• « Pour moi, l’anarchisme n’était pas une théorie applicable dans un lointain futur, mais un travail quotidien pour se libérer de ses inhibitions, les nôtres et celles d’autrui, et abolir les barrières qui séparaient artificiellement les gens. »
    https://www.partage-noir.fr/pour-moi-l-anarchisme-n-etait-pas-une-theorie-applicable-dans-un

    / #Voltairine_de_Cleyre
    #Partages_

  • La #propriété_foncière, une fiction occidentale

    Dans la région de la #Volta, la #propriété du #sol n’existe pas, la terre n’est pas l’objet de transactions marchandes mais de #partages. D’où vient alors que, dans nos sociétés, nous considérions comme parfaitement légitime ce droit à s’approprier une partie du territoire ?

    #Danouta_Liberski-Bagnoud propose ici un ouvrage d’anthropologie qui entend produire une réflexion générale sur ce que l’on a pris l’habitude d’appeler en sciences sociales, que ce soit en géographie, en anthropologie générale ou en sociologie, « l’#habiter », notion qui renvoie à la façon dont les sociétés se rapportent à l’espace et y composent un monde. Cette notion permet d’éviter toute forme de caractérisation trop précise du rapport des êtres humains à leur lieu de vie.

    On comprend assez vite que ce qui intéresse l’auteure est de mettre en question la centralité et l’universalité de l’#appropriation_privative et des fonctionnements de #marché qui se sont imposées au monde entier à partir des pays industrialisés façonnés par les pratiques commerçantes. Bien qu’elle s’appuie sur les données ethnologiques recueillies sur son terrain, la #région_de_la_Volta (fleuve qui traverse le Burkina-Faso, le Ghana, le Mali, le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Togo), l’auteure propose une réflexion large sur la propriété foncière et, plus généralement, sur le rapport que les sociétés humaines entretiennent avec la terre.

    L’essentiel de sa thèse consiste à contester à la fois les institutions internationales dans leur effort pour imposer la #propriétarisation des #terres au nom d’une conception occidentalo-centrée du #développement, et ceux qui parmi les anthropologues ont pu chercher des formes de propriété dans des communautés humaines où ce concept n’a, en réalité, aucune signification. Elle nous invite ainsi, par la comparaison des pratiques, à une réflexion sur nos tendances ethnocentriques et à penser d’autres types de rapport avec la terre que le rapport propriétaire.

    L’ordre dévastateur du marché

    L’auteure montre que les perspectives de #développement_économique par la propriétarisation et la #marchandisation du #foncier telles qu’elles ont pu être portées par les institutions internationales comme la #Banque_mondiale, loin d’aboutir aux perspectives d’amélioration souhaitées, ont conduit plutôt à une forme de « #deshabitation du monde » :

    "Le forçage en terre africaine de la #propriété_privée (autrefois dans les pas de la colonisation, aujourd’hui dans ceux de l’#accaparement_des_terres, de l’#agro-business et de la #spéculation) emporte avec lui toute la violence du rapport déterritorialisé au sol qu’édicte le concept même de propriété privée." (p. 144)

    On peut faire remonter les racines de l’idéologie qui justifie ces politiques à la période moderne en Europe avec #John_Locke qui développa une nouvelle conception de la propriété, les physiocrates qui firent de la terre la source de la richesse et enfin avec le développement de l’#économie_capitaliste qui achève de constituer la terre en une « simple marchandise » (p. 49).

    Dans ce cadre, la thèse de l’anthropologue Alain Testart fait notamment l’objet d’une longue discussion. Celui-ci entendait montrer, contre la croyance défendue par Morgan, par exemple, dans l’existence d’un #communisme_originel, que la plupart des sociétés traditionnelles connaissaient des formes d’appropriation privative et d’aliénation des terres. L’auteure montre, au contraire, que le concept même de propriété est absent des terrains qui sont les siens et qu’interpréter l’habiter des populations de l’aire voltaïque sous le prisme de la propriété privée revient à trahir et à travestir la façon dont elles vivent et parlent de leur rapport à l’espace et à la terre. En réalité, « il ne fait aucun doute que le rapport au sol d’une communauté villageoise [de cette région] est fondé sur le #partage (et le don) de la terre et l’interdit de la vendre » (p. 189). Aussi, face au « forçage du concept moderne de propriété privée » (p. 111), qui est largement le fait d’une approche occidentalo-centrée, l’auteure propose de faire entendre la voix alternative des sociétés voltaïques.

    Le conflit des fictions fondatrices

    Plus généralement, l’auteure reproche à bien des anthropologues d’avoir tendance à projeter des représentations qui leur appartiennent sur les sociétés qu’ils étudient. Pensons aux notions d’animisme ou de perspectivisme qui sont appliquées aux sociétés non européennes, alors même que ces notions ne sont pas endogènes. Y compris les anthropologues qui discutent et relativisent les catégories occidentales comme l’opposition nature-culture continuent de leur accorder un rôle structurant, quand ils cherchent, dans les sociétés non européennes, la façon dont celles-ci se dessinent d’une tout autre manière.

    Au contraire, une approche comparatiste qui englobe nos représentations « conduit au ras des mots et des gestes, dans le détail des pratiques rituelles et ordinaires […] permet le décentrement épistémologique à l’encontre de la métaphysique occidentale » (p. 94). Il s’agit de revenir aux modes d’habiter pour ce qu’ils sont en les comparant aux nôtres, mais sans jamais les confondre, afin de ne pas en biaiser l’analyse par l’usage de concepts qui leur seraient extérieurs et les feraient voir à partir de fictions fondatrices qui ne sont pas les leurs.

