• La reine entourée de membres du gouvernement britannique :

    original.55953.demi.png (Image PNG, 318x259 pixels)

    Il faut observer attentivement ces visages pour se convaincre que ce sont ceux de gens qui dirigent pour de vrai un pays de 63 millions d’habitants alors qu’on les imaginent plutôt sortis d’un film des Monty Python.

    Incidemment, je me suis souvent demandé pourquoi les membres du gouvt Tory se bidonnent quand ils sont au parlement (images vues à plusieurs reprises ces derniers mois).

    Peut-être est-ce précisément parce qu’ils ont conscience de jouer une comédie ?

  • « Le Hollandisme, ou la valse des renoncements »

    « Et voilà, une dernière vidéo pour finir l’année, histoire de faire un premier bilan de l’ère Hollande après grosso modo six mois de gouvernement…petit résumé en 6 minutes » :

    http://blogdenico.fr/le-hollandisme-ou-la-valse-des-renoncements/#more-2080

    Un montage vidéo redoutablement efficace qui résume 6 mois de renoncement et de volte-face d’un gouvernement social-démocrate dont le discrédit croissant étonne même les plus vieux briscards habitués à voir le PS trahir ceux qui l’ont élu.

  • De la fâcherie avec des sociaux-démocrates, pas trop démocrates et le moins sociaux possible.

    mots clefs : #dissensus #répression #PS #Notre-dame-Des-landes

    http://blog.agone.org/post/2012/07/04/Apaisement

    "Dans une société, qu’elle soit occidentale ou orientale, qui perpétue ses iniquités à la faveur d’un consensus aussi mensonger que meurtrier, on ne peut, à moins d’être un social-démocrate « apaisant », que se fâcher avec beaucoup, beaucoup de monde. Merci à Bourdieu et Pamuk de nous avoir rappelé qu’il n’y a pas lieu de s’en excuser."

    Dans cet extrait d’une chronique publiée le 5 juillet dernier sur le blog des éditions Agone (cf. le lien ci-dessus), Alain Accardo rappelle à François Hollande et ses amis que la colère et le dissensus sont des réponses légitimes face à la domination, l’iniquité et le mépris dans le champ politique et social.

    Ces mots sont un rappel toujours nécessaire.

    En outre ils révèlent par un effet de miroir la duplicité des auteurs de ces discours iréniques qui escamotent la notion même de conflit au nom d’un prétendu besoin d’apaisement tout en recourant à la violence, à coup de censure molle ou de flash-ball, pour faire taire les opinions inconvenantes, hirsutes, mal coiffées, ouvrières, précaires, en chômage, etc.

    L’hypocrisie des sociaux-démocrates quand ils font la promotion du consensus tout en distribuant des coups de pied au cul s’observera nettement si on prolonge la citation d’Alain Accardo par une question, qui n’entrait peut-être pas dans les intentions de l’auteur, mais tant pis :

    Voici cette question : Si le social-démocrate lénifiant et ses petits copains prétendent éteindre les fâcheries de classe au moyen d’une politique apaisante, comment diable gèrent-ils les colères de ceux qui vivent ces apaisements comme autant de trahisons ?

    Réponse : la sociale-démocratie se fâche bien sûr.

    Chacun sait d’ailleurs qu’il existe un ministère qui s’en charge (de CRS, au besoin).

    Et il n’est pas très difficile d’établir une liste d’exemples récents de ces répressions : Intervention militaro-policière violente contre les opposants à l’aéroport de #Notre-dame-des-Landes ; mesures coercitives contre les associations d’aide aux étrangers en CRA jugées trop ’’bavardes’’ ; confirmation des poursuites engagées sous le précédent gouvernement contre des syndicalistes ; etc.

    Dans de telles conditions, qui condamnent les tièdes à l’insignifiance, la capacité à exprimer la colère sera plus que jamais nécessaire à tous ceux qui ne veulent plus payer la facture du banquet des hommes blancs bien nourris aux mains lisses.

    Quitte à se fâcher définitivement avec la valetaille socialiste qui ne parle d’apaisement que pour mieux étouffer les protestations de ceux qu’elle abandonne à la cupidité des dominants.