• Weapons, Training and Cash: Israel Bribed Liberian Officials for Years, Cables Reveal - Israel News - Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/2023-04-28/ty-article-magazine/.highlight/weapons-training-and-cash-israel-bribed-liberian-officials-for-years-cables-reveal/00000187-c368-d554-a5b7-df6c62ae0000

    Official documents show that Israel systematically bribed top officials of the murderous dictatorship in Liberia in order to obtain their diplomatic support

    “Honor to the State of Israel!” Prime Minister Benjamin Netanyahu tweeted, referring to the warm welcome he received in Liberia on July 4, 2017. He and Liberian President Ellen Johnson Sirleaf, who was awarded the Nobel Peace Prize in 2011, smiled and shook hands warmly. Below the surface, though, tensions simmered. Indeed, the event is comparable to Foreign Minister Shimon Peres’ meeting in 2002 with South African President Nelson Mandela following the demise of the apartheid regime.

    #vitrine_de_la_jungle #sionisme

  • La Libre Pensée - Contre l’antisémitisme et pour les droits des peuples palestiniens
    Dimanche 9 avril 2023
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/divers-aspects-de-la-pensee-contemporaine/la-libre-pensee-contre-l-antisemitisme-et-pour-les-droits-des-peuples-pa

    L’oppression d’un peuple peut-elle cacher l’oppression d’un autre ? Le conflit israélo-palestinien est au cœur de cette interrogation. Avec Pierre Stambul, porte-parole de l’Union juive française pour la paix.

    Pierre Stambul dénoue les fils de cette question. Il revient sur la genèse de l’antisémitisme et sur celle du sionisme, présenté comme réponse aux persécutions antijuives. Il nous rappelle aussi que la fondation de l’État d’Israël, qualifiée de colonisation d’une « terre sans peuple pour un peuple sans terre », s’est faite aux dépens d’un autre peuple, le peuple palestinien.

    Pierre Stambul, Contre l’antisémitisme et pour les droits des peuples palestiniens (ed. Syllepse)
    Union Juive Française pour la Paix (UJFP)

    #'antisémitisme #sionisme

  • Israël : l’extrême droite, produit du sionisme et de l’oppression des Palestiniens

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2023/04/02/israel-lextreme-droite-produit-du-sionisme-et-de-loppression (Lutte de classe, 30 mars 2023)

    Après trois mois de contestation et de manifestations hebdomadaires, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a reporté l’examen de son projet de réforme du système judiciaire au mois de mai, après les vacances parlementaires de la Pâque juive. La contestation de plus en plus massive avait fini par provoquer des fissures au sein de son propre parti, le #Likoud. #Netanyahou avait été contraint de limoger son ministre de la Défense après que celui-ci eut lui-même réclamé une «  pause  ».

    Face à l’ampleur de la mobilisation, Netanyahou a donc préféré reculer, prenant le risque de perdre le soutien des organisations ultranationalistes et religieuses d’extrême droite avec lesquelles il gouverne et dont il a besoin pour conserver une majorité à la Knesset, le Parlement israélien. Le principal d’entre eux, le parti Sionisme religieux, passé de 4 à 10 % des voix aux élections législatives de novembre 2022, est devenu la troisième force politique. Son dirigeant, #Bezalel_Smotrich, partisan du développement de la #colonisation juive en #Cisjordanie, et vivant lui-même dans une colonie, est devenu ministre des Finances. Il occupe aussi un ministère créé spécialement pour lui, au sein de celui de la Défense, afin de lui permettre d’appuyer la création de colonies juives en Cisjordanie. Partisan de l’annexion de la Cisjordanie dans un Grand Israël, il a déclaré, lors d’un déplacement à Paris, que pour lui «  les Palestiniens n’existent pas, parce que le #peuple_palestinien n’existe pas  ». Il ne cache pas son racisme, soutenant la ségrégation des femmes arabes et juives dans les maternités des hôpitaux et il se qualifie lui-même de «  fasciste homophobe  » (...)

    Le #sionisme, un programme colonial

    Naissance d’#Israël et expulsion des #Palestiniens en 1948

    Quand le mouvement travailliste était hégémonique

    Le poids croissant de l’#extrême_droite religieuse

    Les #accords_d’Oslo et le prétendu «  #processus_de_paix  »

    Netanyahou de plus en plus otage de l’extrême droite

    «  Défendre la démocratie  »… sans dénoncer l’#oppression des Palestiniens  !

    Il n’y aura pas de solution sans lutter contre l’#impérialisme

  • Israeli troops fired into group of Palestinian civilians in Nablus - Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/investigations/interactive/2023/palestine-shooting-nablus-videos

    Israeli security forces in an armored vehicle fired repeatedly into a group of civilians sheltering between a mosque and a clinic after a Feb. 22 raid in the occupied West Bank city of Nablus, killing two people, including a teenager, and wounding three others, according to witnesses and a visual reconstruction of the event by The Washington Post.

    #crimes #criminels #impunité #vitrine_de_la_jungle #sionisme #civils #victimes_civiles

  • Is Israel on the Precipice of Genocide? - Political Violence at a Glance
    https://politicalviolenceataglance.org/2023/03/06/is-israel-on-the-precipice-of-genocide

    This current situation is alarming. Israel’s control over the territories has already produced a long list of alleged #crimes against humanity and war crimes, but the current atmosphere has upped the ante and could be the progenitor of crimes against humanity and even genocide. The Genocide Convention defines genocide as the “intent to destroy, in whole or in part, a national, ethnical, racial or religious group, as such.” Over the last thirty years genocide research has exploded, led in part by the contemporary genocides in Bosnia, Somalia, Darfur, as well as the past genocides against the European Jews and Armenians.

    Genocide is impossible to predict: there is no agreement on how the combination of preconditions, contingent paths, triggers, and entrepreneurs produce a form of violence once unimaginable. But research on genocide over the past several decades has provided insight into the preconditions, which provide a reasonable starting point.

    Preconditions are not predictors. If we use them to predict genocides, we will overpredict. But a look at the UN’s report on atrocity crimes, which lists risk factors for genocide and “lesser” forms of organized violence, is illuminating. It lists eight common and six specific risk factors.

    #sionisme

  • #Israël #gouvernement #Netanyahou #extrêmedroite #nationalisme #sionisme #intégrisme #racisme #homophobie #sexisme...
    #Palestine #discrimination #colonialisme #oppression #antisionisme #antisémitisme...

