• Parler d’Israël en #Allemagne
    https://laviedesidees.fr/Parler-d-Israel-en-Allemagne

    En Allemagne, le rapport aux Juifs est une composante de l’identité politique, jusqu’à faire de la sécurité d’Israël une « raison d’État ». Mais ce consensus est ébranlé par la situation des Palestiniens et l’histoire coloniale allemande. Le débat devient explosif.

    #International #Israël #Shoah
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240525_allemagne.pdf

  • « Le “système voiture”, un modèle occidental problématique qui a colonisé l’espace public »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/24/le-systeme-voiture-un-modele-occidental-problematique-qui-a-colonise-l-espac

    La voiture a aussi colonisé l’espace public et l’a reconverti en zone de circulation rapide et dangereuse, au point de s’en approprier jusqu’à 80 %, au détriment des places et des espaces de flâneries, en ville comme à la campagne. Ont été exclus, sans discussion ou presque, les enfants, désormais durablement cantonnés dans les parcs ou tenus fermement par la main, les marcheurs et les piétons, relégués latéralement sur des trottoirs trop étroits et les accotements des routes secondaires, et tous ceux qui ne conduisent pas ou pas toujours, de plus en plus nombreux, parce qu’ils sont trop jeunes ou trop vieux, ne pouvant pas ou ne voulant pas conduire aussi vite ou de nuit.

  • n’y connaît rien en piafs, mais tout de même ça lui a semblé bizarre quand cette sorte de rapace de belle envergure a paru descendre en piqué de la canopée vers le sous-bois. Pourquoi diantre un si imposant volatile se mettait-il à chasser dans un milieu exigu où sa taille représentait un réel handicap ?

    Eh bien en fait l’oiseau ne chassait pas pour la bonne raison qu’il ne vivait presque plus. Mort en vol, alors qu’aucun coup de feu n’avait retenti ? La vieille dame et la chienne s’approchèrent en veillant tout de même à rester à distance raisonnable — mi par méfiance, mi par respect. L’animal couleur de charbon respirait encore mais n’avait plus d’yeux, à moins que ceux-ci fussent incroyablement enfoncés dans les orbites ; son plumage ressemblait à un pneu déchiqueté, une sorte de bave épaisse lui coulait du bec, on aurait dit un film d’épouvante de série Z.

    Les trois individus — la Sapiens Sapiens, la Canis Lupus et l’oiseau non identifié — restèrent quelques minutes à se jauger tel un triangle de cadavres en sursis, puis se souhaitèrent mutuellement et tacitement bonne chance et les deux qui parvenaient encore à se mouvoir ont repris leur chemin.

    Ce fut la seule personne à qui elles parlèrent ce jour-là.

    #RuralitéBucolique.

  • « Des électeurs ordinaires » : à la découverte de la vision racialisée du monde des partisans du RN

    Le sociologue Félicien Faury décortique la mécanique du vote Rassemblement national, après un travail de terrain réalisé entre 2016 et 2022 dans le sud-est de la France.

    [...]

    Ses conversations avec les électeurs donnent à voir des « logiques communes », un rapport au monde qui oriente vers le vote Le Pen. « Les scènes fiscales, scolaires et résidentielles deviennent les théâtres de compétitions sociales racialisées, dans lesquels les groupes minoritaires, construits et essentialisés en tant que tels, sont perçus et jugés comme des concurrents illégitimes », décrit l’auteur. La prégnance de cette vision du monde dans le quartier ou au travail conduit à légitimer le vote Le Pen, à le priver de son stigmate de l’extrémisme et, in fine, à le renforcer.

    A l’automne 2023, un débat avait opposé deux interprétations du vote populaire pour le RN, que l’on peut ainsi schématiser : d’un côté, les économistes Julia Cagé et Thomas Piketty, auteurs d’une somme de géographie électorale (Une histoire du conflit politique, Seuil, 2023), pour qui les inégalités socio-économiques sont le principal déterminant du vote RN ; de l’autre, le sondeur de l’Institut français d’opinion publique, Jérôme Fourquet, qui, dans La France d’après. Tableau politique (Seuil, 2023), soulignait le primat de la question identitaire.

    Le travail de terrain de Félicien Faury invite à pencher fortement en faveur de la seconde analyse. Il dissèque la manière dont les expériences de classe de l’#électorat RN rejoignent toutes la question raciale. Le chercheur prend toujours soin de situer cette vision raciste dans le contexte d’une société où se perpétuent les processus de racialisation. De la part d’électeurs en risque de déclassement social, écrit-il, « le vote RN doit aussi se concevoir comme un vote produit depuis une position dominante sur le plan racial, dans l’objectif de sa conservation ou de sa fortification ».
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/24/des-electeurs-ordinaires-a-la-decouverte-de-la-vision-racialisee-du-monde-de

    https://justpaste.it/a4997

    #extrême_droite #RN #racisme #livre

  • Tous les ans on signe ces conneries de règlements du collège, ces conneries de charte de la laïcité, les gamins signent des trucs, on signe des trucs… Et puis on nous prévient que la gamine a raté un cours ou qu’elle est arrivé en retard, alors il faut qu’on justifie et qu’on signe encore des trucs. Et il faut qu’on signe si on veut qu’elle fasse la sortie scolaire, il faut qu’on signe si on veut ou si on ne veut pas qu’elle soit prise en photo, il faut qu’on signe pour la piscine, il faut qu’on photographie le carnet de santé pour les vaccins, il faut qu’on ait un compte là pour la cantine, un compte ici pour les notes. Les choix d’orientation pour l’entrée en première, il faut d’abord remplir les voeux au second trimestre, et pour les vœux définitifs il faut que la gamine signe et donne un papier à son prof principal et que nous on remplisse encore des formulaires en ligne à deux endroits différents. J’oubliais : on signe aussi la paperasse pour le stage d’observation en 3e, maintenant le stage d’observation en 2e.

    M’enfin merde, ça doit quand même être super-difficile d’être un parent d’élève irresponsable, parce qu’est-ce qu’on signe comme trucs à la con tout le temps pour tout et n’importe quoi.

    Et l’autre con qui tient à te faire savoir c’est fini la fête du slip des parents d’élève qui s’occupent de rien : maintenant on va te me responsabiliser et tu vas devoir signer des trucs nouveaux super-obligatoires.

    • Sans oublier évidemment qu’à la base, c’est encore une connerie qui a traversé le cerveau de Présipotent, voulant instituer un « devoir de visite » des pères absents, et comme c’est inapplicable et dangereux, le Premier Biencoiffé te sort qu’il en a marre que ce soit seulement les mamans qui signent, et qu’il faudrait maintenant aussi que la papa absent il signe aussi.

      Donc juste une connerie qui fait chier les gens et qui coûte rien à la Macronie, juste parce que Macron énonce ses fulgurances géniales dès qu’elle lui passe par la tête.

      [edit] Et je ne perds pas de vue que prétendre obliger les pères à s’impliquer, ça va uniquement faire chier (et potentiellement mettre en danger) les femmes qui vont devoir courir après le père pour faire signer des trucs.