    Dans ce cadre méthodologique, le droit de propriété privée foncière relève, selon l’auteure, des fictions juridiques fondatrices proprement occidentales qui ont été importées dans les pays africains avec la colonisation. Or ceux qui voient la terre comme quelque chose qui serait disponible à l’appropriation privative n’ont pas conscience « qu’il s’agit d’une fiction, bien étrange en réalité, car de toute évidence, un terrain n’est pas un objet qui circule, mais un espace indéménageable » (p. 153). Une telle fiction permet de faire comme s’il était possible de séparer un pan de territoire de l’ensemble auquel il appartient, et de le faire circuler par l’échange marchand. Or « la #fiction_économique de la terre marchandise, source de profits financiers, ainsi que la #fiction_juridique d’une terre comme bien privatisable qui est venue la renforcer et la relayer, font assurément figure d’étrangeté hors de la matrice symbolique qui les a engendrées » (p. 260).

    L’existence des fictions juridiques fondatrices manifeste le fait que dans toutes les sociétés « la réalité succombe pour être reconstruite de façon légale » (p. 142). Ainsi « l’agir rituel façonne la réalité, il la (re)construit d’une façon légale, bref, il l’institue » (p. 142). Le monde du rite, comme le monde légal fait « comme si » la réalité était le décalque fidèle de la représentation que l’on s’en fait, alors qu’elle n’en est que l’ombre projetée. Or, comme Polanyi l’a déjà montré, la propriété privée de la terre est une fiction fondatrice des sociétés de marché, mais n’a rien d’universel. À l’inverse, les sociétés de l’aire voltaïque disposent de leurs propres fictions pour déterminer leur rapport à la terre ; or « rares sont les études sur le foncier qui ne recourent pas à des modèles, des théories et des concepts forgés dans l’histoire sédimentée des sociétés occidentales pour analyser les ‘pratiques’ du Sud, en les détachant des systèmes de pensée qui les pénètrent » (p. 210).

    La souveraineté d’une terre inappropriable

    Aussi l’auteure reproche-t-elle à beaucoup d’anthropologues qui ont travaillé sur les sociétés africaines d’avoir projeté des représentations fabriquées en occident sur les sociétés qu’ils étudiaient et aux institutions internationales d’imposer comme une vérité universelle ce qui n’est qu’une fabrication particulière.

    Pour contrer ces tendances théoriques et politiques, l’auteure se concentre sur la figure des « #gardiens_de_la_Terre » qui sont des dignitaires dont le rôle est de délimiter et d’attribuer des terrains aux familles. Du fait du pouvoir qui est le leur, certains ont voulu décrire cette institution dans le cadre des fictions juridiques européo-centrées en les présentant comme des souverains modernes ou des propriétaires éminents à l’image des seigneurs médiévaux. Face à cela, Danouta Liberski-Bagnoud montre que ces « gardiens de la Terre » n’en sont ni les propriétaires ni les souverains, ils sont, en réalité, garants de son #inappropriabilité et, ce faisant, sont au service de sa #souveraineté propre :

    "Dans les sociétés voltaïques […], les hommes n’exercent aucune souveraineté sur la Terre, mais ils sont les sujets de la souveraineté que la Terre exerce sur eux. La Terre n’appartient à personne d’autre qu’à elle-même, nul organe supérieur ne la commande, sa souveraineté ni ne se délègue ni ne se partage entièrement. Cette fiction que construisent les rites et les mythes fonde le régime de partage de la terre. Partage éphémère, non inscrit dans la durée d’un rapport de force, qui tient la durée d’une vie humaine, et répond ainsi à un principe d’#équité, car il empêche toute entreprise qui viserait à l’accumulation de portions de terre, au détriment du reste de la collectivité." (p. 321)

    Cependant, il faut se garder de faire de la Terre une souveraine au sens occidental d’une personnalité juridique qui pourrait imposer sa volonté en dernière instance, parce que ce n’est pas une personne.

    La Terre n’est ni une personne ni un bien (p. 285). Dans les sociétés voltaïques, la Terre est la source intarissable de la vie dans laquelle toute vie doit trouver sa place, et c’est en ce sens qu’elle exerce son pouvoir sur les hommes. La Terre apparaît comme l’instance qui anime le rapport aux espaces qu’elle contient : le village, la brousse, les lieux sacrés, la délimitation de nouveaux espaces voués à la culture sont autant de lieux qui ne peuvent exister qu’avec l’accord de la terre. Le rôle des « gardiens de la Terre » est alors d’assurer l’#harmonie entre l’ordre de la Terre et ceux qui veulent y trouver place. La Terre, dans ce cadre, ne saurait être un bien, elle « n’appartient qu’à elle-même » et son inappropriabilité apparaît comme « la condition d’un mode de l’habiter en commun » (p. 374-375).

    Cette #représentation éloignée de la fiction juridique d’une terre envisagée comme un bien séparable du territoire auquel elle appartient dépend de « la fiction rituelle qui construit la terre comme si elle était la figure de l’autorité suprême, garante du noyau des interdits fondamentaux qui permettent aux sociétés de tenir ensemble » (p. 327-328). En ce sens, la Terre, conçue comme une instance, supporte, ordonne et fait vivre le corps commun de la société et doit être distinguée de la terre conçue comme un simple fonds ; la deuxième est incluse, dépend et ne peut être comprise sans la première. Cette distinction permet ainsi d’opérer un retour critique sur notre civilisation qui aurait ainsi oublié le souci de la Terre dans des fictions qui poussent au contraire à des processus qui favorisent la #déshabitation.

