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  • Vacances d’été : le budget moyen des Français n’a jamais été aussi élevé | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/pouvoir-d-achat/vacances-dete-le-budget-moyen-des-francais-na-jamais-ete-aussi-eleve-65
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    C’est quoi la montée des inégalités, la paupérisation de masse, l’exclusion et la « dé-démocratisation ?

    C’est ça : comme il n’y a plus que les gens aisés qui partent en vacances, le budget moyen des vacanciers est au plus haut.

    On te présente ça comme une bonne nouvelle, alors que ça confirme que notre société se féodalise.

    Les Français qui ont prévu de partir en vacances cet été ont l’intention de se faire plaisir. C’est ce qui ressort du baromètre Opinionway réalisé pour Sofinco. Alors que l’inflation se tasse peu à peu, les futurs vacanciers envisagent de dépenser 1 697 € en moyenne. Un budget en hausse de 12 % par rapport à l’année dernière, quand il était de 1 512 €. Il s’agit par ailleurs du budget moyen le plus élevé depuis au moins 2012, première année étudiée par Sofinco dans son étude.

  • Parc éolien de Bretagne Sud : 13 éoliennes pour un milliard d’euros Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/economie/mer/parc-eolien-de-bretagne-sud-13-eoliennes-pour-un-milliard-deuros-658510

    Le parc éolien en mer de Bretagne Sud comportera un maximum de 13 éoliennes de grande puissance, a indiqué, jeudi 16 mai, le consortium Pennavel. Sa mise en service interviendra fin 2031-début 2032.


    Au lendemain de l’annonce de son succès dans l’attribution du parc éolien en mer flottant de Bretagne-Sud, le consortium Pennavel a révélé, jeudi 16 mai, à Lorient, qu’il s’était engagé, auprès de l’État, à installer un maximum de 13 éoliennes, de 20-25 MW, au large des îles de Groix et Belle-Île-en-Mer. Leurs pales culmineront à 250 m-300 m.

    Membres des équipes de Pennavel, Elicio et BayWa r.e., jeudi 16 mai, à Lorient. Parmi eux (3e en partant de la droite), le directeur du projet Aldrik de Fombelle. « Nous continuerons à construire le projet dans le dialogue et la transparence », affirme-t-il.
    Le Télégramme/Bruno Salaün

    Ces turbines, Pennavel assure vouloir les acheter auprès de fournisseurs européens. « Nous avons déjà des relations avec certains d’entre eux, je pense en particulier à Siemens Gamesa ou Vestas pour nos parcs éoliens terrestres et en mer, il y a aussi General Electric », a signifié Aldrik de Fombelle, directeur du projet Pennavel, issu d’Elicio, l’un des deux groupes associés dans le projet sud breton avec BayWa r.e. « Nous sommes confiants dans la capacité de l’industrie européenne à relever le défi de l’éolien flottant », a-t-il ajouté.

    Une marge de puissance entre 230 MW et 270 MW
    Il a précisé que l’appel d’offres portait sur une puissance installée comprise entre 230 MW et 270 MW, pas nécessairement les 250 MW évoqués par l’État. Le chantier du parc devrait démarrer en 2029 et sa mise en service interviendrait fin 2031-début 2032. Il produirait 1 TWh d’électricité par an, de quoi couvrir la consommation de 450 000 habitants. Pennavel se portera candidat à l’appel d’offres, attendu en 2024, sur l’extension de 500 MW.

    Le consortium sera-t-il capable de tenir un prix de rachat de l’électricité produite à 86,45 €/MWh, un niveau bas dans l’éolien flottant émergent ? « Oui, c’est d’ailleurs le premier projet éolien flottant commercial sécurisé au monde avec un tarif de rachat de l’électricité. Ce prix est indexé sur les cours de référence des matières premières », a certifié le directeur du projet. Pennavel le tiendra notamment avec ce nombre restreint d’éoliennes de grande puissance, qui lui permettra de limiter les coûts d’équipements et d’installation. L’investissement atteindrait entre 800 M€ et un milliard d’euros. Il est assumé par les deux partenaires, qui ont remporté ensemble, il y a deux ans, en Ecosse, le marché d’un parc éolien en mer posé de 960 MW.

    • Quelques dévastations plus tard :

      21h42
      Toutes les parties, dont Israël, d’accord pour retourner à la table des négociations

      « L’ensemble des parties sont d’accord pour retourner à la table des négociations » pour une trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué mardi le média égyptien Al-Qahera News, proche des services de renseignements, citant un « haut responsable ». Plus tôt mardi, la même source avait indiqué que les médiateurs égyptien, qatari et américain tenaient des discussions au Caire avec le Hamas.

      #abjection

  • Le romancier américain Paul Auster, auteur de la « trilogie new-yorkaise », est mort à l’âge de 77 ans | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/culture-loisirs/le-romancier-americain-paul-auster-est-mort-a-lage-de-77-ans-6575707.ph


    Paul Auster (ici en septembre 2017) est mort ce mercredi à l’âge de 77 ans. (EPA-EFE/J.P.GANDUL)

    Le romancier américain Paul Auster est mort ce mercredi. Il avait 77 ans.

    Paul Auster, auteur américain prolifique de romans, poèmes et films propulsé sur la scène littéraire internationale par sa « Trilogie new-yorkaise », est mort de complications d’un cancer du poumon à l’âge de 77 ans, a annoncé le New York Times ce mardi. Paul Auster est mort à son domicile de Brooklyn, à New York, aux États-Unis, a indiqué le quotidien, qui cite une amie du romancier, Jacki Lyden.

    Cette dernière l’a ensuite confirmé dans un email à l’AFP. « Paul s’est éteint ce soir, chez lui, entouré de ses proches ». Le diagnostic de son cancer avait été annoncé l’an dernier par son épouse, l’écrivaine Siri Hustvedt.

    Traduit dans une quarantaine de langues
    Né en 1947 dans l’État du New Jersey, Paul Auster est devenu une icône littéraire de New York. Auteur de plus d’une trentaine de livres, il a été traduit dans plus de 40 langues. Plusieurs de ses romans creusent le thème du hasard et des coïncidences qui changent le destin de ses personnages.

    Ce descendant de juifs ashkénazes a étudié à l’Université Columbia de New York la littérature française, italienne et britannique. Après ses études, il vit à Paris de 1971 à 1975 et traduit des poètes français, mais il doit multiplier les emplois avant de pouvoir vivre de ses livres. L’héritage de son père mort en 1979 lui permet de se consacrer à l’écriture.

    Il s’est fait connaître en 1982 avec « L’invention de la solitude », un roman autobiographique où il tente de cerner la personnalité de son père. Le romancier perce en 1987 sur la scène internationale, notamment en Europe, avec sa « Trilogie new-yorkaise », un roman noir qui s’inspire du genre policier et qui lui a donné une tournure philosophique.

    Vénéré en France, son « deuxième pays »
    Également scénariste, Paul Auster a contribué au film « Smoke », qui dresse le portrait d’âmes perdues gravitant autour d’un débit de tabac de Brooklyn, et sa suite « Brooklyn Boogie », deux films qu’il réalise avec Wayne Wang. Parmi ses autres œuvres à succès figurent notamment « Moon Palace », « Le Livre des illusions » et « Brooklyn Follies ». Écrivain vénéré en France qu’il considère comme son « deuxième pays », il reçoit le Prix Médicis étranger pour le « Léviathan » en 1993. Démocrate affiché, il a dénoncé dans l’un de ses livres, les années Bush.

    En avril 2022, il avait perdu son fils Daniel Auster, 44 ans, qu’il avait eu avec l’écrivaine Lydia Davis, sa première épouse. Il était mort d’une « overdose accidentelle » à New York après avoir été inculpé d’homicide involontaire pour le décès fin 2021, également par overdose, de sa fille Ruby, âgée seulement de dix mois. Malgré un cancer diagnostiqué la même année, Paul Auster achève un dernier livre à la tonalité nostalgique, « Baumgartner ».

  • Les complotistes tissent leur toile en Bretagne | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/les-complotistes-tissent-leur-toile-en-bretagne-6572732.php


    Le couple de Landeleau a apposé à l’entrée de sa propriété, une plaque indiquant qu’il héberge le consulat de l’État vivant breton.
    Le Télégramme/Didier Déniel

    Conseil national de transition, État vivant breton, ou encore One Nation : les groupes de conspirationnistes, citoyens souverains, ont fleuri ces dernières années en France et en Bretagne. Une nébuleuse qui dit agir pour l’émancipation des individus et refuse l’autorité de la République.

    Ces dernières semaines, une vidéo montrant un couple qui refusait de se soumettre à un contrôle d’alcoolémie dans le Nord a fait le buzz sur la toile. L’homme et la femme contestaient l’autorité des forces de l’ordre, et plus globalement celle de la République, pour laquelle elles agissaient. Des illuminés, direz-vous. Pas seulement. Car derrière ces postures, ils se nourrissent d’un nouveau mode de pensée, mettant l’individu, et son bien-être, au-dessus des lois et de l’organisation sociétale. Ces groupes se mettent hors-cadre, veillant bien à ne jamais se rapprocher d’un parti politique, d’une institution ou d’une ONG. Un mouvement né dans le sillage des antivax les plus acharnés et de leurs théories conspirationnistes.

    En France, ce mouvement a pris une telle ampleur qu’elle fait l’objet d’une surveillance accrue des services de police et de gendarmerie. Le plus répandu serait le Conseil national de transition (CNT), dont le but ultime serait de renverser le gouvernement et de mettre à bas la cinquième République. Selon le CNT, le pouvoir serait entre les mains de politiciens corrompus d’une « cinquième République sans existence constitutionnelle » ayant mis en place des mesures sanitaires pour placer sous contrôle la population. Aujourd’hui le salut passerait par un pouvoir confié à des Français « tirés au sort, qui exerceraient la souveraineté nationale ».


    Le 13 février dernier, le calme du bourg de Landeleau a été troublé par une manifestation lors du conseil municipal.
    Le Télégramme/Didier Déniel

    « La République Française n’a aucune légitimité sur la Bretagne »
    Il n’aura fallu que quelques mois pour que naisse dans notre région, une déclinaison identitaire de ce mouvement baptisée « Conseil national de transition breton » ou encore « État vivant breton ». Selon les têtes pensantes de ces groupes, la France n’aurait aucune légitimité sur la Bretagne, étant donné que les clauses du contrat de mariage entre la duchesse Anne et Louis XII, et les engagements politiques y afférents, n’auraient pas été respectés. De fait, tout Breton serait donc un être indépendant et autonome qui ne serait pas soumis aux lois de la République.

    Dans cette mouvance, un groupe localisé près de Brocéliande est particulièrement actif depuis quelque temps. Selon plusieurs sources, il est intervenu en février dernier dans la commune de Landeleau (29) pour soutenir un couple qui a construit des habitats légers sur son vaste terrain, sans autorisation aucune. L’homme et la femme, installés depuis la crise sanitaire, ont été condamnés à 3 000 euros d’amende et à déconstruire ces habitations avant le 16 avril. Le tout assorti d’une astreinte de 200 euros quotidienne si la décision de justice n’est pas respectée. À ce jour, les constructions sont toujours en place.

    « Le 13 février, une douzaine de personnes qui n’étaient pas de la commune ont perturbé le conseil municipal, raconte le maire, Yvon Coquil. Ils étaient venus contester la décision de justice. Je les ai invités à assister au conseil sans prendre la parole. Ils ont refusé. C’était assez tendu. J’ai dû appeler la gendarmerie. Je ne connaissais pas ces gens. En tout cas, ils étaient extérieurs à la commune. »

    « Parfois des profils inquiétants »
    Soutenu dans un premier temps par des membres du CNT, le couple semble avoir pris fait et cause pour ce mouvement, comme le prouvent certains de ses écrits postés sur les réseaux sociaux. « Nous sommes de l’État vivant breton depuis de nombreux mois déjà. Nous ne sommes plus concernés par le droit et les décisions de la République française Présidence (…) Nous sommes redevenus mandataires de nos personnes juridiques et vivantes. »

    Ces postures inquiètent un spécialiste de ces mouvements interrogé par nos soins « Ces personnes se lavent le cerveau entre elles. Elles sont tellement déconnectées de la réalité qu’elles en ignorent la présence d’autres entités qui relaient les mêmes discours. Elles perdent tout sens critique. Souvent, on a affaire à des idéalistes non-violents. Mais parfois certains profils sont plus inquiétants ».

    • Complotisme : plusieurs affaires devant la justice en Bretagne | Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/bretagne/complotisme-plusieurs-affaires-devant-la-justice-en-bretagne-6572736.ph

      Le mouvement complotiste et des « Êtres souverains », dont les racines se trouvent aux États-Unis, a pris de l’essor ces dernières années. La Bretagne n’échappe pas à ce phénomène, comme le démontrent ces deux affaires judiciaires.

