• (j’ai lu pour vous...)

    André Orléan, « L’empire de la valeur » (2011)

    3 parties dans le livre

    Partie 1 Critique de l’économie

    Les théories classiques et néoclassiques ont pour but de rendre visibles les interdépendances cachées qui relient objectivement les activités économiques les unes aux autres, par-delà la séparation formelle des acteurs. Elle conduit à saisir l’économie comme un tout.

    Théories classiques (Smith, Ricardo, Marx)

    la cohésion marchande est abordée sous l’angle de la division du travail. Chez Marx c’est le temps socialement nécessaire qui définit la valeur. Conséquence : la même marchandise peut voir sa valeur transformée si cette norme change, sans que son producteur ait modifié quoi que ce soit sa façon de produire.

    Théories néoclassiques (origines : travaux marginalistes de Jevons, Menge et Walras).

    Modèle de l’équilibre général walrassien, offre la théorie de la valeur utilité la plus rigoureuse.
    Le modèle walrassien a une dimension morale : le marché est un mécanisme automatique, ayant pour fonction d’enregistrer les désirs des individus sans les transformer. C’est une économie pacifiée dans laquelle tous les agents voient leurs désirs satisfaits. Comment un tel miracle est-il possible ? 1) fixité des préférence (les protagonistes restent froids et imperturbalbes en toute circonstance) 2) mais elle sont aussi flexibles (hypothèse de « convexité des préférences » de Arrow et Devreu), elles ne sont ni trop exagérées ni trop exclusives. Exagérées : « plus j’en ai plus j’en vaux ». Exclusives : « un seul bien m’intéresse ».

    Le secrétaire de marché ou « commissaire-priseur »
    [foutage de gueule ?]
    La formation des prix est extérieure aux acteurs (Walras avait en tête l’organisation des marchés boursiers).
    Le processus du « tâtonnement walrassien » est :
    1) les acteurs prennent connaissance des prix criés par le secrétaire, un prix pi pour chaque bien i
    2) ils calculent les quantités de chaque bien qu’il est optimal d’acquérir et communique le résultat au secrétaire
    3) le secrétaire calcule pour chaque marché, la différence entre offre et demande. Il modifie les prix en cas de déséquilibre (augmente le prix si la demande excède l’offre, diminue dans le cas contraire)
    Critiques : l’extrême centralisation que ce processus suppose
    Le processus qui mène à cet équilibre n’est pas décrit. Le secrétaire (bénévole !)
    La flexibilité concurrentielle des prix ne mène pas à la découverte spontanée de cet équilibre. On a démontré l’existence théorie de l’équilibre, mais pas comment on l’atteint. Comment l’économie se comporte hors de l’équilibre ? On a démontré que le tâtonnement walrassien ne mène pas forcément à l’équilibre à partir du déséquilibre ! « Il faut admettre que les économistes n’ont pas démontré qu’en toute généralité la concurrence permet une coordination efficace des acteurs économiques » p.72. Cette critique porte sur l’aptitude de la concurrence à ramener l’équilibre sur tous les marchés (le tâtonnement walrassien marche sur un marché isolé)
    => Mais ce modèle reste la référence, en l’absence de modélisation alternative !

    Position d’Orléan : l’hypothèse mimétique

    Hypothèse mimétique : le désir est influencé par l’imitation du désir d’autrui.

    Rétroaction positive (donc dans le mauvais sens). Lorsque l’hypothèse de convexité est abandonnée, l’équilibre n’est pas optimum (il faudrait un changement coordonné, ce qui nécessite une organisation collective, centralisée, de grande ampleur)

    Concurrence walrassienne : l’individu considère l’utilité de la marchandise sans l’interférence des autres individus, la marchandise est une médiation parfaite entre les acteurs. ça fonctionne lorsque les interactions se polarisent sur un modèle extérieur aux acteurs (préférences stabilisées, les buts sociaux sont fixés sous la forme d’une liste de biens désirables). « S’il peut sembler que les acteurs walrassiens sont coupés les uns des autres, sans représentations collectives, exclusivement préoccupés par l’appropriation d’objets aux prix variables, c’est parce que antérieurement ils se sont mis d’accord sur la qualité des objets et leur définition (hypothèse de nomenclature des biens) » (p. 90)

