Mileva Einstein - Wikipédia

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  • Top 6 des femmes scientifiques qui se sont fait faucher leur découverte (et leur prix Nobel)
    http://egalitariste.tumblr.com/post/114672992809/femmes-prix-nobel-sexisme

    A part Marie Curie, il faut bien reconnaître que nous connaissons fort peu de femmes scientifiques. Et figurez-vous que ça n’est pas parce que nous sommes de mauvaise volonté, mais parce que le corps scientifique a mis toute son énergie dans le fait de ne pas mettre en avant les femmes qui faisaient des découvertes de dingo, notamment en refourguant les prix Nobel qu’elles méritaient à des hommes.

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    ❞ Lise Meitner (1878-1968)
    Une des plus grandes scientifiques de son époque à qui l’on doit notamment la découverte de la fission nucléaire en 1938. Sauf que Lise était autrichienne, et qu’en plus d’être une femme, elle était juive. Du coup, son nom a été effacé de toutes les publications sur la fission nucléaire au profit de son collègue et ami de longue date, Otto Hahn. Bien que nommée trois fois, elle ne recevra jamais le prix Nobel, contrairement à ce brave Otto qui décrochera celui de Chimie en 1944.❞

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    ❞ Rosalind Franklin (1920-1958)
    Alors elle, elle ne s’est pas fait voler un mais bien deux prix Nobel ! D’abord ses travaux sur la structure de l’ADN (la fameuse forme de double hélice) sont piqués par Crick et Watson, qui recevront le prix Nobel de Médecine, ensuite ses travaux sur la structure des virus seront poursuivis par Aaron Klug qui recevra le Nobel de Chimie à sa place. Pour couronner le tout, elle mourra à seulement 37 ans d’un cancer de l’ovaire probablement dû à sa surexposition aux rayons radiations.❞

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    ❞ Jocelyn Bell Burnell (née en 1943)
    C’est alors qu’elle était encore étudiante à Cambridge en 1967 que Jocelyn Bell Burnell découvrit le premier pulsar. Mais, utilisant comme excuse le fait qu’elle n’était qu’une élève, le comité Nobel a décidé de récompenser son directeur de thèse, Antony Hewish, à sa place. Une injustice qui avait à l’époque, en 1974, fait un vrai scandale auprès de la communauté scientifique pour qui il ne faisait aucun doute que Jocelyn Bell Burnell n’avait pas été récompensé en raison de son genre.❞
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    ❞ Cecilia Payne (1900-1979)
    Née à Wendover en Angleterre, Cecilia devra s’exiler aux Etats-Unis pour avoir le droit de faire de la recherche. A Harvard, elle découvrira que les étoiles sont composées à 98% d’hydrogène et d’hélium, mais le professeur Henry Russell la dissuadera de publier le résultats de ses recherches, affirmant que le monde n’est pas prêt à accepter que la Terre et les étoiles n’ont pas la même composition. Et puis il publiera lui-même un article sur le sujet s’attribuant tout le mérite à la place de Cecilia. Une belle enflure.❞
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    ❞ Nettie Stevens (1861-1912)
    Prix Nobel de physiologie ou médecine en 1933 pour ses découvertes sur le chromosome et l’hérédité, Thomas Hunt Morgan est considéré comme l’un des plus grands généticiens du XXe siècle. Très bien. Sauf que le Thomas a légérement oublié de préciser que c’était son employée au Bryn Mawr College, Nettie Stevens, qui avait découvert en 1905 que le sexe de l’enfant était déterminé par les chromosomes. C’est très moyen effectivement.❞
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    ❞ Esther Lederberg (1922-2006)
    C’est alors qu’elle travaillait encore avec son premier mari, Joshua Lederberg, qu’Esther Lederberg a fait des découvertes décisives sur l’accouplement des bactéries. Découvertes qui ont valu à son mari, Joshua, de décrocher seul le prix Nobel de Médecine en 1958, pendant qu’Esther la jouait discrète en coulisses.