      La cofondatrice de One Nation condamnée à Saint-Brieuc
      Un des principaux groupes, One Nation, semble avoir de solides liens avec la Bretagne. En effet, il est écrit sur son manifeste, acte fondateur d’une nouvelle nation, que ce texte a été finalisé, le 29 février 2020, « quelque part en Armorique ». On peut y lire que « les gouvernements échouent dans leur mission » et « ne prennent pas soin ni des êtres humains ni de la terre ». La philosophie de ce mouvement vise à bâtir un nouveau monde, en dehors des codes politiques et sociaux habituels. L’être humain « cellule unique et individualisée » est placé au centre de cette démarche. « Il l’emporte sur l’entité légale créée après ma naissance » peut-on lire plus loin.

      One Nation a été cofondée par Alice Martin Pascual, alias Alice Pazalmar. Une jeune femme, vidéaste et créatrice de bijoux, qui vit dans le Lot. En mai 2023, elle a été condamnée par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc à 1 000 euros d’amende pour diffamation. Ses propos, diffusés sur la toile, visaient l’ex-président du conseil départemental des Côtes-d’Armor, Alain Cadec, et la responsable du service enfance du Département, qu’elle accusait de maltraitance sur enfants. Déjà incarcérée pour une série d’infractions routières, la prévenue avait regretté ses propos, évoquant une période troublée de sa vie durant laquelle elle contestait toute autorité.

      La dérive « sectaire » d’une famille
      Un couple originaire de la région de Concarneau a été condamné le 15 février à Quimper. Il avait déscolarisé son enfant, âgé d’une dizaine d’années, pendant trois ans, à partir de mars 2020. Sans suivi par l’Éducation nationale. Le couple de quinquagénaires, ayant refusé d’être défendu par un avocat, avait tenu des propos déroutants sur l’existence administrative des êtres humains. Selon lui, l’Éducation nationale, qui « formate les esprits », était une entreprise privée qui faisait des bénéfices sur le dos des écoliers. À ce titre, et selon sa logique, il demandait que l’EN soit affiliée au registre du commerce et des sociétés ! Le couple a été condamné à six mois de prison avec sursis et à 200 euros d’amende. Leur fils a été confié aux services sociaux. Le ministère public avait parlé « de dérive sectaire ».

    • Ce n’est pas loin de ...
      https://www.eff.org/cyberspace-independence

      We have no elected government, nor are we likely to have one, so I address you with no greater authority than that with which liberty itself always speaks. I declare the global social space we are building to be naturally independent of the tyrannies you seek to impose on us. You have no moral right to rule us nor do you possess any methods of enforcement we have true reason to fear.

      Merci @arno de nous avoir rappellé dans
      http://www.uzine.net/article60.html
      qu’il n’y a pas que la liberté libertaire individualiste des John Perry Barlow (pourtant je me sens parfois assez Deadhead ...)
      par exemple hhttps://archive.org/details/gd1978-04-16.sbd.cantor.motb.81457.sbeok.flac16/gd1978-04-16d1t12.MOTB.flac

      Chez nous on a les Reichsbürger pour nous amuser.
      https://de.m.wikipedia.org/wiki/Reichsb%C3%BCrgerbewegung
      Wikipedia nous informe que ..

      Reichsbürgerbewegung ist ein Sammelbegriff für eine organisatorisch und ideologisch sehr heterogene Szene aus meist Einzelpersonen, seltener teilweise sektenartigen Klein- und Kleinstgruppen. Gemeinsam ist ihnen, dass sie die Existenz der Bundesrepublik Deutschland als legitimer und souveräner Staat bestreiten sowie seine Repräsentanten und die gesamte deutsche Rechtsordnung fundamental ablehnen. Zu den von sogenannten Reichsbürgern vertretenen Ideologien gehören oft die Ablehnung der Demokratie, Ideologieelemente des Monarchismus, Rechtsextremismus, Geschichtsrevisionismus und teilweise Antisemitismus, Esoterik bzw. Rechtsesoterik oder die Leugnung des Holocausts. Sie teilen eine Haltung der Ablehnung einer offenen und pluralistischen Gesellschaft und weigern sich, unter anderem Steuern und Bußgelder zu zahlen oder Gerichtsbeschlüsse und Verwaltungsentscheidungen zu befolgen.

      C’est assez drôle et ressemble un peu au « Front Populaire de Judée » dans La vie de Brian mais dans un esprit de droite. Comme quoi parfois les crypto-nazis sont assez marrants à cause leur esprit étroit. On n’a pas besoin de grand chose pour s’amuser, pas vrai.

      Dabei berufen sich „klassische“ Reichsbürger darauf, dass ihrer Meinung nach das Deutsche Reich statt der Bundesrepublik weiterhin fortbestehe, entsprechend ihrer Ideologie entweder in den Grenzen des Deutschen Kaiserreichs oder in denen von 1937. Dieses Deutsche Reich werde als Organisation durch eine „kommissarische Reichsregierung“ (KRR) oder Ähnliches vertreten, deren Befugnisse die oft miteinander konkurrierenden Gruppen jeweils für sich beanspruchen.

      L’histoire devient sérieusement drôle quand l’état impérialiste post-nazi arrête les participants d’un complot qui devait rétablir le Deutsches Reich et restituer le droit au seuil allemand aux vrais allemands ariens comme moi. Manque de peau on a perdu notre attestation d’arien d’avant 1945 et pire encore on n’en veut plus rien savoir.

      De toute manière si un jour l’envie me prend de devenir arien officiel, j’irai en Iran ou en Inde après Modi où je me joindrai aux vrais des vrais de n’importe quoi.

      Au Japon aussi il y a des nazis partout ;-)

      Ship of fools
      https://genius.com/The-grateful-dead-ship-of-fools-lyrics
      I won’t slave for beggar’s pay, likewise gold and jewels
      But I would slave to learn the way to sink your ship of fools

      #wtf #nazis

    • Extrait d’un article de l’Obs

      • Qui sont les « citoyens souverains » ?

      Les phrases utilisées par le couple renvoient à l’argumentaire du mouvement antisystème des « citoyens souverains », apparu aux Etats-Unis dans les années 1970. Une mouvance qui s’est exportée dans le monde anglo-saxon et en France, où elle s’est manifestée à travers le mouvement One Nation, cofondé par Alice Pazalmar, explique à l’AFP le spécialiste de l’extrémisme en ligne Tristan Mendès France, qui évoque aussi une « hybridation avec le mouvement covido-complotiste ».

      https://www.nouvelobs.com/societe/20240410.OBS86926/on-ne-contracte-pas-nombre-de-membres-ideologie-qui-sont-les-citoyens-sou

      https://justpaste.it/e0re6

      De là à prétendre que ce genre d’acte de résistance est « payant » ^^

      L’homme sera jugé le 1er octobre à Dunkerque pour refus de se soumettre aux vérifications du véhicule et du conducteur, au contrôle d’alcoolémie et de l’usage de stupéfiants, défaut d’assurance et violences volontaires sur un militaire de la gendarmerie sans incapacité. Pour ces délits, il encourt jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.

  • Le Bugaled Breizh refait surface au port du Guilvinec | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/finistere/le-guilvinec-29730/le-bugaled-breizh-refait-surface-au-port-du-guilvinec-6572135.php


    Au port du Guilvinec-Léchiagat le Bugaled Breizh refait surface pour les besoins d’un tournage.

    Pour le tournage de la série qui lui est consacrée, le Bugaled Breizh est réapparu dans le port du Guilvinec, mercredi, provoquant une certaine émotion sur les quais.

    Séquence émotion, mercredi 24 avril, dans le port du Guilvinec-Léchiagat (29) où, pour les besoins du tournage d’une série télévisée, le Bugaled Breizh est réapparu dans les eaux bigoudène. Après une journée de tournage en mer, mardi 23 avril, sous la surveillance du canot Men Meur de la SNSM, place aux prises de vues pour le dernier départ. Le Bara Zur (de l’Armement bigouden) a été pour l’occasion redécoré, de la casquette de la passerelle jusqu’à la bouée de sauvetage. L’illusion a provoqué un mélange de sentiments sur le quai.

    « Ça donne des frissons »
    « Ça donne des frissons de revoir ce nom sur la coque d’un navire », souligne un vieux marin. « Cela nous replonge dans une histoire dramatique », complète son ami. « À quoi sert ce genre de film, quand on connaît la véritable histoire », s’agace un autre marin ayant une pensée pour la famille.


    Les détails ont été soignés, jusqu’à la bouée de survie au nom du chalutier bigouden disparu le 14 janvier 2004.
    Photo Arnaud Montfort

    « 37 secondes », qui raconte l’histoire du Bugaled Breizh, le chalutier bigouden disparu en mer le 15 janvier 2004, au large des Cornouailles anglaises, sera diffusé en 2025 sur Arte et HBO. Cette série en 6 épisodes, se veut un hommage aux victimes, aux familles, dans le respect de leur douleur, « afin d’explorer l’impact humain de ce drame, le combat des familles pour obtenir la vérité », souligne Alain Bonnet, le producteur.


    Le Bara Zur (de l’Armement bigouden) a été pour l’occasion redécoré, de la casquette de la passerelle jusqu’à la bouée de sauvetage.
    Photo Arnaud Monfort

    • https://www.ouest-france.fr/mer/vingt-ans-apres-retour-sur-les-dates-marquantes-de-laffaire-du-bugaled-

      22 janvier 2004 : la piste militaire d’abord rejetée

      Au moment du naufrage, plusieurs sous-marins participaient à un exercice militaire à proximité. L’un d’eux a-t-il pu être impliqué dans le drame, se demandent certains marins.

      Une hypothèse rejetée, à ce moment, par le propriétaire du Bugaled-Breizh, Michel Douce, dans Ouest-France : « Je ne peux pas laisser dire n’importe quoi. Si la Marine, en qui j’ai une totale confiance, avait eu un doute, elle ne nous aurait pas accueillis à bord de l’Andromède pour inspecter le bateau. L’abordage, on l’a découvert ensemble. »

      Bertrand Massonneau, alors adjoint du préfet maritime de Brest, rappelait de son côté, carte à l’appui, qu’il avait obtenu immédiatement des autorités anglaises la position des sous-marins et l’autorisation de la communiquer : « On n’est pas dans le domaine du « secret-défense ». Il n’y a eu aucun retard sur l’information. » Pour lui, le sous-marin néerlandais Dolfijn, qui se trouvait à proximité immédiate du chalutier, ne peut pas être accusé. « Si ce bâtiment était responsable, vu la force du choc constaté sur l’épave, il aurait été contraint de rentrer au port et ses dégâts ne seraient pas passés inaperçu. »

      Septembre 2006 : l’hypothèse du sous-marin refait surface

      Dans une note, datée du 11 août 2006, le juge d’instruction, Richard Foltzer, en charge du dossier évoque la possibilité de l’implication d’un sous-marin. Le juge estime que « compte tenu de certaines conclusions déjà déposées par les experts, il apparaît de plus en plus important d’examiner avec toute la compétence et la technicité nécessaires l’hypothèse d’un bâtiment sous-marin qui se serait pris dans l’une voire dans les deux funes (câbles du chalut) du train de pêche du Bugaled-Breizh. » Il annonce la nomination d’un expert. Quelques semaines plus tard, le rapport intermédiaire d’expertise des funes (les câbles du chalut) semble renforcer le scénario du sous-marin.

      Après lecture du rapport, Michel Douce, propriétaire du chalutier, indique dans Ouest-France : « La fune bâbord, celle qui a été retrouvée déroulée de 140 mètres de plus que l’autre, présente des traces de titane dont l’origine reste inexpliquée. » Pour l’armateur bigouden, cette nouvelle ne fait que renforcer sa conviction de l’impact d’un sous-marin avec le Bugaled. « Je ne voulais pas me prononcer tant que je n’avais pas de preuves matérielles. Cette fois, il semble que cela aille dans le bon sens. On ne trouve pas de titane dans l’eau de mer ! »

      Et aussi :

      https://www.ouest-france.fr/bretagne/temoignage-larmateur-du-bugaled-breizh-raconte-le-jour-ou-il-a-vu-les-p
      (témoignage de Michel Douce, armateur du Bugaled Breizh, embarqué à bord de l’Andromède, bateau militaire français)

  • Éolien en mer : la Bretagne dans un océan d’incertitude | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/bretagne/eolien-en-mer-la-bretagne-dans-un-ocean-dincertitude-6568695.php


    Ministère de l’économie

    L’État a concocté une carte des zones susceptibles d’accueillir des nouveaux parcs d’éoliennes en mer. Combien ? Et à quelles conditions ? Les élus du conseil régional de Bretagne, réunis ce vendredi en session, ont dit tout haut leur frustration.

    La zone, en forme de cerf-volant, s’étend au large des Côtes-d’Armor et du Finistère. Là, à l’horizon de la Bretagne-nord, se trouve le principal site susceptible d’accueillir, d’ici dix ans, les prochains parcs bretons d’éoliennes en mer. S’il était entièrement recouvert de géants d’acier, on pourrait produire jusqu’à 11 GW/h, soit près de la moitié de l’objectif national pour 2030. Mais rassurez-vous, explique-t-on en haut lieu, tel n’est pas le projet. Un ou deux parcs supplémentaires ici - le chiffre évoqué aujourd’hui - seront suffisants pour déclencher bien des tempêtes.