  • Santé : des chercheurs japonais développent un traitement qui fait repousser les dents
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/aujourd-hui-c-est-demain/sante-des-chercheurs-japonais-developpent-un-traitement-qui-fait-repous

    On pourrait bientôt en finir avec les couronnes, les bridges et les prothèses. Une équipe de chercheurs de l’hôpital Kitano à Osaka au Japon a identifié le gène qui bloque la repousse des dents et ils ont réussi à le désactiver avec un médicament. C’est donc comme si on avait des dents de lait en permanence, elles pourront repousser indéfiniment. Ils ont présenté les détails de l’étude clinique qui doit confirmer l’efficacité de ce traitement chez des humains.

    Cela fait plusieurs années qu’ils y travaillent, ils ont déjà réussi à faire repousser les dents des souris et des furets. Ils passent donc à l’étape suivante, des tests sur l’Homme sont prévus en septembre 2024. Vous savez que nous n’avons pas de chance, contrairement aux requins ou aux crocodiles, nos dents d’adulte ne repoussent pas. Si elles sont abîmées, on est obligés de les arracher et de mettre une prothèse. Avec ce type de traitement, ce sont nos propres dents, toutes propres, toutes neuves, qui pourraient naturellement repousser.
    Une alternative à la prothèse

    Ce nouveau traitement sera testé sur des enfants, entre deux et sept ans, atteints d’une maladie congénitale qui empêche leurs dents de pousser. Mais dans un premier temps, il faudra s’assurer que le médicament ne pose aucun danger. Il sera donc d’abord inoculé à des adultes sains à qui il manque au moins une molaire, comme ça, ils ne risquent pas de se retrouver avec 33 dents si le traitement fonctionne bien. À priori, aucun effet secondaire n’a été constaté sur les animaux. Donc ce sera aussi l’occasion de le vérifier. Cette première étape devrait durer à peu près un an, jusqu’en août 2025. Ensuite, ils enchaîneront avec les tests sur les enfants. Et si tout se passe bien, le traitement pourra être commercialisé d’ici 2030.

    Le médicament ne servira pas qu’à soigner cette maladie congénitale l’objectif est bel et bien de trouver une alternative à la prothèse quand on a perdu une dent, que ce soit après un accident ou après une mauvaise carie. Ce serait formidable de voir ses propres dents repousser. C’est pourquoi cette recherche sera suivie de très près. Elle pourrait marquer un tournant dans la médecine dentaire.

  • Pourquoi il est essentiel de mettre Rachida en prison| Fonds pour une presse libre
    https://fondspresselibre.org/pourquoi-il-est-essentiel-de-defendre-nos-medias-publics

    La réforme de l’audiovisuel public, menée au pas de charge par la ministre Rachida Dati, est une escroquerie économique qui masque mal la volonté d’une reprise en main politique par l’exécutif, à nouveau allié en cette occasion à la droite et l’extrême-droite. Le danger est majeur : mettre sous tutelle les médias publics, par définition au service du public, pour en faire des médias d’Etat.

    https://www.humanite.fr/politique/france-telecom/rachida-dati-aurait-touche-plus-de-800-000-euros-comme-avocate-dorange-pend

    Alors que Rachida Dati risque déjà un procès pour « corruption passive » et « trafic d’influence » dans l’affaire Renault, le journal Libération révèle que la ministre de la Culture aurait touché plus de 800 000 euros comme avocate d’Orange, alors qu’elle était députée européenne, entre 2010 et 2018.

  • Verbote auf Vorrat : Zeitenwende für die Meinungs- und Versammlungsfreiheit ?
    https://www.telepolis.de/features/Verbote-auf-Vorrat-Zeitenwende-fuer-die-Meinungs-und-Versammlungsfreiheit-

    Je ne l’invente pas. Les libéraux de gauche allemands constatent un chagement de paradigme dans l’interprétation de l’article 8 de la constitution allemande. On préfère interdire d’avance les réunions de personnes au lieu d’intervenir si un rassemblement prend des formes violentes. Le « Land » de Bavière par exemple autorise des incarcérations préventives par la police. Bref, on constate une réduction des libertés civiles.

    23.5.2024 von Claudia Wangerin - Neuer Grundrechte-Report alarmiert: Sind Versammlungsverbote bald der Normalfall? Und inwieweit rutscht die „Mitte“ nach rechts?

    Der alljährliche Grundrechte-Report gilt als „alternativer Verfassungsschutzbericht“, in dem nicht oppositionellen Gruppen, sondern den Mächtigen auf die Finger geschaut wird.

    Herausgeben wird er von zehn Bürger- und Menschenrechtsorganisationen, dieses Jahr bereits zum 28. Mal. In 44 Einzelbeiträgen werden Entscheidungen von Parlamenten, Gerichten und Behörden, aber auch von Privatfirmen im Jahr 2023 eingeordnet.

    Zentrale Kritikpunkte betreffen nicht nur marginalisierte Gruppen – wie etwa die Aushöhlung des Asylrechts durch die GEAS-Reform – sondern auch engmaschig überwachte Lohnabhängige in Unternehmen wie Amazon und potenziell alle, die mit Entscheidungen von Regierenden oder Konzernen unzufrieden sind und einen Anlass für Proteste sehen.
    Rollback: Moderne Auslegung von Versammlungsrecht war gestern

    Der Berliner Juraprofessor Clemens Arzt stellt in seinem Beitrag eine „Zeitenwende für die Versammlungsfreiheit in Deutschland“ fest – oder eigentlich zwei: Die erste fand demnach Mitte der 1980er-Jahre durch die „Brokdorf-Entscheidung“ im Zuge der Anti-Atom-Proteste statt – damals habe „eine moderne Auslegung“ von Artikel 8 des Grundgesetzes begonnen.
    Lesen Sie auch:

    Im Umgang mit Demonstrationen gegen den jüngsten Gaza-Krieg nach dem Angriff auf Israel vom 7. Oktober 2023 sieht der Rechtswissenschaftler einen Rückschritt.

    Verbotspraxis: Von der Ausnahme zum Regelfall?

    Trotz enger Voraussetzungen nach der „Brokdorf-Entscheidung“ des Bundesverfassungsgerichts werde der Ausnahmefall des Versammlungsverbots immer mehr zum Regelfall. "Die Praxis einiger Versammlungsbehörden seit dem 7. Oktober 2023 kann nicht als „Sonderfall“ angesehen werden", schreibt Arzt.

    Schon seit den untersagten Corona-Protesten gebe es immer mehr „Vorrats-Verbote“ durch Allgemeinverfügungen. 2023 habe diese Praxis auch die Klima-Initiative „Letzte Generation“ getroffen.

    Das präventive Verbot ("Totalverbot") ist das schärfste Schwert des Versammlungsrechts. Es verhindert die öffentliche Meinungskundgabe durch Versammlung von Anfang an und „eliminiert“ damit die Grundrechtsgewährleistung aus Artikel 8 Absatz 1 GG: „Alle Deutschen haben das Recht, sich ohne Anmeldung oder Erlaubnis friedlich und ohne Waffen zu versammeln.“
    Prof. Dr. Clemens Arzt, Rechtswissenschaftler

    Historischer Beschluss: Verbote nur als letztes Mittel

    Versammlungsverbote könnten daher nur das letzte Mittel sein, wie das Bundesverfassungsgericht in der „Brokdorf-Entscheidung“ festgestellt habe: Der Gesetzgeber darf demnach „die Ausübung der Versammlungsfreiheit nur zum Schutz gleichgewichtiger anderer Rechtsgüter unter strikter Wahrung des Grundsatzes der Verhältnismäßigkeit begrenzen“.

