• Le patron des Jeunes avec Macron, « au chômage pendant la campagne » avec 2 500 euros par mois
    https://www.politis.fr/articles/2024/05/ambroise-mejean-patron-jeunes-macron-chomage-campagne-europeennes-2-500-euro

    « Mais qu’il est con ! ». Ce cri du cœur d’une huile macroniste s’adresse à Ambroise Méjean. Le président des Jeunes avec Macron (JAM) – qui fait campagne pour Valérie Hayer et la liste de la majorité présidentielle pour les élections européennes où il figure à la 20e place –, fait scandale après la publication d’une vidéo sur Tiktok. Le candidat répondait à une question « Salaire VS métier », une tendance sur le réseau social, qui vise à interroger des passants dans la rue sur leur profession et le montant de leur rémunération.

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1791209423995613184/pu/vid/avc1/664x1280/TjYGWdFSrijJhQhr.mp4

    À l’écran, le président des JAM déclare, avec une certaine candeur, qu’il est « au chômage pendant la période électorale » et touche « à peu près 2 500 euros mensuels », donc des indemnités versées par France Travail. La vidéo a été publiée il y a cinq jours et a depuis été relayée sur le réseau X (ex-Twitter) par @AvecLePS, un compte qui se présente comme « citoyen pour l’union de la gauche et l’union des socialistes ».

    • Et toujours cette question : comment c’est possible, une telle collection de débiles profonds ? À chaque fois, c’est toujours cette sidération : la macronisme attire les pires crétins, mais à un point, c’est proprement invraisemblable. On n’a certes pas les meilleurs des meilleurs dans notre personnel politique en général, mais avec ceux-là on atteint des niveaux…

      D’ailleurs Chapoutot posait encore la question hier :
      https://www.liberation.fr/idees-et-debats/opinions/au-gouvernement-le-nimporte-quoi-permanent-des-bebes-chirac-par-johann-ch

      Immanquablement, la question se pose : pourquoi tant de sottises ? Il y a un problème de compétence voire, tout simplement, de niveau, c’est certain.

    • Ça fait juste des années que je répète ça, le rasoir d’Hanlon, toussa, toussa. Et le gouvernement Macron, c’est de la crème, même au plus haut niveau. Avec Macron, Attal, Darmanin et Le Maire, on a une dream team pour remporter le relais 4x100m des connards suprêmes. C’est même plus des suppôts du capital, juste des crétins finis. Quelque chose de vertigineux. Sans compter qu’il s’agit de complaire à un électorat de plus en plus sénile.

  • Sur l’assurance-chômage, le gouvernement prend peu de risques politiques
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/04/22/sur-l-assurance-chomage-le-gouvernement-prend-peu-de-risques-politiques_6229

    (...) Massivement opposés à la réforme des retraites, les Français sont plus favorables à la nouvelle offensive du gouvernement contre les #chômeurs. Selon divers sondages, il y a une légère adhésion de la population au projet du gouvernement. Pour les opposants, le sujet n’est pas mobilisateur. Les syndicats n’ont ainsi jamais réussi à réunir beaucoup de monde dans la rue pour manifester contre une réduction des droits des chômeurs.

    « Il y a un consensus assez libéral pour ce genre de réforme, observe le politiste Luc Rouban. Deux tiers des Français pensent que les chômeurs pourraient trouver du travail s’ils le voulaient . » C’est d’ailleurs un point sur lequel insiste Gabriel Attal. Lors d’une réunion du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, le 2 avril, le premier ministre avait mis en avant l’absence de « raz de marée contre la réforme » dans les sondages, un signe selon lui « qu’il y a une forme de lucidité dans la société ».
    « Le gouvernement joue sur du velours, car la question du #chômage est désormais sous le radar des Français, analyse Frédéric Dabi, directeur général opinion de l’institut de sondage IFOP. Nous ne sommes plus à l’époque du chômage de masse. » D’autant plus que « la petite musique des pénuries de main-d’œuvre », argument prôné par l’exécutif pour justifier sa #réforme, « fait que l’opinion publique est convaincue que lorsqu’on veut trouver un emploi, on peut », ajoute le sondeur. Et pourtant, les tensions de recrutement existent aussi chez nos voisins européens avec des systèmes moins protecteurs pour les demandeurs d’emploi. « L’idée du “cancer de l’assistanat” [lancée en 2011 par Laurent Wauquiez, actuel président Les Républicains de la région Auvergne-Rhône-Alpes] a fait son œuvre, la bataille culturelle a un peu été gagnée sur ce point-là », estime M. Dabi.

