• Quand le CO₂ devient-il dangereux pour la #santé ? | août 2023
    https://www.ledevoir.com/societe/sante/796329/quand-le-co-devient-il-dangereux-pour-la-sante

    Une étude [de 2012] de la revue scientifique Environmental Health Perspectives a comparé la performance cognitive de participants exposés à différentes concentrations ambiantes de #CO2. Les tests ont d’abord été effectués dans une pièce bien ventilée où la concentration en dioxyde de carbone était de 600 ppm. Ensuite, les participants ont refait les mêmes exercices dans des pièces où le CO2 ambiant était à 1000 ppm, puis encore une fois dans une pièce à 2500 ppm.

    À 1000 ppm, les performances cognitives se sont significativement détériorées pour six des neuf exercices. À 2500 ppm, la diminution de la performance est dite « substantielle » dans sept des neuf activités. Les exercices évaluant la capacité d’initiative et l’élaboration de stratégies de base ont atteint un niveau jugé « dysfonctionnel ». Bref, à partir de 1000 ppm, les aptitudes cognitives s’amoindrissent.

    Pour donner une idée de l’exposition au CO2 dans la vie quotidienne, au Québec, en février 2022, 22 % des salles de classe étudiées par le gouvernement québécois affichaient une concentration moyenne de CO2 qui se situait entre 1000 et 1500 ppm, et 3,5 % des classes recensées dépassaient le seuil des 1500 ppm.

    #ventilation #air

    • Mon bureau est autour de 520-600 ppm. La VMC, c’est la vie. Pour les particules en suspension, j’ai souvent mieux que dehors.
      Par contre, si je ferme la porte du bureau (la VMC est dans le bloc sanitaire central), en moins de 20 min, ça part au-dessus de 1 200 ppm.

      Bien sûr, une bonne ventilation, c’est aussi moins d’humidité. Dehors, on est à 80%, dedans c’est 47%. Là aussi, pas de moisissures, pas d’inconfort, du linge propre et frais qui sèche en moins d’une journée.

      Avant, notre intérieur dégueulasse était froid et humide, j’avais les VS encombrées à l’année, un raynaud assez handicapant dont je n’arrivais pas à me débarrasser, etc.

      Quand on a cherché un nouveau logement en 2020… ben merci le covid qui m’a sensibilisée à la qualité de l’air intérieur.

      Tous les trucs retapissés de frais avec les ventilations bouchées « pour éviter les courants d’air », c’est parti direct à la benne.

      Et là, on est juste globalement en meilleur santé.

  • Dominique Costagliola : « Avec le #Covid, on a vu ce qui arrive quand on fait du court-termisme » – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/sante/dominique-costagliola-avec-le-covid-on-a-vu-ce-qui-arrive-quand-on-fait-d
    https://www.liberation.fr/resizer/URlX7q9KWYkAnAPws-tpifIoqfk=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/AL7R2UFQ5ZFYBA26LZH6QE7EKY.jpg

    Que penser de tous ces médecins qui, en janvier 2022, ont accompagné le narratif gouvernemental en expliquant qu’omicron était bénin et qu’il était illusoire de freiner sa diffusion ? Qu’une fois tous contaminés, nous serions immunisés...

    On sait ce que ça a donné : 29 millions de contaminations en 2022, dont certaines personnes réinfectées plusieurs fois. Je ne sais pas comment ces gens font pour changer d’avis et suivre les éléments de langage qu’on leur refile. Moi je n’ai jamais changé d’avis sur ce virus, et sur les mesures pour le combattre. Mais certains, pour se justifier d’avoir laissé tomber toute prudence, rétorquent : « Mais le masque, la surveillance, on n’allait tout de même pas faire ça indéfiniment . » Je leur réponds : « Quand le sida est arrivé, on a recommandé le préservatif. On n’a pas baissé les bras au bout de deux ans en prétextant que c’était chiant et que le public en avait marre. » Et cette antienne sur la lassitude du public est bien commode. On refuse des actions collectives, on en appelle à la responsabilité individuelle sans donner aux gens des outils de décodage et des moyens de se protéger. Je ne suis pas du tout, contrairement à ce que me reprochent certains, partisan de l’obligation. Pas du tout. Mais quand je prends le train, quand je vais au cinéma, je choisis de mettre un masque. Je prends une décision personnelle, certes, mais en fonction d’éléments qu’on devrait fournir à tout le monde. Or, ne pas les fournir permet de ne rien faire, ni test ni surveillance, ni même de tenir ses promesses comme celle du candidat Macron d’investir massivement sur la qualité de l’air dans les écoles, les hôpitaux et les Ehpad. Alors, certes, ça coûte de l’argent, mais comme le stock de masques coûtait de l’argent. Et on a vu ce qui arrive quand on fait du court-termisme en se disant : le futur, on s’en fout. Il n’y a dans ce pays aucun raisonnement coût efficacité sur le long terme.

    • Quelles seraient ces mesures ?

      Ces mesures de fond sont connues, et pas particulièrement coûteuses : c’est la surveillance des #eaux_usées (qui peut aussi servir pour suivre la circulation d’autres virus, la grippe, le virus respiratoire syncitial (responsable des bronchiolites), la polio…), le #testing sur des échantillons de population, plus onéreux et plus complexe à organiser, l’utilisation des masques en lieu clos, et bien sûr la #ventilation. Si on n’avait pas depuis le départ assimilé le masque au confinement, ce serait un outil utilisable en informant la population de ce qui se passe et en laissant les gens s’autodéterminer. Mais à aucun moment en France on a songé à associer les gens aux prises de décisions, et on ne leur fournit pas d’indication fiable de l’évolution de la situation, en se contentant d’endormir leur vigilance puis de sonner le tocsin. C’est de la #désinformation notoire, comme à chaque fois qu’on parle de virus de l’hiver en y incluant le Covid, qui multiplie les vagues tout au long de l’année.

