naturalfeature:la charente

  • « Gilets jaunes » : l’effigie de Macron décapitée en Charente, la préfecture dénonce « une mise en scène macabre »
    https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/gilets-jaunes-l-effigie-de-macron-decapitee-en-charente-signalement-a-l

    Ces faits « portent gravement atteinte tant à la personne qu’à la fonction du président de la République » et sont « susceptibles d’être qualifiés pénalement », précise la préfecture dans un communiqué. C’est la préfète de la Charente, Marie Lajus, qui les a signalés au parquet du tribunal de grande instance d’Angoulême. « Cette manifestation avait fait l’objet d’une déclaration en préfecture, mais le détail de son déroulement n’avait pas été précisé », précise la préfecture.

    #censure #démocratie

  • LE POUJADISME, Claude Lefort dans Socialisme ou Barbarie
    http://www.oclibertaire.lautre.net/spip.php?article2165

    Ce texte de Claude Lefort paru en 1956 dans la revue Socialisme ou Barbarie nous décrit avec précision ce que fut vraiment le mouvement poujadiste, assez loin de l’acception qu’on lui prête souvent de nos jours. Il nous montre, s’il en était besoin, d’une part que le mouvement des gilets jaunes n’a rien à voir avec le poujadisme et d’autre part qu’un mouvement s’analyse d’abord d’un point de vue social de classe. Un peu d’Histoire …

    Le poujadisme

    Avec 2.600.000 voix et 52 députés, Poujade a bouleversé les prévisions électorales. Les techniciens lui octroyaient hier quelques centaines de milliers de voix tout en doutant qu’il puisse souvent dépasser le quotient électoral et donc obtenir plus de cinq ou six députés. Aujourd’hui, près de cent journalistes se pressent à sa conférence de presse ; à l’étranger des organisations se créent à l’image de la sienne ; en France on convient généralement qu’il est le grand triomphateur du 2 janvier, l’inconnue de demain et, tandis qu’à droite on cherche soit à s’agglomérer autour de lui soit à le neutraliser par une habile collaboration, à gauche on se préoccupe de le présenter comme le nouveau fascisme. Bien qu’il soit impossible de prévoir dès maintenant son évolution et sans doute oiseux de chercher à lui accoler une définition, on dispose cependant de données suffisantes pour en apprécier le sens dans le cadre du régime et en limiter la portée. Force réelle, le Poujadisme est certes à aborder avec sérieux. Deux millions et demie de personnes ne se sont pas rencontrées par hasard dans un jour de mauvaise humeur collective pour soutenir la hargne d’un papetier. A nous donc de le comprendre comme phénomène social. Quant à dire qu’il est une force neuve et, qui plus est, susceptible d’un développement considérable on ne le peut sur la seule base de son succès : ce n’est pas les millions de voix qu’il a captés dans une conjoncture particulière qui suffisent à le définir comme une force sociale stable, répondant à un besoin profond de la situation économique et susceptible, en ce sens, de jouer un rôle déterminant.