    Ces « zones propices au développement des éoliennes en mer » étaient à l’ordre du jour du conseil régional ce vendredi. Une carte concoctée par l’État et soumis au débat public qui a lieu en ce moment sur toutes les façades maritimes de l’Hexagone. Dans cette affaire, l’avis des élus bretons est donc purement consultatif. D’où la fâcheuse impression que « tout est joué d’avance », s’exclame le député Marc Le Fur, également conseiller régional du groupe droite et centre.

    La Région pose des conditions
    Malgré les critiques sur la méthode, le président Loïg Chesnais-Girard redit le soutien ancien de la Région au développement des énergies marines renouvelables. Gage, à ses yeux, de la sortie du pétrole et de l’indépendance énergétique de l’Europe. Mais il pose ses conditions. La première : « l’acceptation par les acteurs bretons de la mer ». À commencer par les pêcheurs. « Nous devons conjuguer les éoliennes avec l’activité maritime mais aussi le respect de la biodiversité ».

    Premier point d’achoppement : ni la pêche ni la biodiversité ne figurent dans les critères retenus pour dessiner ces cartes, souligne notamment Ronan Pichon, conseiller régional écologiste. Le Secrétaire général aux affaires régionales, interlocuteur des élus côté État, tente de rassurer. « Le débat avec le monde de la pêche est engagé depuis longtemps. Et il n’est pas question de sacrifier la biodiversité. »

    Les élus bretons réclament aussi de réelles retombées économiques. Et là aussi, le bât blesse, s’alarme l’autonomiste Aziliz Gouez. Aujourd’hui, le prix de l’électricité est prépondérant lorsque l’État choisit les entreprises chargées de l’exploitation des éoliennes. Au détriment d’autres critères, comme le recours au tissu économique local. L’inquiétude est partagée par l’exécutif breton, qui redoute de voir arriver des entreprises, certes mieux-disantes côté prix, mais se fournissant en dehors de l’Europe. Pas vraiment en ligne avec cette « souveraineté énergétique » tant souhaitée par le gouvernement.

    Questions sans réponses
    Autre question : comment raccorder au continent ces futurs parcs éoliens de Bretagne-nord ? À eux seuls, les câbles marins et la mise au niveau des ports coûteront cher. Sans parler des travaux majeurs nécessaires sur le réseau, pas taillé pour transporter autant d’électricité. Qui paiera ? « C’est un sujet important en Bretagne et on progresse », répond le représentant de l’État. « Mais la vraie question est plutôt de savoir si on prend en charge ce coût maintenant ou si on le laisse aux générations futures. La réponse est toute trouvée. »

    Ces interrogations en suspens laissent en tout cas un goût de trop peu à bien des conseillers régionaux. « Comment se prononcer dans ces conditions ? », s’agace Isabelle Le Callennec, la cheffe de fille de la droite. L’affaire, en tout cas, est censée aller vite. Fin du débat public le 26 avril, validation des zones à l’automne 2024 et premiers appels d’offres en 2025. Une rapidité qui laisse songeur Daniel Cueff, vice-président à la mer. « La précipitation peut nous conduire à des erreurs majeures d’appréciation. Mais depuis le temps que la Bretagne sollicite ce déploiement, on ne va pas tergiverser maintenant. »

  • À Brest, le projet de fusion entre l’Institut polaire et l’Ifremer fait débat | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/finistere/brest-29200/a-brest-le-projet-de-fusion-entre-linstitut-polaire-et-lifremer-fait-de


    L’institut polaire fusionnera-t-il avec l’Ifremer installé à quelques centaines de mètres, à Plouzané ? La réflexion est ouverte avec un objectif affiché au 1er janvier 2025.
    Photo Le télégramme/Claude Prigent

    Un projet d’intégration de l’Institut polaire (Ipev) à l’Ifremer est imaginé au 1er janvier 2025. Les deux structures sont invitées faire leurs propositions en juin. Un syndicat dénonce « une fusion à marche forcée ».

    L’institut polaire Paul Émile Victor (Ipev), basé à Plouzané avec ses 50 personnels, sera-t-il absorbé par l’Ifremer, dont le siège est situé à quelques centaines de mètres, sur le site de la pointe du Diable. Le 27 novembre dernier, Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche avait demandé aux présidents de l’Institut polaire français (Ipev) et de l’Ifremer, de réfléchir à un rapprochement de leurs instituts respectifs.

    Le 29 mars, Claire Giry, directrice générale de la recherche au ministère, faisait le même déplacement à Plouzané pour annoncer aux personnels de l’Ipev que le rapprochement demandé se ferait sous forme d’une dissolution administrative du groupement d’intérêt public (GIP) Ipev, pour une intégration à l’Ifremer à la date du 1er janvier 2025. Et que les deux instituts avaient jusqu’au mois de juin pour préparer le terrain.

    Rénovation des bases en Antarctique
    L’objectif annoncé de cette restructuration est de faire bénéficier l’Ipev des fonctions support de l’Ifremer pour la réalisation des projets d’envergure à venir (rénovation des bases en Antarctique), l’Ipev étant jugé sous-dimensionné pour la réalisation de tels projets.

    Mais pour le syndicat SNTRS-CGT, les contours de cette fusion restent flous. « Les deux instituts ont jusqu’à ce mois de juin pour établir la feuille de route, sans connaître ni les contours ni les moyens humains et financiers qui doivent nécessairement accompagner un tel changement. Le ministère fait reposer sur les deux instituts, dont les capacités sont déjà largement surexploitées, la charge de définir eux-mêmes la solution à un problème qu’ils n’ont pas posé ! » regrette le syndicat.

    De son côté, le directeur de l’Ipev, Yan Ropert-Coudert est moins catégorique. « Rien n’est acté, rien n’est décidé. Nous sommes dans une phase d’étude des options. Nous ferons tout pour garder une certaine autonomie administrative et de donneur d’ordre ».

    Sur fond de manque de moyens
    Selon le SNTRS-CGT, « l’annonce de ce rapprochement entre deux structures, différentes dans leurs fonctions et leurs missions (déjà très éprouvées financièrement et moralement par l’insuffisance chronique des moyens alloués au regard des missions attribuées et des ambitions polaires et maritimes affichées) interroge et inquiète. Cette restructuration impacterait lourdement la cinquantaine de salariés permanents de l’Ipev (pour moitié CNRS, pour moitié contractuels de droit privé), les salariés d’Ifremer déjà durement éprouvés par des moyens constamment en baisse.

    Les contractuels déployés sur le terrain (180 personnes pendant les campagnes d’été) verraient leurs contrats être changés en cours de campagne et, plus généralement, les nombreux acteurs de la recherche polaire dont la réussite des programmes dépend très largement du soutien et du savoir-faire unique des opérateurs de l’Ipev. Compte tenu des impacts psychosociaux, juridiques et d’organisation que fait courir un tel rapprochement, il est hors de question d’accepter un calendrier aussi serré ; il est inconcevable pour les personnels de l’Ipev de devoir changer de cadre d’emploi pendant la campagne d’été ».

    « Restructuration à marche forcée »
    « De plus, un tel rapprochement nécessite des moyens humains et financiers supplémentaires qui n’ont, à ce jour, pas été annoncés. » Le SNTRS-CGT s’insurge contre cette restructuration à marche forcée, « sans moyens dédiés ni études sérieuses d’impact humain et de faisabilité ».

    « Quelle que soit la solution que le ministère et nos directions préconiseront, le SNTRS-CGT s’opposera à tout passage en force, revendiquera des conditions salariales, statutaires favorables aux personnels de l’Ipev, et se battra pour que les personnels des deux instituts puissent assurer leurs missions dans de bonnes conditions de travail », complète le syndicat.

    « S’il y a intégration, il faudra trouver la meilleure formule possible », rassure le directeur qui a eu le loisir d’échanger longuement avec la ministre, au cours d’un déplacement récent, sur le terrain, au Svalbard.

  • À Saint-Avé, des cours d’école repensées pour limiter les conflits | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/morbihan/saint-ave-56890/a-saint-ave-des-cours-decole-repensees-pour-limiter-les-conflits-656361
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    En Belgique, elles sont nombreuses ; en Bretagne, elles commencent à essaimer. Saint-Avé (56) a équipé ses deux écoles publiques de cours régulées. Des aménagements pensés pour que chacun trouve sa place.

    « Avant, il y avait tout le temps des disputes autour des histoires de ballon, maintenant c’est fini », confie Emmanuel, l’un des 150 élèves de l’école Anita-Conti, à Saint-Avé. La cour de cet établissement, comme celle de l’autre école publique de cette ville de 12 000 habitants, est désormais régulée. Elles ont été inaugurées cette semaine.

    Derrière ce terme, un principe simple : à chaque espace de la cour, ses règles d’usage. La zone bleue est dédiée au ballon, la zone jaune constitue une zone dynamique où les enfants ont le droit de courir, la zone verte est devenue un lieu réservé aux activités calmes, pour s’asseoir, lire et discuter. Des signalétiques de couleurs ont été apposées.

    « Plus de place aux filles »
    L’idée s’est développée dans des pays du nord de l’Europe, notamment en Belgique. C’est justement une conférence de Bruno Humbeeck, psychopédagogue, de l’université de Mons, en 2018, qui avait suscité de l’intérêt pour ce concept chez les élus avéens. « La question de l’évitement des conflits grâce à la délimitation des zones nous avait intéressés », raconte Julie Magdelaine-Le Tailly, adjointe chargée de la politique éducative. « L’intérêt est de faire en sorte que tous les enfants trouvent leur place ».

    On pensait qu’à la récréation, les enfants avaient surtout envie de courir et se défouler. Mais il est aussi légitime qu’ils puissent se poser.


    Le foot, en star des cours de récréation, a toujours sa place dans la cour régulée, mais circonscrit à un périmètre défini et entouré de barrière, il laisse de la place aux autres activités. « On ne prend plus de ballons sur la tête », se réjouit une enseignante.
    (Le Télégramme/Fanny Coconnier)

    Quand les cours classiques s’organisent souvent autour du ballon, les cours régulées délimitent son usage. « Ce type de cour donne plus de place aux filles », souligne l’élue. À Anita-Conti, le terrain de foot a été délimité par des barrières. Et les propositions d’activités se sont multipliées. Une slackline (une sangle pour jouer les funambules), des modules d’escalade ont été installés. Mais aussi des bancs et des chaises, pour les zones plus calmes. « Le midi, on peut dessiner, jouer au Uno, discuter tranquillement entre amies », apprécie Laly, élève de CM2. Certaines propositions émanent des enfants. Ils ont eu voix au chapitre lors des réunions préparatoires, demandant des hamacs ou des nichoirs. « On pensait qu’à la récréation, ils avaient surtout envie de courir et se défouler, se remémore Marine Vinson, enseignante et directrice de l’école par intérim. Mais il est légitime aussi qu’ils puissent se poser ». Des malles de jeux calmes sont ainsi mises à disposition des écoliers. « On amène plus de propositions d’activités », souligne Marine Coué, directrice générale adjointe en charge du pôle services aux habitants à la mairie de Saint-Avé.


    L’aménagement de la cour de l’école Anita-Conti a été facilité par sa taille. Avec le retour du soleil, Emma, Thalia, Gabriel et Norane profitent des espaces naturels pour jouer avec des bâtons dans la terre.
    (Le Télégramme/Fanny Coconnier)

    « Des récréations plus apaisées »
    Ce vendredi matin, un groupe de filles discute - et règle un conflit - autour d’une table en bois, des filles et des garçons jouent les acrobates sur la slackline, un autre groupe partage un colin-maillard et un autre, mixte, joue au ballon dans la zone réservée. « C’est plus facile à surveiller, estime Marine Vinson. Il y a moins de chahut, les récréations sont plus apaisées ». Les enseignants espèrent que ces zones permettent aussi des rencontres entre des enfants qui se trouvent des centres d’intérêt communs.

    L’ambition du dispositif est aussi d’éviter les situations de harcèlement. Les cours régulées s’inscrivent ainsi dans le programme Phare, programme de lutte contre le harcèlement à l’école. Saint-Avé a obtenu 80 000 € de financements du ministère de l’Éducation nationale, pour des aménagements à hauteur de 175 000 €. Le rectorat accompagne plusieurs écoles bretonnes sur ce type de projets. Un seul regret pour Djulian : « On ne peut plus faire de loup géant dans toute la cour ».

  • Une demande de permis de recherche minière à Hennebont, Kervignac, Languidic et Nostang | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/bretagne/un-projet-de-permis-de-recherche-miniere-a-hennebont-kervignac-languidi


    (Le Télégramme)

    Une demande de permis exclusif de recherche minière a été présentée, samedi 6 avril, aux conseils municipaux de quatre communes du Morbihan : Hennebont, Kervignac, Languidic et Nostang.

