• L’Institut de la finance internationale (IIF), qui représente les plus grandes banques du globe, a averti jeudi que l’économie du pays allait connaître une « chute libre », avec une récession pouvant atteindre 20% dans les deux prochaines années.
    http://www.boursorama.com/actualites/chypre-commence-a-prendre-la-mesure-des-defis-qui-l-attendent-8ca29cee2d

    Voilà ce dont se gausse l’Europe qui protège et les « ministres des finances » (...) qui ont accepté cette prédation !

  • A propos des législatives de dimanche prochain :
    « ....Pour le second tour, le Parti de Gauche se refuse à choisir entre droite extrème et extrème droite. Pour faire barrage au FN, comme y appelle le PS, encore faudrait-il qu’il y ait un candidat républicain et sans casserole judiciaire !

    Ce n’est pas le cas. Il est hors de question d’appeler nos électeurs à voter pour un candidat UMP qui en d’autres occasions (cantonales et régionales de 1998) n’a pas hésité à pratiquer des désistements réciproques avec le FN et qui a été condamné par la justice notamment pour conflits d’intérêts. »

    http://www.lepartidegauche.fr/actualites/communique/legislative-dans-oise-bonnet-noir-noir-bonnet-21456

  • Les États-Unis doivent lever les sanctions économiques contre Cuba, déclare le Président du Sénat Français

    Conversations avec Jean-Pierre Bel, Président du Sénat français

    Salim Lamrani
    Opera Mundi

    Président du Sénat depuis 2011, Jean-Pierre Bel est le deuxième personnage de l’Etat français selon la Constitution. Ce proche du Président de la République François Hollande est devenu le premier socialiste à occuper ce poste à la Chambre haute du Parlement sous la Ve République. Parlant couramment espagnol, c’est un fin connaisseur de l’Amérique latine et notamment de Cuba.
    Né en 1951 au sein d’une famille de résistants communistes du sud de la France, Jean-Pierre Bel s’est engagé dès les années 1970 dans les réseaux de solidarité avec l’opposition espagnole en lutte contre la dictature de Francisco Franco, accueillant les réfugiés et fournissant de l’aide matérielle aux antifascistes. Lors de l’une de ces opérations, il sera même arrêté par la police franquiste et passera plusieurs mois dans les geôles espagnoles.
    Elu maire en 1983 et sénateur en 1998, Jean-Pierre Bel a présidé le groupe socialiste du Sénat de 2004 à 2011 et a siégé pendant plus de dix ans au bureau national du Parti socialiste, avant d’être élu numéro deux de la Nation. Jean-Pierre Bel est un fervent partisan d’un rapprochement entre la France et l’Amérique latine – notamment avec Cuba, pour des raisons non seulement politiques mais également affectives. En effet, admirateur de la Révolution cubaine depuis son adolescence, charmé par l’intelligence remarquable du peuple de José Martí, le Président du Sénat a épousé une Cubaine et de cette union est née une fille.
    Au cours de ces conversations réalisées dans l’île, le Président du Sénat aborde les relations entre Cuba et la France, la politique de l’Union européenne vis-à-vis du gouvernement de Raúl Castro, le conflit bilatéral entre Washington et La Havane ainsi que les perspectives de sa normalisation sous le second mandat de Barack Obama. Il évoque également la distinction octroyée à Eusebio Leal, historien de La Havane, qui a reçu au nom du Président de la République la Croix de Commandeur de la Légion d’Honneur. Enfin, ce dialogue s’achève sur une réflexion autour de la figure de Maximilien Robespierre, Héros de la Révolution française.


    Salim Lamrani : Monsieur le Président, dans quel état se trouvent les relations entre Cuba et la France ?