    🛑 SUR LA FASCISATION DU GOUVERNEMENT ISRAÉLIEN, SES RÉPERCUSSIONS, ET NOTRE POSITIONNEMENT DE JUIF·VES DE LA DIASPORA – Juives et Juifs révolutionnaires

    L’accès au gouvernement, sous la tutelle de Benjamin Netanyahou, de diverses tendances ouvertement d’extrême droite, nationalistes et intégristes, notamment kahanistes, qui s’inscrit dans la montée en puissance générale des tendances nationalistes, réactionnaires dans le monde, représente une nouvelle régression sur laquelle nous avons collectivement décidé de nous exprimer, en tant que Juif·ves de la diaspora.
    En premier lieu, il convient de rappeler que nous réagissons à cette situation, non pas car notre judéité nous y obligerait, mais car nous estimons que c’est un moment important pour poser sur la table des inquiétudes et des problématiques qui résonneront sans doute à l’oreille de beaucoup.
    Ce qui se passe en Israël est en effet très inquiétant. Il suffit de voir le mouvement social déployé depuis la formation du nouveau gouvernement pour en avoir une idée. Ce sont des racistes, néo-fascistes, et LGBTQIphobes de la pire trempe qui ont désormais entre leurs mains des ministères, notamment celui de la Sécurité nationale dirigé par le fasciste Itamar Ben-Gvir. Ce dernier est un représentant de l’extrême-droite israélienne la plus réactionnaire, héritier du parti kahaniste Kach, interdit par Israël après qu’un de ses membres (Baruch Goldstein, dont Ben-Gvir a longtemps affiché un portrait dans son salon) ait assassiné vingt-neuf Palestinien·nes. Son parti politique, Otzma Yehudit, contrôle également le ministère du développement du Néguev et de la Galilée, en charge notamment de la colonisation ; le ministère de l’Intérieur revient aux ultra-orthodoxes du Shas, ainsi que la Santé, le travail, et les affaires religieuses ; le ministère de Jérusalem au parti Judaïsme Unifié de la Torah, qui contrôle également le ministère du logement ; les Finances sont attribuées au Parti Sioniste Religieux ; et ainsi de suite pour former un gouvernement de cauchemar, dont le Likoud forme l’aile la moins réactionnaire (...)

    ▶️ Lire le texte complet…

    ▶️https://juivesetjuifsrevolutionnaires.wordpress.com/2023/02/23/sur-la-fascisation-du-gouvernement-israelien-ses-repercussions-et-notre-positionnement-de-juif%c2%b7ves-de-la-diaspora

    • Est-ce que les auteurs de ce texte « se définissent sympathiques au sionisme tout en étant outrées par la guerre menée par les divers gouvernements belliqueux et coloniaux » ?

      Pourtant – si c’est le cas –, le sionisme, par-delà ses variantes évoquées, les unes à prétention socialisante, les autres ouvertement réactionnaires, n’a jamais été qu’une orientation politique nationaliste, visant à ses origines la création d’un État juif, puis, cela fait, sa consolidation. Si aujourd’hui, c’est l’expression du nationalisme d’un État oppresseur qui s’oppose aux aspirations nationales du peuple palestinien opprimé, il n’en reste pas moins par définition l’expression d’un nationalisme.

      Pire : le sionisme, qui est parvenu à un moment de son histoire à représenter un espoir pour de nombreux Juifs, pour qui l’agonie du #capitalisme eut le visage des camps de la mort, n’a su que préserver une société d’exploitation et d’oppression, où le racisme atteint de plein fouet la population palestinienne des Territoires occupés, les Arabes israéliens – quand ce n’est pas des Juifs israéliens eux-mêmes, en particulier les Juifs orientaux qui forment la partie pauvre de la population israélienne.

      Les sionistes qui croient avoir trouvé l’argument définitif en disant que la critique du sionisme remet en cause Israël dans son droit à l’existence en tant qu’État juif... n’ont pas tort sur ce point. Car les militants révolutionnaires les plus conséquents militent pour que tous ceux qui vivent en Israël aient les mêmes droits, quelle que soit leur nationalité d’origine ou leur religion. Et qu’importe si Israël n’est plus alors un État juif, pourvu qu’il soit devenu respectueux pour tous ceux qui y vivent.

      C’est aussi cela qu’on appelle l’antisionisme : sous cette forme, le seul #antiracisme conséquent.

    • Les JJR, comme le nom l’indique, se situe pleinement dans la tradition révolutionnaire ouvrière et internationaliste dans une perspective juive.
      Nous les ’suivons’ depuis leur création.

      Il combattent, dénoncent et condamnent l’antisémitisme et tous les racismes.

      Il n’y a pas d’ambiguïté dans leur engagement, ce qui leur attire souvent une agressivité de la part des nationalistes de tous les bords, y compris et surtout des partisans fanatiques de l’Etat d’Israël.

      Les JJR font un gros travail de pédagogie contre les préjugés racistes et sur l’Etat d’Israël notamment, comme dans cet article.

      Le « sionisme » (terme tellement galvaudé de nos jours, que nous ne l’employons quasiment jamais) est multiple et souvent en conflit interne : sionisme religieux, sionisme dit révisionniste (de droite), sionisme socialiste, sionisme chrétien... il y a même eu un petit courant sioniste libertaire au début du XXe siècle (dont l’anarchiste Bernard Lazare fut la figure emblématique) en réaction à l’antisémitisme au moment de l’Affaire Dreyfus et qui voulait fonder un foyer national juif sans État.

      Cela reste, dans l’immense majorité des cas, un nationalisme comme tous les autres.

      Les JJR ont parfaitement raison de dénoncer la manipulation et le confusionnisme qui se cache souvent derrière un « antisionisme » fantasmagorique et obsessionnel de façade qui sert de paravent à beaucoup d’antisémites de tous bords (Soral, Dieudonné, une certaine extrême-gauche et Cie).
      Le nationalisme palestinien corrompu et/ou arabe ne vaut guère mieux, sinon qu’il bénéficie d’une auréole du fait du colonialisme et de l’apartheid israélien...

      Soyons et restons internationalistes.

      Un excellent résumé se trouve dans un communiqué de 2006 émanant de la FA :

      « Quelle alternative au Moyen-Orient ?

      La Fédération anarchiste francophone dénonce et condamne la nouvelle agression militaire en cours en Palestine et dans les territoires occupés faisant suite à l’enlèvement d’un jeune appelé franco-israélien.

      Une fois de plus, dans la guerre sans fin qui oppose l’Etat israélien et l’Autorité palestinienne, ce sont les populations civiles, toujours aux premières loges, qui paient de leurs sang, de leurs conditions de vie et de leurs libertés l’affrontement de deux logiques nationalistes, capitalistes, militaires et religieuses.

      C’est bien le Hamas et le Djihad Islamique qui, arrivés au pouvoir par les urnes en profitant de la corruption et du discrédit du Fatah de Yasser Arafat et de la déliquescence de l’OLP, tirent profit de la colère, de la frustration de la majorité palestinienne en transformant ainsi le combat contre l’oppression colonialiste en combat religieux, avec ses dérives antisémites.

      Les gouvernements israéliens ont toujours cherché ce conflit religieux, et ont donc favorisé la montée d’un courant islamiste intégriste, cherchant ainsi à légitimer aux yeux des pays occidentaux leur politique de colonisation, de domination, et d’apartheid ethnique.

      En tant qu’anarchistes nous savons que les Etats séparent les peuples par l’établissement de frontières. Tout comme la création de l’Etat d’Israël n’a rien réglé pour cette région, et pour les juifs exilés, eux aussi à une autre époque dans une situation désespérante, la création d’un véritable Etat palestinien ne peut nous satisfaire. A quoi donc servirait un Etat plus formel pour les Palestiniens ?
      Que ferait donc cet Etat ? Maintenir le statu quo sur l’influence grandissante des islamistes, laisser la guerre sociale de côté, sous prétexte que l’ennemi, c’est Israël. Et l’émancipation sociale ?
      Et l’égalité économique et sociale dans tout ça ? La haine entre des peuples, réfugiés derrière d’éventuels barbelés dans leurs Etats respectifs, se cristalliserait sur des communautés nationales, concept diffus, trompeur et interclassiste, si l’on dressait plus de frontières.

      Nous proposons le fédéralisme libertaire, fondamentalement égalitaire et adapté à un Moyen-Orient constitué de mosaïques de peuples, préconisant la libre association, la libre fédération, sur des bases égalitaires entre les individus et les groupes d’individus qui fondent ce fédéralisme.