    Rappelons d’abord les caractéristiques du vote poujadiste. Le mouvement a obtenu ses principaux succès dans le Massif Central et le Sud-Est d’une part (remportant par exemple 23 % des voix dans l’Aveyron et 27 % dans le Vaucluse), dans le Centre Ouest jusqu’à la Charente-Maritime d’autre part entraînant 10 à 20 % du corps électoral ; enfin 11 a marquée une poussée dans deux centres urbains, la région parisienne et la région lilloise. Dans ces deux derniers cas il semble qu’il ait bénéficié presque exclusivement d’une ancienne clientèle R.P.F. Dans le premier en revanche, il est sûr qu’il a. capté et des voix de droite et des voix de gauche (socialistes surtout mais aussi communistes) puisqu’en 1951 le Massif Central et le Sud-Est n’avaient donné qu’un nombre de voix peu élevé au R.P.F. Toutefois l’important n’est pas de disserter sur l’ascendance politique du poujadisme, mais de repérer les couches sbciales qui lui donnent vie. Or sur ce point aucune hésitation n’est permise et aucun mouvement politique n’a été jusqu’à ce jour aussi transparent. L’immense majorité des poujadistes est composée de commerçants auxquels s’adjoignent des artisans et des cultivateurs. Et il est remarquable que ces couches se sont. d’abord rassemblées dans le Massif Central et se sont rapidement cristallisées dans le Centre-Ouest, soit dans ·tes régions les plus arriérées de France, où la dépopulation est sensible, où le rendement à l’hectare est des plus bas. A l’opposé, dans le Nord et le Nord-Est, où l’essor industriel est le plus vif, le poujadisme a été totalement inefficace. En ceci le poujadisme reflète clairement les traits les plus archaïques
    de l’économie française. D’une part il est lié au petit commerce, à l’artisanat, à la culture - secteurs qui occupent une place démesurée en France parce qu’ils ont été artificiellement protégés par la bourgeoisie pour des motifs de stratégie politique et sociale (quel meilleur garant de stabilité pour la droite et le radical-socialisme entre les deux guerres ? Et quel meilleur écran entra le gros capitalisme et la classe ouvrière ? ) et pour des raisons « objectives » d’incapacité de gestion (le placement dans les valeurs étrangères, prédominant jusqu’à 1939, s’avérant à court terme plus attrayant que l’investissement productif mais ruineux à la longue). D’autre part, l’U.D.C:A. prolifère dans les régions dévitalisées, soit chaque fois que ces couches archaïques ne sont pas intégrées· dans un cadre économiquement solide. Est-ce à dira que le Poujadisme n’a pas aggloméré autour de lui les éléments les plus agressifs de l’extrême droite ? Il est tout au contraire certain que d’ex-miliciens, des débris d’anciennes ligues fascistes, des anciens combattants « professionnels » d’Indochine ont pu soutenir l’U.D.C.A. notamment à Paris (un inventaire de la clientèle du commissaire Dides ne laisserait aucun doute sur ce point). Au surplus, l’attitude de journaux tels que Rivarol est sans équivoque et le caractère de Fraternité française, composé par d’anciens vichystes ou doriotistes montre assez que Poujade fait momentanément figure d’espoir pour l’extrême droite. On n’en saurait pour autant surestimer l’importance du mouvement. En premier lieu il convient de remarquer que la présence de partis ou de groupements d’extrême droite, nationalistes, antitiparlementaires, colonialistes, et prônant la dictature est une constante dans la politique française. La défaite du fascisme, la dynamique particulière du Gaullisme lié à la Résistance et à des couches sociales hétérogènes ont empêché longtemps cette extrême droite de reconquérir une expression autonome.

  • « J’ai craqué, j’ai repris la voiture » : des usagers du #train racontent ce qui les a contraints à renoncer
    https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/j-ai-craque-j-ai-repris-la-voiture-des-usagers-du-train-racontent-ce-qu

    Jusqu’à la mi-mars, chaque matin, Isabelle prenait sa voiture pendant huit minutes, se garait sur le parking de la petite gare de Chasseneuil-sur-Bonnieure (Charente), s’engouffrait dans un TER puis montait dans un bus pour, enfin, atteindre son lieu de travail, à Angoulême. Au total, 50 minutes de trajet, contre 25 en voiture. « Ce n’était pas gênant, car je commence le travail à 9 heures », relate cette secrétaire administrative de 52 ans, qui énumère les avantages du train. « C’est pratique, on consomme moins, c’est plus confortable. Avec une amie, on le prenait ensemble. »

    Mais le train, pour Isabelle, c’était avant. Avant que la ligne TER Angoulême-Limoges ne soit suspendue pour « un problème de géométrie des voies ». Finalement, les travaux prévus n’ont jamais été réalisés et la ligne reste fermée. « On nous a dit que la ligne était pourrie, trop dangereuse pour les usagers », commente Isabelle, qui renvoie aux articles de La Charente libre. Le Monde aussi en a parlé. La SNCF a mis en place des bus de remplacement pour pallier ce manque. « Mais ils sont complets car il n’y en a pas assez », affirme Isabelle, qui explique qu’une quarantaine de personnes prenaient ce TER chaque jour.

    #transport #mobilité

    • LE cas particulier où la voiture est plus rapide que le TER aux heures de pointe… ça doit pas être légion.
      Mais c’est vrai qu’il y a une gestion des lignes TER autour d’un principe loin=rapide, proche=lent qui rend ce mode de transport parfois paradoxal. Alors qu’une approche « sacrifice réparti » pourrait mieux équilibrer cette différence et arrêter les transports grande distance de certains travailleurs quotidien (mon coté écolo m’assure que c’est con de travailler loin de chez soi… ou inversement, de ne pas déménager plus près de son travail… quitte à se séparer de son conjoint ou à abandonner ses enfants à la DDASS (est-ce une blague ?)).
      Plus intelligemment, "revenir" à la voiture augmente la dette du TER (dans un modèle dette-capital complet), ça se paiera un jour.

    • Le hic, c’est que souvent, on ne prend pas que le TER, on a aussi les trajets Domicile - Gare - Travail.
      En habitant Périgueux et allant travailler à Sarlat en train+vélo, je mets 2h15 minimum de chez moi au lycée, pendant que mes collègues dans le même cas mettent deux fois moins de temps. (précision : il y a une correspondance)
      J’avoue ne pas avoir encore envisagé d’abandonner ma famille. Par contre, il est assez clair que la SNCF a, ici aussi, envisagé d’abandonner ses lignes TER « de campagne ».