      #covid #masques #vaccin

    • cette désinformation notoire est elle répréhensible ? ils ne comprennent que la voix juridique, si j’ai bien suivi, et encore ; pourquoi personne n’attaque le ministre de la santé, le gouv ou les ARS pour désinformation notoire et mise en danger de la vie des truies ?

    • Suivant les derniers articles partagés :
      1) est-ce utile de faire la 4ème dose maintenant ou faut attendre d’autres vaccins plus précis pour les derniers variants (on a lu que valait mieux avoir un rappel pas totalement au point que pas de rappel du tout) ?
      2) la campagne est ciblée toujours pour les soi-disant « personnes à risque », mais est-ce que c’est que la com ou aussi l’accès réel ? si parce qu’on est informé on veut de nous-mêmes faire le vaccin alors qu’on est pas vieux etc, est-ce qu’on a le droit, et si oui comment exactement ?

    • j’attendais le vaccin multivariant annoncé, puis, au vu du déclin dans le temps de l’effet vaccinal, j’ai renoncé et fini par faire une 5eme dose au printemps dernier.
      sans comprendre le détail de l’actuelle non organisation de la vaccination, dire fréquenter des personnes à risques suffisait par le passé pour avoir accès au vaccin, sans doute en est-il encore de même.

    • @rastapopoulos En gros, si tu es actuellement dans les temps pour une nouvelle dose (6 mois depuis la dernière), ça peut valoir le coup d’attendre 15 jours à un mois de plus… si tu as la possibilité de n’être pas surexposé à la grosse vague en cours. Genre, si tu as des gosses en bout de course niveau protection vaccinale qui sont scolarisés, c’est possiblement les 15 jours de trop qui t’attendent.
      Donc, en l’absence de politique de santé publique, tu dois évaluer tout seul ton risque au doigt mouillé et prendre une décision en espérant que le manque de données ne va pas te planter.

      Si tu es à la ramasse de plusieurs mois, on ne sait pas trop de quelle manière décline la protection immunitaire profonde, celle qui fait que tu es protégé d’une forme grave. On sait que ça tient bien au moins 6 mois et que selon les individus, ben ils vont mettre plus ou moins de temps ensuite pour se retrouver à poil devant une nouvelle infection, mais quand, comment, selon quels critères, on n’en sait rien.

      En résumé, le vaccin actuel protège surtout des formes graves. Dans les premiers mois, il diminue les risques d’être covidé, mais tu restes contaminable et transmetteur.
      L’autre problème, c’est que les vaccins ont plusieurs longueurs de retard à présent sur les mutations qui sont en mode « fête du slip » tellement on fait rien pour limiter les infections. Donc, même avec une dose récente de vaccin, on ne sait plus à quel point ça protège. Donc, attendre quelques dizaines de jours de plus pour une version un peu moins en retard n’est pas complètement déconnant… sauf si tu es surexposé au risque de contagion… surtout en ce moment où malgré l’absence volontaire de données, on a pas mal d’éléments qui laissent penser qu’on est sur la pente raide d’une très grosse vague.

      Donc, pas de réponse tranchée dans un contexte bien merdique.

      Pour ce qui est de la politique vaccinale désastreuse, il est écrit en petit en bas des reco de #SPF qu’en dehors des catégories de personnes énoncées au-dessus, toute personne qui en fera la demande pourra recevoir une dose de vaccin pourvu que la précédente date de 6 mois ou plus.

      Donc, personne ne peut te refuser. S’ils le font, c’est que ce sont soit des charlots malintentionnés adorateurs du druide des calanques, soit des charlots abrutis pas capables de lire une reco jusqu’en bas de la page.

      Tu vois si tu prends la peine de leur expliquer ou si tu as une autre meilleure option. Ou si tu les balances à l’ARS.

      Pour les gosses, c’est le vide abyssal. Déjà, pour les moins de 12 ans, faut trouver des doses pédiatriques. Je n’ai pas trouvé d’infos sur la manière de localiser les quelques points où elles sont proposées.

      Voilà.
      Bonne chasse !

    • Ouais nous on a eu un deuxième covid (arg) en juillet dans les grottes, donc va falloir attendre début d’année prochaine… Par contre le fils qui a 16 ans et a eu droit qu’à deux doses, il rentre pas dans les critères, vu que là je lis partout que la com est pour les personnes à risque mais que toute personne de plus de 18 ans peut en faire la demande… mais pour 16 ans on sait pas quoi faire, alors que rentrée scolaire.

    • Qui est éligible ?
      https://www.iledefrance.ars.sante.fr/vaccination-covid-19-en-ile-de-france-0

      La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise qu’une dose de rappel additionnelle avec les vaccins bivalents actuellement disponibles puisse être administrée aux personnes les plus vulnérables :

      – Les résidents d’EHPAD et USLD quel que soit leur âge ;
      – Les personnes de 60 ans et plus ;
      – Les personnes immunodéprimées quel que soit leur âge ;
      – Les personnes souffrant d’une ou plusieurs comorbidités ;
      – Les femmes enceintes, dès le premier trimestre de grossesse

      La vaccination de toutes les personnes vivant dans l’entourage ou en contact régulier avec ces personnes est également recommandée.

      ce qui est déclaratif.