    Question parité, y’a encore du taff chez les Nobel.
    Découvrez d’autres femmes de science via le projet de jeu de cartes “Femmes de Science”. Le jeu final sera offert sous licence Creative Commons.https://www.indiegogo.com/projects/femmes-de-science
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    Chien-Shiung Wu

    Born in Liu Ho, China, in 1912, Chien-Shiung Wu overturned a law of physics and participated in the development of the atom bomb.

    Wu was recruited to Columbia University in the 1940s as part of the Manhattan Project and conducted research on radiation detection and uranium enrichment. She stayed in the United States after the war and became known as one of the best experimental physicists of her time, said Nina Byers, a retired physics professor at the University of California, Los Angeles.

    In the mid-1950s, two theoretical physicists, Tsung-Dao Lee and Chen Ning Yang, approached Wu to help disprove the law of parity. The law holds that in quantum mechanics, two physical systems—like atoms—that were mirror images would behave in identical ways.

    Wu’s experiments using cobalt-60, a radioactive form of the cobalt metal, upended this law, which had been accepted for 30 years.

    This milestone in physics led to a 1957 Nobel Prize for Yang and Lee—but not for Wu, who was left out despite her critical role. “People found [the Nobel decision] outrageous,” said Byers.

    Pnina Abir-Am, a historian of science at Brandeis University, agreed, adding that ethnicity also played a role.

    Wu died of a stroke in 1997 in New York.
    http://news.nationalgeographic.com/news/2013/13/130519-women-scientists-overlooked-dna-history-science

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    il y a aussi Mileva Marić qui était la camarade d’études d’Albert Einstein, puis sa première épouse. Depuis les années 1990, il existe un débat concernant sa participation à la plupart des travaux scientifiques de son mari.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Mileva_Einstein

    #historicisation #femme #femmes #sciences

    • C’est le sujet de Rosa Montero dans son dernier livre, qui parle de Marie Curie
      http://editions-metailie.com/livre/lidee-ridicule-de-ne-plus-jamais-te-revoir

      Elle raconte que Marie Curie n’a reçu son prix Nobel de physique, en 1903, que parce que son mari a tapé un scandale en apprenant qu’il était le seul cité et parce qu’il a menacé de le refuser si elle n’y était pas associée (un type bien, ce Pierre Curie). Mais à la cérémonie il a été seul à faire un discours, et la somme attribuée est restée la même pour eux deux.

      Quand elle a reçu son prix Nobel de chimie, en 1911, alors qu’elle était veuve, on s’en est à peine aperçu en France parce qu’à ce moment elle était au centre d’un scandale pour avoir une liaison avec un homme marié (le physicien Paul Langevin) et il y avait carrément des attroupements devant chez elle pour lancer des pierres sur ses fenêtres. Le comité Nobel lui a écrit pour lui dire que s’ils avaient été au courant de cette affaire, ils ne lui auraient probablement pas décerné le prix (!!) et que si elle pouvait éviter de venir le chercher, ce serait mieux (!!!). Elle leur a fait une réponse parfaite ("Ce prix m’est attribué pour ma découverte du radium et du polonium. Je crois qu’il n’y a aucun lien entre mon travail scientifique et les faits de ma vie privée") et bien sûr, elle y est allée (et cette fois elle a fait le discours).

    • @monolecte
      au contraire il est grand temps d’œuvrer pour une réhabilitation des femmes, scientifiques ou peintres, musiciennes, des femmes en général, et de toutes conditions.
      C’est bien de s’arcbouter pour dénoncer qu’on en a marre d’être méprisées et effacées parce que femmes, c’est aussi une question politique plus large que j’estime depuis longtemps, d’être force de proposition et de maintenir ce cap.

  • Par rapport à l’historicisation des femme, je me demande comment est faite cet effacement des femmes des mémoires. Je cherche les méthodes utilisé par le système patriarcale pour faire cet effacement.

