• L’UE se divise sur les impôts des géants du web L’essentiel - nxp/afp - 28 Avril 2018
    http://www.lessentiel.lu/fr/economie/story/L-UE-se-divise-sur-les-impots-des-geants-du-web-30439268

    LUXEMBOURG - Augmenter les impôts des géants du web ne fait pas l’unanimité au sein de l’UE, notamment chez les petits pays à la fiscalité avantageuse comme le Luxembourg.

    La proposition visant à mieux taxer au niveau européen les géants du numérique, portée par la France, a rencontré samedi la résistance des petits pays comme #Malte ou le #Luxembourg, accusés de tirer profit de leur #fiscalité avantageuse vis-à-vis de ces entreprises.

    La taxation des géants du net, tels #Facebook ou #Amazon, « doit être discutée avec les Américains, car si l’#UE fait ça de son côté, cette taxe sera très inefficace et mauvaise pour la compétitivité européenne », a averti le ministre des Finances luxembourgeois Pierre Gramegna, à son arrivée à une réunion avec ses homologues de l’UE à Sofia consacrée à cette question.

    C’est la première fois que les #ministres_européens débattent du sujet depuis la proposition de la #Commission_européenne présentée fin mars. Cette discussion a lieu dans un contexte déjà tendu entre les États-Unis et l’UE au niveau commercial, bien que le #commissaire_européen à la #Fiscalité, #Pierre_Moscovici, ait insisté samedi sur le fait qu’il ne s’agissait pas d’une « taxe contre les Etats-Unis ».

    Le texte de la Commission prévoit dans un premier temps de taxer à 3% les revenus - et non les bénéfices comme le veut l’usage - générés par l’exploitation d’activités numériques.

    Chiffre d’affaires supérieur à 750 millions
    Cette taxe ne visera que les groupes dont le chiffre d’affaires annuel mondial s’élève à plus de 750 millions d’euros et dont les revenus dans l’UE excèdent 50 millions d’euros. Outre cette mesure « ciblée » de taxation du chiffre d’affaires des entreprises numériques, la Commission a proposé une réforme de fond des règles relatives à l’imposition des sociétés, qui prendrait le relais de la première proposition de « court terme ». Cette proposition permettrait aux pays de l’UE de taxer les bénéfices qui sont réalisés sur leur territoire, même si une entreprise n’y est pas présente physiquement.

    Le ministre slovaque des Finances, Peter Kazimir, s’est montré dubitatif samedi sur la mesure de court terme : « Au niveau européen, je doute qu’un accord soit pour bientôt, parce que sur la fiscalité, il n’est pas facile de trouver un consensus. » Dans l’Union en effet, toute réforme sur la fiscalité requiert l’unanimité. « Nous sommes plutôt prudents. Nous ne sommes pas contre, mais nous voulons écouter. C’est assez compliqué », a pour sa part commenté son homologue maltais Edward Scicluna.

    Le projet de taxation du numérique à l’échelle européenne, qui fait partie des priorités du président français Emmanuel Macron, a jusqu’à présent reçu le soutien des autres grands pays de l’UE : l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni. Le ministre français des Finances Bruno Le Maire espère que la solution de court terme sera adoptée par tous les pays au plus tard début 2019.

    #gafa #facebook #internet #google #apple #fiscalité #paradis_fiscaux #évasion_fiscale #luxleaks #union_européenne #finance

  • Elle finit en taule à 91 ans pour fraude fiscale L’Essentiel - NXP - 20 Avril 2018
    http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/Elle-finit-en-taule-a-91-ans-pour-fraude-fiscale-19390825

    LUXEMBOURG/BELGIQUE - Une nonagénaire cachait son argent au Luxembourg. La justice flamande l’a condamnée à seize mois de prison, dont dix ferme, vendredi.

    Le parquet de Flandre-Orientale, en #Belgique, a condamné une femme de 91 ans et son fils de 61 ans pour avoir caché de l’argent au #Luxembourg, selon 7sur7. Le début de l’affaire remonte à 40 ans et la retraitée n’a pas hésité à faire des montages au #Panama pour éviter de payer son dû. C’est en 2014 que la justice bloque finalement 12,3 millions d’euros sur un compte luxembourgeois lui appartenant. Un compte au nom de son fils, contenant 350 000 euros, est également saisi.


    Devant le tribunal, l’avocat de l’accusée a demandé que l’on examine la santé mentale de sa cliente. Sans succès. La cour a estimé que c’était elle « le cerveau derrière toute la fraude ». Et d’ajouter : « C’est une dame très rusée qui jusqu’à un âge bien avancé était impliquée dans des technologies fiscales de pointe ». Elle s’était d’ailleurs rendue au Panama en 2003.

    Plus de 7 millions pour l’État
    La fraudeuse et son fils ont respectivement écopé de 16 mois de prison, dont 10 ferme, et 8 mois, dont 4 ferme. Ils devront également s’acquitter d’une amende de 600 000 euros et 240 000 euros.

    Quant à l’État belge, il va s’adjuger 7,5 millions d’euros sur les 12,3 millions qui étaient cachés. L’argent proviendrait d’une entreprise de textile ayant fermé ses portes dans les années 60.

    #fraude #fraude_fiscale #évasion_fiscale #paradis_fiscaux #union_européenne

  • Apartheid’s Bankers To Face Official OECD Complaint
    https://www.huffingtonpost.co.za/2018/04/19/apartheids-bankers-to-face-official-oecd-complaint_a_23415149

    “Belgium’s Kredietbank and its #Luxembourg subsidiary (KBL) helped facilitate up to 70 percent of illegal arms transactions for the South African state.”

    Two advocacy NGOs hoping to turn up the heat on banks accused of facilitating the apartheid regime’s financial transactions involving arms are set to submit official complaints abroad next week.

    #apartheid #banques #belgique #armement #embargo #complices

  • Luxembourg : On ne rigole pas avec les taupes au golf de Clervaux L’essentiel - 20 Avril 2018
    http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/On-ne-rigole-pas-avec-les-taupes-au-golf-de-Clervaux-24697330

    CLERVAUX - Des moyens importants ont été déployés, pour neutraliser les taupes qui empêchent les golfeurs de disposer d’une excellente surface, au golf de Clervaux.

    C’est une opération d’envergure qui se déroule depuis mercredi au golf de Clervaux, situé tout au nord du Grand-Duché. Plus de 500 pièges à taupes ont été installés sur plus de 60 hectares , soit une surface équivalente à 120 terrains de football. « C’est la première fois que l’on opère sur une aire aussi grande », reconnaît Eddy Boland, taupier et gérant de la société RHS Hygiène Service, basée à Erpeldange.

    « Généralement, on intervient chez des privés dans les jardins pour des raisons esthétiques ou lorsque les taupes sectionnent les fils des robots-tondeurs. Ici, on profite du beau temps pour placer le plus rapidement possible un maximum de pièges durant la journée et on les récupère déjà le soir ».


