person:michel vauzelle

  • Vous reprendrez bien un peu de provoc ? | Fabrice Epelboin
    http://reflets.info/vous-reprendrez-bien-un-peu-de-provoc

    Avec un taux de chômage qui dépasse 40% chez les jeunes en banlieue (.pdf), qui explose chez les jeunes diplômés, des villes où 44% des mineurs vivent sous le seuil de pauvreté et un système scolaire incapable de faire face aux besoins spécifiques des zones dite ‘sensibles’ (.doc) la situation est – sur le papier – aussi explosive que celle qui a fait de Sidibouzid le foyer de départ du ‘printemps arabe’. Ce constat, bien qu’alarmiste, est cependant partagé par beaucoup de politiques qui se sont penchés sur ces deux sujets – les révolutions en cours et la crise des banlieues – à l’instart du président Socialiste de la région PACA, Michel Vauzelle, qui déclarait, à l’occasion du Rapport d’Information par la Commission des Affaires Etrangère sur le « Printemps Arabe », en évoquant la révolution Tunsienne : Ce qui se passe aujourd’hui chez eux se passera un jour en #France. Il ne faudrait pas regarder la région comme une banlieue de l’Europe et se préparer à riposter par la violence comme nous le faisons parfois dans les banlieues de nos villes, en postant des canonnières dans les détroits méditerranéens. Riposter par la violence – sans doute une allusion à Michèle Alliot (...)

    #A_la_Une #Banlieue #Chômage #Emeutes

  • Juin 2010, coopération fiscale entre la France et le paradis fiscal de #Bahreïn.

    N° 2694 - Rapport de M. Michel Vauzelle sur le projet de loi autorisant l’approbation de l’avenant à la convention entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement du Royaume de Bahreïn en vue d’éviter les doubles impositions (n°2335)
    http://www.assemblee-nationale.fr/13/rapports/r2694.asp

    Dans la version publiée en octobre 2009 de son rapport sur le royaume de Bahreïn, le réseau « Juridictions du secret » (Secrecy jurisdictions) (1), faisait de Bahreïn l’une des places financières les plus opaques au monde, avec un score de transparence de 8 %.

    Les résultats à attendre d’une meilleure coopération de l’administration fiscale française sont d’autant moins négligeables que la place financière de Manama a été moins touchée par la crise financière que ses principales concurrentes directes, notamment Dubaï et Abou Dhabi. L’important développement de la finance islamique dans le royaume, qui accueille 24 banques islamiques, 11 assureurs et 34 fonds de placement islamiques, a permis, selon les analystes financiers, de préserver la place de Manama des plus conséquences les plus graves de la crise déclenchée par l’éclatement de la bulle des crédits hypothécaires à risque, dits « subprimes ».

    La vigilance restera donc de mise afin d’éviter que la ratification de ce texte ne soit perçue par les autorités du royaume de Bahreïn comme un blanc-seing pour la poursuite des pratiques fiscales agressives mises en place jusqu’à maintenant.