  • La Charente fait saisir un avion Ryanair à Bordeaux Mary Sohier - 9 Novembre 2018 - France3 Régions
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/charente-saisit-avion-ryanair-1571890.html

    Le conseil départemental de Charente a fait saisir un avion de Ryanair sur l’aéroport de Bordeaux pour obtenir le remboursement de 525 000 euros d’aides illégales. Explications.

    Le ton monte entre la Charente et Ryanair. Ce jeudi 8 novembre, un huissier, mandaté par la direction générale de l’aviation civile (DGAC), pour le compte du département de la Charente a fait saisir un avion de Ryanair sur le tarmac de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac. Une première en France. Depuis 2014, la compagnie low-cost doit 525 000 euros au Conseil départemental, conséquence de sa condamnation à rembourser des aides illégales perçues entre 2008 et 2010.

    Quant aux 149 passagers qui devaient embarquer, ils ont été réacheminés vers leur destination par un autre vol avec 5 heures de retard.

    Ryanair et la Charente : l’histoire d’un divorce
    En 2008, Ryanair ouvre une ligne commerciale entre Londres et l’aéroport d’Angoulême-Cognac. En contrepartie, le département de la Charente s’engage à verser à la société irlandaise 965 000 euros d’aides. Mais en 2010, la compagnie Ryanair décide de quitter l’aéroport de Brie-Champniers (16) car le département refuse de lui accorder une nouvelle aide financière de 175 000 euros. Une somme non prévue dans le contrat qui liait la compagnie low-cost et la Charente.

    Depuis, suite à une décision de la commission européenne de juillet 2014, Ryanair a été condamné à reverser ces aides jugées illégales, soit près d’un million d’euros. Problème : Ryanair n’a remboursé que 512 000 euros, et a gardé le reste au titre de dommages intérêts pour rupture abusive de contrat.

    Lasse de ne rien voir venir, la collectivité vient donc d’employer les grands moyens : l’avion assurant la liaison pour Londres Stansted est donc cloué au sol.

    « Aujourd’hui, Ryanair va s’acquitter de sa dette. On ne peut que se féliciter de l’issue de ce long contentieux », a réagit François Bonneau, président du conseil départemental de la Charente.

    #ryanair #dettes #charente #subvention #pognon_de_dingue

    • Ryanair a pu récupérer son avion Le figaro.fr avec AFP - 9 Novembre 2018
      http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2018/11/09/97002-20181109FILWWW00172-ryanair-a-pu-recuperer-son-avion.php

      Ryanair a versé vendredi les 525.000 euros qui lui étaient réclamés en remboursement de subventions jugées illégales et a pu récupérer son avion saisi la veille, a-t-on appris auprès de la Direction générale de l’Aviation civile. "La saisie a été levée à 12h30" ce qui signifie que la somme réclamée à Ryanair « a été versée et que la compagnie a récupéré son avion », un Boeing 737 saisi jeudi à l’aéroport de Bordeaux-Mérignac, pour la contraindre au remboursement d’aides du syndicat mixte des aéroports de Charente, a indiqué un porte-parole de la DGAC à l’AFP.

      L’avion, dont la valeur au prix catalogue est de 98 millions de dollars, a été immobilisé pour contraindre la compagnie aérienne à rembourser des aides versées dans le cadre de l’activité de la compagnie sur l’aéroport d’Angoulême de 2008 à 2009. Ces aides avaient été jugées illégales par la Commission européenne en juillet 2014. 

      Le président du syndicat mixte des aéroports de Charente, Didier Villat, a confirmé le paiement. « Ils ont payé, on est contents. Ils ont tenté de négocier. Ils nous devaient 525.585,05 euros, ils ont payé 524.907,80, somme arrêtée le 15 septembre 2018 » qui ne prenait donc pas en compte les intérêts courant depuis, a-t-il expliqué à l’AFP. « Quelle mesquinerie, mais on ne fera pas appel », a-t-il ajouté en souriant. « Je suis content », a-t-il affirmé, « content d’être dans la peau du petit qui fait valoir le droit ». 

      Ryanair avait au départ remboursé la moitié des subventions (plus de 900.000 euros en tout) mais avait refusé de payer les 525.000 euros restants en invoquant une « rupture de contrat » en 2010, un deuxième contentieux qui fait l’objet d’une action parallèle en justice entre les deux parties, selon Didier Villat.

  • Un ricard sinon rien !

