Gardening is the most therapeutic and defiant act you can do, especially in the inner city. Plus, you get strawberries.
Ron Finley ►http://seenthis.net/messages/188912
A Nantes, les déchets ont du cachet - Télérama.fr
▻http://www.telerama.fr/monde/a-nantes-les-dechets-ont-du-cachet,127149.php
Dans un quartier défavorisé de Nantes, une association a installé un composteur sophistiqué. Objectif : convivialité et écologie. Retour sur une initiative exemplaire. Et réussie.
Le composteur, calibré pour quarante foyers, a fait le plein d’inscriptions en quelques semaines. Tous les samedis, de 11 heures à midi trente, un petit groupe se forme devant l’étrange pyramide. « Les gens se rencontrent autour d’un café, d’un gâteau, ça s’est fait spontanément. On papote pas mal, de plein de choses, du quartier », dit Marie, une des « coréférentes » détenant les clés de l’appareil. On voit aussi des femmes voilées engager la conversation. L’objectif « convivialité » est atteint. Pour l’aspect « pédagogie environnementale », il va falloir attendre un peu.
« Ce projet est politique », affirme Laurent Lebot. Produit à dix exemplaires, le composteur coûterait 50 000 € pièce. A comparer à des toilettes Decaux à 80 000 €, ou à un conteneur de verre enterré à 20 000 €. Quarante foyers produisent cinq tonnes de déchets par an. Compte tenu des économies sur les frais de collecte et d’incinération, et de la valeur du compost obtenu, l’objet pourrait être amorti en vingt ans.
A la campagne on doit être plus futés parce qu’on a des composteurs individuels qui coûtent moins de 10000€ pièce
C’est vrai qu’ils expliquent pas comment ça marche. À ce prix là ça doit être un truc multicompartimenté avec probiotiques et lombrics intégrés pour une humification express.
Ou alors c’est le toit végétalisé et le design truc muche et c’est juste horriblement cher pour ce que c’est
« Quand on parle toilettes sèches, les gens se figurent de sordides baraques en bois, explique Victor Massip. Nous, nous avons surjoué le côté chromé. Vous fantasmez sur de belles voitures aux calandres étincelantes ? Nous vous faisons la même chose avec des W-C publics, et vous allez en rêver tout autant ! »
Je comprends mieux
Chez nous, les toilettes sèches publiques, c’est aussi les toilettes sans lunettes, sans papier, et à moitié vandalisées. Mais y-a un joli panneau à côté qui explique que ce sont des toilettes sèches.
Même pas ça donne envie de s’approcher, du coup, même pas je sais si ça pue ou non.
Vous fantasmez sur de belles voitures aux calandres étincelantes ? Nous vous faisons la même chose avec des W-C publics, et vous allez en rêver tout autant
quand l’imaginaire casino vient polluer jusqu’aux toilettes sèches #misère
J’imagine que certains pensent que c’est la seule façon d’amener ces messieurs à l’écologie. Bientôt le tuning de composteur. ("Vos voisins seront morts de jalousie" dira la pub, et celle du concurrent titrera « il a le lombricomposteur, il aura la femme »)
Mais purée de sa mère, je viens de relire : les #toilettes_Decaux sont à 80000€ quand même ! quelle #arnaque, et dire qu’il monopolise aussi les locations de vélos, de la pub, du mobilier omniprésent et tellement laid et énorme que tu vois même pas ton bus arriver. Decaux c’est l’ #industriel_de_l'armement_civil français ! pour l’exportation militaire voyez avec son homologue Dassault. Nan, mais c’est fou, ses chiottes c’est le prix d’une maison à la campagne ou d’un studio à Paris !
#logement
Bonne nouvelle pour les enfants de ce quartier défavorisé puisqu’ils vont bientôt pouvoir partir au bord de la mer pour la première fois de leur vie. Il leur suffit de revendre ce rutilant composteur au prix d’achat, soit 50000€ et d’investir 30€ pour un composteur en bois, ils leur restera donc 49970€ pour éprouver leurs capacités gestionnaires.
