region:ouest de la france

  • Les oubliés d’#Indochine du Camp de #Saint-Livrade.

    Cinquante ans après la chute de Dien Bien Phu, des Français rapatriés d’Indochine vivent toujours dans des baraquements.

    Une route défoncée. Des dizaines de #baraquements délabrés, alignés les uns à côtés des autres, marqués d’une lettre ou d’un numéro, et surmontés d’un toit de tôle. A quelques kilomètres du coeur de Sainte-Livrade, un village d’un peu plus de 6.000 âmes, posé sur les berges du Lot, une simple pancarte indique l’entrée du « #Centre_d'accueil_des_Français_d'Indochine », le #CAFI.

    C’est là, dans cet ancien camp militaire, que sont arrivés en avril 1956, 1.160 réfugiés, dont 740 enfants, rapatriés d’Indochine. Après les accords de Genève de 1954 et le retrait de la France du Sud-Vietnam, l’Etat français a pris en charge ces #couples_mixtes ou ces #veuves de Français (soldats ou fonctionnaires), qui fuyaient la guerre et le communisme. L’Etat les a hébergés « provisoirement » -selon les mots employés en 1956 par les autorités - dans ce #camp_de_transit. Puis les a oubliés. Cela fait cinquante ans qu’ils attendent, cinquante ans qu’ils vivent là.

    « Nous sommes restés toutes ces années sans comprendre, sans rien dire », dit Jacqueline Le Crenn. Agée de 91 ans, cette vieille femme eurasienne vit dans le même baraquement depuis qu’elle a quitté le Tonkin de son enfance, il y a près d’un demi-siècle. Son appartement comprend une entrée-cuisine, une chambre-salon, et une pièce transformée en pagode, où elle voue son culte au Boudha. « Je me suis habituée au camp et à cette vie, poursuit-elle. Je veux mourir ici. »

    Jacqueline fait partie des 48 « ayants-droits » encore en vie, sur les quelque 200 personnes hébérgés au CAFI. La plupart des enfants de rapatriés ont quitté le camp. Mais les plus fragiles sont restés : les veuves, qui n’ont jamais eu les moyens de s’installer ailleurs ; les enfants qui n’ont pas trouvé de travail ; les malades et les handicapés.

    "La guerre est venue et nous avons tout perdu"

    Selon l’association « Mémoire d’Indochine », une quinzaine de personnes handicapées vivent au CAFI, dans des conditions très précaires. Des silhouettes mal assurées hantent en effet le centre des rapatriés. Comme cet homme au teint sombre et aux yeux bridés, claudiquant le long des barraquements. Ou ce quadragénaire aux cheveux longs, qui erre dans le camp en parlant tout seul. « Certains enfants du centre ont fait des crises d’adolescence difficiles, explique le président de Mémoire d’Indochine, Georges Moll. Ils ont été conduits à l’hôpital psychiatrique, et en sont ressortis dans un état catastrophique. »

    Jacqueline Le Crenn vit seule depuis le départ de ses six enfants. La mère de cette femme au physique sec était Vietnamienne et son père, mort à la guerre de 1914-18, Français. « Nous sommes pupilles de la nation », dit fièrement Jacqueline. La vieille femme voûtée, assise à côté d’un poêle à gaz, raconte sa vie d’avant, la « vie heureuse ». La construction d’une maison au Tonkin, où son mari et elle avaient projeté de s’installer, l’achat de rizières pour leurs vieux jours. « Et puis la guerre est venue et nous avons tout perdu. »

    Après la chute de Dien Bien Phu, en 1954, la famille Le Crenn, comme la plupart des rapatriés d’Indochine, ont dû quitter le nord pour le sud du Vietnam. Ils ont ensuite attendu à Saigon, dans des camps, avant de prendre le bateau pour Marseille et d’être hébergés dans plusieurs centres de transit en France. Sainte-Livrade est l’un des deux seuls camps qui subsistent aujourd’hui, avec celui de Noyant, dans l’Allier. « C’était un déchirement, raconte encore Jacqueline. La traversée a duré un mois. Je me disais que ce n’était plus la vie. Les autres étaient sur le pont. Moi j’étais au fond du bateau et je pleurais. »

    En arrivant au camp de Sainte-Livrade, alors entouré de barbelés, le fils de Jacqueline a demandé : « Maman, c’est ici la France ? » « Le plus dur, c’était le froid, précise Jacqueline. Ensuite, il a fallu tenir, tout reconstruire, trouver de quoi vivre. » Beaucoup de rapatriés ont été embauchés dans les usines d’agro-alimentaire de la région. Ou travaillaient dans les champs de haricots.

    Claudine Cazes, 11ème de 16 enfants - et première à être née dans le CAFI, en 1957 -, se souvient des heures d’« équeutage ». « Des sacs de haricots arrivaient au camp le matin et devaient être prêts pour le soir, raconte cette aide-soignante de 47 ans, qui a quitté le camp en 1977. Tout le monde s’y mettait. » Sa mère, Vuong, âgée de 81 ans, vit toujours au CAFI. Son père, Paul, est mort l’année dernière. Français d’origine franco-chinoise, il avait fait de prestigieuses études en Indochine, et travaillait dans les forces de sécurité. Mais en arrivant en métropole, Paul Cazes n’a pas pu intégrer la police française, et a dû travailler à l’usine.

    "L’Etat français sait ce qu’il nous doit. Moi, jamais je ne lui réclamerait rien"

    Logé dans un autre barraquement du camp, Emile Lejeune, 84 ans, dit ne pas avoir de « nostalgie ». Pour sa mère et lui, le rapatriement de 1956 fut un soulagement. Militaire du corps expéditionnaire français en extrême orient (CEFEO), ce fils d’un magistrat français et d’une princesse vietnmienne a été fait prisonnier par le Vietminh en 1946, et est resté sept ans en captivité. « Là-bas, la vie et la mort étaient sur le même plan, témoigne Emile. Beaucoup de mes camarades sont morts de dysenterie, du palu, ou de malnutrition. Le pire, c’était le lavage de cerveau. On nous affaiblissait pour nous inculquer le communisme. » Sur près de 40.000 prisonniers du CEFEO, moins de 10.000 ont survécu aux camps du Vietminh.

    Chez Emile, une photo de jonque, voguant dans la baie d’Halong, des statues de Boudha, et plusieurs couvre-chefs : le traditionnel chapeau conique des vietnamiens, un chapeau colonial usé et un képi de soldat français. Son vieux képi entre les mains, le vieil homme aux yeux bridés dit qu’il n’a « pas de haine en lui ». « Mais je suis attristé, ajoute-t-il. Parce que la France en laquelle nous croyions ne nous a pas accueillis. Nous n’avons jamais été considérés comme des Français, mais comme des étrangers. Parqués, surveillés, puis abandonnés. » Emile, lui, demande juste « un peu de reconnaissance ». Au nom de « ces dames du CAFI, trop humbles pour réclamer ». Au nom de ces « épouses ou mamans de combattants, pour certains morts au champ d’honneur, morts pour la France. »

    D’abord rattachés au ministère des affaires étrangères, les rapatriés du CAFI ont ensuite été administrés par huit ministères successifs. Les directeurs du camp étaient des anciens administrateurs des colonies. « Ils reproduisaient avec nous leurs mauvaises habitudes de là-bas, se souvient Jacqueline Le Crenn. Ils nous traitaient comme des moins que rien. Nous devions respecter un couvre-feu et l’électricité était rationnée. »

    Au début des années 1980, la commune de Sainte-Livrade a racheté les sept hectares de terrain à l’Etat pour 300.000 francs, avec le projet de réhabiliter le centre. Mais ces bâtiments, contruits avant-guerre pour abriter provisoirement des militaires, n’ont jamais été rénovés. Longtemps, il n’y a eu ni eau chaude, ni salle d’eau, et des WC communs. « Pas d’isolation, pas d’étanchéité, sans parler des problèmes d’amiante, et des réseaux d’électricité hors normes », énumère la première adjointe au maire, Marthe Geoffroy.

    En 1999, la municipalité, aidée de l’Etat, a engagé un programme de réhabilitation d’urgence pour les logements ne bénéficiant pas du confort sanitaire minimal. Des travaux à « but humanitaire » dans l’attente d’une solution pour l’ensemble du CAFI. Mais depuis, rien. Le maire (UMP), Gérard Zuttion, se dit bien « un peu choqué » par cette « sorte d’abandon ». Mais il dit aussi que la commune n’a pas les moyens « d’assumer seule les déficiences de l’Etat vis-à-vis de cette population ». Le maire évoque des « projets de réhabilitation sérieux pour les prochains mois ». Puis il se ravise, parle plutôt « d’années ». « A cause de la lenteur de l’administration... »

    « C’est trop tard, tranche Claudine. Tout ce que nous voulons, au nom de nos parents, c’est la reconnaissance. » Sa mère, Vuong, écoute sa fille sans rien dire, s’affaire dans la cuisine puis s’assoit dans un grand fauteuil d’osier. Au crépuscule de sa vie, cette femme jadis ravissante, des cheveux blancs tirés dans un chignon impeccable, n’attend plus rien. Tous les matins, elle apporte une tasse de café sur l’autel où repose une photo de son mari, disparu l’année dernière. Elle dépose d’autres offrandes et brûle un bâton d’encens. Avant de mourir, l’homme de sa vie répétait à ses seize enfants : « Ma seule richesse, c’est vous. L’Etat français sait ce qu’il nous doit. Moi, jamais je ne lui réclamerait rien. Nous vivons dans le camp des oubliés. »

    http://www.rapatries-vietnam.org/oublies-indochine.php

    #camps #France #histoire #rapatriés

    Galerie photo :
    http://www.rapatries-vietnam.org/photos/cafi1/galerie-cafi.htm

    • La mémoire d’Indochine en pointillés dans le village de Sainte-Livrade

      Un fruit du dragon, un bananier, l’autel des ancêtres. Dans le sud-ouest de la France, un air d’Indochine plane sur la localité de Sainte-Livrade, 60 ans après l’arrivée de 1.160 rapatriés dont les descendants tentent de sauver la mémoire.

      C’était dans ce camp de l’armée française, comptant à l’époque 26 baraquements, un peu en dehors du village agricole de quelque 3.500 habitants, que ces « rapatriés d’Indochine », dont quelque 740 enfants, se sont installés en avril 1956, deux ans après les Accords de Genève marquant la fin de la Guerre d’Indochine, le départ des troupes françaises et l’indépendance du Vietnam et du Laos.