    Concurrence mimétique (p. 72) : unanimité, multiplicité des équilibres, indétermination, dépendance par rapport au chemin, non-prédictibilité. Mimétisme stratégique : Imiter l’autre est une stratégie d’exploration visant à découvrir qui, chez les autres, possède la réponse correcte.

    (p. 227) bon résumé, même si c’est le conclusion de la 2ème partie)
    La valeur n’est pas une substance (travail ou utilité). La valeur n’a pas pour origine l’utilité des objets (théorie marginaliste) ou le travail contenu dans les objets (théories de la valeur-travail).
    « Le point de départ est la séparation marchande, c’est-à-dire un monde où chaque individu est coupé de ses moyens d’existence. Seule la puissance de la valeur, investie dans l’objet monétaire, permet l’existence d’une vie sociale sous de tels auspices ». Elle réunit des individus séparés en leur construisant un horizon commun, le désir de monnaie, et un langage commun, celui des comptes. L’obtention de monnaie s’effectue selon la formule M-A, par la vente de marchandises [! pas que]. Plus la marchandisation s’intensifie, plus la monnaie accroît accroît son empire sur le monde social.
    Ce qui est objectif, qui s’impose aux agents, ce sont les mouvement monétaires. Les prix sont variables, fruit des luttes d’intérêt, il n’y a pas de « juste prix » ou de « valeur fondamentale »
    Orléan développe l’hypothèse mimétique pour expliquer ce qu’est la monnaie et la valeur

    Partie 2 institution de la valeur

    Dans la séparation marchande, le désir de liquidité est à l’origine d’un processus de concurrence mimétique, à rétroaction positive, au cours duquel les biens liquides les plus en vues voient leur attrait s’accroître cumulativement jusqu’au point où une seule option est retenue au détriment de toutes les autres.
    « Tous partageant une même vénération à son égard, les individus marchands cessent d’être l’un à l’autre dans un état d’absolue étrangeté et leur lutte peut se polariser sur sa seule possession. De cette façon, la monnaie s’impose à toutes les activités marchandes comme tiers médiateur qui en authentifie la valeur économique »

    Orléan va chercher chez les sociologues Simmel et Durkheim comment comprendre que la monnaie est une institution et non un instrument.

    ➪ Mon commentaire :
    - Cette partie est assez ambiguë pour moi car on l’impression qu’en « régime permanent », c’est-à-dire hors crise monétaire, (que Orléan appelle « confiance méthodique » et Simmel « savoir inductif »), la monnaie se révèle être un simple instrument, un simple moyen d’échange, qui se fait oublier. Ainsi, il écrit « l’autonomie [monétaire] est une autonomie réduite, car la confiance monétaire ne saurait perdurer si la monnaie ne réalise pas ce pour quoi elle est faite : acheter des marchandises » (p.226).
    - Dans la suite, le livre ne traite pas de l’économie des biens, mais des marchés financiers, comme application du cadre théorique de l’auteur (hypothèse mimétique). Dans une perspective postmonétaire, on aurait envie de savoir en quoi le désir de monnaie interfère ou non avec les valeurs d’usage, dans la mesure où le désir de monnaie est premier, mais où l’utilité des marchandise compte aussi (pour mémoire, la critique de la valeur dit que la production de biens concrets est un prétexte pour la production de richesse abstraite, la valeur). Pas sûr qu’on puisse trouver cette recherche chez Orléan. Mais c’est peut-être à partir de là qu’il y a à bifurquer par rapport à la pensée d’Orléan.
    - Ceci dit, l’apport d’Orléan est clair concernant le désir de monnaie (un désir imposé) : la monnaie n’est pas un outil mais une nécessité pour instituer l’économie marchande, dès lors que les producteurs sont séparés les uns des autres et spécialisés. Partant de là, on ne peut pas abolir la monnaie dans une société où cette organisation serait inchangée.
    De ce point de vue, le texte "Monnaie, séparation marchande et rapport salarial" est une très bonne référence
    http://www.parisschoolofeconomics.com/orlean-andre/depot/publi/Monnaie0612.pdf