    Le geste théorique comparatiste qu’opère Danouta Liberski-Bagnoud permet de prendre un peu de distance à l’égard de nos représentations en nous montrant qu’il peut exister des rapports à la terre sans propriété privée. Ces autres formes de l’habiter produisent d’autres manières de s’approprier la terre non captatrices et ouvertes sur le #commun. Ce faisant, le geste théorique opéré dans l’ouvrage permet de réfléchir, sous un angle anthropologique, à la notion de fiction juridique beaucoup travaillée en droit, en exhibant ce que nos institutions contiennent d’artifices à la fois factices et producteurs de réalité sociale. Il met ainsi en évidence ce que Castoriadis avait nommé l’institution imaginaire des sociétés. Sur ce plan l’ouvrage, dont bien des formulations sont très évocatrices, revêt toute sa pertinence. Il permet d’ouvrir les horizons d’un autre rapport possible à la Terre sans pour autant laisser croire que les sociétés voltaïques seraient plus authentiques ou plus proches de la nature. Elles entretiennent seulement un rapport autre à la nature qui n’a pas besoin du mythe de la #domination du monde et des choses et qui ne la réduit pas à un ensemble de ressources utiles à exploiter. Le grand intérêt de l’ouvrage réside dans l’usage spéculatif qui est fait de la comparaison étroitement menée entre le rapport occidental à une terre de plus en plus déshabitée avec les formes de l’habiter des peuples de la Volta. Il y a, certes, un risque d’idéalisation, mais, à l’issue de la lecture, on se dit qu’à l’aune des résultats spéculatifs qu’il permet d’obtenir, il mérite d’être couru.

    https://laviedesidees.fr/Liberski-Bagnoud-souverainete-terre
    #livre

    • La Souveraineté de la Terre. Une leçon africaine sur l’habiter

      Les sociétés industrielles ne peuvent plus aujourd’hui s’ériger en modèle de développement. Avant même de détruire, pour l’ensemble des peuples, les équilibres environnementaux, elles se sont engagées dans une forme de déshabitation du monde qui compromet le maintien des formes humanisées de la vie. Sur cette question fondamentale, les systèmes de pensée qui ont fleuri au Sud du Sahara nous apportent un éclairage indispensable – et des pistes de réflexion. Ils nous offrent une leçon précieuse sur une notion marginalisée dans le Droit occidental, mais centrale dans ces systèmes  : l’inappropriable.
      La Terre y est en effet placée hors de tout commerce. Envisagée comme une instance tierce, libre et souveraine, garante des interdits fondamentaux, elle n’appartient qu’à elle-même. Forgée au creuset du rite, cette conception organise toute la vie de la communauté et le partage du sol. Elle est par là même contraire à nos fictions juridiques et économiques qui permettent d’agir comme si la terre était une marchandise circulant entre propriétaires privés, et qui ont pour effet de nous déterritorialiser. Aussi, elle permet un autre mode d’habiter le monde. Cet ouvrage entend montrer quelques voies offertes par des sociétés africaines pour repenser le rapport à la Terre et redonner dès lors un futur aux générations à venir.

      https://www.seuil.com/ouvrage/la-souverainete-de-la-terre-danouta-liberski-bagnoud/9782021515572

  • #VoltairinedeCleyre #EmmaGoldman #EtatsUnis #anarchisme

    ★ VOLTAIRINE DE CLEYRE - Socialisme libertaire

    Féministe, oratrice de talent, traductrice, écrivain... l’autre grande dame de l’anarchisme américain est pourtant bien différente d’Emma Goldman. Les origines et la formation intellectuelle, le tempérament et la personnalité les opposent. 

    [Emma Goldman :] « La première fois que je la vis — cette femme anarchiste la plus douée et la plus brillante que l’Amérique ait jamais produite — c’était à Philadelphie, en août 1893. J’étais venue dans cette ville pour parler aux chômeurs durant la grande crise de cette année, et j’étais impatiente de rencontrer Voltairine : à New York, on m’avait parlé de sa capacité exceptionnelle d’oratrice. Je la trouvais au lit, malade, la tête emballée de glace, le visage défiguré par la douleur. J’appris que cette situation se répétait après chaque apparition publique de Voltairine : elle resterait alitée pendant quelques jours (...) A partir de ce moment et jusqu’à sa mort, nos vies et nos efforts pour la cause étaient souvent unis, parfois en harmonie et quelquefois en opposition... »

    C’est une description un peu idéalisée d’une relation en réalité pas très harmonieuse : trop différentes étaient, de caractère comme de tempérament, ces deux femmes. Voltairine de Cleyre était anarchiste et féministe comme Goldman, et comme celle-ci une agitatrice ardente ; mais contrairement à Emma, elle n’a jamais aimé le grand public et gardait toujours ses distances. Elle était athée et libre-penseur mais, en même temps, « possédait une nature profondément religieuse. En dépit de sa conception pragmatique de la théorie et de la pratique anarchistes, elle reste au fond d’elle-même une zélote au tempérament sectaire, ascétique, se sacrifiant et même puritaine, comparable aux hérétiques religieux du passé. » Toute sa vie de militante anarchiste, elle vécut dans une pauvreté extrême, les maladies et les malheurs physiques et émotionnels se poursuivant.

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  • #VoltairinedeCleyre #féminisme #anarchisme #émancipation

    ★ L’ÉGALITÉ POLITIQUE DE LA FEMME... par Voltairine de Cleyre (1894) - Socialisme libertaire

    Depuis ses tout débuts, la lutte pour l’égalité politique des sexes a affronté trois fervents opposants – le prêtre, le politicien et le scientifique. Les deux premiers ont été, du moins partiellement, convaincus ou réduits au silence. Ceux qui vocifèrent encore se replient derrière les arguments du scientifique, et celui-là, seul, continue de sourire et de sourire, le vieux barbon, pour la très bonne raison que les dirigeantes du mouvement pour l’égalité politique ont failli, à quelques exceptions près, à la tâche consistant à donner à leur revendications une base scientifique moderne. Elles revêtent l’armure fatiguée du siècle dernier et veulent combattre la dynamite, seulement vêtues d’une côte de maille. Nous avons été gavées de ces expressions de « droits naturels », « droits inhérents », « droits inaliénables », « tous créés égaux », etc., toutes ces formules témoignant de la pensée métaphysique qui dominait au siècle dernier, et qui sont facilement réfutables par la simple épreuve des faits (...)

