• A booster is your best shot now - by Eric Topol
    https://erictopol.substack.com/p/a-booster-is-your-best-shot-now

    The idea that we could be looking annual shots is unrealistic given the waning period and lack of clearcut seasonal Covid as is the case with flu. That is why we desperately need new generation of vaccines that include nasal vaccines to block infections/transmission, more durable vaccines (such as by tweaking the nanoparticles) and pan-sarbecovirus vaccines that will be variant-proof. All of this is in our reach, but so far not getting the priority and resource allocation from the US to follow through.

    For now, the best defense we have against the BQ.1.1-led wave is to get a booster. It will markedly raise neutralizing antibodies and our cellular immune response, and just-in-time to broaden our immunity to be ready for BQ.1.1 and related variants with marked immune evasiveness. As you well know, it takes a couple of weeks to get the immune response built, so this is the right time to get it done. It will help prevent severe Covid for at least 4-5 months ahead. Be ready. The pandemic isn’t over—yet. Preserve your health and that of your family, friends, and network.

    #sars-cov2 #vaccination #rappel #covid

  • Le Professeur PERRONNE remporte l’ensemble de ses procédures devant la Chambre Disciplinaire de première instance d’Ile de France de l’ordre des médecins (décisions rendues le 21 octobre 2022).

    La Chambre Disciplinaire considère que le Pr PERRONNE, au regard de sa qualité d’infectiologue internationalement reconnu avait « l’obligation de s’exprimer dans le domaine qui relève de sa compétence », durant la crise du COVID.

    Son avocat, Me Thomas BENAGES, résume les décisions rendues par la Chambre Disciplinaire :

    Le 13 septembre dernier le Pr Christian Perronne était entendu par la Chambre Disciplinaire de Première Instance d’Ile de France de L’Ordre des Médecins suite à deux plaintes déposées en 2020, par le Conseil National de L’ordre des Médecins (CNOM), et par le Dr Nathan Peiffer-Smadja.

    Le Conseil National de l’Ordre des Médecins considérait que le Pr Perronne avait violé le code de la santé publique en s’étant exprimé dans la presse nationale, sur les réseaux sociaux, et dans un ouvrage en mettant « gravement en cause des confrères ayant pris en charge un membre de sa famille ou ayant participé à des décisions sanitaires des pouvoirs publics », et d’une manière générale, en n’ayant pas apporté son concours aux actions de santé publique mise en place par le gouvernement. Il lui était par ailleurs reproché d’avoir dénigré les « politiques de santé publique » mises en place durant la crise du Covid.

    Le Dr Nathan Peiffer-Smadja estimait, pour sa part, avoir été attaqué personnellement par le Pr Perronne sur la valeur scientifique de ses publications, au regard des propos tenus par celui-ci dans les médias ainsi que dans le documentaire « Hold-Up ».

    En retour, le Pr Perronne avait déposé une plainte ordinale à l’encontre du Dr Nathan Peiffer-Smadja, celui-ci ayant publié de mai à octobre 2020 14 tweets dans lesquels il exprimait, à l’encontre du Pr Perronne des propos désobligeants, diffamatoires et injurieux.

    Dans le cadre de ces trois procédures, la Chambre Disciplinaire de première instance a donné raison au Pr Perronne, dans des décisions rendues le 21 octobre 2022.

    Tout d’ abord, concernant la procédure intentée par le CNOM, la Chambre Disciplinaire a retenu l’ensemble des moyens de la défense, qui insistaient sur la qualité d’expert du Pr Perronne et le fait qu’il était le mieux à même de s’exprimer et d’apporter la contradiction au gouvernement durant la crise sanitaire.

    La Chambre Disciplinaire en a même conclu que, au regard de sa qualité de spécialiste, le Pr Perronne avait une obligation de s’exprimer :

    « Le Dr Perronne, spécialiste internationalement reconnu comme un expert dans le domaine de l’infectiologie, était le mieux à même de comprendre les enjeux de santé publique. S’il s’est exprimé dans la presse sur l’action du gouvernement et sur l’industrie pharmaceutique, ainsi qu’il était légitime à le faire et en avait même l’obligation dans ce domaine qui relevait de sa compétence, il s’est borné à porter publiquement mais sans invectives une voix discordante sur un sujet d’intérêt général ».

    De plus, selon la Chambre Disciplinaire il ne ressort d’aucune des pièces du dossier qu’à un quelconque moment il aurait eu un discours « antivax ».

    La Chambre Disciplinaire a également considéré que les critiques que le Pr Perronne a exprimées à l’encontre de Mme Agnès Buzyn et de M. Olivier Véran « concernaient ces personnes uniquement en tant qu’autorités sanitaires détenant un poste politique. Ainsi, alors même que ces autorités avaient également la qualité de médecins, le Dr Perronne ne saurait être regardé comme ayant méconnu, par les critiques dirigées à leur encontre, les dispositions précitées du code de la santé publique ».
     
    Concernant les procédures visant le Dr Nathan Peiffer-Smadja, la Chambre Disciplinaire a considéré que celui-ci, avait tenu à l’encontre du Pr Perronne des propos « de nature gravement anti-confraternelle » , et a prononcé à son encontre une sanction ordinale (Avertissement). 

    En toute logique, la plainte du Dr Nathan Peiffer-Smadja contre le Pr Perronne a été rejetée, la Chambre Disciplinaire considérant que « les propos du Pr Perronne concernant le Dr Nathan Peiffer-Smadja visaient uniquement, et de manière impersonnelle, sa qualité d’auteur d’une étude critiquée ».

    Ainsi, par ces décisions fondamentales la Chambre Disciplinaire est venu réaffirmer la liberté d’expression dont bénéficient les médecins universitaires, lorsque ceux-ci s’expriment de manière impersonnelle, tout en soulignant le rôle prépondérant qu’a tenu le Pr Perronne durant la crise sanitaire en apportant la contradiction au gouvernement et en ayant « une voix discordante sur un sujet d’intérêt général ».

    En soulignant que le Pr Perronne n’avait jamais eu de discours « antivax » la Chambre Disciplinaire fait taire ceux qui usent de qualificatifs péjoratifs afin de le censurer.

    Par ces décisions la Chambre Disciplinaire a donc reconnu qu’un médecin peut avoir un avis différent de celui exprimé par le gouvernement, et en faire état publiquement.

    Enfin, par ces décisions la Chambre Disciplinaire est tout simplement venue réaffirmer les valeurs de notre démocratie : il est possible de s’exprimer librement sur un sujet d’intérêt général dès lors que l’on ne tient pas de propos désobligeants, diffamatoires ou injurieux.

    Thomas BENAGES
    Avocat Associé

    #pharma #big_pharma #bénéfices #L'argent , le #fric #l'artiche , le #flouz le #jonc #la #fraiche#covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #confinement #sante #covid #en_vedette #sars-cov-2 #vaccination #christian_perronne

  • Coronavirus : le régulateur européen approuve l’utilisation de vaccins anti-Covid pour les bébés dès six mois RTBF Belga - Théa Jacquet

    Le régulateur européen a annoncé mercredi avoir donné son feu vert à l’utilisation à partir de l’âge de six mois des vaccins anti-Covid de Pfizer et Moderna, les premiers sérums anti-Covid à être autorisés pour les moins de cinq ans dans l’UE.

    L’Agence européenne des médicaments (EMA) a en parallèle également recommandé d’autoriser un vaccin adapté de Moderna ciblant les sous-variants Omicron BA.4 et BA.5 en plus de la souche originale de SARS-CoV-2.

    L’EMA a « recommandé d’inclure l’utilisation chez les enfants âgés de 6 mois à 4 ans pour Comirnaty », de Pfizer, et « l’utilisation chez les enfants âgés de 6 mois à 5 ans pour Spikevax » , de Moderna, a déclaré le régulateur européen dans un communiqué. Les doses des deux vaccins dans ces nouvelles tranches d’âge plus jeunes seront plus faibles, a expliqué l’EMA.

    Chez les enfants de 6 mois à 4 ans, Comirnaty peut être administré en primo-vaccination en trois doses. Chez les enfants de 6 mois à 5 ans, Spikevax peut être administré en primo-vaccination en deux doses.

    Le comité des médicaments à usage humain (CHMP) a conclu que « les bénéfices de Comirnaty et de Spikevax chez les enfants âgés de 6 mois à 4 et 5 ans, respectivement, l’emportent sur les risques » , soulignant que les effets secondaires sont généralement légers ou modérés et améliorés quelques jours après la vaccination.

    Le vaccin adapté de Moderna ciblant les sous-variants Omicron BA.4 et BA.5 est quant à lui recommandé pour les adultes et les enfants à partir de 12 ans ayant déjà eu une primo-vaccination contre le Covid-19. Un vaccin Spikevax adapté ciblant Omicron BA.1 et la souche originale avait été autorisé en septembre.

    Omicron et ses sous-variants ont été dominants tout au long de 2022, prenant rapidement la place des variants précédents Alpha et Delta.

    #bénéfices #risques #bébés de véritables #cinglés #L'argent , le #fric #l'artiche , le #flouz le #jonc #la #fraiche #pharma #big_pharma #covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #confinement #sante #covid #en_vedette #sars-cov-2 #vaccination

    Source : https://www.rtbf.be/article/coronavirus-le-regulateur-europeen-approuve-lutilisation-de-vaccins-anti-covid-

    • Enfin une bonne décision de l’#ue, l’#union_européenne !

      L’action des laboratoires pharmaceutiques va permettre aux locataires des Ephad, (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), de ne plus se faire contaminer par leurs petits enfants.

      Enfin, ça, c’est la théorie, parce que ça n’a pas été testé.

      Au fait, les essais cliniques, ils ont été réalisé où ? En Afrique ?

      A lire, RTBF : Non, les essais cliniques du vaccin anti-Covid de Pfizer ne portaient pas sur la transmission du virus  : https://www.rtbf.be/article/non-les-essais-cliniques-du-vaccin-anti-covid-de-pfizer-ne-portaient-pas-sur-la

      #cobayes

    • Labos pharmaceutiques : Merck mis en examen pour « tromperie aggravée » dans le dossier Levothyrox Suisse - RTS - afp/sjaq
      médicaments, vaccins un marché captif comme un autre

      C’est un nouveau volet dans l’affaire du Levothyrox : la filiale française du laboratoire pharmaceutique allemand Merck a été mise en examen pour « tromperie aggravée » dans le volet pénal du dossier du changement de formule de ce médicament conçu contre les problèmes de thyroïde.

      « Le président de Merck en France a été entendu » mardi au pôle santé du tribunal judiciaire de Marseille, a annoncé le groupe dans un communiqué mercredi. A l’issue de cette audition, « la juge d’instruction a décidé de mettre la société Merck en examen pour tromperie aggravée ».


      Cette décision est liée aux « modalités d’information mises en place au moment de la transition de l’ancienne à la nouvelle formule en 2017 », pour ce médicament prescrit contre l’hypothyroïdie, ajoute l’entreprise. C’est une étape supplémentaire dans le feuilleton judiciaire opposant le laboratoire à de nombreux patients et patientes.

      Nombreux effets secondaires
      Au cœur de cette affaire : la nouvelle composition du Levothyrox, arrivée sur le marché français fin mars 2017. Cette nouvelle formule utilise toujours le même principe actif, la lévothyroxine, mais avec de nouveaux excipients, pour rendre sa composition plus stable.

      Or, des malades se sont plaints rapidement de nombreux effets secondaires : crampes, maux de tête, vertiges ou perte de cheveux. Au point qu’une pétition pour réclamer le retour de l’ancienne formule avait alors recueilli plus de 170’000 signatures (elle en compte même plus de 300’000 aujourd’hui).

      Une enquête pénale pour tromperie aggravée, homicide et blessures involontaires et mise en danger de la vie d’autrui avait été ouverte à Marseille en mars 2018, aboutissant à la mise en examen rendue publique mercredi.

      #confiance #tromperie #pharma #big_pharma #effets_indésirables #tromperie #charlatanisme #fric #excipients #effets_secondaires #médicaments

      La suite : https://www.rts.ch/info/sciences-tech/medecine/13476407-merck-mis-en-examen-pour-tromperie-aggravee-dans-le-dossier-levothyrox.