    « Fort avec les faibles »

    Pour certains, il existe toutefois un risque politique pour le gouvernement, moins visible, qui concerne son action et sa capacité à agir. « Le danger est davantage de passer pour un gouvernement fort avec les faibles et faible avec les forts », souligne M. Dabi. Pour Antoine Foucher, ancien directeur du cabinet de Muriel Pénicaud lorsqu’elle était ministre du travail (2017-2020), l’opinion publique pourrait également y voir une forme d’impuissance de l’exécutif. « Comme le gouvernement n’a pas le courage de faire des réformes pour que le travail paie plus, ils en font pour que le chômage paie moins, mais ça ne trompe personne, juge-t-il. Ça donne l’illusion que le gouvernement gouverne alors qu’il a renoncé à gouverner et traiter les problèmes de fond du pays. »
    Pour tenter de sensibiliser l’opinion publique sur la question, la gauche veut démontrer que la seule justification de la réforme serait budgétaire. Le gouvernement s’en défend pourtant, et même Emmanuel Macron est monté au créneau pour dire à ses troupes que l’objectif n’est pas de faire des économies. « Ma priorité, c’est de faire en sorte qu’il y ait plus de Français qui travaillent », a répété Gabriel Attal, sur BFM-TV. Et le fait que la réforme ait été annoncée au moment où était rendu public le déficit budgétaire à 5,5 % du produit intérieur brut ne serait qu’une coïncidence.

    #travail

  • Menaces sur l’emploi : moins d’embauches et moins de CDI en 2024, prévoit France Travail
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/04/25/france-travail-prevoit-moins-d-embauches-et-moins-de-cdi-en-2024_6229752_323


    Mais l’urgence, c’est de serrer le kiki des chômeurs.

    « Le mouvement de recul général touche toutes les tailles d’entreprise », précise Stéphane Ducatez, directeur général adjoint chargé du réseau de France Travail. La baisse du nombre de projets varie de 6,7 % à 9,6 % dans les établissements de moins de 200 salariés selon leur effectif et dépasse les 10 % dans les plus grandes entreprises. Hormis les activités financières et d’assurance qui sont les seules à augmenter leur volume d’embauches de 6,4 %, quasiment tous les secteurs envisagent d’embaucher moins. Le recul le plus marqué étant dans la construction (– 18,1 %) et le commerce (– 12,7 %).
    Ces nouvelles ne tombent pas au meilleur moment pour un gouvernement qui veut mettre en place une réforme de l’assurance-chômage durcissant les conditions d’indemnisation pour les demandeurs d’emploi, en la justifiant par un marché du travail très allant et des problèmes de recrutement pour les entreprises. Mais, lors de la présentation, Paul Bazin, directeur général délégué de France Travail, et M. Ducatez ont relativisé la mauvaise pente de ces chiffres. « Avec 2,8 millions d’intentions d’embauches en 2024, on est un peu en retrait [par rapport à 2023], a précisé M. Ducatez. Mais le marché se maintient à un haut niveau. » En 2019, avant la pandémie liée au Covid-19, les employeurs avaient envisagé 2,69 millions de projets.

  • Qu’est-ce que l’Organisation juive européenne, qui multiplie les plaintes pour « apologie du terrorisme » ?
    Enquête de Paul de Coustin, le 24/04/2024 à 19:02

    L’association qui lutte « contre l’antisémitisme sous toutes ses formes » est présente, depuis les attaques du 7 octobre 2023, dans de nombreuses procédures judiciaires, dont celles concernant l’humoriste Guillaume Meurice, la militante franco-palestinienne Rima Hassan ou la députée insoumise Mathilde Panot.

    https://www.la-croix.com/france/qu-est-ce-que-lorganisation-juive-europeenne-qui-multiplie-les-plaintes-po

    Qu’ont en commun la militante pro-palestinienne Rima Hassan, l’humoriste Guillaume Meurice, le syndicaliste de la CGT Jean-Paul Delescaut et la députée LFI Mathilde Panot ? Ces personnalités publiques, marquées politiquement à gauche, ont toutes fait l’objet d’une procédure judiciaire dans laquelle est impliquée l’Organisation juive européenne (OJE), une association à but non lucratif créée en 2014, « qui lutte contre l’antisémitisme sous toutes ses formes ». Face à la multiplication des actes antisémites depuis le massacre perpétré le 7 octobre par le Hamas en Israël, et la violente riposte à Gaza, l’association s’est lancée dans une bataille juridique de grande ampleur.

    L’OJE, composée de 55 avocats bénévoles, combat l’antisémitisme « au quotidien, dans les commissariats, dans les tribunaux, devant les cours d’assises, devant les instances européennes », comme le détaille sa présidente, l’avocate Muriel Ouaknine-Melki dans une vidéo de présentation visible sur son site Internet. L’OJE – qui n’a pas répondu à nos sollicitations – indique qu’elle lutte également contre « l’antisionisme », contre le « BDS », les mouvements de boycott économique contre Israël, et propose des formations d’autodéfense pour « résister à une agression ».