Il va donc falloir faire un site pour le démontage et la revente du matériel Decaux et des composteurs au profit de choses plus intelligentes.
Et puis, Télérama fermera sa gueule
On voit aussi des femmes voilées engager la conversation.
Du coup y a ptet du #bad_market :)
@touti t’abuses pour 40 familles il en faut au moins quelques uns
Ben non, @nicolasm ! la première semaine de vacances, les enfants construiront les composteurs avec du bois de palette récupéré. Les 30€ c’est pour les clous et les marteaux :)
Voui mais les femmes voilées continueront elles à engager la conversation ?!
Ah je sais pas ça, ils pourraient pas titrer « des composteurs contre le terrorisme » peut-être ?
faudrait pas que ça jette le soupçon sur la guerrilla jardinière ►http://seenthis.net/messages/188912
My edible classroom gives deprived New York kids a reason to attend school | Teacher Network | The Guardian
▻http://www.theguardian.com/teacher-network/teacher-blog/2014/aug/20/classroom-attend-school-fresh-food-healthy-eating-students
The Green Bronx Machine was an accidental success. I wound up working at a very troubled high school in New York’s South Bronx district. It had a very low graduation rate and the bulk of my kids were special educational needs, English language learners, in foster care or homeless. It was dysfunctional to say the least. Someone sent me a box of daffodil bulbs one day and I hid them behind a radiator – I didn’t know what they were and figured they may cause problems in class. A while later, there was an incident in the room; we looked behind the radiator and there were all these flowers. The steam from the radiator forced the bulbs to grow.
That was when I realised that collectively and collaboratively we could grow something greater. We started taking over abandoned lots and doing landscape gardening, really just to beautify our neighbourhood. We took forlorn, unproductive spaces and turned them into aspirational places where we could bring communities together. We then moved on to growing food indoors in vertical planters around the school.
Incroyables comestibles à La Rochelle :
▻http://incroyablescomestibleslarochelle.blogspot.fr
Nous avons mis un bac potager dans le lotissement.
C’est un potager accessible à tous. On y a mis des tomates cerise, 2 salades, 1 poivron et du Romarin.
Qui dans le lotissement récoltera les deux salades gratuite ? Suspens ...
#incroyables_comestibles #légumes_partout_design_nulle_part #potager_sous_dimensionné
Je suis toujours aussi étonné qu’un mouvement qui veut faire la révolution par le partage des légumes (si j’ai bien compris) choisisse plus les relations entre gens concernés (les membres d’incroyables comestibles) ou les média, que les relations avec les personnes qui son censées bénéficier des légumes (puisque c’est en libre service et souvent dans des lieux publics).
En tout cas il me semble évident que si les incroyables comestibles restent sur ce schéma, il faudrait un peu plus rationaliser les choses au delà de l’aspect youpi-plantons-et-donnons-des-légumes, par exemple en privilégiant des plantes/aliments que les gens consomment en petites quantités, difficilement trouvables en magasin ou à des prix élevés, qui ont une forte valeur nutritionnelle, qui se cultivent facilement (vivaces entre autres), qui peuvent se multiplier facilement ... bref des #herbes_aromatiques vivaces quoi.
C’est clair que vu le type de bacs, je vois pas ce qui peut être utile à une dizaine de personnes à part des aromatiques. Le bas est d’ailleurs d’une grosse limitation, même si j’imagine que ça permet d’être plus facilement acceptés par les municipalités que d’aller bêcher un coin de gazon « entretenu ».
Par exemple une photo d’un emplacement retenu (pour un ou plusieurs bacs ?) :
C’est clair que dans ces environnements, à part un collectif d’habitants qui réclament qu’un bon bout de terrain devienne des #jardins collectifs ou partagés, ou de la guérilla jardinière à base d’aromatiques qui s’entretiennent ou se propagent toutes seules, je ne vois pas ce qui pourra être utile.