      Ils étaient Français, issus de couples mixtes pour certains. Il y avait aussi des veuves, et, disent certains avec une certaine pudeur, des « secondes familles » indochinoises de soldats français.

      Et alors que la France commémore la chute il y a 60 ans de Dien Bien Phu, le 7 mai 1954, il reste encore à Sainte-Livrade, à l’est de Bordeaux, une centaine de ces rapatriés et leurs enfants, dont une poignée vit encore dans les baraquements d’origine, à côté de maisons murées en passe d’être rasées.

      Il y a par exemple dans le « D1 » Mme Thi Lua Fanton d’Andon, qui explique fièrement qu’elle a eu 12 enfants, dont cinq nés en Indochine, d’où elle est arrivée à l’âge de 27 ans avec son mari, un militaire français.

      Tous ont vécu dans ce logement-bâtisse d’environ 60 m2, divisé en trois pièces : un salon-cuisine et deux chambres. « Elle préfère rester là, on lui offrirait un château qu’elle n’en voudrait pas », explique Patrick Fernand, président de l’Association des amis du Cafi (Centre d’accueil des français d’Indochine) de Sainte-Livrade, lui même descendant de rapatriés.

      De sa vie d’avant, Madame Thi, 87 ans, une femme frêle au sourire doux qui cuisine toujours avec des baguettes, parle peu. Juste le souvenir ébauché de son départ de Hanoï, dans le nord, où elle vivait, pour Saïgon, dans le sud, où « il faisait très chaud », avant d’être emmenée en France.

      Pour éviter les représailles sur ces militaires, fonctionnaires ou proches de Français, les autorités avaient décidé de les évacuer et de les accueillir, dans divers centres, en particulier à Noyant (centre), à Bias (sud-ouest) et à Sainte-Livrade. Ils furent les premiers « rapatriés », bien avant ceux d’Algérie.

      Des milliers s’éparpillèrent sur tout le territoire et les plus démunis furent installés dans des camps, une situation en principe provisoire et précaire. Dans les baraquements de Sainte-Livrade, où la France a aussi reçu des Républicains espagnols, l’eau chaude faisait défaut, l’isolation était nulle et l’électricité, rationnée.

      – ’Sale chinetoque’ -

      "Nous avons été très mal accueillis. On était partout humiliés. On nous disait +sale chinetoque+, se souvient Robert Leroy, 68 ans, ouvrier à la retraite, fils d’un colonel de l’armée française. Mais ces rapatriés, qui avaient leur école dans le camp, « n’ont pas fait de bruit », complète Patrick Fernand non sans rappeler que dans la France de l’après-guerre la vie était dure pour tous.

      L’Etat, qui a cédé le camp à la commune de Sainte-Livrade au début des années 1980, « ne s’en est pas beaucoup occupé », témoigne aussi l’ancienne maire du village, Claire Pasut.

      C’est finalement au début des années 2000 que les descendants ont commencé à réclamer. Etrangement, ils craignaient la destruction des baraquements, qui, bien qu’insalubres, semblaient être le réceptacle de toute leur mémoire.

      « Des autels privés (de culte aux ancêtres) ont dû être détruits. C’est très douloureux », explique Patrick Fernand.

      Un accord a finalement été trouvé en 2008 pour la construction de nouveaux logements. Six ans plus tard, la dernière livraison de maisons est prévue en juillet.

      Le frère aîné de Patrick Fernand, Pierre, s’installera au « 17, rue de la Soie ». Un déménagement qu’il vit comme un déracinement, même s’il a lieu à quelques centaines de mètres. L’architecture évoque pourtant le Vietnam : maisons en bois, pergolas rouges, entre lesquelles poussent des cerisiers.

      Dans les deux nouvelles épiceries, on trouve tous les produits du pays : gâteaux au soja, gingembre, pho et soupe aux raviolis, très appréciés des autres habitants du village qui s’y arrêtent pour déjeuner.

      Mais les « rapatriés » espèrent que le quartier du souvenir qu’on leur a promis dans quatre anciens baraquements comprenant la pagode, la chapelle et un lieu de mémoire, sera bien construit.

      « Allez on trinque pour la dernière fois, après ils vont tout raser », dit Patrick Fernand.

      https://www.20minutes.fr/societe/1369581-20140507-20140507-memoire-indochine-pointilles-village-sainte-livr

  • [SUD / SUD-OUEST] Farming-Soul recherche un atelier
    https://www.latelierpaysan.org/SUD-SUD-OUEST-Farming-Soul-recherche-un-atelier

    Qu’on se le dise, l’association partenaire Farming Soul recherche un nouvel atelier dans la région de Minerve (34). Leur travail permet le relais local de la démarche de diffusion de savoirs et savoir-faire paysans dans le Sud et le Sud-Ouest de la France : si vous avez connaissance d’un lieu qui pourrait leur correspondre, n’hésitez-pas à vous manifester ! > Cliquez-ici pour télécharger le dépliant présentant les activités de Farming Soul Retrouvez toutes les infos sur leurs besoins concernant ce (...)

    Actualités

    https://farmingsoul.noblogs.org
    https://www.facebook.com/farmingsoul
    https://www.latelierpaysan.org/IMG/pdf/flyer_farming_soul.pdf

  • Arjowiggins : les avocats dénoncent des mouvements de fonds illicites de 20 millions (RT)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15903-arjowiggins-les-avocats-denoncent-des-mouvements-de-fonds-illicites

    Des employés d’Arjowiggins, peignent devant leur usine des slogans hostiles au président français de la République et

    à son gouvernement, le 29 mars 2019 après l’annonce de la liquidation judiciaire de la société et de la fermeture de

    l’usine de Besse-sur-Braye dans l’ouest de la France.

    Les avocats des salariés d’Arjowiggins, dont quelque 800 vont perdre leur emploi, dénoncent « des mouvements de fonds illicites » de plus de 20 millions d’euros. L’Etat est le principal actionnaire du groupe propriétaire d’Arjowiggins.

    Dans un courrier daté du 8 avril adressé à Pascal Lebard, PDG du groupe Sequana, propriétaire d’Arjowiggins, les avocats font état de « mouvements de fonds intervenus entre la date de cessation des paiements des deux sociétés [Arjowiggins Papiers Couchés et (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Linky : des copropriétaires de Villeneuve-sur-Lot font plier Enedis - Capital.fr
    https://www.capital.fr/economie-politique/linky-des-coproprietaires-de-villeneuve-sur-lot-font-plier-enedis-1274624

    Un compteur #Linky a été installé dans une copropriété du Sud-Ouest de la France sans l’accord des habitants. Ces derniers ont réussi à le faire enlever après s’être plaint auprès d’#Enedis.

    Je rêve où bien il y a capital.fr qui est à la pointe du combat contre Linky lol
    https://www.capital.fr/economie-politique/peut-on-refuser-la-pose-dun-compteur-linky-1272309
    #edf

  • Un festival sans alcool, oui c’est possible
    http://www.lemonde.fr/la-route-des-festivals/article/2017/08/19/un-festival-sans-alcool-oui-c-est-possible_5174201_5151848.html

    L’Arbre qui marche n’est pas la première manifestation à adopter cette politique. L’association est une émanation d’un autre festival, le Rêve de l’Aborigène, qui se tient depuis dix-sept ans à Airvault (Deux-Sèvres), et dont la vocation est de promouvoir la culture des peuples autochtones d’Australie. Las de voir les musiciens qu’ils invitaient monter sur scène dans un état éthylique avancé – l’alcoolisme a commis des ravages dramatiques chez les aborigènes – ses organisateurs ont imposé une abstinence progressive (seulement lors des repas du soir), puis totale, sur leur manifestation. Né en 2007 dans l’ouest de la France, l’Arbre qui marche a décidé d’adopter la même démarche dès sa première édition.

    #festival #musique #sans #alcool

    A l’instar de l’alcool, les instruments électriques et électroniques sont prohibés sur scène.

    Et #acoustique

  • TRAFIC INTERROMPU AU DÉPART ET À L’ARRIVÉE DE PARIS-MONTPARNASSE

    http://www.sncf.com/fr/horaires-info-trafic#animation-1

    Le trafic est interrompu au départ et à l’arrivée de Paris-Montparnasse et Paris Vaugirard en raison d’un dérangement d’installations à Vanves-Malakoff (près de Paris).

    Vos TGV partent ou ont pour terminus exceptionnel Paris Austerlitz. Certains de vos TGV sont supprimés.

    Les Intercités partent ou ont pour terminus exceptionnel Dreux. Certains de vos Intercités sont supprimés.

    Vous êtes invités à reporter votre voyage toute cette journée de dimanche 30 juillet 2017.

    • Reprise progressive du trafic SNCF à la gare Montparnasse à Paris
      http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/07/30/trafic-sncf-interrompu-gare-montparnasse-a-paris-en-plein-week-end-de-chasse

      Le chaos régnait dimanche 30 juillet en gare Montparnasse, où le trafic SNCF reprenait « très progressivement » dans l’après-midi mais restait « très perturbé » après avoir été interrompu depuis le matin, en plein week-end de chassé-croisé entre juillettistes et aoûtiens.

      Le porte-parole de la SNCF, Matthieu Chabanel, a précisé que cinq trains TGV, soit un tiers des trains, ont été supprimés dimanche matin, touchant 3 000 voyageurs. « Mais 7 000 personnes ont pu voyager » grâce aux trains détournés sur la gare d’Austerlitz ou celle de Lyon, a-t-il ajouté, assurant que « les investigations reprendront d’arrache-pied cette nuit » pour déterminer les causes de l’incident.
      […]
      Si le trafic a repris à 14 h 23 avec le départ d’un TGV à destination de Toulouse initialement programmé à 11 h 52, « on ne sait pas exactement le nombre de trains qui rouleront » sur l’ensemble de la journée, a prévenu le directeur de crise.

      Peu après midi, la SNCF avait annoncé une reprise « très progressive » de la circulation autour de 13 heures, au rythme de trois TGV au départ et à l’arrivée par heure, contre « jusqu’à neuf » en temps normal. Mais celle-ci s’est longuement fait attendre au grand dam des voyageurs excédés par des sons de cloche très différents en gare de Montparnasse.

