• Bon dieu, mais il ne comprend rien, rien du tout, c’est dingue !!!
    Arrête #benoit arrête bon dieu.

    Le mec s’accroche car :

    ....l’ancien ministre de l’Education n’a d’ailleurs pas abandonné sa posture de rassembleur de la gauche, affirmant qu’il battait Marine Le Pen « dans tous les sondages au second tour »...

    Bon dieu arrête !! Le pen serait battue par tous ou presque mais avant y’a le premier tour bon dieu. Arrête de faire le bobo, devient pauvriste, devient gensquisouffristes, c’est ça qui fera qu’on aura envie de toi.

    Comprends le : y’a aussi des femmes pauvres, y’a aussi des femmes ouvrières, y’a aussi des femmes employées !! En étant pauvriste t’es aussi pour les femmes mais là tu deviens universel au lieu d’être sectaire.

    http://www.lexpress.fr/actualite/politique/elections/presidentielle-face-a-melenchon-le-piege-du-vote-utile-se-referme-sur-hamon

  • Théorie du #complot

    Le mec encaisse 2 millions d’euros ou plus paraît-il quand il était un banquier visible y’a quelques années et aujourd’hui qu’il est déguisé en personne normale (pas banquier quoi), il n’a plus que des figues :
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/03/27/97001-20170327FILWWW00162-declaration-de-patrimoine-de-macron-rien-de-probl
    J’en tire deux conclusions :
    – soit il a tout bouffé et alors fô pas voter pour lui car il ne sait rien gérer, même pas son propre fric
    – soit ... et là non plus fô pas voter pour lui

    #Macron : il y a des chances que je ne vote pas pour toi

  • Faites vos jeux, rien de va plus ! Je prends les paris et je me permets de me mouiller :
    http://www.francetvinfo.fr/elections/presidentielles-vincent-peillon-favorable-a-un-rapprochement-entre-jean

    Si #Hamon accepte de fusionner avec #Melanchon alors je mange mon chapeau. C’est pourtant la seule issue qui pourrait permettre presque à coup sûr d’avoir un président un peu moins de droite que la moyenne mais le camarade Hamon n’est pas là pour sauver le prolo. Il a d’autres ambition et le prolétariat n’est pas prioritaire...

  • Combat contraire.
    Camarade #Hamon, ce n’est pas en t’en prenant à Mélanchon que les français vont te suivre.
    http://www.bfmtv.com/politique/alexis-corbiere-benoit-calme-toi-prends-une-petite-tisane-1130125.html

    Bon dieu, propose, propose des trucs contre le chômage, propose des trucs pour le logement, propose des trucs pour l’éducation et arrête de penser que la campagne c’est de taper sur les autres.

    Un conseil de butadaie : essaie d’être un peu plus ouvriériste, pauvriste, employériste et calme toi sur le féminisme. C’est ce que j’entends quand je vais dans mon bistrot habituel dans lequel y’a que des prolos comme moi et pas de bobo...

    Reprends-toi et essaie de trouver oû est la #gauche

  • Tu recules, tu recules camarade #Hamon. C’est le résultat du manque de courage. Tu penses qu’en ne faisant pas le boulot dans tes troupes par le nettoyage de la traitrise, les français vont t’adouber ?

    Ben non, ils souhaitent peut-être mettre à la tête du pays quelqu’un qui prend des décisions, même difficiles, plutôt qu’un gars qui pleurniche et qui pense qu’en pérorant qu’il sera un président féministe ce sera le passeport pour la gloire...

    Dire que c’est ça qui prétend représenter la #gauche...

  • #Hamon !? Avant d’être un hypothétique président féministe commence par te comporter en homme : beaucoup te lâchent ou te soutiennent avec un couteau planté dans ton dos, alors il est maintenant temps de leur montrer que c’est toi qui est légitime pas eux.

    Rappel : tous les députés sortants qui te lâchent, tu leur fais envoyer une lettre recommandée qui stipulera qu’ils sont exclus du parti et qu’ils sont remplacés aux prochaines législatives par des adhérents qui respectent la légitimité des urnes. Tu choisis comme nouveaux candidats des jeunes, avec en priorité des femmes, on verra ainsi que ton #féminisme que tu hurles aujourd’hui n’est pas une légende.

  • Charlot ministre de la vérité, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 22 février 2017)
    http://blog.mondediplo.net/2017-02-22-Charlot-ministre-de-la-verite

    Frédéric Lordon est en grande forme. Faut dire que quand c’est trop,...

    Admettons-le : au début on n’a pas voulu y croire. Lorsque le 3 janvier on a entendu Samuel Laurent, « décodeur » en chef au Monde, annoncer « une innovation technologique (1) » conçue pour défaire la post-vérité, on s’est dit que c’était trop beau pour être vrai. Mais l’époque dispense sans compter, et il faut désormais tenir pour acquis qu’elle est capable de tout. La suite a prouvé combien. Il y a d’abord ce nom grotesque, Decodex, qui fait surtout penser aux collants bleus de Fantômas ou bien au manteau noir de Judex — et donne irrésistiblement envie d’avoir accès aux minutes du brainstorming, qu’on imagine quelque part entre Veritator, Orthofact et Rectifias. Il y a surtout une trouvaille dont on ne sait plus s’il faut l’assimiler au geste d’une performance artistique ou au comique du cinéma muet. Construire la machine à gifles et s’y attacher la tête dans l’ouverture, Buster Keaton ou Charlot n’auraient sans doute pas fait mieux. C’est que les génies du décodage se sont fabriqué pour longtemps des journées difficiles. Comme de juste, pas une des (nombreuses) traces de pneu de la presse « crédible » labellisée « vert » ne leur sera épargnée, immanquable avalanche dont les effets sur la santé nerveuse du chef décodeur sont déjà constatables sur les réseaux sociaux. Et chaque fois que le ministère de la vérité proteste de ses justifications doctrinales, c’est derechef pour faire tourner à plein régime la turbine à claques.