      La répartition des richesses ainsi que l’autogestion généralisée sont des étapes incontournables dans cette région comme ailleurs, où il existe des pauvres et des riches, des Etats qui convoitent l’accès à la mer, à l’eau, aux terres fertiles, et au pétrole.

      Une alternative au Moyen-Orient peut voir le jour si d’un coté comme de l’autre les peuples israéliens et palestiniens, jetant à bas les barrières artificielles qui les séparent et les opposent, s’unissent contre leurs ennemis communs, les pouvoirs politique, économique, religieux et militaire, pour construire ensemble les bases d’une société assurant la paix et l’harmonie.

      L’existence de collectifs communs d’individus palestiniens et israéliens s’opposant par exemple à la construction du Mur, soutenant les déserteurs et les opposants aux militarismes prouve encore une fois que ce qui nous unit, l’entraide et la solidarité, est plus fort que ce qui nous divise.

      La Fédération anarchiste francophone appelle toutes les forces du mouvement social comme tous les individus épris de justice, de paix, et de liberté à protester par tous les moyens possibles pour que cesse au plus vite cette situation intolérable que subissent les travailleurs, civils, femmes, hommes, et enfants de cette région du monde. »

      ★ Fédération anarchiste, le 5 juillet 2006.

    • J’entends, mais rien dans le texte des JJR ne permet de penser qu’ils ne sont pas eux-mêmes sionistes.

      Or, le sionisme – d’où qu’il vienne – représente, comme tous les nationalismes, une impasse pour les travailleurs. À plus forte raison quand il s’agit d’un nationalisme qui n’est pas celui d’un peuple opprimé, ni celui des victimes de persécutions antisémites, mais celui d’un groupe national qui possède un État, une armée puissante et qui opprime depuis 70 ans un autre peuple, le peuple palestinien.

      Quant à l’« antisionisme », qu’il puisse servir de paravent à beaucoup de tarés antisémites n’enlève rien au fait qu’il va de soi : comme dénonciation du nationalisme, ce poison mortel pour les travailleurs, dont les intérêts sont communs par-delà les frontières.

      Quant au texte de la FA, j’en partage l’essentiel : en dépit de sa rhétorique anarchiste ("fédéralisme libertaire", "collectifs communs", "autogestion généralisée"... nous employons d’autres mots) ; en dépit de ce contresens habituel selon lequel ce sont "les Etats [qui] séparent les peuples par l’établissement de frontières" (car au fond c’est d’abord une des lois du capital, et celui-ci a des États pour la faire appliquer) ; et en dépit des concepts vagues de "forces du mouvement social" pour désigner les acteurs du changement espéré (on dirait du NPA dernière période qui ne parle plus de lutte de classe ni de classe ouvrière).

    • @Recriweb

      > L’article n’est pas un ’pedigree’ des JJR mais une position factuelle sur le gouvernement israélien.

      Concernant les JJR, il suffit de chercher un peu, de se renseigner pour savoir qu’ils sont antinationalistes.

      Comme nous l’avons écrit, le terme « antisionisme » est extrêmement galvaudé et mal employé : « sioniste » est devenu clairement un synonyme de « Juif » et il suffit de consulter pas mal de sites soi-disant « antisionistes », pour se rendre vite compte que c’est devenu une insulte, un prétexte alibi bien connu pour ne pas être poursuivi pour « incitation à la haine raciale ».
      C’est pour cela que nous ne l’employons jamais car il est rentré depuis longtemps dans le lexique de l’extrême-droite ouvertement antisémite ou de certains groupes pro-palestiniens nationalistes et confusionnistes.

      Comme les JJR, nous sommes internationalistes et bien évidemment contre tous les nationalismes.

      Quant à la « rhétorique anarchiste » (!) : on ne va surement pas s’excuser d’être anarchistes.

      Le texte de la FA est très clair, pleinement dans l’esprit anarchiste : insinuer que nous ne sommes pas dans la lutte des classes pour défendre le prolétariat c’est complètement méconnaître ce que nous sommes.

    • Dénoncer la politique des dirigeants israéliens qui entraînent leur peuple dans des guerres sans fin et qui oppriment les Palestiniens n’a rien d’ambigu. Ceux qui amalgament cette position à de l’antisémitisme (au prétexte que l’extreme-droite se sert de l’antisionisme pour dissimuler son antisémitisme), c’est-à-dire ces politiciens et ces « intellectuels » (BHL, Finkielkraut, Bruckner, etc.) qui se servent servent de cette amalgame pour faire taire toute opposition à Israël, voire espérer criminaliser toutes les critiques vis-à-vis de sa politique coloniale, ne méritent certainement pas que nous renoncions à nous exprimer clairement. Ne serait-ce qu’en solidarité avec, en Israël même, les nombreux opposants à la politique sioniste des gouvernements successifs, eux-mêmes étant parfois qualifiés d’antisémites !

      Qu’ils vivent en France, en Israël ou n’importe où sur la planète, qu’ils soient athées, juifs, musulmans ou autres, les travailleurs n’ont ni patrie ni communauté à défendre, mais des intérêts de classe à mettre en avant. Et être internationaliste signifie être opposé à tout nationalisme, le nationalisme sioniste y compris, et le dire sans chichi.

    • @Recriweb

      « Qu’ils vivent en France, en Israël ou n’importe où sur la planète, qu’ils soient athées, juifs, musulmans ou autres, les travailleurs n’ont ni patrie ni communauté à défendre, mais des intérêts de classe à mettre en avant. »

      > C’est ce que nous faisons quotidiennement, il n’y a aucun « débat » là-dessus : c’est pourtant clair et net dans tous nos écrits ou celui des JJR.

    • Le débat portait sur la partie manquante de la citation : « ... être opposé à tout nationalisme, le nationalisme sioniste y compris, et le dire sans chichi ».

      S’agissant de la FA, je n’en doute pas, mais j’avais des réserves sur les JJR. Réserves que tu n’as pas dissipées.

    • C’est en raison de l’absence de moteur de recherche sur leur site que je m’étais permis de te solliciter. Je n’allais pas éplucher leurs 8 ans d’archive.

      Il est possible de discuter et de répondre à des questions sans voir nécessairement chez son interlocuteur de mauvaises intentions.

      Si je te suis, c’est aussi pour m’informer.

    • @recriweb

      Pourquoi ne pas l’avoir dit tout de suite ?...
      Il n’y a pas que sur leur site que l’on peut se renseigner.

      Même si ce Collectif se situe surtout dans le combat contre l’antisémitisme, ses références sont révolutionnaires, internationalistes dans les racines du prolétariat juif historique.
      Ils sont bien plus « fiables » que l’UJFP, par exemple, qui est très ’ambiguë’ à nos yeux.

      Dans cet article les JJR ont juste fait une explication de texte pédagogique sur le sionisme et l’antisionisme, il n’y a pas de conclusion hâtive à faire. Cette explication est nécessaire et indispensable, tant les clivages sont devenus paranoïaques sur cette question et sachant que le terme "sionisme" est manipulé par tous les camps. De plus, ce mot est historiquement "caduque" puisqu’il désignait un mouvement nationaliste juif pour la création ("la montée vers Sion") d’un État juif en Palestine, ce qui est un état de fait depuis 1948... passons...