    Jean-Pierre Bel : Les relations entre nos deux pays se trouvent à une étape charnière. Il y a eu récemment, à la fin du mois de janvier, la rencontre entre l’Union européenne et la Communauté des Etats latino-américains et caribéens à Santiago du Chili, où les dirigeants des deux continents ont pu échanger des points de vue et des idées sur l’avenir de notre monde et sur le modèle de société que nous voulons construire. Cuba a pris la présidence de cette institution, la CELAC, qui regroupe les 33 nations d’Amérique latine et de la Caraïbe et il s’agit là d’un événement majeur. Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, était à Santiago et je puis vous affirmer qu’il y a une volonté très forte de la part de notre pays, la France, d’approfondir les relations avec Cuba. J’en ai personnellement parlé avec le Président de la République, François Hollande, et il y a une réelle résolution à renforcer nos liens avec La Havane.

    SL : Quels sont les liens entre les deux nations ?

    JPB : Les liens sont multiples et ils sont d’ordre historique et culturel. La Révolution française et la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen avaient beaucoup influencé les plus grands penseurs cubains, en particulier l’Apôtre et Héros national cubain José Martí. La Révolution française a également marqué la Révolution cubaine dans sa lutte pour l’indépendance. L’hymne national cubain, La Bayamesa, est directement inspiré de La Marseillaise et il y a une grande similitude entre nos drapeaux. De grands personnages français ont participé à l’organisation de ce pays. Pour La Havane, par exemple, c’est un architecte français qui a réalisé les grandes infrastructures autour de la capitale. La ville de Cienfuegos a été fondée par des Français de Bordeaux. Cuba est un pays qui a beaucoup fasciné les Français. Ma génération a beaucoup été marquée par l’épopée révolutionnaire de Fidel Castro. Nous avions tous le portrait de Che Guevara dans nos chambres.
    Plus qu’un symbole, la France et Cuba partagent une histoire commune. Nous avons donc la responsabilité, nous, générations d’aujourd’hui, de reprendre cette histoire et de faire en sorte que nos deux pays, nos deux peuples, puissent retrouver une amitié solide et fraternelle.

    SL : Qu’en est-il aujourd’hui ?

    JPB : Aujourd’hui, l’époque est différente et je souhaite, compte-tenu des mes liens particuliers avec Cuba, contribuer à retrouver cette voie de l’amitié et à partager nos points de vue. La France a un rôle à jouer à Cuba et de grandes sociétés françaises y sont présentes, comme par exemple l’entreprise Bouygues qui construit plusieurs complexes hôteliers et qui a de nombreux projets sur cette île. Il y a également le magnifique mariage entre Cuba et la France avec la marque Havana Club et l’entreprise Pernod-Ricard qui permet de porter à travers le monde l’excellence cubaine en matière de rhum. Air France a également une place particulière à Cuba. Nous voulons tous approfondir nos liens avec Cuba et développer notre coopération, et pour cela nous devons respecter ce qu’est ce pays, son identité, son système et sa manière de fonctionner. Nous avons une grande marge de progression devant nous.

    SL : Que représente ce voyage à Cuba pour vous ?

    JPB : Je suis chargé de porter cette parole d’amitié et de fraternité de la France à Cuba, et ce voyage a une dimension émotive particulière pour moi car ma seconde famille se trouve dans ce pays. Mon épouse est cubaine et j’ai ce pays au cœur. Mais je suis ici en tant que Président du Sénat français, c’est-à-dire en tant que deuxième personnage de la République pour témoigner de l’importance que mon pays accorde aux relations et au dialogue avec Cuba.

    SL : L’Union européenne impose depuis 1996 une Position commune à Cuba, officiellement en raison de la situation des droits de l’homme, faisant de l’île la seule nation du continent à être stigmatisée de la sorte. Loin de constituer une politique constructive, elle s’est révélée être le principal obstacle à la normalisation des relations entre La Havane et Bruxelles. Ne serait-il pas judicieux pour l’UE de modifier son approche vis-à-vis des autorités cubaines ?

