SOMMAIRE
1 - DE QUOI LA GOUVERNANCE EST-ELLE LE NOM ?
– Le droit et l’imaginaire
– De l’imaginaire industriel à l’imaginaire cybernétique
– Les origines de la crise institutionnelle
– La mise en pilotage automatique des sociétés
2 - LE RÊVE DE L’HARMONIE PAR LE CALCUL
– La croyance en un monde régi par les nombres
– L’invention de la comptabilité
– L’allégorie de la prudence
– L’essor de la statistique
3 - LES NOCES DU CAPITALISME ET DU COMMUNISME
– L’héritage soviétique
– Les reniements de la justice européenne
4 - LES IMPASSES DE LA GOUVERNANCE PAR LES NOMBRES
– L’hétéronomie comme condition de la liberté
– Les nouveaux visages de l’autonomie
– Les dégâts du new public management
– La souffrance au travail
– Le déni du réel
5 - LE DÉPÉRISSEMENT DE L’ÉTAT
– L’inversion de la hiérarchie public/privé
– L’affaire du Rana Plaza
– La résurgence de la logique ami/ennemi
6 - LA MISE À MAL DU TRAVAIL
– La mobilisation totale de 1914-1918
– De la guerre totale au marché total
– Réformisme et transformisme : les leçons de Bruno Trentin
– La responsabilité sociale des entreprises
– Le déclin des solidarités
7 - DU DÉCLIN DE LA LOI AUX NOUVEAUX LIENS D’ALLÉGEANCE
– Le retour des liens d’allégeance
– Le gouvernement par les hommes et par les lois
– L’exemple français : la réforme du code du travail
– La justice sociale : condition de la paix sociale