    • We Were Lied To About Vaccines ADMITS Pfizer!

      Soon after the COVID vaccines were made available to the public, we were told by the likes of Joe Biden, CDC Director Rochelle Walensky and Rachel Maddow that the vaccines prevented infection and stopped transmission. Yet recently, during a recent hearing in front of the European Parliament, Pfizer’s President of International Developed Markets Janine Small admitted that the company never tested the company’s vaccine for transmission. Her excuse? The company had to move at the “speed of science” to get the vaccine to market.

      https://www.youtube.com/watch?v=QeyHfwCshPk

  • La pharma augmente les prix des vaccins anti-covid pour assurer ses marges #Suisse, Le Temps.ch - Ram Etwareea
     
    Si dans certains pays une recrudescence des infections liée au coronavirus est observée, la pandémie recule au niveau mondial. Ce qui pose un défi aux fabricants de vaccins, de traitements et de tests.

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) le confirme : la pandémie de Covid-19 recule même si l’hémisphère Nord, y compris la Suisse, connaît actuellement une poussée automnale des infections. Face à cette régression, Pfizer, BioNTech, Moderna, AstraZeneca ou encore Roche sont confrontés à une baisse de leurs ventes de vaccins, traitement et tests. . . . . .

    #L'argent , le #fric #l'artiche , le #flouz le #jonc #la #fraiche #pharma #big_pharma #covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #confinement #sante #covid #en_vedette #sars-cov-2 #vaccination

    La suite payante : https://www.letemps.ch/economie/pharma-augmente-prix-vaccins-anticovid-assurer-marges

  • La politique zéro Covid en Chine, un étendard pour Xi Jinping
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/10/13/en-chine-la-politique-zero-covid-un-etendard-pour-xi-jinping_6145565_3210.ht

    La politique zéro Covid en Chine, un étendard pour Xi Jinping
    « La Chine avant le congrès » (3/5). Les mesures drastiques restent le principal marqueur du deuxième mandat du président chinois. Pour Pékin, la lutte contre le Covid-19 a été l’occasion d’imposer l’idée d’un déclin de l’Occident.
    Par Frédéric Lemaître(Pékin, correspondant)
    Publié le 13 octobre 2022 à 04h30 Mis à jour le 13 octobre 2022 à 14h57
    Une des informations les plus attendues du 20e congrès du Parti communiste chinois (PCC) sera donnée dès son ouverture, dimanche 16 octobre. Les 2 296 délégués porteront-ils un masque ou non ? En principe oui, politique zéro Covid oblige. Mais la présence, le 30 septembre, de centaines de participants non masqués lors de deux cérémonies distinctes auxquelles assistait Xi Jinping, l’une place Tiananmen, l’autre à l’intérieur du Palais du peuple, envoie le message inverse. Se dirigerait-on vers une sortie progressive de cette politique ? Le 11 octobre, le Quotidien du peuple estimait au contraire qu’elle est « durable » et doit « persister ».
    En fait, les signaux envoyés ces derniers temps par Pékin sont contradictoires. D’un côté, la Chine a accepté de « perdre la face » et de laisser le Canada organiser, en décembre, la COP15 sur la biodiversité, qui aurait dû se tenir à Kunming en 2020 mais a été annulée en raison de la pandémie. Certaines épreuves sportives internationales sont aussi annulées ou reportées et, selon plusieurs sources, l’aviation civile chinoise prévoit que le trafic aérien international au départ de la Chine sera, à la fin de 2023, égal à 15 % de ce qu’il était avant le Covid-19. Un pourcentage qui est le double du trafic actuel, mais demeure très faible. D’un autre côté, la Chine dit accepter le retour des étudiants étrangers, raccourcit les durées de quarantaine à l’arrivée et autorise même Hongkong à mettre fin à cette pratique.
    Mille jours après le début du confinement de Wuhan, le 23 janvier 2020, la politique zéro Covid chinoise (limiter au maximum la circulation du virus en limitant la circulation des individus), décidée et maintenue par le président chinois lui-même, reste le principal marqueur de son deuxième mandat.
    Elle en est même devenue le symbole. Le symbole d’une Chine fermée sur elle-même, qui se méfie de l’étranger comme de la peste ; d’un pays totalitaire qui n’hésite pas à transformer ses mégapoles en immenses prisons, d’un Etat Big Brother qui utilise, voire manipule, la technologie pour contrôler le moindre déplacement, et d’un PCC qui préfère sacrifier son économie que remettre cette politique en question. Tout cela parce que, nationalisme oblige, l’importation de vaccins ARN occidentaux n’est pas permise et que les laboratoires chinois sont incapables d’en fabriquer d’aussi efficaces.
    Déjà, les débuts de la pandémie avaient été catastrophiques pour la réputation de la Chine. Les menaces contre les médecins, lanceurs d’alerte de Wuhan début janvier 2020, la mort du Covid-19 de l’un d’entre eux, le docteur Li Wenliang, en février 2020, le retard avec lequel Pékin avait reconnu la transmission du virus entre humains, son refus d’accepter une enquête de l’Organisation mondiale de la santé sur les origines du virus… Tout cela avait fortement dégradé son image. D’autant plus que, loin de faire amende honorable, la Chine avait bombé le torse. Pendant le confinement de Wuhan, du 23 janvier au 8 avril 2020, les Chinois n’ont rien su de l’aide occidentale fournie à leur pays par des avions atterrissant de nuit. En revanche, quelques semaines plus tard, la propagande allait lourdement mettre en scène l’aide chinoise apportée à l’étranger. La « diplomatie du masque » était née. Véritables mères Teresa dans les pays émergents, les diplomates chinois se muaient en Occident en « loups combattants » (adoptant un ton d’une agressivité débridée). Alors que les Etats-Unis et l’Europe manquaient de masques, de lits d’hôpitaux et de personnels soignants, que la mortalité bondissait, que l’opération Covax destinée à apporter des vaccins aux pays émergents peinait à convaincre, la Chine, elle, triomphait.
    Pour Pékin, la lutte contre le Covid-19 était l’occasion d’imposer une lecture de l’évolution globale, mettant en avant le déclin de l’Occident et la montée en puissance de l’Asie. Apogée de cette volonté de démonstration : le 8 septembre 2020, Xi Jinping se félicitait de « la victoire du peuple chinois dans la bataille contre le coronavirus », au cours d’une grandiose cérémonie au Palais du peuple. Une victoire qu’il attribuait alors à « l’avantage exceptionnel du socialisme à la chinoise ». De fait, le triptyque chinois « tester, tracer, isoler » – vacciner n’en fait pas partie –, la base de la politique zéro Covid, n’a pas eu que des effets négatifs. A ce jour, la Chine compte officiellement moins de 5 500 morts du Covid-19. Même si ce chiffre est sous-estimé (il atteint 15 460 victimes selon l’université américaine Johns-Hopkins), il est incontestable que le nombre de décès y est marginal, comparé à l’Occident.
    Jusqu’à l’arrivée du variant Omicron et du confinement de Shanghaï en avril, il était exceptionnel de rencontrer un Chinois ayant contracté le Covid-19. Même à Wuhan, nombre d’habitants affirment ne pas avoir eu de proches parmi les victimes. En 2020, l’espérance de vie à la naissance en Chine (77,1 ans) a même dépassé celle des Etats-Unis (76,1 ans). Une prouesse.
    Mais la généralisation des vaccins ARN en Occident et l’arrivée du variant Omicron, à la fois moins grave et plus transmissible, ont changé la donne. Quand le reste du monde – y compris dans le voisinage de la Chine – apprend à vivre avec le virus, Xi Jinping semble vouloir maintenir coûte que coûte sa politique zéro Covid, malgré son coût économique et la lassitude d’une partie croissante de la population. Un jusqu’au-boutisme qui ne semble pas faire l’unanimité au sein des dirigeants. Alors que le confinement de Shanghaï tournait au désastre (sous-alimentation dans certains quartiers, séparation des parents et des enfants, cadenassage des résidences…), Xi Jinping, plus maoïste que jamais, répétait que « persévérer, c’est vaincre ». Pourtant, dans le même temps, le premier ministre, Li Keqiang, et ses proches appelaient à la reprise de l’économie et inspectaient certaines provinces sans masque. Depuis, les confinements se multiplient. Un peu partout dans le pays, les autorités locales imposent des restrictions à la circulation des personnes mais aussi des biens.
    Si la bourgeoisie et la jeunesse urbaine supportent de plus en plus mal de ne pas pouvoir sortir du pays, ni même de voyager à l’intérieur de celui-ci sans contrainte, les personnes âgées ou plus modestes approuvent sans doute les mesures prises. Habitués à la vidéosurveillance et à l’immixtion de l’Etat dans leurs vies privées – la politique de l’enfant unique, en place de 1979 à 2015, reste dans toutes les mémoires –, et par ailleurs méfiants vis-à-vis des vaccins, les Chinois supportent bon gré mal gré une politique dont la propagande ne cesse de vanter les mérites. Ils vivent avec le zéro Covid comme le reste du monde vit avec le Covid-19. Dans le discours qu’il prononcera le 16 octobre, Xi Jinping insistera vraisemblablement sur « la priorité accordée à la vie » mais, en coulisses, le PCC cherche sans doute une stratégie de sortie.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#zerocovid#economie#frontiere#politique#confinement#vaccination

  • Covid-19 : après deux ans et demi de restrictions, Taïwan rouvre prudemment ses frontières
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/10/15/apres-deux-ans-et-demi-de-restrictions-taiwan-rouvre-prudemment-ses-frontier