    Leibniz nomme « géométral » de toutes les perspectives le point de vue sur tous les points de vue, le point de vue suprême qui cesse d’être un point de vue particulier parce qu’il les synthétise tous. Le géométral, c’est le point de vue de Dieu. Ou, donc, du Monde. C’est bien connu : Le Monde n’a pas de point de vue. Il n’est pas l’organe officiel de la mondialisation, de l’Europe libérale, de la réforme indéfinie, et de l’entreprise-qui-crée-l’emploi — ou s’il l’est, il n’est que le porte-parole de la nature des choses. Et quand, de temps à autre, admettons-le, des « opinions » s’y font entendre, c’est dans les pages spéciales des éditoriaux, des chroniques et des tribunes, hermétiquement séparées du reste du journal voué, lui, aux faits vrais et à l’information neutre.
    Aussi bien Daniel Schneidermann que François Ruffin (7) s’essayent à faire comprendre à Samuel Laurent que c’est le propre du point de vue dominant que de pouvoir se nier comme point de vue particulier,

    Il y a comme une loi de proportionnalité du monde social qui justifie la critique en rapport avec l’importance des positions de pouvoir et des prétentions qui s’y expriment. C’est que la détention d’un pouvoir exorbitant conduit nécessairement à questionner la légitimité des détenteurs, et qu’en l’espèce on est conduit à se demander comment des pouvoirs aussi considérables se sont trouvés remis à des individus aussi insuffisants. La pédagogie généralisée de l’information vraie ne pouvait donc manquer de faire revenir la bonne vieille question de Marx de savoir qui éduque les éducateurs. On se dit d’abord que la croyance forcenée en un journalisme vierge de point de vue et riche seulement de faits devrait suffire à interdire l’accès à la profession. On se demande ensuite ce qui se passe dans les écoles de journalisme pour qu’on en laisse sortir des « diplômés » dans cet état. Sont-elles toutes sinistrées à ce point (ou n’y en a-t-il pas une ou deux qui résistent) ? À quel effondrement président-elles ? La dégradation intellectuelle du journalisme est-elle si avancée que le laisse entrevoir l’aval enthousiaste donné à la philosophie du Decodex jusqu’au plus haut niveau du « quotidien de référence » ?

    « Quand un patron parle, c’est de l’économie, quand un syndicaliste parle, c’est du militantisme »

    Il y aurait beaucoup à dire sur le geste qui conduit, sans visiblement qu’il en ait conscience, Le Monde à épouser cette pratique néolibérale entre toutes de l’évaluation généralisée — des autres. Comme on sait, née dans la finance, la pratique de l’évaluation est en voie de coloniser toutes les sphères de la vie sociale, organisant par là leur soumission à la logique d’une société de marché de part en part régie par le principe de concurrence. On évalue les chauffeurs de VTC, les appartements de location, les toilettes d’aéroport, et sans doute bientôt les dîners entre amis — le « code couleur », cette tragédie de la couleur que même la plus fertile imagination dystopique n’aurait pas pu anticiper. Voilà donc que Le Monde distribue des couleurs à l’information comme d’autres aux apports nutritionnels ou aux pots d’échappement. Le Monde est bien le journal de ce monde.

    Que le journalisme commence avec l’établissement de faits et la dénonciation des contre-vérités flagrantes, c’est une telle évidence qu’on se demande comment des titres ont cru y voir le motif d’une rubrique spéciale, en excès de leur habitude ordinaire qui prescrit pourtant depuis des lustres cette exigence presque constitutive de procéder à des vérifications élémentaires. Ceci d’ailleurs pour des raisons qui sont vieilles comme la politique : sitôt qu’ils ne sont plus surveillés comme le lait sur le feu les pouvoirs mentent, les institutions mentent, l’État ment. Le mensonge leur est constitutionnel, comme à toutes les institutions autonomisées, toujours tendanciellement portées à oublier ce qu’était leur fonction première, pour ne plus vivre que pour elles-mêmes.

    #decodex #fake_news #post_truth

    • Une fois n’est pas coûtume, j’ai lu l’article en entier. Lordon n’est pas ma tasse de thé et j’aime de moins en moins son écriture pompeuse et méprisante, cette espèce d’arrogance induite presque dans chaque phrase et qui décrédibilise de fait le discours. Je trouve que lui et ses collègues, au fond finissent par ressembler à ceux qu’ils défoncent et démolissent.

      Cela dit, j’ai aussi été agréablement surpris de la tournure, plus distanciée et plus simple (et peut-être plus modeste) de certains phrases/idées, certaines interrogations avec lesquelles je souscris complètement sur ce qu’est le Decodex et sur ce que devient Le Monde. Je les reproduis ici : j’y ai pensé de manière identique, je ne l’ai pas écrit mais Lordon l’a fait et ce qu’il a fait correspond très bien à ma consternation.

      A propos des positions des « gens du Monde » qui défendent coûte que coûte Decodex :

      Qu’un discours devienne à ce point instable par autoréférence devrait normalement inquiéter ses propres auteurs. Que la chose les laisse à ce point de marbre, et comme inconscients de la ruine qu’ils opèrent eux-mêmes de leur propre position a en tout cas valeur de symptôme. Mais symptôme de quoi sinon de ces époques finissantes qu’on reconnaît à l’enfermement de ceux qui prétendaient en être les guides, et ne mesurent plus ni à quel point ils ont rompu avec le reste de la société ni la portée de leurs propres paroles.