    Et les résultats ne se font pas attendre. Après une demi-journée de travail, huit taupes ont d’ores et déjà été mises hors d’état de nuire au terrain de golf. « Trois techniciens vont intervenir durant trois journées jusqu’à vendredi », précise Eddy Boland. « Nous n’utilisons aucun produit toxique, ni le moindre gaz ou pétard. Nous avons bon espoir de neutraliser plusieurs dizaines de taupes grâce à nos pièges. Quant aux taupes capturées, elles feront ensuite le bonheur des rapaces et des renards ».

    Contacté par L’essentiel, jeudi matin, Jean-Paul Paggen, #greenkeeper au golf de Clervaux, nous a confirmé être très occupé actuellement en tant que responsable de l’entretien du parcours. « Nous gérons cette situation qui n’est pas anormale, mais nous avons dû faire appel à des taupiers pour ne pas être débordés ». Grâce à cette intervention, les amateurs de golf disposeront prochainement d’une surface en très bon état dans le nord du pays. Et Eddy Boland de rappeler que capturer des taupes n’est autorisé que sur des terrains de sport ou des jardins, car l’animal, plutôt discret lorsqu’il fait froid, reste très utile au drainage naturel des terrains.

    #golf #Luxembourg #greenkeeper #guerre_aux_taupes #robots-tondeurs #tondeuses #robots #pelouse #Clervaux

  • Les voies luxembourgeoises de la fortune des Aznavour
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/290318/les-voies-luxembourgeoises-de-la-fortune-des-aznavour

    Le 24 août 2017 à Hollywood, #Charles_Aznavour attend le dévoilement de son « étoile ». © Reuters Charles Aznavour a créé en 2007 une holding luxembourgeoise pour rapatrier les dividendes de ses sociétés françaises qui gèrent ses droits d’auteur. Une partie de sa famille a pris le contrôle de cette structure en 2016.

    #Economie #Luxembourg #offshore

    • Amende revue à la baisse pour Antoine Deltour L’essentiel - afp - 28 Mars 2018
      http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/Amende-revue-a-la-baisse-pour-Antoine-Deltour-12754817

      #LUXEMBOURG - Le lanceur d’alerte à l’origine de l’affaire LuxLeaks a été rejugé ce mardi 27 Mars 2018 .

      Antoine Deltour a été rejugé mardi, devant la cour d’appel de Luxembourg, dans un volet de l’affaire Luxleaks où il se voit reprocher le vol de documents de formation interne à son ancien employeur, le cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC). Une amende d’un montant inférieur à 1 500 euros a été réclamée à son encontre par l’avocat général. À l’issue de l’audience, la cour a mis son arrêt en délibéré au 15 mai. Ce procès, où Antoine Deltour comparaissait seul, est la conséquence de l’annulation en janvier par la Cour de cassation de sa condamnation à une peine de prison avec sursis, prononcée en appel en mars 2017.


      L’affaire LuxLeaks avait éclaté en novembre 2014, avec la révélation d’accords fiscaux entre des multinationales et l’administration fiscale luxembourgeoise par l’intermédiaire du cabinet PwC. C’est Antoine Deltour et son ex-collègue chez PwC Raphaël Halet qui avaient transmis les documents concernant les « tax rulings » (rescrits fiscaux) à un journaliste français, Édouard Perrin, lequel avait rendu public le scandale. Dans ce nouveau procès, Antoine Deltour n’est plus mis en cause pour le vol et la transmission des rescrits fiscaux. Le statut protecteur de lanceur d’alerte lui a été reconnu par la Cour de cassation.

      « Lassé de ce marathon judiciaire »
      Mais il lui est toujours reproché le vol de 26 000 pages de documents de formation qu’il aurait pu monnayer auprès de concurrents de PwC, d’après l’analyse de son ex-employeur. « Le vol était sans lien nécessaire avec le lancement d’alerte (...) Il n’est pas en soi et par nature une manifestation de la liberté d’expression », a relevé mardi l’avocat général John Petry. Il a réclamé « une amende d’un montant inférieur à celui décidé par la cour d’appel » en mars 2017, à savoir 1 500 euros.

      À l’époque, Antoine Deltour avait aussi écopé de six mois de prison avec sursis. À propos de cette nouvelle audience, prévue initialement sur deux jours mais qui n’a duré que quelques heures mardi, Me William Bourdon, avocat d’Antoine Deltour, a évoqué « des péripéties minuscules ». « Il n’y a que les avocats de PwC qui pensent que cette histoire de documents de formation est un sujet intéressant », a-t-il dit, accusant ces derniers d’être « de très mauvais perdants ».

      « Je commence à être lassé de ce marathon judiciaire, mais je crois que c’était l’épilogue », a déclaré de son côté Antoine Deltour, devant des journalistes. Selon lui, le dernier volet jugé en appel est « parfaitement accessoire » et « le président de la cour d’appel l’a très bien compris ». Des trois prévenus au départ de la procédure, Antoine Deltour est le seul encore inquiété. La justice luxembourgeoise avait relaxé le journaliste #Édouard_Perrin en première instance, une décision confirmée en appel. Concernant #Raphaël_Halet, il a écopé de 9 mois de prison avec sursis et 1 000 euros d’amende en première instance tandis qu’en appel seule la sanction financière a été retenue.

      #LuxLeaks #Antoine_Deltour #fraude_fiscale #union_européenne #UE #PwC #violence #acharnement_judiciaire

  • Amende revue à la baisse pour Antoine Deltour L’essentiel - afp - 28 Mars 2018
    http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/Amende-revue-a-la-baisse-pour-Antoine-Deltour-12754817

    #LUXEMBOURG - Le lanceur d’alerte à l’origine de l’affaire LuxLeaks a été rejugé ce mardi 27 Mars 2018 .

    Antoine Deltour a été rejugé mardi, devant la cour d’appel de Luxembourg, dans un volet de l’affaire Luxleaks où il se voit reprocher le vol de documents de formation interne à son ancien employeur, le cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC). Une amende d’un montant inférieur à 1 500 euros a été réclamée à son encontre par l’avocat général. À l’issue de l’audience, la cour a mis son arrêt en délibéré au 15 mai. Ce procès, où Antoine Deltour comparaissait seul, est la conséquence de l’annulation en janvier par la Cour de cassation de sa condamnation à une peine de prison avec sursis, prononcée en appel en mars 2017.


    L’affaire LuxLeaks avait éclaté en novembre 2014, avec la révélation d’accords fiscaux entre des multinationales et l’administration fiscale luxembourgeoise par l’intermédiaire du cabinet PwC. C’est Antoine Deltour et son ex-collègue chez PwC Raphaël Halet qui avaient transmis les documents concernant les « tax rulings » (rescrits fiscaux) à un journaliste français, Édouard Perrin, lequel avait rendu public le scandale. Dans ce nouveau procès, Antoine Deltour n’est plus mis en cause pour le vol et la transmission des rescrits fiscaux. Le statut protecteur de lanceur d’alerte lui a été reconnu par la Cour de cassation.