    Covid-19 : après deux ans et demi de restrictions, Taïwan rouvre prudemment ses frontières
    Les autorités ont mis fin jeudi aux quarantaines obligatoires pour les voyageurs arrivant de l’étranger. Mais le port du masque, même en extérieur, reste encore la norme.
    Par Simon Leplâtre(Taïpei, Taïwan, envoyé spécial)
    Lentement, prudemment, Taïwan apprend à vivre avec le Covid. Jeudi 13 octobre, le pays a mis un terme aux quarantaines obligatoires pour les personnes arrivant de l’étranger, la fin officielle de deux ans et demi de fermeture. Environ 48 000 cas de Covid et 80 décès sont actuellement enregistrés par jour pour une population de 23,5 millions d’habitants, soit sa deuxième vague la plus importante après un pic à 80 000 cas quotidiens en mai. Taïwan compte parmi les derniers pays d’Asie à rouvrir ses frontières. Seule la Chine applique encore une politique zéro Covid ultra-stricte.
    Taïwan avait déjà progressivement réduit le nombre de jours de quarantaine : initialement de de quatorze, il était passé à dix, puis à sept en mai et à 3 en juillet, assortis à chaque fois de quelques jours de « surveillance » : obligation de prendre sa température chaque jour et d’éviter les lieux trop fréquentés. Cette pratique reste imposée aux voyageurs pendant sept jours.
    De fait, le pays reste particulièrement prudent : les personnes contacts de patient positif sont encore tenues de s’isoler au moins trois jours, et le nombre d’arrivées sur le territoire taïwanais par semaine est encore limité à 150 000, contre 60 000 jusqu’à fin septembre. Une décision critiquée par les professionnels du tourisme.
    Surtout, le pays n’a pas abandonné toutes les restrictions : le masque est toujours obligatoire dans tous les lieux publics, y compris en extérieur, et il est porté avec discipline. Même dans les salles de sport, la plupart des usagers le portent : « Je l’enlève pour grimper, mais je le remets dès que j’arrive au sol, par respect pour les autres », justifie Mandy Chen, 35 ans, une pratiquante dans une salle d’escalade de New Taipei City. Si les jeunes soutiennent largement l’abandon des restrictions, les générations plus âgées sont divisées. (...)
    Cette approche prudente s’explique en partie par le succès passé de Taïwan à contenir le virus : en 2020, l’île indépendante, dont la Chine revendique la souveraineté, avait été le premier Etat à alerter l’Organisation mondiale de la santé, le 31 décembre 2019, sur le risque de transmission interhumaine, alors que la Chine allait encore prétendre pendant trois semaines que le virus n’était pas contagieux. Les autorités ont rapidement interdit les arrivées depuis le continent, puis imposé une quarantaine de deux semaines à tous les voyageurs quand le virus s’est diffusé au reste du monde. Résultat, pour l’année 2020 Taïwan ne comptait que 7 décès liés au Covid, et son économie enregistrait une croissance de 3 % quand le reste du monde plongeait en récession.
    Ce succès, lié à son insularité et à l’expérience du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2003, explique le conservatisme du gouvernement en 2022. « L’approche zéro Covid a eu tellement de succès que beaucoup de gens ont pensé que nous pourrions continuer comme ça avec Omicron, explique Chen Chien-Jen, vice président taïwanais entre 2016 et 2020. Mais le variant Omicron est complètement différent », précise celui qui est redevenu épidémiologue à l’Academia sinica, après sa retraite politique.
    Le variant Omicron et la disponibilité des vaccins ont convaincu la plupart des pays qui gardaient une approche stricte d’apprendre à vivre avec le virus. La vaccination a toutefois commencé lentement à Taïwan, entre problème d’approvisionnement, hésitation d’une population jusque-là protégée. Si bien que Taïwan était encore peu vacciné quand le pays a connu sa première vague, qui a fait 800 morts en mai 2021.
    Pour Chen Chien-Jen, c’est cette vaccination tardive qui explique l’ouverture également tardive de Taïwan : « Notre programme de vaccination a vraiment commencé en mai 2021, six mois après les Etats-Unis ou le Royaume-Uni. C’est pour cela que nous ouvrons le pays six mois après les autres. Il fallait être prêt à trois niveaux : augmenter la vaccination, et en particulier les doses booster. Ensuite, il fallait distribuer largement des kits de diagnostic rapide [autotests], et enfin, assurer un usage élevé des antiviraux. »
    Voir les graphiques : Covid-19 : les chiffres de l’épidémie en France et dans le monde, en cartes et en graphiques
    Malgré un taux de vaccination élevé, à 87 %, et 73 % avec la dose de rappel, encore 25 % des personnes âgées de plus de 65 ans ne sont pas vaccinées, indique l’épidémiologue. D’où l’importance des tests et des antiviraux pour ces personnes plus vulnérables. Grâce à cette approche, Taïwan ne comptait que 11 766 décès liés au Covid le 14 octobre (contre 155 816 en France au 14 octobre 2022).Pour certains, le gouvernement est toutefois trop conservateur. « De mon point de vue d’expert, le masque ne sert à rien en extérieur. J’encourage les autorités à abolir l’obligation, qui pourrait être remplacée par une politique de masque responsable : c’est une bonne habitude à garder dans les transports en commun, mais cela peut-être volontaire. Ce genre d’obligations entretient une atmosphère de pandémie, or il faut passer à une phase d’endémie », estime Hsiu-Hsi Chen, professeur à l’institut d’épidémiologie et de médecine préventive de l’université nationale de Taïwan (NTU). Selon lui, l’excès de prudence face au virus a aussi des effets négatifs : « Outre les conséquences économiques, il ne faut pas sous-estimer les conséquences psychologiques et sociales de l’isolement ! Beaucoup de personnes âgées continuent d’éviter les activités sociales, cela favorise la dépression et peut aggraver les démences », estime ce chercheur.Simon Leplâtre(Taïpei, Taïwan, envoyé spécial)

    #Covid-19#migrant#migration#taiwan#sante#santementale#frontiere#vaccin#vaccination#restrictionsanitaire

  • Echec d’un essai clinique par voie nasale du #vaccin anti-Covid d’AstraZeneca/Oxford - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/societe/sante/echec-dun-essai-clinique-par-voie-nasale-du-vaccin-anti-covid-dastrazenec

    « Ce spray nasal n’a pas fonctionné aussi bien que nous l’espérions », a commenté Sandy Douglas, professeure associée de l’université ayant participé à l’essai.

    Elle souligne qu’une étude en Chine a obtenu de bons résultats avec un vaporisateur plus complexe qui envoie le vaccin plus profondément dans les poumons, et estime donc qu’il est possible qu’une grande partie du vaccin testé par l’université britannique soit tombée dans les voies digestives avec le spray nasal plus sommaire utilisé.

  • Toi aussi apprends à conclure ton article sur une contradiction.

    Covid-19 : la vaccination ciblant Omicron débute, ce qu’il faut savoir
    https://www.huffingtonpost.fr/france/article/covid-19-la-vaccination-ciblant-omicron-debute-ce-qu-il-faut-savoir_2

    « Aucune tension d’approvisionnement » n’est anticipée par les autorités de santé car ce rappel est entièrement facultatif et n’est ouvert qu’à certains publics pour l’instant.

    […]

    Une campagne réussie pourrait permettre de casser la huitième vague, actuellement observée en Europe de l’ouest.

    (Oh là là, on sent qu’elle va être vachement réussie, cette campagne réussie entièrement facultative. Presque autant que le port du masque par le ministre de la santé. La huitième vague, comment qu’elle va se briser menu sur cette campagne réussie !)

  • La Suisse doit détruire 10 millions de doses de vaccin Moderna contre le Covid
    https://www.rts.ch/info/suisse/13410973-la-suisse-doit-detruire-10-millions-de-doses-de-vaccin-moderna-contre-l

    La Suisse va devoir éliminer 10,3 millions de doses de vaccin anti-Covid qui ont atteint leur limite de conservation, qui ne peut pas être prolongée. La mesure libérera aussi de la place pour de nouveaux vaccins améliorés, indique la Confédération.


    La destruction porte sur 2,5 millions de doses qui sont stockées à la Base logistique de l’armée. S’y ajoutent 7,8 millions de vaccins propriétés de la Confédération mais conservés dans un hangar externalisé en Belgique, a expliqué samedi l’Office fédéral de la santé publique à la demande de l’agence Keystone-ATS.

    La limite de conservation de ces quelque 10 millions de doses de vaccin monovalent produites par Moderna a expiré mercredi, ajoute l’office qui confirme une information du Beobachter.

    Une valeur estimée à 280 millions
    Aucune donnée précise n’est donnée concernant le prix d’achat de ces doses. À raison de 28 francs par injection, selon l’hebdomadaire, on peut estimer la valeur des vaccins périmés à 280 millions de francs.

    Les frais d’élimination ne pèsent pas lourd, en revanche. L’OFSP articule un montant de 1 franc par kilo. Les réserves stockées en Belgique représenteraient quelque 10 tonnes, soit un coût de 10’000 pour leur destruction.

    Une décision prise consciemment
    La décision d’acheter un nombre superflu de vaccins, qui doivent être en partie éliminés à terme, a été prise consciemment en compte. "Depuis le début de la pandémie, la Confédération poursuit une stratégie d’acquisition qui mise sur différentes technologies vaccinales et plusieurs producteurs, explique l’OFSP.
    . . . . .
    De la place pour les nouveaux vaccins
    . . . . .

    #gaspillage insensé #pillage de l’ #argent_public #sante #coronavirus #santé #pandémie #vaccination #covid #en_vedette #Suisse

    • L’union européenne, elle, c’est par centaines de millions qu’elle va jeter les doses de soupe qu’elle a acheté de façon incompréhensible et phénoménale.

      Même les africains n’en veulent pas !

      Au XX siècle, il y a eut les scandales de Panama , de l’ emprunt Russe .
      C’était du pipi de chat à côté des scandales des laboratoires pharmaceutiques.

    • Pour rappel, la Suède n’a confiné personne, n’a pas fermé ses écoles, et s’en est trés bien porté.

      À aucun moment ses hôpitaux n’ont été submergés.
      Taux de mortalité inférieur à celui de la France.
      Les médecins suédois on pu utiliser, pour soigner les quelques malades, les médicaments interdits en France, avec grand succès.

      La démocratie est plus efficace que l’autoritarisme macronien.

  • Hong Kong can only fully reopen borders if Covid-19 vaccination rate improves, finance chief says | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/hong-kong-economy/article/3192122/hong-kong-can-only-fully-reopen-borders-if-citys

    Hong Kong can only fully reopen borders if Covid-19 vaccination rate improves, finance chief says. ‘It has been extremely challenging to strike a balance between curbing the pandemic and facilitating travel, while preserving the economy’, Paul Chan says Pandemic adviser to government predicts infections spread by more transmissible variants will peak in coming week
    Updated: 11:19pm, 11 Sep, 2022
    Why you can trust SCMP
    Hong Kong can fully reopen to the world only if its Covid-19 vaccination rate improves further, the city’s finance chief has said, crediting effective pandemic control as the “fundamental stabilising force” of the local economy.Financial Secretary Paul Chan Mo-po struck a cautious note on Sunday even as health officials reported the possible start of a downward trend in daily cases, and a pandemic adviser to the government predicted infections spread by more transmissible variants would peak in the coming week.“It has been extremely challenging to strike a balance between curbing the pandemic and facilitating travel, while preserving the economy,” Chan wrote on his official blog. “Only with concerted efforts to further expand the vaccination scheme will we have more leeway to resume international travel, stabilising the economy and restarting the impetus for growth to the greatest extent possible.”
    According to the government, 93 per cent of residents have taken a first vaccine shot, and 91 per cent have received a second, while 74 per cent have completed all three. But the rate for residents aged 80 or above remains just 67 per cent for two shots and a mere 51 per cent for three.
    Authorities have struggled to get those numbers up as infections have rebounded in recent weeks. Health officials on Sunday confirmed 9,033 new cases, of which 129 were imported, and 11 more deaths related to the virus. The city’s Covid-19 tally stood at 1,651,974, with 9,799 fatalities.
    Professor Lau Yu-lung, chair professor of paediatrics at the University of Hong Kong and who advises the government on the pandemic, forecast new infections would crest in the next three to seven days after plateauing at about 10,000 in the past week.The viral load in sewage had also shown signs of flattening, while the number of infected patients being treated in hospital between Thursday and Saturday had declined, he noted.
    “There might be a small rebound after the three-day holiday,” Lau said, adding that as long as residents adhered to social-distancing measures, the public had no cause for concern.
    If the vaccination rate among the elderly and those under five years of age both reached at least 80 per cent, the government might consider laying out a timeline for easing pandemic curbs, he suggested, predicting that could happen in November.The government last week announced the vaccine pass scheme restricting access to most public places would be expanded to require children as young as five be inoculated with at least one jab by September 30 and two shots by the end of November.
    Vaccine pass for kids from 5: what Hong Kong parents should know
    11 Sep 2022. As of Sunday, 2,711 Covid-19 patients were in hospital, including 54 in critical condition and 57 in a serious one. Hospital Authority Chief Manager Dr Larry Lee Lap-yip described the patient numbers as having “stabilised”.But the number of elderly sent to the makeshift treatment facility at AsiaWorld-Expo continued to rise, Lee noted, adding a plan to increase bed capacity from 240 to 280 after the holiday remained.
    “We dare not to let our guard down because based on our experience, changes, growth or declines in the pandemic can happen rapidly,” he said.
    Reacting to Chan’s blog entry, Travel Industry Council chairwoman Gianna Hsu Wong Mei-lun expressed hope that the government would provide a road map to further relax the “3+4” policy that requires arrivals to spend three days in hotel quarantine and four more monitoring their health at home.“Any quarantine measure is an obstacle to revitalise local tourism”, Hsu said, adding the current administration had always maintained that any easing of the rule would be based on scientific data on infection numbers but stopped short of stating what numbers would be acceptable or how a lower figure could be achieved.“When people travel, they need to tour around and enjoy the food. That’s how travelling should be. But if they have an amber code, even if the quarantine is cut to ‘0+7’ or even ‘0+3’, there is no way you could attract inbound travellers with such restrictions,” she said, referring to the vaccine pass QR code given to travellers upon arrival.
    Ray Chui Man-wai, chairman of the food and beverage industry group Institute of Dining Art, said the strategies the government had adopted to tackle the pandemic were “problematic”, noting the government had failed to set a target vaccination rate.“.
    Separately, authorities also made a change to the English-language version of information for people who tested positive posted on the website of the Centre for Health Protection. It now stated that anyone who tested positive using a rapid antigen test (RAT) “have to” report the results instead of only “can” report them.But Chuang clarified that reporting positive RAT cases was “not yet compulsory by law at the moment”.“[But] we would like the people to report so we don’t want them to feel like it’s optional,” she said.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#honkong#pandemie#vaccination#frontiere#circulation#economie#quarantaine#test

  • Paludisme : un nouveau vaccin qui pourrait changer le monde - BBC News Afrique
    https://www.bbc.com/afrique/monde-62834803

    Les résultats d’essais portant sur 409 enfants à Nanoro, au Burkina Faso, ont été publiés dans le Lancet Infectious Diseases . Il montre que trois doses initiales suivies d’un rappel un an plus tard donnent jusqu’à 80% de protection.