      A propos du Monde (c’est incomplet, mais c’est comme le Decodex, c’est un début) :

      C’est bien connu : Le Monde n’a pas de point de vue. Il n’est pas l’organe officiel de la mondialisation, de l’Europe libérale, de la réforme indéfinie, et de l’entreprise-qui-crée-l’emploi — ou s’il l’est, il n’est que le porte-parole de la nature des choses. Et quand, de temps à autre, admettons-le, des « opinions » s’y font entendre, c’est dans les pages spéciales des éditoriaux, des chroniques et des tribunes, hermétiquement séparées du reste du journal voué, lui, aux faits vrais et à l’information neutre.

      Samuel Laurent et ses copains des Décodeurs qui, avec ce pouvoir, sont un peu sortis de la réalité et planent en oblique 2000 m d’altitude. Justement sur la question - fondamentale - de celui qui a qui exerce le pouvoir, ce qui est le cas de Samuel Laurent comme journaliste du Monde soutenu à fond par sa « hiérarchie », Lordon écrit ceci qui est un base solide pour commencer à en parler :

      Aussi bien Daniel Schneidermann que François Ruffin s’essayent à faire comprendre à Samuel Laurent que c’est le propre du point de vue dominant que de pouvoir se nier comme point de vue particulier

      Maintenant, viennent les arguments, les raisons pour lesquelles « on » est journaliste ou pas et « ce qu’est un journaliste ». Avec des réponses d’une grande pauvreté. Et en écoutant, en lisant, on se souvient tout à coup que « mais c’est le Monde quand même, le journal prestigieux de référence ».

      interrogé sur les ressorts de sa vocation journalistique, le chef décodeur [répond] qu’elle doit tout à « la passion des faits ». La passion des faits… Des faits en général, sans autre précision. Des faits en tant que faits. Réponse philosophiquement vertigineuse, porteuse de tout un rapport au monde social et à la politique, qui laisse aussi dans un grand désarroi : il y a « les journalistes » (qui n’ont pas de point de vue) et il y a « les militants » (qui en ont un). Les premiers sont donc par essence respectueux des faits et les seconds portés à les distordre : {« Je ne suis pas militant, je suis journaliste. Et être journaliste, c’est expliquer le monde tel qu’il va ».}

      Pouvait-on imaginer définition plus pitoyable... Ce que Lordon exprime ainsi :

      Sentiment de vertige au spectacle de cet abysse.

      Revenons à la question du pouvoir, parce que c’est vraiment le truc le plus important. On ne discutera jamais assez sur les conditions qui amènent certain·es - parfois par hasard, parfois par vrai opportunisme ou carriérisme - à accaparer/confisquer ou simplement obtenir les pleins pouvoirs. Et la réflexion de Lordon dans le contexte du Decodex est intéressante :

      Il y a comme une loi de proportionnalité du monde social qui justifie la critique en rapport avec l’importance des positions de pouvoir et des prétentions qui s’y expriment. C’est que la détention d’un pouvoir exorbitant conduit nécessairement à questionner la légitimité des détenteurs, et qu’en l’espèce on est conduit à se demander comment des pouvoirs aussi considérables se sont trouvés remis à des individus aussi insuffisants.

      On peut penser que le terme « insuffisant » est très arrogant, voire insultant, d’un autre côté, en suivant ce Monsieur sur les réseaux sociaux et en lisant ce qu’il écrit dans le journal, on est abasourdi par l’indigence des propos, des analyses, des réflexions.

      Quelqu’un ici, sur seenthis, a expliqué que l’univers mental des gens de Decodex était étroitissime pour ce qui concerne en tout cas leur utilisation d’Internet et des projets/initiatives qui s’y développent. Dans l’émission « Arrêt sur image » cité par Lordon, on entend Samuel Laurent justifier sans rire que "les grosses rédactions sont plus sérieuses que les petites et que "si le public veut s’informer sur le Proche-Orient, il trouvera beaucoup plus d’infos [vraies] dans le Figaro, le Monde ou Libé parce que ce sont de « grosses rédactions » et qu’il y a « journalistes qui font des reportages, des choses comme ça ». C’est en effet nier que de très nombreux groupes de recherche, de réflexions, des blogueurs aussi, etc... se servent d’Internet comme plate-forme pour faire exister leurs projets et leurs initiatives qui souvent apportent des éléments plus riches, plus précis, et plus « vrais » ou « vraissemblable » que les "grosses rédactions) :) (j’ai honte de le dire comme ça mais bon) que ce que ferait un journaliste du Monde ou du Figaro, avec tout le respect que je leur dois puisque certains sont des ami·es très cher·es (et je pense d’ailleurs qu’elles/ils souffrent beaucoup en ce moment).

      Puis vient enfin cette réflexion sur le journalisme et sur ce qu’est la direction du journal de référence (je parle du Monde)

      On se dit d’abord que la croyance forcenée en un journalisme vierge de point de vue et riche seulement de faits devrait suffire à interdire l’accès à la profession.

      On se demande ensuite ce qui se passe dans les écoles de journalisme pour qu’on en laisse sortir des « diplômés » dans cet état. Sont-elles toutes sinistrées à ce point (ou n’y en a-t-il pas une ou deux qui résistent) ?

      La dégradation intellectuelle du journalisme est-elle si avancée que le laisse entrevoir l’ aval enthousiaste donné à la philosophie du Decodex jusqu’au plus haut niveau du « quotidien de référence » ?