      Il est évident que les chiffres avancés relèvent de l’affabulation la plus pure. Ils sont même incohérents entre eux…

      Sachant qu’aucun train n’a pu circuler entre 6h et 14h, que les 9 maxi par heure étaient très probablement largement dépassés en ce jour sans doute le plus chargé de l’année, les 5 (CINQ !) trains annulés sur un total de 15 (même pas une heure et demie de trafic maxi), ça fait doucement rigoler (enfin, sans doute pas les intéressés). Alors, les 3000 touchés par le problème…

    • Dans le sens des retours, c’est presque autant le chaos : comme les trains n’ont pas pu partir, ils ne peuvent pas revenir. Au départ d’Auray en fin de journée, le TGV était tellement bondé qu’il a fallu faire descendre des « volontaires » pour qu’au bout du compte (et de plusieurs tentatives) il puisse démarrer…

    • Troisième version du titre de l’article (et chiffres « mis à jour ») : on gagne en cohérence, le pourcentage de voyageurs qui n’ont pu circuler correspond à celui des trains supprimés (qui double presque). Note aussi que le niveau du communicant augmente puisqu’on passe du porte-parole à la directrice de SNCF Voyages.

      Pagaille à la gare Montparnasse à Paris en plein chassé-croisé
      http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/07/30/trafic-sncf-interrompu-gare-montparnasse-a-paris-en-plein-week-end-de-chasse

      En fin d’après-midi, la directrice de SNCF Voyages Rachel Picard a assuré que « près de 32 000 voyageurs étaient arrivés à destination » dans les deux sens, soit près de « 85 % de ceux qui avaient prévu de voyager aujourd’hui ». En tout, 60 trains sont arrivés à destination et 9 ont été supprimés, a précisé la compagnie ferroviaire.

      En revanche, la SNCF ne connaît toujours pas les origines de la panne de signalisation : « La source du problème n’est pas complètement identifiée, mais circonscrite », a expliqué M. Chabanel, évoquant « un réseau vieillissant ».

      « Les investigations reprendront d’arrache-pied » dans la nuit de dimanche à lundi pour déterminer les causes de l’incident, a-t-il précisé.

      Le trafic risque ainsi d’être à nouveau perturbé lundi matin, comme l’a anticipé Mme Picard qui a d’ores et déjà prévenu qu’il y aurait « moins de trains » que prévu et conseillé « de voyager lundi plutôt dans l’après-midi ».

    • Montparnasse : trafic TGV toujours perturbé lundi, pagaille en gare - La Croix
      http://www.la-croix.com/France/Montparnasse-trafic-TGV-toujours-perturbe-lundi-pagaille-gare-2017-07-31-1

      Le trafic restait perturbé lundi à la gare Paris-Montparnasse, qui dessert l’ouest et le sud-ouest de la France, en raison d’une panne dont l’origine était toujours inconnue de la SNCF, provoquant la pagaille sur place.

      « On va annuler quelques trains, on va en regrouper d’autres. On va réussir à faire partir 3 trains sur 4 aujourd’hui (lundi) pour les TGV », a déclaré à franceinfo Rachel Picard, la directrice générale de SNCF Voyages.

      En ce qui concerne les autres trains (TER, Transilien, Intercités), « le trafic sera normal », a-t-elle assuré.

      Le site internet dédié aux Transilien indiquait toutefois que le trafic était perturbé sur certaines lignes, faisant état de ralentissements et de suppressions de trains.

      Mme Picard a ajouté qu’elle conseillait « plutôt de reporter » son voyage si possible, puisque les conditions en gare « ne vont pas être idéales ».

    • Gare Montparnasse : « on ne sait pas combien de temps ça peut durer » | L’interconnexion n’est plus assurée
      http://transports.blog.lemonde.fr/2017/07/31/gare-montparnasse-juillet-17

      17 armoires électriques. La panne, indique Rachel Picard, directrice générale de Voyages SNCF, est localisée au Poste relais à commande informatique (PCRI) de Vanves-Malakoff (Hauts-de-Seine), un « grand centre d’aiguillage » situé à moins de trois kilomètres de la gare. « Il y a 17 armoires avec des centaines de fils à l’intérieur qu’il faut vérifier un à un », explique-t-elle à France Info. Cette vérification ne peut en outre être « effectuée que la nuit, quand les trains ne roulent plus », précise le service de communication de la SNCF.
      […]
      Un précédent Gare de Lyon. Le week-end du 17 au 19 mars dernier, un poste d’aiguillage de la gare de Lyon, à Paris, avait été remplacé par une tour de contrôle entièrement informatisée. L’opération était programmée et annoncée longtemps à l’avance, les trains n’avaient pas été supprimés mais détournés vers les gares parisiennes de Montparnasse, Austerlitz et de l’Est. Au fond, c’est à une situation similaire que fait face la SNCF, mais dans la précipitation.

      A un détail près : Matthieu Chabanel, porte-parole de la SNCF, qualifie le système d’aiguillage de Montparnasse de « réseau vieillissant ». Les incidents se sont d’ailleurs multiplié ces derniers mois, comme le rappelle Le Monde. Mais le poste d’aiguillage de la gare de Lyon datait de 1933, alors que le réseau de la gare Montparnasse a été mis en place « dans les années 1990, avec le TGV Atlantique », indique M. Bussereau.

    • SNCF : la panne liée à « un défaut dans les travaux » de la LGV, selon Guillaume Pepy
      http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/08/01/gare-montparnasse-la-panne-localisee-trafic-encore-perturbe_5167279_3234.htm

      Le président-directeur général de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), Guillaume Pepy, a précisé mardi 1er août dans une interview à Ouest-France les causes de la panne de signalisation qui a provoqué un blocage d’une ampleur exceptionnelle depuis dimanche matin à la gare Montparnasse, à Paris. Selon lui, c’est « un défaut dans les travaux » des nouvelles lignes à grande vitesse vers Rennes et Bordeaux qui est « à l’origine de la panne ».

      Le problème provenait en effet d’un « défaut d’isolement » dans une alimentation d’un poste de commande de signalisation à Vanves, près de Paris. M. Pepy a précisé que cet équipement avait été « étendu dans le cadre de la mise en service des nouvelles lignes à grande vitesse vers Rennes et Bordeaux ».

      Ouf ! rien à voir donc avec l’insuffisance de maintenance…

      Et toujours le bazar sur le réseau…

      Trois TGV sur quatre circulaient en moyenne mardi, et un retour à la normale du trafic est prévu pour mercredi. Bien que la panne ait été réparée, la circulation restait difficile mardi, certains trains étant supprimés, regroupés ou encore déroutés vers la gare d’Austerlitz.

      en moyenne

  • Ollléé ! et un torero de moins, un !
    https://nantes.indymedia.org/articles/38025

    Ce samedi 17 juin, alors qu’il y avait encore une fois une ignoble corrida #dans le sud-ouest de la France, c’est le taureau qui l’a emporté contre le torero.

    #Ecologie #Répression #Resistances #contrôle #social #-ismes #en #tout #genres #_anarch-fémin #actions #directes #antifascisme #anti-repression #aire-sur-l’adour #landes #les #Ecologie,Répression,Resistances,contrôle,social,-ismes,en,tout,genres,_anarch-fémin…,actions,directes,antifascisme,anti-repression

  • Allain Bougrain-Dubourg : « Non, les oiseaux n’ont pas importé la grippe aviaire »
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/03/01/allain-bougrain-dubourg-non-les-oiseaux-n-ont-pas-importe-la-grippe-aviaire_

    Oui je sais, c’est le Monde, mais j’aimerai savoir ce qu’il dit de cette affaire le #Bougrain-Dubourg.. et c’est #paywall #grrr

    Face au désarroi des éleveurs de canards, il a bien fallu trouver un coupable. L’oiseau migrateur fut tout indiqué pour jouer les boucs émissaires. Pointer quelques oiseaux sauvages est plus facile que de remettre en cause le commerce mondial et l’élevage industriel. Alors, on continue de diffamer ponctuellement l’avifaune sauvage, en allant jusqu’à affirmer que ce sont les migrateurs, venus d’Asie, qui auraient transmis le virus H5N8, de même qu’ils l’auraient fait, il y a près de dix ans, avec le H5N1.

    Pour information, il n’existe pas d’oiseau migrateur reliant l’Asie du Sud-Est et la France. La seule espèce « long courrier » est la sterne arctique, qui effectue un déplacement vertical de 40 000 km entre la Scandinavie et l’Antarctique. Cela dit, il n’est pas question de nier que l’oiseau sauvage peut être porteur. La question est de savoir s’il est à l’origine ou s’il subit le virus.

    Le 23 février, après avoir découvert des tourterelles turques victimes du H5N8, une battue administrative a été organisée dans le Lot-et-Garonne. Ce cas de figure est révélateur car les tourterelles en question, malgré leur nom, sont… sédentaires. La probabilité d’être contaminées vient donc davantage de la fréquentation d’un élevage du Sud-Ouest que d’un voyage vers les contrées asiatiques.

    • N’est-il pas temps de s’interroger sur la concentration des élevages sur de petites surfaces, l’augmentation considérable du nombre d’exploitations et de leur taille durant ces dernières années – multipliée par six en trente ans ! – ou encore l’accélération des échanges, qui ne permet plus de parler de productions traditionnelles ? Ce nouveau contexte nécessite en particulier des règles d’hygiène intra et inter-élevages très strictes, qui ne sont manifestement pas toujours bien appliquées. Les nombreux transports d’animaux imposés par les divers maillons de la chaîne industrielle font, du reste, l’objet d’une enquête ouverte début février pour savoir si des échanges contaminés ne l’ont pas été en connaissance de cause.

      Les fantasmes du « péril aviaire »

      Ce n’est pas un hasard si la flambée du H5N8 est apparue en France, en particulier durant les fêtes de fin d’année, alors que la filière palmipèdes – 78 % des foyers recensés dans cette filière, notamment celle des canards gras – s’affairait dans les opérations de négoce. La région Nouvelle-Aquitaine est particulièrement affectée par cette flambée du H5N8 puisqu’elle assure à elle seule plus de 57 % de la production française et près de 43 % de la production mondiale de foie gras.

      Ce n’est pas un hasard non plus si le département des Landes est le plus impacté : avec une production de 11 millions de palmipèdes en élevage, dont 8 millions en gavage, les concentrations sont telles que le virus peut s’y transmettre par aérosol, sans qu’il soit besoin d’oiseaux transporteurs.

      La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) dénonce le détournement des causes réelles de cette épizootie en surfant sur les fantasmes du « péril aviaire ». Les seuls oiseaux qui nous arrivent en masse d’Extrême-Orient sont des volailles domestiques qui prennent l’avion ! Les oiseaux hivernant en France ne croisent pas de région d’élevages industriels de plein air, sauf… dans le sud-ouest de la France, et ponctuellement depuis les élevages de l’Europe centrale et de l’Ouest.