    Ainsi, le tribunal correctionnel de Lille a condamné jeudi dernier Jean-Paul Delescaut à un an de prison avec sursis pour « apologie du terrorisme », après la publication, le 10 octobre, d’un tract indiquant qu’Israël recevait « les réponses (…) provoquées » par « les horreurs de l’occupation illégale ». Le responsable CGT a également été condamné à verser 5 000 € à l’OJE, constituée partie civile. Il a fait appel. Le lendemain, on apprenait la convocation pour « apologie du terrorisme » de Rima Hassan, militante pro-palestinienne dont de nombreuses déclarations ont suscité la polémique.

    « Bonne nouvelle, les plaintes que nous déposons depuis le 9 octobre sont instruites et donnent souvent lieu à des condamnations », s’est félicitée l’OJE dans un message sur X, en réaction à la convocation de la candidate insoumise aux élections européennes. Mardi, c’est la présidente du groupe LFI à l’Assemblée, Mathilde Panot, qui dévoilait sa convocation pour le même motif.

    Une association « militante »

    Outre ces personnalités publiques, l’OJE est également impliquée dans des poursuites à l’encontre d’anonymes. « Ils déposent de nombreuses plaintes et se constituent partie civile dans de nombreux dossiers », observe Elsa Marcel, avocate qui a défendu Mohamed Makni, un élu municipal d’Échirolles, près de Grenoble, lui aussi accusé d’« apologie du terrorisme » après un post sur les réseaux sociaux, et condamné en première instance à quatre mois de prison avec sursis.

    « Depuis le 7 octobre, la quantité de personnes ciblées est hallucinante, et cela se concentre particulièrement contre la gauche syndicale et politique », dénonce l’avocate, par ailleurs militante du collectif d’extrême gauche Révolution permanente, qui considère que « l’OJE exerce une pression politique très importante sur le débat public français ». Selon elle, l’association « exprime un soutien et un relais très clair de la politique menée actuellement par le gouvernement d’Israël ».

    « Il y a une explosion de l’antisémitisme depuis le 7 octobre, c’est normal que l’OJE fasse son boulot. Ce qui dérange, c’est qu’ils sont les tenants d’un sionisme militant », constate un avocat spécialiste de la lutte contre les discriminations. « Ils se sont imposés comme un interlocuteur sur l’antisémitisme, mais les associations antiracistes les regardent d’un œil méfiant », ajoute-t-il. « L’antisionisme est un antisémitisme », martèle ainsi l’avocat Oudy Bloch, premier vice-président de l’OJE, dans la vidéo de présentation de l’association.
    De nombreuses condamnations

    « C’est un groupe d’avocats juifs français, pro-israéliens au sens large du terme, qui, comme moi, ne supportent pas le climat de haine en France. Ils ne sont pas progouvernementaux », estime pour sa part l’avocat et essayiste franco-israélien Gilles-William Goldnadel. L’essayiste conservateur, militant pro-israélien et président de l’association Avocats sans frontières, qui multiplie également les plaintes, se réjouit que l’on « demande des comptes à ceux qui ont cru devoir justifier l’action du Hamas ». Au Crif, dont l’OJE ne fait pas partie, on soutient son action juridique, comme le montre le message de son président Yonathan Arfi se félicitant des différentes condamnations obtenues par l’association.
    À lire aussiAntisémitisme, racisme : comment lutter contre la propagation de propos haineux ?

    Toutes les procédures n’aboutissent pas à des condamnations. Les plaintes déposées par l’Organisation juive européenne et Avocats sans frontières contre l’humoriste de France Inter Guillaume Meurice, accusé d’antisémitisme après une plaisanterie polémique visant Benyamin Netanyahou, ont été classées sans suite, lundi, par le parquet de Nanterre.

    #OJE

  • Exclusif : C’est désormais une certitude, le chômage tue - POLITIS
    https://www.politis.fr/articles/2024/04/assurance-chomage-etude-inserm-cest-desormais-une-certitude-le-chomage-tue

    Surtout, plusieurs études internationales établissent le lien entre la qualité de la protection sociale et la plus faible surmortalité liée au chômage. Autrement dit, plus ­l’assurance-chômage est protectrice, plus elle permet d’atténuer la violence du chômage et donc de réduire l’augmentation des facteurs de risque cardiovasculaire. Une étude comparée entre les États-Unis et l’Allemagne est très claire sur ce point. Alors que l’Allemagne présente une surmortalité liée au chômage bien moindre qu’outre-­Atlantique, les chercheurs concluent : « [Ce résultat] confirme l’hypothèse selon laquelle l’environnement institutionnel, y compris des niveaux plus élevés de chômage et de protection de l’emploi, tempère la relation chômage-mortalité. »

    Diminuer la protection sociale va augmenter la surmortalité.
    P. Meneton

    En France, du fait d’acquis sociaux importants et d’un modèle social plus protecteur, la surmortalité liée au chômage est bien inférieure à celle observée aux États-Unis, par exemple. Dans le pays du libéralisme, celle-ci s’élève à 140 %, selon la même étude ! « On peut donc aisément faire l’hypothèse que diminuer cette protection sociale va augmenter la surmortalité », commente Pierre Meneton, qui rappelle que les résultats trouvés sont « a minima ».