      J’ai mis en gras parce que pour moi, c’est un mystère. J’ai travaillé pendant 30 ans au Monde d’abord, puis dans les environs du Monde ensuite lorsque j’étais au Diplo. j’y ai encore des ami·es fidèles (je parle surtout du Monde), qui parfois me racontent des trucs. Mais je ne comprends pas comment un journal comme le Monde ait pu avoir à sa tête des dirigeants aussi médiocre.

      Sur la manie de vouloir tout classer, tout ranger dans des cases pour sans doute mieux contrôler :

      C’est que la machine à gommettes occupe pile ce lieu monstrueux où se rencontrent la pathologie néolibérale du rating et la conception tutélaire de la démocratie. Il y aurait beaucoup à dire sur le geste qui conduit, sans visiblement qu’il en ait conscience, Le Monde à épouser cette pratique néolibérale entre toutes de l’évaluation généralisée — des autres. Comme on sait, née dans la finance, la pratique de l’évaluation est en voie de coloniser toutes les sphères de la vie sociale, organisant par là leur soumission à la logique d’une société de marché de part en part régie par le principe de concurrence.

      On se demande comment les gens du Monde font pour ne pas voir (ou ils font semblant). Il y a des journalistes du Monde qui ne disent rien parce qu’ils ne peuvent pas, mais on a vu que leurs comptes twitter ou fb ne font pas une seule mention sur Decodex... Sans doute le seul moyen qu’ells·ils ont d’exprimer leur désaccord :

      la philosophie du Decodex révèle ce qu’elle est… en vérité, et pousse l’ironie jusqu’à permettre de le dire dans ses propres termes : un enfermement dans la croyance, la croyance d’un en-dehors de l’idéologie, c’est-à-dire finalement d’une idée possible de la politique hors de la politique — pour le coup : « contradictoire ».

      C’est tellement consternant qu’on est tenté de se demander s’il ne reste pas dans un coin au Monde quelques personnes qui n’ont pas complètement oublié ce que c’est que la politique, et qui n’ont pas secrètement un peu honte de ce qui est en train de se passer dans leur propre journal, de ce naufrage intellectuel, avalisé jusqu’au sommet de la direction : le règne des data et de l’algorithme, de la politique abandonnée à des illettrés politiques, où le néant de pensée se trouve le remplissage de substitution des lignes de code.

    • Ce passage est aussi savoureux, ça complète la collection :

      Ceci d’ailleurs pour des raisons qui sont vieilles comme la politique : sitôt qu’ils ne sont plus surveillés comme le lait sur le feu les pouvoirs mentent, les institutions mentent, l’État ment. Le mensonge leur est constitutionnel, comme à toutes les institutions autonomisées, toujours tendanciellement portées à oublier ce qu’était leur fonction première, pour ne plus vivre que pour elles-mêmes. Hormis quelques incertaines régulations institutionnelles, seule la coercition de l’information publique peut les tenir à un minimum de respect de la vérité. Que le procureur de Pontoise trouve d’abord à dire qu’Adama Traoré est mort de complications infectieuses, ou l’IGPN que le viol de Théo n’en est pas un mais une inadvertance, ceci n’est pas un accident mais la vérité des pouvoirs institués. Et c’est bien dans le rapport de force, contraints par l’opiniâtreté d’une volonté de dévoilement, que les pouvoirs finissent par cracher le morceau, et là seulement.

      La presse est en principe le lieu de cette volonté — en principe car elle-même, devenue pouvoir institutionnel, entretient (mais depuis si longtemps…) des liens troubles avec les autres pouvoirs institutionnels, ceux du capital et de l’État notamment, dont elle passe souvent les plats avec une étonnante décontraction, employant maintenant surtout son énergie à contrer les contre-pouvoirs (et pensant se refaire une virginité de temps en temps avec un Lux Leaks ou une affaire Fillon, péripéties à grand spectacle, opportunément venues pour mieux faire oublier l’ombre dans laquelle on laisse d’habitude les fonctionnements réguliers du système). Au passage, Pierre Rimbert rappelle dans « Les chauffards du bobard » (19) que quand la presse officielle fait dans le fake, elle n’y va pas avec le dos de la pelle, ni ne mollit à la taille des enjeux : au bout du mensonge, il y a parfois des guerres, des bombes et des morts par milliers.

    • Merci à toutes et tous pour vos avis précieux, oui le Decodex est une imbécilité sans nom, on revient à une sorte d’Eglise cathodique qui remplace la « catholique » ..Scandaleux que des journalistes se fasse l’écho du système mais bon c’est leur métier et c’’est l’Otan qui est derrière avec Stratcom pour soit disant lutter contre les fausses nouvelles.

    • Et c’est une journaliste américaine qui nous l’explique : c’est aux médias de décider de contrôler ce que pensent les gens et c’est notre travail" Mika Brzezinski, la fille du très va t’en guerre Zbigniew Brzezinski, qui pousse l’Occident a faire la guerre contre la Russie et la Chine, qui nous l’explique, ça doit être génétique chez ces anciens nobles polonais. https://francais.rt.com/international/34404--medias-controler-gens-trump-msnbc
      Attention on assiste en ce moment à une quasi révolution aux Usa depuis l’élection inopinée de Trump, suivez le « Projet Veritas » qui se veux anti-média, crée par un libéral ayant dénoncé les nombreuses affaires sous Obama et les Clinton :
      .http://veritaslive.com/02-23-2017/project-veritas-releases-over-100-hours-of-audio-from-inside-cnn.html
      C’est la guerre déclarée de l’Etat profond contre la nouvelle équipe au pouvoir qui a bien l’intention d’éradiquer celle qui a pris le pouvoir en 2001 ...