    JPB : L’Union européenne doit certainement évoluer et elle est d’ailleurs en train de modifier son approche vis-à-vis de Cuba. La Position commune est une politique révolue et la France souhaiterait se faire l’interlocuteur de cette réalité et convaincre le reste de l’Europe que le dialogue est nécessaire avec Cuba. Nous sommes conscients des difficultés car nous n’avons pas la même vision des choses. Nos systèmes politiques sont différents. Néanmoins, nous sommes lucides et nous savons tout ce qu’a pu endurer ce pays au cours des dernières années. Pour le peuple cubain, la réalité a été difficile. Il m’arrive de vivre avec le peuple cubain et de partager sa vie quotidienne et je suis toujours frappé par sa capacité à faire face aux difficultés, pour bien vivre, pour mieux manger, pour avoir un meilleur confort. Mais il s’agit surtout d’une lutte pour la dignité. Pour nous, Français, Cuba, terre d’esprits libres, est synonyme d’intelligence, de dignité et de beauté. De ce point de vue, nous nous sentons très proches de ce peuple et de ces valeurs que nous portons ensemble.

    SL : Les Etats-Unis imposent des sanctions économiques à Cuba depuis plus d’un demi-siècle. Elles affectent les catégories les plus fragiles de la société. L’immense majorité de la communauté internationale – 186 pays en 2012 – se prononce pour leur levée immédiate. Le moment n’est-il pas venu pour Washington de normaliser ses relations avec Cuba ?

    JPB : Loin de moi l’idée de m’ingérer dans les relations entre deux pays, mais si je dois donner mon sentiment, je dirais que le moment est arrivé, plus que jamais, de retrouver le sens des réalités. Il n’y a que 170 kilomètres de distance entre ces deux nations qui, au cours de l’histoire, se sont toujours regardées face à face. Il est temps que les deux peuples marchent ensemble, l’un à côté de l’autre. Ce serait dans l’intérêt de tous de mettre de côté les différends et de regarder collectivement l’avenir d’un œil paisible. Il est temps d’en finir avec les sanctions économiques qui durent depuis cinquante ans et qui font souffrir le peuple cubain.

    SL : Au nom du Président de la République française, François Hollande, vous venez de décorer Eusebio Leal, historien de la ville de La Havane, de la Croix de Commandeur de la Légion d’Honneur. Il s’agit de la plus haute et plus ancienne distinction que décerne notre nation. Quels critères ont motivé cette décision ?

    JPB : Eusebio Leal est pour nous un grand personnage. Je l’ai rencontré à plusieurs reprises à Paris et à La Havane et nous sommes liés par une amitié et une admiration fortes. J’ai toujours été frappé par son immense talent, sa culture incroyable et son insatiable curiosité. Eusebio Leal a la particularité de connaître notre propre histoire mieux que nous. Il l’a étudiée avec beaucoup de passion, en particulier la période napoléonienne. Je me souviendrai toujours de notre rencontre au Palais du Luxembourg, siège du Sénat de la République. Nous nous trouvions devant le siège où l’Empereur Napoléon avait été couronné et nous écoutions les explications de plusieurs spécialistes de l’époque. Eusebio Leal, historien de La Havane, Cubain, à notre grande surprise, avait complété les propos de ces historiens et avait éclairé des détails et des aspects que nous ignorions tous. D’ailleurs, à Cuba, à La Havane, se trouve l’un des plus grands musées au monde sur Napoléon, œuvre de Leal, et il est d’une richesse extraordinaire. Il a été inauguré en 2011, en présence de la Princesse Napoléon.

    SL : Quelles valeurs représente Eusebio Leal à vos yeux ?

    Eusebio Leal est porteur des valeurs de la France, des principes de notre Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Il partage le combat de la France pour la liberté et l’émancipation du genre humain, par la conquête de nouveaux droits sociaux. Il partage notre esprit de résistance et de solidarité vis-à-vis des plus faibles. Il est le lien entre la France de Victor Hugo et d’Aimé Césaire et la Cuba de José Martí. Il est le lien entre nos deux cultures convergentes. Leal est en même temps le symbole de cette extraordinaire culture cubaine, si proche de nous. Eusebio Leal est un très grand ambassadeur de Cuba en France et à l’étranger et je crois que cette distinction particulièrement importante est amplement méritée. Il y a très peu de personnalités étrangères qui ont été décorés de la Croix de Commandeur de la Légion d’Honneur, établie par Napoléon Bonaparte le 19 mai 1802. A ma connaissance, hormis Nelson Mandela, personne d’autre n’a reçu une telle distinction.