      La LPO s’étonne que l’on ait continué à autoriser l’usage d’« appelants » – canards domestiques destinés à attirer les canards sauvages – pour les chasses à la hutte, alors que le H5N9 est apparu dans le Pas-de-Calais à partir d’« appelants », et tandis que tous les éleveurs ont eu l’interdiction de transporter leurs volatiles, y compris au Salon de l’agriculture.

      Débattre de la biodiversité

      Les oiseaux sauvages, comme les autres animaux, dont l’homme, jouent ponctuellement un rôle dans le processus de propagation de ces virus influenza. Dans cette situation d’épizootie, il paraît pourtant essentiel de bien identifier et de hiérarchiser les risques et les responsabilités. Les éleveurs comme les consommateurs, la faune domestique comme la faune sauvage sont une nouvelle fois victimes de systèmes de production intensifs à courte vue.

      Plus de 80 % des Françaises et des Français demandent que les questions de protection de la nature soient abordées dans le débat présidentiel (sondage LPO/IFOP réalisé du 8 au 9 décembre 2016). Lors du Salon de l’agriculture, les responsables politiques et agricoles ne devraient pas faire l’économie d’un questionnement précis sur les systèmes de production.

  • 518 #communes_nouvelles comptabilisées au 1er janvier 2017 | CGET
    http://www.cget.gouv.fr/actualites/518-communes-nouvelles-comptabilisees-au-1er-janvier-2017

    Après la création des 317 premières en 2015, 201 autres ont été créées l’an dernier. En moyenne, elles regroupent 3,2 communes et 3 342 habitants, selon l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité (AMF).

    Sur le territoire métropolitain, 61 départements sont concernés. L’AMF note un fort mouvement de regroupement dans l’ouest de la France : 24 communes nouvelles ont vu le jour dans le Calvados, au 1er janvier dernier.

    La plus grande commune nouvelle est Annecy (74) qui regroupe désormais six communes et 126 000 habitants.

  • Université d’été - ZAD - Meeting de Valls - Nantes et Rennes : ingouvernables !

    - Janvier 2017. #Manuel_Valls est en campagne. Pour son déplacement dans l’Ouest de la France, il choisit de venir tenir un meeting à #Rennes le 16 janvier. Immédiatement, les forces qui se sont agrégées au cours des luttes précédentes appellent à une « Farine Party ». Les médias parlent d’une « mission suicide » pour l’ancien chef du gouvernement. Le meeting est annulé.

    https://expansive.info/home/chroot_ml/ml-expansive/ml-expansive/public_html/local/cache-vignettes/L300xH161/arton271-09656.jpg?1484404347
    https://expansive.info/Universite-d-ete-ZAD-Meeting-de-Valls-Nantes-et-Rennes-ingouvernables-26

  • Développer l’Entreprise Sociale "Ami 3" Lettonie -

    Soutenez le projet humanitaire Franco-Letton « AMIS 3 » et son atelier fruits des bois à MĒTRIENA LV4865, MADONAS Novads, en Lettonie.

    « AMIS 3 » Entreprise Sociale entre Lettonie et Francija.

    En Lettonie, les populations des zones rurales excentrées vivent souvent très modestement, sans couverture sociale. Ce projet est destiné à l’une de ces régions de la Lettonie profonde, près de Madona, là où s’arrête le bitume et même plus loin ...

    Lors d’un séjour dans le Sud-Ouest de la France en 2013, Solvita FIBIGA découvre avec sa sensibilité les Communautés Emmaüs Initiées par l’Abbé PIERRE. Ces centres de réinsertion collectent, trient, réparent et revendent pour des sommes modiques des accessoires de la vie courante : meubles, vêtements, ménager, livres, bibelots...etc.

    Accompagnée par Jean AMBLARD, qui pratique la langue lettone, Gascon chef de projets à l’orphelinat de Grasi en Lettonie, Solvita réagit en s’informant sur le fonctionnement des Centres Emmaüs et si éventuellement une telle organisation pourrait être transposée dans son petit village à Mētriena, voire dans la Communauté de Communes de Madona, au cœur de la Lettonie profonde.

    https://www.lettonie-francija.fr/-aider-amis-3-association-humanitaire-de-droit-letton- ?

    Développer l’Entreprise Sociale "Ami 3" et son atelier fruits des bois d *e Lettonie, un projet associatif humanitaire Franco-Letton à Mētriena en Lettonie

    Les multiples baies sauvages de canneberges, de myrtilles, les framboises & fraises des bois, les champignons, les sèves du printemps sont abondantes dans les forêts lettones. Après la cueillette elles permettent de faire des conserves, des confitures et des jus de fruits de très grande qualité.

    Une des activités d’économie sociale en projet avec l’association "Ami 3".

    Comment faire vivre économiquement "Ami3", association à caractère social et humanitaire ?
    Produire en Lettonie des confitures et des jus de fruits de très grande qualité

    L’idée fait son chemin car dans cette région de Lettonie, restée très nature avec ses forêts immenses et ses tourbières (Réserve Nationale de TEIČI) les baies sauvages de canneberges, de myrtilles, les framboises & fraises des bois, les champignons, les sèves du printemps sont abondantes et permettent de faire des conserves, des confitures et des jus de fruits de très grande qualité.

    Il y a aussi beaucoup de pommiers car le climat leur est très favorable. Ils n’ont pas besoin
    d’être traités et donnent de très bons fruits à valoriser.

    Un petit atelier de production de confitures et jus de fruits bios aux normes européennes permettrait de générer des revenus complémentaires.

    La vente locale sera modeste, sans doute un peu mieux à Riga la capitale mais à voir dans les réseaux associatifs, les Comités d’entreprises, internet, le bouche à oreille ... tout est possible !

    Le matériel de cet atelier est évalué à environ 15000€ au prix du neuf, et pourrait être trouvé d’occasion en France, en Belgique, en Suisse. L’idéal serait des dons et le sponsoring.

    *L’association a besoin de votre aide pour prendre son envol à Mētriena.

    Plus tard viendra l’autonomie. Le bénévolat est à son balbutiement dans les pays de l’ex-URSS, il est fragile et les salaires si bas que donner ne serait-ce qu’un peu de son temps, est extrêmement généreux et peu courant. Il faut le soutenir, l’encourager !

    Même dans le cas positif où AMIS3 recevrait des soutiens de la part de Communautés ou d’associations françaises, même si la revente générait quelques revenus, dans un deuxième temps il est logique d’envisager d’autres activités annexes pour aider les plus démunis et subvenir au fonctionnement.

    Fonctionnement envisagé dès décembre 2016

    La municipalité accepte de louer un local, l’association l’aménagera pour mettre les dons à disposition : meubles, vêtements et divers accessoires de la vie courante. Mais dès le départ, il s’avère déjà un peu trop petit ...

    Sur les conseils d’organisations humanitaires expérimentées, tous les articles à disposition seront cédés moyennant une faible contrepartie financière, adaptée à la précarité de la situation économique de ceux à qui s’adresse cette action. Cela pour que chacun se sente dignement participant d’avoir « acheté » et non d’être secouru.

    Rappelons que le salaire minimum en Lettonie pour un mois de travail à temps complet est passé en 2015 de 360€ à 370 euros en 2016 pour 40h de travail hebdomadaire.

    En attendant les moyens de créer l’emploi d’une personne responsable, les membres du conseil d’administration qui pourront se libérer de temps à autre essayeront d’assurer une présence pour une ouverture au moins le week-end : Pas facile...

    Dans la ville, de nombreuses personnes sont sans emploi et mènent une vie précaire. L’alcoolisme est très présent... Les activités générées par l’association pourront saisonnièrement les aider en leur proposant un travail rémunéré.

    Amis lecteur vous avez probablement des idées, des contacts, des solutions à nous proposer.
    Soutenez l’association "AMIS 3", laissez votre message à Jean Amblard en cliquant ici
    https://www.lettonie-francija.fr/Entreprise-Sociale-Ami3-atelier-fruit-des-bois-1258?lang=fr

    #Ess #lettonie #entreprise_sociale #atelier #fruits_des_bois #don #Ami3 #projet #humanitaire

    • Contrat à impact social : rentabiliser la misère On connait en France
      http://labrique.net/index.php/thematiques/politicaille/842-contrat-a-impact-social-rentabiliser-la-misere

      Le « contrat à impact social », nouvel outil de financement pour les associations, arrive en France. L’État ne veut plus assurer ses missions sociales ? Pas de soucis, les banques et les multinationales sont déjà en embuscade pour couvrir les besoins des miséreux.ses. Une main sur le cœur, l’autre dans la caisse, la finance s’attaque au social et recycle la misère en pognon.


      Au-delà de faire du profit sur le dos des plus vulnérables, ce type de contrat modifie radicalement l’essence même du travail social. . . .

      On se demande pourquoi la Lettonie essaye de nous vendre ça, chez elle.
      Budgets européens alloués sans doutes ?

      Quand on rentre à Emmaüs, le business de la misère, on en sort pas !
      http://www.dailymotion.com/video/x2u04n3_emmaus-le-business-de-la-misere_news

    • Merci de l’information.

      La Lettonie, la Bulgarie et la Roumanie font partie des pays dans l’Europe, qui ont les plus fort taux de pauvreté.

      Depuis 2008, la Lettonie a subit fortement la crise mondiale et se redresse progressivement. Elle est aujourd’hui parmi les pays les moins endettés d’ Europe, ce n’est pas le cas de la Grèce, de l’Espagne qui défraient souvent les chroniques médiatiques.

      Pourtant en Lettonie, si les lettons veulent avoir chaud sous leurs températures hivernales ( -10° à -25° selon), il leur a d’abord fallu faire provisions de bois de chauffage, en prévoyant les mois à venir.

      C’est ce mélange de prévisions, d’efficacité participative naturelle, et d’habitudes à lutter ensemble contre l’adversité en chantant, qui font beaucoup de différences avec les français, malgré les pauvretés.

      Hier était le solstice d’hiver, très fêté en Baltique, car il annonce le retour de l’allongement de l’ensoleillement des journées, favorise les enchantements lettons.