    Gegen Planung und Bau des Atomkraftwerks Brokdorf hatten ab Mai 1976 Demonstrationen stattgefunden, bei denen es teilweise zu Ausschreitungen zwischen Polizei und Demonstrierenden kam. Zu einer Großdemonstration bei Brokdorf im Februar 1981 hatten sich trotz Verbot mehr als 50.000 Menschen versammelt und überwiegend friedlich gegen den Bau des Kernkraftwerks protestiert.

    Das Bundesverfassungsgericht entschied erst im Mai 1985 über eine Verfassungsbeschwerde der Organisatoren gegen das Verbot.
    Strafverfolgung und Präventivhaft statt Klimaschutz?

    Der Strafverfolgung von aktuellen Umwelt- und Klimaprotesten der „Letzten Generation“ ist ein eigener Beitrag gewidmet, der auch auf Unterlassungen beim Klimaschutz von Seiten der Bundesregierung eingeht. Ein weiterer befasst sich kritisch mit der Präventivhaft, die im vergangenen Jahr in Bayern gegen Mitglieder der Gruppe verhängt wurde.

    „Die Anwendungspraxis zeigt: Präventivhaft dient derzeit vor allem als Mittel gegen Klimaproteste“, schreibt Rechtsanwalt Benjamin Derin und erinnert daran, dass hier „Befugniserweiterungen mit Bildern von terroristischen Anschlägen verkauft“ worden seien.

    Die Entscheidung des Bayerischen Verfassungsgerichtshofs zur Ausweitung des polizeilichen Präventivgewahrsams beschreibt er als „grundsätzlichen Paradigmenwechsel im Sicherheitsrecht“.
    Die Warnung vor der autoritären Mitte

    Als der aktuelle Grundrechte-Report am Mittwoch im Haus der Demokratie und Menschenrechte in Berlin vorgestellt wurde, war auch der ehemalige Bundesinnenminister Gerhard Baum zentral beteiligt. Er gilt als Vertreter des alten Bürgerrechtsflügels der FDP.

    „Es ist ein gefährlicher Moment der Menschheitsgeschichte“, sagte der 91-Jährige: Die Grundrechte seien nicht nur durch rechte Parteien in hohem Maße gefährdet, sondern deren Ideologie sickere auch immer weiter in die Mitte der Gesellschaft und ihre Institutionen ein. „Wir bleiben nur glaubwürdig, wenn wir selbstkritisch bleiben“, sagte Baum auch mit Blick auf staatstragende Parteien.

    Die Veranstaltung wurde auch per Livestream im Internet übertragen. Der Grundrechte-Report 2023 ist ab dem 29. Mai 2024 über den Buchhandel oder über die Internetseite der Humanistischen Union erhältlich.

    Grundrechte-Report 2023 – Zur Lage der Bürger- und Menschenrechte in Deutschland (FISCHER Taschenbuch Verlag). Herausgegeben von: Rolf Gössner, Rosemarie Will, Britta Rabe, Benjamin Derin, Wiebke Judith, Sarah Lincoln, Lea Welsch, Rebecca Militz, Max Putzer, Rainer Rehak. ISBN: 978-3-596-70882-6

    Beteiligte Organisationen: Humanistische Union, Gustav Heinemann-Initiative, Bundesarbeitskreis Kritischer Juragruppen, Internationale Liga für Menschenrechte, Komitee für Grundrechte und Demokratie, Neue Richtervereinigung, PRO ASYL, Republikanischer Anwältinnen- und Anwälteverein, Vereinigung Demokratischer Juristinnen und Juristen, Forum InformatikerInnen für Frieden und gesellschaftliche Verantwortung, Gesellschaft für Freiheitsrechte.

  • Les explications de Johann Soufi sur la demande de mandats d’arrêt du procureur du CPI – très pédagogique, très intéressant.
    https://www.youtube.com/watch?v=7tYGSp4jvDM

    Le 20 mai 2024, le procureur de la Cour pénale internationale Karim Khan a demandé un mandat d’arrêt à l’encontre de plusieurs dirigeants israéliens, dont Benjamin Netanyahu concernant la situation en Palestine ainsi que 3 dirigeants du Hamas. Une requête qui sera examinée au cours des prochains mois par les magistrats de la Cour à partir de l’ensemble des éléments de preuve qui permettront de valider ou non ces mandats d’arrêts. On compte parmi les chefs d’accusation retenus par le procureur, celui de crime de guerre, crime contre l’humanité, d’extermination et de persécution. Cette annonce s’ajoute à la décision de la Cour internationale de justice qui avait, le 26 janvier dernier, reconnu un “risque de génocide” en cours à Gaza perpétré par le gouvernement israélien. Dans ce focus, l’avocat Johann Soufi revient sur cette annonce et les conséquences que cette requête de mandat d’arrêt pourrait avoir en matière de réponse internationale.

  • L’Aide Médicale à Mourir est devenue une dystopie au Canada | David Moscrop
    https://cabrioles.substack.com/p/laide-medicale-a-mourir-est-devenue

    Photo d’une banderole du collectif Not Dead Yet UK. Tout en haut est inscrit “Nous avons besoin de soutien pour vivre, pas d’assistance pour mourir”. Au centre est écrit en gros Not dead Yet (Pas encore morts). En bas une ribambelle de gens en fauteuil ou debout manifestent avec des pancartes, en dessous d’eux est écrit “Les personnes handicapées disent NON au suicide assisté”

    L’euthanasie au Canada représente la victoire cynique de la logique brutale du capitalisme dans sa phase finale sur le système de protection sociale - nous allons vous priver des ressources financières dont vous avez besoin pour vivre une vie digne, et si vous n’aimez pas ça, pourquoi ne pas tout simplement vous suicider ?

    David Moscrop est journaliste, commentateur politique, et anime le podcast Open to Debate.

    · Note de Cabrioles : Alors que le gouvernement Macron entend faire passer, avec le soutien de la gauche eugéniste, le #suicide_assisté dans la loi tout en détruisant les conditions de vie et de soin des personnes malades et handicapées, nous ne pouvons que vous conseiller d’aller lire la dernière tribune du collectif handiféministe Les Dévalideuses « Une ‘mort digne’, mais pour qui ? », de demander à Politis l’accès libre à l’interview d’Elisa Rojas « Notre #mort est toujours considérée comme libératrice par cette société », et de lire notre première publication sur le sujet. Partout dans le monde des personnes handicapées se mobilisent contre ces projets de loi, récemment plusieurs manifestations ont eu lieu en Angleterre, portées par des collectifs comme Not Dead Yet UK ou Disabled People Against Cuts. L’actrice handicapée Liz Carr a réalisé “Better Off Dead ?” (Mieux vaut être mort ?), un film documentaire d’ 1 heure sur le sujet diffusé sur la BBC le 14 mai 2021, et ce depuis le point de vue de personnes handicapées et de militant·es antivalidiste. Pour les anglophones il est visible sur le site de la BBC en passant par un proxy ou un vpn (il est également téléchargeable sur Pirate Bay). Une version sous-titrée en français serait plus que bienvenue. Pour finir, si l’usage inquestionné de la notion de ‘maladie mentale’ dans l’article qui suit nous semble problématique, il nous a tout de même paru utile pour saisir de manière synthétique la réalité désastreuse de l’Aide Médicale à Mourir en régime capitaliste.