      Donc puisque notre parole ne suffit pas et que tu n’as pas trouvé d’infos voici quelques citations émanant des JJR :

      ⚫️ >> Dans l’article publié, ce passage aux antipodes de ce que pourrait dire un ’sioniste’ :

      " (...) Nous apportons, en ces moments difficiles, tout notre soutien à la population civile israélienne, qui lutte contre un gouvernement répressif et autoritaire.
      Nous apportons, également tout notre soutien aux Palestinien·nes qui tous les jours souffrent de la violence inouïe de la politique coloniale.
      Cependant, au delà d’un soutien quelconque, ici en France, nous agissons et continueront d’agir pour lutter contre l’antisémitisme, le racisme, la LGBTQIphobie, pour l’égalité femmes-homme et pour la défense de notre classe. "

      ⚫️ >> Dans l’article (en lien hypertexte dans l’article initial !) suivant, intitulé "AUX JUIFS ET AUX JUIVES DE FRANCE, À PROPOS D’ISRAËL" :

      " (...) Juifs et Juives de France, nous nous sentons toutes et tous menacé·es dans les périodes de libération des actes et de la parole antisémite (en particulier sur les réseaux sociaux actuellement), notamment quand des antisémites en France utilisent comme prétexte la situation en Palestine pour vomir une haine des Juifs et des Juives qui pré-existait largement à l’État d’Israël. Face à cette situation, de nombreux membres de notre minorité sont inquiets, pensent à partir ou à dissimuler leur judaïsme. Pour nous, la solution à cet antisémitisme n’est ni l’assimilationisme ni le sionisme, mais la lutte ici et maintenant, dans la diaspora "

      ⚫️ >> Dans un entretien de 2019 avec la Revue "Ballast", intitulé "Entretien avec le collectif Juives et Juifs révolutionnaires" :

      " (...) Le sionisme est une réponse — nationaliste, donc pour nous réactionnaire — à l’antisémitisme... "

      " (...) Notre opposition au sionisme découle d’une double analyse. Premièrement : d’une position antinationaliste (...)
      Deuxièmement : de nos positions anticolonialistes, en cohérence avec nos positions révolutionnaires (...) Nous sommes donc contre le sionisme, mais ne nous définissons pas comme « antisionistes » parce que notre opposition au sionisme découle d’une vision anticolonialiste, hostile à l’ethnonationalisme « völkish ». Cette vision n’applique pas au sionisme un « deux poids, deux mesures », qui en ferait une forme de colonialisme ou de nationalisme meilleure — point de vue sioniste — ou pire qu’un autre — point de vue de bon nombre d’« antisionistes » (...) "

      " Nous avons, en tant que révolutionnaires, des valeurs éthiques qui sont universelles, en ce sens qu’elles sont communes à l’humanité et existent dans toutes les sociétés, à toutes les époques : entraide, solidarité, refus de la domination… L’éthique juive dont nous nous revendiquons est simplement l’une des formes culturelles qu’a prise cette éthique universelle, liée à la condition de minorité opprimée. Ce n’est pas tout à fait un hasard si de très nombreux Juifs et Juives ont participé au mouvement ouvrier révolutionnaire, dans toutes ses tendances, en jouant parfois un rôle moteur dans la création d’organisations de solidarité qui étaient loin de ne se consacrer qu’à la minorité juive et aux problèmes auxquels elle était confrontée. C’est aussi parce qu’ils y trouvaient l’expression de valeurs présentes dans la culture diasporique. Nous nous situons dans la continuité de ce parcours, et il y a nombre de figures historiques qui nous inspirent : d’Emma Goldman en passant par Rosa Luxemburg, de Marek Edelman en passant par Denis Théodore Goldberg, de Lucien Sportisse à Ilan Halevi, de Joseph Rosenthal à Adolfo Kaminsky. Parmi bien d’autres... (...) "

    • Merci pour ces informations (donc, que j’ai cherchées en te sollicitant à la suite de ta publication...).

      Je n’adhère pas au caractère apparemment communautariste de cette organisation (se revendiquant d’une « éthique juive »/"culture diasporique" ou s’adressant prioritairement « aux juifs et juives de France »), mais je prends note de leur « opposition au sionisme ».

      J’ajoute que « pour lutter contre l’antisémitisme, le racisme, la LGBTQIphobie, pour l’égalité femmes-homme et pour la défense de notre classe », il n’est pas seulement question de faire valoir des valeurs – même des « valeurs éthiques qui sont universelles, en ce sens qu’elles sont communes à l’humanité et existent dans toutes les sociétés, à toutes les époques : entraide, solidarité, refus de la domination » –..., il est surtout question (c’est la seule solution) d’armer la classe ouvrière ("notre classe"), de l’aider à se donner les moyens politiques et organisationnels pour s’emparer partout des moyens de production.

      C’est du reste sur la base de ce combat historique mené par la classe ouvrière que se sont forgées les valeurs du mouvement ouvrier révolutionnaire (valeurs dont je préfère me revendiquer, pour ma part, en ce qu’elles se distinguent des valeurs seulement humanistes de la bourgeoisie).

  • Francesca Albanese, UN Special Rapporteur oPt sur Twitter : https://twitter.com/FranceskAlbs/status/1619627072632295424

    ¹/De-escalation according to Israeli government: 60 arrests in last 48hrs, announced tighter grip on occupied population, more weapons to Israelis, further movement restrictions & deportations for the Palestinians & harsher punishment for those opposing Israeli rule.

    2/As long as Israel remains the Occupying Power, it cannot arbitrarily arrest & detain the occupied population, forcibly displace or deport them, impose collective punishment on them & deprive them of their individual and collective rights.

    3/If the international community does not act swiftly to bring an end to Israel’s colonial occupation & its apartheid regime, this will further weaken security of both Israelis & Palestinians & further undermine the authority of int’l law everywhere else.

    #sionisme #criminel

  • B’Tselem בצלם بتسيلم sur Twitter

    Fast-tracked war crime: Today the Israeli District Coordination and Liaison Office (DCO) notified the Palestinian DCO that in the coming days, about 1,000 Palestinians from Masafer Yatta whose land was designated “Firing Zone 918” will receive notices to evict their homes." / Twitter
    https://twitter.com/btselem/status/1609935453553315840

    Forcible transfer of protected persons in occupied territory is a war crime. Therefore, the Israeli ‘offer’ of an alternative is meaningless. It is a violent threat that leaves the residents with no choice.

    #crimes #sionisme

  • Netanyahu rewrites history, again
    By Natasha Roth-Rowland | December 24, 2022
    https://www.972mag.com/edition/netanyahu-christmas-historical-revisionism

    Incoming Prime Minister Benjamin Netanyahu continues to advance his mission of retconning Jewish history, one century at a time. His latest efforts were, as usual, designed to paint Palestinians, and Arabs more generally, as responsible for the worst episodes of anti-Jewish oppression over the millennia, in an attempt to reframe Israeli abuses as acts of liberation.

    In two recent interviews, one in Hebrew, one in English, Netanyahu proposes his own spin on a decolonial analysis of Israel-Palestine: rather than Palestinians being the victims of Israeli domination over the last 75 years, it has actually been the Jews who were historically the victims of Arab colonization. Speaking to the right-wing Israeli publishing house Sella Meir (which published Netanyahu’s new memoir), Netanyahu stresses that Jewish indigeneity in the land of Israel is akin to that of “the Indians… the Africans before the Belgians came… the Indonesians before the Dutch came.” This, by default, negates in perpetuity any Palestinian claims to the land, which Netanyahu insists belongs to Jews and Jews alone. “We were the natives,” he says, after having to ask his interviewer the Hebrew word for “natives.”