    Partie 3 la finance de marché (non lu)

    #monnaie #post-monétaire #théories_économiques #institutionnalisme_monétaire

  • (j’ai lu pour vous...)

    Jean Cartelier, « La monnaie » (1995)

    Petit livre qui se veut pédagogique, tandis que ses articles peuvent être plus difficiles. Son style est celui de la logique mathématique : il démontre l’irrationalité (l’absence de cohérente interne) des théories économiques classiques, par le fait qu’elles ne prennent pas en compte l’existence de la monnaie. Il ne cherche pas à construire un système philosophique ou politique, mais à éclaircir ce qu’est notre société marchande à l’aide de concepts clairs. Cela ne l’empêche pas d’énoncer les limites du champ de l’économie : et cette limite c’est précisément la monnaie.

    Je vais résumer son livre, en ne suivant pas forcément l’ordre chronologique de ses chapitres, afin de rendre plus simple sa compréhension pour des non-économistes (en effet, il y a beaucoup de références aux théories qu’il conteste, et ce n’est forcément ce qui nous intéresse en premier).

    Dans la suite on parle d’"économie" au sens des « théories économiques ».

    Pourquoi les économistes ont exclu la monnaie de leurs théories ?

    p. 41

    L’économie (en tant que théorie) exclue la monnaie car elle exclue la société de ses théories. Pourquoi ? Parce qu’elle est l’expression d’une modernité affirmant l’individu et sa liberté, contre la tradition et les relations hiérarchiques et d’obéissance. Les économistes cherchent des lois naturelles, indépendantes des institutions politiques (à elles de se conformer à ces lois). La théorie économique moderne offre l’image d’une société qui se constitue volontairement à partir des individus et de leurs préférences pour tel ou tel bien, et parlant un langage commun : celui des prix.
    Cette science est une représentation de la société, qui fait partie de la société, elle est en cela un élément de sa cohésion. Mais pour Cartelier, les difficultés des théories économiques à penser la monnaie (institution économique la plus évidente), révèlent l’extrême fragilité des fondements rationnels de notre représentation des relations économiques.

    Une deuxième raison de la non-prise en compte de la monnaie est plus technique : voir ce qui suit.
    (Je complète les explications par un article d’un auteur proche, « Economisme et désir d’argent » de Richard Sobel)

    L’inconsistance des théories économiques dominantes

    L’objectivité des biens et l’absence de monnaie

    Il existe évidemment des biens (des marchandises) et de la monnaie. Pourtant penser leur coexistence de ne pas du tout de soi dans la théorie économique.

    Comment ça se passe ? Le point de départ est la quantification : l’économie s’intéresse à ce qui est, dans la société, déjà quantifié. Mais la monnaie apparaît comme trop lié à certaines relations sociales spécifiques (loi, pouvoir, Etat). La véritable objectivité est recherchée ailleurs : dans des choses déjà présentes, qualifiées de biens (théorie de la valeur-utilité) [on dirait les valeurs d’usage pour Marx ?] ou de marchandises (théories de la valeur-travail). On parle aussi d’"hypothèse de nomenclature" : une liste de bien est donnée au départ, avant tout autre indications relatives aux individus et à la société.
    On récuse la monnaie comme principe de quantification. Et la monnaie n’est pas un bien économique (elle n’a pas d’utilité intrinsèque).

    Alors prenons un inventaire des biens. Pour obtenir des grandeurs, il faut leur associer un prix ou une valeur (la valeur étant cachée et dévoilée par l’économiste, c’est le « juste prix », le « prix d’équilibre », ...).