    #aide_médicale_à_mourir #euthanasie

    • En effet, l’année dernière, Jeremy Appel a affirmé que l’AMM « commence à ressembler à une solution dystopique pour contourner le coût de l’aide sociale ». D’abord favorable à l’initiative, il a changé d’avis sur l’AMM en considérant que les décisions prises par les gens ne sont pas à proprement parler individuelles, mais plutôt façonnées collectivement et parfois « le produit de circonstances sociales qui échappent à leur contrôle ». Lorsque nous ne prenons pas soin les un·es des autres, à quoi aboutissons-nous ?

      « J’en suis venu à réaliser, écrit-il, que l’euthanasie au Canada représente la victoire cynique de la logique brutale du capitalisme dans sa phase finale sur le système de protection sociale - nous allons vous priver des ressources financières dont vous avez besoin pour vivre une vie digne [...] et si vous n’aimez pas ça, pourquoi ne pas tout simplement vous suicider ? »

    • Donc le problème c’est pas l’aide à mourir mais bien les inégalités et les aides aux personnes handicapées non ? Je comprends le point mais à mon avis si jamais en France le projet de loi sur l’aide à mourir ne passe pas ça ne veut pas dire pour autant que les aides pour les handicapé-e-s vont augmenter, malheureusement... On serait donc doublement perdants...

  • Who are the Falun Gong ? | Foreign Correspondent
    https://www.youtube.com/watch?v=QzlMQyM8p74

    Tu penses que le #catholicisme est réactionnaire ? Vas d’abord voir chez les Falun Gong .

    Dans ce reportage #Foreign_Correspondent publie des témoignages sur les conséquences pratiques du culte #Falun_Gong sur la vie de ses disciples. On comprend que c’est d"abord une secte religieuse comme d’autres. Le reportage fournit des informations qui soutiennent que c’est aussi une organisation fasciste sans le qualifier ouvertement comme tel. Tous les éléments sont là dont le soutien que Falun Gong apporte à #Donald_Trump.

    L’idée que les métis sont la conséquence d’intrigues d’extraterrestres semble d’abord risible, mais pris au sérieux par des millions de disciples c’est un élément d’idéologie fasciste. L’idée des 81 exterminations de l’humanité n’ajoute pas un iota d’humanisme à l’idéologie suicidaire et génocidaire du falun gong.

    Avec sa puissance financière, son empire d’organisations et ses activités médiatiques dans le monde entier le gourou fondateur #Li_Hongzhi et ses disciples sont un danger derrière une façade souriante. Leur propagande pour le retour à « la Chine avant le communisme » défend un modële de société sans état de droit pratiquant les pieds bandés et l’extermination de la famille entière des délinquents.

    Histoire de Falun Gong (2001)
    https://www.persee.fr/doc/perch_1021-9013_2001_num_64_1_2604
    https://hub.hku.hk/bitstream/10722/194523/2/Content.pdf

    Voilà du racisme, même s’il ne peut avoir d’importance au niveau individuel que pour les croyants : Li Honzhi nous laisse qu’un toute petite part du paradis. Le gros est réservé aux « Chinois ».

    Le souci de pureté de Li Hongzhi s’étend aux races humaines. « II n’est pas permis de mélanger les races du monde. Maintenant que les races sont mélangées, cela crée un problème extrêmement grave ». Car chaque race a son propre monde céleste : la race blanche a son Paradis, qui occupe une toute petite partie de l’univers ; la race jaune possède ses mondes du Bouddha et du Tao qui remplissent presque tout l’univers. Or les enfants issus de mélanges raciaux ne sont liés à aucun monde céleste, « ils ont perdu leur racine » . La loi cosmique interdit les mélanges culturels et raciaux : ainsi, selon Li Hongzhi, Jésus interdit à ses disciples de transmettre sa foi vers l’Orient. C’est pour cela qu’à l’origine, l’Occident et l’Orient étaient séparés par d’infranchissables déserts, une barrière que la technique moderne a détruite.
    Lorsqu’il y a mélange racial [...], le corps et l’intelligence des enfants sont malsains. [...] La science moderne le sait, chaque génération est inférieure à la précédente

    Il y un élément très efficace dans le Falun Gong Dafa qui met à sa juste place la caste médicale, toujours si on est disciple de Li. Le gourou chinois se définit en guérisseur suprême par l’esprit comme dans les temps quand la médecine moderne dite scientifique n’avait pas encore poussé de leur piédestal les superstitions anciennes.

    Le véritable disciple de Li Hongzhi ne doit pas prendre de médicament en cas de maladie. Les soins thérapeutiques ne font que déplacer la maladie , qui provient d’un corps subtil dans un espace profond qui n’est nullement touché par le traitement. La maladie est un moyen de repayer sa dette karmique : il faut donc la laisser suivre son cours naturel, à moins que Li Hongzhi lui- même n’intervienne pour l’éradiquer. Si l’homme ordinaire peut prendre des médicaments, l’adepte de l’ascèse, s’il veut éliminer son mauvais karma, doit s’en abstenir. Il lui est également interdit de soigner d’autres personnes par le Falun Gong.
    ...
    Ceux qui prétendent soigner ont le corps possédé.

    Vu d’aujourd’hui le Falun Gong s’est développé à partir d’un courant chinois sectaire du qui gong dans une organisation fasciste internationale qui recrute de nouveaux disciples parmi les perdus du monde capitaliste qui ont besoin d’une explication de leurs souffrances et d’une idéologie qui les élève au dessus de leurs concitoyens qui demeurent dans le cercle vicieux de la course à la réussite individuelle.

    Le sectarisme du Falun Gong renforce cette dynamique génératrice d’antagonisme confirmant la vision d’un monde partagé entre les disciples sauvés de Li Hongzhi et le reste du monde possédé par les démons. Le fondamentalisme du Falun Gong qui appelle à l’exclusion mutuelle des croyances, des pratiques et des races, et qui interdit d’absorber des idées, des techniques ou des substances (médicaments) étrangers à l’œuvre du Maître, contrarie la tendance syncrétique d’une certaine tradition chinoise toujours soucieuse d’intégrer dans l’harmonie les meilleurs éléments du monde. ... La mort d’adeptes pour cause de refus de soins thérapeutiques attira l’attention critique des médias sur le Falun Gong vers la même période, ajoutant au complexe de persécution de la secte. Et les manifestations répétées d’adeptes avant et après le commencement de la répression officielle, devant les bureaux de journaux, autour de Zhongnanhai, sur la Place Tiananmen — qui ne peuvent que durcir la réaction ô combien prévisible de l’Etat dans la logique du système politique chinois — semblent calculées pour engager le pouvoir sur un champ de bataille moral opposant le Démon persécuteur aux Héros martyrs.
    ...
    L’épisode du Falun Gong montre que le millénarisme chinois n’est pas mort : quelle sera sa prochaine manifestation ?

    Nine familial exterminations
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Nine_familial_exterminations

    Extermination des homosexuels
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Teachings_of_Falun_Gong
    Dans « Wikipedia/Teachings of Falun Gong » on trouve des passages critiques comme le suivant.

