• Bon, c’est pas l’abondance et ça a été tardif, mais on se régale d’une grosse diversité (à défaut de quantité) de #tomates

    https://framapic.org/Elx6xJbsEiHQ/RATbyWxzw9Qx.JPG

    Entre autres nouveautés cette année, les tomates « multifleurs »

    https://framapic.org/9WeE32bkfPPB/yDLR3deJYigo.JPG

    Et les tomates dites « bleues » incorporant deux gènes qui produisent des pigments bleus (anthocyanes). La photo montre des tomates non mûres, c’est moins impressionnant quand c’est mûre (rouge et bleu presque noir)

    https://framapic.org/QSoOks1pw16w/FkBikvvrrk7f.JPG

    #potager #jardinage

  • La querelle des modernes et des modernes
    Réponse aux critiques et développement de l’argumentaire
    de l’Appel des 451 sur les métiers du livre

    http://les451.noblogs.org/post/2012/11/22/la-querelle-des-modernes-et-des-modernes

    Aussi la réponse aux critiques qui suit n’est-elle qu’un document de travail intermédiaire, soumis à discussions et à réactions, qui trace à grands traits quelques pistes de réflexion dont nous discutons actuellement. Nous savons que pour beaucoup, tout cela a déjà été pensé par d’autres, nous savons que des expériences de regroupements autour des problématiques du livre ont déjà existé, et nous savons surtout que nous ne détenons aucune certitude dogmatique sur les sujets auxquels nous nous confrontons. Nous sommes à la fois en train de travailler et de réfléchir à notre travail, c’est-à-dire que nous tentons d’élaborer une pensée collective – par zigzags. Nous attendons de nouvelles critiques au texte qui suit : nous sommes à la recherche de nouveaux mots.

    • Dans le texte de travail qu’ils proposent d’imprimer, -ce qui vous prend immédiatement la tête parce qu’ils ont choisi une méthode à la con- dans ce texte donc ( je serai bien incapable de dire à quelle page, vue leur numérotation à la noix) ils comparent un texte numérique à une tomate de merde ceci pour la distinguer d’une tomate obtenue sans engrais et pour différencier le numérique du livre traditionnel lequel serait « bio » . Il est curieux de constater à quel point leur choix technique pour véhiculer le texte ressemble à leur position idéologique.
      Nominalistes et corporatistes, ils foncent le dos tourné vers une partie incontournable du futur.

  • Le livre face au piège de la marchandisation
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/09/05/le-livre-face-au-piege-de-la-marchandisation_1755856_3232.html
    http://les451.noblogs.org

    Nous, le collectif des 451 professionnels de la chaîne des métiers du livre, avons commencé à nous réunir depuis quelque temps pour discuter de la situation présente et à venir de nos activités. Pris dans une organisation sociale qui sépare les tâches, partis d’un sentiment commun - fondé sur des expériences diverses - d’une dégradation accélérée des manières de lire, produire, partager et vendre des livres, nous considérons aujourd’hui que la question ne se limite pas à ce secteur, et cherchons des solutions collectives à une situation sociale que nous refusons d’accepter.

    L’industrie du livre vit en grande partie grâce à la précarité qu’acceptent nombre de ses travailleurs, par nécessité, passion ou engagement politique. Pendant que ceux-ci s’efforcent de diffuser des idées ou des images susceptibles de décaler nos points de vue sur le monde, d’autres ont bien compris que le livre est surtout une marchandise avec laquelle il est possible d’engranger des profits conséquents.

    Sachant autant s’approprier les grands principes d’indépendance ou de démocratie culturelle que pratiquer le déferlement publicitaire, l’exploitation salariale et la diversité du monopole, les Leclerc, Fnac, Amazon, Lagardère et autres grands groupes financiers veulent nous faire perdre de vue l’une des dimensions essentielles du livre : un lien, une rencontre.

    Pendant ce temps, qu’il s’agisse des professions symboliquement reconnues ou des petits boulots indispensables à toute chaîne économique, culturelle et sociale, les divers métiers du livre sont disqualifiés et remplacés par des opérations techniques, à côté desquelles prendre le temps devient inconcevable.

    L’industrie du livre n’aurait-elle en effet besoin que de consommateurs impulsifs, de réseauteurs d’opinion et autres intérimaires malléables ? Beaucoup d’entre nous se trouvent ainsi enrôlés dans des logiques marchandes, dépossédés de toute pensée collective ou de perspectives d’émancipation sociale - aujourd’hui terriblement absentes de l’espace public.