      En cadeau, La pureté des voix lettones pour un « Triste Petit Festival d’Hiver » transmis avec grand plaisir musical :
      Concert Vocal du groupe féminin « Latvian Voices » visible par ce lien http://bit.ly/2hV8MQY


      https://twitter.com/LatvianVoices
      #lettonie #latvianvoices #pauvreté #

    • Pour faire suite et être précis en abordant cette information concernant Emmaus, sans s’arrêter au titre « écrit pour faire sensation » je vous invite à lire les réponses du mouvement Emmaus ici :
      http://destimed.fr/+Reaction-de-la-communaute-Emmaus-apres-la-diffusion-sur-Canal-ce-15-juin-d

      Dans un communiqué, la communauté Emmaüs se dit révoltée et scandalisée par l’émission "Spécial Investigation : Emmaüs le business de la misère ?" diffusée sur Canal+ ce lundi 15 juin.

      Indiquant que « depuis 58 ans, la communauté Emmaüs de Marseille Pointe Rouge agit avec ses 56 compagnes et compagnons et ses 50 bénévoles :
      – Du mardi au vendredi à 7h30, 52 fois par an, en haut de la Canebière, 100 personnes de la rue commencent leur journée avec un café chaud, un croissant et une banane ; à 11h une soupe et une orange leur sont servies. Un grand brunch solidaire avec nappe blanche et serveurs stylés est organisé à Noël.
      – 7 jours sur 7 plus de cent donateurs quotidiens ignorent les marchands sur internet et nous confient les biens dont ils n’ont plus l’usage. Ces biens sont transformés en solidarité.
      – Une fois par an un container chargé à ras bord part à Emmaüs Bénin. 5 000 euros prélevés sur les ventes aident à travers Emmaüs International à mener à bien l’adduction d’eau aux 60 000 habitants du lac Nokoué
      – Des containers remplis de matériel médical partent régulièrement pour la Tunisie à travers une association partenaire et amie. Une presse à huile a offert un revenu à une douzaine de femmes tunisiennes.
      – Deux soirs de suite "Noirs et Bancs" la troupe de théâtre de nos compagnes, compagnons et amis a dit sa révolte devant une centaine de spectateurs enthousiastes et émus.
      – Du mardi au samedi, le matin, les gens de la rue viennent chercher gratuitement vêtements et objets de première nécessité.
      – Des familles sans ressources adressées par les assistantes sociales des quartiers viennent s’équiper gratuitement.
      Cela dure depuis 58 ans, pour cet anniversaire encore un public nombreux a manifesté sa solidarité à la communauté Emmaüs de Pointe Rouge. C’est cette réalité quotidienne à côté de laquelle est passée Gabrielle Dréan, l’auteure du 52 minutes "Spécial Investigation" diffusé le lundi 15 juin sur Canal+.

      La communauté Emmaüs de Pointe Rouge invite la presse et le public à venir constater sur place, qu’au 110 traverse Parangon 13008 Marseille, 56 compagnes et compagnons, 50 bénévoles et une dizaine de salariés proposent une alternative vivante et épanouie au monde désespérant qu’elle nous propose. »

      La suite des réponses avec les commentaires :http://destimed.fr/+Reaction-de-la-communaute-Emmaus-apres-la-diffusion-sur-Canal-ce-15-juin-d

      Et voici le reportage vidéo complet de Gabrielle Dréan :

      http://www.dailymotion.com/video/x2uzk79

  • #Meghan_Murphy : David Hamilton et la réalité de la pornographie

    http://ressourcesprostitution.wordpress.com/2016/11/30/david-hamilton-et-la-realite-de-la-pornographie

    David Hamilton était connu pour son style de photographie pédophile, que certains appelaient « de l’art », mais qui n’était guère plus que des images sexuées d’adolescentes. Ce qu’il a produit et encouragé ne devrait jamais avoir été célébré, puisque cela a permis à Hamilton (et probablement à beaucoup d’autres hommes) d’agresser qui sait combien de jeunes filles et, ce faisant, de normaliser la pédocriminalité et l’exploitation sexuelle. Pourtant, Hamilton a eu droit à des décennies de célébrité et de succès, depuis les années 70 jusqu’à il y a dix ans, puisqu’il a publié deux nouveaux livres en 2006. Vu les récentes accusations de viol le visant, nous pouvons dire que nous avons appris notre leçon. Mais compte tenu de la popularité toujours réelle d’hommes comme Terry Richardson, un autre photographe, et la sexualisation continuelle des jeunes filles et des femmes dans les médias, il est clair que nous sommes encore, en tant que société, peu disposés aux prises de conscience nécessaires à la protection de ces dernières.

    Le photographe britannique a été retrouvé mort à 83 ans, apparemment il s’est suicidé, à son domicile parisien vendredi soir dernier. Quelques jours plus tôt, Hamilton avait menacé de poursuites en diffamation quatre femmes l’accusant de viol.

    Dans un livre publié le mois dernier, La Consolation, Flavie Flament, une animatrice de télévision, n’a pas nommément cité David Hamilton, mais a plus tard elle a confirmé qu’il était bien l’homme désigné dans son récit d’un viol commis lors d’une séance photo, en 1987, pendant ses vacances avec ses parents au Cap d’Agde, dans le Sud-ouest de la France. La page couverture de ce livre est une photo d’elle prise par Hamilton à cette époque.

    Après la publication de son ouvrage, Flavie Flament raconte avoir été contactée par plusieurs autres femmes, qui déclarent avoir elles aussi été violées par Hamilton.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.feministcurrent.com/2016/11/27/david-hamilton-sexual-abuse

    Meghan Murphy, fondatrice et éditrice du site FeministCurent.com est écrivaine et journaliste indépendante. Diplômée de maîtrise au département d’Études sur le genre, la sexualité et les femmes de l’Université Simon Fraser en 2012, elle vit à Vancouver avec son chien. On peut la suivre sur Twitter à @MeghanEMurphy.

    #pornographie #David_Hamilton #Feminist_current #pédocriminalité #viol

  • J-217 : Est-ce que je ne devrais pas tenter de faire l’inventaire, honnête, des quelques bribes d’informations que je ne suis pas parvenu à contenir et qui sont, malgré tout, arrivées jusqu’à moi, comme, ce matin, d’apprendre la mort de Shimon Peres ?

    Tentative de liste :
    Shimon Peres est mort.
    Patrick Buisson, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, fait des siennes, mais dès que j’ai vu le mot Sarkozy s’imprimer sur l’écran, j’ai détourné le regard immédiatement, je n’ai donc rien vu, et rien entendu. Mais j’en ai de nouveau entendu parler dans les couloirs de mon travail, Patrick Buisson aurait écrit un livre ― « Patrick Buisson », « écrire », « livre », cherchez, et chassez, l’intrus.
    Il y a eu un premier débat entre Hilary Clinton et Donald Trump, dont les médias semblent vouloir insister que Hilary Clinton en est sortie victorieuse. Peut-on sortir victorieux d’un débat, et est-ce alors un débat ? Je ne pense pas que je pourrais sortir, moi, victorieux de mon combat à propos de cette élection améri-caine, à savoir en ignorer le résultat, pour deux raisons, trop de correspondants américains, et tous ligués contre Donald Trump, anciens amis de l’ Art Institute , au-cun qui comprendrait mon raisonnement à propos de telles élections, à savoir que les finalistes se valent, de toute manière, que les solutions ne se trouveront jamais dans les urnes, eux me demanderont si je m’en fous tant que cela que mon ancienne [camarade] de classe soit élue l’année prochaine, ils ne comprendraient pas que je ne fasse plus la différence entre elle et un autre, que je ne fais plus de distinguo entre droite et extrême droite, et puis, seconde raison, il faudrait aussi que je boude de regarder les émissions Last Week Tonight de John Oliver, surtout celles dans lesquelles il fait l’exégèse des déclarations et des faits de campagne de Donald Trump. Ce serait comme d’exiger de moi que je fasse régime.
    Serge Squarcini est mis en examen pour trafic d’influence. Ça c’est drôle. Vraiment. Toutes les nouvelles du monde ne sont pas tristes.
    François Hollande a fait une visite à Calais, apparemment pas très convaincante. Mais, comme, quoi qu’il fasse, les médias s’accordent sur le fait que ses interventions ne sont pas convaincantes, on peut même penser qu’il a été brillant à Calais. Mais j’en doute, quand même un peu.
    Claude Guéant, plus proche ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy, a été mis en examen pour suspicion de financement de la campagne électorale de 2007 d’icelui, avec des fonds libyens, d’avant-guerre je présume. C’est quand même une destinée fréquente chez les anciens ministres de l’intérieur de droite de se retrouver quelques années plus tard chez le Juge. Guéant fils naturel de Pasqua ?
    36 avions Rafales de marque Dassault ont été vendus à l’Inde.
    Suite à l’assassinat d’un jeune Noir par des policiers, de graves émeutes ont lieu à Charlotte dans la Caroline du Nord aux Etats-Unis d’Amérique
    La Pologne va interdire les Interruptions Volontaires de Grossesse.
    Il y a eu une manifestation d’opposition à la loi Travaille ! le 17 septembre, elle n’a pas rencontré un très grand succès, mais, comme, quoi qu’il se passe dans la rue ― il s’passe quoi dans la rue ? , Paris, 1986, génération Oussekine ― les médias dominants s’accordent à penser qu’il ne se passe pas grand-chose, il est en fait possible que ce jour-là soit l’équivalent historique de la prise de la Bastille en 1789, mais j’en doute. Il y a eu des affrontements entre manifestants et forces du désordre sur la place de la République et à Paris, de même, naturellement, à Rennes et Nantes.

    Ça va, je m’en sors plutôt bien, il n’y a pas grand-chose qui filtre, ou qui soit poreux, en continuant de bien faire attention, je devrais pouvoir réussir. Mon premier test d’étanchéité est concluant. Si seulement le toit de ma maison pouvait sortir victorieux d’un tel test, la course d’escargot entre mon couvreur et la dégradation du beau temps en ce début d’automne me rend nerveux, on s’excuse pour cette parenthèse autocentrée.

    Je peux me tromper, bien évidemment, mais je serais étonné si on me di-sait qu’il s’était passé d’autres événements que ceux-là, d’autres qui mériteraient que j’en prenne connaissance, que je me renseigne à leur propos que je m’en fasse une opinion.