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    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2020/11/l-egalite-politique-de-la-femme.html

  • #VoltairinedeCleyre #anarchisme #Liberté #autogestion #émancipation #écologie #antimilitarisme #anticléricalisme #fédéralisme_libertaire #feminisme #antiétatisme #anticapitalisme #antifascisme #internationalisme...

    « (Voltairine de Cleyre) la femme anarchiste la plus douée et la plus brillante que l’Amérique ait jamais produite. » ★ Emma Goldman

    ★ COURTE BIOGRAPHIE DE VOLTAIRINE DE CLEYRE...

    "Voltairine de Cleyre est née le 17 novembre 1866 à Leslie, dans le Michigan. Libre-penseur, son père admire beaucoup Voltaire, notamment sa critique de la religion, ce qui explique le choix du prénom de sa fille. (…) Le grand-père maternel de Voltairine avait défendu des positions abolitionnistes et participé au « chemin de fer souterrain » (à la filière clandestine) qui aidait les esclaves à fuir jusqu’au Canada. Quant au père de Voltairine, lui-même, il avait émigré de France et était un artisan socialiste et libre-penseur. (…) Il travaille de très longues heures pour gagner un maigre salaire, sa femme fait des travaux de couture à domicile, mais leurs enfants sont constamment « sous-alimentés » et « très faibles physiquement ». Selon Addie, l’une des sœurs de Voltairine, leur enfance misérable explique le radicalisme de Voltairine ainsi que « sa profonde sympathie et sa compréhension pour les pauvres ». Ces difficultés matérielles contribuent également à multiplier les points de friction entre leurs parents, qui finissent par se séparer.

    L’enfer du couvent

    Voltairine étudie ensuite pendant trois ans et demi dans un couvent où son père l’envoie pour combattre sa paresse et son absence de bonnes manières. Pourquoi cet homme anticlérical et libre-penseur a-t-pris une telle décision ? Avrich pense qu’il était exaspéré par la situation économique dans laquelle il se trouvait et ne voulait pas que Voltairine connaisse la pauvreté. Il espérait que la formation acquise au couvent aiderait sa fille à se défendre dans la vie.
    Cette expérience va influencer toute l’existence de Voltairine. Si elle apprit beaucoup de choses, notamment à parler français et à jouer du piano, ce séjour dans une institution catholique poussa aussi son esprit rebelle dans une direction anti-autoritaire.

    Dans son essai « Comment je devins anarchiste », elle explique l’impact et l’influence durables du couvent sur sa pensée (...)"

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    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2017/07/courte-biographie-de-voltairine-de-cleyre.html

  • #VoltairinedeCleyre #anarchisme #anarchisme_sans_adjectif #communisme #autogestion #émancipation #écologie #antimilitarisme #anticléricalisme #fédéralisme_libertaire #feminisme #antiétatisme #anticapitalisme #antifascisme #internationalisme

    ★ Un coup d’œil sur le communisme

    « (...) Ceci dit, une personne se revendiquant anarchiste communiste, acculée, portera toujours la liberté comme une priorité. Le Communiste d’État, pour sa part, est logique. Il a confiance en l’autorité, et l’affirme. Il ridiculise la liberté individuelle qu’il considère comme incompatible avec les intérêts de la majorité (...) »

    https://www.socialisme-libertaire.fr/2022/10/un-coup-d-oeil-sur-le-communisme.html

    ★ Voltairine de Cleyre : Un coup d’œil sur le communisme (1893). « Jette ton pain sur la face des eaux, car avec le temps tu le retrouveras. » « Il y a deux ans, dans un petit salon des quartiers chics, dans la maison d’un tisserand de Philadelphie, un...

  • La Troisième révolution industrielle des Mulliez artificialise la vie (la vraie) Chez Renard - Tomjo
    https://chez.renart.info/?La-Troisieme-revolution-industrielle-des-Mulliez-artificialise-la-vie

    Après le textile et la grande distribution, la famille roubaisienne réunie autour de Gérard Mulliez investit fort dans le photovoltaïque. Sa multinationale Voltalia transforme déjà, dans vingt pays, la terre des paysans en champs de panneaux solaires. Partout où elle s’implante, du Brésil à l’Aveyron, des voix s’élèvent contre cette « transition énergétique » qui dévore et défigure forêts, bocages et pâturages. A l’artificialisation des terres par ses centres commerciaux et usines renouvelables, la Famille répond par des protéines de laboratoire et des serres automatisées. A chaque problème, sa fuite en avant, pilotée par le fonds d’investissements familial Creadev. Voilà la « Troisième révolution industrielle » initiée dans la région par les Verts il y a dix ans, amplifiée par Xavier Bertrand et Gérard Mulliez à leur suite.


    Centrale agrivoltaïque de Voltalia à Cabanon, France.

    Parmi les méfaits de l’Association familiale Mulliez (Auchan, Decathlon, Norauto, Leroy Merlin, etc), si on ne regarde que le climat, et pour celui-ci uniquement le carbone, le groupe émet trois millions de fois plus de CO2 qu’un ménage moyen [1]. Devant cette mauvaise presse, Auchan et Decathlon multiplient à la hâte les montages techniques et financiers pour ne consommer à terme que des énergies renouvelables, qu’ils font produire par la boîte de leur groupe familial, Voltalia.

