• La santé par l’#orgasme
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2012/01/la-sante-par-lorgasme.html

    Ce qui était autrefois interdit est maintenant filmé en gros plan, assorti d’un discours lénifiant qui voudrait nous faire croire qu’”il n’y a pas de mal à se faire du bien”. Le problème, c’est que la #sexualité se situe au-delà du mal et du bien. C’est une opération alchimique, un processus qui plonge ses racines dans la boue de nos psyche… et qui engage bien plus que nos corps. Nos coeurs. Nos esprits. Ce qui explique peut-être pourquoi la majorité des gens se sentent si mal à l’aise lorsqu’ils sont confrontés à l’injonction : “Jouissez trois fois par semaine”. A quoi bon jouir, si c’est pour en rester au stade purement physiologique de l’acte ? Autant se faire un chocolat crémeux bien chaud ou bon bain moussant avec des petites bougies…

  • #Porno : l’esthétique du vide parfait ?
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2012/01/porno-lesthetique-du-vide-parfait.html

    Dans les zoos du monde entier, lorsque le panda est neurasthénique, on lui fait regarder du porno de panda. Lorsque le tigre refuse de se reproduire en milieu de captivité, on lui montre également d’autres tigres en train de coïter… L’effet “thérapeutique” est probant. Comme fouetté par cette vision, le panda et le tigre retrouvent bien vite leurs moyens (1). Les taureaux, les chevaux et les chimpanzés semblent également très excités par la vision d’autres mâles en train de copuler… Et les hommes ? Ils réagissent au quart de tour (2). Leur taux de testostérone augmente de 35 à 100% dans les minutes qui suivent le visionnage “d’images explicites”. Il est dommage qu’aucune étude n’ait été menée sur un panel de femmes, pour vérifier que leurs hormones augmentent également… Une seule chose de sûr : elles, aussi, sont excitées. Si notre société favorisait autant les femmes que les hommes à extérioriser leurs désirs, il y a fort à parier qu’il y aurait autant de spectatrices que de spectateurs de X.