    Li additionally stated in a 1998 speech in Switzerland that, "gods’ first target of annihilation would be homosexuals."Although gay, lesbian, and bisexual people may practice Falun Gong, founder Li stated that they must “give up the bad conduct” of all same-sex sexual activity.

    Le texte de l’article « History of Falun Gong » dans Wikipedia par contre fait évidamment partie des campagnes de propagande de la secte contre la Chine. On n’y trouve aucune analyse de la croissance du culte et de son organisation. Les mesures de la Chine y sont présentées comme injustifiées et cruelles.

    Je souffre d’une allergie innée aux croix gammées, alors en espérant d’en partager la sensation avec vous voilà le symbole officiel de la secte.


    Il est composé de cing swastikas dont je ne veux même pas apprendre la signification. Le design en soi est suffisament écoeurant.


    N. B. vous remarquez l’expression de l’esprit originel allemand : nos designers #nazis ont inversé le sens des crochets de la swastika religieuse. En Asie ça tourne vers la gauche, en Allemagne on l’a établi en symbole conséquent qui est orienté à droite ;-)

    #Chine #Taiwan #USA #Australie #presse #médias #religion #sectes #fascisme #anticommunisme #qui_gong

  • Qu’est ce qui se passera lorsque l’holocauste n’empêchera plus le monde de voir Israël tel qu’il est ?
    21 mai 2024 | Hagai El-Ad | Haaretz | Traduction SF pour l’AURDIP– Aurdip
    https://aurdip.org/quest-ce-qui-se-passera-lorsque-lholocauste-nempechera-plus-le-monde-de-voir

    Pour quiconque voulait bien voir, la vérité était déjà parfaitement claire en 1955 : « Ils traitent les Arabes, ceux qui sont encore là, d’une manière qui, en elle-même suffirait à rassembler le monde contre Israël » écrivait Hannah Arendt en 1955.

    Mais c’était en 1955, à peine une décennie après l’holocauste – notre grande catastrophe et en même temps l’enveloppe protectrice du sionisme. Donc, non, ce qu’Arendt a vu à Jérusalem à l’époque ne suffisait pas à rassembler le monde contre Israël.

    Près de 70 ans ont passé depuis. Pendant ce temps, Israël est devenu addict à la fois à son régime de suprématie juive sur les Palestiniens et à la capacité à exploiter la mémoire de l’holocauste de façon que les crimes qu’il commet contre eux ne rassemblent pas le monde contre lui.

    Le premier ministre Benjamin Netanyahou n’invente rien : pas les crimes et pas l’exploitation de l’holocauste pour faire taire la conscience du monde. Mais cela fait presque une génération qu’il est premier ministre. Pendant cette période, Israël, sous sa direction, a fait un autre grand pas vers un avenir dans lequel le peuple palestinien sera effacé de la scène historique, c’est certain si la scène en question est la Palestine, la patrie historique. (...)

    traduction en français de l’article signalé par @kassem https://seenthis.net/messages/1053695

  • ne comprend pas pourquoi les ceusses s’enquiquinent à diffuser sporadiquement des messages expliquant qu’iels sont en grève : quand, en allumant France Cul’ de bon matin, on tombe sur une playlist de chansons yéyés en lieu et place des sempiternelles voix compassées de chroniqueuses et de chroniqueurs cirant les pompes d’invité·e·s de droite, ce n’est pas la peine de nous prévenir, on se doute immédiatement que ce n’est pas le programme habituel.

    Néanmoins force soit avec vous, chère Radio France : nous aussi on aimerait bien pouvoir avoir un jour une radio NORMALE — c’est-à-dire objective, culturelle, de gauche et de service public — mais visiblement ça n’en prend pas le chemin.

  • New Study: Canada’s “Super Pig” Invasion Likely to Spread into Northern U.S. https://www.fieldandstream.com/conservation/wild-pig-habitat-connectivity-study

    The study is the culmination of years of research on Canada’s wild pig problem. Wild boars were brought to Great White North in the 1980s and 90s for meat and high-fence operations. Some people crossed them with domestic pigs to create hybrids that Dr. Ryan Brook, a professor at the University of Saskatchewan and co-author of the recent study, termed “super pigs,” which could survive in cold climates. In the early 2000s, the market for those pigs fell out, and many farmers released them into the wild.

    “In 2010, we started to map these free-ranging wild pigs in Canada. We documented an exponential and completely out of control spread of them,” Brook tells Field & Stream. “Then, the next obvious question was: what’s likely to happen next? Where are they likely to go?”

  • Des universités françaises au bord de l’#asphyxie : « Ça craque de partout »

    Locaux vétustes, #sous-financement structurel, #pénurie d’enseignants, inégalités sociales et scolaires… Les universités de Créteil, Villetaneuse ou encore Montpellier-III cumulent les difficultés. Le fossé se creuse encore entre les établissements prestigieux et les autres.

    A l’#université_Sorbonne-Paris_Nord, sur le campus de Villetaneuse, en Seine-Saint-Denis, la visite guidée se transforme immanquablement en un passage en revue du #délabrement. Tel couloir ou telle salle, inondés à chaque forte pluie, cumulent vétusté et moisissures sur les murs. Des amphithéâtres aux sièges cassés, des prises abîmées depuis des années, et des vidéoprojecteurs qui, régulièrement, ne fonctionnent pas. Les filets de fortune qui retiennent des bouts de plafond qui s’écroulent au-dessus d’une passerelle reliant plusieurs bâtiments. Cet ascenseur, également, en panne depuis la rentrée, rendant le deuxième étage du département des lettres inaccessible aux étudiants à mobilité réduite.

    De façon moins visible, une grande partie des bâtiments contient encore de l’#amiante, plus ou moins bien protégée. « Là ou encore là, le sol est abîmé, montre Stéphane Chameron, maître de conférences en éthologie, membre du comité social d’administration, encarté SUD-Education, en désignant des dalles usées dans des couloirs ou des escaliers. Donc il peut arriver que de la poussière amiantée soit en suspension dans l’air. C’est une #mise_en_danger. »

    Selon la Cour des comptes, 80 % du bâti de l’université Sorbonne-Paris Nord est aujourd’hui vétuste. Mais le constat national n’est guère réjouissant non plus, avec un tiers du #patrimoine_universitaire jugé dans un état peu ou pas satisfaisant. « Honnêtement, on a honte de faire travailler les étudiants dans ces conditions » , souligne une des enseignantes de l’établissement qui, comme beaucoup, a demandé à rester anonyme.

    En matière d’#encadrement aussi, « la situation est critique », alerte Marc Champesme, chargé du département d’informatique de Paris Nord, membre du syndicat Snesup-FSU. Dans sa composante, le nombre d’étudiants en première année a été multiplié par plus de trois entre 2010 et 2022, et par deux sur les trois années de licence. Dans le même temps, le nombre d’enseignants titulaires n’a pas bougé. « On est maintenant contraints de faire des travaux dirigés en amphi avec soixante étudiants parce qu’on manque de professeurs , réprouve-t-il. Alors même que les pouvoirs publics ne cessent de dire qu’il faut former plus d’informaticiens et de spécialistes de l’IA [intelligence artificielle] , que c’est l’avenir. »

    « Sans l’État, ce ne sera pas possible »

    Ici, comme dans d’autres facultés, les personnels ont été désespérés par le signal envoyé, en février, avec l’annonce de coupes budgétaires de près de 1 milliard d’euros dans l’enseignement supérieur – en contradiction avec la volonté affichée, fin 2023 par Emmanuel Macron, de « donner plus de moyens » pour la recherche. « On nous disait que l’université serait une priorité, mais cela a vite été oublié. C’est un #délaissement total. Et les premiers à trinquer, ce sont nous, universités de banlieue populaire ou de petites villes déjà en mauvaise forme » , s’exaspère un autre enseignant-chercheur de Sorbonne-Paris Nord.