    Netanyahu goes even further in his English-language interview with Jordan Peterson, the conservative Canadian psychologist, author, and self-appointed defender of Western masculinity. Not only, Netanyahu claims, did the Arabs conquer the Jews in their own homeland, but they actually outdid the Romans and the Byzantines, who had previously ruled the Holy Land. Sure, he concedes, the preceding empires “did a lot of bad things to us,” but they “didn’t really exile us, contrary to what people think.” Instead, Netanyahu continued, it was due to the Arab conquerors that “the Jews lost their homeland.”

    Indeed, “the Arabs were the colonials, the Jews were the natives,” Bibi asserts, before deploying classic colonial tropes about the “barren” and “empty” land the Jews dreamed of coming home to, and where they “built farms, factories, and places of employment” upon their return. (Well-prepped as ever, Netanyahu also gives a shout-out to Christian Zionists for helping this dream become reality; no mention, however, is made of what European Crusaders did to Jews in the Holy Land and beyond.)

    So far, so bullshit. Aside from the absurdity of presenting a fictionalized history of events 1,300 years ago in order to leverage grievances and justify present-day abuses, Netanyahu is effectively downplaying the ruination the Romans visited on Judea’s Jewish population. The destruction of the Second Temple, and the widespread death, displacement, and enslavement caused by the Roman siege and razing of Jerusalem, fundamentally and irrevocably altered Jewish identity and worship. The Roman destruction is considered one of the most formative and traumatic episodes in Jewish history that continues to be mourned today, and a watershed moment in the expansion of the diaspora.

    Netanyahu also omits the inconvenient fact that it was in the wake of the Arab-Muslim conquest that Jews were, after centuries of exclusion under the Romans, finally permitted to live in Jerusalem once more. Meanwhile, even the most limited engagement with Palestinian history (imagine!) is sufficient to understand that there was farming and industry aplenty in Palestine, a land that was very much not empty before Zionism.

    But possibly the most dangerous comment Netanyahu makes in the Peterson interview is about how, in the context of the alleged Arab expulsion, the Jews “were flung to the far corners of the earth, suffered the most unimaginable suffering, because we had no homeland.” In other words, Netanyahu is implying that Arabs bear overall responsibility for the devastations that primarily white Christians have visited on Jews in the diaspora over the centuries. If it weren’t for the Arabs, such logic goes, the Jews would have stayed in the Middle East — meaning that the Nazis, the Cossacks, the English, French, and Spanish royalty in the Middle Ages, and others would never have had the opportunity to become antisemites and act on their violent bigotry. (...)

    #Sionisme #Falsification_historique

    • Netanyahu Told Jordan Peterson Arabs Expelled Jews From the Land of Israel – Historians Say He Is Distorting Facts
      Ofer Aderet | Dec 23, 2022
      https://www.haaretz.com/israel-news/2022-12-23/ty-article/.premium/netanyahu-claimed-arabs-expelled-jews-from-the-land-of-israel-historians-say-he-is-wrong/00000185-3f01-d723-a3d5-7f29f5f90000

      In 2015 Netanyahu corrected himself after falsely claiming Hitler decided to exterminate the Jews only after he met with the former mufti Hajj Amin al-Husseini during World War II

      Benjamin Netanyahu said earlier this month in an interview with Jordan Peterson in Canada that the Arabs dispossessed and kicked out the Jews from the Land of Israel after they conquered the area in the seventh century C.E.

      A number of historians Haaretz spoke with denied these claims and said Netanyahu’s claims are ’amusing’, and they misrepresent and distort history.

      In an interview on Peterson’s podcast conducted two weeks ago, Netanyahu spoke about his version of the history of the Jews in the Land of Israel.

      “For the first two millennia of their 3,500-year history, the Jewish people have lived in the Land of Israel, fought off conquerors, sometimes were conquered but stayed on their land,” said Netanyahu. “The loss of our land actually occurred when the Arab conquest took place in the seventh century.”

      The Arabs did something that no other conqueror had done – “they actually started taking land from Jewish farmers. They brought in military colonists that took over the land and gradually over the next two centuries the Jews became a minority in our land. So it is under the Arab conquerors the Jews lost their homeland,” said Netanyahu. “The Arabs were the colonialists and the Jews were the dispossessed natives,” he added.

      Throughout the interview, Netanyahu repeated the narrative that the Arabs expelled the Jews from their historic homeland, and used a number of different words to describe it, including: expelled, dispossessed, kicked out, and threw out.

      Historian Dr. Milka Levy-Rubin of the Schechter Institute of Jewish Studies, who specializes in the early Islamic period in Israel, said Netanyahu’s statements are “a mistaken and distorted picture” of history. Prof. Yehoshua Frenkel of the department of Middle Eastern history at the university of Haifa said: “His words are amusing, like a time capsule from before World War I that was forgotten on the shelf.”

      Netanyahu made a number of mistakes during the interview: First, he ignored that the Jews had been exiled and suffered from foreign invasions a number of times throughout history before the Islamic conquest. “As for earlier periods, of course during the First Temple period the 10 tribes were exiled from the land, and let us not forget the Babylonian exile, too,” said Levy-Rubin.

      “As for the Second Temple period and the Bar Kokhba revolt – the Romans ‘only’ destroyed the temple, burnt down Jerusalem and emptied the entire land of Judea of its Jewish residents. Moreover – they imposed a sweeping ban on Jews entering Jerusalem, a ban that was left standing until the end of the Byzantine period,” added Levy-Rubin.

      She also completely rejected Netanyahu’s claims about the Islamic conquest of the land of Israel: “I am not familiar with any sources showing the exiling of Jews or others from the land during the Arab conquest or of any testimonies of such an expulsion. There is no archaeological evidence that points to destruction or devastation, [in fact] the opposite.”

      Frenkel reinforced what Levy-Rubin said and explained that the victory of the Arab tribes over the Byzantines and the growth of Islam did not cause devastation. Not a single archaeological site has signs of destruction and burning, but in fact many testimonies from Eilat to the Golan Heights show continuity, he said.

      “At the time, the Muslim interest was to continue and conquer and levy taxes from the local residents. At the first stage of the conquest the Muslim conquerors already preferred generous capitulation and surrender offers over fighting,” added Levy-Rubin.

      Not only did the Arabs not expel the Jewish residents, but Frenkel says “the Muslims are the ones who allowed the Jews to return and live in Jerusalem, and the Jews were even [allowed to participate] in the building of the Dome of the Rock, and it seems that in the could also participate in the ritual and service there in the early stages, and they had great influence on the Muslims during the period of the conquest and for decades afterward,” said Frenkel.

      Because of the agreements with the occupiers, the residents could remain in place and continue to run their lives as they had until then, “including their religious rituals – without any limitations”, said Levy-Rubin. At the same time, these agreements allowed those who wanted to leave to do so along with their property. Only in later periods, from the eighth century and on, were various regulations enforced gradually, which restricted the lives of the non-Muslim population in the public sphere.

      Netanyahu also said the Arabs kept the land barren and empty, a “wasteland,” and built just a single new city – Ramle. Levy-Rubin said this claim is distorted too.

      The Umayyad Caliphate (from 661 to 750 C.E.) invested a lot in the land of Israel. “First and foremost in Jerusalem – we all know the mosques on the Temple Mount, but also in a lot more places they invested in development, including in Tiberias, the Hebron Hills region, the Negev, and of the course the coastal strip where the Muslims encouraged settlement.”