    « Lassé de ce marathon judiciaire »
    Mais il lui est toujours reproché le vol de 26 000 pages de documents de formation qu’il aurait pu monnayer auprès de concurrents de PwC, d’après l’analyse de son ex-employeur. « Le vol était sans lien nécessaire avec le lancement d’alerte (...) Il n’est pas en soi et par nature une manifestation de la liberté d’expression », a relevé mardi l’avocat général John Petry. Il a réclamé « une amende d’un montant inférieur à celui décidé par la cour d’appel » en mars 2017, à savoir 1 500 euros.

    À l’époque, Antoine Deltour avait aussi écopé de six mois de prison avec sursis. À propos de cette nouvelle audience, prévue initialement sur deux jours mais qui n’a duré que quelques heures mardi, Me William Bourdon, avocat d’Antoine Deltour, a évoqué « des péripéties minuscules ». « Il n’y a que les avocats de PwC qui pensent que cette histoire de documents de formation est un sujet intéressant », a-t-il dit, accusant ces derniers d’être « de très mauvais perdants ».

    « Je commence à être lassé de ce marathon judiciaire, mais je crois que c’était l’épilogue », a déclaré de son côté Antoine Deltour, devant des journalistes. Selon lui, le dernier volet jugé en appel est « parfaitement accessoire » et « le président de la cour d’appel l’a très bien compris ». Des trois prévenus au départ de la procédure, Antoine Deltour est le seul encore inquiété. La justice luxembourgeoise avait relaxé le journaliste #Édouard_Perrin en première instance, une décision confirmée en appel. Concernant #Raphaël_Halet, il a écopé de 9 mois de prison avec sursis et 1 000 euros d’amende en première instance tandis qu’en appel seule la sanction financière a été retenue.

    #LuxLeaks #Antoine_Deltour #fraude_fiscale #union_européenne #UE #PwC #violence #acharnement_judiciaire

    • Les Luxembourgeois vont avoir de gros problèmes en France si cette violence judiciaire se poursuit.

      Il faudrait arrêter de prendre les habitants du Duché en otage au grand profit de sociétés étrangères.

  • #Yves_Saint_Laurent déshabille le fisc
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160318/yves-saint-laurent-deshabille-le-fisc

    Le système d’évasion fiscale mis en place par #Kering en #Suisse a permis à la marque mythique Yves Saint Laurent d’économiser le paiement de 180 millions d’euros d’impôt sur les sociétés en #France depuis 2009. #Balenciaga, la seconde marque tricolore du groupe, est elle aussi concernée.

    #Economie #évasion_fiscale #François-Henri_Pinault #Luxembourg #paradis_fiscaux #Pays-Bas

  • #Angola : un banquier proche du pouvoir a pillé 600 millions de dollars
    https://www.mediapart.fr/journal/international/020318/angola-un-banquier-proche-du-pouvoir-pille-600-millions-de-dollars

    Alvaro Sobrinho lors de son audition par le Parlement portugais en 2014 © Luis Barra / Expresso Mediapart et l’EIC révèlent qu’Alvaro Sobrinho, homme d’affaires proche du pouvoir angolais poursuivi au #Portugal et en Suisse, a détourné plus de 600 millions de dollars de la #Banco_Espirito_Santo Angola lorsqu’il dirigeait la #banque, par le biais de sociétés-écrans alimentées par des opérations fictives de retraits d’espèces.

    #International #Alvaro_Sobrinho #détournements_de_fonds #Finance #José_Eduardo_dos_Santos

  • Joyeux 370ème anniversaire de la paix de Westphalie
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9s_de_Westphalie

    Ce reportage s’intéresse particulièrement au sort du #Luxembourg
    https://www.youtube.com/watch?v=c-WO73Dh7rY

    Oh coitus. We forgot the Balkans.

    Source :
    The Nearly Complete and Utter History of Everything
    https://en.wikipedia.org/wiki/The_Nearly_Complete_and_Utter_History_of_Everything#Treaty_of_Westphal

    a collection of sketches (produced in 1999) broadcast in two parts on 2 and 4 January 2000 on BBC 1

    #LOL #humour #politique #histoire #Europe

  • #Lactalis défend sa filiale luxembourgeoise
    https://www.mediapart.fr/journal/france/020218/lactalis-defend-sa-filiale-luxembourgeoise

    Après six jours de silence, le groupe laitier a finalement pris la plume pour certifier la légalité de ses opérations financières en Belgique et au #Luxembourg, mais sans entrer dans le détail. Les élus Verts-ALE du Parlement européen et l’ex-juge Eva Joly ont demandé l’examen « des montages fiscaux et financiers de l’entreprise » à Bruno Le Maire et à la commissaire européenne à la concurrence.

    #France #BSA_international #Emmanuel_Besnier #Nethuns

  • Evasion fiscale : #François-Henri_Pinault pris la main dans le sac
    https://www.mediapart.fr/journal/international/260118/evasion-fiscale-francois-henri-pinault-pris-la-main-dans-le-sac

    Marco Bizzarri, Salma Hayek et François-Henri Pinault lors d’un dîner à Milan, en 2016 © #Kering Des documents confidentiels montrent que PDG de Kering a validé un montage d’évasion fiscale destiné à rémunérer le patron de sa filiale #Gucci, #Marco_Bizzarri, via une société offshore au #Luxembourg et une résidence fiscale en #Suisse. Avec à la clé 15 millions d’économies d’impôts pour le patron italien et trois fois plus pour Kering.

    #International #France #Economie #évasion_fiscale #Italie #paradis_fiscaux

  • #Lactalis, roi de la dissimulation

    Bien avant le scandale des #salmonelles, Lactalis s’était déjà distingué en cachant ses défaillances aux pouvoirs publics. #Falsification_de_produits, optimisation fiscale, rejets polluants, etc., Mediacités s’est replongé dans les dossiers d’un empire très secret.


    https://www.mediacites.fr/nantes/enquete-nantes/2018/01/12/lactalis-roi-de-la-dissimulation
    #évasion_fiscale #pollution #industrie_laitière #France #paywall

    • http://www.liberation.fr/france/2018/01/12/lactalis-emmanuel-besnier-le-boss-invisible_1622133

      A la tête du géant de l’agro-alimentaire depuis près de dix-huit ans, le Mayennais cultive le secret dans sa vie comme dans son groupe. Au point que les ministres n’ont pas son portable.