  • Futuristic airports are coming: #AI facial recognition, biometric scanners
    https://www.axios.com/2023/06/28/airports-future-virtual-queues

    #Technologie sécuritaire, la sanitaire attendra

    Many airports are quickly moving toward “touchless” technology using facial recognition, AI, automation and biometric scanners to smooth check-in and security or immigration clearances.

    Commentaire du site “naked capitalism” :
    https://www.nakedcapitalism.com/2023/07/links-7-3-2023.html

    Nothing about #ventilation, filtration, CO2 monitoring, social distancing, toilets spreading #aerosols, or variant sample collection.

    #IA #aération #aéroport

  • CDC sets first federal target for #ventilation of indoor air to lower #transmission risk for #Covid-19 | CNN
    https://www.cnn.com/2023/05/12/health/cdc-new-ventilation-target/index.html

    The agency had advised people to ventilate indoor #air before, but this is the first time a federal agency has set a target – five air changes per hour – for how much rooms and buildings should be ventilated.

    Air quality experts cheered the updated recommendations.

    “It’s a monumental shift . We haven’t had this. We haven’t had health-based ventilation standards,” said Joseph Allen, director of the Harvard Healthy Buildings Program.

    Allen says that although it’s easy to see the guidance only in the context of Covid-19, it will help with many other airborne hazards like wildfire smoke, allergens and other infectious diseases, such as the flu.

    […]

    “I am pleasantly surprised to see CDC add this guidance. I do find it ironic that they finally published ways to end the pandemic at the same time as declaring it is over ,” said Kimberly Prather, an atmospheric chemist at the University of California at San Diego and the Scripps Institution of Oceanography.

    […]

    “If they had broadcast and implemented these changes at the beginning, there never would have been a pandemic,” Prather said.

    […]

    The new guidance offers detailed recommendations for how to make indoor air healthier. Some of the strategies are as simple as opening a window to let in more outdoor air and using fans to increase the effectiveness of open windows.

    In addition to better air circulation, the CDC recommends cleaning indoor air, using MERV-13 air filters in your HVAC system if possible. Air cleaners or purifiers may be helpful if they use high-efficiency particulate air (HEPA). The CDC says these are most important in high-risk areas like schools and medical offices. Systems that use UV light to kill germs may also be helpful.

    […]

    Ventilation and air cleaning strategies together can help meet the target.

    #aération #aérosols

    Source:
    Ventilation in Buildings | CDC
    https://www.cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/community/ventilation.html

  • Histoire de la ventilation naturelle | Alain Bornarel & Clement Gaillard
    https://topophile.net/rendez-vous/ventilation-naturelle-respirer-sans-machine

    La ventilation naturelle constitue un sujet actuel majeur de la conception des bâtiments. L’exposition se propose d’en étudier les origines très anciennes comme les développements les plus récents, au travers d’exemples concrets, en particulier dans les écoles de la ville de Rosny-sous-Bois. L’événement est adossé à un CM et un TD de L6 menés par... Voir l’article

  • Dr. Jeff Gilchrist sur Twitter :

    The importance of indoor air quality This thread looks at the impact of cleaning indoor air, not just from pathogens in aerosol particles but also from other air pollutants linked to various health problems, and what we can do about it. 🧵1/

    / Twitter
    https://twitter.com/jeffgilchrist/status/1607379781892575234

    Thread by jeffgilchrist: The importance of indoor air quality This thread ... - PingThread
    https://pingthread.com/thread/1607379781892575234

    #aération #ventilation

  • #DavosStandard pour tous ! (voir le # sur cuicui)

    @Pr_Logos
    https://twitter.com/Pr_Logos/status/1615847361506426884

    A Davos, les maîtres de la planète ont mis en œuvre une politique de prévention :
    – PCR pour entrer avec un bracelet d’accès lié au résultat
    – purificateurs à #filtre_HEPA partout + purificateurs #UV-C (le truc bleu)
    #ventilation ajustable
    #masques FFP2

    Le déni de transmission aéroportée, l’absence d’investissement dans la qualité de l’air, le déni de persistance pandémique.

    C’est pour vous. Pas pour les Maîtres.

    @KashPrime
    https://twitter.com/KashPrime/status/1615745744673148929

    The world’s elite at the Davos forum are enjoying every possible protection from #Covid, including #PCR testing, air filtration, UVGI light.
    Why isn’t this being offered to everyone else?
    Every school, every workplace should have the same protections as the rich and powerful.

    ça a accès aux vaccins, aux anticorps monoclonaux, aux meilleurs soins possibles dans les délais les plus brefs, mais ... il y a le #covid_long ...

    #RDR

    • À Davos, des précautions sanitaires drastiques pour protéger les milliardaires du COVID | Bruce Y. Lee
      https://cabrioles.substack.com/p/a-davos-des-precautions-sanitaires

      Alors que les élites prennent toutes les précautions possibles contre le COVID lorsqu’elles se rencontrent au Forum économique mondial, elles rentrent chez elles et nous disent que le COVID n’est plus une menace, et que la pandémie est terminée. Donc, si vous vous demandez ce qu’il faut faire au sujet du Covid-19, peut-être devriez-vous regarder de plus près ce que les dirigeant·es politiques et économiques font réellement plutôt qu’écouter ce qu’iels disent.

      Bruce Y. Lee est écrivain, journaliste et professeur en politique et gestion de la santé à la Graduate School of Public Health de la City University of New York (CUNY), où il est directeur exécutif du Center for Advanced Technology and Communication in Health (CATCH).