    Source : Efficacy and immunogenicity of R21/Matrix-M vaccine against clinical malaria after 2 years’ follow-up in children in Burkina Faso : a phase 1/2b randomised controlled trial - The Lancet Infectious Diseases
    https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(22)00442-X/abstract

    Résumé en français : https://www.thelancet.com/cms/10.1016/S1473-3099(22)00442-X/attachment/e2da2b83-1c59-4224-946a-3e724912d6be/mmc1.pdf

    #paludisme #vaccination #vaccins #santé

  • Study finds #Omicron hospital risk 10 times higher in unvaccinated | CIDRAP
    https://www.cidrap.umn.edu/news-perspective/2022/09/study-finds-omicron-hospital-risk-10-times-higher-unvaccinated

    […] and 2.5 times higher in those who were vaccinated but received no booster than in booster recipients, according to a new study.

    And in a second large study during the Omicron period, older people, men, and residents of nursing homes or in low-income areas were most at risk for post-booster COVID-19 death in England, but the risk was very low.

    #vaccination #vaccins

  • La vaccination contre la variole du singe en France voisine interdite aux Suisses RTS - Anouk Pernet/jop
    https://www.rts.ch/info/suisse/13306180-la-vaccination-contre-la-variole-du-singe-en-france-voisine-interdite-a

    Alors que la Suisse tarde à autoriser des premiers vaccins contre la variole du singe, de nombreuses personnes cherchent à aller se faire vacciner à l’étranger. Mais en France, les centres de vaccination proches de Genève refusent de vacciner les Suisses, a appris la RTS.

    Non loin de Genève, à Saint-Julien-en-Genevois, Grenoble ou Annecy, les centres de vaccination contre la variole du singe sont submergés d’appels depuis la Suisse. Mais la réponse est toujours la même : ils ne vaccinent que leurs propres résidents, afin d’économiser les doses.


    Pourtant, au nord de la France, les Belges peuvent, eux, passer la frontière pour recevoir une injection à Lille. Ils représentent même parfois jusqu’à 90% des vaccinations quotidiennes. Selon le service de prévention-santé de la métropole de Lille, il s’agit simplement de solidarité envers les voisins européens.

    Solidarité européenne
    « Dans un premier temps, une recommandation a été donnée de prioriser les publics vivant sur le territoire national, sans pour autant exclure le reste des demandeurs », détaille le centre de vaccination dans une réponse à la RTS. Par la suite, le ministère français de la Santé a indiqué qu’en raison de « la solidarité avec nos voisins européens, les centres sont invités à ne pas prioriser les publics cibles par leur lieu de résidence ».

    Mais autour de Genève, aucune instruction de la sorte n’a été transmise. Au contraire, les institutions de soin ont pour directive de demander la carte vitale pour avoir une preuve de résidence. Les centres de vaccination soulignent que les doses ne suffisent déjà pas à la demande locale. Le centre de Saint-Julien, par exemple, n’en dispose que d’une quinzaine par semaine.

    Inégalité d’accès aux soins
    Pour Loïc Michaud, infirmier responsable du Checkpoint de l’association Dialogai à Genève, ces restrictions locales sont compréhensibles, mais elles créent des inégalités. « Il existe des centres de vaccination qui ne demandent, jusqu’à maintenant, pas d’identité. Mais ce sont des centres beaucoup plus éloignés, comme à Paris, ou dans d’autres pays d’Europe. Et cela crée une inégalité d’accès aux soins », déplore-t-il.

    Les associations LGBT demandent donc un partenariat transfrontalier. Interrogé, l’Etat de Genève explique qu’il est en discussion avec ses équivalents français pour trouver une solution de collaboration, comme il l’a fait pour la vaccination contre le Covid. Tout dépendra du moment où le canton obtiendra des doses.

    Genève a récemment fait part de sa volonté d’acquérir des doses au plus vite, même sans l’aval de la Confédération. Début août, Swissmedic indiquait n’avoir pas encore reçu de demande d’autorisation du produit.

    #Suisse #France #lgbt #variole #santé #épidémie #monkeypox #vaccins #vaccin #épidémies #covid #tourisme de la #vaccination #virus #maladie #variole_du_singe #santé_publique

  • De la #démocratie en #Pandémie. #Santé, #recherche, #éducation

    La conviction qui nous anime en prenant aujourd’hui la parole, c’est que plutôt que de se taire par peur d’ajouter des polémiques à la confusion, le devoir des milieux universitaires et académiques est de rendre à nouveau possible la discussion scientifique et de la publier dans l’espace public, seule voie pour retisser un lien de confiance entre le savoir et les citoyens, lui-même indispensable à la survie de nos démocraties. La stratégie de l’omerta n’est pas la bonne. Notre conviction est au contraire que le sort de la démocratie dépendra très largement des forces de résistance du monde savant et de sa capacité à se faire entendre dans les débats politiques cruciaux qui vont devoir se mener, dans les mois et les années qui viennent, autour de la santé et de l’avenir du vivant.

    https://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Tracts/De-la-democratie-en-Pandemie

    –-

    Et une citation :

    « La conviction qui nous anime en prenant aujourd’hui la parole, c’est que plutôt que de se taire par peur d’ajouter des #polémiques à la #confusion, le devoir des milieux universitaires et académiques est de rendre à nouveau possible la discussion scientifique et de la publier dans l’espace public, seule voie pour retisser un lien de confiance entre le #savoir et les citoyens, lui-même indispensable à la survie de nos démocraties. La stratégie de l’ _#omerta_ n’est pas la bonne. Notre conviction est au contraire que le sort de la démocratie dépendra très largement des forces de résistance du monde savant et de sa capacité à se faire entendre dans les débats politiques cruciaux qui vont devoir se mener, dans les mois et les années qui viennent, autour de la santé et de l’avenir du vivant. »

    #syndémie #désert_médical #zoonose #répression #prévention #confinement #covid-19 #coronavirus #inégalités #autonomie #état_d'urgence #état_d'urgence_sanitaire #exception #régime_d'exception #Etat_de_droit #débat_public #science #conflits #discussion_scientifique #résistance #droit #santé #grève #manifestation #déni #rationalité #peur #panique #colère #confinement #enfermement #défiance #infantilisation #indiscipline #essentiel #responsabilité #improvisation #nudge #attestation_dérogatoire_de_déplacement #libéralisme_autoritaire #autoritarisme #néolibéralisme #colloque_Lippmann (1938) #économie_comportementale #Richard_Thaler #Cass_Sunstein #neuroscience #économie #action_publique #dictature_sanitaire #consentement #acceptabilité_sociale #manufacture_du_consentement #médias #nudging #consulting #conseil_scientifique #comité_analyse_recherche_et_expertise (#CARE) #conseil_de_défense #hôpitaux #hôpital_public #système_sanitaire #éducation #destruction #continuité_pédagogique #e-santé #université #portefeuille_de_compétences #capital_formation #civisme #vie_sociale #déconfinement #austérité #distanciation_sociale #héroïsation #rhétorique_martiale #guerre #médaille_à_l'engagement #primes #management #formations_hybrides #France_Université_Numérique (#FUN) #blended_learning #hybride #Loi_de_programmation_de_la_recherche (#LPR ou #LPPR) #innovation #start-up_nation #couvre-feu #humiliation #vaccin #vaccination
    #livre #livret #Barbara_Stiegler

    • secret @jjalmad
      https://twitter.com/jjalmad/status/1557720167248908288

      Alors. Pour Stiegler je veux bien des ref si tu as ça, j’avais un peu écouté des conf en mode méfiance mais il y a un moment, sans creuser, et je me disais que je devais pousser parce qu’en effet grosse ref à gauche

      @tapyplus

      https://twitter.com/tapyplus/status/1557720905828253698

      Check son entretien avec Desbiolles chez les colibris par ex. T’as aussi ses interventions à ASI, son entretien avec Ruffin, etc. C’est une philosophe médiatique, on la voit bcp. Et elle dit bien de la merde depuis qq tps. Aussi un live de la méthode scientifique avec Delfraissy

      Je suis pas sur le PC mais je peux te lister pas mal de sources. D’autant plus pbtk parce que « réf » à gauche. Mais dans le détail elle dit de la merde en mode minimiser le virus + méconnaissance de l’antivaccinisme. Et du « moi je réfléchit » bien claqué élitiste et méprisant.

      Quelques interventions de B Stiegler (en vrac) :
      Alors la première m’avait interpellée vu qu’elle était partie en HS complet à interpeller Delfraissy sur les effets secondaires des vaccins : https://radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-methode-scientifique/et-maintenant-la-science-d-apres-8387446
      (le pauve N Martin se retrouvait sur un débat complètement HS)

      Il y a d’une part la critique politique (rapport à la démocratie en santé publique), mais pour Stiegler outre la position « le gvt en fait trop, c’est des mesures autoritaires inutiles » elle se positionne par ailleurs sur des choix

      Parler des EI des vaccins sans balancer avec les effets de la maladie. Utilisation de la santé mentale des enfants pour critiquer le port du masque à l’école, lecture de la situation où il n’y aurait que gvt vs libertay, et en omettant complètement toutes les positions développées par l’autodéfense sanitaire et les militants antivalidistes et de collectifs de patients (immunodéprimés, covid long, ...) quand ils ne vont pas dans son narratif.

      Elle met de côté toutes les lectures matérialistes de la situation et sort clairement de son champ de compétence sur certains points, tout en ne donnant que très peu de sources et de points de référence pour étayer ses propos.

      Genre elle critique la pharmacovigilance et les EI mais elle ne donne jamais aucune source ni aucune information sur les outils, méthodes et acteurs qui travaillent ces sujets. Pareil quand elle dit découvrir les critiques des vaccination. Il y a de quoi faire avec les travaux historique sur la #santé_publique et la vaccination. A t elle interrogé des spécialiste de ces sujets, notamment les spécialistes qui ne vont pas que dans le sens de son propos. Elle semble manquer cruellement de référence historique sur le sujet alors qu’elle s’en saisit et qu’elle a une aura d’#intellectuelle_de_gauche, donc plein de monde lui accorde une confiance et trouve qu’elle est très pertinente sur certains sujets. Mais sur le traitement des points techniques elle me semble plutôt à la ramasse et ce qui ne va pas dans son sens est renvoyé à la doxa gouvernementale ou technoscientiste liberale, sans apparemment regarder les contenus eux même. Et Desbiolles c’est pareil. Alla je connais moins et je l’ai entendu dire qq trucs pertinents (sur les profils des non vaccines par exemple) mais le fait qu’il cite Desbiolles devant l’opecst, alors que celle ci racontait des trucs bien limites sur les masques et les enfants, ça me met des warnings.

      Je rajouterai 2 points : 1) il y a des sujets super intéressants à traiter de trouver comment on construit une position collective sur des questions de santé publique, ni individualiste ni subissant l’autorité de l’état. Genre comment penser une réflexions sur les vaccinations (en général, pas spécifiquement covid) dans une perspective émancipatrice et libertaire, comment on fait collectif, comment on mutualise des risques, comment on se donne des contraintes individuelles pour soutenir celles et ceux qui en ont plus besoin.

      Stiegler ne fait que critiquer l’autoritarisme d’état, parle de démocratie, mais ne propose aucune piste concrète ni axe de réflexion pour développer cela. D’autres personnes le font et développent cela, et c’est des sujets non triviaux sur lesquels il est important de délibérer.