      Les doigts d’une main sont beaucoup trop nombreux pour compter les interviews qu’Emmanuel Besnier a accordées à la presse - nous aussi avons tenté d’entrer en contact, mais en vain… Depuis qu’il est patron de l’empire laitier Lactalis, c’est encore plus simple : il n’a pas parlé à un journaliste. Une rare photo de lui existe, réalisée à Zagreb en 2007 au ministère croate de l’Agriculture (ci-contre). Lors de sa venue vendredi à Bercy pour répondre à la convocation de Bruno Le Maire, il a emprunté une entrée discrète afin d’échapper aux objectifs des photographes. Alors que les syndicalistes agricoles se voient accorder audience plus qu’exceptionnellement, la grande majorité des 15 000 salariés français du groupe Lactalis n’ont jamais rencontré Emmanuel Besnier car il ne se rend jamais dans ses usines. Les ministres de l’Agriculture qui se succèdent rue de Varenne ne connaissent pas son numéro de portable. « Je ne l’ai même jamais rencontré », nous confiait Stéphane Le Foll avant de quitter son ministère en 2017. Au stade de Laval, l’héritier de Lactalis assiste aux matchs de son équipe de foot préférée (dont il est actionnaire et sponsor) depuis sa loge aux mêmes vitres fumées que sa berline. Dans un restaurant de la préfecture de la Mayenne où il a ses habitudes, il déjeune dans un salon privé. Il refuse de publier les comptes de son groupe, qui ne l’ont été qu’une fois et sous la contrainte lors de l’OPA hostile mais réussie contre l’Italien Parmalat en 2011. « Il a repris l’adage de son père : le bruit ne fait pas de bien et le bien ne fait pas de bruit », a confié un jour à Paris Match son ami Jean Arthuis, eurodéputé et ex-ministre, un des rares à le fréquenter.

      La 8e fortune française.
      S’il est invisible et muet, Besnier pèse très lourd. En 2017, le magazine Forbes l’a classé 8e fortune française et 116e mondiale, avec 11,3 milliards de dollars (9,32 milliards d’euros). Pour mémoire, quatre ans plus tôt, elle était estimée à 4,3 milliards de dollars. De quoi investir dans un jet privé, des costumes et des propriétés de luxe sous les tropiques ou fréquenter le Fouquet’s et les clubs du moment ? Que nenni. Le milliardaire élancé (1,90 mètre), à l’élégance sobre (dit-on), ne se rend pas davantage au Rotary Club ou au Lions Club. Ni ne fraye parmi les politiques en vue, les puissants des affaires ou les cercles parisiens. Le PDG n’a aucune vie publique, à l’instar de son paternel Michel.

      C’est la mort de ce dernier en juin 2000 d’une crise cardiaque dans sa maison de Marbella qui l’a propulsé dans le fauteuil de PDG de Lactalis, groupe familial qu’il avait rejoint immédiatement après ses études à l’Institut supérieur de gestion, à Paris. Il n’a alors que 29 ans. Plus tôt, l’héritier a étudié dans deux institutions catholiques de Laval, sa ville de naissance. Après ses études supérieures, Emmanuel Besnier s’est forgé une expérience dans la production aux Etats-Unis, puis dans la logistique et les questions commerciales en Espagne. Avant de rejoindre le siège lavallois en 1995 pour devenir directeur du développement et occuper un bureau voisin de celui du paternel durant cinq ans. Ses interlocuteurs le disent solitaire, calme, franc et peu adepte du haussement de ton, à l’inverse de son père. Mais il serait ferme, pour ne pas dire intransigeant et brutal : à l’image de sa gestion de la crise avec les producteurs-fournisseurs de lait depuis 2016.

      En 4×3.
      Le propriétaire du leader mondial du secteur (avec sa sœur et son frère, actionnaires à 49 % du groupe mais sans responsabilité opérationnelle) a soufflé ses 47 bougies en septembre dans son château du XIXe avec sa femme et leurs trois enfants. C’est son père qui avait acheté en 1973 cette demeure d’Etrammes, près de Laval, où il a vécu au quotidien et vient désormais en famille le week-end profiter du court de tennis, de la piscine et du sauna. Pour l’anecdote, à l’occasion de son mariage, le publicitaire Jean-Claude Decaux, qui travaille avec Lactalis, avait décidé de placarder dans les panneaux 4 × 3 de Laval des affiches « Félicitations président ! » Furieux, le tout frais époux avait fait tout enlever. A Paris, le cadet loge dans un appartement du VIIe arrondissement situé près de ceux de son frère et de sa sœur. En vacances, Emmanuel Besnier et les siens rejoignent leur maison de l’île de Ré ou le chalet de Courchevel où le tycoon mayennais aime skier. Pas bling-bling, mais dans les codes bourgeois.

    • http://www.liberation.fr/france/2018/01/16/lactalis-la-ville-de-craon-a-cran_1622784

      En Mayenne, depuis l’arrêt de l’activité de l’usine où ont été retrouvées des traces de salmonelles, 250 personnes ont été placées au chômage technique. L’inquiétude et l’agacement sont palpables.

      A Craon, petite ville de la Mayenne où coule l’Oudon, et où se dresse un orgueilleux château du XVIIIe, le ciel est lourd et l’inquiétude dans toutes les têtes depuis l’arrêt de l’activité de l’usine Lactalis, où ont été retrouvées des traces de salmonelles. Avec 250 personnes placées au chômage technique sur un effectif de 327 employés affectés à la production de poudre de lait, la grande question demeure la durée de cette période d’inactivité.

      « Tout le monde est très inquiet car tout le monde connaît des gens qui travaillent à l’usine, souligne Régine, 56 ans, venue faire son marché sur une place de la ville. Personnellement, j’y ai des amis qui travaillent avec leur fils et je n’ose même pas les appeler. La Mayenne est un département rural où on a besoin de ces emplois. »

      Tirant son chariot devant les étals débordant de clémentines et de salades vertes, Régine salue en outre la « conscience professionnelle » et le sérieux des employés de Lactalis, et ne comprend pas ce qui a pu se passer pour provoquer la contamination. Mariée à un inséminateur qui fait régulièrement le tour des élevages de la région, elle ne cache pas en revanche son ressentiment vis-à-vis du géant laitier : « Est-ce qu’il ne va pas en profiter encore pour baisser le prix du lait ? Début janvier, alors que toutes les laiteries augmentaient leurs prix, Lactalis baissait le sien. Ils n’en ont rien à faire des éleveurs, ni de la laiterie ! » Une manifestation d’éleveurs devant l’usine est d’ores et déjà annoncée pour vendredi.

      « On en a marre des journalistes »

      Devant la petite camionnette d’où s’échappent les effluves parfumés de galettes de sarrasin, le sentiment d’inquiétude est tout aussi prégnant. Mais se double aussi d’exaspération, voire de franche colère face aux feux médiatiques dont fait l’objet la commune.

      « Vous fouillez la merde et vous ne faites qu’en rajouter ! » s’emporte une dame engoncée dans son anorak à l’adresse des journalistes qui défilent ces derniers jours dans la petite ville de 4 500 habitants, dont le maire, comme les employés de Lactalis, déclinent toute déclaration. « Je suis productrice de lait et au finale, c’est encore les éleveurs qui vont morfler », ajoute-t-elle, même si pour l’heure, le lait des producteurs qui fournissaient l’usine de Craon est livré sur d’autres sites.