    Improbable rencontre entre South Park et la Maison de Toutou, le petit monde d’Anouk Ricard autorise plusieurs niveaux de lecture. Son sens du décalage juxtapose un dessin minimaliste, proche de l’enfance, avec des dialogues incisifs inspirés du quotidien des adultes.

    http://webstore.artsfactory.net/fr/66_anouk-ricard?page=1
    #Anouk_Ricard #arts_factory

  • Pierre Bitoun, sociologue, a écrit "Le sacrifice des paysans. Il est interrogé par La Charente libre dans l’édition du 11 juin par Céline Aucher. Extrait :

    Une autre forme d’agriculture a pourtant émergé en opposition aux fermes-usines et à l’emprise des technosciences, représentée notamment par la Confédération paysanne, porteuse d’un autre modèle social. Comment analysez-vous cette dichotomie ?

    C’est une cohabitation schizophrénique entre différents types d’agricultures : une frange assise sur des groupes financiers développe des fermes-usines, une autre partie s’autodévore, de plus en plus dépendante de la robotique, des nouvelles technologies et de la concurrence internationale et enfin une petite partie refuse le terme d’agriculteur pour revenir à celui de paysan. C’est une fraction symboliquement importante, mais très réduite par le nombre et les quantités produites.

    Est-ce l’arbre qui cache

    la forêt ?

    Oui, c’est peut-être d’ailleurs le meilleur alibi pour continuer le processus d’industrialisation de l’agriculture. Mais on peut se poser la question de leur survie à terme : cette petite frange de paysans, qui est moins endettée, vit des fois un peu mieux, mais quand même chichement, a aussi des problèmes d’accès au foncier, reçoit très peu d’aides... La ferme-usine ne va-t-elle pas la dévorer, devenir le modèle hégémonique de production alimentaire ? C’est le pot de terre contre le pot de fer.

    Le changement, ce n’est

    donc pas maintenant...

    Il faut regarder lucidement la réalité : ces alternatives existent, essaiment un peu partout, mais restent des îlots qui ne font pas système. Isolées, elles ne suffiront pas à transformer la société. Je ne crois pas au discours des colibristes et de Pierre Rabhi selon lesquels chacun fait sa part et que mises bout à bout, ces 1001 initiatives changeront le monde. Ces formes d’auto-organisation escamotent la question cruciale du changement institutionnel et politique général. Dans un monde qui transforme tout en ressources et profits, où les institutions publiques reprennent le discours des multinationales, rien ne se fera sans lier les deux.

    #paysan #capitalisme #rabhi

  • Ruelle : la FNSEA attaque l’arrêté anti-pulvérisation du maire - Charente Libre.fr
    http://www.charentelibre.fr/2017/03/21/ruelle-la-fnsea-attaque-l-arrete-anti-pulverisation-du-maire,3091917.p

    Les mecs ne reculent devant rien

    « Nous contestons vivement la prise de cet arrêté et nous vous demandons sans délai de surseoir à son application et d’interpeller le maire de la commune pour que cet arrêté soit retiré ». C’est la demande que vient de faire la fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (#FNSEA) au préfet de la Charente.

    Dans son viseur : l’arrêté pris par Michel Tricoche, le maire de Ruelle-sur-Touvre, la semaine dernière pour interdire aux agriculteurs toute #pulvérisation à moins de 50 mètres des habitations. Une décision prise suite à la plainte d’une riveraine, tombée malade après des pulvérisation de produits dans le champs près de chez elle. « C’est une question de bon sens, Il faut penser à nos enfants. Avec ces produits, on tue la nature et on finit par tuer l’humain ».

    Dans son communiqué, la FNSEA considère que « le maire d’une commune n’a pas de compétence pour juger de l’utilisation de ces produits [...] si de tels arrêtés devaient se multiplier sur notre département, c’est toute l’économie agricole qui serait menacée ».

    #pesticides #santé

  • LGV : un gendarme tire accidentellement et fait deux blessés légers lors d’un discours de Hollande
    Publié le : Mardi 28 Février 2017 - 19:19
    http://www.francesoir.fr/actualites-france/lgv-un-gendarme-tire-accidentellement-et-fait-deux-blesses-legers-lors-du

    L’inauguration mardi des infrastructures de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux par François Hollande a été perturbée par le tir accidentel d’un gendarme, qui a blessé deux personnes en marge de la cérémonie.

    Le gendarme, placé dans le dispositif de protection du côté du cocktail de réception sous chapiteau, a tiré avec son arme accidentellement, un peu à l’écart du lieu du discours du chef de l’Etat, à Villognon près d’Angoulême (Charente).

    Deux personnes ont été légèrement blessés lorsque l’arme du militaire, à la sécurité mal enclenchée, a fait feu. La balle a frôlé le mollet d’une personne et fini sa course dans la jambe d’une autre.

    Le préfet de la Charente, Pierre N’Gahane, a précisé sur place à la presse que « les jours des deux blessés n’étaient pas en danger » et que « le procureur de la République avait été saisi et une enquête ouverte ». Une enquête administrative a également été ouverte.