(oui je râle beaucoup)
Je pense que c’est à la fois parce-que le mouvement est récent (—> il faut en faire parler) et parce-qu’il est porté par un groupe social fortement utilisateur d’internet et des médias. Après, est-ce au détriment de la socialisation avec l’entourage immédiat, je sais pas si on peut aller jusque-là, on n’est pas sur place pour en juger.
Mais c’est vrai que le choix des cultures n’est clairement pas le plus judicieux.
Après, avec des tomates et un petit écriteau, les gens qui passent devant vont plus facilement capter que c’est un jardin partagé, que si c’est de la mélisse et de l’Apios americana.
La tomate et la laitue font partie de l’imaginaire collectif du potager. Pour aller plus loin et faire une planification concertée de réoccupation de l’espace urbain, il faut dans un premier temps que tout les concernés soient un peu jardiniers. On en est encore loin.
exemple de jardinage urbain participatif ►http://seenthis.net/messages/188912
Je crois que je m’intéresse beaucoup (ou trop) aux incroyables comestibles car c’est symptomatique de travers dans lesquels j’étais, je suis encore, et que je n’ai pas encore identifiés, tout comme pas mal de gens du milieu permaculture qui ressort des critiques publiées sur #seenthis
Et je me demande aussi pourquoi ça a autant de succès dans le sens buzz dans les médias. Sûrement parce que c’est très axé com’, mais peut être aussi parce que ça arrange bien les puissants ce genre d’actions qui font beaucoup parler mais qui ne changent concrètement pas grand chose. D’ailleurs je trouve que le bac c’est un bon symbole du mouvement, dans le sens où c’est juste un truc qu’on pose sur le reste, sans rien changé. Un genre d’agrofix. Si les incroyables comestibles se mettent à casser le bitume pour planter, je ne suis pas sûr que la presse sera la même.
J’ai l’impression qu’il y a un problème de fond dans ce mouvement, même si c’est encore trop vague pour formuler. Mais les bacs, emplacements ou autres sont clairement sous-dimensionnés, et ça ne peut être autrement. Partant de là, quels sont les objectifs du mouvement ? Pour le partage des légumes et la convivialités, les jardinier⋅e⋅s qui cultivent donnent ou échangent les surplus avec le voisinage. Je pense clairement que les gens qui donnent des bacs à légumes à la place de légumes ne cultivent pas leurs légumes. Et aussi que ce sont des personnes assez aisées pour pouvoir s’acheter de bons légumes pour avoir l’altruisme de faire tout ça pour aller planter deux salades bio pour nourrir un lotissement. Du coup je suis perplexe, c’est un peu un OVNI pour moi.
Ah oui elle est chouette la vidéo. C’est un peu l’inverse des I,C je trouve, son initiative.
Ah y a des gens qui lisent encore ? Ça fait plaisir :)
Je préfère plutôt le mouvement qui consiste à annexer les plate-bandes, même si c’est parfois sans trop de collectif derrière : ▻http://blog.monolecte.fr/post/2008/10/13/prends-en-de-la-graine
Je ne vois pas de problème à commencer à s’autonomiser soi même avant d’entrainer les autres (car à un moment il faut élargir pour avoir une légitimité sur l’espace public). Ce qui me met mal à l’aise c’est les dons sans transmission, car l’intérêt n’est pas de manger des trucs gratuits qui ont poussé dans des bacs incroyables comestibles ou de semer des graines gratuites piochées dans une grainothèque dans une bibliothèque mais bien de savoir faire pousser sa nourriture et de perpétuer ses semences. Et ça n’est pas facile quand on a pas de culture du jardin, et ce qui est subversif ce n’est pas de pouvoir nourrir certaines personnes, mais que les gens puissent faire pousser leur nourriture (dépendance réduite au système en théorie) et aient les moyens de le faire (dépendance réduite au système en pratique).