      « Pourquoi on ne parle pas de ce qui va bien à Craon ? » suggère de son côté un amateur de crêpes et de hippisme, qui cite le dernier vainqueur des championnats du monde de gentlemen riders, remporté à Doha par un natif de Saint-Quentin-des-Anges, une commune voisine. « On en a marre des journalistes qui viennent seulement ici pour démolir, reprend un grand gaillard, aux cheveux frisés comme seul rempart à la pluie. Allez voir à Monaco ce qui s’y passe et laissez-nous tranquilles ! »

      Logique industrielle

      Une dame de 52 ans, cheveux tirés en arrière et sourire entendu, qui dit connaître plusieurs employés de Lactalis, se montre plus conciliante. Et laisse entendre à demi-mot que l’hygiène dans l’usine de Craon où l’on produit en continu, jour et nuit, du lait infantile mais aussi du fromage, n’a pas toujours été irréprochable : « Ceux qui travaillent à l’usine savent bien qu’il y a déjà eu des petits problèmes. Il fallait bien un jour que ça éclate. »

      Devant la rôtisserie, un bonnet de laine enfoncé sur le crâne, Vincent Guillet, ancien porte-parole de la Confédération paysanne, s’interroge de son côté sur une logique industrielle qui, a force de vouloir tout aseptiser au maximum, rend peut-être plus sensible l’être humain à la moindre bactérie. « Alors que dans les fromages, on a aussi des bactéries, des champignons », remarque-t-il, tout en approuvant les contrôles systématiques de la laiterie sur le lait tiré dans le tank de l’exploitation, comme à la sortie du camion-citerne. Eleveur de vaches laitières installé à Craon et produisant pour Lactalis, il déplore l’absence de syndicat au sein de l’usine : « A chaque fois que quelqu’un a voulu monter une section, il s’est fait viré. Et aujourd’hui, on envoie des gens travailler sur d’autres sites, sans personne pour discuter des conditions. »

      « Manque de rigueur dans les contrôles »

      Au bar-restaurant la Station, avec plat du jour et hors-d’œuvre à volonté, le son de cloche est un peu différent. Et on vitupère là aussi surtout contre « l’emballement » médiatique qui apparaît totalement démesuré face au problème de santé soulevé. « Il y a peut-être eu un manque de rigueur dans les contrôles, mais les conséquences ne sont pas si dramatiques, estime un client installé devant son expresso. On ne peut même pas dire combien il y a eu de cas avérés de salmonellose. Et des germes et des microbes, il y en a partout dans une maison. »

      Il en est un qui fait l’unanimité en s’attirant des huées lorsqu’il apparaît sur la chaîne d’info en continu : le président de l’Association des victimes du lait contaminé, Quentin Guillemain. « Lui, c’est un vrai fouteur de merde ! » s’exclame un retraité moustachu.
      Pierre-Henri Allain correspondant à Rennes

      Cet article est totalement désespérant. Les gens interrogés en sont quasiment à reprocher aux instances de contrôles d’avoir repéré les bactéries. Tout ça pour préserver du travail ! On est vraiment dans un pays d’aliéné·e·s.

  • Pour le #Luxembourg, #Antoine_Deltour est enfin un lanceur d’alerte plein et entier
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/110118/pour-le-luxembourg-antoine-deltour-est-enfin-un-lanceur-d-alerte-plein-et-

    Le principal artisan des révélations du scandale « #LuxLeaks » est un lanceur d’alerte, et doit être traité comme tel par la justice luxembourgeoise. C’est ce que vient de trancher la Cour de cassation du Grand-Duché, cassant la condamnation en appel du jeune homme. Mais #Raphaël_Halet, le deuxième lanceur d’alerte, reste condamné.

    #Economie #Edouard_Perrin #évasion_fiscale #procès

    • La condamnation d’Antoine Deltour annulée, Mais Il est toujours poursuivi La "justice Luxembourgeoise ne va pas l’oublier

      L’affaire sera renvoyée devant la cour d’appel, où les juges apprécieront dans quelle mesure Antoine Deltour devra être sanctionné pour s’être approprié les documents de formation interne.

      L’article d’origine :
      http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/La-condamnation-d-Antoine-Deltour-annulee-19296323

      Dans l’affaire LuxLeaks, la Cour de cassation a cassé le jugement en appel contre Antoine Deltour, à savoir une peine de six mois de prison avec sursis, ainsi que 1 500 euros d’amende. En revanche, la Cour, dernière étape judiciaire au Luxembourg pour les protagonistes de l’affaire, a confirmé celui contre Raphaël Halet, soit une amende de 1 000 euros. Pour rappel, les deux anciens employés du cabinet d’audit PWC étaient jugés pour avoir fait fuiter des documents révélant l’ampleur des rescrits fiscaux accordés par le Luxembourg à plusieurs centaines d’entreprises.

      Concernant Antoine Deltour, la Cour de cassation a estimé que la cour d’appel ne pouvait pas reconnaître le statut de lanceur d’alerte pour une infraction (la remise des documents fiscaux au journaliste Édouard Perrin) et pas pour une autre (l’appropriation de ces documents). Il doit donc en bénéficier entièrement, d’où la décision de jeudi. En ce qui concerne les autres documents téléchargés par Antoine Deltour, à savoir les documents de formation interne et qui n’ont fait l’objet d’aucune divulgation, le pourvoi a été rejeté. L’affaire sera renvoyée devant la cour d’appel, où les juges apprécieront dans quelle mesure Antoine Deltour devra être sanctionné pour s’être approprié les documents de formation interne.

      Halet saisit la justice européenne

      Ni le statut de lanceur d’alerte accordé à Antoine Deltour, ni son appropriation des documents concernant les rescrits fiscaux ne seront remis en question. L’ancien salarié de PWC ne peut pas encore saisir la justice européenne, puisque ses péripéties judiciaires ne sont pas terminées au Luxembourg, du fait du renvoi devant la cour d’appel. L’intéressé s’est déclaré « très heureux » du jugement et « confiant » quant à la procédure à venir le concernant. Surtout, il évoque « une grande victoire pour les lanceurs d’alerte, qui, espérons-le, créera un précédent au niveau de l’Union européenne ».

      Pour ce qui est de #Raphaël-Halet, qui a aussi fait fuiter des déclarations fiscales, la Cour de cassation a estimé qu’il n’avait fait que divulguer des informations déjà connues du public, « ne pouvant relancer ou nourrir le débat sur l’évasion fiscale ». Par conséquent, elle a jugé que l’article 10 de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales ne pouvait pas être accueilli. Raphaël Halet a immédiatement décidé de saisir la Cour des droits de l’homme de Strasbourg. L’affaire #LuxLeaks se poursuit donc pour lui.

      Un complément au billet de @reka
      https://seenthis.net/messages/658908

      #lanceurs_d'alerte #whistleblowers #acharnement-judiciaire

  • Le Luxembourg « dissuade la presse d’enquêter »
    http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/Le-Luxembourg-dissuade-la-presse-d-enqueter--28569073

    LUXEMBOURG - Le pays est une nouvelle fois 15e (sur 180) du classement de Reporters sans Frontières sur la liberté de la presse. Le procès LuxLeaks y est pour beaucoup.
    Le Luxembourg, 4e sur 180 pays en matière de liberté de la presse entre 2012 et 2014, peine à retrouver son rang. Et le scandale LuxLeaks y est pour beaucoup. Relégué au 19e rang en 2015, le pays est aujourd’hui 15e, comme en 2016. Derrière la Jamaïque ou même le Costa-Rica. « La condamnation en appel d’Antoine Deltour et Raphaël Halet, en mars, a terni l’image du Grand-Duché », constate une nouvelle fois Reporters sans frontières.