    • merci @sombre j’ai failli manqué tous ces précieux commentaires sur le dernier billet de Lordon. J’avais cité le même passage que Reka que j’ai adoré. https://seenthis.net/messages/572431

      Personnellement j’aime beaucoup Frédérique Lordon. Je le lis régulièrement. Je ne l’ai jamais trouvé ni arrogant ni méprisant bien qu’étant issue de la classe ouvrière. Il sait adapter son langage par rapport à son public. Bref j’ai pour lui une certaine admiration.

    • Ben @reka, si t’avais apprécié Lordon on aurait eu tout le papier en citation (y’en manque plus beaucoup) !! ;-)

      Pas d’accord avec toi @reka. Le ton du papier est ce qu’il doit être, « l’arrogance » de Lordon n’atteint pas le millième de celle de ceux qui se prétendent journalistes au Moonnndddeee.

      Autant j’étais remonté contre une référence de @hlc, autant celle-ci me réconcilie avec mes congénères.

    • @marielle : Disons que Lordon a souvent un style un peu pédant et j’avais trouvé ses interventions à « Nuit Debout » très agaçantes comme s’il parlait pour s’écouter parler en se prenant les pieds dans le tapis car le fond de sa pensée et ses arguments n’étaient pas clairs. Et depuis, j’évitais de lire ses articles.
      Mais là, l’analyse est plutôt bonne.

    • @monolecte euh moi ça fait quelques années :) que je m’interroge sur les processus qui permettent à des imposteurs (ou à des personnes « insuffisantes » comme le dit si élégamment Lordon dans ce texte) de s’accaparer un ou des pouvoirs exorbitants, et de l’imposer à celles et ceux qui de facto se retrouvent dans une position « en dessous » et qui doivent subir les diktats que ces nouveaux médiocres leur imposent sans réelle possibilité de les discuter. Sur le terme « médiocre » : il ne veut pas nécessairement dire « incompétent ». Je veux dire que ces médiocres peuvent être très compétent dans leur domaines de recherche ou de spécialisation, mais sont d’absolu désastres dès lors qu’ils se retrouvent en position de domination sur les autres (de toutes façons je suis contre toute forme de hiérarchie !). Pour moi le médiocre dont on parle l’est parce qu’il a pété un plomb et abuse plus ou moins largement du pouvoir qu’on lui a confié au mieux ou qu’il s’est accaparé au pire. Ce médiocre au pouvoir dirige de manière opaque, cache les informations stratégiques, joue les uns contre les autres, désespère les employés trop créatifs ou trop indépendants (ou leur arrache leurs prérogatives). Pour survivre à une direction médiocre dans ce sens, la seule solution est de partir, Se battre ne sert à rien. Constater l’échec et reconstruire autre chose ailleurs, mais pour certain.es qui restent, elles.ils finissent souvent par fonctionner sur des stratégies d’évitement, lesquelles sont également potentiellement destructrices. Un jour ou l’autre, ces directeurs « insuffisants » finissent par se crasher, par faire naufrage, tous seuls comme des grands, comme le « vasa » qui coula quelques minutes après son lancement lors de son inauguration tellement il était lourd tellement le roi de Suède voulait en faire le navire le plus puissant du monde.

      Cette médiocrité des dirigeants est démotivante pour beaucoup, mortelle pour certains dans le sens où elle tue l’enthousiasme de ceux qui n’ont pas envie de plier et détruit des idées, des initiatives prometteuses, des expérimentations.

      Je ne sais pas pourquoi on en parle plus aujourd’hui qu’hier, il me semble que ce phénomène st constant dans le temps depuis longtemps. Sauf qu’aujourd’hui, avec la multiplication des outils qui permettent la liberté, ceux qui subissent cette médiocrité s’en accommode moins bien et/ou en souffre beaucoup plus.

      J’ai vécu ces situations, plusieurs fois (vu du dessous) et je dois reconnaître que ça a laissé des empreintes qui, de temps en temps, redeviennent douloureuses. Ce n’est donc pas un sujet léger ! :)

      @marielle Le grand charme de seenthis est entre autre la qualité des discussions où des opinions très différentes peuvent s’exprimer sans crainte, et surtout — ce qui est le plus important — des discussions où les dérapages sont très très rares. Les échanges peuvent être vifs - parfois un peu brutaux - mais en général toujours argumentés. Je suis content de savoir que tu admires Lordon, c’est très bien, chacun·e admire qui elle·il veut, merci pour l’info. J’en profite pour te dire qu’ayant lu Lordon depuis quelques années, je vois que son écriture n’a pas toujours été aussi pédante et arrogante. Quand il écrivait plus modeste et sans ces métaphores à la con qui discréditent son discours, j’aimais bien certains de ses textes, et j’ai partagé (je partage toujours d’ailleurs) certains de ses points de vus. pas tous, mais c’est aussi normal.

      Par contre j’ai vu son écriture se dégrader et Lordon commencer à écrire comme Rimbert (qu’il cite dans le texte et qui a l’habitude d’éditer les papiers qu’ils peublie sur le blog du diplo), avec force de métaphores merdiques qui se croient fortes et drôles, mais qui respire l’arrogance de ceux qui pensent avoir toujours raisons sur tout le monde (genre Caligula) et qui finalement méprisent justement tous ceux qui ne pensent pas comme eux. Peut-être a-t-il subit de mauvaises influences éditoriale à force de trop fréquenter le « Diplo du haut ».