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    https://www.youtube.com/watch?v=9Xch5986W6Q

  • De l’outrage au lynchage à Châteauneuf sur Charente. : Antoine.F aux commandes
    http://pauseforcoke.blogs.charentelibre.fr/apps/m/archive/2016/08/25/de-l-outrage-au-lynchage-a-chateauneuf-205413.html

    Et lui, qui comme eux, lui reproche son indécence...Il lui arrache sa culotte. Il la dénude à la vue de tous. On l’attrape par les cheveux, on la traîne à terre. Femmes et hommes lui donnent des coups de pieds dans le dos, au ventre, dans les jambes. Cette foule furieuse lui crie sa haine. Je lève les bras pour signifier qu’il faut cesser cet affrontement, j’essaye vainement de ramener vers moi cette femme nue et me placer entre elle et eux, je crie « Vous êtes fous ! Vous êtes fous ! ». Par derrière, on me ceinture, on me jette à terre. La mère saigne, blessée au nez, ils en finissent avec ce pugilat. Le lynchage à semi-complet, elle se rhabille, fière, et retourne se jeter à l’eau, où ses enfants se blottissent contre elle. Les agresseurs se dispersent, conseillent au mari de « mettre une laisse à sa chienne ».

  • Seine-et-Marne : la première commission #RSA s’est tenue à huis clos
    http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/seine-et-marne-la-premiere-commission-rsa-s-est-tenue-a-huis-clos-09-03-2

    Cette nouvelle commission est chargée de suspendre le versement du RSA lorsque le bénéficiaire refuse de se soumettre à un #contrôle, de suivre une #formation, ou s’il est radié de #Pôle_emploi.

    Ai dépassé le quota de gratuit PL et suis en #paywall.

    RSA : LA CHARENTE VEUT MIEUX ENCADRER SES BÉNÉFICIAIRES
    http://www.charentelibre.fr/2016/03/08/rsa-la-charente-veut-mieux-encadrer-ses-beneficiaires,3021490.php

    Le Haut-Rhin et la ville d’Aulnay-sous-Bois veulent conditionner le versement du RSA à des heures de bénévolat. La Charente préfère renforcer l’encadrement des #allocataires : avec plus de devoirs. (...) Samuel Cazenave, le monsieur insertion du conseil départemental, avait émis l’idée, lors du débat d’orientations budgétaires de décembre. Depuis, il a affiné sa réflexion. « Je ne veux pas d’un RSA punitif ou d’un engagement qui montre du doigt », dit l’élu charentais qui pointe les chiffres effrayants du RSA dans le département : 13.338 allocataires, chiffre en hausse de près de 4% entre 2014 et 2015.

    Du bénévolat pour les bénéficiaires du RSA ? Le Département [’Indre-et-Loire] lance l’idée
    http://www.tribune-tours.fr/du-benevolat-pour-les-beneficiaires-du-rsa-le-departement-lance-l-idee

    Plus de 72 millions d’euros ont été versés l’an dernier dans le département aux 15 000 bénéficiaires du RSA, Revenu de Solidarité active. Un montant qui pèse toujours plus lourdement sur le budget du Conseil départemental. Pour tenter d’inverser la tendance, le Département a lancé de nouvelles mesures de contrôle et d’aide à la réinsertion professionnelle, notamment auprès des jeunes... (...) En Indre-et-Loire, pas d’obligation, mais une incitation. Et un bénéfice double : « pour les associations qui manquent de bras et pour les bénéficiaires du RSA de plus en plus isolés, enclins à perdre confiance… Cela permettrait de valoriser davantage les CV » argumente Vincent Louault, conseiller départemental Les Républicains, délégué en charge du Revenu de Solidarité Active et de l’Insertion. Loin de vouloir stigmatiser, il ajoute « je le sais pour rencontrer des personnes au RSA chaque semaine : beaucoup de savoir-faire sont gâchés ». Autres mesures que le Département souhaite déployer : un contrôle renforcé des versements du RSA pour limiter les fraudes, le durcissement de la procédure de #sanction, dont la #radiation, rarement appliquée jusqu’à présent, un effort de 100 000 € en plus du million et demi investi pour les contrats aidés et des actions ciblées pour favoriser l’insertion ou le retour à l’emploi type job-dating avec des entrepreneurs… « Pour rappel, l’insertion, c’est 7 millions d’investissements », note l’élu. Que d’actions pour tenter l’endiguer l’explosion du coût du RSA : plus de 72 millions d’euros sont versés cette année aux 15 000 bénéficiaires du département. « Ce nombre augmente en moyenne de 9 % tous les ans », indique le conseiller du canton de Bléré.