      Netanyahu quoted famous travelers to the Holy Land during the podcast, none less than Mark Twain, who described the land as “a vast wasteland” and “barren” before the Jews returned.

      “The fact that the land [of Israel] in general was settled sparsely does not prove anything. There was a continuity of Muslim settlement since the conquest,” said Levy-Rubin. In the interview, Netanyahu attacked the Palestinians for distorting and misrepresenting history, and said it’s quite amazing that none of the facts he put forward in his books “has ever been challenged… I make an effort to be very rigorous about the facts,” he said.

      Frenkel added that Netanyahu lectures without getting into or spending too much time on complex facts, but reality is much more complex and not one-dimensional.

      In 2015, Netanyahu also distorted other periods of Jewish history, when he said Hitler decided to exterminate the Jews only after he met with the former mufti Hajj Amin al-Husseini during World War II. After drawing criticism, Netanyahu corrected himself.

      Earlier this month, Netanyahu said former U.S. President Franklin Roosevelt said “over my dead body” when he was asked why he would not bomb Auschwitz during the Holocaust. In this case too, historians said he was distorting reality and proposing an alternative reality.

  • Fascism : Israeli Style - CounterPunch.org
    https://www.counterpunch.org/2022/12/02/fascism-israeli-style

    What does this mean? Well, at a minimum the new coalition government will try to legalize at least 70 illegal settlements or “outposts,” which are currently a violation of Israeli law and have at least 25,000 occupants. Palestinians in East Jerusalem will be policed in a more militant and violent fashion. 

    Law enforcement generally will be politicized, and fascists will be in greater control of the day-to-day workings of the government. 

    It can be expected that Area C of the West Bank, which represents more than 60% of the West Bank and is under some Palestinian control, will face de facto annexation. 

    There are more than 200,000 Palestinian residents in Area C; they will presumably face greater pressures to emigrate.

    Israeli policy toward Gaza is worse, but rarely gets discussed in the international press. In addition to using overwhelming military force against the Palestinians in Gaza, Israel has limited their use of electricity; forces sewage to be dropped into the sea; makes sure that water remains undrinkable; and ensures fuel shortages that cause sanitation plants to be shut down. 

    Gaza is essentially an outdoor prison, and Netanyahu will continue the policies of enforced desperation among the innocent civilians who must try to live in these conditions. If there is another Intifada, Israel has only itself to blame.

    #sionisme

  • Rêves sionistes au pays du Cèdre, par Olivier Pironet (Le Monde diplomatique, décembre 2020)
    https://www.monde-diplomatique.fr/mav/174/PIRONET/62476

    Entre 1982 et 2000, cette politique de « normalisation frontalière » mise en œuvre dans la zone méridionale occupée permet notamment aux Israéliens d’exploiter massivement les ressources agricoles et hydrauliques du pays du Cèdre, en particulier les eaux du Hasbani, avant qu’ils soient contraints de se retirer sous les coups de boutoir du Hezbollah. Le retrait est pourtant loin d’être totalement achevé. En 2020 [et jusqu’à present], Israël occupe toujours illégalement deux localités stratégiques au Liban sud : une zone agricole de trente kilomètres carrés, dite des « fermes de Chebaa », riche en eau et revendiquée par Beyrouth ; et le versant libanais de Ghajar, un village à cheval sur le Liban et le Golan syrien, saisi par l’armée israélienne lors de la guerre de 2006. Elles sont toutes deux situées au pied du mont Hermon, cet imposant château d’eau brigué par les sionistes depuis cent ans.

    #sionisme #vitrine_de_la_jungle #Liban #eau

  • La Nouvelle Première Ministre Britannique Liz Truss Se Définit Comme « très Sioniste » - I24NEWS
    https://www.i24news.tv/fr/actu/international/europe/1664815314-la-nouvelle-premiere-ministre-britannique-liz-truss-se-definit-co

    La nouvelle Première ministre britannique Liz Truss s’est qualifiée elle-même « de grande sioniste et de grande partisane d’Israël », a rapporté le Jewish News basé au Royaume-Uni.

    Les commentaires de Truss ont été faits lors d’une réception des Amis conservateurs d’Israël, au cours de laquelle elle a déclaré qu’elle chercherait à « renforcer les relations entre le Royaume-Uni et Israël ».

    « Dans ce monde - où nous sommes confrontés aux menaces de régimes autoritaires qui ne croient pas en la liberté et la démocratie - deux démocraties libres, le Royaume-Uni et Israël, doivent se tenir côte à côte et nous serons encore plus proches à l’avenir », a affirmé la Première ministre britannique.

    #Jeremy_Corbin #sionisme

  • Updated: Palestinian Child Dies From Heart Attack After Israeli Soldiers Chased Him In Bethlehem
    Sep 29, 2022 – – IMEMC News
    https://imemc.org/article/child-killed-after-falling-from-altitude-as-israel-soldiers-chased-him-in-bet

    Updated: The Palestinian Health Ministry has confirmed that a child, only seven years of age, has died from a heart attack after Israeli soldiers chased the terrified child to his home, accusing him and his brother of throwing stones at them.

    Initial reports indicated that the soldiers chased Rayyan Yasser Suleiman, 7, and many other schoolchildren when the army invaded Tuqu town, southeast of Bethlehem, in the occupied West Bank, before he fell from an altitude and died.

    However, further investigations and testimonies, including one of his teachers, revealed that the soldiers literally scared the child to death when many soldiers stormed and ransacked his family’s home to abduct his brother.

    The Israeli army claimed the soldiers wanted “question the parents about a stone-throwing incident. However, it is not unusual for the Israeli occupation army to abduct and interrogate small children.

    The Health Ministry said Palestinian medics rushed Rayyan to the Emergency Department of Beit Jala governmental hospital, but he had no heartbeats, and all efforts to save his life failed.

    After the child’s death, many soldiers invaded his family’s home and ransacked it before interrogating his parents and other Palestinians.

    #Palestine_assassinée

  • Cette archéologie sioniste qui oblitère les Palestiniens de Burayr
    Salman Abu Sitta, 3 septembre 2022 | Mondoweiss | Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine

    Le Dr Salman Abu Sitta éreinte les auteurs d’une étude archéologique qui escamote le massacre et le nettoyage ethnique du village de Burayr en 1948.
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2022/09/12/cette-archeologie-sioniste-qui-oblitere-les-palestiniens-d

    Aux auteurs de « Une étude archéologique du village arabe de Bureir : « Perspectives à propos de la période ottomane écoulée et la période du mandat britannique en Israël du Sud » :

    Votre article décrit votre travail comme une « étude archéologique », impliquant qu’il s’agit d’une recherche sur l’histoire obscure et ancienne de Burayr. C’est une supercherie. Burayr a une histoire et une géographie bien plus présentes.

    Burayr est le site d’un massacre atroce au cours duquel environ 125 fermiers et leurs familles ont été tués au moyen de grenades à main lancées sur eux, dans leurs foyers, par la milice sioniste (la Haganah). Le village a été incendié ensuite et est parti en flammes. Des corps carbonisés jonchaient les rues. Le massacre avait commencé le 13 mai 1948 et s’était poursuivi quelque temps après.

    Dans l’après-midi du 14 mai, avant que le sang n’ait eu le temps de sécher, David Ben-Gourion proclama l’État colonial d’Israël. Il a eu l’audace de demander aux Palestiniens, le peuple du pays de Palestine, de recourir à des moyens pacifiques pour coexister avec les colons. (...)