      @butadaie On est bien d’accord su l’essentiel, on dit la même chose pour ce qui concerne nos amis du Monde. Pour Lordon, comme je l’ai dit, je suis content qu’on ait toutes et tous des avis différents. Moi je n’aime plus, ni le style ni certaines idées (sauf certaines en partie exprimées dan ce texte), mais je suis content si d’autres trouvent que c’est bien. c’est la magie seenthis en quelques sortes.

    • A propos de Lordon et pour alimenter le débat, je fais remonter des « abysses » de Seenthis quelques discussions sur le keynasianisme et le spinozisme de sa pensée et (ce qui a fait pas mal de vagues) la parution de son bouquin, Imperium, où Lordon étrille sans ménagement l’anarchisme, l’internationalisme et tout ce qui caractérise le contenu de la pensée libertaire :

      https://seenthis.net/messages/524109
      https://seenthis.net/messages/559885

      (Heureusement qu’il existe quelques outils pour « défragmenter » Seenthis)

    • @sombre sur Lordon (et Friot) je trouve ce passage assez juste :

      Il est devenu de mode de cracher sur Lordon de manière peu rigoureuse, afin de marquer son manque de radicalité et du même geste, de démontrer la sienne... Cela devrait être le fruit d’une véritable lecture critique, faute de quoi l’on tire à côté, et ne demontrons que notre mauvaise foi ou notre mauvaise compréhension . (Il me semble qu’on peut observer le meme phénomène avec b. Friot.)
      https://seenthis.net/messages/559885#message561635

      Je trouve que ça décrit assez bien les textes et les postures de « palim-psao », « tantquil » et « Sortir du capitalisme ».

  • Ils n’ont pas encore digéré le brexit, trump, ..., mais ils continuent.
    Un de ces jours, je vais balancer ce site au décodex, c’est sûr.

    Une question : sont-ce les résultats du même institut de sondage que permettait au Huffigton post d’annoncer il y a quelques mois que Clinton gagnerait avec 80% des suffrages ??

    http://www.huffingtonpost.fr/2017/02/23/limpopularite-de-donald-trump-dans-les-sondages-est-inedite

    Ils ne doutent de rien, ils font comme si de rien n’était.
    #decodex #barnum

  • Bonjour,
    Pas toujours le temps de rentrer dans tous les articles mais j’avais mis de côté une référence de @hlc et je l’ai lue… Les bras m’en sont tombés.

    La voici.
    https://seenthis.net/messages/570133

    Le coupable : Séraphin Alava , Professeur des universités (à la lecture du papier il en a effectivement l’envergure), nous explique qu’il faut « éduquer » la jeunesse aux médias !!

    Sous un couvert faussement scientifique, un papier bourré de novlangue et de vide.

    L’enjeu révolutionnaire selon lui :

    Comment identifier et dire la vérité

    (sic !).

    Il faudrait expliquer au Pr. Alava qu’un scientifique digne de ce nom commence par définir les termes avec lesquels il va établir ses heuristiques et les moyens de les valider. Ici, kdal. La vérité ? Il ne la définit pas. C’est acquis : la vérité c’est lui et ceux qui lui ressemblent, les autres c’est la « radicalisation cognitive des jeeuuunnneess ».

    Et il y va l’artiste, il y va de bon cœur.

    Il n’a pas définit son concept de vérité mais une chose est sûre c’est pas les théories complotistes et alternatives la vérité, c’est ce qu’il pense lui la vérité, pas ce que pensent les autres.

    Et comme les autres ne voient pas la vérité là où lui la voit, alors il ne doute de rien, il propose de :

    repenser l’éducation aux médias et construire les nouvelles formes d’info-apprendre de demain

    (re-sic !)
    Rien de moins. C’est big brother, il va d’ailleurs nous montrer comment.

    Il cite Beuve-Mery, mais si Beuve-Mery pouvait parler peut-être qu’il lui expliquerait que la réflexion est aujourd’hui partout sauf dans ses journaux et dans ses médias qui disent que des vérités.

    Séraphin a bien analysé le truc, il y a trouvé des causes essentielles, en voici une :
    – un excès d’info : ça c’est de la science… T’as trop d’infos sur un sujet alors c’est pas bon, faut qu’on te rééduque. Et il te cite un sondage dans lequel « 26% des jeunes de 18 à 24 ans ne considèrent pas la radio comme une source crédible » : alléluia !! C’est une très bonne nouvelle ! Ils ont soif d’autre chose, soif d’autres sources, mais non, ça lui va pas, c’est pas bon car => la vérité sort de la radio, c’est bien connu.

    En voici une autre : attention, je ne ment pas, vous pouvez le contrôler dans son papier :
    – « Ce qui forme une culture n’est pas la conservation, mais le filtrage. Et Internet est le scandale d’une mémoire sans filtrage, où l’on ne distingue plus l’erreur de la vérité » : vous avez bien lu, fô filtrer l’info car internet ne le fait pas. Lui il sait ce qui est vérité donc il faut utiliser son prisme pour filtrer.

    Je m’arrête là car ce papier est un tissu de c*%@#$ et de contre vérités (c’est le cas de le dire) et si je devais analyser l’ensemble, je suis encore là cette nuit.

    Camarade Séraphin, Le Monde t’a entendu, y’a maintenant le decodex, tu peux y aller et filtrer la bas tout ton saoul.

    Pr. Des universités, s’il vous plaît ! Orwell doit se retourner dans sa tombe !! Ça me rappelle un film « Equilibrium » où la aussi t’avais le grand frère qui pensait pour toi et qui organisait les filtrages pour que seule la vérité atteigne le prolétaire.

    Le plus triste n’est pas Alava en fait, c’est que son papier ait été tagué par 5 seenthisers, et certainement pas pour les mêmes raisons que moi...