    Cette réalité s’impose comme le signe d’une université française en crise, qui maintient sa mission de service public en poussant les murs, colmatant les brèches et serrant les dents. La conséquence de décennies pendant lesquelles les établissements ont absorbé une augmentation significative de la #population_étudiante, sans que les moyens aient suivi. Entre 2008 et 2021, le nombre d’étudiants a augmenté de 25 %, quand le #budget de l’enseignement supérieur a progressé de moins de 10 %. Quant aux fonds versés par l’Etat liés spécifiquement au #bâti, ils stagnent depuis plus de dix ans.

    Désormais, « ça craque de partout » , résume un enseignant dans un Baromètre des personnels réalisé en 2023 par la Conférence des praticiens de l’enseignement supérieur et de la recherche. A Villetaneuse, « on essaie de mettre les bouchées doubles depuis trois ans pour les travaux urgents. On a investi 6 millions d’euros sur fonds propres. Mais on ne dispose pas de ressources infinies. Sans l’Etat, ce ne sera pas possible » , souligne son président, Christophe Fouqueré. Sur tout le territoire, la pression budgétaire contraint les établissements à se contenter de rafistoler un bâti vieillissant plutôt que d’entamer des travaux de #rénovation nécessaires, ou encore à geler les embauches de #titulaires et à avoir recours à des #vacataires précaires – à présent majoritaires au sein des personnels enseignants dans les universités.

    Mais, à l’image de Sorbonne-Paris Nord, certaines se trouvent plus en difficulté que d’autres en matière de conditions d’études. « La question du bâti et de son délabrement éclaire en fait toutes les #inégalités entre élèves, et entre établissements du supérieur : d’abord entre universités et grandes écoles type Sciences Po, mieux loties, et désormais entre universités elles-mêmes, analyse la sociologue Annabelle Allouch, qui mène un projet de recherche sur le #bâti_universitaire. Mais elle renforce aussi ces inégalités, en encourageant des étudiants à adopter des stratégies d’évitement de certains campus. »

    De fait, des #écarts se sont creusés. Si certains campus ont bénéficié de belles rénovations, comme de moyens plus conséquents pour l’enseignement, d’autres universités, moins subventionnées, décrochent. « On a été oubliés du #plan_Campus de 2008, qui a permis à d’autres universités, y compris voisines, de se remettre à niveau » , regrette le président de Sorbonne-Paris Nord. « L’Etat avait fait le choix de porter les efforts sur 21 sites seulement. Cela a créé un premier différentiel, qui n’a cessé de s’accentuer puisque ces universités lauréates ont été, par la suite, mieux placées, aussi, pour répondre à des appels à projet sur le patrimoine » , explique Dean Lewis, vice-président de France Universités.

    Se sont ajoutées les diverses politiques d’ « #excellence », mises en œuvre durant la dernière décennie, et notamment les labels #Initiative_d’excellence, décernés à certains établissements prestigieux, avec des moyens supplémentaires correspondants. « On a été face à des politiques qui ont décidé de concentrer les moyens sur un petit nombre d’établissements plutôt que de les distribuer à tout le monde » , résume la sociologue Christine Musselin.

    #Violence_symbolique

    Une situation qui laisse de plus en plus apparaître une université à plusieurs vitesses. « Quand je passe de mon bureau de recherche de l’ENS [Ecole normale supérieure] aux locaux où j’enseigne, la différence me frappe à chaque fois », témoigne Vérène Chevalier, enseignante en sociologie à l’#université_Paris_Est-Créteil (#UPEC), qui subit aussi, avec ses élèves, un environnement dégradé. Dans certains bâtiments de cette université, comme celui de la Pyramide, les cours ont dû être passés en distanciel, cet hiver comme le précédent, en raison d’une défaillance de #chauffage, la #température ne dépassant pas les 14 0C. En avril, le toit d’un amphi, heureusement vide, s’est effondré sur un site de Fontainebleau (Seine-et-Marne) – en raison d’une « malfaçon », explique la présidence.

    Plongée dans une #crise_financière, avec un #déficit abyssal, l’UPEC est dans la tourmente. Et la présidence actuelle, critiquée en interne pour sa mauvaise gestion des finances. « Mais lorsqu’on voit arriver 10 000 étudiants en cinq ans, on se prend de toute façon les pieds dans le tapis : cela veut dire des heures complémentaires à payer, des locations ou l’installation de préfabriqués très coûteuses » , défend le président, Jean-Luc Dubois-Randé.

    Au sein d’un même établissement, des fossés peuvent se former entre campus et entre disciplines. « Quand mes étudiants vont suivre un cours ou deux dans le bâtiment plus neuf et entretenu de l’IAE [institut d’administration des entreprises] , dont les jeunes recrutés sont aussi souvent plus favorisés socialement, ils reviennent dans leur amphi délabré en disant : “En fait, ça veut dire que, nous, on est les pauvres ?” » , raconte Vérène Chevalier, qui y voit une forme de violence symbolique.

    Ce sont des étudiants « qu’on ne voit pourtant pas se plaindre », constate l’enseignant Stéphane Chameron. « Pour beaucoup issus de classes moyennes et populaires, ils sont souvent déjà reconnaissants d’arriver à la fac et prennent sur eux » , a-t-il observé, comme d’autres collègues.

    Dans le bâtiment Pyramide, à Créteil, une dizaine d’étudiants en ergothérapie préparent leurs oraux collectifs de fin d’année, assis au sol dans le hall, faute de salles disponibles. « Les conditions, cela nous paraît normal au quotidien. C’est quand on met tout bout à bout qu’on se rend compte que cela fait beaucoup » , lâche Charlotte (qui a souhaité rester anonyme, comme tous les étudiants cités par leur prénom), après avoir égrené les #dysfonctionnements : les cours en doudoune cet hiver, l’impossibilité d’aérer les salles, l’eau jaunâtre des robinets ou l’absence de savon dans les toilettes… « Ça va » , répondent de leur côté Amina et Joséphine, en licence d’éco-gestion à Villetaneuse, citant la bibliothèque récemment rénovée, les espaces verts et l’ « ambiance conviviale », malgré « les poubelles qu’il faut mettre dans les amphis pour récupérer l’eau qui tombe du plafond quand il pleut » .

    Dans l’enseignement supérieur, les dynamiques récentes ont renforcé un phénomène de #polarisation_sociale, et les étudiants les plus favorisés se retrouvent aussi souvent à étudier dans les établissements les mieux dotés. La sociologue Leïla Frouillou y a documenté l’accélération d’une #ségrégation_scolaire – qui se recoupe en partie avec la #classe_sociale. Favorisées par #Parcoursup, les universités « parisiennes » aspirent les bacheliers avec mention très bien des autres académies. « Se pose la question du maintien de la #mixité dans nos universités » , souligne-t-elle.