    #sionisme #1948

  • What Historical Mossad Files Reveal About ’Israel’s Most Planned War’ - Israel News - Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/2022-09-08/ty-article-magazine/.premium/israels-most-planned-war-historical-mossad-file-details-lebanon-policy/00000183-1dce-d11f-a1e3-5fde579b0000

    How the IDF called the shots, meals at the Gemayels, and the remiss sale of weapons: The spy agency document revealing Israel’s work in Lebanon between the 1950s and the run-up to the First Lebanon War

    “It was Israel’s most planned war,” states an official Mossad document. “The preparations had already begun in mid-1981, and they gained momentum towards the end of that year. In January of 1982, Ariel Sharon met the Christian leadership – and said to Pierre Gemayel: ‘We are embarking on a full-scale war and that as a result of it, there ought to be change in Lebanon-Israel relations.’’

    This account appears in a document submitted to the High Court of Justice by the Prime Minister’s Office – which is responsible for the activity of the Mossad spy agency – and released for publication this week. The state submitted “passages that have been approved for exposure,” unsigned and undated, in response to a court petition aiming to shed light on the connection between the Mossad and the Christian militias in Lebanon, which led to the massacre at the Sabra and Chatila refugee camps in Beirut in September of 1982. The petition was filed by attorney Eitay Mack.

    In the document, the Israeli military is described as the body that effectively dictated policy on Lebanon, and not the elected government. “We have the Lebanese to do what we want them to do,” the document states. “That is the asset we have, now tell us what to do with it. Because the state isn’t all that organized in its decision-making, the ones who told us what to do with the asset wasn’t [Prime Minister Menachem] Begin, and the government, but rather the military.”

    The document describes Israel’s military involvement in Lebanon’s affairs from the 1950s to the preparations for the First Lebanon War at the beginning of the 1980s. The connection was first created in 1958, at the request of the Lebanese president at the time, Camille Chamoun, who feared falling from power, in coordination with the Shah’s regime in Iran, which was sending arms to Lebanon by plane.

    In 1975, upon the outbreak of the civil war in Lebanon, Chamoun, a Maronite Christian and by then no longer president, again appealed to Israel for aid. Even then, according to the document, Israel did not consider the repercussions of selling the arms, some of which had originated in the Soviet Union and had been captured in the Yom Kippur War, and of the military training the Lebanese subsequently received. “There were no far-reaching diplomatic talks with the Christians, there was no profound discussion,” according to the document. The formula being used, it states, was the correct one: “We will help the Christians help themselves.” However, admits the author of the document, “we did not always see the interests involved correctly.”

    The connection that began with Chamoun broadened to other Maronite figures, among them the leader of the Al-Tanzim (literally “The Organization”) militia, Georges Adwan, and the head of the Guardians of the Cedars militia Étienne Saqr. On one occasion, according to the document, “[a]t the beginning of 1976 on a very rainy, stormy night, a boat that had apparently come down from Lebanon was in distress and was captured by the IDF. On the deck were three Lebanese. This group was coming to Israel with the intention of meeting with the Israeli leadership to ask for aid.”

    The document tells two versions of the beginnings of the direct contact between the Israeli military and the Lebanese Christians. In one version, direct contact had already been established in 1975, while in the other version it began in 1976 with a visit by a delegation from the intelligence and operational branches of the Mossad to study “in an unmediated way what is happening in the war between those sects.” Among the representatives named is Benjamin Ben Eliezer, at the time a liaison officer to southern Lebanon and subsequently the head of Military Intelligence and eventually a Labor Party Knesset member and cabinet minister.

    “We visited command posts of the Phalangists and the Chamounists, we had an additional meeting with Bashir Gemayel at his parents’ home in the village,” the document states. “As we were enjoying a meal, Amine Gemayel showed up in uniform from the front. He was very reserved with us, and barely agreed to shake our hands.” Subsequently, the Mossad took the lead in the responsibility for the meetings, but the document makes it clear that “everyone spoke with everyone.”

    The method of transferring the arms is described in the document as “shipments that were loaded onto rafts of a sort that carried quantities of arms. We would arrive on a given night with two shipments, and in the third stage we refined it even more. We were suppliers, we sailed back and forth.” The arsenal that was transferred included 6,000 M16 rifles and 1,000 bullets for each rifle; 40 120 mm mortars with 300 shells for each of them, and 100 81 mm mortars with 200 shells for each.

    In response to the petition, which was filed in 2020, the Mossad initially claimed it had difficulty locating the historical documents concerning its activity in Lebanon. Subsequently the documents were shown to Supreme Court President Esther Hayut, and she determined that some of the documents could harm Israel’s security if they were published, but asked the Mossad to re-examine whether it might be possible to uncover some of the material. The petition was dismissed last April, and this week the Mossad published the document.

    According to Eitay Mack, the petitioner: “It’s a fascinating decision by the Mossad to reveal this document, even though it isn’t clear why.” The document suggests, he says, that “the massacre at Sabra and Chatila was one event in a chain of massacres, executions, abductions, disappearances, amputations and abuse of corpses carried out by the Christian militias. The clandestine affair must come to light and enable discussion and drawing of public conclusions that might prevent continued support by the Mossad and the State of Israel for security forces and militias around the world that commit atrocities. However, the Mossad still believes it has the right to continue to conceal information concerning this from the public.”

    #sionisme #vitrine_de_la_jungle
    #Liban
    #milices
    #Liban

  • Maya Mikdashi sur Twitter : https://twitter.com/mayamikdashi/status/1555942630617481217

    🧵how the nytimes writes/evaluates #Palestinian & Israeli life differently:

    1/"The Palestinian death toll for 2 days of fighting had risen to 15 by Saturday afternoon with 125 injured, according to the Health Ministry in #Gaza. A 5-year-old girl was among those killed on Friday"

    2/ “Two Israeli soldiers were wounded on Saturday by a mortar shell that fell on an Israeli communal farm near the Gaza border, according to the military”

    These sentences are back to back. Palestinian casualties are results of “fighting”, as if they were caught in crossfire

    When it comes to Israeli soldiers, there is a weapon (mortar shell) and a place (a farm). There are apparently no soldiers or civilians in the “Palestinian death toll,” nor a location of death. Earlier in the article we are told that “One civilian was lightly injured” in Sderot

    #infect #new_york_times #sionisme #criminel #impunité

  • En Cisjordanie, la violence des colons israéliens explose
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/07/25/en-cisjordanie-la-violence-des-colons-israeliens-explose_6136069_3210.html

    Fin mai, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies rapportait que 71 Palestiniens avaient été blessés par des colons depuis janvier. « 2022 est la pire année », juge Abboud Al-Sharif, coordinateur terrain de l’ONG Première Urgence internationale (PUI), qui intervient auprès des communautés palestiniennes victimes de la violence des colons en Cisjordanie.

    « Toutes les régions sont touchées »

    Selon lui, les attaques sur les personnes et les biens ont doublé depuis 2020. Autrefois, les agressions avaient surtout lieu la nuit, sur des petites routes, dans des zones sous contrôle total israélien. Plus maintenant : « Toutes les régions sont touchées », dit-il. Certaines attaques sont coordonnées entre colonies. Parfois, elles se font avec le soutien de militaires. Dans une réponse au Monde, l’armée israélienne dément s’associer à de telles actions. Ces pratiques ont pourtant été mises en évidence, notamment sur la base de témoignages d’anciens soldats publiés par l’ONG de vétérans Breaking the Silence.