    La grande famille de la Transition
    Née en 2005 en Guyanne française, rachetée en 2009 par Mulliez, Voltalia est aujourd’hui présidée par Laurence Mulliez et l’habile André-Paul Leclercq, membre de la Famille. Ce dernier, après trente années au service d’Auchan et Decathlon, est élu en 2015 au Conseil régional des Hauts-de-France près Xavier Bertrand. Il siège en son nom à « Picardie Énergie et Développement durable », un fonds d’investissements pour « l’émergence et le renforcement de filières régionales liées au secteur énergétique » ; il vote pendant six ans les budgets de la Troisième révolution industrielle, dont ceux pour le solaire [2] ; puis il quitte ses fonctions en 2021 pour rejoindre, dans une démarche « people and planet [3] », le conseil d’administration de Voltalia. Une affaire rondement menée.

    Avec la Troisième révolution industrielle, on vous parle d’un temps que les Jeunes pour le climat ne peuvent pas connaître. En ce temps-là, circa 2012, Jean-François Caron et les autres élus Verts de la Région invitent le prophète américain Jeremy Rifkin à élaborer un Plan de transition économique fondé sur le renouvelable et les réseaux électriques intelligents. Libération le présente alors comme le « trait d’union entre les écolos chevelus et les patrons », et le dégarni Caron, toujours maire de Loos-en-Gohelle (62), ajoute que « Ce n’est pas un écolo avec du persil dans les oreilles. Il y a avec lui un effet de séduction et d’efficacité. Il crée du désir. Quand Bouygues fait de l’écoconstruction et EDF des énergies renouvelables, ça me va [4]. »

    Dix ans plus tard, si désir il y a, ce n’est pas dans les campagnes et les forêts où Voltalia pose ses panneaux solaires. En France ou au Brésil, les populations s’élèvent systématiquement contre leurs destructions. En Angleterre, Voltalia parvient presque à se mettre la reine à dos.

    Vendre et partir


    Centrale photovoltaïque Voltalia de Sierra Branca, Brésil

    Voltalia vient d’annoncer la construction de la plus grande usine photovoltaïque et éolienne du monde, dans l’État de Rio Grande do Norte, au Brésil. Cet État au bord de l’océan Atlantique, couvert de 530 000 hectares de forêt primaire, et peuplé de ces communautés autochtones qui font sa richesse, est depuis cinq siècles la proie des colonisateurs. D’abord les Portugais, puis les Français, puis les Hollandais, puis encore les Portugais. C’est pourquoi les paysans dénoncent le « racisme écologique », quand ils voient débarquer Voltalia [5]. L’entreprise arrive d’abord en missionnaire du développement durable. Son cinéma solaire et itinérant trimballe dans les villages sa promotion des énergies renouvelables, et projette Le Roi lion aux gamins. Plus tard, les machines écrasent les champs, éventrent les forets, menacent les oiseaux déjà menacés, en dépit des protestations. « Un homme a parlé à mes frères et m’a demandé si nous voulions vendre. Nous ne pouvons pas vendre parce que c’est là que nous vivons. Si nous vendons, où irions-nous ? », demande une habitante de l’État de Bahia, confrontée à un autre projet de Voltalia [6]. Plusieurs associations tentent aujourd’hui de suspendre les travaux, « indignés par l’attitude et le manque de respect de l’entreprise et de l’agence environnementale de l’État [7]. »

    Autre hémisphère, mêmes pratiques. Voltalia vient d’obtenir en Angleterre un marché des plus symboliques : alimenter en énergie solaire la « City », le quartier d’affaires de Londres, avec ses banques, ses salles de marché, sa bourse, ses compagnies d’assurance. Pour ce faire, 200 km plus au sud, Voltalia s’apprête à défigurer la région paisible et bocagère du Dorset avec 150 000 panneaux solaires étalés sur l’équivalent de 140 terrains de foot. Tant pis pour les cultivateurs. « Les agriculteurs récoltaient autrefois la lumière pour faire pousser des céréales, maintenant ils récoltent la lumière pour produire de l’électricité », analyse un conseiller municipal de Spetisbury [8]. C’est qu’il faut se mettre au niveau des exigences de la #COP26 qui vient de se clôturer à Glasgow ! Le Conseil régional du Dorset a reçu des centaines de lettres pour sauver cette « vallée des petites laiteries », comme on la surnomme depuis le XIX° siècle. Parmi elles, celle de l’honorable Campaign to protect rural England, association de défense des campagnes patronnée par Sa Majesté la Reine elle-même. Elle dénonce le « paysage industriel » qui remplacera la bucolique Blackmore Vale, la privatisation et la destruction des chemins, et la fin de l’agriculture sur la zone. Sans doute n’a-t-elle pas intégré les intérêts supérieurs de la « Transition énergétique ».

    En Aveyron, sur le très calcaire causse Comtal, Voltalia est parvenu à se mettre à dos une quarantaine d’associations, des amis de la Terre et des oiseaux, des défenseurs des paysages et monuments, des paysans, des écolos, des opposants aux nuisances renouvelables. Auchan et Decathlon ont promis d’alimenter leurs magasins depuis des centrales du sud-est de la France. Ils ont déjà trouvé 80 hectares sur ce causse, en partie cultivés par un paysan en fermage, prêt à se faire exploitant agro-électrique. Loïc Santiago, opposant au projet et membre de la Confédération paysanne, nous résume la situation des agriculteurs :
    Un fermage agricole se négocie entre 100 et 150 € l’hectare. Les terres louées pour de l’agrivoltaïsme se négocient jusqu’à 2 500 €, vingt-cinq fois plus. L’ ADEME avance qu’il faudra 120 000 hectares de photovoltaïque en France, ce qui correspond à peu près aux annonces de Macron d’installer 100 Gw. Vu le taux d’endettement général des agriculteurs d’un côté, et la rentabilité des installations électriques de l’autre, ils n’auront pas de difficultés à trouver les terres nécessaires. Sachant que cette solution est plus rentable que d’installer les panneaux sur des toits.

