de l’entreprise et malgré tout plusieurs contrats vont être rapidement signés entre Bygmalion et France Télévisions.
    Comme le révèle LePoint.fr, il s’agit de contrats aux intitulés assez vagues : « accompagnement stratégique », « préparation d’éléments de langage » ou encore « courrier téléspectateurs ».

  • Où l’on commence à parler de formations fantome - France Inter
    http://www.franceinter.fr/depeche-ou-lon-commence-a-parler-de-formations-fantome

    Selon une enquête de Mediapart, une association liée à l’UMP et présidée par Michèle Tabarot, une fidèle de Jean-François Copé, aurait vendu des formations d’élus aux collectivités locales qui seraient en fait des formation fantome.
    ...
    En janvier 2011, Jérôme Lavrilleux s’inscrit à une formation sur le budget, payée par le conseil général de l’Aisne, mais il reconnait qu’il n’y est pas allé.