une hostilité contre les Juifs.

/antisemitismelemot.html

  • Im Vorwurf des Rassismus überlebt der Rassegedanke
    https://www.telepolis.de/features/Im-Vorwurf-des-Rassismus-ueberlebt-der-Rassegedanke-9533372.html?seite=all
    Il est temps de se débarasser de l’antigallicisme et de l’antigermsnisme. Acceptons einfin que leurs antagonistes, le gallicisme et le germanisme, font partie de notre quotidien. C’est mon alter ego qui vous le dit en regardant par le vasistas .

    Et le semitisme alors ?

    20.11.2023 von Daniela Dahn
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    Heute weiß jeder, was Antisemitismus ist, aber niemand, was Semitismus. Denn auch dieser Begriff ist fremdenfeindlich bis rassistisch aufgeladen.

    Es macht also wenig Sinn, ihn als Bezugspunkt für sein Anti zu nehmen. Das war nicht immer so. Ursprünglich kam Semitismus aus der Sprachwissenschaft, so wie Anglizismus. Er bezeichnet ganz neutral Ausdrucksweisen in Hebräisch, Arabisch und Aramäisch. Später wurde auch die Gesamtheit orientalischer Kultur so definiert. Araber sind also genauso Semiten, wie Juden.
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    Das erste wissenschaftliche Buch über Antisemitismus veröffentlichte 1901 Heinrich Graf Coudenhove. Sämtliche Nationen seien ein Gemisch verschmolzener Völker. Die Juden hätten sich schon in ägyptischer Gefangenschaft vermengt, wie andere in ihren Völkerwanderungen.

    Er verweist auf Dio Cassius, der bereits 223 n. Chr. den Namen „Juden“, also Bewohner Jehudas, für unzutreffend hielt. Durchziehende jüdische Kaufleute, Dolmetscher oder Ärzte hätten so manchem nichtsemitische Landesfürsten die Liebe zum Judentum beigebracht. Übergetreten seien damals Römer, Gallier und Germanen, auch arabische und schwarze Stämme. Mit dem König der Chazaren sei später ein ganzer finnisch-ugrischer Volksstamm jüdisch geworden.
    Die Nazis wussten offenbar nicht, dass die Arier ein friedliebendes Hirtenvolk auf der Hochebene des Iran sind

    Die germanische Kultur sei auf semitischem Boden gewachsen, Hauptobjekte katholischen Kults wären der babylonischen Kultur entlehnt, während die Babylonier ihre Götter von den Sumerern liehen. Alle Vorstellungen von Volksgruppen seien bestenfalls schwankende Annahmen, „eine Konfusion, die nichts zu wünschen übriglässt“.

    Die Nazis als Zuchtmeister des Rassismus entließen schließlich die Araber aus dem Antisemitismus und konzentrierten ihn ganz auf vermeintliche Juden. Doch es gab ein Problem. Zwar hatten sie 1935 das Blutschutzgesetz erlassen, das „arisches Blut“ von „nichtarischem“ schützen sollte. Aber sie hatten keinen blassen Schimmer, wie man beide Blutsorten nachweisen sollte. Es gibt nun mal kein messbares Merkmal, mit dem man jemanden einer „Blutschande“ überführen kann.

    Sie hätten es so gern rassisch begründet, aber, welch Schande für ihre Theorie, es blieb ihnen nichts, als die Kirchenbücher zurate zu ziehen. Hans Globke, Referent für Rassenfragen im NS-Innenministerium, beseitigte so das Definitionshindernis; damit noch etwas von der Abstammungslehre gerettet werden konnte, verfolgte man die Kirchenregister bis in die Großelterngeneration. Damit entschied die oft zufällige Religionszugehörigkeit der Großeltern über Leben und Tod der Betroffenen. Globke erfand auch die unsägliche Bruchrechnung für jüdische Anteile (die sich umgangssprachlich nicht selten bis heute erhalten hat).

    Restlos pervers war die Forderung nach einem sogenannten Ariernachweis, der Verdächtige im Sinne der Nürnberger Rassegesetze entlasten sollte. Das konnte nur funktionieren, weil man das Bild von den Ariern als nordisch blonde Herrenrasse in Schulen und Medien massenhaft verbreitet hatte.

    Offenbar wusste niemand, dass die Arier ein friedliebendes Hirtenvolk auf der Hochebene des Iran sind, das sich später bis Indien ausgebreitet hat. Wunderbar wie Mo Asumang in ihrem Dokumentarfilm „Die Arier“ iranische Dorfbewohner zu Wort kommen lässt: „Wir Arier denken, Hitler war verrückt. In den Geschichtsbüchern steht, was König Kyros gesagt hat: Es gibt keine Unterschiede zwischen den Völkern. Das ist arisch.“

    Wie beschämend für uns Neuzeitliche, dass das Denken in den Kategorien von Rassen oder Ethnien schon in der Antike als widerlegt galt. Beschämend, wie viele sich widerspruchslos der Verpflichtung zum absurden Ariernachweis gebeugt haben. Auch mein Großonkel, der einen katholischen Priester in Polen bestochen hat für den Nachweis, dass er ein unehelicher Sohn sei und so seinen „jüdischen Anteil“ reduzieren konnte. Lächerlich, unwürdig. Aber es hat geholfen.