    Les communes d’Hennebont, Nostang, Languidic et Kervignac intéresseraient-elles l’industrie minière ? Une société, Breizh Ressources, a, en tout cas, déposé une demande de permis exclusif de recherche (PER) portant sur plusieurs ressources minérales sur le territoire de ces quatre communes morbihannaises, annonce la préfecture du Morbihan dans un communiqué daté du 6 avril, qui précise que « cette demande a été présentée aux maires de ces quatre communes le 22 février, puis à leurs conseils municipaux réunis ce samedi 6 avril ».

    Des substances pour le numérique et l’électroménager recherchées
    « Il s’agit d’exploration pas d’exploitation », précisent, d’emblée, Michèle Dollé, maire d’Hennebont, et Élodie Le Floch, maire de Kervignac. La préfecture précise : « Le PER ne permet pas d’ouvrir ou d’exploiter une mine mais de connaître le potentiel géologique d’une zone donnée », confirme la préfecture.

    La société Breizh Ressources, fondée par un Suisse, Keith Barron - entrepreneur minier « avec 27 ans d’expérience », peut-on lire sur internet - a engagé la démarche fin 2023. La demande a été nommée « PER Epona » et a une durée de vie de trois ans. Elle « vise un ensemble de substances minérales utilisées pour différents usages, notamment numériques et électroménagers ». Les substances mentionnées dans le PER Epona sont : antimoine, argent, bismuth, cobalt, cuivre, étain, germanium, indium, lithium, molybdène, niobium, or, tantale, tungstène, platine, métaux de la mine de platine, plomb, zinc, terres rares et substances connexes).

    Un projet à évoquer en conseil municipal
    Le PER va maintenant être évoqué lors des conseils municipaux des communes concernées. « Ce n’est pas une obligation mais le préfet du Morbihan trouve légitime que les conseils puissent échanger sur le sujet », explique Michèle Dollé. « Ce n’est pas du tout décisionnaire mais cela permettra au préfet de s’appuyer sur ces observations pour remonter un avis au ministère de l’Économie », complète Élodie Le Floch. C’est le ministre de l’Économie qui se prononcera, ensuite, sur « l’octroi du permis exclusif de recherche Epona, expose la préfecture. À l’issue du PER, qui peut être renouvelé, si les recherches étaient concluantes et que le titulaire souhaitait à l’avenir exploiter les sous-sols étudiés, d’autres procédures intégrant des phases de consultations du public et la prise en compte des enjeux environnementaux seront à réaliser ». La demande sera prochainement soumise à une consultation nationale du public, par voie électronique.

  • « Le littoral morbihannais croule sous le caca ! » : Eau et rivières alerte sur la pollution
    https://www.ouest-france.fr/environnement/pollution/le-littoral-morbihannais-croule-sous-le-caca-eau-et-rivieres-alerte-sur

    C’est à la station d’épuration de Landaul (Morbihan), qu’ils ont donné rendez-vous. Pas pour jeter l’opprobre sur cette station, mais parce que ce cas illustre bien le propos. « On prend exemple ici, parce que c’est flagrant. » Ce mardi 26 mars 2024, l’association Eau et rivières de Bretagne lance un cri d’alarme, sur la qualité des eaux en Morbihan. Volontairement provoc : « Le littoral morbihannais croule sous le caca ! » Sont en effet particulièrement visés les problèmes d’assainissement.

    • À Landaul, Eau et Rivières estime qu’« avant de construire, il faut régler la question des effluents » | Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/morbihan/auray-56400/a-landaul-eau-et-rivieres-estime-qu-avant-de-construire-il-faut-regler-


      Débordements de boue à la station d’épuration de Landaul.
      Le Télégramme/Stéphanie Le Bail

      Pour Eau et Rivières de Bretagne, « le littoral morbihannais croule sous le caca ». L’association prend pour exemple la station d’épuration de Landaul, derrière laquelle des débordements de boues se retrouvent dans la nature. Comme le Syndicat ostréicole Ria d’Etel, elle a déposé plainte.

      « Sur la plateforme « Sentinelles de la nature » que nous gérons, les citoyens peuvent signaler des dégradations de l’environnement. Nous observons depuis plusieurs mois des indications récurrentes concernant des dysfonctionnements de postes de relevage entre la Laïta et la Vilaine, avec des déversements de boues de station d’épuration en milieu naturel », indique Pierre Loisel, représentant d’Eau et Rivières de Bretagne.

      Ce mardi 26 mars, Eau et Rivières prend pour exemple la situation qui perdure derrière la station d’épuration de Landaul où une mare de boue inonde une zone humide.

      Pas de lotissements sans usines adaptées
      « Parfois quand une situation est signalée, les délégataires en charge du fonctionnement des infrastructures réagissent bien et le problème est résolu. Parfois, rien n’est fait ; l’argent nécessaire à des investissements pour y remédier va sans doute sur d’autres sites », estime Pierre Loisel. Il précise qu’Eau et Rivières a déposé « une demi-douzaine de plaintes » pour ce type de situation, dont « une pour la dégradation de l’environnement observée à Landaul et une pour la pollution dans le golfe du Morbihan signalée le 2 février.

      « Avec les contraintes du Zan, les communes accélèrent les projets de construction. Nous n’allons pas nous opposer à l’urbanisation face aux projections d’augmentation de la population en Bretagne, à condition que les questions d’effluents soient réglées en amont. Il faut avant tout que les stations d’épuration soient adaptées à la population. Les lotisseurs doivent également prendre en compte le traitement des eaux de pluie. Il faut plus d’argent pour refaire les réseaux en piteux état », demandent les représentants d’Eau et Rivières.

      Ostréiculteurs : « Ça fait quatre ans qu’on est sur le dossier »
      Les ostréiculteurs de la ria d’Etel rappellent que cela fait quatre ans qu’ils sont sur le dossier des débordements de la station d’épuration de Landaul.

      « À Noël, nous avons appris par la profession que la situation était catastrophique. Nous avons porté plainte contre X le 25 janvier, comme nous l’avions déjà fait en 2020 », indique Jacques Carrer, président du Syndicat ostréicole Ria d’Etel. « Nous avons également écrit au préfet pour lui demander un moratoire sur les permis de construire de Landaul », ajoute-t-il. Dans un courrier du 20 mars, la préfecture répond que « la commune de Landaul doit veiller à ce qu’une autorisation d’urbanisme ne puisse intervenir que lorsque les conditions de collecte ou traitements des eaux usées sont conformes à la réglementation ».

      « La station de Landaul est bien conforme »
      La communauté de communes Auray Quiberon terre Atlantique (Aqta), compétente en matière d’assainissement, reconnaît que « le 27 décembre 2023, la station d’épuration de Landaul a fait l’objet de dysfonctionnements liés à des épisodes pluvieux importants ».

      Aqta explique qu’« un curage de plus de 40 m3 a aussitôt été effectué par l’exploitant Veolia à la demande d’Aqta, le lendemain. Un protocole de suivi de la qualité de l’eau du cours d’eau a immédiatement été mis en place entre Veolia, Aqta et l’État ».

      Concernant les boues qui restent sur le site, la communauté de communes précise qu’« un état des lieux environnemental a été réalisé en début d’année pour envisager une reprise de la biomasse restante tout en respectant cette zone humide ».

      « La station de Landaul est bien conforme aux réglementations en vigueur et aucun dysfonctionnement n’a été constaté depuis. Dès le mois de décembre, Aqta a demandé à Veolia la mise en œuvre d’un plan d’action technique sur le site pour éviter de nouveaux dysfonctionnements ».

      chez le concurrent de la PQR

    • Si les réseaux de collecte étaient séparés (pluvial d’un coté, assainissement de l’autre) les épisodes de pluies intenses n’auraient pas ces effets.

  • Rennes métropole bientôt au tribunal pour homicide involontaire ? | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/ille-et-vilaine/rennes-35000/rennes-metropole-bientot-au-tribunal-pour-homicide-involontaire-6533900


    Dans ses réquisitions, le procureur de Rennes rappelle que « la directrice générale des services n’ignorait pas, dans son audition devant le juge d’instruction, que l’accidentologie des cyclistes avait augmenté de 11 % entre 2013 et 2017. »
    Archives Le Télégramme

    Ce sera au juge d’instruction de décider. Suite au décès d’une cycliste, en novembre 2019, à Rennes, le procureur de Rennes a demandé le renvoi de la Métropole devant un tribunal. L’enquête démontre que la dangerosité du carrefour avait été signalée à de nombreuses reprises.

    Lundi 4 novembre 2019, vers 10 h 30, à l’angle de l’avenue Patton et de l’avenue de Rochester, dans le quartier de Maurepas, à Rennes, un camion heurtait mortellement Grâce Lochin, une cycliste de 22 ans. Voulant éviter le terre-plein situé dans le prolongement de la piste cyclable, l’étudiante en mathématiques s’était légèrement déportée sur la gauche et n’avait pu éviter un poids lourd. Elle était décédée peu de temps après, sur les lieux de l’accident.

    Quatre ans et demi après les faits, alors qu’un vélo blanc fleuri trône toujours sur le terre-plein pour rappeler le drame, Philippe Astruc, le procureur de Rennes, a rendu ses réquisitions, le 22 février. Le Télégramme se les est procurées.

    L’expert qualifiait la situation de « véritable piège »
    Le procureur demande un non-lieu pour le chauffeur du camion qui avait été mis en examen pour homicide involontaire. « À l’issue de l’enquête, il est établi que le chauffeur du poids lourd conduisait à une vitesse particulièrement raisonnable de l’ordre de 30 km/h et que son attention était concentrée sur la circulation. (…) En l’absence de marquage au sol et de panneau de circulation, le camion, serré par un véhicule sur sa gauche, n’avait eu d’autre choix, à vitesse faible et constante, que de maintenir sa trajectoire rigoureusement rectiligne, dans l’ignorance de la situation dramatique en train de se créer sur sa droite. Situation que l’expert qualifiait de véritable piège. »

    La Métropole alertée à « maintes reprises »
    Quant à Rennes métropole, en tant que personne morale, le procureur a requis un renvoi devant le tribunal correctionnel pour homicide involontaire par manquement à une obligation réglementaire de sécurité, en l’espèce en s’abstenant de réaliser les travaux d’aménagement pour assurer la sécurité des cyclistes.

    Dans ses réquisitions, le procureur fait savoir que « l’association Rayons d’action a alerté à maintes reprises sur les ruptures d’aménagement des pistes cyclables, notamment sur l’avenue de Rochester, où l’accident mortel s’est produit. (…) Ce carrefour n’avait pas été aménagé selon les préconisations réglementaires. Et, d’autre part, que des alertes avaient été conduites sur cette avenue, notamment lors du conseil des mobilités du 15 mars 2019. » Soit huit mois avant l’accident de Grâce Lochin. La balle est désormais dans le camp du juge d’instruction, qui devra motiver son ordonnance de renvoi devant le tribunal et décider de poursuivre Rennes métropole ou pas.

    Une durée « insupportable » pour les parties civiles
    « L’enquête a clairement démontré que l’aménagement de la chaussée était en cause dans la mort de ma fille, ajoute Anne Bagros, la mère de Grâce Lochin, jointe par Le Télégramme. Je souhaite de tout mon cœur que Rennes métropole soit renvoyée devant le tribunal. Je ne vois pas comment cela pourrait être autrement. La dangerosité de ce carrefour avait été signalée à de nombreuses reprises et depuis fort longtemps. Les élus n’ont rien fait. Ils sont responsables. Cette année encore, la Fédération des usagers de la bicyclette classe le carrefour comme un point noir à Rennes. »

    Du côté du père de Grâce, on ajoute : « Plus de quatre ans après les faits, la métropole de Rennes n’a toujours pas cru bon d’aménager ce carrefour correctement, souffle Stéphane Babonneau, avocat de Joël Lochin. Elle n’a pas retiré ce terre-plein qui oblige les cyclistes à se déporter dans le flot des voitures. Elle a mis une signalisation au sol et des plots en plastique qui sont complètement dégradés à force d’être écrasés. Au-delà de cela, le temps judiciaire est trop long. La Métropole a été mise en examen en 2022. Depuis, il n’y a pas eu d’actes d’enquête. On attendait les réquisitions du procureur. »

    Immense désarroi
    Contactée, la Métropole fait savoir que « le décès accidentel de Grâce Lochin a plongé sa famille et ses proches dans un immense désarroi. Il a aussi fortement marqué les habitants de la métropole rennaise, comme en ont témoigné, à l’époque, les manifestations d’hommage à la victime et de soutien à sa famille, auxquelles de nombreux citoyens anonymes se sont associés. L’instruction se poursuit pour déterminer les circonstances de ce drame. Depuis le début de l’enquête, Rennes métropole s’est tenue à la disposition de la justice afin d’apporter l’ensemble des éléments techniques susceptibles d’éclairer l’instruction ».