    SL : Maximilien Robespierre, notre Libérateur, le défenseur de la souveraineté populaire, était sans doute le plus fidèle représentant des aspirations du peuple français lors de la Révolution. Quand lui érigerons-nous une statue à Paris ?

    JPB : Beaucoup de Français sont attentifs à l’histoire de Robespierre et, comme à Cuba, nous avons en France nos grands débats. La façon dont Robespierre a porté notre Révolution et les raisons pour lesquelles il a été guillotiné en pleine période de Terreur sont l’objet de controverses. Il est vrai qu’il y a également eu la terreur blanche des royalistes. Je viens d’un département dont le président de la Cour de Sureté Générale, au moment de la Terreur, a fait tomber Robespierre et lui a coupé la tête.

    SL : Défendre l’héritage de Robespierre ne revient-il pas à défendre la Démocratie ?

    JPB : Il y a un regard historique qu’il convient de porter sur ces événements. Les idées de la Révolution sont les miennes. L’idéal de Robespierre est le mien. Sans doute ne partagerais-je pas aujourd’hui la manière dont le pouvoir a été exercé à l’époque. Mais aujourd’hui est un autre jour, une autre époque et il est difficile de porter des jugements a posteriori car nous n’avons pas vécu l’épopée révolutionnaire, et qui sait comment aurions-nous agi si nous avions été au pouvoir et si nous avions dû faire face à une guerre civile et à l’assaut de toutes les monarchies européennes coalisées contre notre Patrie et notre Révolution. Je puis porter un jugement historique, certes, mais pas un jugement politique.


    Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris Sorbonne-Paris IV, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de la Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.
    Son dernier ouvrage s’intitule État de siège. Les sanctions économiques des Etats-Unis contre Cuba, Paris, Éditions Estrella, 2011 (prologue de Wayne S. Smith et préface de Paul Estrade).
    Contact : lamranisalim@yahoo.fr ; Salim.Lamrani@univ-reunion.fr
    Page Facebook : https://www.facebook.com/SalimLamraniOfficiel

  • Culture, commerce et numérique
    Bulletin d’information, vol. 8, no 2, 4 mars 2013

    http://www.ieim.uqam.ca/IMG//pdf/Chronique_Culture_vol_8_mars_2013.pdf

    Résumé analytique
    À la suite de la décision des États-Unis et de l’Union européenne de lancer des négociations commerciales à la fois à l’échelle bilatérale et plurilatérale, la Chronique de mars est en grande partie consacrée au contexte inégal et au déséquilibre des échanges culturels parmi les pays qui participent aux négociations. Nous présentons des chiffres révélateurs sur les exportations et les importations de services audiovisuels à l’échelle mondiale, ainsi que sur le niveau de pénétration des majors hollywoodiennes dans les marchés nationaux.
    Il s’agit de dégager certaines conclusions relativement aux enjeux actuels du paysage audiovisuel mondial, aux dossiers prioritaires des négociateurs, ainsi qu’aux conséquences possibles des négociations à venir.
    Dans un autre ordre d’idées, il s’agit de présenter les statistiques les plus récentes sur l’industrie cinématographique européenne et hollywoodienne et
    d’aborder l’actualité sur la question du numérique et des industries culturelles et plus spécifiquement l’accord entre Google et les éditeurs de presse et le débat sur le livre numérique.

  • Grèce- la troïka insiste sur la nécessité des privatisations et de la lutte contre l’évasion fiscale.

    http://www.rfi.fr/europe/20130303-grece-nouveau-sous-oeil-troika-plaide-limiter-licenciements-fonctionnai

    Mais, surtout, ils exigent le licenciement de 25 000 fonctionnaires cette année pour arriver à la suppression de 150 000 emplois de fonctionnaires d’ici à la fin 2015. Le gouvernement grec, face au problème social de grande ampleur que cela pose, insiste sur le fait que 75 000 fonctionnaires sont déjà partis depuis 18 mois, notamment avec les départs à la retraite, et qu’il est difficile d’aller très au delà.