      // Note de #Cabrioles : Une fois n’est pas coutume nous vous proposons une traduction d’un article de nos camarades de la presse financière sur la manière dont celleux qui président à l’infection de masse se protègent du COVID. Presse financière qui, comme nous l’avions rapporté, assure un suivi sérieux des connaissances scientifiques et des impacts médicaux du COVID, à l’inverse de l’ensemble des médias de gauche. //

      #presse_financière #media #gauche

  • Choisir le système de #ventilation dans les #classes - Energie Plus Le Site
    https://energieplus-lesite.be/concevoir/ventilation/exemples-pour-des-locaux-specifiques66/choisir-le-systeme-de-ventilation-dans-les-classes


    En fait, #ventiler les #écoles ce n’est pas bien uniquement pour lutter contre le #covid  : c’est une mesure d’hygiène de base.
    En fait, la #ventilation devrait être au XXIe siècle ce que la #propreté de l’eau a été au XXe  : un #objectif de #santé publique majeur.

    L’objectif principal de la ventilation des salles de classe est de créer des conditions environnementales intérieures qui réduisent le risque de problèmes de santé chez les élèves et minimisent leur inconfort, afin d’éliminer tout effet négatif sur l’apprentissage.

    Des expériences récentes montrent que des taux de ventilation inadéquats dans les salles de classe peuvent entraîner une prévalence élevée de symptômes de santé aigus, réduire la vitesse à laquelle les tâches linguistiques et mathématiques typiques du travail scolaire sont exécutées par les élèves, et peut réduire les progrès de l’apprentissage tels que mesurés par le nombre d’élèves qui réussissent les tests standard de mathématiques et de langues. Elle peut également accroître l’absentéisme, ce qui est susceptible d’avoir des conséquences négatives sur l’apprentissage. Ces effets donnent lieu à des coûts socio-économiques importants.

    Malgré cet ensemble croissant de preuves, la plupart des données publiées dans la littérature scientifique indiquent que la ventilation des salles de classe dans de nombreuses écoles est encore inadéquate et que les taux d’apport d’air extérieur dans les écoles sont considérablement plus faibles que dans les bureaux, voire dans de nombreux cas plus faibles que ceux observés dans les habitations.

  • #Covid-19 : l’#aération mécanique dans les écoles serait efficace

    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-l-aeration-mecanique-dans-les-ecoles-diviserait-par-trois-

    Le taux de #ventilation de ces purificateurs d’air (la quantité d’air expulsé par seconde) pouvait aller de 1,4 litre par seconde par étudiant à 14 litres par seconde par étudiant, contre moins de 0,5 litre par seconde par étudiant pour l’aération naturelle (qui consiste à ouvrir les fenêtres et la porte de temps en temps).

    Les chercheurs ont ensuite refait leur analyse en séparant les classes ventilées en fonction de ce taux. Ainsi, ils ont mis en évidence que les classes avec un taux élevé (plus de 10 litres par seconde par étudiant) avaient un risque d’infection encore plus bas : 5 fois moins que l’aération naturelle, contre 3 fois moins pour les classes ventilées à un taux plus faible.

    [...]

    “À notre connaissance, celle-ci est la première et donc la plus large étude rétrospective dans des écoles pour déterminer l’impact de l’aération mécanique sur le risque d’infection par le Covid-19”, affirment les auteurs. “Les résultats démontrent l’efficacité de l’aération mécanique et la possibilité de l’utiliser dans tout autre environnement clos”, poursuivent-ils. En conjonction avec les gestes barrières, le masque et les vaccins, ces appareils pourraient donc aider à sécuriser les lieux clos et ainsi bloquer l’avancée de cette nouvelle vague épidémique.

  • What were the historical reasons for the resistance to recognizing #airborne transmission during the #COVID‐19 pandemic? - Jimenez - 2022 - Indoor Air - Wiley Online Library
    https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/ina.13070

    The question of whether SARS-CoV-2 is mainly transmitted by droplets or aerosols has been highly controversial. We sought to explain this controversy through a historical analysis of transmission research in other diseases. For most of human history, the dominant paradigm was that many diseases were carried by the air, often over long distances and in a phantasmagorical way. This miasmatic paradigm was challenged in the mid to late 19th century with the rise of germ theory, and as diseases such as cholera, puerperal fever, and malaria were found to actually transmit in other ways. Motivated by his views on the importance of contact/droplet infection, and the resistance he encountered from the remaining influence of miasma theory, prominent public health official Charles Chapin in 1910 helped initiate a successful paradigm shift, deeming airborne transmission most unlikely. This new paradigm became dominant. However, the lack of understanding of aerosols led to systematic errors in the interpretation of research evidence on transmission pathways. For the next five decades, airborne transmission was considered of negligible or minor importance for all major respiratory diseases, until a demonstration of airborne transmission of tuberculosis (which had been mistakenly thought to be transmitted by droplets) in 1962. The contact/droplet paradigm remained dominant, and only a few diseases were widely accepted as airborne before COVID-19: those that were clearly transmitted to people not in the same room. The acceleration of interdisciplinary research inspired by the COVID-19 pandemic has shown that airborne transmission is a major mode of transmission for this disease, and is likely to be significant for many respiratory infectious diseases.