  • Des médecins cubains à l’hôpital de Guingamp : « Oui, c’est possible » | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/cotes-d-armor/guingamp-22200/des-medecins-cubains-a-lhopital-de-guingamp-oui-cest-possible-6527565.p


    Vincent Le Meaux, président de Guingamp-Paimpol Agglo, et Otto Vaillant, ambassadeur de Cuba en France, ont évoqué, ce vendredi, la faisabilité d’un déploiement de médecins cubains en France. Guingamp serait alors candidat pour une expérimentation pilote.
    Photo Emmanuel Nen

    Ce vendredi 16 février, une délégation cubaine, conduite par Otto Vaillant, l’ambassadeur de Cuba en France, est venue à Guingamp pour échanger sur la faisabilité du déploiement de médecins cubains au centre hospitalier guingampais. Des renforts qui seraient les bienvenus, les services de maternité et de chirurgie H24 étant en sursis, quand les urgences commencent à tousser, faute de personnels suffisants.

    Selon le diplomate cubain, ce projet est tout à fait envisageable : « Le déploiement peut être rapide, de l’ordre de quelques mois. Nous voulons aider la France, l’un des pays les plus importants au monde. Nos médecins ont une capacité à apprendre la langue locale. Ils l’ont démontré au Pakistan en parlant l’ourdou après quelques mois ».

    Un décret du président de la République
    La condition, pour cela, est un décret du président de la République. « Nous allons lui formuler notre demande par écrit, afin que nous devenions le territoire pilote de cette expérimentation qui, ensuite, pourrait se développer sur la Bretagne et la France. Le Premier ministre, dans son discours de politique générale, a manifesté son accord. Le ministre de la Santé a affirmé faire confiance aux territoires. On peut supposer que les planètes sont alignées et que le président de la République ira dans ce sens-là », affirme Vincent Le Meaux, le président de Guingamp-Paimpol Agglomération. Un territoire pilote car « nous sommes le territoire le plus pauvre en Bretagne, celui où il y a le plus de détresse sociale ».

    Après le Venezuela, Cuba et ses médecins à la rescousse de la France…

    • « Nous voulons aider la France, l’un des pays les plus importants au monde. » [...] Un territoire pilote car « nous sommes le territoire le plus pauvre en Bretagne, celui où il y a le plus de détresse sociale ».

      La France leader des pays en voie de dé-développement, sans doute, mais pourquoi « un des plus importants au monde » ?

    • Bah, faut pas non plus être trop pessimiste : en milieu rural, on manque de médecins mais on a des producteurs/dealers. Ça fera sûrement « patienter » les gueux.

      Trafic de cocaïne à Saint-Étienne-de-Mer-Morte, culture de cannabis dans une maison de Villeneuve-en-Retz, commerce de crack dans la campagne pornicaise… Les gendarmes de la compagnie de Pornic ont démantelé quatorze réseaux de stupéfiants en 2023.

      (Fouette Rance du 17/02/2024)

    • Des médecins venus de Cuba au chevet des hôpitaux de Calabre
      https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2023/05/28/des-medecins-venus-de-cuba-au-chevet-des-hopitaux-de-calabre_6175153_4500055

      (...) l’Etat cubain conserve dans ses caisses 75 % des 4 700 euros versés par l’Italie pour chaque médecin. (...) L’expatriation de médecins est ainsi devenue la première source de devises de la nation cubaine (entre 6 et 8 milliards de dollars par an).

      https://justpaste.it/ftemt

      #médecine #déserts_médicaux #hôpital #intérimaires

    • Les médecins cubains ont des qualités professionnelles avec une formation exceptionnelle, et ils sont une denrée exportable précieuse. A Toulouse, ce sont des cabinets d’ophtalmologie de médecins espagnols qui font maintenant relais au grand vide fabriqué par la politique de destructions des postes de soins qui a été menée en france. Oui, parce que tout cela était parfaitement prévisible, il y a 15 ans il suffisait de regarder les courbes d’âge des médecins (toutes professions confondues) et le numérus closus de celleux qui entraient dans la profession. C’est une vraie honte de dépouiller les autres pays de leurs médecins.

      Une arme diplomatique, mais aussi une véritable source de revenus pour un pays aujourd’hui confronté à l’une de ses pires crises économiques.

      L’expatriation de médecins est ainsi devenue la première source de devises de la nation cubaine (entre 6 et 8 milliards de dollars par an). Malgré un manque criant de ressources et un embargo économique qui étouffe le pays depuis plus de soixante ans, la petite île communiste continue tant bien que mal à financer une couverture sociale universelle et gratuite. Pour ce faire, elle compte sur la plus forte densité de médecins par habitant au monde (8 pour 1 000) pour exporter son savoir-faire, notamment à destination des pays du Sud. Actuellement, cinquante-huit pays reçoivent l’aide de ces brigades.

  • Il avait 21 reptiles cachés dans ses valises, un homme interpellé gare de l’Est | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/il-avait-21-reptiles-caches-dans-ses-valises-un-homme-interpelle-gare-d


    Un iguane des Fidji retrouvé dans l’une des valises d’un individu en provenance d’Allemagne, dimanche 11 février.
    Photo douane française

    À Paris, un homme a été interpellé, le 11 février, avec une vingtaine de reptiles vivants dans ses bagages, à la gare de l’Est. Les animaux, dont plusieurs sont issus d’espèces protégées, étaient dissimulés dans des chaussettes.

    Ils les avaient dissimulés dans ses chaussettes rangées dans ses bagages, en vain. Un voyageur en provenance d’Allemagne a été appréhendé par la douane avec 21 reptiles vivants dans ses valises, en gare de l’Est, à Paris, dimanche 11 février. Dans le lot, entre autres, des lézards cornus et des iguanes des Fidji. Des spécimens pourtant classés comme espèces protégées au regard de la convention de Washington sur le commerce international des espèces de faune sauvage menacées d’extinction. Une somme d’argent en liquide non déclarée a également été retrouvée.
    […]
    Cette prise n’est qu’un exemple de ce que la douane française a pu intercepter ces dernières années. Pour la seule année 2022, 52 506 spécimens protégés ont été trouvés, parmi lesquels 397 animaux vivants. Dans le lot, les services avaient mis la main sur 111 reptiles, dont une quarantaine de tortues et dix serpents, 137 oiseaux et 256 kg de civelles, ces alevins d’anguilles qui pénètrent dans les fleuves, malheureusement ciblés par le braconnage. Selon la douane, la recherche de nouveaux animaux de compagnie constitue l’un des motifs principaux du trafic.

  • En 1974, l’attentat de Roc’h Trédudon prive les Bretons de télévision | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/culture-loisirs/histoire/1974-lattentat-de-roch-tredudon-prive-de-television-les-bretons-6521189
    https://media.letelegramme.fr/api/v1/images/view/65c87f78a06f087295373579/web_golden_xxl/65c87f78a06f087295373579.1

    Dans la nuit du 13 au 14 février 1974, le FLB-ARB plastique le pylône de l’ORTF à Roc’h Trédudon (29). En privant la Basse Bretagne de télévision pendant plusieurs semaines, l’organisation clandestine signe l’un de ses attentats les plus retentissants.

    Difficile d’imaginer aujourd’hui une France avec deux chaînes de télévision et quelques radios publiques, réunies dans un seul organisme, l’Office de Radiodiffusion-Télévision française. C’était pourtant la situation en 1974, dans la France de Georges Pompidou. Créé une dizaine d’années plus tôt, l’ORTF avait lancé des émissions de grande qualité culturelle, mais était critiqué pour sa proximité avec le pouvoir.

    L’ORTF proposait une télévision très parisienne, se limitant à quelques décrochages régionaux, notamment l’émission hebdomadaire de Charles Le Gall, « Breiz o veva », censurée en ce début d’année 1974, après que l’animateur a annoncé un fest-noz destiné à collecter des fonds pour les « prisonniers politiques » bretons.

    Il est vrai qu’en ce milieu des années 1970, la Bretagne est une terre agitée de multiples revendications. Elle connaît une renaissance culturelle illustrée par le succès d’Alan Stivell à l’Olympia en 1972. Son économie se développe avec des conflits sociaux et environnementaux, comme la grève du Joint français. Au niveau politique émergent aussi des mouvements autonomistes, comme l’Union démocratique bretonne (UDB) qui dénonce l’excès de centralisme dont souffrirait la péninsule.

    Les années de poudre
    Une organisation clandestine agit aussi : le Front de libération de la Bretagne (FLB) apparu en 1966, allié à l’Armée révolutionnaire bretonne (ARB). Le FLB-ARB a signé quelques attentats spectaculaires, comme celui contre la CRS 13 à Saint-Brieuc, en 1968. En 1972, plusieurs militants ont également comparu lors d’un procès retentissant.
    […]
    Des conséquences inattendues
    Dès le 14 février, les Bretons, particulièrement dans le Finistère, se retrouvent donc privés de télévision. Les réactions de réprobation sont nombreuses, mais rapidement les vieilles habitudes reviennent, avec même un développement de la vie sociale. Cependant, contrairement à une légende, aucun baby-boom n’a vraiment été constaté dans la région.

    Rapidement, des antennes-relais sont mises en place et la télévision revient dans les foyers au bout de plusieurs semaines. Le FLB-ARB a signé l’une de ses actions les plus spectaculaires, ses auteurs sont recherchés, mais l’élection de Giscard d’Estaing est suivie d’une amnistie et de l’abandon des recherches policières. L’attentat de Roc’h Trédudon reste donc auréolé d’un certain mystère… Quelques mois plus tard, l’ORTF disparaît au profit d’un audiovisuel public plus pluraliste, mais sans la création de réelles chaînes de télévision régionales comme dans la plupart des pays d’Europe.

    • Un historien revient sur l’attentat du pylône ORTF de Roc’h Trédudon | Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/bretagne/un-historien-revient-sur-lattentat-du-pylone-ortf-de-roch-tredudon-6521
      https://media.letelegramme.fr/api/v1/images/view/65c3bcccc935e515a848ad90/web_golden_xxl/65c3bcccc935e515a848ad90.1
      Dans son dernier ouvrage, Erwan Chartier-Le Floch revient sur l’attentat qui a détruit le pylône de l’ORTF à Roc’h Trédudon dans les monts d’Arrée dans la nuit du 13 au 14 février 1974.
      Photo Le Télégramme/Nathalie Com

      Dans son dernier ouvrage, Erwan Chartier-le Floch revient sur l’attentat du pylône de Roc’h Trédudon, qui, il y a cinquante ans, avait privé une partie de la Bretagne de télévision.

      Dans la nuit du 13 au 14 février 1974, l‘émetteur de Roc’h Trédudon, situé sur la commune de Plounéour-Ménez (29), dans les monts d’Arrée était la cible d’un attentat des indépendantistes bretons, privant de télévision une partie de la Bretagne.

      Cinquante ans plus tard, Erwan Chartier-Le Floch se penche sur cette histoire dans son dernier ouvrage, « Roc’h Trédudon 1974, la bombe et le pylône », publié aux éditions Penn Bazh. Un sujet que l’historien et journaliste connaît bien, lui qui, en 2006, avait coécrit avec Alain Cabon, ancien grand reporter à Ouest-France, « Le dossier FLB, plongée chez les clandestins bretons ». « À l’époque nous avions rencontré une centaine d’acteurs en lien avec le FLB-ARB (Front de libération de la Bretagne, Armée révolutionnaire bretonne) qui signe l’attentat qui a détruit le pylône de l’ORTF (Office de radiodiffusion-télévision française) à Roc’h Trédudon. Un attentat particulier parce que spectaculaire et parce que les poursuites se sont arrêtées très vite du fait de l’amnistie décrétée par Valéry Giscard d’Estaing, élu président de la République en mai de la même année. Aucun membre du FLB-ARB n’a été arrêté ni jugé pour cette action qui a marqué durablement l’histoire bretonne », rappelle Erwan Chartier-Le Floch.

      La violence politique en Bretagne
      L’événement a également connu un fort retentissement parmi la population. « Les gens sillonnaient les monts d’Arrée, pour voir le pylône à terre. Et, privés de télé, pour certains pendant quelques semaines, de nombreux Bretons ont dit avoir retrouvé une vie sociale », souligne l’historien, qui, dans cet ouvrage de 128 pages, se penche plus largement sur la violence politique en Bretagne à la fin des années Pompidou et sur la situation de l’audiovisuel. « 1974, c’est la dernière année de l’ORTF. À l’époque il n’y avait que deux chaînes contrôlées par l’État. Aujourd’hui encore la France reste le seul pays européen où il n’y a pas de vraie chaîne régionale. L’audiovisuel est un domaine qui reste très centralisé contrairement à la presse écrite ».

      Pratique
      « Roc’h Trédudon 1974, la bombe et le pylône », par Erwan Chartier-le Floch aux éditions Penn Bazh. 14 €.
      Disponible à partir du 12 février.