  • La guerre mondiale du sable est déclarée, Actualités
    http://www.lesechos.fr/paris-climat-2015/actualites/021683351613-la-guerre-mondiale-du-sable-est-declaree-1202483.php

    « Le projet “Le Matelier” ? Nous n’en voulons pas. » Didier Quentin, député de la Charente-Maritime et maire de Royan, soutenu dans son combat par six autres maires du littoral royannais, s’oppose à l’exploitation des #sables et des #graviers (les granulats) marins dans l’estuaire de la Gironde. Le site convoité est situé à quelques encablures de la côte, juste en face de la commune touristique des Mathes-La Palmyre, au lieu-dit « Le Matelier ».

    Deux sociétés, Granulats Ouest et Dragages Transports et Travaux Maritimes envisagent pourtant d’extraire pendant trente ans quelque 13 millions de mètres cubes de granulat. « Nous ne voulons pas jouer aux apprentis sorciers », tempête Didier Quentin, qui vient d’adresser trois courriers, à Manuel Valls, à Ségolène Royal et à Emmanuel Macron. Il leur demande de suivre l’avis négatif sur le projet donné mi-janvier par le Parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis. « Notre littoral est fragile comme nous avons pu le constater lors des tempêtes de 1999 et 2010. A Soulac, l’immeuble du Signal a dû être évacué du fait d’un rapprochement de la mer. Les blockhaus, qui étaient auparavant à 200 mètres du rivage sur la plage de la Grande Côte à Saint-Palais-sur-Mer, ont maintenant les pieds dans l’eau. Or, les bancs de sable cassent la houle. Si vous les réduisez par une exploitation industrielle, qui sait ce qui se passera. L’érosion des côtes pourrait s’accélérer et le risque de submersion s’accentuer », dit-il. Le projet « Le Matelier » apparaît trop aléatoire et incertain pour les élus et les associations locales.

    #extraction

    • Pas de mention d’autres oppositions locales en France : #Peuple_des_Dunes

      cf. aussi (pas encore pointé ici, apparemment) de @marclaime
      EDIT : ah si, @rezo ! http://seenthis.net/messages/425428

      Guerre du sable sur les côtes de France, par Marc Laimé (Les blogs du Diplo, 4 novembre 2015)
      http://blog.mondediplo.net/2015-11-04-Guerre-du-sable-sur-les-cotes-de-France

      Au terme d’un bras de fer qui a vu toute une région se mobiliser contre un projet d’extraction de sable minier dans la baie de Lannion en Bretagne, le ministre de l’économie Emmanuel Macron signait, le 14 septembre 2015, un décret accordant une concession de quinze ans à la Compagnie armoricaine de navigation… Les littoraux français, nouvel eldorado promis à une exploitation intensive ? C’est ce que préconisait un rapport sénatorial rendu public en janvier 2014. Le gouvernement devrait présenter au printemps 2016 une réforme « libéralisant » le code minier, datant de Napoléon, et ainsi accroître la tentation de piller sans vergogne des ressources naturelles sensibles. L’enjeu ? L’exploitation, au-delà du sous-sol continental, des littoraux et des océans, sachant que la France possède le deuxième domaine maritime mondial après les Etats-Unis.

    • Projet d’extraction de sable coquillier à Trébeurden, dans les Côtes d’Armor - Bretagne.
      >>> sur le site des « Gardiens de la côte »
      http://www.gardiensdelacote.com/combats/cotes-darmor-extraction-de-sable-coquillier

      "Le projet, dont le pétitionnaire est la Compagnie Armoricaine de Navigation (CAN) filliale du groupe Roullier, consiste à extraire 400 000 m3 de sable coquillier par an sur une période de 20 ans, soit au total 8 millions de m3, d’une dune sous marine située à la « pointe de Lannion » à moins d’un kilomètre de deux zones classées Natura 2000 (dont celle de la réserve des sept îles, sanctuaire d’oiseaux marins).

      Ce sable coquillier est censé servir à l’amendement des sols pour la culture maraîchère. La demande de la CAN fait suite à l’interdiction faite par l’Europe de l’extraction du maërl afin d’éviter la destruction d’habitats marins. Ce projet présente des risques importants pour l’environnement mais aussi pour le tourisme, le nautisme et les activités liées à la pêche. Le site convoité se trouve être une zone d’habitat privilégié des lançons dont se nourrissent de nombreuses espèces d’oiseaux marins se trouvant ainsi menacées par le projet. D’autres espèces de poissons, tels le lieu jaune et le bar mais aussi des poissons plats tels la barbue et le turbot, pourraient également subir les conséquences de l’extraction de ce sable coquillier.

      Cette zone est critique pour les pêcheurs professionnels qui y passent plus de la moitié de leur temps de pêche et y placent leurs casiers. Elle est également une zone fréquentée par les pêcheurs plaisanciers et les plongeurs soient plus de 10 000 personnes par an."

