/lazzarini-in-four-months-israel-killed-

  • Lazzarini : In 4 Months, Israel Killed More Children Than Children Killed In Conflicts Globally
    Mar 13, 2024 - IMEMC News
    https://imemc.org/article/lazzarini-in-four-months-israel-killed-more-children-than-child-killed-global

    Philippe Lazzarini, Commissioner-General of UNRWA, stated that Israel has killed more Palestinian children in Gaza in just four months than all children killed in wars globally over the last four years.

    Lazzarini stated that the number of Palestinian children killed by Israeli missiles, shells, and bullets in the Gaza Strip since October 7, 2023, exceeds the umber of slain children globally and described what is happening in Gaza as a “war on the children’s childhood and their future.”

    He stated that based on data from the Palestinian Health Ministry and data by the United Nations, the number of slain children in Gaza between October 7, 2023, and February 29, 2024, is four times bigger than the number of children killed in wars globally over the last four years.

    A chart published by Lazzarini revealed that Israel killed +12.300 Palestinian children in Gaza between October 7, 2023, and February 29, 2024, compared to 12.193 children killed globally in 2019-2022.

    He called for stopping the war on Gaza and saving the lives of children amidst the ongoing Israeli onslaught.

    It is worth mentioning that Israel has now killed +31.184, and injured +72.889 Palestinians (%72 of the victims are women and children) in the Gaza Strip since October 7, 2023.

    #Génocide

    • À Gaza, la guerre d’Israël contre les enfants palestiniens
      Rachida El Azzouzi | 13 mars 2024 | Mediapart
      https://www.mediapart.fr/journal/international/130324/gaza-la-guerre-d-israel-contre-les-enfants-palestiniens

      (...) « Cette guerre est une guerre contre les enfants. Une guerre contre leur enfance et leur avenir », a abondé mardi 12 mars Philippe Lazzarini, le commissaire général de l’office onusien pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), sur le réseau social X. Il cite une statistique vertigineuse : le nombre d’enfants tués à Gaza depuis le 7 octobre 2023 est plus élevé que le nombre d’enfants tués en quatre ans dans l’ensemble des conflits à travers le monde.

      En cinq mois, plusieurs dizaines de milliers d’enfants ont été tués ou blessés par les bombardements israéliens. Ils constituent, avec les femmes, la majorité des plus de 31 000 morts comptabilisés à ce jour, selon le ministère de la santé du Hamas, soit plus de 13 000 enfants. Un chiffre jugé crédible par les Nations unies mais sous-estimé selon plusieurs organisations humanitaires car il n’intègre pas les milliers de corps ensevelis sous les décombres.

      « Avec 30 000 morts officiels et un nombre par définition inconnu de disparus à Gaza, sans même parler de la mortalité indirecte liée à la malnutrition et aux maladies, les pertes gazaouies en cinq mois sont équivalentes à la mort d’un million de personnes en France », note dans Mediapart l’historien Stéphane Audoin-Rouzeau.
      Des souffrances physiques et mentales

      Aux morts s’ajoutent les blessés dont « il faut imaginer les blessures », insiste Guillemette Thomas, coordinatrice médicale pour la Palestine de Médecins sans frontières (MSF). Des blessures graves, des fractures multiples, des brûlures sur une grande partie du corps, des membres arrachés…

      « Imaginez une jambe arrachée quand on n’a pas encore atteint l’âge de la marche », égrène Guillemette Thomas en insistant sur « la souffrance absolue des enfants, premières victimes d’une guerre qui n’est pas la leur ». Ces derniers arrivent « massivement dans des hôpitaux qui manquent de tout, où ils ne peuvent être soignés dans des conditions dignes faute de médicaments, de produits de sédation ».

      Son collègue Léo Cans, chef de mission en Palestine, a raconté à Mediapart l’histoire de Myriam, une enfant de 6 ans amputée de la jambe droite. Le visage à moitié brûlé, elle a perdu son frère, sa sœur, sa mère. Son père est porté disparu. Elle n’a plus que sa tante : « Faute de matériel, on a dû changer son bandage sans anesthésie. Pendant une demi-heure, elle a hurlé de douleur en appelant sa mère qui était morte. Chaque fois qu’une personne entre dans un hôpital, ce n’est jamais une personne seule. C’est une famille entière qui est détruite. » (...)