    • Eh non, ce qui tue c’est le manque de moyens dignes pour subvenir à ses besoins. L’argent n’est qu’une (sale) manière dans l’organisation de la production actuelle. Mais avoir un logement décent, de la nourriture suffisante et de qualité, la santé, et participer à la vie en commun (à produire ces subsistances et à la vie politique), ce n’est pas le manque d’argent le problème.

    • Ah tiens, encore les vieux gauchos qui n’ont pas besoin de recevoir de leçon sur internet (leur science est infuse et leur connaissance indépassable) et qui ont mis un WP à la place de SPIP
      hé ben oui, je m’y habitue pas, pourtant qu’est-ce que j’en vois passer, et puis surtout avec tout plein d’arguments sans savoir du tout de quoi iels parlent, pire que des gamins, extraordinaire. C’est un peu comme les cibles commerciales privilégiée d’apple : celleux qui ne connaissent rien à la techeunique et rechignent jusqu’à ce qu’un jour ils lâchent le pactole pour un téléphonesniffer dernier cri et qu’ils se lancent de façon acharnée sur les réseaux qui puent, ravis de ne plus dormir la nuit, plongés sur leur truc même durant les repas.
      Comment ça j’ai mangé des cactus ?

    • Je n’ai jamais oublié la leçon que nous avons apprise aux portes des usines, lorsque nous arrivions avec nos tracts prétentieux, invitant les travailleurs à rejoindre la lutte anticapitaliste. La réponse, toujours la même, venait des mains qui acceptaient nos chiffons de papier. Ils riaient et disaient : « Qu’est-ce que c’est ? De l’argent ? ». Ils étaient de cette « race païenne brutale », en effet. Ce n’était pas le mot d’ordre bourgeois « enrichissez-vous ! », c’était le mot salaire, présenté comme une réponse objectivement antagoniste au mot profit. L’Opéraïsme a retravaillé la brillante phrase de Marx – le prolétariat atteignant sa propre émancipation libérera l’humanité entière – pour lire : la classe ouvrière [3], en suivant ses propres intérêts partiels, crée une crise générale au sein des rapports sociaux capitalistes.

      https://lesmondesdutravail.net/notre-operaisme-mario-tronti

    • https://www.revolutionpermanente.fr/La-precarite-tue-une-etude-de-l-Inserm-pointe-la-surmortalite-l

      Sans surprise, donc, les personnes vivant une situation précaire et d’inemploi ont plus de risques de vivre des épisodes dépressifs qu’un actif. De plus, plus le chômage est de longue durée, plus les risques s’accroissent. Ces résultats mettent en lumière l’impact profond du chômage sur la santé mentale et physique des individus qui constituent « l’armée de réserve du capital ».

      Les résultats de cette étude tombe mal alors que le gouvernement cherche à faire passer les personnes en situation d’inemploi pour des « profiteurs », pour justifier ses offensives contre l’assurance-chômage, et contraindre les allocataires de l’assurance chômage à accepter des emplois précaires et mal rémunérés – ou à rejoindre les rangs des allocataires du RSA, lui aussi « réformé ».

  • En Europe, l’ombre de la disparition des gauches - POLITIS
    https://www.politis.fr/articles/2024/04/en-europe-lombre-de-la-disparition-des-gauches

    Impasse du logiciel social-démocrate, atonie face à la montée de l’extrême droite, absence de récit mobilisateur : chercheurs et personnalités politiques tentent d’analyser la faiblesse des forces progressistes et écologistes sur notre continent.

    La gauche, elle est en difficulté parce qu’elle est nulle. Ça nous change, ça vient d’un journal de gauche. Je suis d’ailleurs étonné qu’ils ne disent pas dès le titre que tout de même, c’est tout de la faute de LFI.

  • Assurance-chômage : « C’est la réforme de trop ! » - POLITIS
    https://www.politis.fr/articles/2024/03/assurance-chomage-cest-la-reforme-de-trop

    Il y a clairement une volonté de mettre sous pression le marché du travail dans son ensemble, et pas uniquement les chômeurs. On sait que plus on dégrade les conditions d’indemnisation du chômage, plus on dégrade les conditions de négociation d’embauche et de salaire. C’est un signal envoyé aux personnes au chômage pour que, lorsqu’elles retrouvent un emploi, elles ne soient pas trop exigeantes sur les conditions de travail et le salaire. Mais c’est aussi un signal pour les salariés en poste. C’est une manière de dire : vous êtes de moins en moins protégés si vous perdez votre boulot. Donc si vous êtes trop revendicatif, si vous avez une rupture conventionnelle, vous avez d’autant plus à perdre.