    L’exemple de Pierre Curie me semble évocateur.

    source : http://femininlemporte.blogspot.fr/2014/11/11-novembre-marie-curie.html

    La plaque Pierre Curie date de 1909, on a ajouter Marie seulement en 1967 mais sans retirer Monsieur qui est nommer en premier. Je n’ai rien contre Pierre Curie, mais si son nom est mentionné, il faudrait mentionné aussi toutes les épouses des hommes de nom de rues qui ont participé à la création, la recherche, l’invention...

    Par exemple la rue Jean-Sébastien Bach devrait être renommé Rue Anna Magdalena et Jean-Sébastien Bach . Puisque Anna Magdalena participait au travail de Bach et semble être à l’origine de plusieurs compositions attribués à Bach.
    http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/revue-de-presse/54-lu-sur-la-toile/4005-dans-la-famille-bach-la-compositrice

    La rue Albert Einstein deviens la rue Mileva et Albert Einstein . cf les présomptions que Albert se soit attribué les idées de Mileva
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Mileva_Einstein

    Par rapport au cas Curie, si dans un premier temps les rues et stations de métro se sont appelés uniquement Pierre Curie, depuis Marie y a été adjointe, en 1967 pour la rue du 13° mais en 2007 pour la station de métro à Ivry ! Il y a aussi depuis quelques années une multiplication des noms de rue, école, square, parcs etc uniquement au nom de Marie. Il y a aussi quelques villes qui font des efforts de féminisation des noms de rue comme :

    Rouan

    les élus ont voté que désormais 95% des nouvelles voiries ou des espaces publics de la capitale normande seront baptisées du nom d’une femme, rouennaise ou pas, peu ou prou connue.

    http://www.lagazettedescommunes.com/191123/rouen-feminise-le-nom-de-ses-rues

    Angers

    sur les 130 rues inaugurées dans la ville depuis 2009, 43 se sont vues attribuer un nom de femme, 33 un nom d’homme et 54 d’un toponyme (nom d’un lieu-dit).

    http://elus-angers.eelv.fr/feminisation-des-noms-de-rue-un-levier-pour-inscrire-la-parite-homm

    ici un article sur le sujet qui date de 2000
    à Toulouse sur 3105 noms de rues 74 portent un noms de femme
    à Paris sur 5235 noms il n’y a que 44 noms de femmes.
    http://www.ladepeche.fr/article/2000/01/17/109811-rues-les-femmes-a-cote-de-la-plaque.html

    et là dans un article de 2013 on se rend compte des changements

    Aujourd’hui, sur les 6000 voies et places parisiennes, près de 200 portent des noms de femmes.

    http://www.lesinrocks.com/2013/05/16/actualite/grace-a-la-brique-les-rues-de-rennes-se-feminise-11395021

    A Caen on s’interroge en 2013 ca va peut être changé dans les années à venir.
    25 noms de femmes sur les quelque 330 rues portant un nom propre.
    http://www.cotecaen.fr/25073/caen-doit-elle-feminiser-le-nom-de-ses-rues