Ton billet évoque longuement l’aspect nutritionnel et c’est un point important. Dans me lectures j’ai remarqué que trois axes étaient fondamentaux et j’ai l’impression que les choix fait dans chacun peut presque faire baisser/augmenter l’intérêt d’un ordre de magnitude :
– Culture au jardin, qui réduit les déperditions par le stockage au magasin et dans la maison
– Culture intelligente : le plantes peuvent puiser les minéraux voulus grâce à un bon enracinement, un sol fertile et une microfaune abondante
– Espèces et variétés particulièrement nutritives (il n’est pas rare d’avoir des variétés 10x plus riches en vitamine A par exemple, ou des variétés rouges/noires contenant plus de phytonutriments)
L’#agriculture en #ville : un projet urbain comme un autre
▻http://www.metropolitiques.eu/L-agriculture-en-ville-un-projet.html
À l’heure où les métropoles occidentales se rêvent en #villes vertes et durables, diverses initiatives méritent l’attention des acteurs locaux. C’est en particulier le cas de l’#agriculture_urbaine, qui représente une réponse locale permettant une exploitation de la nature en ville. Quelles sont alors les conditions pour que cette forme d’agriculture soit valorisée comme un réel projet de territoire ? Dossier : Nature(s) en ville L’agriculture a toujours existé en milieu urbain. Les cein […]
Gardening as good as exercise in cutting heart attack risk, study shows | Society | The Guardian
▻http://www.theguardian.com/society/2013/oct/28/gardening-exercise-cutting-heart-attack-risk-diy-60-plus
Voilà, le #jardinage c’est bon pour la #santé, c’est prouvé
As any committed gardener will confirm, seeing the first shoots of life emerge after the winter months can provide a deep sense of satisfaction.
But gardeners now have another reason to feel rather smug – regular gardening or DIY can cut the risk of a heart attack or stroke, and prolong life by as much as 30% among the 60-plus age group, according to a study of almost 4,000 60-year-olds in Stockholm.
The research found that even those who spent their retirement training for marathons were not at less risk than the green-fingered group. Gardening – voted pensioners’ favourite pastime in a recent study by Age UK – provided as many health benefits as regular exercise.
The 60-year-olds who were most active on a daily basis had a 27% lower risk of a heart attack or stroke and a 30% reduced risk of death from all causes, irrespective of how much regular formal exercise was taken.
Le jardinage a plein de vertus. Cela dit il reste encore trop associé au troisième âge, en grande partie pour des raisons d’organisation du travail (problème qui rejoint ceux que mentionnait @aude_v en lien avec la #dotation_inconditionnelle_d'autonomie)
En version différemment connotée j’aime beaucoup Ron Finley : « Gardening is the most therapeutic and defiant act you can do, especially in the inner city. Plus, you get strawberries. »
►http://seenthis.net/messages/188912
Je trouve que cela change, en France en tout cas, de plus en plus de personnes de tous âges se mettent au jardinage. Par militantisme, par nécessité, par plaisir aussi. Il y a aussi un effet de mode, jamais on a vu autant de littérature sur le jardinage.
Pour ma part je trouve que ça change un peu en termes d’image, mais encore trop peu en termes de pratique, par manque d’accès au foncier et manque de temps (cf la difficulté de certains à passer à temps partiel alors qu’ils le souhaiteraient, vs temps partiel subi pour d’autres —> problème d’organisation du travail).
En même temps j’ai l’impression que c’est une tendance de fond : lente à démarrer, mais durable une fois lancée.
Tendance de fond aussi car liée à une vie locale : connexion avec un écosystème, recréation de liens locaux et de spirales de dons...
il y a des fraises anciennes qui peuvent pousser comme de la mauvaise herbe aussi
Les fraises des bois chez moi se ressèment partout, quant à la Mara des bois elle se marcotte à tout va... et je ne m’en plains pas :)