    #économie #Gouvernement #militants_de_l'économie

    • Covid-19 : derrière le retard à reconnaître la transmission par l’air, le poids de l’histoire de la médecine
      https://www.liberation.fr/societe/sante/covid-19-derriere-le-retard-a-reconnaitre-la-transmission-par-lair-le-poids-de-lhistoire-de-la-medecine-20220903_FEWQARSVDVFJLJWLJO3BYGSKNM/?redirected=1

      Le 28 mars 2020, L’#OMS tweete « fait : le Covid-19 n’est pas aéroporté », propageant ainsi elle-même une grave #désinformation en matière de santé.

      En réaction à cette fausse affirmation, une petite équipe se forme autour de Lidia Morawska, spécialiste des aérosols à la Queensland University of Technology, et décroche un entretien – en vidéoconférence – avec les responsables de l’OMS. Aux côtés de l’universitaire sont notamment présents une physicienne américaine, Linsey Marr, ou encore l’ingénieur chimiste espagnol José Jimenez. « Nous n’étions ni médecins, ni très connus, nous n’avons pas été entendus », confie ce dernier à Libération.

      Le ton monte même pendant la réunion racontée par le magazine américain Wired. « Ils nous criaient “quelles sont vos preuves ?” J’ai été surpris par leur hostilité. Ils semblaient tellement convaincus de ce qu’ils disaient », se souvient José Jimenez.

      « Ils ne maîtrisaient pas les bases physiques »

      La doxa officielle qui leur est opposée pose que toute gouttelette d’une taille supérieure à cinq micromètres va tomber au sol dans un rayon d’un à deux mètres de distance. Elle ne reste pas en suspension dans l’air. Ces gouttelettes seraient la principale source d’infection. Dès lors, les consignes pour limiter la transmission du Covid seront de s’espacer physiquement, et de se laver les mains fréquemment. Rien sur l’importance de la #ventilation, donc, essentielle pour lutter contre l’#aérosolisation, c’est-à-dire le maintien en suspension de l’air de particules infectieuses.

      « Leurs arguments me semblaient vraiment légers. Ils ne maîtrisaient pas les bases physiques de ce dont ils parlaient. Si ce qu’ils disent était vrai, nous verrions tous les jours les nuages tomber rapidement au sol. Or, ce n’est pas le cas », raconte, encore aujourd’hui médusé, José Jimenez.

      Dès lors, la petite équipe va essayer de comprendre d’où vient cette taille limite de 5 microns qui leur a été opposée, et comment expliquer cette réticence à admettre un nouveau mode de transmission des maladies. Une véritable plongée historique dans la compréhension des épidémies. C’est le sujet de leur dernier article « Quelles étaient les raisons historiques de la résistance à reconnaître la transmission aérienne pendant la pandémie de Covid-19 ? »

      L’aérosolisation, de dogme à superstition

      De l’Antiquité au XIXe siècle, les maladies sont réputées se transmettre par l’air. C’est la théorie des miasmes, qui amènera les scientifiques à nommer le paludisme « malaria » une contraction de l’Italien pour « mauvais air ». Au XIXe siècle, plusieurs médecins mettent à mal ce dogme. Il s’agit de John Snow, qui démontre que l’épidémie de choléra à Londres en 1854 se transmet par l’eau contaminée. Ou encore de Ignaz Semmelweis, qui remarque, à Vienne en 1847, que les femmes ont moins de risques de mourir en couches si l’équipe soignante se lave les mains avant de les accoucher. Tous deux ont en commun de ne pas avoir été écoutés. « Comme nous, ils étaient des outsiders. Ils n’avaient pas beaucoup de #pouvoir », explique José Jimenez.

      Ils se heurtent aussi à des élites qui ont du mal à remettre en cause leurs pratiques et à reconnaître leurs torts. « Admettre que Semmelweis avait raison, c’était, pour les médecins, reconnaître qu’ils causaient du tort à leurs patientes. De même, reconnaître publiquement l’importance des aérosols, c’était, pour l’OMS, admettre son erreur initiale. On ne saura jamais quel contrôle sur l’épidémie on aurait pu avoir si on avait tout de suite considéré le bon mode de transmission, mais je suis persuadé que nous aurions moins de morts », peste encore José Jimenez.

      L’ingénieur William F. Wells a démontré, chez le lapin, que la tuberculose ne se transmettait que si la bactérie était contenue dans des particules de moins de… 5 microns.

      Il faudra encore Pasteur et l’avènement de la théorie microbienne pour que l’idée d’une transmission des maladies par contacts directs avec un malade – ou un animal comme le moustique dans le cas de la malaria – s’impose. En 1910, un épidémiologiste américain, Charles V. Chapin, ira jusqu’à dire que la transmission par aérosol est impossible et relève de la superstition.

      Littérature scientifique mal digérée

      Une position excessive qui ne va pas aider William F. Wells, un ingénieur d’Harvard, à faire connaître ses travaux sur la tuberculose au milieu du XXe siècle. L’histoire a été reconstituée par Katie Randall, membre de la petite équipe de chercheurs, et racontée dans un article d’octobre 2021. Wells a démontré la transmission aéroportée de la maladie en exposant des cochons d’inde à l’air prélevé dans la chambre d’un patient. Il a également démontré, chez le lapin cette fois, que la tuberculose ne se transmettait que si la bactérie était contenue dans des particules de moins de… 5 microns. Tiens, tiens.

      Après guerre, Alexander Langmuir, le premier directeur du département d’épidémiologie au Centre de contrôle des maladies américain, a contribué à populariser ces travaux. Il a aussi écrit un rapport sur le risque de création d’une arme biologique. Selon lui, le plus dangereux serait la création d’un pathogène pouvant être pulvérisé en aérosol de moins de 5 microns, là encore.