    Les théories de l’équilibre

    p.28

    Au fondement du paradigme dominant en économie, le modèle Arrow-Debreu démontre deux propositions :
    - il existe un équilibre général et donc des prix d’équilibre positifs pour tous les biens économiques
    - cet équilibre est un optimum au sens de Pareto : la situation d’un individu quelconque ne peut être améliorée qu’aux dépens d’au moins un autre

    On attribué à ces résultats une portée excessive : laissons libre court aux intérêts égoïstes, et le marché va les organiser de façon optimale.

    Mais cette thèse est irrecevable car Cartelier montre que ce modèle ne décrit pas une économie de marché :
    - il n’y a pas de monnaie. Or sans monnaie, pas de loi de l’offre et de la demande (Démonstration : on est dans une situation formelle de troc : avec n biens, on a n(n-1)/2 marchés, par exemple pour le blé, on a n-1 marchés où le blé se négocie : comment dire que la demande de blé est supérieure à l’offre globalement ?)
    - il n’y a pas d’hypothèses sur la rencontre entre agents économiques et la circulation de l’information. Certes il existe un état d’équilibre, mais comment l’atteint-on en pratique ?
    Or, pour Cartelier, une société de marché est fondamentalement décentralisée : les individus sont libres d’agir dans l’ignorance de la situation d’ensemble de l’économie. Ce n’est donc pas possible de postuler des individus concluant des transactions que s’ils sont assurés que celles-ci respecte une condition définie à l’échelle de l’économie tout entière (à moins de dissoudre la notion d’accord bilatéral !). Comment on atteint cet équilibre ? (à quoi sert-il de décrire une situation idéale si on ne sait pas comment on l’atteint ? Le fait de ne pas tenir compte de la monnaie dans les théories, forcément, ça n’aide pas)

    Les concepts de Cartelier pour mieux comprendre l’économie de marché

    Marché

    Un marché supposé deux conditions :
    1) Les individus sont libres d’agir dans l’ignorance de la situation de l’ensemble de l’économie (décentralisation)
    2) le résultat de leurs actions dépend des comportements d’autrui (interdépendance)
    p.40

    « Dans les sociétés de marché, le lien social est fait d’interdépendance involontaire entre des actions volontaires. Il implique une distance entre l’individu et la société. L’individu sait qu’il fait partie de la société mais, en même temps, la société lui paraît extérieure. »

    Système de paiement

    Monnaie = ensemble de règles = système de paiement = institution qui rend possible la coordination des actions économiques des individus = coordination par le marché
    Sans la monnaie, le marché n’est pas pensable.

    1er cas : système de paiement métallique

    4 règles
    1) il existe un bien identifiable par tous, l’or
    2) l’unité de compte est définie par un poids d’or : 1 dollar = x grammes d’or
    3) la frappe et la fonte des pièces sont réalisées par un Hôtel des monnaies, à la demande des individus, sans restriction et sans frais
    4) la circulation des pièces est la seule façon de transférer des dollars entre individus
    Ce sont les pièces qui sont le moyen de paiement, pas l’or. C’est parce que l’or se présente sous la forme officielle de pièces frappées (par l’Hôtel des monnaies) que les individus partagent la conviction de son acceptation par tous.
    Notion de richesse sociale : Ici, le support du monnayage, l’or, est la richesse sociale, par opposition à la richesse privée (les biens). C’est la richesse sociale qui est l’objet de l’économie politique ici, et non le « bonheur privé ».
    Ce qui est remarquable ici c’est qu’un individu ne peut être en situation de cessation de paiement (car il n’y a pas de possibilité de crédit)

    2ème cas : système de paiement métallique avec crédit

    « Le crédit introduit la possibilité d’une crise généralisée du système de paiement ».