    • Sur les traces du Front de libération de la Bretagne : une histoire du terrorisme breton.
      Une série documentaire de Kristel Le Pollotec, réalisée par Marie Plaçais.
      https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-sur-les-traces-du-front-de-liberation-de-la-bretagne-une-histoire-

      Longtemps, j’ai cru que tout le monde connaissait le #FLB. Il y a quelques mois, je suis tombée sur un article du Télégramme de Brest qui parlait de l’incendie d’une maison à Landunvez, signé du tag FLB. Cette possible résurgence du Front de libération de la #Bretagne a éveillé ma curiosité. J’en ai parlé autour de moi et je me suis aperçue avec stupéfaction que, en dehors des personnes ayant un lien avec la Bretagne, beaucoup n’avait jamais entendu parler du FLB. Voir même, ils n’auraient jamais soupçonné l’existence d’un mouvement de lutte armée militant pour l’indépendance de la Bretagne. C’est de là qu’est née l’idée de cette série : parcourir la Bretagne, de Rennes à Brest en passant par Carhaix et Rostronen pour rencontrer les acteurs de ce mouvement. Retracer l’histoire du FLB qui a fait des centaines d’attentats depuis les années 60 et plusieurs fois la une des journaux, mais dont la moitié des gens en France n’ont jamais entendu parler. Mais alors que je pensais avoir une idée assez claire de mon sujet, les choses se sont complexifiées au cours de cette enquête et il s’est avéré que moi non plus, je ne savais absolument rien du nationalisme breton.

  • Argentine : d’Israël à Rome, Javier Milei entre spiritualité et géopolitique | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/monde/argentine-disrael-a-rome-javier-milei-entre-spiritualite-et-geopolitiqu


    Au cours de sa visite en Israël, Javier Milei a prié devant le mur des Lamentations.
    Photo Ronaldo Schemidt/AFP

    Pour sa première tournée internationale, le nouveau président argentin, Javier Milei, qui aimerait se convertir au judaïsme, a choisi de se rendre en Israël, puis au Vatican, où il rencontrera le pape François.

    Après une brève apparition au Forum de Davos, Javier Milei a choisi, pour sa première tournée internationale, deux étapes lourdes de sens : Israël et le Vatican (avec une escale obligée, mais secondaire, en Italie).

    Parti le 5 février pour Tel-Aviv (en avion de ligne et en petit comité, austérité oblige), le président argentin s’est réuni avec le chef de l’État hébreu, Isaac Herzog, et le Premier ministre, Benjamin Netanyahou, auprès de qui il a réaffirmé la volonté de l’Argentine de transférer son ambassade à Jérusalem, ainsi que son soutien à Israël dans sa guerre contre le Hamas. Il s’est également rendu dans un kibboutz attaqué le 7 octobre, a visité des familles d’origine argentine (une des communautés binationales les plus importantes du pays) et prié devant le mur des Lamentations.

    Vers une conversion au judaïsme ?
    Il faut signaler, par ailleurs, que Javier Milei, qui se dit proche de la spiritualité juive et était accompagné d’un rabbin orthodoxe qui sera bientôt désigné ambassadeur en Israël, a également annoncé, il y a quelque temps, sa volonté de se convertir au judaïsme.

    À Rome, après ses entretiens avec les autorités italiennes, le chef de l’État argentin participera, dimanche, aux cérémonies de canonisation de Mama Antula, laïque engagée et féministe qui devient la première sainte argentine de l’Église catholique. Et, lundi, il rencontrera, en tête-à-tête, un autre Argentin célèbre, le pape François, qu’il avait qualifié, en campagne, de « représentant du Malin », tandis que celui-ci avait des propos peu amènes pour le futur Président. Depuis, Javier Milei s’est excusé et François a annoncé qu’il se rendrait, cette année, en Argentine, dans la province de San Luis, terre de Mama Antula.

  • Le président de l’Azerbaïdjan reconduit sans surprise pour un cinquième mandat | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/monde/le-president-de-lazerbaidjan-reconduit-sans-surprise-pour-un-cinquieme-


    EPA-EFE/ROBERT GHEMENT

    Avec 92 % des suffrages, l’autoritaire président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliev, au pouvoir depuis deux décennies, a été réélu sans surprise ce mercredi.

    L’autoritaire président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliev, au pouvoir depuis deux décennies et auréolé de son succès militaire au Haut-Karabakh, a été réélu ce mercredi, sans surprise, pour un cinquième mandat, avec plus de 90 % des suffrages selon les résultats officiels.

    Ilham Aliev, 62 ans, qui a hérité du pouvoir au décès de son père en 2003, a recueilli 92 % des suffrages à l’issue du scrutin où l’opposition était absente, d’après les résultats portant sur la quasi-totalité des bureaux de vote. « Le peuple azerbaïdjanais a élu Ilham Aliev président du pays », a déclaré le chef de la Commission électorale centrale Mazakhir Panakhov lors d’une conférence de presse. La participation s’est établie à 67,7 %, a-t-il ajouté.

    Une « farce » pour les oppositions
    Des milliers de partisans du président ont célébré la victoire mercredi soir dans les rues de la capitale, Bakou. Les électeurs avaient le choix entre sept candidats, dont Ilham Aliev. Mais aucune des autres personnalités ne représentait une alternative et « tous ont soutenu le président dans le passé proche », notait l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Certains ont même, durant la campagne, encensé Ilham Aliev qui a « tenu toutes ses promesses ».

    Les véritables partis d’opposition, laminés par des années de répression, boycottaient ce scrutin qualifié de « farce », comme lors de la précédente présidentielle de 2018.

    Ilham Aliev surfe sur sa victoire militaire contre les séparatistes arméniens du Haut-Karabakh en septembre 2023, qui a mis fin à trois décennies de sécessionnisme marquées par deux guerres. L’homme fort de Bakou peut donc se vanter d’avoir « réunifié » son pays, mission qu’il s’était fixée.

    Geste symbolique, le président Aliev et sa famille ont glissé leurs bulletins dans l’urne à Khankendi, la principale ville du Haut-Karabakh - appelée Stepanakert par les Arméniens.

    #Ilham_Aliyev

  • Du breton dans les traducteurs en ligne dans les deux ans ? | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/bretagne/du-breton-dans-les-traducteurs-en-ligne-dans-les-deux-ans-6520965.php


    De gauche à droite, David Le Meur, chef de projet à Bretagne numérique, David Lesvenan, président de l’association. bzh, Mélanie Jouitteau, chercheuse au CNRS, et Gweltaz Duval-Guenneoc, développeur d’un modèle de reconnaissance vocale.
    Le Télégramme/Yves Madec

    Cherchez bien, vous ne trouverez pas la langue bretonne sur les principaux traducteurs d’Internet. L’association quimpéroise « .bzh », qui milite déjà pour un emoji Gwenn ha Du, entend bien y remédier d’ici deux ans.

    Contrairement à d’autres langues régionales, comme le basque, le catalan ou encore le corse, qui s’y sont pris plus tôt, le breton ne figure pas au menu des langues proposées sur les principaux traducteurs disponibles sur la toile. Du moins pas en dehors de certains outils comme celui mis à disposition par l’office public de la langue bretonne.

    « Sur les grands traducteurs, vous retrouverez près de 500 langues traduites automatiquement, sur plus de 7 000 à travers le monde, constate David Lesvenan, le président de l’association quimpéroise « . bzh ». La consommation culturelle étant de plus en plus numérisée, si l’on veut porter la culture bretonne, il faut se positionner pour assurer une place au breton. Il y a du chemin à faire ».

    « La clé : l’ouverture des données »
    Car, pour s’y faire une place, il ne suffit plus de candidater. La règle s’est corsée. « Il n’y a pas de frein à proprement parler, mais nos ressources sont peu visibles et peu alignées. Il y a besoin de mettre à disposition des développeurs des paquets de données, des sets d’évaluation. La clé du développement, c’est l’ouverture des données. Cela peut être fait rapidement, dans un délai de 18 mois à deux ans », estime Mélanie Jouitteau, chercheuse au CNRS, qui coordonne l‘action entreprise par l’association.

    Un datathon pour créer de la matière
    « .bzh » a créé le fonds de dotation Bretagne numérique en ce sens et répondu à un appel à projets lancé par l’université d’intelligence artificielle Mohamed bin Zayed, à Abou Dhabi. Cette dernière propose de rassembler des données pour intégrer les langues régionales au sein d’outils d’intelligence artificielle. Vous suivez ? La première étape n’est pas bien compliquée : il s’agit de rassembler au moins 200 images et questions associées pour le 27 février. « Ce sera pour voir si les intelligences artificielles sont un minimum éduquées à la culture bretonne, reprend la chercheuse. L’IA fera appel à tout ce set de connaissances qu’il nous faut créer et élargir ».

    Pour rassembler ces données, l’association organise un #Breizh_datathon, le samedi 17 février à Quimper, à la cantine numérique. Un événement convivial amené à se reproduire. Et nul besoin de parler breton pour y participer. Une équipe de traducteurs bénévoles traduira les propositions afin de les intégrer au corpus fourni aux universités.

    Breizh datathon, le samedi 17 février, à la cantine numérique de Quimper. Plus de renseignements et inscription sur
    https://datathon.bzh

    • projet financé par MBZUAI, Mohamed Bin Zayid University of Artificial Intelligence, probablement ce programme :

      While previous studies have examined the applications’ performance in English, their ability to process other languages hasn’t been widely assessed. Indeed, Abdul-Mageed and his colleagues’ investigation is the first to look at ChatGPT’s and GPT-4’s capacity to process varieties of Arabic, including modern standard Arabic (MSA) and several regional dialects.

      “Arabic dialects vary at all linguistic levels, such as in morphology and syntax,” Abdul-Mageed said. “And there are times that Arabic speakers may want to use standard Arabic and others where they want to use dialectical Arabic.” The movement between these different kinds of Arabic is a common occurrence for millions of Arabic speakers but can make the analysis of the language difficult for machines.
      […]
      To measure the performance of natural language processing applications, researchers must establish what are known as benchmarks, which provide a way to evaluate how the models perform on different tasks.

      Benchmarks also “can facilitate reproducibility and promote transparency across different studies, acting as a catalyst for advancement in the field,” Abdul-Mageed and his team write in another study that will be presented at EMNLP.

      Their framework, called Dolphin provides benchmarks for classical Arabic, MSA and dialectical Arabic, including Egyptian, Jordanian and Palestinian. All the datasets that the team use in the study are publicly available.
      […]
      While much of Abdul-Mageed’s work focuses on Arabic, his interests and commitments extend beyond it.

      He has also co-authored a study to be presented at EMNLP that proposes benchmarks for large language models for 64 languages, focusing on what is known as sociopragmatic understanding. In short, the idea of sociopragmatics is that social context affects, and in some cases even determines, meaning.

    • DOLPHIN: : A Challenging and Diverse Benchmark for Arabic NLG
      https://aclanthology.org/2023.findings-emnlp.98.pdf

      Abstract
      We present Dolphin, a novel benchmark that ad- dresses the need for a natural language generation (NLG) evaluation framework dedicated to the wide collection of Arabic languages and varieties. The proposed benchmark encompasses a broad range of 13 different NLG tasks, including dialogue gen- eration, question answering, machine translation, summarization,amongothers. Dolphincomprises a substantial corpus of 40 diverse and represen- tative public datasets across 50 test splits, care- fully curated to reflect real-world scenarios and the linguistic richness of Arabic. It sets a new standard for evaluating the performance and gen- eralization capabilities of Arabic and multilingual models, promising to enable researchers to push the boundaries of current methodologies. We pro- vide an extensive analysis of Dolphin, highlighting its diversity and identifying gaps in current Arabic NLG research. We also offer a public leaderboard that is both interactive and modular and evaluate several models on our benchmark, allowing us to set strong baselines against which researchers can compare.
      […]
      3.2.2 #Code-Switching
      The purpose of the code-switching (CS) task clus- ter is to translate Arabic dialect text that includes code-switching with a foreign language into that foreign language. For this, we create six new human-written (natural) code-switched parallel test datasets, under two tasks:
      (1) DIA-FR → FR. This consists of 300 code-switched Arabic-French tweets collected from Algerian, Moroccan, and Tunisian Twitter.
      (2) DIA-EN → EN. This is collected from Egyptian, Jordanian, and Pales- tinian Twitter and consists of 300 code-switched Arabic-English posts.

      For both of these DIA-FR and DIA-EN tasks, a human translation is per- formed by one native speaker from each dialect with semi-native English/French fluency. For these two tasks, we perform experiments under the zero- shot setting.