    Il y a clairement une volonté de mettre sous pression le marché du travail dans son ensemble.

    Il y a une seconde raison qu’on avait déjà vu avec la réforme des retraites. Le gouvernement a créé un déficit avec de nombreuses baisses d’impôts pour les classes moyennes, pour les riches et les entreprises. Donc il veut se servir des budgets sociaux comme caisse de compensation. Ainsi, il diminue les protections retraite, les protections chômage comme une source d’économie facile. Alors même que le chômage représente un tout petit budget par rapport aux dépenses publiques – environ 45 milliards par an – et qu’il n’est pas en déficit. Il y a déjà eu six milliards d’économie réalisée avec les deux premières réformes.

    • Le gouvernement a créé un déficit avec de nombreuses baisses d’impôts pour les classes moyennes, pour les riches et les entreprises.

      Ciel, et ça fait donc des « classes moyennes » les amies du gouverne.ment, comme « les riches » et « les entreprises » ?

      Je suis curieux de savoir à quel niveau la Macronie met la limite basse pour la partie « classes moyennes » de sa clientèle :-)

      #guerre_aux_pauvres

    • La « classe moyenne » qui s’en prend aux « chômeurs » ne s’en prend qu’à elle-même
      https://www.alternatives-economiques.fr/mathieu-gregoire/classe-moyenne-sen-prend-aux-chomeurs-ne-sen-prend/00110237

      Pour vous, le RSA, c’est dans douze mois ? Oui : « vous ». C’est à vous que je m’adresse. Vous qui êtes salariés dans le privé (ou allez le devenir). En CDI ou en CDD, peu importe. Vous qui êtes un homme ou une femme. Vous qui êtes ouvrier, employé, technicien, ingénieur, cadre… Vous qui avez 20, 30, 40 ou 50 ans.

      Pour la plupart d’entre vous, le revenu de solidarité active (RSA), dans douze mois, ça ne rentrait pas, objectivement, dans l’univers des possibles. Mais le Premier ministre souhaite que ça le devienne en diminuant la durée maximale des indemnités servies par l’assurance chômage à 12 mois.

      C’est la septième séquence de réforme de l’assurance chômage depuis 2017 que Gabriel Attal vient ainsi d’initier. On peut y voir un trouble obsessionnel de la part du gouvernement : depuis l’accession au pouvoir d’Emmanuel Macron, il n’y a pas eu une année sans réforme (ou tentative de réforme) de l’assurance chômage, à l’exception de l’année 2020 du fait du Covid.

      En 2017 : réforme du financement avec la fin de la cotisation salariale remplacée par la CSG. En 2018 : mise sous tutelle par l’Etat de la gestion paritaire de l’assurance chômage avec la loi « Avenir professionnel ».

      En 2019 : la condition d’éligibilité passe de quatre à six mois. Il est prévu que le montant de l’allocation soit diminué à proportion de l’occurrence du chômage dans le passé récent de l’allocataire, ce qui pénaliserait l’ensemble des salariés à l’emploi discontinu. Mais la réforme n’est jamais mise en place à cause du Covid et de la décision d’annulation du Conseil d’Etat en 2020.

      En 2021 : la même réforme est finalement adoptée dans une version juste assez émoussée pour passer l’obstacle du Conseil d’Etat. En 2022 : baisse de 25 % de la durée pour tous, justifiée par la bonne conjoncture.

      En 2023 : à la demande du gouvernement, une négociation des partenaires sociaux aboutit à une nouvelle réforme, mais celle-ci reste – à ce stade – en suspens… Ce qui n’empêche pas le Premier ministre d’exiger aujourd’hui une nouvelle réforme avant la fin de l’année 2024.
      Opposer artificiellement deux groupes imaginaires

      On peut se demander si, politiquement, ce n’est pas la séquence de trop. Le pari politique, appuyé sur des sondages qui mettent en avant la faible estime dans laquelle les Français tiennent « les chômeurs », constitue une option populiste risquée. Il s’agit en effet de s’appuyer sur des représentations certes communément partagées, mais fondamentalement biaisées, de la réalité du chômage et de l’assurance chômage.

      D’une part, on présuppose l’existence de deux groupes distincts en les opposant : d’un côté, une supposée « classe moyenne », qui travaille dur pour des salaires pas toujours à la hauteur, ne perçoit pas « d’aides » ; de l’autre côté, la catégorie « des chômeurs » composée de « précaires » ou de « pauvres », parfois soupçonnés d’être tentés par la fraude et peu enclins à l’effort.