    #barnum #bonneteau #decodex

    • « Le plus triste n’est pas Alava en fait, c’est que son papier ait été tagué par 5 seenthisers, et certainement pas pour les mêmes raisons que moi... »

      Et pourquoi pas ?

      Si vous suivez mon fil, faites attention, je peux tagguer même si je ne suis pas d’accord, mais que je garde en réserve les arguments des autres.

      Il faut quitter sa bulle de filtre pour pouvoir répondre.

      Tiens, justement, c’est ce que je dois faire demain... Il est temps que je retourne préparer mon intervention.

    • Bonjour @hlc.
      Autant pour moi.
      Je pense néanmoins préférable d’alerter tes lecteurs peu rapides à la comprenette (moi par exemple) de la teneur de ta référence.
      Tu aurais mis un truc du style « y’a un zozo en plein sophisme, allez voir si vous voulez rire » et là ma réaction aurait été différente.

      Bonjour @francoiscarmignolia1. Suis d’accord avec toi, à fond. Il est nécessaire de se poser la question de ce qu’est la vérité , la vérité objective , la vérité universelle .
      C’est pour cela que je critique le professeur car lui il ne se la pose pas (ou plus sais pô). Rudy est pour lui la Pythie, et bien que Pr. Il a malheureusement abdiqué les principes même de la recherche scientifique : doute, remise en cause, définitions des termes, des concepts, validations expérimentales, ouverture, etc.

      Le papier que tu as mis en lien, bien qu’il ne m’ait pas fanatisé (ah que veux-tu, les universitaires j’ai du mal...), et bien il faudrait l’envoyer au Pr. Alava pour qu’il s’en inspire (sans trop d’espoir quand même).

      Bon dieu, qui a assez peu d’humilité pour prétendre dire la vérité ? Rien que ça, ça disqualifie.

  • L’éducation aux médias : une urgence contre la radicalisation cognitive des jeunes
    https://theconversation.com/leducation-aux-medias-une-urgence-contre-la-radicalisation-cognitiv

    Il était temps, mais sans une refondation de notre rapport global à l’information, nous serions encore perdants dans cette bataille. L’éducation aux médias et à l’information ne peut pas seulement être une éducation patrimoniale expliquant aux jeunes la beauté, la qualité des médias traditionnels. Cette vision d’un monde perdu qu’il faudrait protéger ne peut permettre une véritable mobilisation des jeunes.

    En effet les recherches portant sur les processus de radicalisation des jeunes nous montrent qu’au cœur de la radicalisation il y a l’envie, le besoin, la quête de sens et ce sens n’est pas de l’information aussi objective, soit-elle. L’éducation aux médias doit alors devenir un élément de la quête de sens pour une jeunesse qui cherche à répondre à ces questions. Coemenius dans la grande didactique rappellait ces trois principes au cœur de l’art d’apprendre.

    « Trois choses donnent à l’élève la possibilité, le pouvoir d’apprendre : poser beaucoup de questions, chercher les réponses et les enseigner aux autres. »

    Nous devons donc proposer aux élèves de vraies situations d’information et de communication où ils puissent construire leur parcours documentaire et informationnel. Le jeune doit partir de ces questionnements sans tabou, sans filtre. Il doit maîtriser les trois facettes de la médiation documentaire afin de pouvoir construire des savoirs à l’aide d’informations. Orpailleur de données souvent cachés et difficilement analysables, le jeune doit agir pour prévenir.

    Effectivement, il faut renouveler l’EMI.
    Le Conseil national du numérique avait proposé le terme de « littératie numérique » pour justement aider à faire ce saut.

    #éducation_aux_médias #EMI #éducation

  • Près de 15 000 cancers pourraient être évités chaque année chez les plus défavorisés
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2017/02/07/pres-de-15-000-cancers-pourraient-etre-evites-chaque-annee-chez-les-plus-def

    L’étude confirme, à partir de données françaises, le surrisque des cancers des voies respiratoires et digestives hautes pour les populations des milieux défavorisés.

    #cancer #santé #inégalités #france

  • #humour puissance 10
    Audiard avait raison, on les reconnait à ça. J’en suis sur le cul. Après avoir bien rit (post précédent) j’ai cliqué l’onglet VERIFICATION :-) :-) :-). C’est pas une blague, ils l’ont fait, tu leur files un URL et ils te disent si c’est bon ou pas :-) :-) Surréaliste !!

    J’ai essayé avec Libé => tout y’a bon, tu peux être chloroformé sans crainte
    J’ai essayé ensuite avec les-crises.fr ==>

    Ce site diffuse régulièrement de fausses informations ou des articles trompeurs. Restez vigilant et cherchez d’autres sources plus fiables. Si possible, remontez à l’origine de l’information.

     :-) :-) :-)

    Tu n’y crois pas... Le truc positif maintenant c’est que quand t’as un doute sur un site, tu vas la bas et s’ils te disent que c’est bon c’est qu’il faut fuir de ce site et s’ils te disent que ça vaut rien, alors reste y car c’est certainement un site crédible.
    Bon dieu, incroyable, incroyable !!!

  • #humour
    Ils ne doutent de rien, vraiment de rien.
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/02/03/informer-ne-suffit-plus-les-medias-doivent-redonner-l-envie-et-retablir-la-c
    Ils n’ont pas vu le brexit, pas vu trump, pas vu Fillon, pas vu Hamon mais

    Informer ne suffit plus, les médias doivent redonner l’envie et rétablir la confiance

    sic !

    Et #complotisme

    ...on se demande surtout comment aider les lecteurs à se repérer face à une vague toujours plus forte de fausses informations ....

