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#espace

Une vue plus large, avec le son : ▻https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Zl12dXYcUTo

Merci.

Champ plus large et une visée presque perpendiculaire à celle de la télé.

On peut aussi constater qu’il y a beaucoup de vent : la manche à air est horizontale dans les rafales, ce qui donne au moins 30 km/h.

L’observateur est à environ 3,5 km du point de chute : on compte 10 secondes entre le flash et le boum, un peu moins du pas de tir (9 secondes).

Une fusée explose en vol, nouvel échec d’ampleur pour l’agence spatiale russe, Actualités
▻http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0202867648687-espace-nouvel-echec-pour-le-lanceur-russe-proton-m-581699.php

A chaque fois, les commissions d’enquêtes arrivent à la même conclusion : les causes sont moins des problèmes techniques sur des fusées peu modernes mais réputées fiables (le Soyouz, principal lanceur de Roskosmos, a un taux de succès de 98%) que des erreurs opérationnelles. En décembre 2010, trois satellites Glonass avaient déjà été perdus, tombés en mer après l’échec du lancement par un Proton. L’erreur était inouïe : à cause de mauvais calculs, un surplus de 1,5 tonne de carburant avait été versé dans les réservoirs du lanceur.
(…)
« Depuis la direction du groupe jusqu’aux ingénieurs sur le terrain, il y a beaucoup trop de laisser-aller. Il faut à Roskosmos une nouvelle chaîne de management moins focalisée sur l’argent », ajoute cette même source. Allusion aux scandales de corruption qui, parallèlement à l’accumulation des accidents, se sont multipliés dans l’industrie spatiale. Des dirigeants sont notamment soupçonnés d’avoir détourné environ 162 millions d’euros dans l’élaboration du système Glonass.