    • Je ne comprends guère cette déclaration. Ma libraire est une chieuse pénible, femme acariâtre ; j’achète chez elle mais aussi par correspondance pour tout ouvrage en langue étrangère ou pour tout ouvrage un peu particulier car elle est incapable de fournir autre chose que les offices qu’on lui impose. J’ai tenté de passer par leur réseau de compensation collectif : cela fait dix jours que j’attends deux livres de poches français.
      Donc quel lien ? Avec qui ? quelle rencontre ?
      Quel pont ces gens du livre bâtissent-ils avec nous lecteurs ?

      Où diable se niche le commerce dans tout cela ? Celui des idées comme celui des produits ?
      Quel est ce bluff ?

  • Appel des 451,
    pour la constitution d’un groupe d’action et de réflexions
    autour des métiers du #livre
    http://les451.noblogs.org

    Nous rejetons clairement le modèle de société que l’on nous propose, quelque part entre l’écran et la grande surface, avec ses bip-bip, ses néons, et ses écouteurs grésillants, et qui tend à conquérir toutes les professions.

    #ebook #informatisation #luddites

    dommage qu’ils ne se rendent pas compte que les « réseauteurs » ne sont pas tous des affidés des supermarchés de la grande distribution du numérique, et qu’en écrivant un texte si plein d’amalgames et de contradictions (le texte contre les ebooks disponible en PDF imprimable !) ils se mettent à dos ceux qui se battent (bien plus efficacement à mon sens) pour des alternatives, et auraient pu se battre à leurs côtés…

    • la réponse de Rémi Mathis est bien quoi qu’un peu âgiste :

      Réponse à M. Agamben, et à ses amis « À la Toison d’or
      http://alatoisondor.wordpress.com/2012/09/05/reponse-a-m-agamben-et-a-ses-amis

      la chaîne du livre, dont vous vous réclamez, on ne l’a pas beaucoup entendue quand la loi sur les livres indisponibles a privatisé au profit des éditeurs ce qui aurait pu appartenir à tous, géré pour le seul intérêt commun. Quand osera-t-on publiquement avouer que cela fait (au bas mot) 20 ans que la « chaîne du livre » prétendument solidaire et tournée vers le même but, n’existe plus ? On a seulement entendu protester les bibliothécaires, par l’intermédiaire de l’IABD. Pas étonnant qu’ils ne soient que 4 (dont deux magasiniers et deux collègues que je n’ai jamais eu l’honneur de croiser ni de connaître) à signer votre manifeste flou dans ses idées, confus dans sa mise en œuvre et erroné dans ses conclusions.
      À l’inverse, le fait que vos difficultés coïncident avec la montée d’internet fait que vous pensez que l’un est responsable de l’autre… alors même que c’est internet qui permettra de conserver la qualité de la production et le temps de la réflexion, en temps que média libre et non soumis aux impératifs financiers.

    • Je vois bien les limites de leur truc mais pointer les contradictions quand ils rejettent l’appellation livre numérique et qu’ils distribuent un tract en pdf me parait rapide : un tract n’est pas un livre. Par ailleurs je comprend pas bien quand tu dis qu’ils se mettent à dos leurs alliés qui cherchent des alternatives ? Il semble clair que pour eux, le numérique n’est pas une alternative.

    • C’est rapide mais c’est aussi profond : dès lors que tu veux élaborer des idées de manière un peu structurée, et les partager, tu passes par un objet que tu édites et distribues du mieux que tu peux. C’est une définition possible du « livre ». Et quand tu dis « pour eux », je pense c’est certainement vrai en ce qui concerne les auteurs de ce texte, mais pas de tous les signataires ; je suis fan du blog d’Yves Pagès, par exemple…

    • Le blog d’Yves Pagès n’est pas un livre. S’exprimer sur différent médias ne revient pas à considérer qu’ils sont de même nature. Personnellement, je ne sais pas bien si le terme livre renvoie à l’objet ou à un texte unitaire distribué de quelque façon que ce soit, mais il me semble que définir un livre par l’objet ne signifie pas que pour d’autres forme d’écrits on rejette tout le numérique. Après, je ne suis pas d’accord avec cette plate-forme pour autant mais je trouve légitime de s’interroger sur cette notion de « livre », et d’autres qui sont soulevées.

    • Tu peux faire dans le sarcasme, RastaPopoulos, mais de fait, si la structure même d’Internet n’est libre ni insoumise aux impératifs financiers, il est possible de faire des choses (seenthis tiens) à l’intérieur de cette structure… de manière libre et non soumise aux impératifs financiers.