    Et est-ce que je ne devrais pas, pour mon plus simple amusement, mon divertissement à la fois en tant qu’émetteur et que récepteur, m’inventer une actualité purement fictive ? L’assassinat de Benjamin Netanyahou par un extrémiste du parti travailliste, pourtant moribond, lors du funérailles de Shimon Peres, l’infarctus simultané de Donald Trump et le trépas d’une crise d’étouffement de Hilary Clinton, lors du second débat télévisé, et ses conséquences invraisemblables, l’élection par défaut du candidat libertarien, Gary Johnson, un nouveau krach boursier, mais celui-là venant de la bourse de Pékin, principal créancier de l’économie américaine, ce qui est peu su, et donc, effet de domino oblige, l’effondrement des cours boursiers d’abord à Wall Street, puis dans le reste du monde, récession sans précédent, une nouvelle arme sol-air portative qui tombe aux mains de l’État Islamique, les avions de la coalition qui tombent comme des mouches dans les cieux syrien et irakien, Etats-Unis et Russie s’accusant mutuellement, escalade et provocations de part et d’autre, puis retrait gradué de ces positions hautes, nouveaux attentats en France, les terroristes fusillent des voitures et leurs passagers depuis des ponts enjambant les autoroutes, carambolages sans fin, massacres parmi les véhicules au fur et à mesure qu’ils arrivent à hauteur du carambolage, embrasement au napalm, empoisonnement massif de l’eau courante dans les stations d’épuration en périphérie des grandes villes, nombreuses explosions de véhicules piégés dans les parkings des sièges sociaux de toutes les entreprises du CAC40 ― la plupart de ces parkings ouvrant leur barrière et leurs portes par reconnaissance optique des plaques minéralo-giques, je ne vous ai rien dit ―, déclarations martiales du Premier Ministre et dé-pression nerveuse du Président, élections anticipées, décret de couvre-feu et autres mesures sécuritaires inutiles, affrontements extrêmement violents dans la ZAD de Notre Dame des Landes, des centaines de morts parmi les manifestants, condamnations unanimes à l’ONU, le Premier Ministre, droit dans ses bottes, martial, forcément martial, décès de Johnny Halliday d’une cirrhose du foie, obsèques nationales à Notre Dame de Paris, décès de Pierre Michon dans l’indifférence totale, on apprend sa disparition six mois après son décès, un mot de sport maintenant, résurrection du XV de France, qui inflige une très sévère défaite aux All blacks et, la semaine suivante, aux Wallabies , sous la réforme de Guy Novès, qui refuse la légion d’honneur pour des raisons de désaccord fondamental d’avec le premier sinistre, découverte d’un réseau général, s’étendant jusqu’aux amateurs, de dopage chez les manchots, le prix Pulitzer de la presse revient à la feuille de chou l’Équipe pour son patient travail d’investigation depuis plus de vingt ans dans le milieu mafieux des pousseurs de citrouille, Philippe De Jonckheere, remporte le prix Décembre , pour Une fuite en Égypte, qu’il refuse, en faisant un discours plagiaire de celui de Julien Gracq refusant le prix Goncourt, fortes ventes du livre malgré tout, Éric Chevillard entre à l’Académie Française, tous aux abris, immense rétrospective de Martin Bruneau à Beaubourg, la queue des visiteurs qui se forme dès le matin va jusqu’à la Fontaine aux Innocents, le film la Petite Fille qui sautait sur les genoux de Céline remporte la palme d’or à Cannes, premier film documentaire à remporter cette distinction, son réalisateur refuse d’aller chercher la palme, il a mauvais caractère et refuse de porter un costume, Tracé provisoire de @dominique Pifarély sacré meilleur disque de jazz de l’année 2016 par l’ensemble de la profession, résurrection de Pierre Boulez auquel on confie la direction de la Philharmonie , il ouvre une saison de musique con-temporaine, gratuité des places pour les moins de 77 ans, immense succès, salle comble quatre fois par jour, musiciens épuisés, épuisement subit et total des réserves pétrolifères dans le monde, découverte d’un processus de création d’énergie à partir des tempêtes de sable dans le désert et des orages dans le Pacifique Sud, les Aborigènes retrouvent un vieux sortilège et prennent le pouvoir en Australie, sans verser une goutte de sang, les côtes du pays sont désertées, à part quelques réserves de colons comme on appelle désormais les Blancs, les Anglo-Saxons, tout le centre du pays au contraire devient florissant ― grâce notamment au perfectionnement de la création d’énergie électrique avec les tempêtes du désert, et d’autres phénomènes propres au désert australien ―, immense famine en Amérique du Nord, le Mexique exige des Etats-Unis qu’ils prennent la charge financière la construction d’un mur entre leurs deux pays, le Canada envahit l’Alaska ― je trouve que cela sonne bien, même si cela ne sert à rien ― les services secrets indiens mettent à exécution un plan de longue date et prennent le contrôle de toutes les informatiques centrales des entreprises privées qui leur ont confié le plus petit développement, pendant les vingt dernières années, une jeune étudiante ivoirienne met au point un procédé de cerf-volant qui permet aux cargos, minéraliers et pétroliers, de naviguer quasiment sans apport énergétique en dehors des ports ― le port de Grand Bassam en Côte d’Ivoire, devient le centre mondial de maintenance des cerfs-volants géants, découverte, par une nutritionniste équatorienne, d’un remède exemplaire contre l’obésité à base de maïs et de haricots rouges, un jeune autiste francilien, défie le dernier supercalculateur d’IBM, Watson , aux échecs et remporte les cinq premières parties avec les Blancs en jouant 1.f4 et met en lumière les limites du calculateur en question, la Bird , comme on appelle 1.f4 dans le milieu échiquéen, étant très peu documentée, n’ayant pas accès à de très nombreuses données, l’ordinateur ne parvient pas à transposer et patine, avec les Noirs, pour les mêmes raisons, le jeune autiste obtient systématiquement la nulle en remettant la défense Alekhine au goût du jour, 1.e4 – Cf6, pour les mêmes raisons d’une faible documentation de cette ouverture antédiluvienne, Watson sans les données montre clairement ses limites, nouvel effondrement des cours boursiers à Wall street, un autiste pakistanais, étudiant en informatique, s’engouffrant dans la brèche créée par son homologue francilien, s’introduit dans les systèmes centraux de la Bourse de New York et détruit toutes les données des cours des dix dernières années, faillite de tous les établissements bancaires basant leur spéculation sur le paramétrage de leurs supercalculateurs d’anticipation, nouveaux soulèvements d’abord à Rennes, puis à Nantes et dans tout l’Ouest de la France, la Bretagne tout entière devient une ZAD et c’est tout l’Ouest qui passe à l’autonomie, tentative de putsch militaire à Paris écrasée, mais le gouvernement est contraint à la démission, malgré le premier sinistre martial, suicide du président dépressif, Donald Trump est élu, le reste du monde s’en cogne, il conduit le pays à la faillite et à la famine dans les états du Sud, de la Californie au Texas, un nouveau premier ministre travailliste est élu en Israël et entame immédiatement des pourparlers de paix avec son homologue palestinien. Mort de Sonny Rollins (pourvu que cela n’arrive pas, je ne me le pardonnerai jamais, sans parler de Pierre Michon plus haut).

    De toute manière, nulle crainte, je suis nul en anticipation, il n’y a qu’à lire mon récit Et dire que l’an 2000 c’est déjà du passé (http://www.desordre.net/textes/nouvelles/quoi_maintenant/(http://www.desordre.net/textes/nouvelles/quoi_maintenant/), pour s’en rendre compte.

    Exercice #5 de Henry Carroll : prendre une photo laide de quelque chose de beau : j’imagine que c’est le principe même de ma série des Croûtes dorées . Et l’utilisation de cette série d’images sous la forme d’une exploration à la lampe de poche, dans Apnées .

    #qui_ca

  • Une bonne idée pour relancer l’auto-stop
    http://reporterre.net/Une-bonne-idee-pour-relancer-l-auto-stop

    Le système Rezo-Pouce est né en 2010 dans le sud-ouest de la France pour pallier le défaut de #transport en commun d’une dizaine de collectivités locales. Depuis, le réseau gagne du terrain et entend concurrencer le covoiturage. Reporterre a testé ce moyen de transport alternatif dans les Yvelines.

    • Après avoir entré mes informations personnelles, j’envoie un scan de ma carte d’identité par courriel pour finaliser mon inscription. Une semaine plus tard, je reçois le kit du parfait auto-stoppeur, à savoir ma carte d’identification, un macaron pour la voiture, des fiches destination et des conseils pour passagers et conducteurs.

      #données_personnelles

      Une société où il est nécessaire pour notre #sécurité de #tout_controler.
      Ça me fait penser aux hallucinants panneaux « permis de végétaliser » de la mairie de paris qui sont installés au-dessus de 3 misérables herbes …

  • 30 avril à Nantes : Journée de rencontres de femmes-Kedistan
    http://www.kedistan.net/2016/04/20/nantes-femmes-rencontres

    @Ad Nauseam - Vous êtes invités, samedi 30 avril, au Centre Culturel Kurde de Nantes, à une journée de rencontres de femmes, afin de découvrir et de tisser des liens entre le mouvement des Femmes Libres du Kurdistan et les réseaux de femmes et féministes de l’Ouest de la France. La journée, nous aurons des (...)

    #Kedistan / #Mediarezo

  • Insee - Population - La localisation géographique des immigrés - Une forte concentration dans l’aire urbaine de Paris
    http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1591#inter1

    Au 1er janvier 2012, la France compte 65,2 millions d’habitants dont 5,7 millions d’immigrés. La population immigrée est davantage concentrée sur le territoire que celle des non-immigrés. Ainsi, huit immigrés sur dix résident dans des grands pôles urbains, contre six non-immigrés sur dix. En particulier, 38 % des immigrés (2,2 millions de personnes) habitent dans l’aire urbaine de Paris, où résident par ailleurs 17 % des non-immigrés (10,2 millions de personnes). Les immigrés sont en revanche moins présents que les non-immigrés dans les zones peu ou très peu densément peuplées. La répartition territoriale de la population immigrée est le résultat de plusieurs vagues d’#immigration, notamment vers le sud-ouest de la France et les zones urbanisées et industrialisées des années 1960 ; elle varie toutefois selon le pays de naissance. La concentration géographique des populations immigrées évolue peu au fil des années. De fait, les immigrés arrivés en France depuis moins de cinq ans s’installent dans des lieux où vivent déjà beaucoup ceux arrivés depuis longtemps.

    #territoires #migrations

  • Cesvaine en Lettonie & Lagardelle sur Lèze en France coopérent en Europe


    Cesvaine, ville lettone près de Graši, l’orphelinat le plus souriant du monde, va-t-elle bientôt cultiver la vigne comme à Sabile en Lettonie ? Au Sud-Ouest de la France, l’association des Amitiés franco-lettones enracine en Europe, une savoureuse collaboration initiée par un paysan du gers baltophile.