    • de rien, j’étais aussi assez surpris du voyage à Quimper passant par Abou Dhabi… avec un détour par l’arabizi
      https://seenthis.net/messages/1040598

      sur le code switching, je tombe sur cette page dans un wiki du CNRS avec une définition très claire
      Changement de code — Arbres
      https://arbres.iker.cnrs.fr/index.php?title=Changement_de_code

      Le changement de code, ou alternance codique ou encore en anglais code-switching, désigne le passage de la structure syntaxique d’une langue à une autre. Le changement de code peut s’opérer phrase à phrase dans le discours, ou bien au cœur même de la phrase.

      par chez moi, on a le concept de #bretonnisme qui recouvre, entre autres des pratiques de code switching. Avec le célèbre : du café ira avec toi ?. Ici, plus discrètement, on a l’omniprésence du verbe envoyer

  • Des transports publics gratuits ? « Une fausse bonne idée » pour des associations d’usagers | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/des-transports-publics-gratuits-une-fausse-bonne-idee-pour-des-associat


    Morlaix Communauté a voté la gratuité des transports publics en 2022.
    Lionel Le Saux/Le Télégramme

    Montpellier a décidé de passer ses transports en commun gratuits fin décembre. Auparavant, d’autres villes ont franchi le pas, comme Morlaix. Mais plusieurs experts sont dubitatifs.

    Cinq, quatre, trois, deux, un ! Après un compte à rebours festif, les transports en commun sont devenus gratuits, le 21 décembre dernier, pour les 500 000 habitants de la métropole de Montpellier, l’une des plus grandes collectivités européennes engagées dans une telle démarche.

    Le dernier d’une liste qui s’allonge de plus en plus : en France, une quarantaine de collectivités ont déjà franchi ce pas, parmi lesquelles Dunkerque, Aubagne, Morlaix, Vitré, Dinard, Dinan, Poher Communauté ou Compiègne - mais toutes sont moins peuplées que la métropole de Montpellier et ses 31 communes. En Europe aussi : le Luxembourg et ses 650 000 habitants sont dotés de transports en commun gratuits depuis 2020, tout comme l’est la capitale estonienne Tallinn (445 000 habitants) depuis 2013.

    1 Quelle fréquentation ?
    La métropole montpelliéraine espère que la gratuité entraînera une hausse de fréquentation de 20 %, une promesse de campagne du maire (PS) Michaël Delafosse qui défend « une idée de l’engagement européen, du Green New Deal, à savoir le climat et le pouvoir d’achat ».

    Encore faut-il identifier d’où viendront ces éventuels passagers supplémentaires. Selon l’Union des transports publics et ferroviaires, qui trouve que la gratuité est « une fausse bonne idée », « cette gratuité totale ne réduit pas la part de la voiture individuelle et (…) prend surtout au vélo et à la marche ».

    En effet, « ce ne sont en aucun cas des critères économiques qui conduisent les voyageurs à prendre leur voiture individuelle », dont le coût annuel est en moyenne 16 fois plus élevé qu’un abonnement de transport public, « mais des critères de praticité personnelle ».

    La principale association d’usagers des transports, la Fnaut, est sur la même ligne. « Si vous avez une correspondance en bus où vous mettez 20 minutes de plus qu’avec votre voiture, vous prendrez votre voiture, quel qu’en soit le prix, il n’y a pas photo », explique à son président, Bruno Gazeau.

    Les chiffres dans les villes sont disparates. À Morlaix, la hausse de fréquentation était de +21 % entre 2021 et 2022. À Calais, c’était + 70 % la première année. Et même jusqu’à 120 % sur certaines lignes. Mais à Tallinn, en Estonie, la part de l’automobile a augmenté, y compris au sein des populations les plus modestes, selon des statistiques gouvernementales. À Aubagne, « ils font deux fois moins de voyages par habitant qu’à Marseille », voisine et payante, appuie le président de la Fnaut.

    2 Quelle adaptation de l’offre ?
    La Chambre régionale des comptes a mis en garde Montpellier : « la mise en place progressive de la gratuité, l’offre de transport proposée a été dégradée » et a « conduit à réduire la fréquence de passage sur plusieurs lignes ».

    « Il vaut mieux utiliser l’argent (perdu à cause) de la gratuité à développer l’offre », avec des réseaux étendus, des voies totalement réservées aux bus pour augmenter leur vitesse moyenne, et des fréquences étoffées en début et en fin de journée, selon l’association d’usagers des transports. « La qualité de service, c’est ce qui fait la différence. »

    Un message que dit avoir entendu Montpellier : 70 nouveaux bus électriques et 77 nouvelles rames de tramway y ont été achetés pour 224 millions d’euros. Dunkerque, qui a vu la fréquentation plus que doubler en cinq ans, avait auparavant « augmenté l’offre significativement », selon M. Gazeau.

    3 Quelle réponse aux enjeux climatiques ?
    La gratuité totale menace la capacité du transport public « à répondre aux enjeux de la lutte contre le changement climatique et de l’inclusion sociale », argumente l’UTP. Un bus électrique coûte aujourd’hui le double d’un véhicule diesel de même capacité. En coupant ces transports d’une source de financement, même minoritaire, les collectivités auraient alors plus de mal à les décarboner.

    Les organisations d’usagers militent davantage pour des mesures décourageant l’usage de l’automobile, qui historiquement se sont avérées efficaces, selon elles : restriction de la circulation, péages urbains ou augmentation des tarifs de stationnement.

    4 Quel équilibre financier ?
    La gratuité déséquilibre aussi, selon M. Gazeau, le socle du financement qui repose sur deux autres piliers : le versement mobilité (une taxe sur la masse salariale) versé par les entreprises - qui renâclent à son augmentation - et les impôts locaux via les subventions des collectivités.

    Pour compenser le manque à gagner sur la billetterie, la collectivité de Montpellier s’appuiera sur le versement mobilité, une taxe due par les entreprises d’au moins 11 salariés, qui progresse depuis trois ans. Elle prévoit également des économies de près de deux millions d’euros grâce à la suppression des valideurs et donc de leur entretien.

    Autre problème pour les opposants à la mesure : les utilisateurs des transports risquent ainsi de ne plus avoir voix au chapitre sur la gestion des transports publics : ce serait « un mauvais calcul sur le long terme ». En moyenne, le prix du billet payé par un passager représente moins du tiers du coût de son voyage, selon l’UTP.

    Plutôt qu’une gratuité totale, la Fnaut et l’UTP défendent des tarifications modulées selon les publics. « En donnant la gratuité aux chômeurs, aux jeunes, aux apprentis, etc., on règle la question du pouvoir d’achat », tranche M. Gazeau.

    • Tarification : gratuité, systèmes tarifaires, tarification en cas de pollution - FNAUT
      https://fnaut.fr/gratuite-systemes-tarifaires-tarification-en-cas-de-pollution

      La FNAUT est favorable à la gratuité pour ceux qui en ont besoin. La FNAUT n’est pas favorable à la gratuité totale, qui prive le transport public de ressources conséquentes, qui n’entraine qu’un faible report modal.

      1. La tarification est une des compétences des autorités organisatrices. C’est à elles d’arrêter un système tarifaire selon les critères qu’elles définissent (par catégories sociales, jeunes, retraités, chômeurs, etc.) selon les revenus, avec plusieurs zones ou avec une zone unique. C’est à elles de décider de la ou des gratuités.

      2. Depuis 10 ans, le prix des transports n’a pas suivi l’inflation, au contraire de l’ensemble des autres services publics. Il en résulte que l’usager ne paie que 20 % du prix dans son TER et 30% en moyenne dans son bus, son tram ou son métro. 

      De surcroit les systèmes tarifaires ont été peu modifiés, maintenant par exemple des avantages importants à certaines catégories, retraités par exemple.

      3. La FNAUT est favorable à la gratuité pour ceux qui en ont besoin et privilégie les tarifications solidaires.

      4. Dans ce contexte, la FNAUT n’est pas favorable à la gratuité totale, qui prive le transport public de ressources conséquentes, qui n’entraine qu’un faible report modal (essentiellement de la marche vers le bus, mais peu de la voiture vers le transport public) et qui en fin de compte le conduit à une « paupérisation » croissante.

      5. La FNAUT n’affiche pas une opposition frontale aux augmentations tarifaires qui doivent cependant être modérées et sans à-coups brutaux. Elle lie ces augmentations à deux conditions :

      – l’amélioration de la qualité de service c’est-à-dire, un accroissement des fréquences ou de la vitesse commerciale, une amélioration de la ponctualité.

      – l’adoption d’une tarification solidaire c’est-à-dire liée aux capacités contributives de chacun et non à son statut.

      6. Les jours de pollution, elle préconise un forfait journalier du montant d’un ticket unitaire, aller simple ou aller-retour, pour les automobilistes prenant les transports publics.

      Elle considère la gratuité comme anti-pédagogique et injuste pour les usagers quotidiens des transports publics.

      Elle préconise de privilégier par ailleurs les mesures de prévention comme le péage urbain, qui réduirait la place de la voiture en privilégiant la marche et le vélo, ou le rail.

      7. Le report modal doit être encouragé, il réduit simultanément la congestion, l’insécurité routière, la pollution, le bruit ainsi que la dépendance automobile.

      Il n’est possible qu’à la condition que la fréquence, la ponctualité et la vitesse commerciale soient des priorités de la politique de mobilité.

    • Le gros éléphant dans la pièce largement ignoré dans tous ces argumentaires (pour ou contre) :

      Les organisations d’usagers militent davantage pour des mesures décourageant l’usage de l’automobile, qui historiquement se sont avérées efficaces, selon elles : restriction de la circulation, péages urbains ou augmentation des tarifs de stationnement.

      Mais c’est justement ce qu’il se passe à Montpellier : dans le même temps qu’était annoncée (puis mise en place) la gratuité des transports en commun, il y a eu une multiplication des entraves à la circulation automobile (Zone 30 sur tout la ville, voies doubles réduites à une seule – l’autre étant réservée aux bus et aux vélos –, fermeture de voies qui étaient importantes pour la circulation automobile en centre-ville, augmentation des tarifs de stationnement, fermeture programmée de parkings…).

      C’était déjà assez pénible de rouler dans Montpellier (j’y étais en 1991, c’était déjà assez chiatique à l’époque, et ça ne s’est pas amélioré), c’est devenu extrêmement pénible. Donc ça gueule.

      De fait, si tu ne mets pas une mesure extrêmement forte face aux restrictions à la circulation des bagnoles (lesquelles bagnoles sont une sorte de religion locale), il est absolument certain qu’aux prochaines élections tu auras une campagne dénonçant « l’écologie punitive » et « les bobos venus de Paris avec leur trottinette électrique ». Si tu fais juste la « restriction de la circulation » sans mesure forte en face (ici : la gratuité), aux prochaines élections tu perds à coup sûr et tu peux faire une croix sur les mesures écologiques dans la ville.

      (Sinon, autre point : Montpellier c’est pas dense comme Paris, pour la plupart des gens la voiture reste indispensable. Donc sans la gratuité des transports, les entraves à la voiture seront une double peine – parce que tu continueras à payer pour la voiture, tout en étant obligé de payer pour un abonnement des transports en commun.)

      (Après, ceux qui gueulent contre la gratuité, gnia gnia faudrait faire autrement gnia gnia, ici c’est les mêmes qui chouinent contre les bobos-écolos qui font rien qu’à les empêcher de vivre heureux dans le voiture. Et même quand l’essence augmente, c’est pas loin d’être la faute aux méchants islamo-wokistes.)

    • J’ai déjà indiqué que la gratuité c’est pour les habitants des villes et villages qui participent à la Métropole, et que les villes et villages qui ont refusé de participer à la Métropole, c’est généralement justement pour ne pas participer au financement du tram, ni avoir le tram jusqu’à la plage (oui : Palavas…), ou bien pour ne pas avoir à développer le logement social chez eux. Ça serait assez indéfendable de filer la gratuité à des gens qui depuis toujours refusent de participer aux transports en commun de la Métropole (rappel : le petit train de Palavas depuis la place de la Comédie allait jusqu’à la mer, jusqu’à 1968 ; désormais il y a un tram qui ne va pas jusqu’à la mer, parce que Carnon et Palavas ne veulent surtout pas avoir de ligne directe qui leur amènerait les citadins pauvres et permettrait aux touristes des plages de leur échapper).

      La Métropole de Montpellier :


      Ça va tout de même vachement loin à l’ouest et au nord-est. Par contre, en limitrophe au nord-ouest, il n’y a pas Saint-Clément-de-Rivière ni Saint-Gély-du-Fesc (revenu moyen très très au-dessus de Montpellier). Et surtout au sud-est il n’y a pas Palavas, Mauguio, Carnon et La Grande-Motte (mais pourquoi donc ?).

      Pour la billetterie, gros changement tout de même : il n’y a plus de tickets-papier ni de validation des tickets. Donc les machines installées dans les bus et dans les trams sont désactivées et ne seront pas entretenues. Ça doit représenter une économie assez énorme (ie. réduction du surcoût que tu évoques). (Par contre, pour les usagers qui ne sont pas de Montpellier c’est moins pratique, puisque sans smartphone c’est très chiant. Il y a une vente de billets temporaires par ailleurs, mais je n’ai même pas compris comment ça marchait.)