    Le portable vissé à l’oreille, le maire de Huwara, Maïn Dumaidi, accueille les visiteurs sans interrompre sa conversation, les yeux rivés sur les collines du sud de Naplouse que l’on aperçoit depuis la fenêtre. « Il y a une attaque en cours, au rond-point, un peu plus haut », s’excuse-t-il. Des colons ont frappé l’un de ses employés qui aidait à la circulation, un handicapé clairement identifiable avec son gilet jaune fluo, et l’ont aspergé de gaz lacrymogène. Il a été transporté à l’hôpital. Les quelque 7 000 Palestiniens de la ville vivent cernés par cinq colonies israéliennes, illégales aux yeux du #droit_international. Ils partagent le même axe, la route 60, qui traverse la bourgade du nord au sud, avec l’armée et les colons.

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    #paywall

    #apartheid #sionisme #vitrine_de_la_jungle #impunité #complicité « #communauté_internationale »
    #Palestine

    • https://twitter.com/patrice_leclerc/status/1551541755849457665/photo/1

      Depuis Mai, ces grands carrefours embouteillés sont le théâtre d’une bataile des drapeaux : des colons israéliens tentent de décrocher la bannière palestinienne ; en réponse, les habitants en accrochant toujours plus. L’armée israélienne rapporte “ une augmentation des incidents impliquants des jets de pierre sur des véhicules israéliens” dans la zone, sans faire mention des violences des colons dénoncés par de nombreux témoins. ” “ C’est quotidien ! Ce n’était pas comme ça il y a 5 ans ” s’indigne le maire (...)

      Stratégie de harcèlement
      Sur le terrain, ce gouvernement est bien pire ” que ceux du pourtant très à droite Benyamin Nétanyahou pendant toute la décennie précédente, abonde Anthony Dutemple [ chef de mission à Première Urgence internationale (PUI) ] , Il fustige l’impunité dont bénéficie Israel sur la scène internationale : “ Tout augmente : la nombre de colons, les violences et ... les condamnations européennes, mais elles ne sont suivies d’aucun effet ! Il faut des actions concrètes, on ne peut pas se contenter de faire des tweets. ” Sur le terrain, les attaques ont des conséquences concrètes. Dans la bourgade d’At-Tuwni à l’extrême sud de la Cisjordanie, on vit “ dans la terreur , glisse Salwa Rabai, 26 ans. S’il y a un petit bruit à la porte, d’un coup je suis vidée de mes forces, je ne tiens plus debout ”.
      Face aux menaces de violences, les habitants ont crée “ des groupes sur Whatsapp ou Messenger, Si quelque chose arrive, on envoie un message et les jeunes débarquent, à plusieurs, pour nous défendre ” affirme la jeune Palestinienne. Lors d’ateliers organisés par PUI, elle retrouve d’autres femmes, qui viennent accompagnées de leurs enfants : “ Qui sait ce qui se passer en mon absence ” explique Feriel Ghissamou, 36 ans. Sa famille a perdu 4 bêtes, égorgées par les colons. Cette stratégie de harcèlement finit par l’emporter. Comme à Ras AL-Tin au nord-est de Ramallah, où plusieurs familles de bédouins ont fui, mi-juillet , après l’intensification des attaques contre eux. Aux alentours, une dizaine d’avant-postes sauvages avaient été érigés ces dernières années.
      Clothilde Mraffko

  • The Challenge of Defending Memory in Germany
    https://jewishcurrents.org/the-challenge-of-defending-memory-in-germany

    A Berlin conference organized to combat right-wing appropriation of Holocaust memory faces enduring backlash over #Palestine.

    Yet as backlash to the conference has slowly mounted in the weeks since its close—coming not only from the precincts of German opinion where hostility was anticipated, but from conference attendees themselves— it appears the opponents of the new right may be too divided to coordinate a response . After Palestinian scholar Tareq Baconi argued in a speech that European Holocaust guilt must not be used as a pretext to deny Palestinians freedom and equality, Polish historian Jan Grabowski and journalist Konstanty Gebert denounced Baconi from the conference stage and then in the German press, accusing him of antisemitism. This division reflects the reality that many of those who oppose right-wing European governments’ revision of Holocaust history often do not challenge the notion that Israel’s continued existence as a Jewish state is requisite recompense for the Holocaust—even if that means indefinitely denying Palestinians their fundamental rights. Now, a conference intended to address the instrumentalization of antisemitism risks becoming an object lesson in how such a process unfolds.

    ON THE SECOND NIGHT of “Hijacking Memory,” Hannah Tzuberi, a Berlin-based scholar of Jewish and Islamic studies, argued in a talk that Europe’s incomplete process of coming to terms with its past—what the Germans call vergangenheitsbewältigung—had resulted in Europeans projecting their own guilt for the Holocaust onto Palestinians. In the 21st century European imagination, Tzuberi said, Germans and other Europeans had, through their support for Israel, absolved themselves of culpability for the Holocaust: It was now the Palestinians, resisting Zionist colonization in Palestine, who had become the Nazis. “The birth of a morally improved German polity, made of citizens who have learned their lesson and now wish to protect what their ancestors failed to protect, goes [along] with an inscription of Palestinians as perpetrators and of Jews as their victims,” Tzuberi said.

    #culpabilité #Allemagne #antisémitisme #sionisme #colonialisme #crimes #impunité

  • Comment Israël préserve son impunité internationale en déchirant les preuves
    Gideon Levy | Lundi 4 juillet 2022 | Middle East Eye édition française
    https://www.middleeasteye.net/fr/opinionfr/israel-impunite-internationale-crimes-occupation

    Le 10 novembre 1975, l’ambassadeur d’Israël aux Nations unies Chaim Herzog, père du président actuel Isaac Herzog, est monté sur l’estrade de l’Assemblée générale des Nations unies et a déchiré avec fracas le texte de la résolution 3379, adoptée le même jour.

    La résolution 3379 décrivait le sionisme comme « une forme de racisme et de discrimination raciale ». Israël était sous le choc. Un grand boulevard de Haïfa nommé en l’honneur de l’ONU a rapidement été rebaptisé « boulevard du Sionisme » par le conseil municipal de la ville. Quelle farce du destin : la rue nommée en signe de reconnaissance envers l’ONU pour avoir déclaré en 1947 son soutien à la création de l’État d’Israël a été renommée trois décennies plus tard en raison d’une décision différente de cette même organisation.

    Chaim Herzog est immédiatement devenu un super-héros en Israël. Ce fut le sommet de sa carrière. Les Israéliens ont estimé que son geste théâtral était une réponse appropriée à ce que le pays percevait comme un acte antisémite d’envergure mondiale. Presque tous les Israéliens, y compris moi-même plus jeune, étaient de cet avis à l’époque. Comparer sionisme et racisme ? Cela ne pouvait être que de l’antisémitisme.

    Les années ont passé. L’ONU a révoqué cette décision en décembre 1991, mais quelques décennies plus tard, tout semble à nouveau différent. Le sionisme, qui consiste aujourd’hui pour l’essentiel à préserver la suprématie juive dans un pays habité par deux peuples, ne semble plus trop éloigné de la façon dont il était présenté dans la décision initiale de l’ONU.

    De la même manière, le geste de Chaim Herzog sur l’estrade de l’ONU – déchirer les pages d’une décision que la majorité des nations du monde avaient jugée légale – semble beaucoup moins approprié aujourd’hui qu’à l’époque. (...)

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