      D’autre part, il s’agit de considérer que l’assurance chômage a pour fonction d’opérer une « redistribution » : prendre aux uns ce qu’ils ont durement et honnêtement gagné par leur travail pour le donner aux autres qui ne peuvent certainement pas en dire autant.

      Ces deux représentations sont en réalité dénuées de sens. La « classe moyenne » est une catégorie attrape-tout d’autant plus commode politiquement que ses contours sont indéterminés. Parler des « chômeurs » n’a guère plus de sens.

      Etre au chômage est un état plus ou moins passager, un moment dans une trajectoire professionnelle qui ne définit en rien une personne, et encore moins un groupe social. Parler des chômeurs a autant de sens que de parler des malades de la grippe. La grippe n’a jamais défini personne, ni aucun groupe. C’est un état passager et fort banal dans lequel chacun peut se trouver à un moment donné.
      Le chômage, une expérience très ordinaire

      Un événement fortuit est d’ailleurs récemment venu mettre à mal le narratif du gouvernement et illustrer l’inanité de cette représentation du chômage. Au milieu du mois de mars, les données personnelles de 43 millions d’individus ont été dérobées à France Travail par des hackers. 43 millions ! Le chiffre est certainement peu exploitable scientifiquement (il doit bien y avoir quelques morts dans le lot), mais l’ordre de grandeur en dit long.

      La population active représente 31 millions de personnes. Les Français de plus de 15 ans sont 55 millions. 43 millions d’individus dans les fichiers de France Travail : cela démontre la banalité de l’expérience du chômage dans la population. Connaître une séquence de chômage est une expérience très ordinaire et très répandue.

      43 millions d’individus qui se sont trouvés « demandeurs d’emploi » à un moment ou un autre de leur vie, cela signifie surtout qu’il n’y a pas matière à opposer deux groupes. La « France qui travaille » et la « France des allocations » sont les mêmes. La « classe moyenne » qui s’en prend aux « chômeurs » dans les sondages ne s’en prend en réalité qu’à elle-même.

      La fonction de l’assurance chômage n’est pas d’opérer une redistribution : elle est d’assurer chacun contre le risque de chômage. Certes, comme tout risque, il est inégalement distribué. Il n’en reste pas moins que la vocation de l’assurance chômage est d’assurer tous les salariés contre le risque de chômage comme, par exemple, l’assurance maladie assure les uns et les autres indépendamment de la probabilité objectivement différente que les uns et les autres ont de tomber malade.

      De ce point de vue, le gouvernement ferait mieux de ne pas sous-estimer l’hypothèse d’un retournement de l’opinion. Car réduire la durée de l’indemnisation du chômage à 12 mois, au lieu des 24 mois qui prévalaient il y a encore peu de temps, c’est objectivement insécuriser l’ensemble des salariés : pour tous, se trouver au RSA à l’horizon d’une année devient une possibilité.

      Un licenciement, un divorce, une maladie, un deuil… Chacun sait que les accidents de la vie peuvent parfois se cumuler et rendre difficile, y compris pour les plus solides, un retour à un emploi satisfaisant dans le délai réduit d’un an. Même un évènement plus banal, comme un déménagement familial, peut susciter cette situation.
      Une mise en cause des droits de tous

      Vivre des seules allocations-chômage constitue déjà une mise en cause très significative des ressources d’un salarié par rapport à sa situation antérieure. Tous les salariés devront désormais envisager l’hypothèse de faire, au bout de 12 mois, sans cette ressource déjà limitée.

      Jusqu’alors, les narratifs accompagnant les réformes opposaient des chômeurs entre eux en stigmatisant par exemple les salariés à l’emploi discontinu, accusés d’articuler en permanence emploi et indemnisation du chômage. Désormais, ils opposent ceux qui travaillent aux chômeurs.

      Il suffirait que « la classe moyenne » prenne conscience du fait qu’il ne s’agit pas d’une remise en cause « du droit des chômeurs », mais d’une remise en cause des droits de tous les salariés à une couverture chômage, pour qu’elle se retourne contre cette réforme.

      De leur côté, ceux qui s’opposent à cette réforme – la gauche et les organisations syndicales en premier lieu – ne devraient-ils pas éviter une posture de misérabilisme compassionnel qui ne fait qu’entretenir les représentations du chômage et de l’assurance chômage promues par le gouvernement ?

      Posé dans les termes d’une généreuse redistribution des classes moyennes vers de « pauvres » chômeurs, l’appel à la compassion ne convaincrait que quelques idéalistes partageux et entretiendrait l’absurde opposition entre la « France du travail » et la « France des alloc’ » qui fait le miel du gouvernement.