    « Malgré la relaxe du journaliste Édouard Perrin en première instance et en appel, le Luxembourg est apparu clairement plus soucieux de dissuader la presse d’enquêter sur les pratiques d’évasion fiscale en cours dans le pays », martèle RSF qui l’avait déjà laissé entendre en début d’année. « La liberté d’informer dans l’intérêt du public » serait ainsi menacée.

    Tout cela est évidemment à relativiser et rappelons qu’aucun journaliste ou collaborateur d’un média au Luxembourg n’a été tué cette année.

    #Luxembourg #information #liberté-de-la-presse #RSF #LuxLeaks #Antoine-Deltour #Raphaël-Halet #Édouard-Perrin #évasion-fiscale #union-européenne

  • Seul un paiement sur cinq est effectué par carte bancaire dans l’union_européenne L’essentiel - (jt/dpa/L’essentiel) - 25 Novembre 2017
    http://www.lessentiel.lu/fr/economie/story/Combien-de-liquide-dans-vos-portefeuilles--19815094

    Combien de billets vous tombent entre les mains quand vous ouvrez votre portefeuille ? D’après les statistiques, ils devraient être relativement nombreux. Une étude menée par la Banque centrale européenne (BCE) auprès de 92 000 personnes révèle que les citoyens du Luxembourg auraient en moyenne 102 euros dans la poche. En 2016, seuls les Allemands dépassaient ce chiffre, avec 103 euros. À la troisième place figurait l’Autriche (89 euros). Les Portugais, les Français et les Lettons comptaient parmi les pays dont les habitants avaient le moins d’argent liquide sur eux, avec respectivement 29, 32 et 41 euros.

    En matière de paiements en liquide à la caisse dans la zone euro, les Allemands arrivent une nouvelle fois en tête. 80% des opérations effectuées dans le pays voisin sont réglées en espèces contre 92% à Malte, 88% à Chypre et 87% en Espagne. Au Luxembourg, les montants moyens versés en espèces sont les plus élevés, avec 18 euros.

    Le document de la BCE indique qu’il existe une disparité entre les pays « fidèles à l’argent liquide » du sud de la zone euro, avec l’Allemagne, l’Autriche et la Slovénie, d’une part, et les pays du nord, tels que la Finlande et l’Estonie, ainsi que les Pays-Bas, d’autre part. Seuls 45% des Hollandais sortent les billets et les pièces pour régler leur dû, tout comme en Estonie (48%) et en Finlande (54%). Au Luxembourg, ce chiffre s’élève à 64%.

    Malgré la généralisation des procédures de paiement électronique, l’argent liquide reste le moyen de paiement dominant, comme le constate la banque centrale. En moyenne dans la zone euro, 79% des transactions aux points de vente ont été effectuées en espèces, suivies de très loin par les paiements par carte avec 19%. « Cela semble remettre en question la perception selon laquelle l’argent liquide est rapidement remplacé par des méthodes de paiement électronique », déclare la BCE. Des études antérieures ont montré que les résidents étaient très nombreux à sortir la carte au restaurant.

    #carte_bancaire #cash #espèces #liquide #paiements #billets #France #Luxembourg #Allemagne #Autriche #Pays_bas #Portugal #Malte #Lettonie #Filande #Estonie #Chypre #Espagne

  • Du plastique présent dans des boîtes de pâtes Lustucru (Lunch Box) L’essentiel - 23 Novembre 2017
    http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/Du-plastique-present-dans-des-bo-tes-de-p-tes-19505565

    LUXEMBOURG - Le ministère de la Santé avertit les consommateurs de la présence possible de particules de plastique dans des pâtes Lustucru.


    En raison de la présence possible de particules dangereuses en matière plastique, les autorités luxembourgeoises de sécurité alimentaire recommandent de ne pas consommer les produits suivants, commercialisés par les supermarchés Auchan.

    #plastique #lustucru #auchan #luxembourg

  • * Le verdict sera rendu le 11 janvier pour LuxLeaks (jg/L’essentiel) - 23 Novembre 2017
    http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/Le-verdict-sera-rendu-le-11-janvier-pour-LuxLeaks-23962311

    Les protagonistes de l’affaire LuxLeaks vont devoir attendre l’an prochain pour être fixés. Lors de l’audience de jeudi matin devant la Cour de cassation, cette dernière a annoncé qu’elle rendrait son verdict, le jeudi 11 janvier prochain. Condamnés en première instance et en appel, Antoine Deltour et Raphaël Halet avaient décidé de poursuivre le combat judiciaire.

    Philippe Penning, avocat d’Antoine Deltour, a évoqué le « geste citoyen » de son client, accusé d’avoir dérobé des documents de son ancien employeur PWC, dans le but de révéler les pratiques fiscales du Luxembourg vis-à-vis des multinationales. Mais il a été tancé par les avocats de PWC, qui l’ont comparé à un « voleur de voiture qui se défendrait en invoquant qu’il a aidé une personne en détresse ». Si l’une des parties n’est pas satisfaite du verdict, elle pourra toujours saisir la justice européenne, en dernier recours.

    Dans le cadre de cette affaire, le journaliste Édouard Perrin, acquitté en première instance puis en appel, a déposé une assignation en référé contre PWC devant le tribunal de Metz. Celui qui a réalisé les reportages dénonçant l’affaire reproche à l’entreprise ses méthodes dans l’enquête interne pour identifier les auteurs des fuites. Le journaliste d’investigation veut que la justice française rétracte l’ordonnance autorisant une perquisition chez Raphaël Halet, dans le but explicite de trouver ses correspondances avec un journaliste. « Il s’agit d’une atteinte aux lois sur la liberté de la presse, explique Édouard Perrin, contacté par L’essentiel. L’idée est de dénoncer ces attaques, de dire qu’elles sont inacceptables ».

    #LuxLeaks #Antoine_Deltour ##Raphaël_Halet #PWC #Luxembourg #Édouard_Perrin

  • Les milliards net d’impôt de #Volkswagen au #Luxembourg
    https://www.mediapart.fr/journal/international/271017/les-milliards-net-d-impot-de-volkswagen-au-luxembourg

    Hans Dieter Pötsch, président du conseil de surveillance de Volkswagen et ancien directeur financier du groupe © Reuters Le constructeur #Automobile, déjà au cœur du « Dieselgate », a logé 5,8 milliards d’euros en trois ans dans une coquille au Luxembourg qui n’a payé que 1,7 million d’euros d’impôt. Au préjudice de l’Allemagne, mais aussi de la France. Les dirigeants de Volkswagen avaient pourtant juré n’avoir « jamais joué le jeu » de l’optimisation fiscale agressive.

    #International #Economie #fiscalité #Hans_Dieter_Pötsch #multinationales #optimisation_fiscale #paradis_fiscaux

  • Procès « Frisbee » : Juncker appelé à témoigner L’essentiel - Philip Webe - 25 Octobre 2017
    http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/Proces-Frisbee-Juncker-appele-a-temoigner-14415265

    LUXEMBOURG – Le président de la Commission européenne devrait être entendu dans le cadre du procès de trois anciens collaborateurs du SREL, qui débute le 29 novembre.