    Le syndicat agricole majoritaire, la productiviste #FNSEA, a donné sa bénédiction au modèle « agrivoltaïque », qui prétend faire paître des ruminants sous des panneaux. Reste a savoir si l’herbe y sera aussi verte, ensoleillée et hydratée. Voltalia prétend que l’ombre des panneaux limite l’évapotranspiration et améliore le bien-être des animaux – ce qu’un arbre fait tout aussi bien. D’autres études démontrent plutôt la perte d’un tiers de la biomasse sous les panneaux [9]. Quoi qu’il en soit, la question demeure du genre de travail agricole, de terres, de paysage, de vie, que l’on souhaite.

    Ce modèle est une attaque de l’agriculture paysanne et de notre autonomie. Avec ces panneaux, tu ajoutes à ta dépendance envers les centrales d’achat une autre envers des industriels de l’énergie. L’ironie est qu’ici, ce sont les mêmes ! », note encore Loïc.

    La Foodtech, ou la malbouffe artificielle


    Piscines de protéines de l’entreprise Kingfish, Pays-Bas

    En résumé de la Troisième révolution industrielle des Mulliez : pour sauver la Terre, il faut détruire des terres. La grande distribution sait mieux que quiconque les tensions qui pèsent sur celles-ci, entre stérilisation chimique, canicules, sécheresses, et artificialisation, sous l’effet de ses zones commerciales et parkings. Mais elle a sa solution aux pénuries qu’elle provoque. La société d’investissements Creadev, propriété des Mulliez, multiplie les prises d’intérêts dans les industries de l’alimentation artificielle - et les Hauts-de-France, grâce aux investissements conjoints du groupe régional #Roquette et aux subventions du Plan « France Relance », dominent déjà le marché des substituts protéiniques [10]. La start-up lilloise NxtFood commercialise des steaks saignants à base de légumineuses ultra-transformées. Ynsect, rachetée en 2018 par Mulliez, bâtit près d’Amiens la plus grande ferme verticale du monde, entièrement automatisée, pour y élever des scarabées communs destinés à devenir des croquettes de protéines pour animaux d’élevage. La boîte vient de racheter le néerlandais Protifarm qui propose des recettes aux humains. A quelques kilomètres de là, leur principal « concurrent » est lui aussi une émanation de Creadev : Innovafeed, à Nesle dans la Somme, produit avec l’américain #Cargill des protéines d’insectes pour poissons d’élevage.

    Cette malbouffe s’accompagne d’investissements dans l’agriculture automatisée, urbaine, hors-sol et sous serre. Mulliez a investi, en 2018, 29 millions de dollars dans la firme new-yorkaise Gotham_Greens. Celle-ci avait posé sa première serre hydroponique sur un toit de Brooklyn en 2011, puis dans le Queens, puis à Chicago, Providence, San Francisco, etc. Ces serres urbaines sont « pilotées par les données et climatisées », toujours plus productives grâce aux progrès de « l’apprentissage automatique et de l’analyse des données » pour offrir au consommateur « un produit plus frais et plus délicieux » [11]. Mulliez investit comme ça dans une dizaine d’entreprises de « Foodtech », la malbouffe high tech, que ce soit pour des steaks végétaux ( Growthwell à Singapour, Jackfruit dans le Colorado), ou les usines de poissons et crevettes ( Kingfish aux Pays-Bas, Noray_Seafood en Espagne), nourris aux farines d’insectes qu’il produit par ailleurs.

    Que ce soit avec des centrales renouvelables ou des entreprises de techno-bouffe, la Troisième révolution industrielle des Mulliez leur permet toujours de s’accaparer les terres et détruire les savoir-faire. Qu’en disent les écologistes ? Rien.

    L’enfer vert des Mulliez
    Il est fréquent d’entendre des leaders écologistes déplorer le manque de « prise de conscience » des élus et patrons, et leur « inaction » face aux enjeux climatiques – scénarios et plans de transition à l’appui. L’action de la famille Mulliez, sixième fortune française, prouve pourtant qu’elle agit en conscience.
La Lettre que Voltalia envoie à ses actionnaires deux fois par an leur rappelle le leitmotiv de l’entreprise : « Améliorer l’environnement mondial en favorisant le développement local ». Puis le démontre, chiffres à l’appui : +10 % de gigawatts renouvelables installés au premier semestre 2021 dans le monde, et +78 % de revenus à se partager.

    Le virage écologique ne sera pas le fait d’une opposition très minoritaire, dépourvue de moyens, mais de la bourgeoisie dirigeante, le jour où elle ne pourra faire autrement. Ce seront les divers responsables de la ruine de la terre qui organiseront le sauvetage du peu qui en restera, et qui après l’abondance géreront la pénurie et la survie. Car ceux-là n’ont aucun préjugé, ils ne croient pas plus au développement qu’à l’écologie ; ils ne croient qu’au pouvoir, qui est celui de faire ce qui ne peut être fait autrement.

    Ce constat de Bernard Charbonneau fut maintes fois cité et réédité depuis 1980 [12]. L’inconscience des leaders écologistes devant la Troisième révolution industrielle du Conseil régional et de la famille Mulliez indique que l’on pourra continuer à rééditer Le Feu vert encore quelques années.