  • « Notre mort est toujours considérée comme libératrice par cette société » - POLITIS
    https://www.politis.fr/articles/2024/03/elisa-rojas-notre-mort-est-toujours-consideree-comme-liberatrice-par-cette-s

    Les inquiétudes de nombreuses personnes handicapées et/ou malades concernant ce projet me paraissent des plus légitimes. Le problème avec « la fin de vie » ou « l’aide à mourir », c’est que l’on ne peut pas raisonner de façon abstraite autour de la liberté en faisant fi du contexte dans lequel s’inscrit un tel projet de loi. Sans égalité, il n’y a pas de réelle liberté de choix, quel que soit le domaine. Or nous vivons dans une société inégalitaire, marquée par des systèmes d’oppression qui hiérarchisent les vies, et en cours de fascisation. Une société dans laquelle, d’une part, les vies des personnes malades/handicapées ne valent pas cher et, d’autre part, l’accès aux soins publics et gratuits devient de plus en plus difficile.

  • « Les #mégabassines provoquent une sécheresse anthropique des cours d’#eau » - POLITIS
    https://www.politis.fr/articles/2024/03/bassines-non-merci-les-megabassines-provoquent-une-secheresse-anthropique-de

    Les bassines sont toujours installées dans des bassins classés zone de répartition des eaux (ZRE) c’est-à-dire des lieux en déficit chronique de ressources en fonction des besoins locaux. C’est le cas pour le bassin de la Sèvre niortaise, pour le bassin du Clain dans la Vienne, pour la Charente… Or, ces endroits ne sont pas arides car il y a des nappes souterraines où, normalement, l’eau peut se stocker naturellement. Ils parlent de réserves de substitution pour faire passer le message qu’en prélevant de l’eau l’hiver, les nappes et les cours d’eau se porteront mieux en été. Or, chaque année, ils peinent à atteindre les volumes d’irrigation autorisée car il y a des arrêtés de sécheresse !

    Cela fait 30 ans qu’on sait qu’on pompe trop dans ces bassins par rapport à la quantité d’eau disponible. Les mégabassines provoquent une sécheresse anthropique. L’objectif originel des bassines, financées à 70 % par de l’argent public via les agences de l’eau, était de respecter la directive cadre européenne sur l’eau de 2000 et la loi sur l’eau et les milieux aquatiques (Lema) de 2006. Dans les endroits où on a des bassines depuis longtemps, comme en Vendée, les cours d’eau sont constamment à sec l’été.

    Dans le bassin des Autistes par exemple, comme ils prélèvent des millions de mètres cubes d’eau à partir du mois de novembre, cela retarde la recharge des nappes phréatiques. Conséquence : s’il ne pleut qu’au début de l’hiver, l’eau est sécurisée pour les grandes plaines céréalières et le maïs, mais pas pour l’eau potable ou pour les milieux aquatiques.

  • Fin de vie : pour les personnes handicapées, « la mort ou quelle vie ? » - POLITIS
    https://www.politis.fr/articles/2024/03/fin-de-vie-pour-les-personnes-handicapees-la-mort-ou-quelle-vie

    Céline Extenso, militante antivalidiste, co-fondatrice du collectif handi-féministe Les Dévalideuses, rejoint les chroniqueuses de la rubrique « Intersections ». Pour son premier billet, elle tire la sonnette d’alarme sur le futur projet de loi sur l’aide active à mourir, « porte ouverte doucereuse sur l’eugénisme ».

    « Moi, à ta place, je me tuerais. » Il faut être bien malade ou handicapé pour s’entendre confier, sans l’ombre d’une gêne, cette candide incitation au suicide. Et le fait qu’elle soit généralement camouflée derrière un compliment (« Je t’admire, tu es si courageuse ») n’enlève rien du cinglant de la claque. Alors ne vous étonnez pas que les militants antivalidistes flairent l’immense danger quand le chef de l’État annonce son projet de loi pour une «  aide active à mourir », soutenu par 82 % de la population.

  • Les nouvelles grenades du maintien de l’ordre - POLITIS
    https://www.politis.fr/articles/2024/02/eclats-et-traumatismes-sonores-les-nouvelles-grenades-du-maintien-de-lordre

    Début novembre, Politis dévoilait en exclusivité le résultat de la dernière commande de grenades de l’État, pour plus de 78 millions d’euros, la plus importante depuis plus de dix ans. En y regardant de plus près, plusieurs de ces grenades de maintien de l’ordre sont encore inconnues.Au milieu de cet achat, on trouve des « grenades à main à effet sonore », le lot n°7. Apparues en 2022, ces armes, classées comme « matériel de guerre », produisent un très fort effet assourdissant. Deux entreprises vont se les partager, et c’est Rivolier qui en remporte la plus grande partie. L’entreprise importe des armes de maintien de l’ordre via sa branche « sécurité-défense ». Mais aucune information n’est disponible sur cette arme.