      >>> Le Peuple des dunes en Trégor
      http://peupledesdunesentregor.com

  • Le maire de Bourg-Charente victime d’un odieux chantage à la vidéo porno
    http://www.charentelibre.fr/2015/10/07/jerome-sourisseau-victime-d-un-odieux-chantage-a-la-video-porno,202097

    Le maire de Bourg-Charente et vice-président UDI du Conseil Départemental de la Charente, Jérôme Sourisseau est victime d’une terrible tentative d’escroquerie sur internet, via un chantage à une prétendue vidéo porno.

    Tout commence lundi quand l’élu reçoit un mail émanant d’une certaine Grâce Abby lui réclamant 8.000€. Sinon, elle menace de diffuser une vidéo pornographique le mettant en scène.

    En pièce jointe, l’élu découvre quelques images plus que troublantes : « Un homme nu en train de se masturber, avec ma tête. Un montage plutôt bien fait », raconte Jérôme Sourisseau.

    #gorafi_encore_plagié

  • Ces hommes qui s’en prennent aux oiseaux
    Christine Treguier
    http://www.politis.fr/Ces-hommes-qui-s-en-prennent-aux,28018.html

    En quête d’un sujet de rentrée léger qui sorte un peu des registres militance triste, sempiternelle dénonciation du totalitarisme hi-tech souriant qui vient, ou drame planétaire, je tombe sur un article de Sud Ouest, édition de la Charente-Maritime, intitulé : « L’observatoire des oiseaux de Saint-Froult incendié ». Mon sang ne fait qu’un tour. Qui sont donc ces ostrogoths, capables de s’attaquer à des créatures pacifiques et à leurs protecteurs-observateurs ? Le journaliste, lui aussi visiblement choqué, suggère une réponse : la plateforme a brûlé… « à l’issue d’un rassemblement de 300 chasseurs qui ont bloqué le rond-point d’accès à l’île d’Oléron ».....

    #touche-pas-aux-oiseaux #Charente_maritime #LPO #chasseurs #ah-les-cons !

  • AlterTour 2014 : un tour cycliste des alternatives pour un monde sans dopage
    http://www.bastamag.net/AlterTour-2014-un-tour-cycliste

    La 7ème édition de l’AlterTour se déroulera du 12 juillet au 17 août au départ de Saint-Étienne et ralliera la Charente-Maritime. L’AlterTour est ouvert aux personnes qui aiment le vélo, sans exigence de performance. En relais solidaire, les altercyclistes voyagent ensemble à la rencontre d’alternatives. Un tour « à la carte » en autogestion pour celles et ceux qui souhaitent partager une belle tranche de vie collective dans la simplicité volontaire. En toile de fond, le souhait d’ « un monde sans (...)

    ça bouge !

    / #Alternatives_concrètes

    #ça_bouge_ !

  • Pollution de la Charente : l’Agence Adour Garonne dénonce le bidonnage des données par le SOeS du ministère de l’Ecologie
    http://www.eauxglacees.com/Pollution-de-la-Charente-l-Agence

    Un article choc publié le 30 avril dernier par la Charente Libre révèlait un taux de pollution par les pesticides gravissime, et mettait en cause les pratiques d’une viticulture littéralement droguée aux adjuvants chimiques, dont les viticulteurs sont les premières victimes. Le démenti cinglant que vient de rendre public l’Agence de l’eau Adour Garonne éclaire d’un jour cru les manipulations de données que nous dénonçons depuis des années… Moins d’un mois plus tard, l’agence de l’eau Adour Garonne (...)

  • Elle menace de s’immoler devant Pôle emploi, elle est internée | Une Zapnet Rue89
    http://www.rue89.com/zapnet/2013/03/14/elle-menace-de-simmoler-devant-pole-emploi-elle-est-internee-240561

    Isabelle Hay, 56 ans qui vit à Vouthon (Charente), a menacé de s’immoler, jeudi 7 mars, devant une conseillère Pôle emploi. Les cadres de l’antenne du Champ-de-Mars à Angoulême ont paniqué, probablement à cause de l’immolation d’un chômeur le 13 février à Nantes.

    Isabelle Hay s’est retrouvée internée pendant trois jours en soins psychiatriques et placée en garde à vue.

    Elle a contacté un journaliste de La Charente libre, Kevin Cadioch, qui a écrit un article et tourné cette vidéo mardi. Isabelle y reprend l’histoire depuis le début :

    « [J’ai dit à la conseillère que] si je n’avais pas un rendez-vous avec le directeur de Pôle emploi auquel j’ai écrit trois semaines auparavant, et qui ne m’a pas répondu, je viendrai avec une jerricane et des allumettes, tout simplement. »

    « J’ai eu une violation de domicile par huit policiers [...]. J’ai eu huit personnes chez moi, qui ont envahi ma maison et là je n’ai pas compris. Parce que dans l’après-midi, enfin à 12h15, le directeur de Pôle emploi m’avait donné un rendez-vous vendredi à 15 heures et donc j’étais satisfaite[...]. Et donc on m’a emmené de force évidemment, on m’a emmené à Girac [l’hôpital de Girac, ndlr], pour faire un suivi psychologique.