    (NDLR le gras est de moi)

    Le pire est qu’ils y croient, j’en suis sûr car c’est impossible d’être aussi c*%

    Traduction : on a rien vu, on a rien compris, on a vu Clinton écraser l’autre tarte, on a vu le boucher de Damas se faire étriller par nos « rebelles », on a vu Juppé dominer le truc, on a vu Valls prendre avec honneur la place laissée par .. François, donc on a eu tout faux tout le temps mais on va vous aider à chasser les conspirationnistes ;-)
    Bon dieu, si ça c’est pas de la théorie du complot je ne m’appelle plus butadaie :-) :-)
    C’est décidé, je vais les balancer à rudy, lui au moins il me comprendra.

    C’est confirmé : tout ça n’est qu’un #barnum, que du #bonneteau

  • Comment les #médias ont fabriqué le candidat Macron - Le Vent Se Lève
    http://lvsl.fr/medias-ont-fabrique-candidat-macron

    Quelques mois après son entrée au ministère de l’économie, Emmanuel Macron jouissait d’un niveau de popularité plutôt faible. En octobre 2014, seules 11% des personnes interrogées souhaitaient le voir jouer un rôle plus important dans la vie #politique. Un an et demi plus tard, il conservait une cote de popularité très basse chez certaines catégories sociales : en mars 2016, seuls 6% seulement des ouvriers et 4% des artisans appréciaient le très libéral ministre de l’économie. Aujourd’hui, les « sondages » le considèrent régulièrement comme la personnalité politique préférée des Français. Que s’est-il passé entre-temps ? Quel rôle a joué la presse dans le basculement de l’opinion ?

    Je parlerais plus de #fabrique de l’#opinion !

    • Macron l’anti-système

      Macron avait beau faire, son parcours incarnait à lui seul les collusions entre le monde politique et les grands intérêts financiers ; un candidat aussi peu suspect de sympathies marxistes que François Bayrou a même pu s’en émouvoir. Rien de tel, lorsqu’on est porté par le système, que de se déclarer « anti-système » pour se refaire une virginité. Que le normalien, l’énarque, le banquier, le ministre Macron puisse se déclarer « anti-système » est une chose. Que cette information loufoque soit relayée avec autant de sérieux par la grande presse en est une autre.

      voir aussi :
      « Emmanuel Macron veut liquider le modèle social français »
      http://lvsl.fr/macron-liquider-modele-social-farah
      https://seenthis.net/messages/563970

  • #Complot : on va avoir de plus en plus de mal à imaginer que ce séquencement est aléatoire (me balancez pas à rudy svp :-( ).
    Le Canard enchainé est maintenant décrédibilisé (médiapart n’est pas loin) car il semble être le premier maillon de la fusée anti Fillon... C’est dommage, il fut une époque où j’ai bien aimé ce journal...
    http://www.lefigaro.fr/politique/2017/02/02/01002-20170202ARTFIG00011-je-n-ai-jamais-ete-l-assistante-de-mon-mari-decla

  • Hamon ? Sors-toi les mains du cul et lance tes fantassins (antifas et assimilés) au combat. Soit tu te bouges et tu auras une chance d’exister, soit tu feras place nette à Macron (c’est peut-être ton ambition...).
    Je te donne la stratégie, comme cela tu ne pourras pas dire « je savais pô ».

    1) Tu lances ton armée de réserve (gauchistes) sur le net en leur demandant de lancer une pétition avec pour thématique : « exclusion du PS de tous les élus ne validant pas le résultat démocratique des primaires »
    2) Tu te comportes en homme en prenant entre quatre yeux ton 1er secrétaire en lui expliquant qu’il n’y a qu’une seule #légitimité au PS, la tienne et qu’à ce titre il doit, comme le #peuple le demande (pétition), engager une procédure d’exclusion contre ceux qui ne respectent pas le résultat démocratique issu des urnes
    3) Quand tu en auras fait virer une vingtaine et que tu auras fait nommer d’autres membres du PS pour aller aux législatives à leur place, et que tu l’auras fait savoir, tu vas calmer du monde, fais moi confiance
    4) Ne vas pas discuter avec Mélanchon pour je ne sais quel trafic. Il représente (malheureusement) une sensibilité (communisme) qui doit être représentée à l’élection présidentielle . Si tu fais une campagne avec tes c*$#%les, t’as une chance de finir 2ème. Si c’est Mélanchon alors regrette rien et soutiens-le

  • Hamon, c’est maintenant qu’on va voir si tu es quelqu’un ou si comme je le crois, tu n’es qu’une marionnette.

    T’as des noms maintenant, les voici :
    http://www.bfmtv.com/politique/presidentielle-2017-des-deputes-socialistes-menacent-de-ne-pas-soutenir-hamon
    Tu es légitimement le représentant du parti. Tu imposes à ton secrétaire général d’envoyer un courriel à ces « révolutionnaires » leur annonçant qu’ils ne représenteraient pas le PS aux prochaines législatives. Ils seront remplacés par d’autres têtes choisies par les fédérations locales, têtes qui respectent le verdict des urnes.

    Si tu as ce #courage camarade, tu vas freiner pas mal d’ardeur chez les traitres car trahir oui, mais bouffer c’est mieux, et ils ont pris l’habitude de la belle vie maintenant.

    Hamon, chez les ouvriers on a une expression pour ça, mais si je la sors ici, il va bien se trouver un antifa pour le dire que je discrimine.

    T’as voulu toréé ? eh bien c’est quand on torée sur la place de Madrid qu’on devient grand et là t’as la possibilité d’aller à Madrid ! Courage camarade.