  • Le PS et la droite se sont unis pour protéger la condamnation des faucheurs d’OGM, des défenseurs des enfants sans papier, des protecteurs de maternité

    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2013/03/01/pas-damnistie-rabougrie

    ...il est vain de croire aux arrangements de couloirs avec le PS. Vain de lui offrir des certificats de compromis politique quand son but et sa méthode sont inexorablement fixés. On ne crée alors que de la confusion et de la démoralisation. Il faut au contraire assumer le combat et le mener en pleine lumière....

  • Dépêche #AGPDV : Laurence #Parisot prépare un coup d’état pour se maintenir à la tête de l’état français.

    http://agauchepourdevrai.fr/post/44292348218/depeche-agpdv-laurence-parisot-prepare-un-coup

    En réalité, l’idée de ce coup d’état a germé dans l’esprit de Laurence Parisot dès l’été 2012. C’est à cette période qu’elle a acquis les pleins pouvoirs qui lui ont été remis par Jean-Marc Ayrault lors des universités d’été de son groupuscule. Cette passation s’était déroulée, souvenez-vous, en grande pompe, avec la venue d’une dizaine d’émissaires de François Hollande. Ce dernier ne s’était pas rendu à cette passation afin de ne pas en rajouter à l’humiliation de sa propre abdication. D’évidence, la nouvelle chef de l’état, après avoir goûté aux pleins pouvoirs, n’entend plus céder la place. Force est de reconnaitre que son influence est désormais totale sur l’hexagone.

  • Toulouse : Le socialisme du changement fait son marché à bon marché !
    http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/01/1572434-une-entreprise-espagnole-rafle-un-chantier-du-tramway.html#xtor=EP

    Pour ce chantier qui représente 30 000 heures de travail, l’entreprise espagnole a proposé une offre 30 % moins chère que ses deux concurrents de Midi-Pyrénées. Les professionnels toulousains des travaux publics dénoncent un combat perdu d’avance face à la main-d’œuvre espagnole : « Comment voulez-vous rivaliser avec des ouvriers qui gagnent des Smic de 700 € et travaillent 50 heures par semaine ? » s’interroge Francis Cassin, patron de Cassin TP à Saint-Jory et responsable local de la branche travaux publics à la fédération française du bâtiment (FFB). « Ce n’est ni plus ni moins que du dumping social », estime le président régional de la FFB, Bruno Dumas. Il compare l’attribution de ce marché public à l’exil fiscal de Gérard Depardieu : « C’est aussi minable. Avec l’argent des entreprises locales taxées par Tisséo au titre du versement transport, on fait travailler des concurrents étrangers »

    s’indigne le patron de la FFB

  • http://www.lepartidegauche.fr/actualites/communique/amnistie-sociale-l-amalgame-odieux-laurence-parisot-21113

    Guidée par sa haine de classe, Laurence Parisot se livre à un amalgame odieux depuis le vote de la proposition de loi Front de Gauche sur l’amnistie sociale mercredi au Sénat.

    La présidente du MEDEF cherche à assimiler l’amnistie sociale à un encouragement au « cassage ». Elle veut faire passer les salariés et les militants en lutte pour de vulgaires casseurs.

    – See more at : http://www.lepartidegauche.fr/actualites/communique/amnistie-sociale-l-amalgame-odieux-laurence-parisot-21113#sthash.Rdk

  • Amnistie sociale : un texte vidé de sa substance

    http://www.actuchomage.org/2013022824512/Social-economie-et-politique/amnistie-sociale-un-texte-vide-de-sa-substance.html

    Vaguement promise par François Hollande en juin dernier, cette loi d’amnistie sociale pouvait être un signe fort du retour de la gauche au gouvernement. Il n’en sera rien, ou quasiment. La proposition des sénateurs communistes visant à « l’amnistie des faits commis à l’occasion de mouvements sociaux », d’abord repoussée d’une voix en commission des lois, a finalement été discutée hier au Sénat et vidée de sa substance grâce à une quinzaine amendements déposés par le PS et les radicaux de gauche.