    sur ce lien je trouve des chiffres très différents pour Paris

    C’est un phénomène national) : 9 % des rues en France portent un nom de femme. En 1997, Paris compte 6 088 rues parmi lesquelles 3 750 portaient le nom de personnages remarquables dont 111 noms de femmes. En 2011, 166 rues honorent le deuxième sexe. La parité progresse… Il faut aussi tenir compte des espaces verts, sportifs et culturels de la capitale. Simone de Beauvoir a eu sa passerelle, Marguerite Yourcenar sa bibliothèque, Joséphine Baker sa piscine, Barbara son allée, Lucie Aubrac son collège, Germaine Tillion sa bibliothèque, Marguerite Duras sa médiathèque… Les « scores » de Marseille, Lyon, Nantes oscillent entre 0,6 et 1,3 %... » (Mélina Gazsi, article du journal Le Monde du 15 mars 2011). La même journaliste attire à nouveau l’attention peu de temps après : « La mairie de Paris souhaite féminiser les dénominations de lieux, comme par exemple dans le tramway parisien T3 des Maréchaux, de la porte d’Ivry à la porte de la Chapelle, en accord avec le Syndicat des transports d’Ile-de-France (STIF) et la RATP. Ainsi, neufs futures stations (sur 25 : les noms des autres stations nouvelles évoqueront les sites traversés) porteront à partir de décembre 2012, les noms suivants : Maryse Bastié, Adrienne Bolland, Alexandra David-Niel, Marie de Miribel, Séverine, Rosa Parks, Colette Besson, Ella Fitzgerald et Delphine Seyrig, respectivement deux aviatrices, une exploratrice, une créatrice d’œuvres sociales, une écrivaine, une figure de l’antiracisme aux États-Unis, une athlète, une chanteuse de jazz et une actrice. Les deux dernières sont très connues, les autres un peu moins… mais elles le seront bientôt car elles feront partie du quotidien des voyageurs du tramway parisien. C’est le vent nouveau de l’égalité des sexes… Faut-il rappeler que dans le métro parisien, sur 301 stations, trois seulement portent un nom de femmes. Lesquelles ? À vous de chercher

    Extraits d’un article de Mélina Gazsi, (le Monde du 7.12.2011) un tramway nommé égalité.
    http://portedumedoc.free.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=1058&Itemid=1199

    Il y a toute de même une prise de conscience du problème et des changements. C’est un début, j’espère que le mouvement va se poursuivre.

    #feminisation #historicisation #histoire #memoire #urbanisme #femmes #feminisme #effacement_des_femmes

  • Albert Jacquard : « Qu’est-ce que cela veut dire, être intelligent ? »
    http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20130912.OBS6824/albert-jacquard-qu-est-ce-que-cela-veut-dire-l-intelligence.html

    L’intelligence, c’est la faculté de comprendre. Or comprendre vraiment quelque chose, c’est toujours long. Etre vraiment intelligent, c’est... comprendre qu’on n’a pas compris. Exemple type : Albert Einstein, élève à la scolarité médiocre, qui ne fut certainement pas un enfant surdoué, et dont personne ne prétendra, je suppose, qu’il n’était pas intelligent. Mais comprendre que l’on n’a pas encore compris, c’est beaucoup plus intelligent que de croire que l’on a compris ? ce qui est la caractéristique de l’enfant prétendument surdoué. Ce dernier se signale avant tout par la confiance en soi, par l’habitude de s’imposer, ou l’aptitude à se manifester. C’est une simple question d’aventure sociale.

    • Après l’exemple d’Einstein élève quelconque et dont le « géni » n’etait pas reconnu par l’ecole, ca me fait mal de voire cette fin d’entretiens, sur « l’intelligence scolaire moyenne des filles ».

      Malheureusement, ici comme ailleurs, nous succombons à cette mode absurde : la valorisation de la vitesse, dominant de la société actuelle. Cessons de confondre la vitesse avec l’aboutissement, car, on le sait depuis longtemps, rien ne sert de courir... Moi qui enseigne la génétique à des étudiants en première année de médecine, je constate que, en moyenne, les filles sont meilleures. Est-ce à dire que les garçons sont moins intelligents ? Je pense qu’il y a une explication plus logique : à cet âge, tandis que les filles pensent à leurs études, les garçons pensent aux filles...

      Pour Albert Einstein, il a pu bénéficier aussi du travail de sa première épouse Mileva Maric et l’inverse n’est pas réciproque. Après leur divorce elle n’a pas pu/voulu poursuivre ses recherches et toute son oeuvre est tombé dans l’oubli au point qu’on a perdu les documents la concernant.
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Mileva_Einstein

      The other side of Albert Einstein

      Probably the most widely believed claim about Einstein’s darker side concerns his first wife, Mileva Maric. Maric was also a physics student, three years older than Einstein, and rumours have spread since the early 1990s that she was the real brains of the partnership. The story reached its widest audience with the 2003 US television documentary, Einstein’s Wife.