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Vasistas

    #antisemitisme #semitisme #racisme #histoire #linguistique #wtf

    • aussi détestables soient-ils, Wilhelm Marr, Renan ou Drumont précédent le nazisme

      Wilhelm Marr et son entourage utilisent et popularisent le terme « antisémitisme », au début des années 1880, pour décrire ce racisme dirigé — uniquement — contre les Juifs.
      Entrée du mot « antisémitisme » dans l’usage courant pour désigner toute forme d’hostilité aux Juifs, la connotation racialiste s’estompant progressivement.
      L’antisémitisme ne vise pas les « sémites », pour la double raison du caractère impropre de ce terme pour désigner une population, et de la cible, limitée aux Juifs, de cette hostilité (...) L’étymologie défaillante du terme ne saurait être invoquée pour travestir sa signification réelle.

      https://phdn.org/antisem/antisemitismelemot.html

  • L’« antisémitisme » : une hostilité contre les Juifs. Genèse du terme et signification commune, Gilles Karmasyn
    https://phdn.org/antisem/antisemitismelemot.html

    « Un mot vaut beaucoup moins par son étymologie que par l’usage qui en est fait »
    Marc Bloch, Apologie pour l’Histoire ou Métier d’Historien, 1949.

    Très régulièrement surgit sous la plume de certains antisémites, le plus souvent à l’occasion de critiques « antisionistes » camouflant une charge antisémite, l’argument comme quoi ils ne sont pas antisémites, parce qu’ils ne sont pas hostiles aux Arabes et que les Arabes sont des sémites. Les déclinaisons de cette protestation de « non #antisémitisme » sont multiples. On a vu également des Arabes antisémites protester de ce qu’ils ne pouvaient pas être antisémites puisqu’ils seraient « sémites ». On verra d’autres personnes nier simplement qu’un « sentiment » ou une attitude portant le nom d’« antisémitisme » puisse exister. La formulation la plus doucereuse, qui se veut la moins polémique, consiste cependant à affirmer que l’antisémitisme désignerait une hostilité « contre tous les #sémites » (c’est-à-dire contre les Juifs et les Arabes). C’est une contre-vérité.

    #races #étymologie_trompeuse #langues et #baratin

  • ferait preuve d’un peu plus de courage elle rappellerait volontiers qu’en tant que descendant(e)s de Sem les Arabes constituent un peuple sémite au même titre que les autres (1) et que donc réserver cette dénomination à la population Juive pour les y opposer est un abus de langage.

    Comment il disait, déjà, Camus ? Ah oui : « Mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde ».

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    (1) Araméen(ne)s, Phénicien(ne)s, Babylonien(ne)s... et Juives(-ifs), donc.

    • so what ? c’est après-coup, au XIXeme, que l’antisémitisme européen a été théorisé (Drumont), et c’est ainsi que se définit le juif : ni une religion, ni une culture ni une nation, mais seulement, éventuellement, un ou plusieurs de ces éléments, y compris, exception et horreur pour l’Europe des Nations, nation sans État, ce dont témoignait le yddishland ou le Bund, avant le naufrage nationaliste et étatique qui fit saisi la bouée de secours du sionisme, étatique.
      depuis, le nazisme a forgé une conception du juif plus extensive que celle du rabbinat, non pas et exclusivement une mère juive, mais un grand parent juif comme critère suffisant d’appartenance, et a à nouveau déterminé ce que sont, et cette fois mondialement, les juifs (même les falashas, ça emmerde l’occidentale Israël).
      pour sa part, le racisme anti-arabe est aujourd’hui fréquemment dénommé islamophobie (là aussi, étonnement, c’est un terme forgé par des colonialistes réformateurs, critiques des institutions dont il étaient partie prenantes).
      les retours à l’origine qui se prévalent de l’authenticité de celle-ci font fi de l’histoire dont les langues et les concepts sont faits, fi de la force du négatif. car quelque soit la pesante positivité d’Israël, c’est négativement que le juif existe en tant que tel, et en tant que « sémite ».

      #juifs #antisémitisme

    • l’adjectif « sémite » ne saurait désigner qu’une famille de langues (à laquelle appartient l’hébreu) et certainement pas une « race »
      [...]

      Il n’est pas inintéressant de noter que le guru posthume des négationnistes, l’imposteur Paul Rassinier, a lui-même usé de cette rhétorique : « Luther n’était pas un anti-sémite, mais un anti-juif, ce qui est bien différent… Les historiens considèrent, en effet, qu’il y eut huit peuples sémitiques (Assyriens, Chaldéens, Phéniciens, Hébreux, Samaritains, Syriaques, Arabes et Ethiopiens) dont trois au moins existent encore aujourd’hui (Arabes, Hébreux ou juifs et éthiopiens) et ce n’est qu’aux juifs que le catholicisme moyenâgeux et Luther en avaient ». (Paul Rassinier, Le Drame des Juifs Européens, Les Sept Couleurs, 1964, p. 28). Rassinier se contredit quelques lignes plus bas en écrivant que le « National-Socialisme était antisémite », et entretenait d’excellentes relations avec les Arabes. Remarquons que dans un cas, Rassinier utilise un tiret et pas dans l’autre (voir fin de la note 4).

      https://phdn.org/antisem/antisemitismelemot.html