    • Dans la logique de donner quelque chose pour faire passer la pillule des restrictions à la circulation automobile, il y a aussi le développement du vélo. D’où ici la subvention importante à l’achat d’un vélo électrique (terminé depuis ce 31 décembre). Sauf que le vélo ici, ça va encore demander de nombreuses années de travaux : par exemple pour nous pas question de lâcher les gamins en vélo pour aller au collège et au lycée, c’est vraiment trop dangereux.

      Cela dit, depuis la mise en place des restrictions à la bagnole, et notamment les voies réservées aux vélos sur les grands axes, il y a visiblement une grosse augmentation du nombre de vélos. Je ne sais pas si ça a été chiffré sérieusement ici, mais ça me semble assez évident.

    • Je suis curieux de lire ce qu’a réellement écrit la chambre des comptes, parce que ceci est franchement malhonnête :

      La Chambre régionale des comptes a mis en garde Montpellier : « la mise en place progressive de la gratuité, l’offre de transport proposée a été dégradée » et a « conduit à réduire la fréquence de passage sur plusieurs lignes ».

      La « mise en place progressive », c’est récent, et c’était pour les jeunes et les retraités. Période pendant laquelle il y a eu (et il y a encore) des travaux absolument énormes d’entretien des voies de tram (tout le réseau a été rénové) et de construction de la nouvelle ligne de tram, qui ont provoqué des perturbations lourdes sur le réseau. Ce qui fait que « l’offre de transport dégradée », c’est pas « à cause de la gratuité », c’est au contraire parce qu’il y a de très gros travaux pour entretenir et développer le réseau (je dis pas que ça a été indolore, mais suggérer que c’est parce qu’il n’y a plus de sous et que ce serait une dégradation « permanente » à cause de la gratuité, c’est parfaitement mensonger).

    • Ahaha, le FNAUT Fédération Nationale des associations d’usagers des transports publics

      Si tu veux noyer le poisson, regarde la parution au JO du 6 décembre 2022, je te colle pas tout le texte parce que c’est un galimatias qui se pose comme thinktank des transports …

      https://www.journal-officiel.gouv.fr/pages/associations-detail-annonce/?q.id=id:202200491584

      (…) réaliser ou promouvoir toutes prestations de services, études et enquêtes concernant les domaines d’intervention de la fédération, en vue de fournir aux usagers, aux voyageurs, aux citoyens, aux pouvoirs publics et aux médias les informations et éléments de jugement utiles ; diffuser ces informations, notamment par des activités de presse et d’édition, conférences, expositions et autres activités pédagogiques ; et plus généralement, prendre toutes initiatives conformes à son objet

    • Vice président FNAUT Île-de-France, Bernard GOBITZ

      Gratuité des transports en commun : « Ce serait une erreur », estime Bernard Gobitz
      https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/gratuite-des-transports-en-commun-ce-serait-une-erreur-estime-bernard-gobitz-790
      I

      La gratuité des transports en cas de pic de pollution est « trop chère et peu efficace »
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/gratuite-transports-cas-pic-pollution-est-trop-chere-pe

      Directeur Commercial chez TEXELIS (retraité) (source linkedi)
      https://www.texelis.com

      TEXELIS conçoit et fabrique les ponts et ensembles de mobilité de haute performance, destinés aux véhicules lourds d’usage intensif.
      Les équipes de TEXELIS accompagnent les constructeurs de véhicules militaires, de métros, de tramways et tram-trains, et d’autres véhicules spécialisés, pour définir, produire, maintenir et rénover leurs équipements de mobilité, partout dans le monde.

    • La gratuité pour les jeunes d’Occitanie, c’est vraiment le gros mensonge pourri à la Macron. On annonce une mesure et on met tellement de conditions et d’obstacles que c’est juste bon pour ton gosse de riche du centre-métropole et ses 3 copains.

      En gros, faut une appli smartphone qui ne marche que si tu es tout le temps connecté en données et géolocalisé. Il y a 2 ans, ça ne matchait qu’avec les gares SFCF, donc, si tu prenais un bus SNCF et descendais à un arrêt pas dans une gare (ce qui est beaucoup le cas en Occitanie), la gratuité, c’est dans ton cul.

      Et de toute manière, c’est dans ton cul, parce qu’il faut avoir cumulé assez de voyages plein tarif en un temps limité pour avoir des point pour des voyages tarifs réduits qu’il faut cumuler pour avoir enfin des voyages gratuits… non reportés et toujours soumis à cumul en temps limité.

      Du coup, à chaque vacances scolaires, ton pécule disparait et tu repaies pour relancer la pompe à gratuité qui se vide… presque aussi vite que ta batterie de smartphone quand tu as les datas et la localisation allumés tout le temps dessus.

      Ce qui fait que tu dois t’acheter (en plus du forfait bien costaud pour cumuler les heures de données sans te faire peler le cul) une batterie de secours pour finir la journée de transport gratuit, mais pas vraiment en fait.

      Parce que si ta batterie lâche avant la fin de ton voyage… t’as bien compris, ce trajet est dans ton cul, ton cumul est dans ton cul et la fameuse gratuité, c’est pour jamais, vue que les vacances, c’est toutes les 8 semaines.

      Donc, c’est hypocrite comme du Macron, avec un gros effet d’annonce et de la merde en vrai dans les tuyaux.

      Parce que oui, les bouseux d’Occitanie traversent aussi des zones blanches… et là, pour ton trajet avec coupure de connexion au milieu, je te laisse deviner où tu peux te le mettre.

    • En Bretagne, pour la troisième année, c’était gratuit l’été pour les moins de 26 ans en cours d’étude. Conditions pas trop contraignantes (quota : 50000 billets/semaine et réservation la veille pour le lendemain. Ça demande d’anticiper, mais ma fille qui d’habitude ne le fait pas trop, a bien utilisé la possibilité…

      Voyagez gratuitement sur l’ensemble du réseau BreizhGo cet été ! | BreizhGo
      https://www.breizhgo.bzh/se-deplacer-en-bretagne/actualites/GratuiteBreizhGoJeunes

      Collégiens, lycéens, apprentis, étudiants et titulaires de la carte BreizhGo Solidaire âgés de moins de 26 ans : tous peuvent bénéficier de la Gratuité BreizhGo Jeunes, à partir du mercredi 12 juillet dans la limite des places disponibles. Pour cela, il suffit de réserver son billet la veille de son déplacement.

      L’été dernier, la deuxième édition de cette opération avait été largement plébiscitée par les jeunes puisque 160 000 billets avaient été écoulés en sept semaines.

    • Je suis curieux de lire ce qu’a réellement écrit la chambre des comptes

      c’est là
      Rapport d’observations définitives et ses réponses
      SAEML des Transports de l’agglomération de Montpellier (Hérault) – Exercices 2015 à 2021
      https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2023-10/OCR2023-06.pdf

      le texte que tu cites est très proche – est-ce étonnant – du passage correspondant de la synthèse. Le contenu du rapport est un peu plus nuancé.

    • @simplicissimus Merci, effectivement c’est quasiment le passage verbatim. Par contre c’est son insertion dans l’article qui est tordue, puisque c’est immédiatement suivi par :

      « Il vaut mieux utiliser l’argent (perdu à cause) de la gratuité à développer l’offre », avec des réseaux étendus, des voies totalement réservées aux bus pour augmenter leur vitesse moyenne, et des fréquences étoffées en début et en fin de journée, selon l’association d’usagers des transports. « La qualité de service, c’est ce qui fait la différence. »

      Or il y a bel et bien un développement de l’offre : on a la ligne 5 du tram qui est en construction, il est planifié des « bus-tram » sur des voies réservées, les routes à deux voies qui sont déjà passées à une voie pour les voitures et une voie pour les bus, on a eu la rénovation de toutes les voies du tram, et en décembre la fin des travaux du réaménagement de l’arrêt de la Comédie.

      Là où la cours des comptes relève que ma propre ligne de bus passe toutes les 10 minutes au lieu de toutes les 8 minutes, l’article suggère qu’en fait il n’y aurait plus aucune « amélioration de l’offre » par manque de moyens à cause de la gratuité.

    • Et mise à part la problématique de la gratuité, la chambre des comptes liste 16 recommandations où pratiquement toutes sont non mises en œuvre , ce qui soulève un problème de gestion et de politique. Notamment, sur la non protection des données informatiques ou sur la gouvernance …

      3/ Mettre en œuvre les procédures et mesures destinées à prévenir et à détecter la commission de faits de corruption ou l’apparition de conflits d’intérêts pour répondre aux objectifs de l’article 17 de la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence et à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, dite loi Sapin II.
      Non mise en œuvre.

    • Dans ma ville j’avais un bus jusqu’à 1h du matin, jusqu’en juillet dernier, mais depuis il a été supprimé et j’ai même plus la permission de minuit (dormez braves gens) et... le prix du billet a augmenté ! Alors la « gratuité qui réduit l’offre » ça me fait marrer parce qu’a priori payer plus a le même effet aussi (alors d’accord y a une nouvelle ligne de tram mais elle est de l’autre côté de la ville, donc moi j’ai toujours pas de tram et j’ai moins de bus). Ah oui, j’ai oublié de dire : c’est la ville du ministre de l’écologie...

  • Pourquoi cette lune de miel entre Milei et Macron ? | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/monde/pourquoi-cette-lune-de-miel-entre-milei-et-macron-6497469.php


    Le nouveau président de l’Argentine, Javier Milei, lors de sa cérémonie d’investiture, le 10 décembre dernier.
    Photo Matias Martin Campaya/EPA

    Le nouveau président argentin, Javier Milei, a établi de bonnes relations personnelles avec son homologue français. L’Argentine voudrait faire de la France son partenaire privilégié en Europe.

    « Ils parlent économie, international et… foot, dont tous deux sont connaisseurs » : c’est ainsi que les médias argentins évoquent les échanges entre le président Javier Milei et son homologue français, Emmanuel Macron. Des échanges qui seraient quasi quotidiens, via WhatsApp.

    C’est d’abord le foot qui les unit : peu après sa prise de fonctions, le 10 décembre, Milei a fait parvenir à Macron un maillot de Boca Juniors, le club dont il est un fervent supporter, avec sa signature et la légende « Viva la libertad, carajo !! » (Vive la liberté, bordel), son slogan de campagne. Le président français s’est fait photographier en arborant le maillot en question et les réseaux sociaux ont explosé.

    Du Macron chez Milei
    Les deux hommes se parlent régulièrement et le courant passe entre eux. Et pour cause : il y a du Macron chez Milei, qui a fait exploser le système politique traditionnel de son pays à la tête du parti créé il y a seulement deux ans, « La Libertad Avanza » (« La Liberté avance »).

    Dans un premier temps, la France, comme beaucoup d’autres pays, a eu du mal à évaluer ce que représentait la victoire du candidat libertarien, classé hâtivement à l’extrême droite. Mais Paris a réajusté sa position. La présence de Stanislas Guérini aux cérémonies d’investiture a été décisive à cet égard. Elle a permis de voir de manière beaucoup plus nuancée le changement qui s’est produit en Argentine.

    Une semaine plus tard, la ministre des Affaires étrangères, Diana Mondino, était à Paris. Pour des entretiens avec son homologue Catherine Colonna, qui a notamment confirmé l’invitation faite par Macron à Milei, dès le lendemain de son élection, d’une visite officielle en France. Celle-ci pourrait avoir lieu avant le Forum de Davos (du 15 au 19 janvier 2024), si le président argentin y va, ce qui n’est pas encore confirmé. On parle aussi d’une visite d’Emmanuel Macron en Argentine, mais plus tard dans l’année.

    Partenaire privilégié
    En tout cas, le nouveau gouvernement argentin, qui s’estime désormais mieux compris à Paris que dans d’autres capitales, semble avoir choisi la France comme partenaire privilégié en Europe. Pour ses négociations internationales, avec le FMI (Fonds monétaire international), le Club de Paris et l’OCDE notamment, et la relance des investissements internationaux dans le pays.

    À Paris, Mondino a rencontré Dominique Sénéquier, la présidente du puissant fonds d’investissement Ardian, et Laurent Dassault, dont le groupe est déjà très présent dans le pays. Enfin, la ministre s’est entretenue avec Stéphane Séjourné, dont on connaît la proximité avec Macron. On sait moins qu’il a passé enfance et adolescence en Argentine. Cet ancien élève du lycée franco-argentin Jean-Mermoz, le lycée français de Buenos Aires, a su expliquer le pays de Milei (et Milei) au président français. Aidé en cela par un autre ancien du Mermoz, trentenaire également, Ian Sielecki, qui a remis le maillot de Boca à Macron et sera le prochain ambassadeur d’Argentine en France.

    Il y a lune de miel, c’est sûr. Reste à savoir ce qui se passera quand on abordera les sujets qui fâchent, comme le changement climatique (même s’il a mis de l’eau dans son vin, Milei est pour le moins dubitatif) et l’accord Union européenne-Mercosur (qui embarrasse Macron).