  • Hommage à Henri Caillavet

    Henri Caillavet vient de nous quitter
    – 27 février

    A 99 ans, Henri Caillavet vient de nous quitter. Sa combativité nous manquera, mais son exemple nous inspirera longtemps.

    Ancien président du Comité Laïcité République – et depuis son président d’honneur –, il aura mené une vie entière d’engagements. Enfant, il a vu chez lui le maréchal Joffre et Clemenceau invités par son père, il a connu Jean Zay, Léon Blum, Edouard Herriot et tant d’autres.

    Mais revenons sur son parcours, commencé au risque de sa vie en 1937, transportant des armes vers l’Espagne pour les Brigades internationales. 70 ans après, Henri Caillavet n’a toujours pas compris la neutralité de la France proclamée par le Front populaire face à la guerre d’Espagne. En 1940, il sera comme d’autres dénoncé parce que franc-maçon, arrêté et empêché de devenir enseignant, frappé par les lois de Vichy sur l’accès à la fonction publique. Il deviendra avocat. Et il passera sa vie à plaider des causes que beaucoup estimaient impossibles à défendre. Dès 1947, il dépose ainsi une proposition de loi pour légaliser l’avortement ; en 1949, pour faire de l’insémination artificielle un moyen de procréation. Car le jeune Caillavet est élu député du Lot-et-Garonne au lendemain de la Libération, à 32 ans. Il sera vite plongé dans le bain en siégeant à la Haute Cour de justice, qui jugeait alors pour collaboration les anciens responsables de Vichy.

    En 1951, il bataille contre la loi Marie-Barangé, inscrite dans une longue série de mesures favorables à l’école catholique, de Debré à Robien en passant par Lang et Bayrou. Et c’est en 1953 que commencera une courte mais intense carrière ministérielle dans les gouvernements de René Mayer et de Pierre Mendès France. Comme sénateur, il fera ensuite voter à l’unanimité des deux chambres la loi qui porte son nom sur les prélèvements d’organes. En 1971, il dépose, sans succès, un nouveau texte sur l’avortement, plus audacieux que la future loi Veil de 1974.

    Après avoir quitté le Parlement en 1983 commence une nouvelle vie publique pour Henri Caillavet, à la présidence de la Commission nationale de l’informatique et des libertés, à celle de la Commission nationale pour le pluralisme de la presse, ensuite au sein du Comité national d’éthique.

    Longtemps président de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), qui continue à lutter pour faire avancer la législation, Henri Caillavet aura finalement toujours trouvé sur sa route ceux qui se revendiquent de Dieu plus que de l’Homme.

    Sur l’avortement, sur le don et les greffes d’organes, sur le droit à mourir dignement et bien d’autres sujets encore, cet « esprit libre » aura toujours fait prévaloir l’humain contre le divin, le progrès et la laïcité contre l’ordre moral et clérical.

    Henri Caillavet appartient à cette lignée d’hommes qui font honneur à la République.

    Comité Laïcité République
    le 27 février 2013

  • http://www.letang-moderne.com/article-amnistie-et-grosse-ficelle-115758558.html

    Non l’heure n’est pas au rassemblement avec ces gens là ! Ceux qui sèment la confusion sont les complices déloyaux d’une trahison à peine masquée.

    Regardez, ici, l’amendement déposé par ce sénateur socialiste de Bordeaux, Alain Anziani, celui-ci fut longtemps le premier secrétaire de la fédération du Parti Sérieux de Gironde. Notez l’objet de l’amendement : « Le présent amendement a pour objet de limiter le champ d’application de la proposition de loi aux mouvements sociaux au sein des entreprises et aux mouvements collectifs relatifs au droit au logement. »

  • Une émission hebdomadaire présentée exceptionnellement par Gérard Leclerc avec la collaboration de Françoise FRESSOZ (Le Monde), Sylvie MALIGORNE (AFP) et Marie-Eve MALOUINES (France-Info) en partenariat avec Dailymotion.