    Tomjo
    Notes
    [1] Selon le rapport de Greenpeace et Oxfam « Les milliardaires font flamber la planète et l’État regarde ailleurs », février 2022.
    [2] 27 millions en 2018, par exemple, dont 12 pour les énergies renouvelables. En 2022, le budget de la « T.R.I. » s’élève à 21 millions. Cf. délibérations « FRATRI » du Conseil régional.
    [3] Eco121, 30 avril 2021.
    [4] Libération, 24 décembre 2012. Cf. L’Enfer vert, Tomjo, L’échappée, 2013.
    [5] Rota de Colisão, racismoambiental.net, 30 mars 2022.
    [6] Idem.
    [7] Ibid.
    [8] The Telegraph, 31 décembre 2021.
    [9] « Combiner panneaux solaire photovoltaïque et cultures pour optimiser les surfaces disponibles : vers des systèmes agrivoltaïques », INRA Montpellier, 2011.
    [10] « Le marché des protéines en Hauts-de-France », Nord France Invest, non daté, vérifié le 7 juillet 2022.
    [11] Voir le site de Gotham Greens.
    [12] Le Feu vert, réédité par L’Échappée, 2022.

    groupe #Mulliez #voyoutocratie #Foodtech #malbouffe #Voltalia #Creadev #Pimkie #Kiloutou #Loxam #décathlon #auchan #decathlon #kiabi #capitalisme #norauto #cultura #jules #oosterdam-pimkie #acadie #maison-familiale #happychic #brice #boulanger #agapes #flunch #mobivia #en_vedette #innovation #André-Paul_Leclercq #xavier_bertrand #Brésil #Dorset #Aveyron #ADEME #NxtFood #Ynsect #Protifarm #Innovafeed #Gotham_Greens #Growthwell #Jackfruit #Kingfish #Noray_Seafood

  • « Nos femmes ont peur de leur liberté, et nous aussi »
    https://afriquexxi.info/article4867.html
    #interview

    #René_Vautier : Sur le plan des médias, est-ce que vous vous êtes rendu compte aussi que l’#Occident tenait encore en main tous les moyens d’expressions, y compris pour les présidents #africains ?

    #Thomas_Sankara : Et oui, je ne connaissais pas jusqu’à ce point-là la puissance des #médias en général. Depuis le 4 août, je me suis aperçu comment il est possible de fabriquer de toute pièce des hommes, des images positives et négatives. Et quand on sait aussi que les faiseurs d’opinion, les faiseurs d’image de marque et les défaiseurs d’image de marque, sont eux-mêmes tenus en laisse par ceux qui ont les financements, nous voyons que le combat que nous menons revient encore à un combat anti-impérialiste. Il faut libérer l’information et permettre à l’information de dire ce qu’il y a à dire, à dire la vérité critique et constructive. Nous ne demandons pas que les journalistes se transforment en thuriféraires ou que les micros deviennent des espèces d’encensoirs. Non, nous ne demandons pas cela. Mais nous demandons que les efforts que nous faisons soient présentés.

    Il y a un pays africain qui a depuis trois ou quatre mois décidé d’ouvrir des caisses à contribution volontaire pour venir en aide à ceux qui ont été victimes de la #sécheresse. Cela a été célébré dans les journaux, par certaines radios, grandes radios, nous avons vu la partialité manifeste. Parce que nous, plusieurs mois avant, de manière plus avancée, nous avons mis en place le même système, notre #caisse_de_solidarité_révolutionnaire, à laquelle contribuent des #Voltaïques et des non-Voltaïques, qui nous a permis de refuser de déclarer la #Haute-Volta sinistrée. On nous a même rédigé les textes pour que la Haute-Volta soit déclarée sinistrée, simplement, il n’y avait plus qu’à signer. Nous ne l’avons jamais fait. Estimant que nous avions les ressources à notre niveau, et que les Voltaïques apprennent à vivre en Voltaïque et à subir les affres de la famine et à chercher des solutions à ces problèmes qui pourraient revenir, car ils reviennent de manière cyclique.

  • [BD] #Voltairine_de_Cleyre - « L’anarchisme sans étiquette » - Brochure [PDF]
    https://www.partage-noir.fr/bd-voltairine-de-cleyre-l-anarchisme-sans-etiquette-brochure-pdf

    Les brochures Partage Noir sont réalisées avec les logiciels libres #GIMP #Inkscape #Scribus [BD] Voltairine De Cleyre - « L’anarchisme sans étiquette »

    / Voltairine de Cleyre

    #[BD]Voltairine_De_Cleyre-_« L’anarchisme_sans_étiquette »

  • [BD] #Voltairine_de_Cleyre - « L’anarchisme sans étiquette » [PDF]
    https://www.partage-noir.fr/bd-voltairine-de-cleyre-l-anarchisme-sans-etiquette-pdf

    Les brochures Partage Noir sont réalisées avec les logiciels libres #GIMP #Inkscape #Scribus [BD] Voltairine De Cleyre - « L’anarchisme sans étiquette »

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  • [BD] #Voltairine_de_Cleyre - « L’anarchisme sans étiquette » [07]
    https://www.partage-noir.fr/bd-voltairine-de-cleyre-l-anarchisme-sans-etiquette-07

    Elle va donner des conférences pour expliquer l’importance de la solidarité internationale, rassembler des fonds pour aider la révolution, devenir la correspondante du journal Regeneración à Chicago. [BD] Voltairine De Cleyre - « L’anarchisme sans étiquette »

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  • [BD] #Voltairine_de_Cleyre - « L’anarchisme sans étiquette » [06]
    https://www.partage-noir.fr/bd-voltairine-de-cleyre-l-anarchisme-sans-etiquette-06

    Lors de sa conférence « Le mariage est une mauvaise action » en 1907, elle affirme : « Le contrat de mariage imposant une promiscuité des âmes et des corps va à l’encontre de l’amour. » [BD] Voltairine De Cleyre - « L’anarchisme sans étiquette »