      Maric came to general attention with the publication of the love letters between herself and Einstein as part of the Princeton Press’ Collected Papers of Albert Einstein. The letters show that the two students discussed their work and planned to carry out research together, and that Maric supported her lover while he looked for work before they married in early 1903.

      But did she collaborate on those vital papers of 1905 or even, as some critics claim, do the bulk of the work? Even the 2003 documentary admitted that the evidence was slim. The key piece of evidence waved by Mileva’s advocates comes via the Soviet physicist Abram Joffe who, it is claimed, wrote in a 1955 obituary of seeing an original manuscript signed by ’Einstein-Marity’ (a Hungarianised form of Maric), implying that the two originally shared credit. However, Joffe makes no claim about having seen the original papers, but believed that such a hyphenated surname was the Swiss custom.

      “The fact there was nothing by Maric in her own name or co-signed with Einstein, either before she met him, while they were living together, or in the 30 years after they separated, I take as strong evidence that she never played a major creative role in his thinking,” says John Stachel, director of the Center of Einstein Studies at Boston University, and editor of the Collected Papers.

      Mileva did act as Einstein’s amanuensis, checking his calculations and looking up data, but while he continued to discuss his work in his letters to her, Mileva often did not reply in kind. “We have one of his most important letters about the electrodynamics of moving bodies, and her response where she discusses everything else in his letter but that,” Stachel adds. “There’s no evidence she acted as anything more than a sounding board for his ideas.”

      http://www.2ubh.com/features/Einstein.html
      Les historiens tienne comme une preuve de la non importance de Mileva le fait qu’elle n’ai pas publié après son divorce, mais si son travail lui à été volé par son ex, je peu comprendre son dégout à poursuivre dans ce domaine. D’autre part comme les ecrits de Mileva n’ont pas été conservés on ne saura jamais. Il est aussi pris pour preuve de la non importance de Mileva le fait qu’elle n’ai pas été publié en son nom seul, mais qui prennait au serieux une physicienne en 1905, pas grand monde vu ce que l’histoire nous a laisser de ces chercheuses.

      Voire aussi ceci en Français
      http://www.lexpress.fr/informations/n-numero-1-einstein-un-genie-d-une-sagesse-toute-relative_629587.html

      Cette naissance escamotée creuse un fossé entre Albert et Mileva. Ils se marient en janvier 1903 à Berne. Mais rien ne sera plus comme avant désormais. Hans Albert, leur premier fils, naît en mai 1904. La théorie de la relativité restreinte, elle, voit le jour en 1905. C’est de l’Histoire, la grande. La petite susurre un contre-chant. Mileva, toujours Mileva. Quelle est la part de la brillante étudiante dans l’élaboration géniale d’Albert ? Celle qu’il appelait « ma main droite » a- t-elle inspiré Einstein ? Ou bien lui doit-on le travail mathématique qui accompagne sa théorie ? Les biographes serbes de Mileva lui attribuent presque la paternité de l’idée. Quelques savants américains aussi. La question a donné lieu à des bagarres « homériques », selon Highfield et Carter, au congrès de la très sérieuse association des scientifiques américains (AAAS), en 1990, à La Nouvelle-Orléans. Einstein, c’est un fait, n’a jamais décrit la genèse de l’idée de la relativité. Quand, pour soutenir l’effort de guerre en 1943, on lui demanda de mettre en vente l’original du texte sur la relativité, il répondit qu’il s’en était débarrassé après sa publication. Peter Michelmore, auteur en 1963 d’Einstein, profil de l’homme - un livre décrié par ses thuriféraires - affirme que, selon Hans Albert, Mileva aurait résolu certains problèmes mathématiques, les idées créatrices ayant bien jailli du cerveau bouillonnant du futur prix Nobel. Un prix dont Einstein remettra le montant à Mileva, après leur divorce.