    Le 11 juillet 2013, Jean-Claude Juncker, lâché par ses alliés socialistes, démissionnait de son poste de Premier ministre. La faute à des mois de tensions autour de la gestion des services de renseignements de l’État (SREL). Une affaire qui poursuit encore aujourd’hui le désormais président de la Commission européenne. Il devra en effet témoigner dans le procès de l’affaire dite « Frisbee » qui débutera probablement le 29 novembre, a appris L’essentiel auprès de sources judiciaires. Le directeur de l’enquête de l’époque, Fernand Rupert, sera également cité comme témoin.


    En juillet dernier, la chambre du conseil de la cour d’appel a estimé qu’il existait des « charges suffisantes de culpabilité pour ordonner le renvoi des trois anciens collaborateurs du SREL, devant une chambre correctionnelle du tribunal d’arrondissement de Luxembourg ». Marco Mille (ancien directeur du SREL), André Kemmer et Frank Schneider (tous les deux anciens collaborateurs) devront répondre d’infractions commises à propos des lois sur la protection de la vie privée et des données à caractère personnel.

    Les trois hommes sont accusés d’avoir placé sur écoute l’électronicien Loris Mariotto en 2007 alors qu’ils cherchaient à déchiffrer le contenu d’un CD crypté contenant une discussion entre le Grand-Duc Henri et le Premier ministre, Jean-Claude Juncker, concernant l’affaire dite du « Bommeleeër ».
    #espionnage #services_spéciaux #Luxembourg #jean_claude_juncker #police #gendarmerie #judiciaire #attentats #bombes #espions #secret #barbouzes #SREL #Bommeleeër #bombes #terreur #gladio

    Pourquoi Juncker saute-t-il sur une affaire de bombes et d’espions ? La Libre - Sébastien Lambotte - 11 juillet 2013
    http://www.lalibre.be/actu/international/pourquoi-juncker-saute-t-il-sur-une-affaire-de-bombes-et-d-espions-51de289b3

    L’affaire qui plonge le Grand-Duché dans l’émoi est tout ce qu’il y a de plus sombre. S’il s’agit bien du Luxembourg, il n’est pour une fois pas question d’évasion fiscale et de gros sous, mais bien… d’espionnage. Car, oui, le petit pays dispose de services secrets : le Service de renseignement de l’Etat luxembourgeois (SREL). Et il semble même qu’il ait fait preuve d’un zèle tout particulier.

    Au cœur de cette crise, on retrouve une autre affaire, dite du "Bommeleeër" (poseur de bombes). Entre 1984 et 1986, le Luxembourg connaît une vague d’attentats à la bombe qui plongent le pays dans la crainte. Mais qui sont-ils ceux qui terrorisent ainsi la paisible campagne luxembourgeoise ? Cette question est actuellement toujours sans réponse. Un procès-fleuve, qui a débuté en février dernier et qui suit toujours son cours, tente de faire la lumière sur cette sombre affaire. Deux anciens policiers, membres du corps d’élite des forces de l’ordre, sont accusés d’avoir pris part à ces attentats. Avec d’autres, parce que l’hypothèse, soutenue actuellement, veut que ces attentats aient été commis avec l’aval politique de quelques détenteurs du pouvoir en place à l’époque. En trente ans, cette histoire a alimenté les rumeurs les plus folles sur les auteurs et les objectifs poursuivis, allant jusqu’à mouiller Jean, le frère de l’actuel Grand-Duc.

    Le procureur général, au moment où il a rouvert ce dossier il y a un peu plus de dix ans, ne se doutait probablement pas qu’il allait réveiller de vieux fantômes, jusqu’à mettre à mal le sommet de l’Etat luxembourgeois. A l’approche de l’entame du procès, les révélations se succédèrent. Des histoires dignes d’un vieux James Bond, certaines liées à cette première affaire, d’autres pas du tout, ont surgi d’on ne sait où. C’est le SREL qui est alors au cœur de la tourmente, ainsi que ceux qui en ont la responsabilité politique, parmi lesquels on retrouve un certain Jean-Claude Juncker.

    Une commission d’enquête
    A l’automne dernier, l’hebdomadaire "D’Lëtzebuerger Land" révélait que, en 2009, Jean-Claude Juncker lui-même avait été espionné par des services secrets… dont il a la responsabilité. Avec une montre très spéciale, le chef des renseignements luxembourgeois de l’époque enregistre une conversation qu’il tient avec le Premier ministre. Est évoquée l’existence d’un CD crypté, reçu par les renseignements, qui contiendrait l’enregistrement d’une discussion entre le Grand-Duc et Jean-Claude Juncker, mais aussi l’idée soulevée par le chef des renseignements que le Grand-Duc lui-même entretiendrait des relations directes avec le MI6, les services secrets britanniques. La Cour grand-ducale s’est empressée de démentir cette dernière accusation.
    Toujours est-il que, partant de cette révélation, une commission d’enquête parlementaire a été mise en place et elle est allée de surprise en surprise, découvrant l’existence d’un service de renseignement qui fonctionnait, semble-t-il, en roue libre, accumulant des informations sur les concitoyens, menant des écoutes sans autorisation, faisant de l’espionnage politique interne, créant des archives secrètes, inventant des rumeurs et des dossiers de toutes pièces accusant notamment de pédophilie le procureur général de l’Etat, etc.

    Si les deux affaires n’apparaissent pas comme directement liées, elles se recoupent en plus d’un point, laissant penser que les services secrets ont été très impliqués. Beaucoup d’efforts, selon toute vraisemblance, mais sans qu’il soit aujourd’hui possible de faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé, mobilisant de nombreuses personnes jusqu’au sommet de l’Etat, ont été consentis pour empêcher les enquêteurs d’instruire cette affaire. Si Jean-Claude Juncker devait répondre de sa responsabilité politique ce mercredi, c’est parce que la commission d’enquête parlementaire l’a jugé seul responsable des dysfonctionnements avérés des services de renseignements. De là à faire la lumière sur ce qui s’est réellement tramé en coulisse, c’est une autre histoire. Au grand-duché de Luxembourg, c’est bien connu, il y a plus d’un secret que l’on ne trahit pas.

    • Bonjour @alain1
      Pour créer un thème, il suffit de l’écrire et de le faire précéder du signe magique # .
      Ce thème s’ajoutera à ta liste.

      On peut ajouter un thème aux billets d’un(e) autre gràce aux commentaires.

      Avant d’écrire un billet sur le blog, tu peux faire une recherche sur ce mot avec l’option de recherche dans la barre noire du menu du site.

      Attention aux mots composés, pas de blanc mais un tiret.
      André

  • #Amazon et le #Luxembourg condamnés pour leur accord fiscal
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/041017/amazon-et-le-luxembourg-condamnes-pour-leur-accord-fiscal

    Le Luxembourg n’avait pas le doit de signer en 2003 un accord pour minimiser les #Impôts du géant numérique Amazon, vient de trancher la #Commission_européenne. Le premier est contraint de réclamer 250 millions d’euros impayés au second. Un signe de plus de la fin d’une certaine impunité sur ce sujet en Europe.