    En l’occurrence, un campus en partie rénové ne protège pas nécessairement ni d’une situation financière délétère, ni de difficultés sociales plus importantes que la moyenne du territoire. L’un des lauréats du plan Campus de 2008, l’#université_Montpellier-III, présente en majesté l’#Atrium. Une bibliothèque universitaire (BU) tout de verre vêtue, un bijou architectural de 15 000 m2 financé par l’Etat, la région et la métropole, et livré en avril à la porte de l’établissement. L’ouvrage masque un campus quinquagénaire arboré et aussi quelques classes en préfabriqué posées provisoirement à proximité du parking… il y a vingt et un ans. Montpellier-III reste l’une des universités les moins bien dotées de France.

    Un peu plus loin, derrière le bâtiment S, Jade attend patiemment son tour. En première année de licence de cinéma et boursière, comme 48 % des étudiants de son université (quand la moyenne nationale est de 36 %), elle s’apprête à remplir un panier de vivres à l’#épicerie_solidaire de l’établissement. Une routine hebdomadaire pour cette étudiante qui a fait un saut dans la #précarité en rejoignant l’université.

    « Nous avons des étudiants qui ne mangent pas à leur #faim » , regrette Anne Fraïsse, présidente de l’université. Ils sont, par ailleurs, ceux qui auraient le plus besoin d’encadrement. Quand, en 2022, l’#université_Gustave-Eiffel, implantée dans différentes régions, reçoit une subvention pour charge de service public de 13 195 euros par étudiant, Montpellier-III en reçoit 3 812. Les universités de lettres, de droit et de sciences humaines et sociales sont traditionnellement moins bien dotées que les universités scientifiques, dont les outils pédagogiques sont plus onéreux.

    Mais dans les établissements d’une même spécialité, les écarts sont considérables. Nanterre, la Sorbonne-Nouvelle, à Paris, Bordeaux-Montaigne ou Toulouse-Jean-Jaurès : toutes ces universités de #sciences_humaines ont une dotation supérieure de plus de 30 % à celle de Montpellier-III. « Si nous étions financés à la hauteur de ce que reçoit Toulouse-II, c’est 30 millions de budget annuel supplémentaire que l’on recevrait, calcule Florian Pascual, élu CGT au conseil scientifique de l’université Montpellier-III. Nous pourrions cesser de gérer la pénurie, embaucher des enseignants. »

    « Un poids pédagogique »

    En février, le conseil d’administration de l’université a voté un budget affichant un déficit prévisionnel de 5 millions d’euros. Alors que l’établissement a augmenté ses effectifs étudiants (+ 7 % sur la période 2018-2021) pour répondre au #boom_démographique, la #dotation de l’Etat par étudiant a, pour sa part, dégringolé de 18,6 % entre 2016 et 2022. Un rapport rendu en juin 2023 par l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche, reconnaît « une situation de #sous-financement_chronique et un état de #sous-encadrement_structurel » . L’université doit néanmoins répondre à l’injonction du gouvernement de se serrer la ceinture. « C’est ne pas tenir compte des grandes inégalités entre établissements » , répond Anne Fraïsse.

    « Ce que nous répète l’Etat, c’est de fermer des postes, en réduisant l’administration et en remplaçant des professeurs par des contractuels ou des enseignants du secondaire. Pourtant, dans treize départements, la moitié des cours ne sont plus assurés par des professeurs titulaires, rappelle la présidente de l’université . Cela a un poids pédagogique pour les étudiants. Pour augmenter les taux de réussite, il faut créer des heures d’enseignement et mettre des professeurs devant les étudiants. »

    La pression démographique absorbée par ces universités amène avec elle une autre difficulté insoupçonnée. « Chez nous, le taux d’utilisation des amphis est de 99 %, on n’a quasiment plus le temps de les nettoyer. Alors si on devait faire des chantiers, on n’aurait tout simplement plus d’endroit pour faire cours, et c’est le cas partout » , soulève Julien Gossa, enseignant à l’université de Strasbourg. « Mais plus on attend, plus ça se dégrade et plus ce sera cher à rénover » , souligne Dean Lewis, de France Universités.

    Or, dans certaines facultés, comme en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne, la démographie étudiante ne devrait pas ralentir. « Nous ne sommes pas sur un reflux démographique comme d’autres, en raison d’un phénomène d’installation des classes moyennes en grande couronne. On envisage une trajectoire d’augmentation de deux mille étudiants par an durant encore un moment. Il va falloir trouver une façon de les accueillir dignement » , souligne Jean-Luc Dubois-Randé, de l’UPEC. D’autant que, malgré les difficultés matérielles, « les profs sont passionnés et les cours très bons », assure une étudiante, en licence de psychologie à Villetaneuse.

    Conscients de cette valeur des cours dispensés et des diplômes délivrés, les enseignants contactés marchent sur des œufs. En mettant en lumière les points de craquage de l’université, ils craignent d’accélérer la fuite vers l’#enseignement_privé, qui capitalise sur l’image dégradée du public. Pourtant, « former la jeunesse est une mission de l’Etat, baisser les dépenses en direction de l’enseignement, au profit du privé, c’est compromettre notre avenir » , rappelle Anne Fraïsse.

    Le nombre de #formations_privées présentes sur Parcoursup a doublé depuis 2020, et elles captent plus d’un quart des étudiants. « Mais même si elles peuvent se payer des encarts pub dans le métro avec des locaux flambant neufs, elles sont loin d’avoir toutes la qualité d’enseignement trouvée à l’université, qui subsiste malgré un mépris des pouvoirs publics » , souligne l’enseignant Stéphane Chameron.

    La fatigue se fait néanmoins sentir parmi les troupes, essorées. « Comme à l’hôpital, on a des professionnels attachés à une idée du #service_public, gratuit, accessible à tous et adossé à une recherche de haute volée , observe le président de l’UPEC, ancien cadre hospitalier. Mais le sentiment d’absence de #reconnaissance pèse, et on observe de plus en plus de #burn-out. » De la même manière que, dans les couloirs des urgences hospitalières, les équipes enseignantes interrogent : souhaite-t-on laisser mourir le service public ?

    https://www.lemonde.fr/campus/article/2024/05/11/des-universites-francaises-au-bord-de-l-asphyxie-ca-craque-de-partout_623255
    #ESR #France #université #facs #enseignement_supérieur #recherche

  • marche le long des routes et dans les herbes hautes. Comme avant.

    Le soleil de floréal lui tanne la peau. Comme avant.

    Elle se repose en s’asseyant sur les murets de pierres pour « ouvrir les portes de la perception », regarder les lézards courir et le temps passer. Comme avant.

    Elle a sur la musicassette de son walkwoman du Janis Joplin, du Canned Heat et du Otis Redding. Les mêmes musiques qu’avant (sauf qu’à l’époque on ne disposait pas de ces astucieux petits appareils).

    Non, en fait les seules vraies différences c’est que maintenant elle n’est plus défoncée, qu’elle a un âge canonique, de l’arthrose, un déambulateur, plus aucune illusion, qu’elle est flanquée d’une vieille chienne efflanquée et que ses « tours du monde » ne dépassent plus guère les deux cents mètres.