    Quatre médias, quatre voix, quatre journalistes pour quatre regards et questionnements complémentaires portés sur l’actualité.

    Invité : Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de Gauche

    Passage incontournable pour toutes les personnalités politiques, « Questions d’info » change de format et accueille dans la perspective de 2012, un nouveau partenaire de référence : Le Monde.

    Ministres, députés, conseillers, chefs de parti, porte-parole… Tous les mercredis, une personnalité politique livre son analyse sur les événements marquants de la semaine.

    Exclusif, exhaustif, ce rendez-vous soumet les politiques au questionnement. Loin des petites phrases et des grandes déclarations, « Questions d’info » bouscule le politiquement correct et donne à voir et à comprendre la politique dans tous ses états.

    Diffusion : A l’antenne sur le canal 13 de la TNT le Mercredi à 19h30.

    http://www.lcp.fr/emissions/questions-d-info/vod/144555-jean-luc-melenchon-co-president-du-parti-de-gauche

  • Martin Luther King disait, à juste titre, que « nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots. »

    Certains pensent que vivre ensemble est égal à "commercer "librement" ensemble" !!

    Ce n’est bien sûr pas du tout ce que voulait dire MLK !!! (en réponse à la conclusion d’un article d’Afrika.com

  • Retraites : ils veulent faire pire que leurs prédécesseurs !

    http://www.gaucherepublicaine.org/respublica/retraites-ils-veulent-faire-pire-que-leurs-predecesseurs/5959

    Alors pourquoi le COR pratique-t-il l’enfumage ? Parce qu’il souhaite rester dans le système néolibéral. Et dans ce cas, la seule possibilité de survie est la baisse des retraites du plus grand nombre comme constitutive de la politique d’austérité généralisée, pour que l’oligarchie capitaliste puisse continuer à nous dominer et nous exploiter.

    Mais si on se place dans une perspective de rupture avec le capitalisme, il est aisé de montrer2 que la « détérioration » du rapport cotisant/retraité peut se régler par une nouvelle répartition des richesses (les économistes diraient par une « reformation du partage de la valeur ajoutée »)

  • Pour faire des économies, le filon du maquis des aides aux entreprises : économiser au moins deux milliards d’euros en 2014 et 2015 sur la grosse enveloppe des aides aux entreprises, alors que plusieurs études montrent qu’elles sont si nombreuses et compliquées qu’elles se révèlent souvent inefficaces.
    reste plus qu’à examiner le résultat de ce « filon » !.
    http://www.boursorama.com/actualites/pour-faire-des-economies-le-filon-du-maquis-des-aides-aux-entreprises-4d

  • "Vous affirmez : « Titan est celui qui a l’argent et le savoir-faire pour produire des pneus ». L’argent, c’est possible. Mais le savoir-faire, sauf erreur, c’est l’apanage des ouvriers, des techniciens et des cadres qui le mettent en œuvre dans une entité collective appelée une entreprise. La preuve, c’est que lorsqu’ils arrêtent le travail, aucun pneu ne sort des chaines.

    Oui, je sais, c’est toujours pénible d’entendre réaffirmer qu’une entreprise comprend aussi des travailleurs (excusez ce vocable empreint d’archaïsme socialisant, voire marxiste). Mais jusqu’ici, malgré tous les progrès de la science, la présence conjointe d’actionnaires et d’administrateurs n’a jamais suffi à faire fonctionner une usine."
    http://www.marianne.net/Lettre-ouverte-au-PDG-du-groupe-americain-Titan_a226782.html?TOKEN_RETURN

  • Front de gauche, ou la fin d’une malédiction
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/05/SCHWARTZ/47697

    Avec un score de 11,1% pour son candidat, un résultat un peu décevant mais loin d’être mauvais pour le baptême du feu présidentiel d’une galaxie de gauche longtemps éparpillée, le Front de gauche espère influer sur les décisions financières du prochain gouvernement. / #France, #Communisme, Élections, Parti (...) / France, Communisme, Élections, #Parti_politique, #Politique, #Socialisme - (...)

    #Élections #2012/05