      Selon Katie Randall, il ne faut pas chercher plus loin. La fameuse limite entre les aérosols et les gouttelettes viendrait de cette littérature scientifique mal digérée. « Ce que nous espérons démontrer dans cet essai, c’est que bien que les idées sur la taille des gouttelettes et la plage de propagation soient apparemment bien acceptées, leur fondement est confus et trompeur, et n’est pas cohérent avec la physique », écrit-elle en conclusion de son article. Ironie de l’histoire, Wells lui-même avait un émis une taille limite pour l’aérosolisation. Il l’avait fixée à moins de 100 microns… soit 20 fois plus que les 5 micromètres finalement avancés par l’OMS. Il faut croire que cette partie de ces travaux n’a été ni lue, ni retenue.

      Mea culpa partiel

      L’OMS a fini par recommander l’#aération pour lutter contre le Covid-19. Mais les plus ardents défenseurs des « gouttelettes » conservent un schéma de pensée faussé. #Didier_Pittet, par exemple. Il est l’inventeur du gel hydroalcoolique et il a joué un rôle central dans l’approche française face au Covid-19 puisqu’il était président de la mission d’évaluation indépendante de l’exécutif sur la gestion de la pandémie. Interrogé en mai 2021 sur France Inter pour savoir s’il avait changé d’avis sur l’aérosolisation, il fait une réponse confuse : « Personne n’a vraiment changé d’avis en fait. On s’est mis d’accord davantage sur qu’est-ce qu’on appelle un aérosol, […] jusqu’où une gouttelette peut-elle être contagieuse, je pense qu’il n’y a pas eu changement de dogme, parce que si on avait eu un changement de dogme on aurait dû tout d’abord tous changer de #masque parce que les masques qu’on porte aujourd’hui ne sont absolument pas capables de retenir les aérosols. »

      La fin de sa réponse est importante et illustre une dernière raison derrière la réticence à parler d’aérosolisation. Il est beaucoup plus compliqué, et cher, de lutter contre une maladie qui se transmet par l’air que contre une maladie qui se transmet par contact. D’ailleurs la France n’a pas encore mis en place la moindre mesure d’ampleur sur le sujet.

      Mise à jour 4/09 à 9h43 : inversion de « par l’air » et « par contact » dans le dernier paragraphe.

  • How much virus does a person with COVID exhale ? New research has answers
    https://www.nature.com/articles/d41586-022-02202-z

    Article non encore accepté.

    Remarque : seules les particules inférieures ou égales à 5 microns ont été considérées comme des #aérosols par les auteurs

    The infected people faced into a cone-shaped apparatus and sang and shouted — with inevitable coughs and sneezes in between — for 30 minutes, while an attached machine collected the particles they exhaled. The device, called a Gesundheit-II, separated out the fine ‘aerosol’ droplets measuring 5 micrometres or less in diameter, which can linger in the air and leak through cloth and surgical masks.

    […]

    “This research showed that all three of those #variants that have won the infection race … come out of the body more efficiently when people talk or shout than the earliest strains of the coronavirus,” says John Volckens, a public-health engineer at Colorado State University in Fort Collins.

    Study co-author Kristen Coleman, who researches emerging infectious diseases at the University of Maryland in College Park, says this means that people should be “pushing governments to invest in improving indoor air quality by improving #ventilation and filtration systems”.

    […]

    The study also highlights variation between individuals in the amounts of exhaled virus, which ranged from non-detectable levels to those associated with ‘superspreaders’. One Omicron-infected participant, for example, shed 1,000 times as much viral RNA through fine aerosol as the maximum level observed in those with Alpha or Delta. The researchers say that the root of these discrepancies remains a mystery but could be related to biological factors such as a person’s age. Behaviour might play a part, too: the study’s superspreader coughed more frequently than others.

    If new variants are more prone to superspreading, that might drive them to dominate #COVID-19 cases. The team notes that people infected with SARS-CoV-2 exhale much lower amounts of viral RNA than do people infected with influenza, a comparable airborne disease. This suggests that #SARS-CoV-2 could spin off variants that transmit even more virus.

    “That is something to be concerned about,” says Alsved.

    #aération

  • #COVID-19 : Comment prévenir le risque dans le #train ? | santé log
    https://www.santelog.com/actualites/covid-19-comment-prevenir-le-risque-dans-le-train

    Les chercheurs décryptent à nouveau comment les maladies aéroportées telles que le COVID-19 se propagent sur toute la longueur du wagon et suggère qu’il ne reste que le port du #masque pour réduire le risque d’infection. Ces travaux publiés dans la revue spécialisée Indoor Air, rappellent également que rien ne vaut un bon système de #ventilation.

    Source : Modeling disease transmission in a train carriage using a simple 1D‐model - Kreij - 2022 - Indoor Air - Wiley Online Library
    https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/ina.13066
    https://onlinelibrary.wiley.com/cms/asset/51de4721-15ae-43ae-ba2d-db73a6e1ad96/ina.v32.6.cover.jpg?trick=1656068874684

    Understanding airborne infectious disease transmission on public transport is essential to reducing the risk of infection of passengers and crew members. We propose a new one-dimensional (1D) model that predicts the longitudinal dispersion of airborne contaminants and the risk of disease transmission inside a railway carriage. We compare the results of this 1D-model to the predictions of a model that assumes the carriage is fully mixed. The 1D-model is validated using measurements of controlled carbon-dioxide experiments conducted in a full-scale railway carriage. We use our results to provide novel insights into the impact of various strategies to reduce the risk of airborne transmission on public transport.