      2) Un autre point c’est son discours, comme ceux d’autres intellectuels, est surtout axé sur la partie « choix libre » de la phrase « choix libre et éclairé », et n’évoquent pas vraiment la manière dont on construit collectivement la partie « éclairé »

      Il y a des sujets super importants à traiter sur le rapport aux paroles d’expert, de la place des scientifiques dans un débat public, de la dialectique entre connaissance scientifique et choix politiques et éthiques, bref plein d’enjeux d’éducation populaire

      Ah et aussi dernier point que j’ai déjà évoqué par le passé : l’axe « liberté » sur les questions de vaccination, c’est un argument central des discours antivaccinaux, qui axent sur le fait que les individus peuvent choisir librement etc. C’est assez documenté et c’est par exemple un registre argumentaire historique de la Ligue Nationale Pour la Liberté de Vaccination (LNPLV), qui défend le rapport au choix, défendant les personnes qui ont refusé les vaccinations obligatoires. Mais sous couvert de nuance et de démocratie, ce sont des positions antivaccinales assez claires qui sont défendues. Ce truc de la nuance et de la liberté, tu la retrouves par exemple également chez les anthroposophes (j’en parlais récemment dans un thread).

      j’ai enfin compris pourquoi on dit intellectuel de gauche : c’est pour indiquer avec quel pied leur marcher dessus.

  • #Lille #Variole_du_singe : 90% des personnes vaccinées samedi à Lille étaient des Belges Marine Lambrecht - RTBF
    https://www.rtbf.be/article/variole-du-singe-la-majorite-des-personnes-vaccinees-samedi-a-lille-etaient-des

    Samedi, un peu moins de 500 injections, avec ou sans rendez-vous, du vaccin contre la variole du singe ont été administrées à Lille. « Environ 90% des personnes vaccinées ce samedi venaient de Belgique » , a indiqué à Belga lundi la Ville de Lille.

    Ces vaccinations ont eu lieu au Centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD) de Lille, où se tenait samedi une journée exceptionnelle d’ouverture entre 9h et 17h. Il s’agissait uniquement de primo-injections.
    #variole #santé #épidémie #monkeypox #vaccins #vaccin #épidémies #covid #tourisme de la #vaccination #virus #maladie #variole_du_singe #santé_publique

  • Examination of #SARS-CoV-2 In-Class Transmission at a Large Urban University With Public Health Mandates Using Epidemiological and Genomic Methodology | Genetics and Genomics | JAMA Network Open | JAMA Network
    https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2794964

    #Vaccination + #masque (le type n’est pas précisé) +#aération +#dépistage

    Pas de distanciation sociale dans ces conditions

    Objective
    To assess whether in-class instruction without any physical distancing, but with other public health mitigation strategies, is a risk for driving SARS-CoV-2 transmission.

    Design, Setting, and Participants 
    This cohort study examined the evidence for SARS-CoV-2 transmission on a large urban US university campus using contact tracing, class attendance, and whole genome sequencing during the 2021 fall semester. Eligible participants were on-campus and off-campus individuals involved in campus activities. Data were analyzed between September and December 2021.

    Exposures 
    Participation in class and work activities on a campus with mandated vaccination and indoor masking but that was otherwise fully open without physical distancing during a time of ongoing transmission of SARS-CoV-2, both at the university and in the surrounding counties.

    Main Outcomes and Measures 
    Likelihood of in-class infection was assessed by measuring the genetic distance between all potential in-class transmission pairings using polymerase chain reaction testing.

    Results 
    More than 600 000 polymerase chain reaction tests were conducted throughout the semester, with 896 tests (0.1%) showing detectable SARS-CoV-2; there were over 850 cases of SARS-CoV-2 infection identified through weekly surveillance testing of all students and faculty on campus during the fall 2021 semester. The rolling mean average of positive tests ranged between 4 and 27 daily cases. Of more than 140 000 in-person class events and a total student population of 33 000 between graduate and undergraduate students, only 9 instances of potential in-class transmission were identified, accounting for 0.0045% of all classroom meetings.

    Conclusions and Relevance 
    In this cohort study, the data suggested that under robust transmission abatement strategies, in-class instruction was not an appreciable source of disease transmission.

    #covid-19

  • Mediapart prône le choix de l’acteur rationnel (pour sa gueule) contre la santé publique : Vaccination : jusqu’où doit aller l’altruisme ? Lise Barnéoud (multirécidiviste)
    https://www.mediapart.fr/journal/france/290722/vaccination-jusqu-ou-doit-aller-l-altruisme

    En demandant aux plus jeunes de se faire vacciner contre le Covid, il s’agit moins de les protéger eux-mêmes que de protéger les plus fragiles, à commencer par les personnes âgées. Mais peut-on légitimement leur faire prendre des risques, même minimes, pour autrui ? Premier article de notre série sur les leçons de la pandémie.

    C’est l’une des questions les plus épineuses soulevées durant cette pandémie, une question éminemment éthique : faut-il vacciner les plus jeunes contre le Covid ? Ce virus n’a pas d’appétence pour les enfants. Au point qu’à l’échelle individuelle, ces injections offrent très peu de bénéfice direct pour leur santé, voire aucun.
    En revanche, « ce sont des transmetteurs, j’en suis l’exemple vivant », avait déclaré le premier ministre, Jean Castex, en décembre 2021, expliquant que sa fille de 11 ans lui avait donné le virus. « Donc oui, en concluait-il, la vaccination des enfants est une nécessité ».

    En France, les moins de 15 ans représentent 17 % de la population. Dans un pays comme le Nigéria, c’est 43 %. Des millions d’individus qui, forcément, jouent un rôle dans la dynamique épidémique. En les vaccinant massivement, on peut légitimement espérer diminuer la circulation du virus. Et ainsi réduire l’incidence des cas de Covid et les hospitalisations. Mais jusqu’où doit aller l’altruisme en matière vaccinale ? Peut-on demander aux adolescent·es et aux enfants de se faire vacciner pour protéger la collectivité ?

    Une vaccination altruiste, explique Steven Kraaijeveld, de l’université de Wageningue, aux Pays-Bas, « c’est lorsqu’on décide soi-même de se faire vacciner pour le bien des autres ». C’est le cas par exemple quand l’entourage d’un nouveau-né décide de se faire vacciner contre la coqueluche pour protéger le nourrisson avant ses premières injections.

    En revanche, dès lors que cette notion de libre choix disparaît, les éthicien·nes préfèrent parler de « vaccination paternaliste » (lorsque ce sont les parents qui décident pour leurs enfants) ou de « vaccination indirecte » (lorsque les mesures mises en place par un gouvernement nécessitent une vaccination pour poursuivre une vie normale). Dans le cas de la vaccination anti-Covid des jeunes, il s’agirait donc plutôt de vaccination indirecte ou paternaliste, selon l’âge et le contexte familial. 

    Comparées aux vaccinations classiques qui visent d’abord à protéger la personne vaccinée, ces stratégies, qu’elles soient dites altruistes, indirectes ou paternalistes, soulèvent de nombreuses questions. À commencer par celle-ci : quel risque fait-on prendre aux jeunes pour protéger la collectivité contre le Covid ? Quand bien même les risques graves d’une vaccination sont minimes, dès lors que l’on immunise des centaines de milliers de personnes, des effets indésirables sévères surviennent.

    Signaux faibles non détectés

    On pourrait croire que lorsque les bénéfices d’un traitement sont incertains, on met le paquet sur les essais cliniques pour s’assurer que les risques soient vraiment infimes. Raté : les essais cliniques chez les moins de 18 ans portent sur un nombre ridiculement faible de participant·es.
    Dans le premier essai clinique de Pfizer par exemple, seuls 3 014 enfants de moins de 17 ans participaient à l’étude. Dans un second essai spécifiquement dédié aux 12-15 ans, à peine 2 260 adolescent·es ont participé, dont 1 131 qui recevaient le vaccin.

    Impossible de détecter des signaux faibles avec de tels effectifs. Autrement dit, les premiers pays à autoriser les vaccinations des jeunes (notamment les États-Unis et Israël) l’ont fait sans savoir si les risques l’emportaient sur les avantages. À l’époque, certains chercheurs avaient d’ailleurs critiqué ces autorisations d’utilisation d’urgence pour cette raison.
    À l’automne 2021, plusieurs pays, dont la France, ont décidé de suspendre ou déconseillé l’administration de Moderna aux moins de 30 ans.

    Aujourd’hui, les données de pharmacovigilance permettent d’avoir un peu plus de recul, notamment sur les vaccins à ARN messager utilisés majoritairement chez les jeunes. Seul risque identifié (au-delà des douleurs localisées et de la fièvre) : de rares cas de myocardites (inflammation du muscle cardiaque) et de péricardites (inflammation de la membrane qui entoure le cœur), en particulier chez les garçons entre 12 et 24 ans. Ce risque apparaît plus important avec le vaccin Moderna qu’avec celui de Pfizer.

    Ces effets secondaires entraînent le plus souvent une hospitalisation de très courte durée (de 1 à 4 jours en moyenne selon les études), essentiellement en vue d’un diagnostic et d’une surveillance, mais ils ne laissent ensuite aucune séquelle d’après les retours disponibles.
    Après ces découvertes, à l’automne 2021, plusieurs pays, dont la France, ont décidé de suspendre ou déconseillé l’administration de Moderna aux moins de 30 ans (Suède, Norvège, Finlande, France) ou aux moins de 18 ans (Danemark). Les autorités recommandent à la place le vaccin Pfizer.

    En France, l’excès de cas de myocardite chez les garçons âgés de 12 à 17 ans a été estimé à 1,9 pour 100 000 doses de Pfizer et à 3,2 pour 100 000 doses de Moderna. Ce sur-risque atteint son maximum dans le groupe d’hommes âgés de 18 à 24 ans après la deuxième injection, où l’on compte 4,7 myocardites en excès pour 100 000 doses de Pfizer et 17 pour 100 000 doses de Moderna. Ce risque diminue ensuite avec l’âge.

    Un risque variable avec l’âge

    De l’autre côté de la balance, quels sont les bénéfices cliniques de cette vaccination ? Pour comparer des choses qui peuvent l’être, prenons les hospitalisations que l’on pourrait éviter grâce à ces injections.

    En France, chez les 10-19 ans, le record de taux hebdomadaire de nouvelles hospitalisations s’établit à 6,7 pour 100 000 personnes au début de l’année 2022. Depuis fin février, ce taux est redescendu sous la barre des 2,5 pour 100 000. Chez les 0-9 ans, ce taux atteignait 14 hospitalisations pour 100 000 début 2022. Il est désormais autour de 5 pour 100 000.

    Autrement dit, parmi les mineur·es, ce sont les moins de 10 ans qui bénéficieraient le plus d’une vaccination car leur taux d’hospitalisation liée au Covid est le plus élevé, notamment du fait des syndromes inflammatoires multi-systémiques pédiatriques (PIMS) qui surviennent essentiellement chez les 6-10 ans.
    Imaginons que soit vaccinés aujourd’hui la totalité des 767 000 enfants nés en 2004 (18 ans cette année). En faisant l’hypothèse que la vaccination empêche toutes les formes graves, on peut s’attendre à 17 hospitalisations pour cause de Covid évitées, mais environ 20 hospitalisations engendrées par les myocardites post-vaccinales (18 chez les hommes et 2 chez les femmes). La balance est donc légèrement négative pour les hommes de 18 ans.

    Les hospitalisations liées au Covid ne sont pas du même ordre que les hospitalisations liées aux myocardites post-vaccinales.

    Daniel Floret, professeur de pédiatrie et vice-président de la commission technique des vaccinations à la Haute Autorité de santé
    Le même scénario chez les 818 000 enfants nés en 2014 (8 ans) donne 4 hospitalisations évitées contre 2 ou 3 hospitalisations à cause des myocardites post-vaccinales (d’après les données de pharmacovigilance américaines sur cette tranche d’âge). La balance est légèrement favorable au vaccin.

    En revanche, en prenant les données d’incidence de janvier 2022, le pic de la vague chez les jeunes, on évite beaucoup plus d’hospitalisations : 50 chez les enfants de 18 ans et 114 chez ceux de 8 ans. À ce moment-là, la balance penchait du bon côté. Même si, avec plus de nuance, on s’aperçoit qu’elle reste encore très serrée pour les jeunes hommes entre 12 et 24 ans.