    Depuis 2011, Cesvaine à l’est de la Lettonie et Lagardelle sur Lèze en Haute-Garonne ont signé un accord de coopération européenne enfance-jeunesse.

    En Sud-Ouest, l’association des Amitiés franco-lettones enracine ainsi une réelle et savoureuse collaboration entre français et lettons en Europe, initiée par un paysan du gers baltophile.

    J’ai découvert Cesvaine, en octobre 2012. Christophe Alexandre, Sandra Stade et Jean Amblard m’ont accueilli chaleureusement à Graši. ... . Je me souviens de ... / ...

    Cette découverte sèmera-t-elle l’idée d’implanter la vigne entre Grasi et Cesvaine ?

    A suivre sur : http://www.lettonie-francija.fr/cesvaine-lagardelle-sur-leze-cooperation-1144

  • Revue Sud-Ouest Europeén

    #Sud-Ouest_Européen est une #revue interuniversitaire de géographie publiée par les Instituts de Géographie des universités de Toulouse, Bordeaux, Pau et Perpignan. Son siège et la direction principale sont à l’université de Toulouse II – Le Mirail. A partir de 1998, elle a pris la suite de la Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest (RGPSO) fondée en 1930 par Daniel Faucher, à Toulouse. La RGPSO, qui a été publiée pendant plus de 60 ans, était une des grandes revues de géographie régionale qui a eu un quasi-monopole sur les recherches et publications traitant du Sud-Ouest de la France, des Pyrénées et de la Péninsule ibérique. Ces travaux ont souvent donné lieu à une cartographie originale.

    Sud-Ouest Européen s’inscrit clairement dans la continuité éditoriale de la RGPSO dont elle est d’ailleurs dépositaire. La revue a toujours pour vocation de publier une production scientifique relative au Sud-Ouest de la #France, à l’#Espagne et au #Portugal. Le changement de dénomination de la revue illustre la claire volonté d’une ouverture renforcée sur la péninsule Ibérique, qui se reflète également dans le caractère international des comités scientifique et de rédaction.

    Sur ces champs géographiques, Sud-Ouest Européen constitue ainsi une opportunité de publication pour les jeunes chercheurs des quatre universités du Sud-Ouest mais aussi pour des jeunes chercheurs
    portugais et espagnols d’autant que la revue n’est a priori pas fermée à des possibilités de publication en espagnol. De même, si Sud-Ouest Européen publie des articles concernant essentiellement le Sud-Ouest de la France et la péninsule Ibérique, elle peut aussi accueillir des articles théoriques ou se référant à un autre espace s’ils présentent un intérêt général sur un thème retenu pour un fascicule.

    La revue, de par son accessibilité et la diversité de ses thématiques, est susceptible de toucher un public particulièrement varié : universitaires et professionnels, aménageurs-urbanistes, géographes, sociologues mais aussi enseignants du secondaire en quête d’exemples dans cette région de l’Europe.

    http://soe.revues.org

    Dernier numéro en ligne:
    #Agriculture et #développement_territorial


    http://soe.revues.org/74
    @odilon
    cc @reka

  • Didier Lapeyronnie, Ghetto urbain. Ségrégation, violence, pauvreté en France aujourd’hui
    http://lectures.revues.org/5542

    Ghetto urbain représente une publication importante pour la sociologie urbaine dans la mesure où son auteur Didier Lapeyronnie y développe son ambition de réhabiliter l’emploi du terme « ghetto » dans le débat sociologique français. En s’opposant explicitement aux travaux de Loïc Wacquant, il revendique la pertinence de ce concept dans l’analyse des transformations des espaces populaires les plus ségrégés, à partir d’une enquête de terrain approfondie réalisée à « Bois-Joli », quartier périphérique d’une ville moyenne de l’ouest de la France. En combinant les entretiens individuels et collectifs, le recueil d’histoires de vie et l’observation ethnographique, Lapeyronnie et son groupe de recherche permettent de saisir finement un ensemble de transformations dans les pratiques sociales des habitants de ce quartier, qui montrent qu’un « contre-monde » s’est progressivement et collectivement organisé à l’abri d’un monde extérieur perçu comme hostile et indifférencié. L’auteur se refuse à accorder à Wacquant le privilège de définir l’idéal-type du ghetto : malgré de nombreuses convergences dans leurs observations, il veut montrer que la présence marquée des institutions publiques (services sociaux, école, police, justice) au sein de ces espaces ségrégés n’empêche en rien que le « ghetto » s’y développe, et qu’elle en constitue au contraire une des dimensions. Celui-ci correspond à un ensemble de conduites sociales particulières, construit de manière simultanée par la société à travers la stigmatisation et le racisme et par une partie des habitants de ces quartiers, confrontés à une tension insoluble produite par une « intégration » à la fois obligatoire et souhaitée mais impossible à atteindre car refusée. Si Lapeyronnie ne l’écrit pas, le ghetto est une forme d’organisation sociale qui cristallise les dilemmes de la « double absence », ses membres étant des citoyens de seconde zone, « enfants illégitimes » de la société française contemporaine.

    L’organisation parallèle qu’est le « ghetto » ne concerne pas au même titre tous les habitants du quartier, dont l’auteur montre bien l’importante différenciation sur la base de hiérarchies morales et « raciales » : contrairement à son acception médiatique la plus courante, le ghetto ne correspond pas ici à un espace mais bel et bien à une logique, à un ordre social uni dans son opposition au reste de la société mais fragmenté en son sein. « Cage » et « cocon » à la fois, il protège des agressions du monde extérieur mais maintient ceux qui en font partie dans une « zone grise », un monde où l’on survit et où les relations sociales sont intenses, mais où l’on a le sentiment de ne pas vivre une « vraie vie », de ne pas être un membre à part entière de la société. Cela explique l’ambivalence permanente des habitants rencontrés par Lapeyronnie, perpétuellement travaillés par la tension entre leur adhésion culturelle aux modèles dominants et leur confrontation à une réalité sociale hostile, qui peut rendre rationnels l’échec scolaire et la délinquance. Nombre des résultats de l’enquête valident ceux des recherches récentes effectuées dans d’autres quartiers périphériques d’habitat social, et permettent d’observer des évolutions par rapport aux travaux effectués dans ou sur ce type d’espaces à la fin des années 1980, notamment en ce qui concerne l’état d’hostilité élevé et permanent entre la police et les jeunes. Les développements les plus originaux et intéressants concernent le succès de l’antisémitisme au sein du ghetto, réponse au vide politique qui le caractérise (chapitre 12), la prégnance du racisme dans la vie quotidienne des habitants de Bois-Joli - dans leurs relations avec le monde extérieur mais aussi en tant que principe d’organisation des relations sociales au sein du ghetto-, qui conduit Lapeyronnie à penser la France comme un système social raciste de « basse intensité » (chapitres 11, 12 et 13), et l’importance nouvelle revêtue par le contrôle des corps et des comportements des femmes, qui amène à une réélaboration des « classes sexuelles » et à une coupure très nette entre les univers masculin et féminin, alors que le rapport stratégique à la féminité constitue une dimension structurante de la mobilité sociale des femmes (chapitres 17, 18 et 19). « Mode de défense collectif » et pour une large part produit de la « discrimination négative » qui exclut socialement en dehors de toute considération relative au mérite, le ghetto « désexualise » et se révèle producteur de souffrance, tout en permettant à chacun de se construire un statut valorisé au sein de groupes de pairs particulièrement conservateurs quant au maintien des caractéristiques individuelles des uns et des autres.

    J’imagine que cette étude a déjà été référencée mais à l’écoute des différentes annonces de nos politiques, je crois que je vais me replonger dans Lapeyronnie.

    #ghetto_urbain

  • France : un véhicule blesse dix personnes dans un marché de Noël, pas de revendication religieuse
    http://www.romandie.com/news/France-un-vehicule-blesse-dix-personnes-dans-un-marche-de-Noel-pas-de-_RP/548585.rom

    Paris - Dix personnes ont été blessées, dont deux grièvement, après avoir été renversées lundi par un véhicule qui a foncé dans la foule d’un marché de Noël à Nantes (ouest de la France), ont annoncé des sources policières.

    Le conducteur du véhicule, une camionnette, est lui même grièvement blessé après s’être asséné neuf coups de couteau, selon un responsable. En l’état, aucun témoignage ne montre une quelconque revendication religieuse, a-t-il précisé.

    Le conducteur a foncé sur un chalet qui servait du vin chaud et devant lequel se trouvaient plusieurs personnes, a précisé un témoin à une correspondante de l’AFP.

    Dimanche, un homme suivi pour des troubles psychiatriques depuis 2001 et régulièrement hospitalisé, avait foncé en voiture sur des passants à Dijon (centre-est), en criant Allah Akbar, blessant treize personnes.

    (©AFP / 22 décembre 2014 20h33)

  • Ségolène Royal va en jet privé à un salon écolo... et manque de se crasher
    http://www.brujitafr.fr/2014/12/segolene-royal-va-en-jet-prive-a-un-salon-ecolo-et-manque-de-se-crasher.ht

    Petit coup de stress pour Ségolène Royal. Ce mardi 2 décembre, la ministre de l’Ecologie devait se rendre à Lyon. Partant de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique, ouest de la France), la ministre a choisi de faire le trajet en jet privé. Et là, c’est (presque) le drame, comme le rapporte le journal "Le Progrès" sur son site internet. Suite à un problème au niveau du train d’atterrissage, l’approche sur l’aéroport de Lyon-Bryon a été mouvementée.

    Selon "Le Progrès", "la manœuvre automatique n’ayant pas fonctionné, le pilote a dû actionner manuellement le dispositif, et pour parer à toute éventualité, plus d’une cinquantaine de sapeurs-pompiers ont été pré-positionnés en bord de piste. Une quinzaine d’engins de secours et des équipes du Samu étaient également (...)

  • Amazon dépose le mot « celtique »
    http://www.brujitafr.fr/2014/11/amazon-depose-le-mot-celtique.html

    De pire en pire, les multinationales vont tout acheter y compris votre dignité…

    BRETAGNE. C’est officiel : la société de vente en ligne Amazon a déposé vendredi le mot « celtique », empêchant désormais son utilisation sous peine de poursuites judiciaires.