    #aérosols

  • Here’s how coronavirus may actually be getting more like flu - STAT
    https://www.statnews.com/2022/05/03/more-uniformly-infectious-more-treatable-more-genetically-predictable-how-

    Lidia Morawska at Queensland University of Technology found that the Delta variant is less reliant on superspreading events, with a k of 0.49. Her team hasn’t yet repeated the work for #Omicron, but she expects that its preference for the upper respiratory tract, where it replicates at astonishing rates, probably results not just in more transmission, but more uniformity in who transmits to others.

    “Even a very short time is sufficient to inhale enough of this virus to be infected,” Morawska said. “Short enough that #ventilation may not have had a chance to remove the virus from the #air.”

    That’s why she and others are now pushing for the use of germicidal #ultraviolet light, which can zap infectious viral particles in the air, killing them in an instant. This technology could have prevented the Gridiron superspreader event last month in Washington, University of Maryland aerobiologist Don Milton argued in a recent New York Times op-ed. Disinfecting UV light “should become the norm for large indoor gatherings where meals are served and masks cannot be worn,” he wrote.

    But the virus is just one component of what makes for a superspreading event. The other is the host network where it lands — which is a function of the current levels of population immunity and how many contacts people are making.

    “Based on everything we’ve seen throughout the pandemic, the underlying population susceptibility seems to be the primary driver of spread,” said Emily Gurley, an epidemiologist at Johns Hopkins University. “I think that’s more important than changes in the virus itself.”

    That means that even as #SARS-CoV-2 has evolved to be more contagious, it is encountering a small and ever-shrinking proportion of the population whose bodies have never seen some version of it before. Most people, through prior infection, vaccination, or a combination of the two now have immune systems capable of fending off the deadliest outcomes of contracting SARS-CoV-2. And that’s starting to look a lot like what happened when pandemic flu transitioned to seasonal flu.

  • En HBM, vive la ventilation naturelle
    https://topophile.net/savoir/en-hbm-vive-la-ventilation-naturelle

    Depuis de nombreux mois, des collectifs d’habitant·e·s de logements sociaux parisiens s’alertent mutuellement des déboires qu’occasionnent chez eux des rénovations thermiques engagées en application de politiques publiques de subvention « pour le climat ». Une quinzaine d’amicales des HBM se bat ainsi contre l’installation de systèmes de ventilation mécaniques, qu’ils considèrent inutiles voire néfastes, et... Voir l’article

  • Investigation of a cluster of severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 infections in a hospital administration building | Infection Control & Hospital Epidemiology | Cambridge Core
    https://www.cambridge.org/core/journals/infection-control-and-hospital-epidemiology/article/investigation-of-a-cluster-of-severe-acute-respiratory-syndrome-coronavirus-2-infections-in-a-hospital-administration-building/6DDF1B79BC1015D566938228D7561C00

    Dans les cas d’exposition prolongée une transmission par #aérosols est possible malgré une #ventilation adéquate,

    Objective:
    To investigate a cluster of coronavirus disease 2019 (#COVID-19) infections in employees working on 1 floor of a hospital administration building.

    Methods :
    Contact tracing was performed to identify potential exposures and all employees were tested for #SARS-CoV-2. Whole genome sequencing was performed to determine the relatedness of SARS-CoV-2 samples from infected personnel and from control cases in the healthcare system with COVID-19 during the same period. Carbon dioxide levels were measured during a workday to assess adequacy of ventilation; readings above 800 parts per million (ppm) were considered an indication of suboptimal ventilation. To assess the potential for airborne transmission, DNA-barcoded aerosols were released, and real-time polymerase-chain reaction was used to quantify particles recovered from air samples in multiple locations.

    Results :
    Between December 22, 2020 and January 8, 2021, 17 co-workers tested positive for SARS-CoV-2, including 13 symptomatic and 4 asymptomatic individuals. Of the 5 cluster SARS-CoV-2 samples sequenced, 3 were genetically related but the employees denied higher-risk contacts with one another. None of the sequences from the cluster were genetically related to the 17 control SARS-CoV-2 sequences. Carbon dioxide levels increased during a workday but never exceeded 800 ppm. DNA-barcoded aerosol particles were dispersed from the sites of release to locations throughout the floor; 20% of air samples had >1 log10 particles.

    Conclusions :
    In a hospital administration building outbreak, sequencing of SARS-CoV-2 confirmed transmission among co-workers. Transmission occurred despite the absence of higher-risk exposures and in a setting with adequate ventilation based on monitoring of carbon dioxide levels.

    Le PDF : https://www.cambridge.org/core/services/aop-cambridge-core/content/view/6DDF1B79BC1015D566938228D7561C00/S0899823X22000459a.pdf/investigation-of-a-cluster-of-severe-acute-respiratory-syndrome-coronavir

    These reports and the cluster reported here raise concern that airborne transmission might occur when individuals share the same enclosed space for prolonged periods despite ventilation that meets current standards

  • Practical Indicators for Risk of Airborne Transmission in Shared Indoor Environments and Their Application to COVID-19 Outbreaks
    https://pubs.acs.org/doi/pdf/10.1021/acs.est.1c06531