    « Cette comparaison est un peu trompeuse, prévient toutefois Daniel Floret, professeur de pédiatrie et vice-président de la commission technique des vaccinations à la Haute Autorité de santé. Car les hospitalisations liées au Covid ne sont pas du même ordre que les hospitalisations liées aux myocardites post-vaccinales. » 
    De fait, environ 10 % des hospitalisations pédiatriques pour cause de Covid se soldent par un passage en soin critique, beaucoup moins dans le cas des myocardites post-vaccinales. « En outre, il faudrait prendre en compte aussi les bénéfices de cette vaccination en termes de vie sociale, notamment vis-à-vis de la scolarisation », ajoute le spécialiste.

    Le joker du bénéfice « psychosocial »

    Ce bénéfice « psychosocial », impossible à chiffrer, a commencé à gonfler après le premier rapport du Comité consultatif national d’éthique sur la vaccination des enfants et des adolescents publié en juin 2021. Pour cette commission indépendante, qui étrillait au passage l’annonce gouvernementale d’ouverture de la vaccination aux adolescent·es faite avant la publication de son avis sur la question, « la première condition qui permettrait d’ouvrir la vaccination aux enfants et adolescents serait le bénéfice individuel direct ». 

    « Après avoir principalement insisté sur la dimension altruiste de la vaccination des plus jeunes, les autorités ont trouvé un nouveau joker avec ce bénéfice “psychosocial” », analyse François Alla, professeur de santé publique à l’université de Bordeaux, qui a démissionné du Haut Conseil de la santé publique en janvier 2022. « Mais jamais on ne nous a présenté les balances bénéfice-risque pour les jeunes, on nous affirme qu’elles sont positives, c’est tout. »
    Pour Rachel Gur-Arie, qui fait partie d’un groupe d’éthicien·nes sur les maladies infectieuses associé à l’université d’Oxford-Johns-Hopkins, « il y a eu une focalisation sur l’altruisme qui a fermé la porte à toutes discussions nuancées sur les balances bénéfice-risque ».

    Pour cette jeune chercheuse américaine, « en adoptant une perspective d’éthique en santé publique, nous estimons qu’il est problématique de promouvoir une vaccination systématique contre le Covid chez les mineurs en bonne santé ». Après avoir publié ce point de vue sur la plateforme de publications en libre accès Wellcome Open Research, la jeune femme et les autres coauteurs ont reçu de nombreuses critiques, les traitant d’antivax ou d’égoïstes.
    Ce qui nous interpelle, c’est l’idée que la vaccination des enfants puisse servir à compenser la faible couverture vaccinale des adultes.
    Rachel Gur-Arie, éthicienne

    Dans cet article, les chercheurs soulignent d’autres éléments en défaveur d’une vaccination généralisée des enfants. « Généralement, les arguments éthiques en faveur de la vaccination des jeunes en bonne santé pour le bénéfice d’autrui insistent sur le fait que l’immunité collective représente l’un des seuls moyens de protéger les groupes à risque », écrivent-ils.
    C’est le cas par exemple avec la rougeole, car les personnes immunodéprimées, très vulnérables à ce virus, ne peuvent pas recevoir le vaccin qui contient des germes entiers vivants. Ils dépendent donc de la vaccination de leur entourage pour éviter de croiser la route de ce virus.

    Autre exemple : le vaccin contre la grippe est peu efficace chez les personnes âgées, alors qu’elles en sont les principales victimes. D’où l’importance de la vaccination du personnel des Ehpad pour protéger leurs patient·es fragiles par exemple. Mais tel n’est pas le cas ici.
    Les vaccins à ARN messager contre le Covid restent efficaces chez les personnes âgées et peuvent être administrés aux personnes immunodéprimées, chez qui l’efficacité est certes moindre qu’en population générale mais tout de même significative (77 %, contre 90 % chez les immunocompétent·es, d’après une étude américaine).
    Autour du vaccin, « une position idéologique » 

    Autre argument en défaveur de cette « stratégie altruiste » : si certains vaccins diminuent bel et bien le risque de transmission (le vaccin contre la rougeole par exemple), les vaccins anti-Covid ne brillent pas dans ce domaine. Ils protègent efficacement contre les formes graves, mais moins bien contre l’infection elle-même. Selon les études, entre 20 % et 60 % des personnes vaccinées peuvent tout de même attraper le virus et donc le transmettre.
    Il n’empêche, même cette efficacité médiocre contre l’infection permet de diminuer la circulation du virus : selon certaines modélisations, une baisse de 10 % des taux de transmission en population générale permet de réduire de 40 % le pic d’admissions hospitalières.

    « Ce qui nous interpelle, c’est l’idée que la vaccination des enfants puisse servir à compenser la faible couverture vaccinale des adultes. De notre point de vue, ce n’est pas acceptable. Cette histoire d’altruisme est vraiment et uniquement dirigée vers et pour les adultes… », estime Rachel Gur-Arie, qui souligne par ailleurs que la plupart des enfants sont aujourd’hui naturellement immunisés contre ce virus, donc participent à l’immunité collective.
    Pour Anne-Marie Moulin, médecin spécialiste en immunologie et agrégée de philosophie, « nombre de décisions ne reposent pas sur la prise en compte des données, mais sur des a priori de principe ». Comme l’idée qu’un vaccin est nécessairement bénéfique, où que ce soit, pour qui que ce soit.

    « C’est vrai qu’il existe un réflexe un peu magique autour du vaccin en France, abonde François Alla, une position idéologique, presque religieuse, en faveur des vaccins, renforcée par une gouvernance très centralisée. C’était extrêmement difficile de remettre en question ces choix, même lorsque les données scientifiques ont commencé à montrer qu’il n’était pas possible d’atteindre une immunité collective avec ces vaccins. »

    Ce qui a vraiment manqué, disent finalement tous ces experts, c’est une politique de la nuance. Une nuance basée sur des faits et des observations.

    #vaccins #vaccination #laisser_faire

  • Projet de loi sanitaire : accord entre députés et sénateurs
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/07/21/controle-des-tests-pour-les-entrees-en-france-reintegration-des-soignants-no

    Projet de loi sanitaire : accord entre députés et sénateurs
    Députés et sénateurs sont parvenus à se mettre d’accord, jeudi 21 juillet 2022, sur le contenu du projet de loi prolongeant certaines mesures de gestion de la crise sanitaire, dont l’arrêt était initialement prévu à la fin du mois.Le maintien des bases de données SI-Dep (pour les résultats des tests virologiques) et Contact Covid, validé par les députés en première lecture, avait aussi été confirmé par les sénateurs dans la nuit de mercredi à jeudi. La conservation de ces informations par l’Etat permet en particulier de faciliter les voyages en Europe lorsque le pays de destination demande une preuve de vaccination ou de rétablissement du Covid-19. Les sénateurs ont cependant voté deux mesures absentes du texte adopté par l’Assemblée nationale : la possibilité laissée au gouvernement de rétablir un contrôle de test virologique à l’entrée sur le territoire national (avec une disposition spécifique aux outre-mer) et celle de réintégrer les soignants non vaccinés si la Haute Autorité de santé (HAS) y donnait son accord.
    Réunis lors d’une commission mixte paritaire, dans l’après-midi de jeudi, les parlementaires ont donc validé ces changements, rédigés au Sénat par l’élu de la Manche et rapporteur du texte, Philippe Bas. La version du texte adoptée par l’instance, qui rassemble sept députés et sept sénateurs de différentes sensibilités, doit désormais passer une nouvelle fois devant l’Assemblée, pour un vote sans nouvel examen, prévu pour lundi, puis au Sénat, mardi, pour être définitivement adoptée… à moins que le retard pris sur les débats en cours sur le pouvoir d’achat et le projet de loi de finances rectificative, qui doivent se terminer samedi soir, ne bouscule le calendrier législatif.
    Le gouvernement était jusqu’ici opposé à toute réintégration des soignants non vaccinés, mais la condition de l’aval de la HAS a amené le ministre de la santé, François Braun, à qualifier devant les sénateurs la mesure d’« équilibrée ». M. Braun a annoncé que ces soignants étaient au nombre de 2 605 dans le secteur sanitaire. « Nous créons un chemin vers la réintégration », a expliqué au Sénat M. Bas, pour qui « la décision doit être médicale, elle le sera ». Selon la proposition du rapporteur, l’obligation vaccinale des soignants sera suspendue dès que la HAS jugera qu’elle n’est plus justifiée, et le personnel soignant non vacciné sera alors « immédiatement réintégré ».
    Le gouvernement a aussi salué le retour des contrôles de test, une mesure centrale pour l’exécutif qui avait été rejetée par les élus du Rassemblement national, de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) et d’une partie des Républicains à l’Assemblée nationale. Cette nouvelle mesure se décline en deux dispositifs distincts. Le premier concerne les voyageurs en provenance de pays étrangers. En cas d’apparition d’un nouveau variant du SARS-CoV-2 particulièrement dangereux, le gouvernement pourrait imposer la présentation d’un test négatif à l’embarquement à destination de la France. Philippe Bas a intitulé ce dispositif « certificat sanitaire de voyage » pour le différencier du passe sanitaire – qui comprend également le certificat de vaccination et de rétablissement. Activé par décret par l’exécutif, ce premier dispositif pourrait durer un mois, un vote du Parlement étant nécessaire en cas de souhait de prolongation. Un second dispositif, similaire au premier, pourrait s’appliquer pour les voyages vers les collectivités ultramarines « en cas de risque de saturation » de leur système de santé. A l’initiative de Philippe Bonnecarrère (centriste) et Thani Mohamed Soilihi (Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants, La République en marche) a été introduite la possibilité d’un contrôle pour les personnes en provenance des collectivités ultramarines.

    #Covid-19#migrant#migration#france#politiquesanitaire#sante#test#vaccination#territoireultramarin#etranger

  • Pour Laurent Kaiser (chef du Département de médecine des Hôpitaux Universitaires de Genève) , le vaccin n’éviterait pas forcément la transmission de la variole du singe Thibaut Schaller - Antoine Michel - RTS.CH
    https://www.rts.ch/info/suisse/13265129-pour-laurent-kaiser-le-vaccin-neviterait-pas-forcement-la-transmission-

    En Suisse, la demande pour le vaccin contre la variole du singe est forte. Mais il n’est pas certain que le sérum stoppe la transmission du virus, tempère dans Forum le professeur Laurent Kaiser, chef du Département de médecine des Hôpitaux Universitaires de Genève.

    L’Organisation mondiale de la santé a annoncé samedi un niveau d’alerte maximal face à cette maladie infectieuse. « Il y a un consensus, de la part des autorités mondiales de santé, pour dire que c’est une maladie extrêmement sérieuse et qu’il faut favoriser le développement de stratégies de santé publique et également la mise en place de stratégies de contrôle », souligne le médecin-chef.


    Variole du singe : où en est la vaccination en Suisse ? Interview de Laurent Kaiser / Forum / 5 min. / hier à 19:53

    On pense alors automatiquement à une campagne de vaccination. Les stocks du sérum anti-variolique actuellement prescrit contre l’"orthopoxvirose simienne" sont peu garnis (quelques dizaines de doses en Suisse), explique Laurent Kaiser, car il n’était pas considéré comme prioritaire ces dernières années. Se pose aussi la question de savoir si le fabricant (la société danoise Bavarian Nordic, ndlr) arrivera à contenter tout le monde, sachant que la Suisse « n’est pas en tête de liste de ceux qui ont demandé des vaccins. »

    Pas la panacée
    Le corps médical n’a pour l’heure pas de certitude sur la capacité de ce vaccin à prévenir la contamination. Car celui-ci est dérivé du virus Vaccinia et est destiné à « prévenir une résurgence de variole », crainte comme agent bioterroriste. Or, « ici, c’est un cousin qui revient, qui n’est pas très virulent, mais qui fait partie d’une famille de virus qu’on n’a pas envie de voir circuler à travers le monde », explique Laurent Kaiser.

    « Si vous faites le parallèle avec le Covid, vous voyez qu’on a un vaccin qui est (basé sur, ndlr) un cousin de l’Omicron. Il prévient de la maladie, mais pas forcément de la transmission. On pourrait être dans la même situation », prévient-il. Vu le manque d’expérience avec ce vaccin, « il faut aussi l’utiliser avec parcimonie », estime le docteur.