    #Economie #évasion_fiscale #intaxables #optimisation_fiscale

  • How a tax haven is leading the race to privatise space | News | The Guardian
    https://www.theguardian.com/news/2017/sep/15/luxembourg-tax-haven-privatise-space

    The nation of Luxembourg is one of Planetary Resources’ main boosters. The country’s pledge of €25m (£22.5m) – which includes both direct funding and state support for research and development – is just one element of its wildly ambitious campaign to become a terrestrial hub for the business of mining minerals, metals and other resources on celestial bodies. The tiny country enriched itself significantly over the past century by greasing the wheels of global finance; now, as companies such as Planetary Resources prepare for a cosmic land grab, Luxembourg wants to use its tiny terrestrial perch to help send capitalism into space.

    And the fledgling “NewSpace” industry – an umbrella term for commercial spaceflight, asteroid mining and other private ventures – has found eager supporters in the investor class. In April, Goldman Sachs sent a note to clients claiming that asteroid mining “could be more realistic than perceived”, thanks to the falling cost of launching rockets and the vast quantities of platinum sitting on space rocks, just waiting to be exploited.

    “[Mining asteroids] is not a new idea, but what’s new is state support of the idea,” says Chris Voorhees, the chief engineer of Planetary Resources. “Everyone thought it was inevitable but they weren’t sure when it would occur.” Now, he says, Luxembourg is “making it happen”.

    Loi du Luxembourg qui enterre l’idée de l’espace comme un commun

    And in July, the parliament passed its law – the first of its kind in Europe, and the most far-reaching in the world – asserting that if a Luxembourgish company launches a spacecraft that obtains water, silver, gold or any other valuable substance on a celestial body, the extracted materials will be considered the company’s legitimate private property by a legitimate sovereign nation.

    Une vieille histoire au Luxembourg

    Luxembourg’s first significant attempts at liberalisation began in the late 1920s and early 1930s. As radio grew popular, the grand duchy decided not to create a publicly funded radio service like its neighbours. Instead, it handed its airwaves to a private, commercial broadcasting company. That company – now known as RTL – became the first ad-supported commercial station to broadcast music, culture and entertainment programmes across Europe in multiple languages. “By handing the rights to a public good to a private company, the state commercialised, for the first time, its sovereign rights in a media context,” notes a 2000 book on Luxembourg’s economic history. The title of the book, published by a Luxembourgish bank, is, tellingly, The Fruits of National Sovereignty.

    Then, just three months before the stock market collapsed in 1929, Luxembourg’s parliament passed legislation exempting holding companies – that is, parent firms that exist solely to own parts of or control other companies – from paying corporation taxes. In the first five years after the law’s passing, 700 holding companies were established; in 1960, there were 1,200, and by the turn of the century, some 15,000 “letterbox” firms – one for every 18 citizens – were incorporated in Luxembourg. (In 2006, the European commission found that this exemption violated EU rules, so Luxembourg promptly created a new designation, the “family estate management company”, that complied with the country’s EU treaty obligations while offering many of the same money-saving advantages.)

    Crucially, Luxembourg never seemed to let an opportunity pass it by. Following its support for commercial radio 50 years prior, the country was the first in Europe to privatise satellite television. In 1985, the grand duchy granted a company called Société Européenne des Satellites (SES) the right to broadcast TV directly to viewers’ homes from a satellite positioned in space. “The big innovation is that this was a privatisation of space,” says Schmit, who served for 17 years on the SES board. “All the other operators were owned by governments through international agreements. This was the first commercial company that set out to use space for broadcasting.” When SES grew profitable, Luxembourg’s bet paid off: the tiny country became home to a telecoms giant, and, as an early investor, received a piece of the pie.

    In the early 2000s, Luxembourg pounced at the chance to court retailers such as Amazon and Apple with tax incentives. There were the perks the state was happy to publicise – the lowest VAT in Europe, for instance – and there were case-by-case deals with large companies that it kept rather quieter. The companies flocked in, but in the aftermath of the financial crisis, with awareness of wealth inequality growing and austerity measures bruising ordinary Europeans across the continent, Luxembourg could only keep these arrangements under wraps for so long.

    Les lois américaines et luxembourgeoises sur la propriété de ce qui est rapporté de l’espace. Ils ont décidé tout seuls, en vieux reste Wesphaliens

    Since the emergence of the NewSpace sector, individual countries have attempted to lend some clarity to eager entrepreneurs, reasoning that the prospect of private property in space will encourage hard work and innovation. The American Space Act, passed in 2015, is the first “finders, keepers” law that recognises ownership of space resources, but it only does so for companies owned by US citizens.

    In October 2015, Luxembourg commissioned a study on whether it could fill that legal void. The report, completed in 2016, noted that “while legal uncertainty remains, under the current legal and regulatory framework, space mining activities are (at least) not prohibited” and concluded that Luxembourg should pass legislation that gives miners the right to keep the extraterrestrial bounty they extract.

    Such a law was drafted shortly after the study’s completion, and on 1 August 2017, it went into effect. Luxembourg’s bill does not discriminate by nationality, or even by the location of a company’s headquarters. In fact, the law indicates the country’s willingness to serve as a sort of flag of convenience for spacecrafts, allowing them to play by one country’s futuristic rules in the absence of universal, binding agreements. Rick Tumlinson, of Deep Space Industries, another space exploration company in which Luxembourg has invested, told me that there was value in Luxembourg’s law because it saw no citizens and no borders: just one blue planet from high above.

    Zucman shares Schmitz’s view. “Adapting this strategy to the business of space conquest is what being an offshore financial centre means,” he says. “It’s not diversification. It’s just extending the logic of being a tax haven to new area.”

    Le mythe de “l’argent propre” au Luxembourg. Mourrir de rire

    His speech focused on the financial aspects of Luxembourg’s space race, and the country’s intention to get in on the ground floor of commercial space exploration. “Under the US Space Act, your capital has to be majority US capital,” he said, referring to US willingness to recognise property rights in space for its citizens. “We don’t really care where the money comes from in our country, as long as the money is clean.”

    #Luxembourg #Espace #Enclosure #Communs #Europe

  • How a tax haven is leading the race to privatise space | News | The Guardian
    https://www.theguardian.com/news/2017/sep/15/luxembourg-tax-haven-privatise-space

    The nation of #Luxembourg is one of Planetary Resources’ main boosters. The country’s pledge of €25m (£22.5m) – which includes both direct funding and state support for research and development – is just one element of its wildly ambitious campaign to become a terrestrial hub for the business of mining minerals, metals and other resources on celestial bodies. The tiny country enriched itself significantly over the past century by greasing the wheels of global finance; now, as companies such as Planetary Resources prepare for a cosmic land grab, Luxembourg wants to use its tiny terrestrial perch to help send capitalism into space.

    #espace #extractivisme #paradis_fiscal