    Sinon dans sa sénile caboche tout est pareil, elle n’a toujours pas mûri d’un iota.

  • « Il ne peut pas y avoir de coexistence entre un dominant et un dominé »
    https://lesjours.fr/obsessions/israel-hamas-palestine-guerre/ep12-interview-rami-elhanan-bassam-aramin

    L’un est Israélien, l’autre Palestinien. Les deux ont perdu une fille dans le conflit et militent pour la paix. Entretien croisé avec Rami Elhanan et Bassam Aramin.

  • rigole depuis dix minutes devant l’info : « Mardi, le président de la République bananière emmènera Xi Jinping dans les Hautes-Pyrénées là où il passait ses vacances chez sa grand-mère [...] »

    Lol ! Et là ils feront des cabanes dans les arbres et siroteront des Pom’Potes® en regardant le Club Dorothée ? Non mais sérieux, la politique internationale est d’une puérilité infinie.

    En tout cas un conseil au petit Emmanuel, hein : ne va pas te tromper de chaîne et lui montrer des dessins animés de Winnie l’Ourson, ton nouveau camarade de colo est très chatouilleux sur le sujet.

  • Onslaught of violence against women and children in #Gaza unacceptable: UN experts | OHCHR
    https://www.ohchr.org/en/press-releases/2024/05/onslaught-violence-against-women-and-children-gaza-unacceptable-un-experts

    “We are horrified at details emerging from mass graves recently unearthed in the Gaza Strip. Over 390 bodies have been discovered at Nasser and Al Shifa hospitals, including of women and children, with many reportedly showing signs of torture and summary executions, and potential instances of people buried alive,” the experts said.

    They noted that women, girls and children overall are among those most exposed to danger in this conflict, and that as of 29 April 2024, of 34,488 Palestinians killed in Gaza, 14,500 have been children and 9,500 women. Another 77,643 have reportedly been injured, of which 75% are estimated to be female. Over 8,000 others are reported missing or under the rubble – and the experts noted that at least half of them can be assumed to be women and children. They also noted that an estimated 63 women, including 37 mothers are being killed daily and 17,000 Palestinian children are believed to have been orphaned since the war on Gaza began.

    #sionisme #génocide #génocidaires

  • Il n’y a aucun endroit sûr où aller pour les 600 000 #enfants de #Rafah, avertit l’UNICEF - UNICEF
    https://www.unicef.fr/article/il-ny-a-aucun-endroit-sur-ou-aller-pour-les-600-000-enfants-de-rafah-avertit-

    Après l’ordre d’évacuation donné en octobre de se déplacer vers le sud, on estime qu’il y a maintenant environ 1,2 million de personnes réfugiées à Rafah, qui abritait autrefois environ 250 000 personnes environ. Par conséquent, Rafah (20 000 habitants au km2) est presque deux fois plus densément peuplée que la ville de New York (11 300 habitants au km2), avec près de la moitié de la population constituée d’enfants, dont beaucoup ont été déplacés à plusieurs reprises et s’abritent dans des tentes ou des logements précaires et instables.

    En raison de la concentration élevée d’enfants à Rafah, parmi lesquels beaucoup sont extrêmement vulnérables et au seuil de la survie, ainsi que de l’ampleur prévisible des violences, avec des couloirs d’évacuation potentiellement minés ou parsemés de munitions non explosées, et les installations et services dans les zones de relogement étant limités, l’UNICEF lance un avertissement concernant une nouvelle catastrophe imminente pour les enfants.

    Les opérations militaires risquent d’entraîner un nombre considérable de victimes civiles et de provoquer la destruction totale des services et infrastructures de base dont ils dépendent encore pour leur survie.

    #gaza

  • trouve que l’actualité nous rappelle douloureusement que lorsque nous allumions un téléviseur il y a une cinquantaine d’années de cela nous tombions sur « Des Chiffres et des Lettres » ou « Apostrophes » tandis qu’aujourd’hui c’est sur « Les Marseillais à Honolulu » ou « Hanouna ».

    Parallèlement à ça, à l’époque le Parti Communiste était communiste et faisait 20 %, aujourd’hui il est barbecuiste et fait 2 %.

    Alors bon, c’est un peu gros pour que ce soit une simple coïncidence.

    #MamieNicoleEstUneVieilleRéac.

  • Connaître les morts de la Méditerranée

    Depuis dix ans, près de 30 000 personnes sont mortes ou ont disparu en tentant de franchir la Méditerranée. Qui sont-elles ? Comment les identifier ? Des anthropologues et des activistes tentent de répondre.

    Lorsqu’ils sont vivants, les autorités s’empressent de vouloir les identifier, collecter notamment leurs empreintes digitales afin de les tracer et les empêcher de tenter de nouvelles fois de franchir les frontières. Lorsqu’ils sont morts, en revanche, ces mêmes autorités, ou d’autres, se fichent totalement de savoir qui ils ou elles sont. Ils et elles ce sont les exilé.es qui au péril de leur vie traversent la Méditerranée. Anthropologues, Carolina Kobelinsky et Filippo Furri ont cherché à connaître ces morts de la Méditerranée. Ils sont cette semaine les invités de La Suite dans les Idées. Et seront rejoint en seconde partie, depuis la Suisse, par l’écrivain Timba Bemba.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-suite-dans-les-idees/connaitre-les-morts-de-la-mediterranee-1580262

    #mourir_aux_frontières #décès #identification #morts_aux_frontières #Méditerranée #migrations #réfugiés #carolina_kobelinsky #filippo_furri
    #podcast #audio #Timba_Bema

  • « La Guerre ? Nous l’acceptons d’un cœur léger »

    A propos d’un sale petit article de Libé, organe de presse de la « gôche » (de gouvernement) qui fait dans la surenchère paranoïaque

    Une vague de sabotages menée par la Russie redoutée par les renseignements européens – Libération
    https://www.liberation.fr/international/une-vague-de-sabotages-menee-par-la-russie-redoutee-par-les-renseignement

    Au moins quatre services de renseignements européens ont mis en garde leurs gouvernements au sujet d’actes de sabotage « imminents » de la part de la Russie sur le sol européen, révèle le Financial Times ce dimanche 5 mai. Les rapports dont le quotidien britannique a eu connaissance montrent que la Russie intensifie ses efforts pour mener des attentats à la bombe clandestins, des incendies criminels et endommager des infrastructures sur tout le continent, signalant ainsi son engagement dans un conflit ouvert avec l’Occident.

    Retour sur la citation en en-tête :
    https://fr.wikisource.org/wiki/Notre_R%C3%A9ponse_au_soufflet_de_Bismarck_-_D%C3%A9claration_du_15_j

    • La Russie est tellement en difficultés qu’elle souhaite donner une bonne raison de déclencher une guerre totale. La preuve, elle avance sur le front Ukrainien, et c’est bien la preuve qu’elle est à bout de souffle et qu’elle va s’effondrer demain et qu’il faut donc craindre des réactions agressives déraisonnées.

    •  :-))
      Le problème qu’on refuse de voir dans l’Occident global, c’est que Poutine (ou ses successeurs) ont tout le temps nécessaire pour gagner cette guerre, alors que nos actuels dirigeants en ont beaucoup moins. Ce qui est plus préoccupant (pour nous), c’est que ces derniers seront « furieusement » tentés d’agir dans l’urgence.