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  • [BD] #Voltairine_de_Cleyre - « L’anarchisme sans étiquette » [05]
    https://www.partage-noir.fr/bd-voltairine-de-cleyre-l-anarchisme-sans-etiquette-05

    En 1895, dans une conférence sur la question sexuelle elle déclare aux femmes : « (…) A cause de l’interdit qui pèse sur nous, de ses conséquences immédiates sur notre vie quotidienne, du mystère incroyable de la sexualité et des terribles conséquences de notre ignorance à ce sujet. » [BD] Voltairine De Cleyre - « L’anarchisme sans étiquette »

    / Voltairine de Cleyre

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  • [BD] #Voltairine_de_Cleyre - « L’anarchisme sans étiquette » [03]
    https://www.partage-noir.fr/bd-voltairine-de-cleyre-l-anarchisme-sans-etiquette-03

    En 1890 paraît son essai L’esclavage Sexuel. Elle y condamne les idéaux de beauté encourageant les femmes à se déformer le corps, et les pratiques éducatives qui forment les enfants selon qu’ils appartiennent à un sexe ou un autre. [BD] Voltairine De Cleyre - « L’anarchisme sans étiquette »

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  • [BD] #Voltairine_de_Cleyre - « L’anarchisme sans étiquette » [02]
    https://www.partage-noir.fr/bd-voltairine-de-cleyre-l-anarchisme-sans-etiquette-02

    Influencée par les écrits de Thomas Payne et Mary Wollstonecraft, elle donne des conférences, écrit des chroniques pour les journaux. [BD] Voltairine De Cleyre - « L’anarchisme sans étiquette »

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    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/voltairine-bd-2-planches_01.pdf

  • [BD] #Voltairine_de_Cleyre - « L’anarchisme sans étiquette » [01]
    https://www.partage-noir.fr/bd-voltairine-de-cleyre-l-anarchisme-sans-etiquette-01

    Née le 17 novembre 1866 d’une Américaine et d’un Lillois émigré aux États-Unis qui prénomma sa fille Voltairine en hommage à Voltaire. [BD] Voltairine De Cleyre - « L’anarchisme sans étiquette »

    / Voltairine de Cleyre

    #[BD]Voltairine_De_Cleyre-_« L’anarchisme_sans_étiquette »

  • Traductions de textes de Voltairine de Cleyre en français sur internet
    https://www.partage-noir.fr/traductions-de-textes-de-voltairine-de-cleyre-en-francais-sur

    Traductions réalisées par Yves Coleman pour la revue Ni patrie ni frontières n°2 « De l’Action directe » In Mother Earth (1912) « Le mariage est une mauvaise action » (Cette conférence présente un point de vue négatif sur le mariage et constitue une réponse au plaidoyer de la Dr Henrietta p. Westbrook en faveur de cette institution - plaidoyer intitulé « Le mariage est une bonne action ». Les deux conférences ont été prononcées dans les locaux de la Radical Liberal League, à Philadelphie le 28 avril (...) Voltairine de Cleyre (1866-1912)

    #Voltairine_de_Cleyre_1866-1912_
    http://mondialisme.org/spip.php?page=recherche&recherche=Voltairine+de+Cleyre
    http://www.non-fides.fr/?_Voltairine-de-Cleyre_
    https://racinesetbranches.wordpress.com/introduction-a/voltairine-de-cleyre
    https://paris-luttes.info/voltairine-de-cleyre-la-tendance-8393
    https://fr.theanarchistlibrary.org/library/voltairine-de-cleyre-la-fabrication-d-une-anarchiste

  • De l’Action directe - Action politique et action directe
    https://www.partage-noir.fr/de-l-action-directe-action-politique-et-action-directe

    J’ai déjà dit que, parfois, l’action politique obtient quelques résultats positifs — et pas toujours sous la pression des partis ouvriers, d’ailleurs. Voltairine de Cleyre (1866-1912)

    #Voltairine_de_Cleyre_1866-1912_

  • De l’Action directe - Comment pourrons-nous briser nos chaînes ?
    https://www.partage-noir.fr/de-l-action-directe-comment-pourrons-nous-briser-nos-chaines

    Les partisans de l’action politique nous racontent que seule l’action électorale du parti de la classe ouvrière pourra atteindre un tel résultat ; une fois élus, ils entreront en possession des sources de la Vie et des moyens de production ; ceux qui aujourd’hui possèdent les forêts, les mines, les terres, les canaux, les usines, les entreprises et qui commandent aussi au pouvoir militaire à leur botte, en bref les exploiteurs, abdiqueront demain leur pouvoir sur le peuple dès le lendemain des (...) Voltairine de Cleyre (1866-1912)

    #Voltairine_de_Cleyre_1866-1912_

  • De l’Action directe - Pourquoi les patrons ont peur des grèves
    https://www.partage-noir.fr/de-l-action-directe-pourquoi-les-patrons-ont-peur-des-greves

    Les syndicats ont atteint une taille bien plus imposante que celle des Knights of Labor et leur pouvoir a continué à croître, lentement mais sûrement. Voltairine de Cleyre (1866-1912)

    #Voltairine_de_Cleyre_1866-1912_

  • De l’Action directe - Les luttes actuelles contre l’esclavage salarié
    https://www.partage-noir.fr/de-l-action-directe-les-luttes-actuelles-contre-l-esclavage

    Nous subissons maintenant l’oppression dans ce pays — et pas seulement ici, mais dans toutes les parties du monde qui jouissent des bienfaits fort contrastés de la civilisation. Voltairine de Cleyre (1866-1912)

    #Voltairine_de_Cleyre_1866-1912_