    L’affaire serait passée inaperçue si la rédaction lorientaise du Télégramme n’avait jeté un œil au registre des marques déposées ces derniers mois.

    Contacté par le quotidien breton, le géant du web a affirmé qu’il comptait utiliser le mot « celtique » pour « lancer une gamme de services localisés dans l’Ouest de la France », car « le terme est porteur de valeurs positives pour les habitants ».

    En 2011, Amazon avait déjà tenté de déposer « celtic », son équivalent anglais. Il avait dû renoncer devant la levée de bouclier d’associations irlandaises.

    Le festival de (...)

  • hypathie - Blog féministe et anti-spéciste : La part du lion - Consommation différentielle en Patriarcat - Partie 1
    http://hypathie.blogspot.fr/2014/10/la-part-du-lion-consommation.html
    Description criante de réalité... puisque j’ai connu ça !

    Dans la famille rurale traditionnelle (du 19è siècle) et aujourd’hui encore dans les exploitations familiales marginales comme celles qui prédominent dans le Sud-Ouest de la France, la consommation de nourriture est extrêmement diversifiée selon le statut de l’individu dans la famille.
    Cette diversification porte sur la quantité de nourriture et oppose d’abord enfants et adultes, femmes à hommes. Mais parmi les adultes, les vieux mangent moins que les gens d’âge mûr, les membres subalternes moins que le chef de famille. Celui-ci prend les plus gros morceaux. Il prend aussi les meilleurs : la diversification porte autant sur la qualité que sur la quantité.
    Les enfants sont nourris jusqu’à deux ou trois ans de lait, de farine et de sucre exclusivement. Les vieux, particulièrement les vieillards impotents retrouvent le même régime à base de céréales et de lait, les panades et les bouillies.
    La viande est rarement au menu, et encore plus rarement au menu de tous. Souvent, elle n’apparaît sur la table que pour être consommée par le seul chef de famille, surtout s’il s’agit de viande de boucherie. Les viandes moins chères -les volailles élevées à la ferme, les conserves faites maison- ne sont pas l’objet d’un privilège aussi exclusif. Cependant, jamais les femmes et les enfants n’auront le morceau de choix réservé au père (ou dans les occasions sociales, aux invités de marque : ainsi les morceaux nobles de jambon, aliment noble en soi, échoient au futur gendre, dit Jean-Jacques Cazaurang -1968) et les nourrissons et les vieux n’y toucheront pas. L’alcool est un autre aliment dont la consommation est fortement différentiée. Elle est le fait des hommes adultes, à l’exclusion des femmes et des enfants.
    Le respect des interdictions alimentaires est obtenu à la fois par la coercition et par l’intériorisation de ces interdictions.

    • Une fois, j’ai vu le pater familias se servir la moitié du plat de purée qui n’était déjà pas grand pour 12... il s’est tout goinfré sans un regard pour les autres. Je l’aurais butté avec plaisir, à ce moment-là. Et c’est probablement un de ces moments qui a fait de moi ce que je suis.
      Les garçons étaient toujours servis en premier et il n’y avait que les filles qui débarrassaient la table et donc les assiettes pleines de restes dégueulasses et figés des hommes, alors qu’elles avaient dû bien lécher leur micro-portion.
      Et on n’était pas dans les années 50.

    • Bizarre que ces traditions restent. Dans ma maison, comme celle de ma grande-mère du côté de ma mère, tout le monde était servi pareil. Les grands d’abord et les enfants après avec des portions plus petites.
      Du côté de mon père, ceux qui travaillaient dans les champs mangeaient à 11h-11h30 car réveillés depuis 4h30. Mes tantes mangeaient après à midi avec nous. Les enfants étaient servis d’abord avec l’impérieuse obligation de tout manger. Les femmes et les hommes « citadins » mangeaient avec les enfants avec moins de nourriture car ils travaillaient moins, du point de vue physique.
      Il s’agit de la campagne et la ville au Costa Rica.

    • Je n’ai pas connu ce genre de pratiques dans ma famille, à l’exception de mon grand-père maternel qui était le seul à avoir le droit de remplir son assiette de crème au delà du rebord, empiétant donc largement sur le marli…

      Ma première rencontre avec ce privilège masculin a été chez les parents d’une de mes copines, où le prends, les garçons, ça mange plus ne souffrait pas la contestation (ils n’avaient que des filles). Ça m’avait choqué et, plus encore, le fait que cela était complètement intériorisé par la copine.

    • Chez mes parents la question ne se posait pas, on est que des filles et nous étions copieusement servies en viande au moins une fois par jour avec obligation de finir son assiette. Quand les petits copains ont commencé à débouler, il n’y pas eu non plus de discrimination de ce type, tout le monde était servi équitablement. Ça faisait d’ailleurs l’objet d’un jeu : on menaçait de sortir la balance si une personne avait une part plus grosse que les autres. Mon père avait un rapport maladif à l’alimentation, sans doute du aux privations pendant l’occupation, et à la viande en particulier. Du côté de mon oncle et ma tante, pareil, il n’y a que des filles. Et ma grand-mère n’était pas du genre à se laisser entortillée par ce genre de considération qui voudrait que les garçons soient mieux nourris que les filles, et plus largement mieux soignés.

    • Je continue ici, même si c’est ton billet là http://seenthis.net/messages/305324 qui m’a fait penser à ce morceau d’anthologie

      Jean-Christophe, t. 1 L’aube , Romain Rolland

      Il y avait des moments de gêne très étroite à là maison. Ils étaient de plus en plus fréquents. On faisait maigre chère, ces jours-là. Nul ne s’en apercevait mieux que Christophe. Le père ne voyait rien ; il se servait le premier, et il avait toujours assez pour lui. Il causait bruyamment, riait aux éclats de ce qu’il disait ; et il ne remarquait pas le regard de sa femme, qui riait d’un air forcé, en le surveillant, tandis qu’il se servait. Le plat, quand il passait, était à moitié vide. Louisa servait les petits : deux pommes de terre à chacun. Lorsque venait le tour de Christophe, souvent il n’en restait que trois sur l’assiette, et sa mère n’était pas servie. Il le savait d’avance, il les avait comptées, avant qu’elles arrivassent à lui. Alors il rassemblait son courage, et il disait d’un air dégagé :
      -- Rien qu’une, maman.
      Elle s’inquiétait un peu.
      -- Deux, comme les autres.
      -- Non, je t’en prie, une seule.
      -- Est-ce que tu n’as pas faim ?
      -- Non, je n’ai pas très faim.
      Mais elle n’en prenait qu’une aussi, et ils la pelaient avec soin, ils la partageaient en tout petits morceaux, ils tâchaient de la manger le plus lentement possible. Sa mère le surveillait. Quand il avait fini :
      -- Allons, prends-la donc !
      -- Non, maman.
      -- Mais tu es malade, alors ?
      -- Je ne suis pas malade, mais j’ai assez mangé.
      Il arrivait que son père lui reprochât de faire le difficile, et qu’il s’adjugeât la dernière pomme de terre. Mais Christophe se méfiait maintenant ; et il la réservait sur son assiette pour Ernst, le petit frère, toujours vorace, qui la guettait du coin de l’œil depuis le commencement du dîner, et qui finissait par lui demander :
      -- Tu ne la manges pas ? Donne-la moi, dis, Christophe.
      Ah ! comme Christophe détestait son père, comme il lui en voulait de ne pas penser à eux, de ne même pas se douter qu’il leur mangeait leur part ! Il avait si faim, qu’il le haïssait, et qu’il aurait voulu le lui dire ; mais il pensait, dans son orgueil, qu’il n’en avait pas le droit, tant qu’il ne gagnerait pas sa vie. Ce pain que son père lui prenait, son père l’avait gagné. Lui n’était bon à rien ; il était une charge pour tous ; il n’avait pas le droit de parler. Plus tard, il parlerait, — s’il arrivait à plus tard. Oh ! il mourrait de faim avant !…

  • La France interdit la culture du maïs transgénique MON 810
    http://www.brujitafr.fr/article-la-france-interdit-la-culture-du-mais-transgenique-mon-810-1229705

    Le ministère de l’Agriculture a pris un arrêté, publié samedi, qui interdit la commercialisation, l’utilisation et la culture du maïs génétiquement modifié MON 810, produit par le groupe américain Monsanto. Des producteurs de maïs du sud-ouest de la France pourraient planter du maïs transgénique MON810 cette année, puisque le moratoire qui l’interdisait a été suspendu et qu’aucune nouvelle interdiction ne devrait être prononcée avant le début des semis, a-t-on appris lundi. Maïs Monsanto : batailles juridiques autour d’un probable nouvel arrêté anti-OGM Le ministère de l’agriculture a préféré ne pas attentre le vote d’une proposition de loi interdisant la culture du maïs transgénique en France qui doit être (...)

    #NATURE_/_ECOLOGIE

  • Pixity, un diffuseur de pub qui chante l’écologie

    http://tours.mediaslibres.org/pixity-un-diffuseur-de-pub-qui.html

    À Tours comme dans 10 autres villes du Centre-Ouest de la France, des panneaux de publicité géants, à affichage LED, parfois double-face, s’implantent au bord de routes très fréquentées. (...) L’écran LED est un argument à part entière, il pose le sujet en plein dans le « progrès » technologique, le qualifiant de moderne quel que soit le produit ou service à vendre.

    Jamais à court d’arguments ni de moyens pour récupérer à son compte l’air du temps, Pixity, à l’instar des autres professionnels de la communication, se vante d’être à la fois le vecteur d’une « visibilité inégalée » et du « meilleur retour sur investissement », tout en attachant « une attention toute particulière à l’impact environnemental ». Les fabricants-vendeurs de panneaux vidéos géants louant alternativement leurs surfaces aux compagnies automobiles polluantes, aux grandes surfaces tueuses d’emploi et autres chantres de la consommation déraisonnée s’auto-proclament bon élèves de l’écologie : on croit rêver !

    À défaut d’être qualifiés de phares, les deux panneaux implantés dans l’agglomération de Tours toucheraient à eux deux potentiellement 49 000 véhicules par jour (22 000 pour Tours-nord et 27 000 pour Chambray-lès-Tours). Les automobilistes, de plus en plus occupés à régler leur GPS en même temps qu’ils twittent sur leur smartphone, pendant que les enfants regardent un dvd à l’arrière tout en jouant à la console, seront de plus en plus sollicités, étant admis qu’un écran vidéo-animé accroche bien plus le regard qu’une enseigne figée.

    #publicité #écologie #LED