    • « C’est un modèle de chez Condor », révèle à Politis une source policière. Une information confirmée par des documents techniques que nous avons pu nous procurer auprès de forces de l’ordre. Il s’agit de la #grenade_GL-307. Sous ce nom, on retrouve bien une « grenade à effet sonore ». Sur la fiche technique du fabricant brésilien, le descriptif parle de lui-même. « La grenade à effet sonore GL-307 a été conçue pour produire un effet de souffle bruyant et un aveuglement intense dans les opérations de contrôle des émeutes. » Avec un pictogramme « Ne pas ramasser » inscrit dessus, elle explose au bout de 2,5 secondes.

      Les grenades assourdissantes engendrent « un risque de traumatisme majeur » selon un spécialiste, consulté par Politis. (DR.)

      « À ce niveau, les dommages sur l’audition sont irréversibles »

      Son niveau sonore atteint des records dans l’arsenal français. Avec, jusqu’à 165 décibels à 10 mètres, elle surpasse le modèle actuel qui monte déjà à 160 dB. D’après BruitParif, l’observatoire du bruit en Île-de-France, « le seuil de douleur pour les oreilles est atteint à 120 décibels. À ce niveau, les dommages sur l’audition sont irréversibles. » Selon la documentation de Condor, à une distance de 2 mètres, l’intensité de la grenade de maintien de l’ordre atteint 175 dB.

      À titre de comparaison, même si l’envergure est différente, l’explosion de l’usine chimique d’AZF en septembre 2001 à Toulouse a provoqué un pic sonore inférieur. Estimée à 170 dB, l’explosion a provoqué de graves séquelles auditives pour les victimes (...)

      Avec cet achat de plus de 78 millions d’euros, le gouvernement s’équipe de douze grenades de maintien de l’ordre différentes. Quatre fumigènes, quatre lacrymogènes, trois assourdissantes et une assourdissante et lacrymogène. Plusieurs projettent des fragments pouvant gravement blesser. De quoi faire face à tout type de contestation.

      Maintien de l’ordre : de nouveaux lance-grenades de 40 mm
      https://www.politis.fr/articles/2023/12/maintien-de-lordre-de-nouveaux-lance-grenades-de-40-mm

      Contrairement aux multicoups actuels qui disposent d’un barillet, ce nouveau modèle disposera de deux canons à la place. Depuis plusieurs années, les CRS qui utilisent les lanceurs six coups à barillets se plaignent de dysfonctionnements à répétition tels que l’enrayement régulier de l’arme. Testé depuis plus d’un an, ce nouveau type de lanceurs à double canon était surnommé, à ses débuts, « LGBT » pour « lance-grenades bi-tubes ». D’après l’appel d’offres, il sera accompagné de gilets permettant « d’emporter et d’utiliser rapidement une dotation de 20 grenades complètes ».

      [...]
      Ces dernières années, les commandes de matériel de maintien de l’ordre ont explosé. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, ce sont environ 380 millions d’euros qui ont été dépensés, en comptant les commandes en cours, comme celle du lance-grenades à double canon. Dans ces achats, on retrouve des armes, mais aussi les blindés de la gendarmerie Centaure, des fourgons aménagés pour le maintien de l’ordre et avec d’autres équipements. En mai 2023, une commande pour des boucliers et casques a également été lancée pour 40 millions d’euros.

      #maintien_de_l’ordre #police #armes_de_la_police #grenades_assourdissantes #lance-grenades

  • Un monde différent ne naît pas de Bisounours...

    « Centenaire de la mort de #Lénine : un siècle de #violences et d’#espoirs #révolutionnaires

    Cent ans après sa disparition, Lénine reste l’un des personnages les plus controversés du XXe siècle, continuant de susciter féroce détestation ou nostalgie de l’élan révolutionnaire. Deux récents ouvrages se partagent cette dichotomie sur #Vladimir_Ilitch #Oulianov. (...) »

    #politique #histoire #société #monde #changement #communisme #bolchevisme #révolution #progrès #social #seenthis #vangauguin

    https://www.politis.fr/articles/2024/01/centenaire-de-la-mort-de-lenine-un-siecle-de-violences-et-despoirs-revolutio

  • #Macron, #Attal, et #Darmanin font dans leur culotte, et "ils assument" #mdr #guignolos #bouses #tartuffes #petites_bites #politique #France #agriculture #Europe #monde #miniature #microcosmos #minimundus #seenthis #vangauguin

    https://www.politis.fr/articles/2024/01/colere-des-agriculteurs-le-deux-poids-deux-mesures-assume-du-gouvernement

    "Colère des agriculteurs : le « deux poids deux mesures » assumé du gouvernement

    Le gouvernement, Gérald Darmanin en tête, se montre indulgent envers les agriculteurs en colère. Cette approche met en lumière une réelle partialité, suscitant des questions sur l’équité dans le traitement des différentes expressions de mécontentement social. (...)"