    Agir sur les comportements
    Selon le spécialiste des maladies infectieuses, il faut d’abord « rompre les chaînes de transmission », en évitant notamment les rapports sexuels sans protection ou avec des individus inconnus.

    Pour l’instant, l’épidémie est en grande majorité restreinte à un groupe particulier, les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes. « Mais je suis certain que si on laisse circuler ce virus, il y aura un risque d’adaptation et de transmission peut-être amélioré, comme on l’a vu des fois avec le Covid. Peut-être que cela peut prendre un mois, une année, dix ans. Donc, il est très important d’agir dès qu’on peut, avant que la transmission ne soit trop importante », soutient Laurent Kaiser.

    #MST #épidémies #Santé #Sante #pandémie #vaccination #vaccins #vaccin #santé_publique #variole_du_singe #variole #bill_gates #oms
     

  • COVID-19 : l’impact du vaccin sur le cycle menstruel mieux cerné Angie Landry - Radio Canada
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1899084/covid19-vaccin-menstruations-etudes-age-ethnicite

    L’âge, l’ethnicité et l’historique de grossesse ou de fausses couches sont parmi les facteurs pouvant influencer la réaction du cycle menstruel au vaccin, conclut une nouvelle étude publiée vendredi dans la revue Science Advances. https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.abm7201#con1

    Si on savait que le vaccin contre la COVID-19 – comme la plupart des vaccins – pouvait perturber les menstruations des personnes normalement menstruées, de nouvelles observations permettent de constater que les femmes ménopausées ou encore des hommes transgenres sont aussi touchés, notamment par des saignements plus abondants.

    “Je pense qu’il est important de savoir que ces effets peuvent arriver, afin de ne pas avoir peur, de ne pas être sous le choc ou d’être pris au dépourvu”, a déclaré Katharine Lee au quotidien The New York Times, première auteure de l’étude et anthropologue biologique à la faculté de médecine de l’Université Washington, au Missouri.

    La levée de boucliers des personnes avec un utérus https://www.rad.ca/dossier/gyneco/476/vaccins-covid19-menstruations-etudes dès le début des grandes campagnes de vaccination contre la COVID-19, a motivé les chercheurs à mener cette recherche exhaustive.

    À ce jour, il s’agit de la plus vaste étude sur le lien entre le vaccin contre la COVID-19 et le cycle menstruel. Par l’entremise d’un sondage en ligne, des chercheurs de l’Université de l’Illinois et de la Washington University School of Medecine ont colligé les données associées à 39 129 personnes vaccinées.

    Si des biais peuvent être observés – les effets post-vaccin sont “autorapportés” par les répondants – l’étude, menée par une majorité de femmes, souligne que “l’objectif était d’abord de délimiter les expériences vécues par le plus large éventail de personnes possible”. Il s’agit d’ailleurs d’une rare étude où l’échantillon ne se limite pas qu’aux femmes cisgenres.

    Saignements abondants… ou surprenants
    Les recherches qui ont précédé celle récemment parue dans Science Advances se sont surtout penchées sur les effets du vaccin sur la durée des règles, avant et après l’injection d’une dose, plutôt que, par exemple, sur les caractéristiques des saignements menstruels.

    Qui plus est, cette publication met également en évidence les différents groupes de personnes touchées et les changements concrets observés, des paramètres qui étaient absents d’importantes études comme celle publiée dans la revue Obstetrics & Gynecology https://journals.lww.com/greenjournal/fulltext/9900/association_between_menstrual_cycle_length_and.357.aspx en janvier dernier.

    Les chercheurs démontrent cette fois que les réactions post-vaccin varient énormément selon deux axes : un premier touchant les personnes dites “normalement menstruées” et un deuxième lié aux personnes qui ne le sont normalement pas, comme des femmes ménopausées ou des hommes trans.

    On dénote à cet effet que 42 % des personnes dites normalement menstruées ayant répondu au sondage ont affirmé avoir eu des saignements largement plus abondants qu’à l’habitude après avoir reçu leurs doses de vaccin. Près de 44 % des répondants n’ont toutefois remarqué aucun changement dans le débit de leurs saignements.

    De plus, 71 % des personnes sous contraceptifs réversibles à action prolongée (stérilets, implants contraceptifs, etc.) ont pour leur part eu des saignements plus importants après l’une ou l’autre des injections.

    Quant aux personnes dites “non normalement menstruées”, un retour inopiné des saignements menstruels a été remarqué, que ce soit intermittent ou accru dans 66 % des cas des personnes ménopausées et chez 39 % des répondants trans, qui étaient d’ailleurs sur une prise d’hormones du sexe désiré.

    Plusieurs facteurs sociodémographiques
    Selon Katharine Lee, d’autres facteurs pourraient être liés aux personnes ayant vécu des effets indésirables après leurs vaccins.

    Entre autres, les femmes “plus âgées” et non caucasiennes étaient plus susceptibles de vivre des saignements plus abondants après avoir reçu une dose du vaccin contre la COVID-19.

    Les chercheurs font un constat similaire pour celles ayant un historique de grossesse, et même que celles ayant subi une fausse couche ou un arrêt de grossesse étaient davantage à risque.

    Un autre élément d’intérêt : les dérèglements importants observés chez les personnes vivant avec des problèmes de fertilité.

    Une importante proportion des répondants ayant rapporté des saignements abondants vivaient avec l’endométriose (51 %), l’adénomyose (54,9 %), la ménorragie (44,4 %), un ou des fibromes (49,1 %) ou le syndrome des ovaires polykystiques (46,2 %).

    Une réaction normale, mais méconnue
    Cette nouvelle étude souhaitait notamment mettre en lumière que les inquiétudes émises pendant la pandémie sont une preuve qu’il faut davantage sensibiliser – et surtout rassurer – les femmes et les personnes avec un utérus aux potentiels effets secondaires des vaccins. Et pas seulement par rapport à celui contre la COVID-19.

    Il est somme toute normal que le cycle menstruel soit déstabilisé après l’injection d’un vaccin, disent plusieurs experts.

    Selon Dre Jennifer Kawwass, endocrinologue à l’Université Emory d’Atlanta et qui n’a pas participé à cette nouvelle étude, il faut se rappeler que les fluctuations du cycle menstruel devraient être considérés comme tout autre dérèglement ou effet secondaire perçu après un vaccin.

    “Tout comme votre température corporelle ou votre pression sanguine, qui fournit des indices sur votre état santé”, a-t-elle déclaré au New York Times.

    Dans un dossier de Rad https://www.rad.ca/dossier/gyneco , le médecin-épidémiologiste Gaston De Serres rappelait en avril dernier que “les hormones ont un rôle à jouer dans la réponse immunitaire et la réponse en termes d’effets secondaires qu’on observe avec les vaccins [...] et il y a une réponse [aux vaccins] qui est différente chez les femmes [par rapport aux hommes]”.

    Les chercheurs de l’étude parue dans Science Advances soulignent à plusieurs reprises que les cliniciens ont toutefois un devoir crucial d’éducation à la santé. Ils regrettent à ce titre que les angoisses de plusieurs femmes aient été associées à des inquiétudes jugées futiles.

    Ils déplorent aussi l’intervention de certains d’entre eux dans les médias, qui stipulaient qu’“aucun mécanisme biologique” ou qu’“aucune donnée” ne soutenait de relation possible entre le vaccin et les dérèglements menstruels.

    _ « Les modifications des saignements menstruels ne sont ni rares ni dangereuses, mais il est nécessaire de prêter attention à ces expériences pour renforcer la confiance en la médecine. »
     Une citation de Extrait de l’étude parue dans Science Advances

    Une sommité en matière de santé des femmes, la directrice scientifique de l’Institut de la santé des femmes et des hommes des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), la Dre Cara Tannenbaum, expliquait dans un autre reportage du dossier Gynéco https://www.rad.ca/dossier/gyneco/473/histoire-vagin-sante-femmes-gyneco de Rad que ce n’est pas d’hier que les femmes se sentent invalidées quant à leurs tracas de santé.

    Selon elle, c’est justement en ayant davantage d’études sur le cycle menstruel et la vaccination contre la COVID-19 – comme celle qui vient d’être publiée –, qu’on pourra rétablir le manque de connaissances.

    Pour déclarer tout effet secondaire à la suite du vaccin contre la COVID-19, il faut s’adresser à un professionnel de la santé qui devra remplir le Rapport d’une manifestation clinique grave ou inhabituelle après une vaccination au Québec ou le Formulaire de rapport des effets secondaires suivant l’immunisation de Santé Canada.

    #Femmes #cobayes #vaccins #pharma #big_pharma #industrie_pharmaceutique #covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #sars-cov-2 #vaccination #confinement #covid #vaccins #santé_publique #sante #effets_secondaires

  • Moderna : des doses de vaccin passées date peuvent être injectées sans danger Le journal de Montréal - Éric Yvan Lemay
    https://www.journaldemontreal.com/2022/07/13/moderna-des-doses-de-vaccin-passees-date-peuvent-etre-injectees-s

    Ne soyez pas surpris si vous recevez une dose de vaccin Moderna contre la COVID-19, dont la date de péremption est dépassée de quelques semaines. Il n’y a pas d’erreur et c’est sans danger, même si cela peut sembler surprenant.

    Un patient de la Montérégie a ainsi eu toute une surprise le 4 juillet dernier lorsqu’il s’est informé de la date du vaccin qu’il recevait dans une pharmacie de Saint-Lazare, en Montérégie.

    Sans lui dire la date précise, l’infirmière lui a indiqué que le mois de mai était inscrit sur la bouteille.

    « J’ai figé. Je me suis demandé : est-ce que je m’en vais ? », raconte l’homme, qui a finalement accepté la dose.

    Ce qu’il ignorait, c’est que Santé Canada a modifié la durée de conservation du vaccin en janvier dernier. La durée maximale de conservation est passée de sept à neuf mois.

    Jusqu’en août
    Cette nouvelle règle s’applique aussi aux lots qui étaient déjà produits, pourvu que le produit soit conservé à une température oscillant entre -25 °C et -15 °C.

    « Les derniers flacons faisant l’objet de cette prolongation rétroactive de la durée de conservation seront ceux dont la date de péremption imprimée est en août 2022 », peut-on lire dans une note envoyée aux professionnels de la santé par la compagnie Moderna.

    Pour la pharmacienne Sandra Bordus, il n’est pas rare que des lots de médicaments ou de vaccins soient prolongés par le fabricant. 

    « Je n’ai pas du tout de crainte que ce soit moins efficace », dit-elle, précisant que lorsque la date est modifiée, c’est parce que le produit a fait l’objet de vérifications.

    « Il serait inexact de qualifier ces lots de “périmés”, car ils ont été administrés pendant la durée de conservation approuvée », indique de son côté Patricia Gauthier, PDG de Moderna Canada, soulignant que « ces lots de Moderna ont été examinés et approuvés par Santé Canada ».

    Pas de douleurs
    Pour le patient qui a reçu sa dose en juillet dernier, il n’y a toutefois eu aucun effet secondaire. 

    « Je n’ai même pas eu de douleurs au point d’injection, comme lors des premières doses », dit-il, tout en déplorant qu’on ne l’ait pas informé plus tôt que des vaccins périmés pouvaient être administrés sans danger.

    En date du 11 juillet dernier, près de 1,3 million de Québécois avaient reçu leur quatrième dose de vaccin, soit 16 % de la population totale. 

    #moderna #covid-19 #vaccination #sante #vaccins #santé #vaccin #coronavirus #covid #pandémie #sars-cov-2 #santé_publique #foutage_de_gueule

  • Rapport de l’OMS et de l’UNICEF | Forte baisse de la #vaccination infantile liée à la COVID-19 et la désinformation | La Presse
    https://www.lapresse.ca/international/2022-07-14/rapport-de-l-oms-et-de-l-unicef/forte-baisse-de-la-vaccination-infantile-liee-a-la-covid-19-et-la-desinform

    Les raisons de cette chute sont multiples : conflits, désinformation accrue et problèmes d’approvisionnement ou de continuité des soins liés à la #pandémie de COVID-19. 

    Il était espéré que l’année 2021 commence à opérer un rattrapage après les confinements, mais au lieu de cela, les taux de vaccination ont continué à baisser, et ce dans toutes les régions du monde.