    On m’a déshabillée, mise au lit comme si j’étais malade. Je ne suis pas malade, ni suicidaire d’ailleurs. Comme ils n’ont pas trouvé de solution, ils m’ont emmenée de force à Camille-Claudel [centre hospitalier Camille-Claudel, ndlr] toujours, on m’a internée, c’est internement abusif parce que j’avais dit de simples mots, alors que je n’avais aucune intention de faire quoi que ce soit. J’ai été reçue par un psychiatre qui voulait absolument me donner un traitement de gré ou de force.

    A la fin des 72 heures de garde à vue, j’ai été réexaminée par un psy et qui a peut-être conclu que cela ne servait à rien de me garder plus longtemps ici. Ces gens-là ont dû porter plainte, et moi aussi je vais peut-être porter plainte.

    Ce n’est pas normal, quelqu’un qui veut travailler, quelqu’un qui a besoin de travailler, on l’agresse sans arrêt avec des courriers, avec des menaces, de l’humiliation. »

    Bravo bravo bravo ! Ça c’est une réponse ! On devrait interner tous les demandeurs d’emploi !

    • accès libre, façon de parler ...
      Parce que là scribd me propose de payer pour télécharger un document dont il ne détient pas les droits a priori ... ou de me coltiner leur interface dégueu ...
      (Sinon, le bouquin a l’air intéressant)

    • très intéressant, d’autant que François Elie est politiquement inclassable — il a un parcours à l’origine plutôt très à droite (Madelin/Boutin), mais est décrit comme « anarcho-écolo-libéro-catho » par la Charente libre :-)

      Sur son sujet de spécialité, je n’ai pas de critique à formuler ; l’Addulact a par ailleurs aidé la communauté #SPIP à dénouer la situation de blocage provoquée par les bêtises d’Agora, en ouvrant sa « forge » à ceux qui voulaient maintenir Agora (ils ont ainsi pu se compter…)

    • Au lieu de s’émerveiller benoîtement de ce que les effets de réseaux puissent produire de la valeur, on devrait au contraire se scandaliser qu’à la faveur de ce que masquent les #réseaux on puisse retrouver cet hydre que l’on a combattu naguère : le #travail non-payé.

    • Le paradoxe est qu’aujourd’hui, en situation intermédiaire, nous voyons presque tout l’inverse : des amateurs qui développent du logiciel libre sans rémunération, ou des industriels qui font des économies de R&D en investissant moins, mais en investissant quand même dans de l’open source.
      Pendant ce temps, sur le marché réel du service, des développements spécifiques sont réalisés qui donnent lieu à très peu de dépôt et semblent quasi complètement déconnectés du circuit réel de la production du logiciel libre, comme s’il s’agissait de développements en aval des projets libres, sans nécessité intrinsèque de remontée.
      Mais dans une situation de maturité des rapports entre les acteurs, il devient évident qu’idéalement (1) le développement ne doit avoir lieu que pour répondre à un marché, et que (2) tout développement doit être déposé. Le premier point réclame que le travail non payé des abeilles cesse d’être le moyen présenté comme celui capable de produise le meilleur miel ! Le second point réclame une rationalisation de la présentation du besoin, avec un contrôle fort de la généricité des besoins, et la production pour y répondre de briques petites, souples et robustes, capables d’interagir ensemble, et pouvant bénéficier d’améliorations fines réalisées à l’occasion
      de marchés de services.

  • #Transports : Quand une #route nationale devient payante sans itinéraire de substitution

    Les vacanciers qui se rendent en voiture en Espagne connaissent bien la Route Nationale 10, qui passe par le Poitou, la Charente, la Gironde, les Landes et le Pays-Basque.
    Dans les Landes, la portion d’itinéraire de 104 km qui relie Bordeaux à Bayonne va devenir payante, au mois de mai.
    En effet, la route nationale à 2X2 voies va être remplacée par une autoroute, l’A63, à 2X3 voies, dont la concession a été confiée à la société Atlandes, filiale du groupe Bouygues.
    Ceux qui vont de Bordeaux à Bayonne passeront par deux péages (Saugnac et Muret, et Castets). Au lieu de voyager gratuitement, ils devront à chaque fois s’acquitter de la somme de 3,15 euros, soit 6,30 euros.

    Source : http://sosconso.blog.lemonde.fr/2013/02/15/quand-une-route-nationale-devient-payante-sans-itineralre-de-s