    ABSTRACT: Some infectious diseases, including COVID-19, can undergo airborne transmission. This may happen at close proximity, but as time indoors increases, infections can occur in shared room air despite distancing. We propose two indicators of infection risk for this situation, that is, relative risk parameter (Hr) and risk parameter (H). They combine the key factors that control airborne disease transmission indoors: virus-containing aerosol generation rate, breathing flow rate, masking and its quality, ventilation and aerosol-removal rates, number of occupants, and duration of exposure. COVID-19 outbreaks show a clear trend that is consistent with airborne infection and enable recommendations to minimize transmission risk. Transmission in typical prepandemic indoor spaces is highly sensitive to mitigation efforts. Previous outbreaks of measles, influenza, and tuberculosis were also assessed. Measles outbreaks occur at much lower risk parameter values than COVID-19, while tuberculosis outbreaks are observed at higher risk parameter values. Because both diseases are accepted as airborne, the fact that #COVID-19 is less contagious than measles does not rule out airborne transmission. It is important that future outbreak reports include information on masking, ventilation and aerosol-removal rates, number of occupants, and duration of exposure, to investigate airborne transmission.

    #aérosols #masques #ventilation #mesures_de_mitigation

  • Alors, on te voit plus aux soirées ? Pour une santé communautaire. - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/alors-on-te-voit-plus-aux-soirees-15592

    Parce que la forme pandémie n’est pas simplement naturelle, mais fortement impactée par l’organisation sociale, je m’oppose à toute méthode qui consisterait à « laisser faire la nature », à « faire confiance à son corps » et « booster son immunité naturelle ». Pire encore, l’idée qu’« il faut bien mourir de quelque chose ». L’immunité naturelle et collective, pour autant qu’elle soit atteignable (ce qui n’est pas certain), a un coût humain. Et, ce coût humain est d’abord payé par les plus fragiles (que ce soit une fragilité naturelle ou créée par le monde dans lequel on vit), ce qui n’est rien d’autre qu’un nouvel eugénisme dégueulasse.
    Je dois t’avouer que j’ai été effaré de la porosité de nos milieux aux discours niant la dangerosité du virus et aux scientifiques "alternatifs" (pour ne pas dire escrocs). Pourtant, tu sais à quel point je suis sensible à un certain nombre d’arguments techno-critiques ou anti-industriels… Mais, dans le champ étroit du médical et de la lutte contre le virus (traitements, vaccins, moyens de prévention), qui d’autre que les experts ? Questionner ces experts, c’est par exemple les interpeller sur les mystérieux « covid longs », construire des groupes patient-e-s/médecins, plutôt que leur opposer des chiffres manipulés ou des scientifiques alternatifs (eux aussi en blouse blanche et poursuivant également un business personnel très lucratif…). Quant à nous, quelques séances d’éducation populaire sur la thématique de l’immunité nous seraient sans doute fortement bénéfiques !!

    enfin des textes comme ça bordel.

    (aaaaaah une #piqûre)

  • #COVID-19 : Le virus évolue pour mieux se déplacer dans les airs | santé log
    https://www.santelog.com/actualites/covid-19-le-virus-evolue-pour-mieux-se-deplacer-dans-les-airs

    L’étude confirme que les personnes infectées par #SARS-CoV-2 (voir visuel ci-dessous) exhalent le virus infectieux dans leur haleine mais révèle surtout que les personnes infectées par la variante Alpha, la souche dominante au moment de l’étude, expirent 43 à 100 fois plus de virus dans l’air que les personnes infectées par la souche originelle du virus. Selon les virologues, le virus aurait donc évolué de manière à être toujours plus efficacement aéroporté-afin de mieux se propager dans les airs et mieux survivre. La bonne nouvelle, une autre conclusion de l’étude, est la confirmation de l’efficacité des masques à réduire la quantité de virus expirée dans l’air autour des personnes infectées.

    L’auteur principal, le Dr. Don Milton, professeur de santé environnementale à l’Université du Maryland commente : « nous savons que la variante Delta qui circule actuellement est encore plus contagieuse que la variante Alpha. Nos recherches indiquent que les variantes ne cessent d’évoluer afin d’améliorer leur capacité à voyager dans l’air, nous devons donc prévoir une #ventilation plus efficace et continuer à porter le #masque, en plus de la #vaccination, pour arrêter la propagation du virus ».

    Source : Infectious SARS-CoV-2 in Exhaled Aerosols and Efficacy of Masks During Early Mild Infection
    https://academic.oup.com/cid/advance-article/doi/10.1093/cid/ciab797/6370149

    The types of face masks brought by participants varied and progressed from single-layer homemade cloth masks to more substantial double-layer cloth masks, surgical masks, double masks, and a KN95 over the course of the year (Table S4).

  • Study: #Ventilation Helps Reduce [#sars-cov2] Levels in Dorms - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2021/09/05/health/covid-ventilation-college-dorm.html

    The study had several limitations, including the fact that it included only young adults and that symptoms and window data were self-reported. The researchers also noted that they did not measure how much of the virus present in the room was viable, or capable of infecting other people.

    Source :

    Longitudinal Analysis of Built Environment and #Aerosol Contamination Associated with Isolated #COVID-19 Positive Individuals | Research Square
    https://www.researchsquare.com/article/rs-861942/v1

  • Experimental investigation of indoor #aerosol dispersion and accumulation in the context of #COVID-19: Effects of masks and #ventilation: Physics of Fluids: Vol 33, No 7
    https://aip.scitation.org/doi/10.1063/5.0057100

    The results also suggest that, while higher ventilation capacities are required to fully mitigate aerosol build-up, even relatively low air-change rates (2h−1) lead to lower aerosol build-up compared to the best performing mask in an unventilated space.

    #masque