    Cette couverture trop faible a entraîné l’apparition d’épidémies évitables de rougeole et de polio sur les 12 derniers mois, a souligné le rapport. 

    Environ 24,7 millions d’enfants ont raté leur première dose contre la rougeole en 2021, soit plus de 5 millions de plus qu’en 2019. Et 14,7 millions d’enfants supplémentaires n’ont pas reçu leur deuxième dose. 

    La couverture vaccinale pour la première dose contre la rougeole était ainsi de 81 % en 2021, un plus bas depuis 2008.

    Ces mauvaises nouvelles interviennent alors que les taux de malnutrition sont par ailleurs en hausse. Un enfant malnutri a déjà des défenses immunitaires plus faibles, et est donc plus susceptible de développer des cas graves de ces maladies pourtant évitables.

    « Nous devons opérer un rattrapage de l’immunisation pour les millions [d’enfants] manquants, ou nous allons inévitablement voir davantage d’épidémies, d’#enfants malades et une grande pression sur des systèmes de #santé déjà à flux tendu », a plaidé Catherine Russell.

  • Macau shuts all casinos in bid to contain worsening Covid outbreak | Macau | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2022/jul/11/macau-shuts-all-casinos-in-bid-to-contain-worsening-covid-outbreak
    https://i.guim.co.uk/img/media/c9369f062f6b3f90b473e461e89b92180605d409/0_70_3500_2101/master/3500.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Macau shuts all casinos in bid to contain worsening Covid outbreak
    More than 30 closed for a week – with extension thought likely – and dozens of city zones locked down in gambling hub. Macau has shut all its casinos for the first time in more than two years as authorities struggle to contain the worst coronavirus outbreak yet in the world’s biggest gambling hub.The city’s 30-plus casinos, along with other non-essential businesses, will shut for one week from Monday and people have been ordered to stay at home. Police would monitor flows of people outside, the government said, and stringent punishments would be imposed for those who disobeyed.Hospitals, pharmacies, supermarkets and fresh food markets are some of the essential services that can remain open.More than 30 zones in the city that have been deemed high risk are now under lockdown, meaning no one is allowed to enter or exit for at least five days. While the government said it was not imposing a citywide lockdown, the stringent measures mean Macau is effectively closed.Macau adheres to China’s “zero-Covid” policy that aims to stamp out all outbreaks, running counter to a global trend of trying to coexist with the virus.Casinos were last shut in Macau in February 2020 for 15 days.The government had previously been hesitant to close casinos due to its mandate to protect jobs. The industry employs most of the population directly or indirectly and accounts for more than 80% of government revenues.Casinos owned by Sands China, Wynn Macau, SJM Holdings, Galaxy Entertainment, Melco Resorts and MGM Resorts have been effectively shut for the past few weeks, with no gamblers and minimal staffing as per government requirements for people to work from home.Analysts said it was likely that the suspension could be extended by another few weeks, with a recovery in gaming revenue unlikely until the end of the third or fourth quarter.“Even if the outbreak in Macau gets under control, it will likely be another few weeks before Macau-Zhuhai can remove quarantine requirements,” said Terry Ng, an analyst at Daiwa Capital Markets in Hong Kong.Frustration is mounting at the government’s handling of the outbreak. Some residents have got into fights at testing centres while others have had to queue for more than 20 hours to access healthcare facilities.Residents will be required to take part in mass Covid tests four times this week as the government attempts to cut transmission chains.Residents have already been tested six times since mid June and are expected to do rapid antigen tests daily.More than 90% of Macau’s 600,000 residents are fully vaccinated against Covid but this is the first time the city has had to grapple with the fast-spreading Omicron variant.Authorities have added two hotels in popular casino resorts to be used as Covid medical facilities as they try to increase capacity to handle the surge of infections.

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  • Covid-19 patients under home quarantine to wear tracking wristbands from July 15, Hong Kong health minister says; city logs 2,863 infections | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3184846/coronavirus-hong-kong-covid-19-app-update-will

    Covid-19 patients under home quarantine to wear tracking wristbands from July 15, Hong Kong health minister says; city logs 2,863 infections
    Health chief Professor Lo Chung-mau also says government is studying to turn part of seven-day hotel quarantine into home isolation. Lo earlier unveiled plans for online bookings for Covid tests for travellers heading to mainland China.All Covid-19 patients under home quarantine will be required to wear tracking wristbands starting from Friday, Hong Kong’s health minister has announced, while revealing the government is preparing for a worst-case scenario as infection numbers rebound.The new plans came as the city recorded 2,863 cases, including 252 imported ones. Seven additional deaths were reported. Hong Kong’s overall coronavirus tally stands at 1,273,663 infections, with 9,419 related fatalities.Secretary of Health Professor Lo Chung-mau also said the government was studying to turn part of the seven-day hotel quarantine for arrivals from overseas into home isolation, to be conducted in a closed-loop arrangement.Lo announced the measures hours after he unveiled plans to allow online bookings for Covid-19 tests for travellers heading to mainland China via the Shenzhen Bay Port and expand the screening quota, apologising for long queues after people earlier swamped the border crossing.To tackle a backlog of nucleic acid tests at the border checkpoint, Lo said a booking system would be able to process 400 people per hour, with a peak of 500. He said the maximum daily capacity for tests would be raised to 2,500 from 1,300 with the company conducting them more than doubling screening machines from 23 to 47.“On Sunday morning, within three hours, about 1,200 people were crossing at the same time, so this created long queues,” Lo said. Shenzhen Bay Port, one of just two land passenger crossings that remain open amid the pandemic, was packed with crowds over the weekend after the Guangdong provincial city boosted the number of quarantine hotel rooms by 700 to 2,000 a day and added more spots for those in need.Earlier in the day, Lo shed some light on planned updates to the “Leave Home Safe” app, saying the aim was to enforce quarantine orders for those at home, adding that currently there was no way to ensure infected residents could not visit high-risk locations such as restaurants, hospitals and care homes.
    Lo, who first revealed officials were considering adjusting the “Leave Home Safe” app to require real-name registration a day earlier, stressed authorities were primarily considering a red health code for those who were found to be positive in nucleic acid tests, while real-name registration would make it easier to quarantine those infected.He also said a yellow health code, for example, could be used for overseas arrivals who were quarantining at home, as potentially they could be infected with Covid-19.
    “These are people who shouldn’t enter high-risk locations but can go to work point to point,” he said. Macau closes the Grand Lisboa, the first casino shuttered in the Covid-19 pandemicThe mainland uses a three-colour system, which indicates a person’s Covid-19 status via QR codes.
    The mainland’s health code app is used to track and contain patients by providing central authorities with user data such as locations, times and personal interactions.The QR codes generated follow a traffic-light system, with the colours affecting where residents can go and how they are treated: a green code declares a resident has not been exposed to any potential cases or risky areas, while yellow and red codes mean they are of higher risk.In December last year, Hong Kong launched a health code system which is built into the “Leave Home Safe” app and compatible with the mainland’s for people who travel across the border.The new health secretary on Monday addressed concerns that the planned updates would allow people’s movements to be traced, saying their main purpose was to identify high-risk individuals and not “track” them down.Some technology experts noted the “Leave Home Safe” app already contained certain personal details such as vaccine records, which included the user’ name and Hong Kong identity card number.While Lo did not give any more details about the planned update, he said the government was now looking at how to define which cases fell under red, yellow or green codes.‘Faster, daily Covid PCR tests could replace Hong Kong hotel quarantine’
    9 Jul 2022 He also did not give a timetable for the change, but said authorities hoped to bring them in as soon as possible, with the government already looking at how to make the updates. University of Hong Kong microbiologist Dr Ho Pak-leung told the same programme the government’s goals of minimising infected people’s mobility could theoretically be achieved by suspending their vaccine pass, as it was needed to enter any high-risk venues and operators were required to scan it.
    He also said he believed contact tracing should not be the city’s main concern right now. That was because of the large number of infections and a relatively high percentage of cases of unknown origin in the community.

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  • Australia woos Hong Kong tourists to help restore pandemic-battered tourism industry, banks on pent-up demand | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/business/article/3184636/australia-woos-hong-kong-tourists-help-restore-pandemic-battered-tourism

    Australia woos Hong Kong tourists to help restore pandemic-battered tourism industry, banks on pent-up demand. Hong Kong was a top 10 international market before Covid-19 for Tourism Australia, which expects numbers to jump if quarantine requirements are relaxe. For the financial year ending in June 2023, Tourism Australia is targeting 121,000 visitors from Hong Kong – about 43 per cent of the pre-pandemic number
    Australia is training its sights on tourists from Hong Kong amid an anticipated recovery in tourism as Canberra welcomes visitors to its shores after two years of Covid-19 curbs.Visitor numbers from Hong Kong remain at a fraction of pre-pandemic levels, but Tourism Australia expects that to change if and when the city relaxes quarantine requirements.“Hong Kong was a top 10 international market before Covid-19 and the first to achieve its tourism spend goal,” said Andrew Hogg, executive general manager for eastern markets and aviation with Tourism Australia, noting that reducing quarantine requirements in the city to seven days from as many as 21 is likely to release some pent-up demand for travel.Hongkongers averaged four international trips per year pre-pandemic, Hogg noted. “Australia ranks high in awareness and intention among other destinations,” he added. “Australia’s offerings continue to match the expectations of high-value travellers in Hong Kong under travel restrictions.”Tourism Australia has mounted a number of recent campaigns to promote its destinations and offerings to Hongkongers.In September, Tourism Australia, along with the Australian Trade and Investment Commission and Miramar Travel, launched thematic staycation packages called “Wanderful Australia”, allowing staycationeers at The Mira Hong Kong to enjoy themed rooms recalling Aussie experiences such as New South Wales’ jacaranda season or Melbourne’s coffee culture.In January, the agency also launched “Work and Play the Aussie Way”, a showcase of adventures young people could have while working and travelling in the country. A video series called “Australia in 8D” used a YouTube audio technology to “emulate the feeling of an Australian holiday”, with help from the Melbourne Symphony orchestra.
    Australia expects full recovery for its tourism industry to arrive in 2025, Hogg said, including the Hong Kong market.

    The tourism sector, one of the worst-hit when the pandemic broke out across the globe in early 2020, is a major contributor to the Australian economy. It is the country’s fourth largest exporting industry, accounting for 8.2 per cent of export earnings in financial year 2018-2019, data from Tourism Australia show.
    International overnight tourists in Australia spent A$45.4 billion (US$31 billion), or 36 per cent of total tourism spending in the country, in 2019. The industry also employed 666,000 Australians in 2018-2019, making up 5 per cent of the country’s total workforce. In certain tourism-dependent regions, the impact is more magnified.After two years of keeping its borders shut to contain the spread of the coronavirus pandemic, Australia reopened to international travellers in February and has launched a promotion to get the sector back up and running.“Tourism was one of the first industries hit by Covid-19, and the sector’s contribution to GDP [gross domestic product] was down almost 50 per cent,” Hogg said.Hong Kong is one market that is likely to play an important role in the recovery, and despite the tough travel restrictions still being implemented in the city, Canberra believes that Hongkongers will still be willing to visit Australia.
    For the financial year ending June 2023, Tourism Australia is targeting about 121,000 visitors from Hong Kong – about 43 per cent of the pre-pandemic number. The tourism authority expects tourists from Hong Kong to spend A$654 million, or about half of their previous spending.
    Welcome back! Australia reopens its borders to fully vaccinated travellers after two yearsAs of March this year, international arrivals to Australia reached 520,000, including leisure and holiday arrivals and those visiting friends and relatives. Of those, 6,952 were from Hong Kong and 17,542 were from mainland China.Online booking platforms Booking.com and Trip.com have also recognised the pent-up demand for travel and have rolled out measures to attract travellers.“Booking.com rolled out an industry-first, the Travel Sustainable badge, to support our partners and customers in taking the next steps to become more sustainable, no matter where they might be on that journey,” said Laura Houldsworth, managing director for Asia-Pacific. “The goal of the badge is to enable travellers to make more informed choices when choosing their accommodations and provide industry-standard recognition to properties. Over 100,000 properties proudly feature the badge as an indicator of their efforts to be more sustainable.”

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