    La défaillance d’un individu peut entraîner celle des autres. La résolution d’une crise peut passer par un changement du prix légal de l’or.
    Un individu est-il fiable ? On ne sait pas. Conséquence : les banques (privées) servent d’intermédiaires dans les paiements. Mais il y a une banque centrale de niveau supérieur, gérant les pièces d’or (monnaie dite stricto sensu), tandis que les banques privées gèrent les chèques en contrepartie des crédits qu’elles accordent (monnaie de crédit=monnaie bancaire).

    3ème cas : système de paiement de pur crédit

    [c’est le système actuel !]

    Règles :
    1) l’unité de compte est le dollar
    2) il existe une Banque centrale unique, qui inscrit les quantités de dollars dans les comptes des agents.
    3) les transferts d’unité de compte entre agents s’effectuent exclusivement par virements de compte à compte
    Ici le capital est le support du monnayage : la mise à disposition de moyens de paiement s’effectue contre le monnayage du capital et non pas ex nihilo (à partir de rien comme on l’entend souvent)

    Notion de capital = évaluation présente de flux futurs anticipés de monnaie
    Notion de monnayage = mode d’accès aux moyens de paiement = obtention de moyens de paiements par d’autres voies que les recettes venant d’autrui = capacité à prendre une initiative sur le marché indépendamment d’autrui. Le monnayage n’est pas l’échange entre équivalents mais l’obtention d’une capacité à intervenir sur le marché.

    « L’émission d’un certain montant de moyens de paiement par la Banque au profit d’un agent a pour base une évaluation conjointe des revenus futurs attendus de l’activité de l’agent »

    Ici aussi il y a des banques privées, qui s’intercale entre la Banque centrale et les individus. Ce sont elles qui émettent les moyens de paiement en contrepartie du capital qu’elles reconnaissent à leurs clients.
    Notion de règlement des soldes monétaires : Pour l’ensemble de l’économie le somme des dépenses = sommes des recettes. Mais pas pour les individus. Le marché « sanctionne » les infractions à la norme de l’équivalence, en réévaluant la richesse des individus : c’est le rôle des nombreuses faillites, OPA et restructurations diverses.

    Conclusion

    Un système de paiement a donc 3 composantes :
    1) une unité de compte nominale
    2 un mode d’accès aux moyens de paiement
    3) une procédure de résolution des soldes monétaires.

    Mon commentaire : Cartelier montre à quel point notre monnaie est capitaliste puisqu’elle est créée en fonction des capacités prêtées aux agent de générer des recettes dans le futur. Il montre aussi que cette création de monnaie est réservée à une classe sociale, qui a l’initiative économique, tandis qu’une autre est soumise aux décisions des capitalistes (concept de « soumission monétaire »).
    Il y a en effet une grande différence entre gagner de l’argent (en travaillant) et obtenir de l’argent (par les banques), sans travailler, sous la promesse de le rembourser (en faisant travaillant les autres). Cette promesse peut ne pas être tenue sans forcément de conséquences vitales pour le capitaliste (on a le droit de faire faillite, Cartelier montre bien que cela fait pleinement partie du système de paiement). Il me semble que ce mécanisme monétaire est absent des théories marxiennes. A mon sens, le monde dans lequel on vit est façonné par ce mécanisme, puisque les grandes décisions de productions sont prises par ce biais, « sur la base d’une évaluation conjointe des revenus futurs attendus de l’activité de l’agent », au sein des institutions de financement (banques).

    Quelle réponses à cela ?
    – Une société alternative avec monnaie suppose une réforme des modes de financement : mais est-ce que ce sera plus démocratique ?
    – Une société sans monnaie aurait pour intérêt de casser ce monopole des décisions de produire, en conservant la logique de décentralisation. Le mécanisme de création monétaire (le monnayage) devra être remplacé par d’autres institutions moins opaques. La « force » du capitalisme est de rendre extrêmement souples et décentralisées ces décisions, car elle ne nécessite aucun consensus dans la population (cf. le monnayage est la prise de décision économique indépendamment d’autrui) !

    #monnaie #post-monétaire #théories_économiques #institutionnalisme_monétaire